Hélène de Vestele : au delà de ses convictions, elle incarne le ZeroWaste avec Edeni !

Hélène de Vestele est une jeune entrepreneure dont les convictions ont orienté les choix professionnels et personnels. Après un tour du monde et des postes à responsabilité diplomatique, elle lance sa propre entreprise de sensibilisation au ZeroWaste (zéro-déchet) avec Edeni. La particularité de son approche ? Permettre à des citoyens de comprendre qu’ils peuvent véritablement changer leur quotidien grâce au pouvoir des habitudes. Retour sur le parcours d’une entrepreneure incarnant ses idéaux. 

 

1- Qui est Hélène De Vestele ?

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Je m’appelle Hélène, j’ai 28 ans, je suis souriante, heureuse, férue de salsa, des salades de fruits et de mon moment de méditation du matin. J’ai réussi à aligner mes valeurs et mes actes dans un présent où perso et pro n’ont plus de raisons de s’opposer. Tous les jours, j’essaie d’être meilleure que la veille, pour moi et les autres, et n’ai pas peur de « l’ambition for good. » Je lis au moins 1 heure par jour.

 

Plus ?

 

J’ai eu une enfance dans divers milieux sociaux, entre campagne, collège de zones difficiles puis boursière à l’école de la légion d’honneur où j’ai découvert la jeunesse dorée parisienne, les réceptions diplomatiques à l’Elysée… mais aussi le début de mon engagement associatif, au planning familial, puis, après des classes prépa, en grande école de commerce. J’ai monté une asso-projet Enactus
pour donner envie à des jeunes de banlieue de faire des études supérieures, en les aidant à décrocher des petits boulots et aller aider des écoles au Bénin. En parallèle j’avais monté une asso pour faire un tour du monde des manières de vivre responsable. En 2011 et 2012, j’ai parcouru à sac à dos une soixantaine de pays, dormi dans plus de 150 foyers, des yourtes de nomades mongoles au désert d’Atacama, de Persepolis à Katmandou. En couchsurfing (Ndlr: sans hôtel), un remake de mes 10 ans où j’étais restée 6 mois scolarisée sans mes parents à Tucuman, en Argentine, choquée des injustices entre riches quartiers fermés et bidonvilles attenants, mais c’est une autre histoire. 🙂

En revenant de ces expériences et terminant mes études de consultante en stratégie, j’ai intégré une mission Smart City / anti-terrorisme à Safran mais entre les couloirs de la Commission Européenne ou Interpol, je nourrissais plus de frustrations que d’impacts positifs. Pourtant, j’avais un mentor incroyable, qui m’a permis d’apprendre à vitesse grand V. Vous savez, de ces quelques personnes, professeurs, amis ou managers qui vous ont honoré d’une confiance, d’une sagesse et d’apprentissages profonds dont, a posteriori, vous vous dites qu’ils ont été clé dans la construction de qui vous êtes. J’ai ensuite saisi l’opportunité de devenir conseillère pour le ministère de la Modernisation du gouvernement argentin, après le renversement électoral du PRO en 2015 à Buenos Aires.

Deux ans incroyables où j’ai pu rencontrer mon conjoint, siéger à la commission du développement durable au G7 des jeunes puis développer des projets de sens dont l’association edeni qui donnait des perspectives et solutions concrètes aux problèmes de pollution, des bidonvilles aux bureaux ministériels. Après m’être formée plus de 5000 heures sur ces sujets (santé, écologie, éthique, pourquoi ça tourne pas rond -> quelles solutions ?)et travaillé avec Gunter Pauli (Blue Economy), j’ai construit un programme, remporté quelques prix, et j’ai pu lancer mon projet en France début 2017. Le voilà le besoin concret et holistique auquel je souhaitais consacrer ma vie !

2 – Jeune entrepreneuse et camarade de classe à LiveMentor, tu vis depuis maintenant 3 ans sans poubelle. Qu’est ce qui empêche les gens de se mettre au zéro déchet ?

 

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Alors là ça va être plus court parce que j’ai eu beaucoup d’entraînement pour synthétiser cette réponse ! 😀

