Coaching : peut-on s’improviser coach ?

Le métier de coach est de plus en plus courant, et notamment sur le web. On y trouve autant de coachs dits professionnels, que de coach de vie ou encore sportifs. Tous ces néo-coachs ne sont pourtant pas issus d’une formation certifiée. La question est donc la suivante : peut-on s’improviser coach ? Plus généralement, que recoupe le terme de coaching ?

Voici donc une réflexion personnelle, sur un phénomène en plein boom.
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La certification de coach, un gage de professionnalisme

coaching professionnel
Le coaching n’est pas une profession réglementée comme peuvent l’être certains corps de métiers à l’instar des avocats ou encore des médecins.
Pourtant, il existe des certifications permettant aux coachs d’asseoir leur légitimité et crédibilité professionnelle. L’ICF est par exemple, la première association de coachs professionnels dans le monde.
Le charlatalisme étant une réalité dans le développement personnel , la certification peut rassurer et permet de lutter contre les dérives d’un métier “récent” et jouissant d’une forte popularité.
 
Etre certifié, c’est un gage de sérieux pour un type d’organisation : les grands groupes par exemple, ou encore les marchés publics, demandent quasi systématiquement aux coachs d’être titulaire d’une certification.
 
Etre certifié, c’est également une manière de se rassurer lorsqu’on souhaite se lancer dans une activité de coaching. Dans un pays où le diplôme est roi, la certification fait sens.
 
La question de la certification est donc à évaluer au regard du type de client avec lesquels vous souhaitez travailler.
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Coaching : l’expérience terrain, un gage d’efficacité

 
devenir coach
Pour autant, être diplômé ou certifié ne suffit pas à être compétent. Dans certains domaines comme le marketing ou la communication, l’expérience de terrain domine. Un coach business, travaillant sur des stratégies digitales devra proposer un plan d’action opérationnel afin de permettre à ses clients d’obtenir des résultats.
 
Lorsque je collabore avec des indépendants, aucun ne me demande mon CV ni mes diplômes. En revanche, ils sont rassurés par mon expérience de terrain (les résultats obtenus avec les entrepreneurs accompagnés), ma preuve sociale (avis, témoignages clients), mon expertise (articles publiés dans des médias par exemple) et ma visibilité (travail de référencement naturel).
 
Ils sont également touchés par une communication personnalisée (un personal branding basé sur une exposition de mon authenticité et ma vulnérabilité) à laquelle ils peuvent s’identifier.
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Alors peut-on s’improviser coach ?

 
devenir coach professionnel
Sur le plan légal oui, car la profession n’est pas réglementée et l’appellation équivoque. Les définitions du coaching sont plurielles (les puristes vont se raidir en lisant ces lignes) et la limite entre le coaching, l’accompagnement et le consulting sont ténues.
 
 
Prenons par exemple la définition du coaching de l’ICF : I’ICF définit le coaching comme une alliance entre le coach et ses clients dans un processus qui suscite chez eux réflexion et créativité afin de maximiser leur potentiel personnel et professionnel. 

Pour accompagner l’évolution d’une personne, d’une équipe ou d’une organisation, le coach s’appuie sur l’art de la relation qui permet d’entrer en interaction avec quelqu’un d’une façon telle qu’il réalise les projets qu’il choisit de mettre en œuvre en transformant, si c’est pertinent, ses attitudes et ses compétences.” 

La définition ne permet pas d’identifier une méthode ou approche permettant d’accompagner ses clients. Par conséquent, le mode d’accompagnement de ses clients est laissé libre au coach.

Alors oui, on pourra me rétorquer que le coach doit avoir une posture basse et ne jamais donner son avis. Mais au final, ce que le coaching promet, ce n’est pas une méthode, mais un résultat. Chiffré ou non.
 
Il s’agit en effet de la transformation d’un individu ou d’une organisation.
 
