Annelise Meyer, chroniqueuse de l’innovation positive !

Annelise Meyer est une traductrice de formation, qui s’est rapidement engagée dans des projets liés à la transition écologique et urbaine. Aujourd’hui chroniqueuse, elle met sa plume au service de l’innovation positive et rend visible ce qui était alors méconnu. Rencontre avec cette magicienne de la transition urbaine !

1 – Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Annelise. Traductrice freelance (depuis l’allemand et l’anglais vers le français), (un peu) blogueuse, (grande) twitteuse, je suis membre d’un collectif du mouvement des Villes et territoires en transition et je m’intéresse de manière générale à tous les aspects de la transition vers une société plus écologique, démocratique et juste.

2 – C’est quoi AM Chronicle ?

AMChronicles, c’est mon pseudo en ligne (Twitter) et aussi le nom de mon blog : AM pour mes initiales, et “Chronicles” car l’objectif au moment de créer le blog et mon compte Twitter était de parler, documenter et chroniquer à mon échelle toutes les initiatives positives et inspirantes que j’estimais intéressant de diffuser.

3 – Traductrice germaniste en Freelance depuis maintenant 10 ans, comment concilies-tu ton activité avec tes aspirations à une société plus durable ?

Question difficile 🙂 Si ça n’a pas toujours été facile, j’arrive maintenant à m’orienter vers des domaines de travail qui sont plus proches de mes aspirations : je me suis formée “sur le tas”, en participant à beaucoup d’événements sur l’environnement, le développement durable, la transition écologique… ce qui me permet de traduire dans ces domaines pour des entreprises dont l’éthique me correspond. Mais ce n’est pas toujours évident de trouver du travail rémunéré…

En dehors de cela, je contribue en tant que bénévole : pendant la COP21, je faisais partie des bénévoles de Place To B. Pendant les deux semaines qu’a duré l’événement, en parallèle de la COP21, et avant, j’ai aidé à la gestion de la traduction des contenus, traduit, écrit et révisé des articles sur le blogue et les réseaux sociaux, pour parler du climat autrement.

4- Tu te lances dans la création d’un tiers lieu dédié à l’innovation sociale en région parisienne. Quel sera l’objectif de ce projet ?

Ce Tiers-Lieu est la réponse que j’ai trouvé à toutes les problématiques sur lesquelles j’ai envie d’agir à mon niveau : outre du coworking (pour répondre aux besoins de freelances comme moi et de télétravailleurs qui n’ont aucun lieu pour travailler sur le territoire), nous aimerions avec mes partenaires organiser des activités de sensibilisation aux problématiques de transition et aussi et surtout proposer des services d’accompagnement à des porteurs de projets s’inscrivant dans la transition, que ces projets soient associatifs ou entrepreneuriaux. Coworkeuse depuis plusieurs années, “transitionneuse”, je suis consciente de l’importance de se rassembler pour faire communauté : même si le virtuel permet beaucoup de choses, il est important de disposer d’un lieu physique pour faciliter les rencontres et renforcer les liens (du moins j’en suis convaincue :))

5 – Où peut-on te trouver ?

On peut me trouver un peu partout, car je me balade pas mal 🙂 Je suis très souvent sur Paris, dans un espace de coworking la journée ou à des événements le soir, mais sinon j‘habite dans le Val-de-Marne, c’est d’ailleurs là que je voudrais créer le futur Tiers-Lieux (dans un “carré” compris entre Fontenay-sous-Bois, Le Perreux sur Marne, Champigny-sur-Marne et Nogent-sur-Marne).

Je suis également joignable sur Twitter !