  • Le manque de connaissances des alternatives existantes. On ne se rend souvent pas compte que les possibilités d’éviter un déchet (d’être en bonne santé, heureux·se etc.) sont nombreuses, mais parfois cela requiert une connaissance peu répandue, une bonne adresse, une bonne habitude…
  • Le manque de confiance dans ces alternatives et les acteurs·rices qui les portent. En effet, entre l’infobésité du net, les gourous mal intentionnés, les boites qui cherchent à vendre à tout prix et les blogueuses de bonne foi mais n’y connaissant rien (par pitié, arrêtez de vous brosser les dents au bicarbonate!) , on s’y perd souvent. La plupart ont peur de perdre en qualité de vie, d’être entre le greenwashing ou l’utopie.
  • Le manque d’accompagnement. Et oui, tu le sais bien Yéza. On peut bien lire toute la pléiade des philosophes, si on n’a pas de professeur pour challenger notre didactique et nous faire progresser, on n’a moins de chances de vraiment comprendre la philosophie. De cette même manière, on a parfois besoin de coachs sportifs , de profs de guitare pour nous poussez à nous motiver. Et bien, avec le Zero Waste et les manières de prendre notre vie en main afin de lui donner un sens, autant personnellement que professionnellement, c’est pareil. On a aussi besoin de professionnel·le·s qui ont fait une partie du travail de synthèse, vérification des sources et pédagogies efficaces pour nous. Tout le monde n’a pas 3 ans temps plein à consacrer à ces recherches. Je l’ai fait, et nous le transmettons pour nos élèves, avec un vrai accompagnement individuel et une émulation du collectif de promo incroyable.

 

3 –  Tu as fondé Edeni il y a moins d’un an. A quelle problématique répond cette toute jeune entreprise ?

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Aujourd’hui pas mal de personnes sont sensibilisées aux problèmes civilisationnels que nous traversons. Nous avons perdu 15 ans d’espérance de vie en bonne santé depuis 50 ans, perdu 50% de la biodiversité de la planète, 60% des insectes, le nombre de dépressions, obèses, burn ou bore-out explosent et nos déchets débordent : 634 000 kilos arrivent dans l’océan chaque seconde. 30% viennent de nos emballages plastiques, même de ceux pour lesquels on se donne à tort bonne conscience en les « triant ». Edeni comble le besoin d’accompagnement pour passer de la sensibilisation… à l’action ! God damn it ! Faisons quelque chose ! 🙂 L’ESS est une réponse que complète Edeni, pour éviter les FBI (Fausses Bonnes Idées) et surtout apporter l’esprit critique de lien entre toutes les causes et toutes les solutions.

Edeni est l’éco-social club des individus qui veulent vivre mieux, et avec moins. Nous avons un Bootcamp qui forme au ZeroWaste (et yoga, et low tech, et antispécisme, et neurosciences, et ikigaï et nutrition énergétique et digital et…) en 6 semaines intenses. 6 soirées en groupe, 10 DIY, 6 challenges, 42 mails, 15 workbooks et un esprit de communauté magique. D’ailleurs… les Alumni ont fondé leur propre asso et même certain·e·s des boites ensemble ! 😀

 

4 –  Comment change-t-on ses habitudes quand on ne peut pas changer son quotidien ?

Einstein disait « Il est plus facile de briser un atome que de briser les habitudes d’un humain ».

On peut toujours changer son quotidien, il faut juste prendre le temps de bien le faire pour n’en subir aucune frustration, mais au contraire, de la libération et de l’enrichissement. Ce n’est pas un caprice, c’est une nécessité.

Les études en neurosciences et sociologie ont montré qu’il faut environ 21 jours de pratique pour s’en faire une habitude. Le Boot Camp dure 42 jours… pour être sûr !

 

5 – Tu arrives à mobiliser des citoyens dans le cadre de bootcamps (ateliers). La cible d’Edeni c’est de jeunes actifs déjà sensibilisés à la protection de l’environnement ?

 

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Non, pas forcément, il y a de tout, du grand cadre dirigeant aux freelances, de l’étudiante au journaliste. De la maman ZeroWaste au retraité qui ne comprend pas le terme. Cette mixité est voulue, car elle rend les échanges encore plus pertinents, les sceptiques aidant l’esprit critique des plus convaincu·e·s, et vice-versa. Et au final tout le monde en est enrichi. On peut choisir de s’entourer d’ami·e·s choisi·e·s pour leur ambition positive, et pas juste parce qu’on a fait la même école, que l’on travaille ensemble ou qu’on fait partie de la même petite classe sociale. Et ça, c’est une vraie force. Je suis convaincue que tout le monde voudrait faire mieux, mais peu se rendent compte qu’ils en ont véritablement le POUVOIR ! Qu’il n’y a aucune fatalité dans une consommation mortifère, plus maintenant. Les gens qui se bougent et incarnent VRAIMENT leurs valeurs sont de plus en plus nombreux, à nous de les rejoindre. Chaque achat est un vote, chaque réflexion est un pouvoir, chaque apprentissage non-greenwashé une force.

Le problème est que beaucoup soufrent de dissonance cognitive, de manque de cohérence, parfois même dans les discours de projets brandés « green ». Edeni travaille à leur redonner le pouvoir de discernement, et cela va beaucoup plus vite qu’on ne pourrait le penser. Nous avons la chance en France d’avoir tout de même un bon bagage culturel, même si un peu ramolli par un système uniformisant pour faire de nous de simples consommateurs·rices.

 

6 – Y-a-t-il un suivi des participants après les bootcamps ?