Alors peut-on s’improviser coach ? Oui, mais pas de le rester si les résultats ne suivent pas.
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Conclusion

 
Le terme coaching a longtemps eu une connotation péjorative en France. Il était souvent pointé du doigt pour son manque de qualification et ses dérives sectaires. Aujourd’hui, le coaching a fait ses preuves et est vu comme un puissant d’outil de transformation des équipes, des dirigeants ou encore des individus. Les domaines d’intervention du coaching sont vastes et les méthodologies diverses. Dans ce contexte concurrentiel, c’est au coach d’adopter une approche stratégique, en choisissant de se certifier ou non selon son domaine d’intervention et son type de clientèle, et de renforcer son expertise et sa notoriété, en obtenant des résultats chez les personnes qu’il a choisi d’accompagner. C’est à l’aune de cette stratégie que le coach improviser saura garantir sa pérennité.
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Coaching : les 10 valeurs fondamentales que j’ai transmises à mes clients en 5 ans 

Cela fait maintenant 6 ans que je propose d’accompagner mes clients dans le développement de leur activité entrepreneuriale.

En 6 ans, j’ai collaboré avec une grande diversité de profils, de business mais également de personnalités.

En 6 ans, j’ai dû me poser des questions, me challenger, mais également me remettre en question.

Mais malgré les peurs et les difficultés, ces six années m’ont permis de constater que j’avais rempli ma mission, celle de la satisfaction de mes clients, et c’est pour moi une réussite personnelle sans égal.

Alors plutôt que de m’adresser des louanges dans un article propulsé par un égo surdimensionné, j’ai préféré relire et reprendre les mots de ceux que j’ai suivis et dont j’ai été le miroir, et qui aujourd’hui sont mon miroir.

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1/Pragmatisme et efficacité

 

En relisant les retours et témoignages que m’ont fait mes clients, les notions de pragmatisme et d’efficacité reviennent souvent. Je vais droit au but, en leur proposant des conseils opérationnels à appliquer facilement et rapidement.

 

Ma devise : problème, solution. 

 

Pour découvrir le cas pratique d’Insaf, coach en mieux-être, c’est ici  !

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2/Ecoute, empathie et bienveillance

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L’écoute et l’empathie sont des qualités humaines indispensables à tout coach. Cette intelligence émotionnelle permet de se mettre à la place des clients tout en prenant suffisamment du recul pour les conseiller de manière avisée. Pour ma part, je fais systématiquement des ponts entre les situations dans lesquelles mes clients se trouvent, avec des situations que j’ai expérimentées par le passé. 

La bienveillance quant à elle, permet au coaché de sécuriser le cadre dans lequel il se confie. Cette bienveillance est pour moi indispensable, car je ne peux qu’encourager des entrepreneurs qui ont décidé de reprendre leur activité en main, d’investir sur eux, et passer à l’action. 

Pour découvrir le cas pratique de Virginie, naturopathe, c’est ici ! 

 

Pour découvrir le cas pratique de Rim, consultante en communication digitale, c’est ici ! 

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3/ Energie et dynamisme contagieux

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L’énergie est mon virus et c’est avec joie que je le transmets à mes clients. 

Ce dynamisme leur permet de se mettre dans une nouvelle dynamique et de passer à l’action concrètement. Après une séance de coaching, mes coachés se sentent requinqués et d’attaque, grâce à une feuille de route tracée pour eux. 

 

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4/ Réactivité et disponibilité 

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Etant très connectée (déformation professionnelle), je suis très réactive pour mes clients. La raison est simple : étant moi-même impatiente, je n’aime pas laisser mes clients dans l’attente. je leur propose donc systématiquement un suivi illimité sur une durée définie dans laquelle je m’engage à leur répondre par mail ou note vocale, sous 24h (en réalité, c’est plutôt 1h ;-))

 

Pour lire le cas pratique de Jessica, graphiste et spécialisée en design intérieur, c’est ici !

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5/ Professionnalisme, adaptation et flexibilité

 

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Mes clients apprécient également mon professionnalisme. J’essaie autant que possible de m’adapter aux demandes de mes clients, tout en étant consciente de ce que je suis capable ou non de leur apporter. 

Je peux proposer des remises et réaliser un geste commercial si je l’estime nécessaire. 

De même, je n’hésite pas non plus à les rembourser sans chipoter s’ils sont insatisfaits, car je suis plus soucieuse de la satisfaction de mes clients que de récupérer une somme d’argent. 

Je fais appel à une assistante administrative pour cadrer la partie réglementaire de notre collaboration

 

 

Pour lire les témoignages des thérapeutes coachés dans le programme Médoucine, co-animé avec Nolwenn, c’est ici !

