Coaching professionnel : ce que vous devez savoir avant de vous faire coacher

Le coaching professionnel est une étape de plus en plus incontournable quand on développe une activité entrepreneuriale ou quand on cherche à franchir un pas sur le plan professionnel. Mais ne vous attendez pas à une recette miracle ! Le coaching professionnel implique un investissement personnel important : humilité et remise en question permanente, travail personnel, sortie de zone de confort…attention vous faites une immersion sur la terre de la destabilisation ! Mais rassurez-vous, si le coaching a le vent en poupe, c’est aussi parce qu’il apporte des résultats probants. Alors que faut-il savoir avant de se lancer dans la démarche ? Voici une réflexion personnelle du coaching professionnel : ce que vous devez savoir avant de vous faire coacher.
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Coaching professionnel : ce que vous devez savoir avant de vous faire coacher

coaching professionnel

Coaching professionnel en one to one

Cela fait maintenant 4 ans que j’ai commencé le coaching professionnel. Même j’affirme mon expertise d’année en année, je ne considère jamais rien comme acquis. Et voici un exemple récent : en ce début d’année par exemple, j’ai coaché une nouvelle cliente. Cette première séance a été pour elle un électrochoc :
Un sentiment de désespoir s’est emparé d’elle, alors qu’elle pensait avoir déjà construit une présence digitale solide
Pour être honnête, cela faisait longtemps que je ne m’étais pas confrontée à ce type de situation en coaching professionnel.
Fort heureusement,  le bouleversement est la première étape vers le changement.
Après ce moment de stress, nous avons donc repris les choses en main étape par étape pour remonter la pente et nous fixer des objectifs de mi parcours.
Mais ce qu’il faut retenir, si vous souhaitez vous faire coacher, ce sont les choses suivantes :
– Acceptez le fait que faire appel à un regard extérieur va être déstabilisant et pourra remettre en question ce que vous pensiez avoir pour acquis.
– Si vous ne voulez pas remettre en question votre manière de faire, le coach pourra certes s’adapter mais n’attendez pas un résultat différent, avec une même recette.
Mon rôle de coach est d’aider mes clients à avancer :
– en les challengeant sans les brutaliser,
– en pointant les failles tout en valorisant les acquis
– et en m’adaptant sans être trop conciliante.
Le coaching professionnel, c’est du 50/50 :
– 50% de stimulation et d’adaptation pour le coach
– 50% de remise en question et de passage à l’action pour le client.
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La dimension personnelle du coaching professionnel

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On a souvent tendance à segmenter le coaching selon les domaines dans lequel il opère : coaching de vie, coaching business, coaching sportif, coaching scolaire…mais derrière tous ces coachés, il y a des hommes, des femmes, et parfois même des enfants !


Il est évident que chaque coach a son domaine de compétence, et qu’il n’a pas vocation à devenir coach holistique.
Il peut également être tentant de faire abstraction de cette dimension humaine du coaching professionnel, mais ce serait passer à côté de la personne que l’on coache, et surtout des déclics potentiels chez elle !
Voici donc 3 conseils pour mieux coacher ses clients tout en fixant des limites sur son domaine de compétence :
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1/Intégrer la dimension personnelle du coaching professionnel

Lorsqu’on coache un entrepreneur, un dirigeant ou encore un étudiant, on ne coache pas qu’un individu appartenant à une catégorie socio-professionnelle : on coache avant tout un humain. Et c’est en trouvant l’humanité derrière la vitrine qu’on peut mieux cerner l’individu qui est devant nous, lui permettre de réaliser des déclics psychologiques et ainsi d’obtenir des résultats optimaux en levant les entraves à sa réussite (quelque qu’elle soit)
Lorsque je coache mes clients, je travaille avec eux sur leur vision professionnelle et personnelle car cela me permet de resituer le projet entrepreneurial dans un contexte.
Connaître l’humain dans sa globalité permet de mieux le cerner, et par conséquent, de mieux le coacher.
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2/ Partager des valeurs communes avec son coaché