 

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Oui bien sûr, les Alumni (anciens élèves) du bootcamp adhèrent à l’asso des Alumni (Edeni Social Club) et se revoient une fois par mois en général, soit autour d’apéros-débats, de sortie plogging, d’ateliers d’approfondissements etc. Beaucoup deviennent bénévoles pour l’asso ou poursuivent en inscrivant leurs proches. Bientôt des franchisé·e·s du bootcamp ?

7 – Que peut-on te souhaiter pour l’année à venir ?

 

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De la sérénité et de pouvoir offrir le bootcamp à encore plus de monde ! 🙂 Le succès nous a un peu dépassé et nous n’arrivons pas à gérer toute la demande, notamment pour organiser des bootcamps en entreprise. En septembre nous reprenons les bootcamps à Paris après un séminaire d’été en province, puis en octobre le bootcamp sera sur un voilier 3-mats ramassant du plastique… La chaine YouTube Edeni se développe … Bref, nous avons besoin de Community Managers, de génies du web et de toutes les personnes engagées qui voudraient participer à ce beau projet. Et on espère nouer davantage de liens avec encore plus d’écosystèmes positifs en 2019 ! Osons nos idéaux, apprenons à les incarner !

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

3 outils pour une bonne veille informative dans l’ESS et le D.D

La veille informative est essentielle au suivi de l’actualité de son domaine de prédilection. L’ESS et le Développement durable (D.D) n’échappent pas à la règle. C’est pourquoi, je vous propose que l’on s’intéresse à trois outils de veille digitale pour rester informé de l’actualité des communautés ESS et D.D sur le web et les réseaux sociaux.

  • 3 newsletters auxquelles souscrire

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1- La newsletter de la plateforme E-RSE :

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Hebdomadaire, cette newsletter a la particularité d’être extrêmement riche, car elle vous présentera les trois champs qui composent la RSE : le volet environnemental, social, sociétal auquel s’ajoute un volet « consommation responsable ». Avec des sujets pertinents et des articles récents, cette newsletter est utile à tout professionnel du développement durable.

2- La newsletter du portail NovImpact  

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Autre newsletter hebdomadaire, Novimpact présente l’actualité des startups engagée dans l’innovation sociale et environnementale. La newsletter présente les appels à projets en cours dans ce secteur, des annonces d’emploi, une veille sur les évènements à venir mais également des formations et ateliers pour les startups visées.

3- La newsletter de la blogueuse Yezalucas (et oui ! ) :

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Newsletter mensuelle orientée ESS et Développement durable, vous pourrez découvrir, en vous abonnant, le portrait d’entrepreneurs sociaux mais également de nouvelles startups prometteuses, un agenda des évènements du mois à ne pas manquer, la présentation d’un lieu alternatif, un influenceur à suivre mais également un article pratique sur un sujet lié à l’ESS ou au Développement durable.

  • 3 comptes à suivre sur Twitter 

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 1- Le Twitter de l’Agence Rhizcom 

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Agence de communication responsable, Rhizcom accompagne les entreprises de l’ESS dans le développement de leur présence digitale. Très active sur Twitter, Rhizcom relaie des informations essentielles liées à ce secteur d’activité.

2 – Le Twitter du média Say Yes

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Média collaboratif à destination de jeunes engagés dans l’ESS, Say Yes offre du contenu de qualité sur l’actualité de la jeunesse engagée dans des projets à fort impact social : coopératives, associations, évènements, portrait d’entrepreneurs …le compte Twitter transmet l’énergie du média !

3 – Le Twitter de l’ONG Ashoka

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ONG soutenant l’innovation sociale, Ashoka relaie de nombreuses informations liées à des projets à fort impact positif, des évènements, des articles ainsi que l’actualité de sa communauté. Le compte Twitter donne un bon panorama de l’état des lieux de l’innovation sociale et entrepreneuriale .

  • 3 pages Facebook à liker

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1- La page du mouvement étudiant Le Refedd 

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Le Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable, le REFEDD accompagne les projets de jeunes engagés dans la préservation de la planète et dans la construction d’un monde plus juste. Les publications Facebook sont nombreuses et engageantes et la page ventile la fraicheur du mouvement !

2- La page de la plateforme de crowdfunding Ulule 

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Plateforme de crowdfunding, Ulule accompagne des projets à fort impact social et environnemental. La page Facebook donne un aperçu global réussi des projets en cours de développement mais également de startups prometteuses !

3- La page de l’incubateur le Sensecube  

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Incubateur de Makesense, le Sensecube offre une vision de la communauté d’entrepreneurs sociaux existante. La page Facebook relaie les évènements en cours et à venir, mais également des calls to action.

Cette sélection n’est pas exhaustive et a été difficile, mais de nombreux autres acteurs assurent une veille dans ces deux secteurs. Si vous souhaitez plus d’information, contactez-moi !