 

Pour lire le cas pratique de Sonia, coach en reconversion professionnelle, c’est ici ! 

 

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6/ Une relation personnelle et privilégiée avec mes clients

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J’ai tendance à considérer mes clients idéaux comme des amis. Cela n’enlève rien à mon professionnalisme. Mais dans le cadre d’un coaching qui intègre la sphère professionnelle et personnelle de la vie de mes clients, des liens se créent plus facilement avec le coach. De confidente, je suis devenue une amie. Et d’amie, j’ai pu par la suite, me confier (une fois l’accompagnement terminé);

 

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7/ Organisation, productivité, structure et cadre

 

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J’ai souvent dit, sur le ton de l’humour qu’il y avait tout un régiment dans ma tête. Je suis une personne très organisée, et très structurée. Heureusement, je n’en demande pas autant à mes clients.

En revanche, je leur permets de retrouver un cadre organisationnel dans leur vie professionnelle et personnelle. Ce cadre les décharge d’une dose de stress et leur permet d’être plus productif au quotidien. 

 

Pour lire le cas pratique d’Anthony, directeur artistique, c’est ici ! 

Pour lire le cas pratique d’Anthony, directeur artistique, c’est ici ! 

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8/Humilité, franchise et transparence dans mes retours

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L’alignement est un concept que je mets souvent en avant dans mes contenus. Dans mon fonctionnement au quotidien, j’essaie d’être la plus alignée possible, grâce à une sincérité et honnêteté dans mes retours clients. 

 

J’affirme et assume lorsque je ne sais pas.

Je pointe ce qui ne va pas.

Mais toujours avec diplomatie et bienveillance.

 

Je ne cherche pas à brosser mes clients dans le sens du poil, mais à les aider à obtenir les résultats qu’ils sont venus chercher chez moi. 

 

Pour lire le cas pratique d’Annick, rédactrice web, c’est ici ! 

Pour lire le cas pratique de Sacheen, consultante en marketing digital, c’est ici ! 

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9/Exemplarité, inspiration et incarnation de mes valeurs au quotidien 

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Mes clients me contactent souvent parce qu’ils apprécient ma personnalité. S’ils ne me connaissent pas toujours personnellement, ils m’ont connu à travers mes écrits ou encore mes prises de positions parfois polémiques. Ils connaissent donc mon parcours, ma vulnérabilité et mon cheminement. 

Ils apprécient également me suivre dans mes aventures entrepreneuriale en France, mais également comme à l’étranger, et sont inspirés par mon mode de vie totalement aligné avec les valeurs que je prône.

 

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10/Expertise, retours d’expérience et succès

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Ce qu’apprécient mes clients, ce sont avant tout mes retours d’expérience. Je n’hésite pas à leur exposer le fruit de mes réflexions mais également mes erreurs. Cette transparence révèle une partie de mon expertise et instaure rapidement un climat de confiance. 

Mes parutions presse et mes interventions contribuent également au développement de ma notoriété, grâce à une expertise médiatisée. 

Pour lire le cas pratique de Loise, photographe et Social média Manager, c’est ici ! 

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Conclusion

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Voici donc les 10 valeurs fondamentales que j’ai transmises à mes clients pendant 5 ans. Ces différentes expériences de coaching m’ont permis de renforcer mon expertise en tant que coach et leurs retours, très encourageant, m’ont permis de renforcer ma confiance. Au-delà du coaching, ce sont des liens humains qui se sont créés entre le coach et le coaché, et certains se sont pérennisés au-delà du cadre professionnel. Une belle réussite dans cette aventure humaine et entrepreneuriale. 

Maintenant, vais-je rester coach toute ma vie ? Je ne saurais vous le dire. Mais si demain, j’emprunte un tout autre chemin, voici la trace personnelle et professionnelle que je laisserai. 

Si vous doutez de votre expertise, et que vous avez du mal à “vous vendre”, laissez vos clients parler pour vous ! Leur regard est extérieur et leurs mots sont souvent très justes. Laissez-les être votre miroir, comme vous l’avez été pour eux. Sondez-les, confrontez-vous à la réalité, bref, osez ! 

