Alexandre Duarte : la gamification au service du développement durable !

Alexandre Duarte, passionné de jeux vidéos et soucieux de l’impact environnemental de l’activité humaine, a réussi à faire de sa passion son métier.  A 25 ans, il devient consultant en gamification au service de projets de développement durable.  Avec Alexandre, l’expérience utilisateur est un plaisir et la sensibilisation aux enjeux environnementaux, un réel succès ! 

1 – Peux-tu te présenter ?

Crédit photo : Julia Sacher

 

Je m’appelle Alexandre Duarte, j’ai 25 ans et je vis à Lille depuis un peu plus d’un an. Je suis passionné de jeux vidéo et d’heroic fantasy.  Je dévore les bouquins, les séries, les mangas qui me passent sous la main. J’espère qu’ils ne sont pas en voie de disparition…

Je suis très intéressé par tout ce qui touche au développement durable et à l’innovation (deux mots « valises » qui renferment plusieurs facettes !).

2 – Quel est ton métier?

Je crois que j’ai réussi à trouver le métier qui arrive à mixer un peu toutes mes passions : je suis consultant en gamification, pour des projets en lien avec le développement durable.
Dans les grandes lignes, je propose à mes clients une expérience utilisateur de qualité, ludique, personnalisée et qui sert leurs objectifs (formation, fidélisation, sensibilisation, etc.)
Les projets peuvent être numériques ou non : j’accompagne par exemple Mobi-lise, une startup dans la mobilité, pour engager plus durablement leurs utilisateurs via des mécanismes de gamification. Je devrais prochainement travailler sur un escape game mettant en avant les atouts de l’éco-construction.
Je développe également quelques projets en nom propre :

– Un jeu de cartes qui permet aux entreprises de construire leur stratégie en développement durable (en collaboration avec Benoît Guyot, consultant en stratégie du développement durable).

– Une application gamifiée qui explique le concept de gamification.

3 -Tu as recours à une démarche comportementale pour accompagner tes clients vers la conduite du changement, peux-tu expliquer en quoi elle consiste ?

Présentation d’un serious game à DRIM’In Saclay 2016  /Crédit photo : Julia Sacher

 

Effectivement la gamification se définit comme l’application des mécanismes du jeu à d’autres domaines. Cela repose donc sur l’étude du comportement des utilisateurs et de la mise en place de mécanismes appropriés.
Je commence généralement par analyser le projet (à quel besoin répond-il ? qui sont les utilisateurs ? quels sont les mécanismes déjà mis en place et ceux manquants ?) et fixer avec mon client l’objectif qu’il se fixe grâce à la gamification. C’est vraiment une étape primordiale car il n’est pas possible de gamifier de la même façon une application utilisée par des commerciaux ou un site web qui s’adresse majoritairement à des 15-18 ans. De la même façon, les mécanismes ne sont pas les mêmes si l’objectif est de faire grossir la population d’une application ou augmenter le panier moyen d’une market place de produits bio.
Je propose ensuite une première version d’un parcours gamifié (en prenant en compte les différentes étapes d’utilisation du service/produit) que je complète/corrige dans la durée, selon les retours des utilisateurs et l’évaluation des indicateurs choisis en amont.
J’essaye aussi souvent que possible d’inclure dans la conception, différents collaborateurs de mon client ainsi que des utilisateurs, afin d’être le plus pertinent possible dans ma proposition.

 

4 – Tu es également co-fondateur de Circular Effect, une association qui a pour but premier de promouvoir l’économie circulaire. Ton activité associative est-elle un tremplin pour ton activité de freelance ?

Je pense que j’ai toujours été fan de projets en tout genre. J’ai co-créé Circular Effect avec des amis pendant mes études en master Sciences de l’Environnement. Nous venions d’organiser avec la promotion un événement sur l’upcycling et l’économie circulaire (qui était beaucoup moins connue à l’époque) était un domaine qui nous paraissait génial et qui méritait d’être plus connu. Nous avons développé de nouveaux projets mais tous les membres sont désormais éparpillés dans la France et avons tous notre activité… celle de l’association s’en retrouve très ralentie (mais nous avons quelques idées pour 2018 !).

5 –  Où peut-on te trouver ?

Démonstration du R3 Game au Festival Cheers / Crédit photo : R3 Game.

 

Vous pouvez me trouver à la Grappe (un espace de coworking convivial à Lille) ou dans un café un peu partout en France selon mes vadrouilles. En bon lillois, je ne refuse pas de rencontres networking autour d’une bonne bière ! Au plaisir d’échanger avec vous.
Sinon, peut me retrouver sur mon site web et je suis présent sur LinkedIn et Facebook