 

On se met au vert avec Karine Niego, fondatrice de YesWeGreen !

J’ai eu l’occasion de rencontrer Karine Niego, à l’occasion d’une rencontre aux Acteurs du Paris Durable en mai dernier. Fondatrice de YesWeGreen, Karine incarne avec détermination les valeurs de “slow consommation” pour un art de vivre plus vert et plus local. Retour sur cette rencontre avec notre locavore parisienne ! 

1 –  Peux-tu te présenter ?

Karine, CEO

Karine Niego, fondatrice de YesWeGreen/Credit photo : YesWeGreen

Je suis Karine, fondatrice et dirigeante de YesWeGreen. J’ai travaillé pendant 10 ans dans le marketing et la communication puis comme journaliste dans la production audiovisuelle. En 2010, j’ai créé GREEN PRODUCTION où j’ai produit des films et des évènements de sensibilisation (Planète Urgence, Défistival, Fondation Nicolas Hulot, Groupe ACCOR,…). J’ai ensuite réalisé Les Yeux dans Les Verts, la première web série politique. Et c’est en 2013 que j’ai créé GREENRAID, un local city guide pour retrouver toutes les adresses près de chez soi à impact local positif. Fin 2015, à l’occasion de la COP21, GREENRAID devient YesWeGreen. L’application reste le local guide et le site évolue en proposant une offre supplémentaire :  la vente d’ateliers Green avec ses acteurs pour permettre la transmission de leur savoir et faire découvrir au plus grand nombre qu’il est possible de vivre autrement aujourd’hui !

2 –  C’est quoi YesWeGreen ?

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L’équipe YesWeGreen/Crédit photo YesWeGreen

YesWeGreen propose des Ateliers appelés des Expériences Green et Spéciales conçues pour promouvoir un nouveau mode de vie. Son application référence les adresses issues de la Green culture. La city map est collaborative pour que chacun participe à la communauté. Elle regroupe partout en France et aussi dans le monde des restaurants où déguster des produits locaux, des Fablabs pour bricoler soi-même ses objets déco, des recycleries, des producteurs..ainsi que beaucoup de lieux de vie comme des spots de siestes et jardins partagés.
YesWeGreen imagine en plus des moments inédits avec ces acteurs pour transmettre au grand public leur savoir et ainsi, polliniser un nouvel art de vivre plus green et local. Ces Expériences permettent d’explorer les coulisses de ces créateurs d’un autre quotidien tout en leur offrant un revenu complémentaire.

3 –  Comment a germé le projet ?

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Atelier DIY / Crédit photo : YesWeGreen

Une évidence : je me disais que partout dans le monde il y avait plein de personnes qui inventaient de nouvelles solutions, qui sortaient du rang pour proposer un nouvelle usage à impact positif qu’il ne manquait plus que de les rendre visible et de faire découvrir de l’intérieur ce qu’il faisait de différent. J’étais persuadée qu’une fois que l’on découvre ce qui les rend unique et que l’on apprend à faire comme eux, on peut changer notre manière de vivre .

4 – En plus d’une cartographie de la consommation locale, YesWeGreen propose des ateliers DIY : s’agit-il d’une plateforme collaborative ou alors les citoyens et commerçants peuvent proposer librement des ateliers ?

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Application mobile YesWeGreen

Le local city guide est collaboratif effectivement. Sur l’application, chacun peut créer son compte et proposer ses adresses préférées ainsi qu’aimer celles des autres etc. L’équipe YesWeGreen vérifie ensuite si cette proposition correspond bien à la chartre.
Aujourd’hui, la plateforme d’Expériences (yeswegreen.org) est aussi collaborative. Nous co-créons avec les partenaires des ateliers que nous rendons accessible au public sur le site. Une association, start-up ou particulier nous contacte pour proposer un atelier de DIY ou un cours de cuisine zéro waste, nous mettons le projet au point ensemble, nous nous occupons de la plateforme de réservation, de la communication etc…

5 –    Consommer local, est-ce dépenser plus ?

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Atelier DIY / Crédit photo  : YesWeGreen

Bien au contraire, vivre local c’est consommer de manière plus juste pour soi. Cuisiner, réparer, faire soi-même, arrêter le gâchis, est un mode de vie beaucoup moins couteux et beaucoup plus heureux.

6 – Qui sont vos utilisateurs : des citoyens engagés ou de simples curieux ?

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Atelier d’apiculture urbaine /Crédit photo : YesWeGreen

Un peu tous les profils peuvent être intéressés par nos Expériences. Il y a les personnes déjà sensibles souhaitant se lancer dans un nouveau mode de vie, soit zéro waste, soit local, soit dans le DIY… et ceux qui aiment découvrir les nouvelles tendances et tombent sous le charme d’un atelier pour son originalité.