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👉 Si vous sentez que vous n’êtes pas aligné dans votre vie personnelle ou professionnelle, et que vous ne vous écoutez pas, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux  🙂

les 10 règles essentielles pour devenir un bon formateur (ou un bon coach)

Comment devenir un bon formateur ou un bon coach ?

Sachez d’abord une chose : être un bon technicien ne fera pas de vous un bon formateur.

Vous le savez peut-être, j’attache beaucoup d’importance à la pédagogie sur le plan professionnel, mais également personnel.

Depuis que je suis coach, je suis devenue encore plus sensible au sujet.

Pourquoi cette notion de pédagogie me tient-elle tant à cœur ? 

Car elle est essentielle pour transmettre un message, une idée, ou faire progresser un individu dans une discipline.

Aujourd’hui, en tant que coach, mais également en tant qu’élève (cliente, patiente, ou adhérente selon l’activité), mes exigences de pédagogie sont très élevées. 

Car non, être un bon technicien ne fait pas de vous un bon formateur, et vous ne pouvez transmettre un savoir, une connaissance ou une pratique sans empathie et adaptation à votre public. 

Alors qu’est-ce qu’un bon formateur ou plus généralement, un bon pédagogue ?  Comment l’intelligence émotionnelle peut-elle s’adapter au domaine de la formation

Sans plus attendre, voici les 10 règles (subjectives) pour devenir un bon formateur !

Dans cet article, j’emploierai les mots “clients” et “coachés” pour parler des bénéficiaires de formation, et je parlerai alternativement de pédagogie (concept général) et d’andragogie pour qualifier la formation pour adulte.

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1/ S’adapter au niveau de son public pour devenir un bon formateur

bon coach

Vous aurez beau avoir préparé une formation en bonne et due forme, vous ne pourrez être pertinent si vous n’arrivez pas à adapter votre contenu à la cible qui est en face de vous.

Vous devez donc adopter une agilité intellectuelle pour moduler votre trame à votre public de manière à interagir avec lui. 

La pédagogie (ou l’andragogie, pour les adultes) n’est pas un cours magistral, c’est un enseignement vivant. 

Finis les PDF, les Powerpoints ou la transmission verticale, le seul moyen d’être un bon formateur, c’est de rendre votre formation vivante et de la construire avec votre public. 

Si vous avez préparé un cours pour un public de clients avancés et que vous vous retrouvez face à des débutants, il vous faudra faire une croix sur une partie de votre déroulé de cours, et revenir sur des fondamentaux.

Mais c’est votre expertise et la maîtrise de votre domaine de compétences qui vous permettra de vous adapter sans être trop gêné.

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2/ Se remettre en question régulièrement

bon formateur.

Lorsque vous enseignez, vous pouvez vous confronter à un public qui ne comprend pas ou n’arrive pas à mettre en application ce que vous montrez ou démontrez.

Bien sûr, il peut s’agir d’un cas isolé qui éprouve de réelles difficultés.

Mais si ce problème revient régulièrement sur un échantillon de clients/coachés plus conséquent, il faut vous remettre en question.

  • Pourquoi l’ensemble de ce groupe ne comprend pas mon message ?
  • Qu’est-ce qu’il ne comprend pas précisément ?
  • Comment puis-je transmettre différemment ?

Ce doute est sain et surtout, vous permettra de monter d’un niveau dans votre parcours de formateur. 

Concrètement, quand un élève n’a pas compris votre explication, ne lui répétez pas encore et encore la même chose : le problème n’est pas auditif. Trouvez une autre approche (visuelle, auditive ou kinesthésique ) adaptée à au client ou au groupe.

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3/ Accepter de se former en continu pour devenir un bon formateur

bon formateur

Le principal piège du formateur, c’est de se reposer sur ses lauriers : transmettre ce qu’il sait sans actualiser ses connaissances (ou compétences). 

Or, il est indispensable de se renouveler pour être à jour de sa discipline et adapter sa formation aux besoins actuels de son public. 

C’est pourquoi il est essentiel de se former en continu, dans des écoles différentes pour diversifier et croiser ses savoirs, comprendre d’autres manières d’enseigner et de fonctionner mais surtout proposer un enseignement plus solide.

L’une des principales lacunes des enseignants titulaires, en milieu scolaire, c’est de ne pas avoir exercé d’autres métiers avant, et par conséquent, d’être déconnectés du monde du travail que leurs élèves vont intégrer dans quelques années.