Lorsqu’on veut cerner notre coaché, il est important de bien le connaître mais surtout de créer une connexion solide entre lui et son coach.
C’est en optant pour une communication authentique et transparente que j’ai réussi à attirer à moi des clients qui se retrouvent dans mes réflexions personnelles et professionnelles.
Je dis souvent que mes clients pourraient être des amis ; c’est pourquoi cette recherche de connexion alchimique avec mes clients va dans ce sens.
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3/ Définir les limites entre le coaching professionnel et la psychologie

Etre coach, c’est s’intéresser aux problématiques personnelles et professionnelles de son client mais cela ne veut pas dire qu’il faille se transformer en psychologue !
Chacun son métier ! C’est pourquoi il faut savoir fixer les limites du périmètre de compétence du coach, et analyser si son client devrait bénéficier d’un suivi psychologique plutôt que d’un accompagnement de type coaching.
Pour ma part, je me suis rendue compte à plusieurs reprises que je ne pouvais pas aider mes clients, ce qui m’a amené à les renvoyer vers un accompagnement psychologique plus adapté.
Voici donc 3 réflexions personnelles pour intégrer la dimension personnelle du coaching professionnel dans une perspective d’accompagnement globale ! Une fois l’humain derrière le coaché cerné, et une fois les limites fixées, vous allez pouvoir exceller !
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Coaching professionnel : ce que j’ai appris de deux demandes de remboursement 

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Il y a quelques semaines, deux clients m’ont demandé un remboursement après deux séances de coaching.
Pour être honnête, cela ne m’était jamais arrivée.
Survenus la même semaine, ces événements m’ont d’abord fait sérieusement douter : et si je n’étais pas assez compétente ?
En tant que coach, on peut se sentir impuissant face à un client que l’on ne peut pas aider. La première réaction est celle de la montée en compétence : se former pour accompagner tout type de profil. Mais avec le recul, ce n’était pas ce dont j’avais vraiment envie.
J’ai donc pris du recul sur ces deux situations en les analysant : 
– Le programme d’accompagnement et ses modalités étaient clairs et écrits noir sur blanc
– La compréhension du besoin des clients l’était également, reformulé et validé par les clients eux-même
Le tarif était indiqué et se situe dans la moyenne des coachs business
Alors, qu’est-ce qui a capoté ?
Plusieurs éléments peuvent expliquer cette incompréhension.
Côté client : 
– Le client n’est pas prêt à se remettre en question
– Le client n’est pas prêt à passer à l’action
– Le client confond dépense et investissement
Côté coach : 
– Le coach doit mieux qualifier sa cible pour éviter de nouvelles déconvenues : même si j’estime ma communication et mes prestations de service claires, je préciserai dorénavant, que j’accompagne des profils prêts à passer à l’action concrètement
– Il doit préciser (dans mon cas), qu’il accompagne au déblocage des croyances limitantes à condition que celles-ci ne bloquent pas le lancement d’un projet entrepreneurial
– Il doit mieux roder ses contrats et documents administratifs
Après avoir été envahie par un sentiment d’impuissance, j’ai pris du recul en considérant ces deux incidents comme une nouvelle opportunité de sélectionner ma cible et de réaffirmer mon positionnement.
Et vous, avez-vous déjà eu des clients insatisfaits ?
Comment réagissez-vous ?
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Conclusion 

Coacher et se faire coacher implique une remise en question permanente qui invite client et coach à faire preuve d’humilité dans leur démarche. Mais c’est en acceptant de mettre son égo de côté que ces deux collaborateurs pourront entamer un travail de fond aux résultats indéniables pour changer la vie du client, et renforcer l’expertise du coach. Maintenant que vous êtes averti, vous pouvez vous jeter dans le grand bain du coaching professionnel !
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