7 –   Aujourd’hui de nombreuses plateformes de consommation collaborative émergent : comment se positionne YesWeGreen dans ce nouveau contexte ?

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YesWeGreen pitchait le 24 mai à l’apéro des Acteurs du Paris Durable

YesWeGreen se différencie par son positionnement précis centré sur l’impact local dans les villes et sur les territoires. Notre sélection est donc plus qualitative et précise des lieux et acteurs référencés sur la plateforme.

Nos piliers sont : une alimentation locavore, le développement de l’économie circulaire, de la mobilité douce, de la nature en ville et une slow consommation.

8 –    Que peut-on souhaiter à Yeswegreen pour les prochains mois ?

Beaucoup de choses j’espère ! Nous sommes encore au début et nous avons donc un grand besoin de visibilité ! Nous souhaitons rencontrer toujours plus d’acteurs proposant des solutions pour un nouveau mode de vie et que l’on continue à créer des Expériences Green et géniales avec eux !

Retrouvez YesWeGreen, sur Facebook et Twitter !

Comment bien réseauter dans le secteur de l’ESS et du Développement durable ?

Le réseau, le réseau, certains ne jurent aujourd’hui que par cela ! Et c’est pourtant bien vrai. C’est votre réseau qui vous ouvrira des portes et créera des opportunités. C’est grâce à lui que lorsque l’horizon semble sombre, une petite lumière pourra à nouveau scintiller. En anticipation de l’accalmie estivale, j’ai choisi de partager mes « bons plans » réseau dans le secteur de l’ESS et du développement durable.

1 –  Meetup

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Appli et plateforme, Meetup est la référence du networking

Meet-up, la référence du networking est un outil indispensable à tout networker. Dans le secteur de l’Economie sociale et Solidaire, je vous conseille de rejoindre trois groupes qui pourront vous êtres fortement utiles :

  • Le collectif Yess, qui organise des apéros une fois par mois sur une thématique liées à l’ESS.
  • Chers Freelances le groupe Meet-up de Cohome, la startup numéro 1 du Cohoming (coworking chez des particuliers) : Les rendez-vous ont lieux régulièrement et les rencontres sont fructueuses !
  • L’école mobile des associations et des entrepreneurs, le groupe Meetup des alchimistes, qui organise des formations régulières pour les acteurs de l’ESS.

2  – Facebook

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Facebook, un outil optimisé pour les professionnels

Facebook est également un merveilleux outil de networking ! Dans la section évènements, vous n’aurez qu’à cocher la case « réseautage » pour afficher les évènements de networking près de chez vous. Si le ciblage n’est pas assez précis, je vous propose de rejoindre le groupe « MakeSense Paris Hotspot » (pour Paris) et de suivre les actualités du groupe : une mine d’or pour rencontrer de nouveaux acteurs de l’ESS et du développement durable. Suivez également les pages du Social Bar, de la Recyclerie, des Grands Voisins, du labo de l’ESS mais également d’espaces de coworking tels que Mutinerie Coworking et des incubateurs comme Ronalpia, Antropia , la Social Factory et la Ruche. Deux derniers pour la route : Mouves, le mouvement des entrepreneurs sociaux, et Say Yess, une mine d’information pour les porteurs de projets dans le secteur de l’ESS.

3 – Up Campus

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Up Campus, le réseau social de l’ESS

Up Campus est le réseau social du Groupe SOS. Les membres, assez actifs partagent leurs évènements, leurs offres d’emplois et leurs bons plans. S’il n’existe pas (encore) d’application mobile pour Up Campus, le réseau en vaut le détour et vous permettra de rencontrer les acteurs de l’ESS et du développement durable. Up Campus est présent dans quelques villes de France, dont Lyon !

4 – Kawaa

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Kawaa, le réseau des professionnels citoyens !

Kawaa est une plateforme d’évènements orientés vers l’économie sociale et solidaire avec une dimension citoyenne importante. Les Civics Techs et la démocratie sont des sujets récurrents. Comme sur Meetup, vous pouvez rejoindre des groupes par thématique de prédilection. Il existe une application mobile et une plateforme en ligne pour participer aux évènements dans quelques villes de France.

5 – Acteurs du Paris Durable

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Apéro des acteurs du Paris Durable du 24 mai 2017

Acteurs du Paris Durable est un réseau piloté par la Ville de Paris. Très actif et influent, il organise des évènements réguliers en rapport avec le développement durable. Les apéros réseaux des Acteurs du Paris Durable (tous les deux mois) sont un excellent rendez-vous pour rencontrer vos nouveaux collaborateurs;

6 – Numa

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Plus de 1000 évènements par an sont organisés à Numa

Numa est un grand (1500m2) incubateur social du 12e arrondissement de Paris tourné vers l’innovation. L’incubateur propose des formations mais également un espace de coworking gratuit, ainsi qu’une visite bi mensuelle de ses locaux. Avec près de 1000 évènements organisés par an ET, Numa est un bel exemple de réussite à découvrir !

