Aurélie Gastineau : la communication digitale au service de l’engagement environnemental

Aurélie Gastineau est une Social Média Manager expérimentée. Comme beaucoup de professionnels de la communication digitale, elle est tombée dans la marmite des réseaux sociaux par hasard. Engagée pour la protection de la planète, elle a géré de grands comptes comme Yann Arthus Bertrand, et gère aujourd’hui Human. Toujours en quête de nouveaux challenges, elle fait du changement de son mode de vie, un défi. Rencontre avec cette communicante engagée.

 

1 –  Qui est Aurélie Gastineau ?

Crédit photo : Aurélie Gastineau

Une ex-étudiante en langues étrangères qui rêvait de voyager pour découvrir le monde, tombée dans le community management sans le savoir en animant des échanges sur des chatrooms puis un réseau d’anciens élèves d’une grande école de commerce…la communication digitale est devenue une seconde nature, comme la capacité à fédérer autour d’intérêts et de projets.

2 – Quel est ton métier ?

Intervention sur le Networking et le Community Management/ Crédit photo : Aurélie Gastineau

Je suis Social Media Manager plutôt spécialisée sur des thématiques de l’entrepreneuriat, l’environnement et plus généralement les projets engagés.

3 – Tu gères aujourd’hui les comptes de grands noms liées à la protection de la planète comme HUMAN. Comment un community manager peut-il inspirer la confiance de ces géants ?

On fait ses preuves grâce à des expériences, et des références et des personnes qui nous recommandent. Entretenir son réseau, ne pas hésiter à rendre service sans chercher un retour immédiat, partager ses contacts, tenir un blog, s’exprimer sur les thématiques dans lesquelles on souhaite travailler...crédibilisent aussi son image professionnelle.

4 – Tu dis rechercher de nouveaux challenges, quels sont-ils aujourd’hui ?

Crédit photo : Aurélie Gastineau

Revenir au réel et mettre en musique mes valeurs et engagements avec la réalité du terrain. Plutôt que communiquer pour dire quoi faire, j’ai maintenant envie de faire tout court : j’ai un projet personnel orienté vers le tourisme (mes premières amours en quelque sorte) et un projet professionnel lié à l’environnement et la solidarité dans lequel le community management ne sera plus mon activité principale.

Et mon plus beau challenge, c’est celui que je me suis donné avec mon compagnon : aller vers l’autosuffisance – alimentaire notamment – pour être moins dépendant du système, et monter un projet en lien avec l’agriculture. On passe beaucoup trop de temps à parler des problèmes de ce monde, et finalement pas assez à trouver et mettre en pratique des solutions concrètes qui sont à notre portée, si l’on veut bien s’en donner la peine.
En résumé : travailler moins pour vivre plus !

5 – Tu es freelance depuis 2007. Etre freelance en 2017, c’est plus simple ?

Work session / Crédit photo : Aurélie Gastineau

Il est plus simple de trouver des missions en tant que personne expérimentée, et cette expérience permet aussi d’être bien identifiée sur certaines thématiques.
Mais le contexte économique s’est durci et les freelances sont bien souvent la variable d’ajustement qui permet aux annonceurs d’employer une main d’œuvre à bas prix (moins cher en charges sociales qu’un salarié, et moins onéreux qu’une agence). Comme certains freelances bradent leurs tarifs pour être sûrs de remporter une mission, le risque est grand de voir la concurrence se niveler par le bas. Et les coups de pouce du gouvernement envers les auto-entrepreneurs favorisent la précarisation, car ceux-ci n’ont pas accès aux mêmes garanties qu’un salarié.

6 – Tu vis aujourd’hui à Dieppe. Trouver des clients en province, c’est difficile ?

Crédit photo : Aurélie Gastineau

Je suis installée depuis seulement six mois, donc je continue à travailler pour mes clients parisiens ou bretons que je rencontre en moyenne deux fois par mois, ce qui est très gérable. J’ai la chance de faire un métier que je peux exercer de n’importe où. Pour l’anecdote, je suis partie en vacances une fois aux Antilles et mes clients ne se sont pas aperçus du décalage horaire…ça m’a juste valu de me lever une nuit à 4h pour retweeter quelques photos d’un événement de dernière minute ?
Mais si on veut travailler avec des clients sur place, il faut procéder comme dans n’importe quel autre job : aller à la rencontre du marché et adapter ses missions aux secteurs d’activité qui sont susceptibles de faire appel à des freelances. L’avantage est qu’il y a potentiellement moins de concurrence qu’à Paris !

7 –  Où peut-on te trouver ?

Crédit photo : Aurélie Gastineau

A Dieppe ou à Quiberville sur mon terrain, perchée en haut de la falaise à regarder la mer ?
Sinon, je suis encore sur les réseaux sociaux (pour le moment ? ) notamment sur LinkedIn, Facebook et Twitter 

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