Tristan Duhamel : un Déclic Ecologique au service du zéro déchet !
Entrepreneur aux multiples casquettes, Tristan Duhamel tient un fil conducteur dans ses différents projets : son engagement écologique. Administrateur à la Maison du Zéro déchet, bénévole auprès de Zéro Waste France et récemment Fondateur de Déclic Ecologique, le zéro déchet fait partie du quotidien de Tristan.
Avec Déclic Ecologique et son approche des questions environnementales par l’intelligence collective, Tristan choisit un positionnement original sur le marché du consulting en RSE.
Retour sur le lancement d’une entreprise pleine d’enthousiasme !
1 – Directeur artistique, chef d’entreprise, militant écologiste, qui est Tristan Duhamel ?
Je suis Tristan Duhamel, parisien ou presque : je vis et travaille maintenant à Montreuil. J’ai aujourd’hui plusieurs casquettes.
Je suis directeur artistique et graphiste depuis plus de 20 ans. J’aime faire de l’identité visuelle, c’est à dire le logo de structures, leur charte graphique et les supports de communication jusqu’à l’aspect visuel des sites web. L’affiche, la conception de livre ou de maquette de presse sont également mes domaines de prédilection.
J’ai une grande conscience écologique, c’est la raison pour laquelle je prône des outils de communication à l’empreinte écologique restreinte et il y a des tas de choses à faire dans ce domaine. Il y a toujours eu en moi, un attachement à la terre et l’idée que chacun peut agir.
À titre personnel, je m’efforce de vivre au plus près de principes de vie « écologiques » et zéro déchet. Depuis très longtemps, pendant mon temps libre, j’ai pris l’habitude de nettoyer les campagnes et les plages. C’est très satisfaisant car cela donne des résultats très concrets et cela permet de sensibiliser les gens qui me voient faire et/ou qui se joignent à moi. J’ai ainsi mobilisé 40 volontaires en seulement 3 jours pour un nettoyage d’envergure en Thailande.
Après différents mouvements citoyens dont Villes en transition (écologique), j’ai rejoint l’association Zero Waste France (zéro déchet, zéro gaspillage) puis Zero Waste Paris (groupe local). L’approche environnementale à travers le déchet est éloquent et j’y ai retrouvé l’enthousiasme des Villes en transition, moteur incontournable pour moi. Je suis également au Conseil d’Administration de la Maison du Zéro Déchet à Paris (on y trouve des conférences, ateliers, une boutique d’objets durables).
Parallèlement à mes activités militantes et bénévoles, je développe depuis deux ans une activité de conseil en transition écologique pour les entreprises avec Rose Boursier-Wyler. Nous nous sommes rencontrés au sein de Zero Waste Paris et avons créé à 4 un groupe de travaille sur la réduction des déchets au bureau. Ce travail a nourri le guide sur ce sujet édité par Zero Waste France cette année.
L’envie de créer une activité professionnelle lié à l’environnement a germé il y a déjà longtemps. Je me suis aperçu que les entreprises étaient rassurées de s’adresser à une « boite » plutôt qu’à un freelance. J’ai donc fondé cette année Déclic Écologique, conseil enthousiasmant pour les entreprises ». Et Rose Boursier-Wyler fait partie de l’aventure. La connivence entre nous et notre expertise complémentaire nous ont rapproché dans la volonté de travailler ensemble.
2 – C’est quoi Déclic Écologique ?
Aujourd’hui, les activités de bureau représentent 10 millions de tonnes de déchets par an, autant que les ménages ou l’industrie. Ce secteur est notre cœur de métier, nous le connaissons bien, mais nos méthodes s’adaptent à d’autres secteurs.
Déclic Écologique, propose aux entreprises d’envisager la transition écologique comme une force. Elle est pleine de vertus écologiques, bien sûr mais aussi humaines et financières.
Le but est d’accompagner les entreprises dans cette évolution, de réduire leur impact environnemental par le prisme des déchets mais également au delà en touchant des secteurs bien plus larges : informatique, énergie, déplacements, ménage, restaurant d’entreprise…
3 – Dans le milieu très concurrentiel du conseil en RSE, quelle est la plus-value de Déclic Écologique ?
Notre approche est participative. Nous proposons des ateliers avec les équipes puis un suivi opérationnel sur le moyen terme. Cette évolution doit être progressive pour s’ancrer.
Dans les ateliers, après un temps de sensibilisation, nous utilisons les méthodes d’intelligence collective. Les salariés de nos clients sont ainsi parties prenantes des solutions, cela développe la créativité, ils sont impliqués et sont donc motivés pour amorcer ces changements. L’enthousiasme prend place ici. De plus, quand on change un geste négatif par un geste vertueux, cela procure également de la satisfaction.
Par la suite, nous réalisons un diagnostic de l’entreprise et nous l’accompagnons pour mettre en œuvre les changements pas à pas.
4 – Quelle est la différence entre Déclic Ecologique et et ton engagement bénévole ?
Longtemps, je me suis dit, si je n’étais pas graphiste, je ferais quelque chose dans l’environnement. Je suis convaincu que nous avons tous du pouvoir. Je voulais développer mon engagement pour l’environnement, apporter une pierre plus grande à l’édifice, aller au delà de la façon dont je m’engageais associativement. J’ai ainsi créé cet activité professionnelle. Mes deux activités sont complémentaires et se nourrissent mutuellement. Les ponts sont notamment le principe des 3R (qui en compte autant que l’on veut) Repenser, Refuser, Réduire, Réutiliser, Réparer et enfin Recycler, auquel il faut ajouter la notion de compostage.
Mes actions avec Zero Waste Paris et la Maison du Zéro Déchet sont plus en lien avec le grand public. Chacun peut proposer une action, un groupe de travail afin que d’autres le joignent.
Je souhaite élargir l’activité de Déclic Écologique sur différents secteurs : accroitre sa part dans l’économie circulaire, c’est à dire trouver les nouveaux débouchés des déchets résiduels pour qu’ils deviennent la matière première secondaire pour d’autres.
Le développement à l’étranger, en particulier au Sénégal, est en cours. Je suis en rapprochement avec des acteurs locaux sur différentes problématiques, notamment sur la pollution par les plastiques.
5 – Où peut-on te trouver ?
Nous travaillons au Mundo M à Montreuil et au Maif Start Up Club, dans le 2e arrondissement de Paris.
Appelez-nous, mailez-nous ou parlez de nous !
Tristan Duhamel : 06 76 81 36 72 : td@tristanduhamel.com
Si vous souhaitez joindre Tristan le graphiste, c’est ici !
Vous pouvez nous suivre sur notre page FB et sur notre page Linkedin 🙂
A bientôt !
?Et si tu veux parler entrepreunariat de vive voix, je te propose qu’on s’appelle ?
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