7  –  Shapr

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Shapr, le leader du networking mobile

Shapr est l’appli mobile de référence pour le networking one to one. Très facile d’utilisation, elle vous permet de sélectionner votre cible grâce aux hashtags proposés. L’application conduit rapidement à la rencontre, ce qui la démarque de ses concurrents de date tel que LinkedIn (même si les fonctionnalités et les objectifs de ces deux grands réseaux ne sont pas exactement les mêmes).

Conseil pratique : Afin de ne pas se sentir dépasser par l’ampleur des évènements (surtout à Paris), je vous conseille de faire un point hebdomadaire sur l’ensemble des évènements auxquels vous rendre la semaine suivante, et de vous créer un flux RSS (intégré à votre blog ou votre navigateur).

Impressionné par le networking ? Contactez moi, on fait un point et on y va ensemble !

PS : ces 7 points ne sont pas exhausifs mais si d’autres idées vous viennent, n’hésitez-pas à écrire un commentaire !

Mobycity, le projet de mobilité durable aux multiples impacts !

Anciens camarades d’amphi, David, Christelle et Amaury se sont lancés dans le projet Mobycity pour répondre à un problème étudiant : les déplacements jusqu’au campus excentré de l’université Lyon 2. Porté par Atelier Capacités, le projet Mobycity s’engage à proposer des solutions de mobilité pour les jeunes lyonnais. 

1 – Pouvez-vous vous présenter ?

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David, Christelle et Amaury, fondateurs du projet Mobycity

Nous sommes Amaury Rubio, né à Lyon, chef de projets en développement durable et David-Marie Vailhé, né à Nice, urbaniste spécialisé en stratégies foncières et politiques urbaines.

Ensemble, nous avons fondé l’association Atelier CAPACITES en novembre 2014 à Lyon, et sommes à l’origine du projet numérique « MOBYCITY ».

2 –   C’est quoi MOBYCITY ?

MOBYCITY est un réseau social qui facilite les mobilités douces et durables, les solidarités et la citoyenneté à travers plusieurs services gratuits : une cartographie collaborative des lieux éthiques et écologiques, un espace de covoiturage « courtes distances » et un système d’échanges et de partages sans liens marchands.

MOBYCITY est le premier réseau social entièrement dédié aux mobilités. L’objectif est de centraliser et valoriser les initiatives permettant de faciliter les déplacements quotidiens et de renforcer les pratiques de solidarité entre les citoyens. Une autre particularité de MOBYCITY est qu’il a été entièrement élaboré en concertation (y compris le nom du projet !), par le biais d’ateliers collaboratifs, afin de pouvoir proposer des outils pertinents et faciles d’utilisation.

Aujourd’hui, le réseau est en ligne et utilisable même s’il reste en développement. Le lancement officiel sur le territoire de la Métropole de Lyon aura lieu en automne 2017.

3 –    Pourquoi vous être lancés dans cette aventure ?

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Tram T2 desservant le Campus de Bron, Université de Lyon

Nous sommes partis d’un constat alors que nous n’étions encore qu’étudiants : il était très difficile d’accéder au campus de l’Université Lyon 2 (à Bron) par le tramway aux heures de pointe. Nous avons alors mis en place une démarche participative avec l’appui d’associations et d’institutions pour la tenue d’ateliers de co-construction de propositions ayant abouti à un Plan d’Action comprenant 12 préconisations. L’un d’elle a permis de faire émerger un besoin de « plateforme numérique » relative aux mobilités. Nous avons ensuite déplacé la focale de l’espace universitaire pour intégrer la réflexion à l’ensemble des « territoires de vie ». C’est ainsi que les trois outils répondent aux enjeux soulevés, à savoir entre autres l’autosolisme (se déplacer seul en voiture), la consommation éthique et de proximité, le lien social.

Il y a eu l’envie également de se lancer dans une approche « utile » du numérique, pour montrer que la « smart city » n’est pas nécessairement un ensemble de gadgets nécessitant la démultiplication de capteurs… MOBYCITY capitalise sur les expériences de chacun/e de manière collaborative pour mieux faire découvrir et vivre les territoires.

4 –   Comment bénéficier du réseau MOBYCITY ?

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Pour être utilisateur, il suffit de s’inscrire sur le site :  http://mobycity.net/accounts/login/

MOBYCITY n’est actuellement disponible que pour certaines communes de la Métropole de Lyon, mais l’objectif est de dupliquer la plateforme sur d’autres territoires pour constituer un véritable réseau, en s’adaptant aux besoins locaux. Ces derniers sont définis dans le cadre d’une étude territoriale approfondie et par des temps participatifs. Si vous souhaitez bénéficier dans votre commune de MOBYCITY, vous pouvez prendre contact avec notre équipe : mobycityplateforme@gmail.com.