A titre personnel, j’ai été confrontée à cette lacune lors d’une mésaventure médicale : je devais subir une intervention importante dans une clinique privée, mais le chirurgien me proposait une méthode qui me semblait terrifiante. J’ai donc écouté mon intuition en contactant mon oncle, médecin à l’hôpital public, qui m’a confirmé que la technique qu’on me proposait était obsolète et dangereuse et que depuis, la recherche a permis des avancées bien plus sûres. Je me suis donc faite suivre à l’hôpital public pour une meilleure prise en charge.
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4/ Ne pas donner trop de conseils à la fois

devenir un bon formateur.

Le piège quand on veut aider ses clients à progresser, c’est de les surcharger de conseils. Mais il est important de donner le bon conseil au bon moment, d’une part, et d’autre part, de ne pas donner trop de conseils à la fois.

 

Mon professeur d’aïkido, Arthur Frattini enseigne avec le principe suivant : 3 conseils maximum pour une technique. Après cela, l’élève sature, ou pire, se sent découragé. 

 

En tant que coach, il est de mon ressort d’évaluer les capacités d’apprentissage et d’assimilation de mes clients pour pouvoir leur demander plus ou non. Dans le domaine du copywriting et de la rédaction de contenu, je peux me permettre d’être exigeante avec certains clients qui ont un réel potentiel à exploiter, mais serai plus indulgente avec d’autres dont les capacités rédactionnelles ne sont pas la principale force.

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5/ Valoriser les acquis du coaché

devenir un bon formateur

Lorsqu’on est coach, enseignant ou formateur, on veut permettre à ses élèves de devenir les meilleurs, et notre niveau d’exigence peut être élevé. 

Mais il peut nous arriver de valoriser les acquis ou les progrès réalisés depuis les derniers mois ou dernières années.

Ces moments de valorisation du client sont essentiels et lui permettent :

Partir du principe que ce qui n’est pas critiqué est bien, est selon moi une erreur pédagogique fondamentale. Derrière un élève, il y a un humain doté d’une sensibilité. Pour ne pas décourager son client, il est important de leur rappeler ce qu’il fait de bien, pour renforcer une confiance en lui, souvent fragile…

A titre personnel, je ne fonctionne ni à la pression extérieure, ni à la dévalorisation de ma personne, et mon besoin de reconnaissance est très important pour m’aider à garder la motivation. Ces remarques qui sabotent mon niveau de confiance en moi sont donc, contre productives sur le plan pédagogique.

En tant que coach, je fais donc très attention aux mots que j’emploie pour encourager mes clients. Je sais qu’ils peuvent avoir un impact très important dans leurs résultats mais surtout dans leur équilibre émotionnel. Un client dégoûté, apeuré ou affecté n’aura aucune raison de s’accrocher à un projet ou un objectif qui lui tenait pourtant à cœur.

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6/ Ne pas rentrer dans le jeu malsain de la sanction pour devenir un bon formateur

meilleur formateur

En lien avec le point précédent, il est important de ne pas entrer dans un rapport de domination/soumission avec son client

Lorsque j’étais à l’école, j’ai eu des enseignants qui mettaient des – 15 aux dictées, des enseignants qui rendaient les copies dans l’ordre des notes, des enseignants qui se moquaient des élèves qui avaient la mauvaise réponse, mais également des enseignants qui me disaient que je ne ferais rien de ma vie si j’étais nulle en math.

Ces moments amusaient la galerie sur le coup, mais contribuaient à ruiner la confiance en soi de l’élève pour les années à venir, pour ne pas dire, pour le reste de sa vie (si aucun travail personnel n’est fait par la suite)

Et surtout, ces remarques sont nulles sur le plan pédagogique et andragogique.

Un bon formateur pense d’abord à la progression de son client en le valorisant et non en lui mettant des bâtons dans les roues. La question n’est pas tant d’insister sur ce qui ne va pas, en enfonçant le couteau dans la plaie, mais au contraire, de donner des clés pour aller de l’avant. Car au final, l’objectif d’une démarche andragogique est un déclic ou un résultat défini en amont.

