Christine Laugier : elle met sa maîtrise des mots au service de projets à impact positif !

Grande amoureuse des mots, Christine Laugier met l’écriture au service de projets à impact positif en leur donnant une visibilité sur le web et sur le papier. Il y a 10 ans, elle quittait la fonction publique pour sauter le pas de l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, son entreprise Proverbis fête ses 10 ans et s’est diversifiée. C’est l’occasion de découvrir sa fondatrice !

1- Qui est Christine Laugier ?

Crédit photo : Marc Da Cunha Lopez.

Je suis traductrice et rédactrice depuis 10 ans maintenant ! Les mots sont donc au cœur de mon quotidien. Un vrai régal pour moi qui adore écrire, trouver le mot juste, la tournure qui va bien.

Depuis un an, j’ai installé mon bureau à La Ruche-Denfert, un espace de coworking collaboratif dédié à l’ESS. J’y côtoie des entrepreneurs engagés dans une démarche solidaire, sociale et écologique. Économie circulaire, circuits courts, réduction des déchets, compostage, valorisation des productions locales, agriculture urbaine, tourisme durable telles sont les thématiques qui m’intéressent plus particulièrement.

Par la mise en place d’une stratégie de contenu, j’accompagne mes clients dans la valorisation de leur activité (articles blog, livres blancs, ouvrages thématiques, guides pratiques…), avec une sensibilité plus particulière pour les projets locaux à impact social et environnemental.

Je propose aussi un service de coaching en rédaction destiné aux entrepreneurs. Le but ? Les aider à promouvoir leur activité par la production de contenus écrits de qualité. Comment ? En leur permettant de s’approprier les outils et les bonnes pratiques de la rédaction devenue, aujourd’hui, essentielle à une stratégie de communication digitale efficace et percutante.

Dans le cadre de mes services de traduction (ANG, IT > FR), je collabore avec plusieurs maisons d’édition françaises. Je traduis des ouvrages pour leurs collections « beaux-livres » ou « guides pratiques » sur des thématiques variées. Je collabore aussi avec des entités et organismes soucieux de faire évoluer les problématiques écologiques et sociales, notamment dans le domaine de la gestion durable des grands fleuves, du tourisme responsable..

2- De professeure des Ecoles, tu t’es lancée dans l’entrepreneuriat : pourquoi avoir quitté la fonction publique pour le freelancing ?

Coworking à la Ruche Denfer – Crédit photo : Christine Laugier

Dans ma première vie professionnelle, j’ai effectivement occupé le poste de professeure des écoles. Pendant 15 ans, j’ai essentiellement exercé cette fonction en ZEP (zone d’éducation prioritaire). J’ai adoré accompagner les enfants de ces quartiers souvent défavorisés dans la construction de leur savoir. L’aspect social, le sentiment d’être utile, l’envie de transmettre et de contribuer à la réussite de chacun ont nourri ma passion pour ce métier. Ce qui m’a poussé à le quitter ? Le besoin de m’oxygéner à nouveau et d’échapper à un environnement professionnel (souvent) figé, le manque de reconnaissance (sociale et financière) des enseignants et le besoin au bout de 15 ans d’une plus grande stimulation intellectuelle dans ma vie professionnelle. C’est mon amour pour les langues et l’écriture qui m’a poussée à me former pour changer radicalement de vie professionnelle. En 2008, j’ai donc créé mon entreprise ProVerbis et découvert les joies et les galères de la vie de freelance. Au bout de 10 ans, je ne regrette pas ce choix

3 – Traductrice mais également rédactrice, tu es spécialisée dans le domaine du tourisme durable. Quels sont les enjeux de l’écriture pour le développement d’un tourisme plus responsable ?

 

Une entrepreneure qui cultive son jardin : crédit photo / Christine Laugier

En effet, le tourisme durable est l’un de mes domaines de travail. Pour moi, le tourisme se doit d’être un outil de développement responsable et durable, respectant les espaces naturels des territoires et leurs habitants. J’ai d’ailleurs écrit un guide de tourisme durable « le Guide tao du Pays basque, un voyage écolo et éthique » pour les éditions Viatao, publié en 2016. Je suis en outre membre de l’association des acteurs du tourisme durable (ATD)ce qui me permet de rencontrer de nombreux entrepreneurs de ce secteur, de mieux cerner leurs problématiques et donc de mieux les accompagner dans la rédaction de leurs contenus. L’adhésion à cette association est aussi pour moi l’occasion de m’inscrire dans une démarche collective destinée à promouvoir le tourisme durable.

Mais de façon plus large, je m’intéresse à toutes les initiatives locales engagées dans une démarche sociale et environnementale. Cette multitude d’acteurs qui, dans leur région et à leur échelle, tentent d’influer sur la marche d’un monde plus durable et plus responsable. Selon moi, l’enjeu lorsqu’on écrit pour ces entreprises est de leur donner de la visibilité et de promouvoir leurs engagements. Je pense que la mise en lumière de leurs valeurs est aussi l’occasion de faire œuvre de pédagogie auprès du grand public. Sans être moralisant ou culpabilisant, il faut trouver les mots justes pour faire passer un message positif et convaincant. Les gens adhèrent souvent bien volontiers aux initiatives généreuses et responsables, ils ont besoin de donner du sens à leurs achats, leurs loisirs. Il s’agit donc de créer pour ces entreprises, du moins au niveau de leurs contenus écrits, domaine sur lequel j’interviens, les conditions de leur réussite. Mon travail prend tout son sens lorsque je suis à même de participer à la diffusion de valeurs plus solidaires, écologiques et sociales qui permettront la construction d’un avenir meilleur.

4- Quelle est ta plus-value pour tes clients ?

Christine, concentrée !

Ma plus-value pour mes clients ?

Je dirais d’abord mes références dans le domaine de l’édition française (Gallimard, Glénat, Odile Jacob…), qui les rassurent. Ma capacité à augmenter le trafic de leur site Internet par la production et la publication de contenus à forte valeur ajoutée. En leur permettant d’être lu, je permets à mes clients de jouir d’une meilleure visibilité via la rédaction web.

Dans mes activités de coaching, je fais prendre conscience à mes clients que l’on n’écrit pas pour soi mais pour un lectorat. Par exemple, avec l’entreprise de création d’album en ligne avec laquelle je travaille, j’ai défini une ligne éditoriale en adéquation avec ses valeurs, ce qui leur a permis de construire une communauté de lecteurs qualifiés !

La forme compte autant que le fond, encore faut-il savoir valoriser son contenu par une forme percutante. Aujourd’hui la concurrence au niveau des contenus est énorme sur le web. Pour espérer être lu, il faut se démarquer en proposant des articles au beau packaging. Un contenu c’est comme un cadeau de Noël, on remarque le plus bel emballage en premier !

 

5- Où peut-on te trouver ?

Pour me trouver, venez me rendre visite dans l’espace de coworking collaboratif de la Ruche Denfert, dédié aux entreprises de l’ESS et du DD. Vous pouvez aussi consulter le site de ProVerbis ou me suivre sur Facebook et  Twitter  !

 

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

 

 

 

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