5 –   Plus généralement, que propose Atelier CAPACITES ?

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Atelier CAPACITES porte le projet Mobycity

Atelier CAPACITES (https://ateliercapacites.com/) est une association lyonnaise qui pilote et accompagne des projets portés par des particuliers, des associations, des entreprises ou des institutions. La démarche d’action mise en place repose sur la volonté de transformer les espaces publics par l’engagement des citoyens.

Les projets portés et accompagnés sont essentiellement liés à l’urbanisme, à la biodiversité, aux solidarités locales et internationales, à la culture, à l’alimentation locale, au recyclage et évidemment aux mobilités.

6 –    Que peut-on vous souhaiter pour les mois à venir ?

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Que MOBYCITY puisse gagner en (re)connaissance et se développer sur les territoires, à différents niveaux :

en élargissant le panel des utilisateurs afin de devenir un véritable réseau social vecteur de liens entre des citoyens d’horizons divers ;

en renforçant ses fonctionnalités, en collaboration avec toutes celles et ceux qui ont envie de redonner du sens à leurs pratiques du quotidien, pour plus de solidarité, d’écologie et de citoyenneté !

Retrouvez le projet Mobycity sur Facebook !

Les Ambassadeurs de la mobilité : le projet innovant qui défie la voiture en PACA !

De septembre à novembre 2015, j’ai intégré le projet des Ambassadeurs de la Mobilité, chapeauté par la Métropole Aix-Marseille Provence (Ancienne Communauté du Pays d’Aix), ayant pour objectif de réduire l’usage de la voiture individuelle en sensibilisant directement les usagers, grâce à une opération de marketing individualisé. Le projet s’est appuyé sur une étude comportementale permettant de cerner les mécanismes de blocage et les leviers agissant sur les individus.

Si le projet peut sembler « classique », Les Ambassadeurs de la Mobilité constitue une réelle expérience dans la conduite du changement des mentalités, dans un contexte géographique et phycologique peu favorable.

Il a permis de réduire de 6% l’usage de la voiture individuelle entre juin 2015 et juin 2016 ! Ce bilan peut être comparé aux 12 expériences similaires dans le monde. Rien que ça !

Dans cet article, je vous propose une rétrospective personnelle du projet, en tant qu’Ambassadrice sur le terrain. Ayant été directement confrontée aux contraintes des volontaires, j’ai rapidement compris l’écart entre le projet proposé et le projet expérimenté.

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Les Ambassadeurs de la mobilité, c’est nous ! Yéza (Gauche) et Rémi (Droite)

Le pari d’un périmètre géographique audacieux

Expérimenté à une échelle locale (la commune de Venelle et l’éco-quartier de la Duranne à Aix-en-Provence), le projet des Ambassadeurs visait à recruter 400 volontaires pour répondre à une enquête et changer leurs habitudes de déplacements « dans la mesure du possible ».

Les volontaires, résidents de deux zones géographiques isolées, ont accepté de répondre à notre enquête qui recensait leurs habitudes de déplacement. Le problème récurrent était la mauvaise desserte par les transports en commun des trajets pendulaires (domicile-travail). Une grande partie des volontaires que j’ai pu interroger travaillaient sur Aix-en-Provence, quand le dernier bus finissait son service à 19h30. Pour plus de flexibilité dans leurs déplacements, ces volontaires ont choisi “par défaut” d’utiliser la voiture. Il m’est moi-même arrivée de me faire raccompagner au centre ville d’Aix-en-Provence (où je résidais) par les volontaires, ce qui est un comble !

« Il m’est moi-même arrivée de me faire raccompagner au centre ville d’Aix-en-Provence (où je résidais) par les volontaires, ce qui est un comble ! »

La Région PACA, troisième région la plus émettrice de GES (gaz à effet de serre) est aussi une région qui a 30 ans de retard sur le développement de modes de transports alternatifs à la voiture individuelle. Dans les faits, l’approximation des horaires de passage ou de desserte de certains arrêt de bus, tout comme le mauvais entretien de certains arrêts était très significatif.

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Un arrêt de bus à Venelles

Les Ambassadeurs de la mobilité, c’est une vraie aventure !

Le marketing individualisé, au cœur de la stratégie du projet

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Un volontaire et Rémi, Ambassadeur de la Mobilité, sur le marché de Venelles

Les Ambassadeurs de la Mobilité, c’est avant tout une démarche de marketing individualisé. Kesako ? Le marketing individualisé c’est une offre adaptée au public à qui l’on s’adresse. S’agissant des volontaires, nous leur proposions les meilleures solutions pour se déplacer d’un point A à un point B, en prenant en compte leurs contraintes, dans la mesure du possible.

Dans plusieurs cas, je me suis rendu compte que les volontaires ne connaissaient pas l’ensemble des offres de transport mises à disposition par la collectivité pour les accompagner dans leurs déplacements : site de covoiturage, bonus écologique pour l’achat d’un vélo électrique, parking relais…

En plus d’un travail de communication, il nous a fallu mener un travail d’éducation à la mobilité auprès d’un public qui ne savait pas toujours lire un plan de bus, ou situer l’arrêt de bus qui leur permettrait de se rendre à la destination souhaitée. Ayant moi-même pris le bus pour me déplacer (devoir d’exemplarité oblige), j’ai dû admettre que les directions n’étaient pas toujours bien indiquées pour trouver les emplacements des arrêts, et qu’une fois à bord, vous avez intérêt à savoir ou vous allez, parce que ce n’est pas le chauffeur qui va vous aider !

Entre hésitation et méfiance, il a fallu lever les réticences des volontaires !

Autre défi : relever les réticences des volontaires au projet. Certes, ils étaient volontaires me diriez-vous, mais cela ne fait pas tout. Lorsqu’un enquêteur inconnu vient chez vous pour vous poser des questions sur vos habitudes personnelles, cela peut engendrer un sentiment de méfiance. Particulièrement chez les personnes âgées et isolées qui n’ont pas l’habitude de voir des jeunes qui ne sont pas du coin. Sans leur présenter un badge, certains habitants refusaient de répondre à l’enquête ! Ces freins psychologiques ont pu être levés en faisant comprendre aux volontaires qu’ils n’étaient pas jugés, et que les Ambassadeurs ne diffusaient aucune information personnelle publiquement.

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Un panneau récurrent dans la commune de Venelles

Ayant pris en compte ces paramètre, nous avons adopté une stratégie de rapprochement avec les citoyens des communes des volontaires. Pour cela, notre équipe d’Ambassadeurs s’est rendue dans les lieux fréquentés par les habitants pour recruter de nouveaux volontaires : le marché était notre point le plus stratégique. Il nous a permis d’interpeller les potentiels volontaires, sur un lieu public, dans un contexte ou ils étaient disposés à nous écouter. Ce travail de terrain, au plus proche des citoyens s’est avéré être un vrai succès !

Les clefs du succès : Associer les acteurs locaux à la démarche !

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L’équipe de Wimoov PACA

Afin d’asseoir l’ancrage local du projet des Ambassadeurs de la mobilité, nous nous sommes appuyés sur un réseau associatif et institutionnel. Parmi eux, les associations, les écoles, et le Bureau des Energies Nouvelles de la commune de Venelles. Ces différents acteurs ont facilité la légitimation du projet auprès des citoyens, en servant d’interlocuteurs relais entre les Ambassadeurs et les volontaires.

Par ailleurs, le projet n’aurait pas pu voir le jour sans les deux maitres d’œuvre : Auxilia, le cabinet de Conseil qui m’a employée) et Wimoov, association d’accompagnement à la mobilité inclusive. Ces deux acteurs majeurs ont déployé la stratégie de terrain à mener avec les volontaires.

Un projet solide qui fédère une communauté de volontaires

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Groupe Facebook des Ambassadeurs de la Mobilité

Le projet des Ambassadeurs de la Mobilité a cherché à fédérer une communauté de volontaires, grâce à l’organisation d’évènements, mais également grâce aux réseaux sociaux. Le groupe Facebook des Ambassadeurs a permis aux volontaires d’interagir, et de valoriser leur démarche « éco-mobile ». Cette opération de marketing territoriale par le biais des réseaux sociaux a donné de la voix au projet, qui a bénéficié d’une notoriété et d’une reconnaissance locale, par la presse, mais surtout nationale par des prix !

Bilan : un projet audacieux, hautement récompensé !

Les Ambassadeurs de la mobilité ont connu un réel succès lié aux résultats très positifs du projet : – 6% d’utilisation de la voiture en un an, soit 1000km évités sur un territoire qui n’était pas prédisposé à remporter son adhésion. La démarche de marketing individualisé a séduit les volontaires qui se sont engagés à réduire leur utilisation individuelle de la voiture, et lui préférer un report modal (transports en commun ou marche à pied pour la plupart).

Le projet s’est vu remettre le prix de la meilleure initiative des Challenge du Transport Public au Sénat en 2015 et celui des Trophées Eco Actions, à l’Assemblée nationale en 2017.

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Les Ambassadeurs de la Mobilité récompensés au Sénat – Novembre 2015

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Les Ambassadeurs de la Mobilité récompensés à l’Assemblée nationale – Février 2017

Je suis fière d’avoir participé à cette belle aventure et d’avoir travaillé à la construction d’un projet à dimension humaine où des individus m’ont ouvert leurs portes pour se laisser conduire sur la voix de la Mobiliberté !