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7/ Fixer un objectif avec son client en amont

bon pédagogue

Un bon formateur ou un bon coach va fixer avec son client, des objectifs pédagogiques atteignables. C’est un contrat tacite (ou officiel, dans le cadre du coaching)

Dans le cadre du coaching, les objectifs sont résumés dans un contrat car il s’agit d’une prestation de service rémunérée : argent contre résultat. Bien sûr, le coach doit être clair sur ce qu’il peut faire ou non et le client doit prendre conscience d’où il part.

Un coach minceur ne pourra pas promettre à son client de perdre 15kg à son client en une semaine. 

Un love coach ne pourra pas promettre à son client de rencontrer l’amour en un mois.

En tant que coach business, je ne fais aucune promesse de chiffre d’affaires à mes clients.

 

Le coach se donne une obligation de moyen, et doit en informer le client. 

 

C’est cet accord initial et formalisé entre l’élève et le formateur qui posera les bases d’une pédagogie saine et efficace. 

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8/ Expliquer à son client ce qu’on fait étape par étape

bon formateur

Être un bon formateur, ou plus généralement, un bon pédagogue, c’est expliquer ce qu’on fait pour permettre à ses élèves de comprendre le procédé ou l’exercice.

En tant que coach, j’accompagne toujours les exercices que j’envoie à mes clients d’une explication pour être sûre que les documents soient bien compris.

En tant que patiente, c’est également ce que j’apprécie lorsque j’ai un rendez-vous médical. Chez le dentiste, lorsque j’ai la bouche grande ouverte, et que je ne sais pas ce qu’il se trame, j’apprécie que mon dentiste me dise étape par étape ce qu’il fait pour me rassurer.

En aïkido, c’est la même chose : montrer ne suffit pas. Et je dirais même, montrer 4 fois ne suffit pas toujours. Il faut parfois du temps pour qu’un débutant mémorise ce qu’il a vu. 

C’est pourquoi, il est important d’expliquer le rôle de l’attaquant et de l’attaqué (uke et tori) mais également d’adapter les explications aux élèves présents : il peut même être intéressant de rajouter des détails pour les élèves gradés, et de simplifier la technique pour les débutants. 

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9/ Admettre ses erreurs ou son ignorance 

Une grande marque d’humilité est l’acceptation de ses propres limites. Et je dirais même, la transparence autour de ces limites, ces dernières pouvant être des erreurs ou de l’ignorance.

Lorsqu’un enseignant ne sait pas répondre à la question d’un élève, il est important qu’il l’admette et lui informe qu’il va se renseigner.

Lorsqu’un coach s’entretient avec un prospect au téléphone, il est important qu’il lui expose les limites de son champ de compétences.

Lorsqu’un enseignant d’aïkido a donné des explications floues, il est important qu’il revienne dessus en l’admettant.

Dans un cadre professionnel, il m’est déjà arrivé de rappeler un client pour l’informer que je m’étais trompée sur la source que je lui avais donnée sur telle technique de marketing.

Admettre ses erreurs ou son ignorance, c’est paraître plus humain, plus accessible et plus humble auprès de ses clients.

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10/ Rester accessible et disponible pour ses clients pour devenir un bon formateur

devenir un bon formateur

Il est essentiel qu’un enseignant, coach ou formateur reste accessible hors temps d’enseignement pour ses élèves.

Car non, l’apprentissage ne se limite pas à la session de travail ou d’entraînement réalisé ensemble. Le suivi prend tout son sens hors des cours.

Concrètement, cela peut se traduire pour un coach, par la possibilité d’être contacté de manière asynchrone. C’est personnellement ce que je propose à mes clients grâce à des échanges par messages vocaux et mails illimités sur une période définie avec une réactivité sous 24 heures pour ma part.

A titre personnel, j’ai décidé d’avoir une relation naturelle avec mes clients en me rendant disponible mais en leur parlant de manière spontanée. Dans mon système de valeur, mes clients peuvent être mes amis, c’est donc normal pour moi de ne pas mettre de barrière ou de filtre avec eux, mais surtout, d’être humainement moi.

Dans le domaine de l’enseignement, c’est aux Etats-Unis – où l’élève est client – que j’ai été positivement frappée par la disponibilité des enseignants lors de leurs permanences. Les élèves sont chaleureusement reçus et écoutés, et les enseignants très réactifs. En France, je me rappelle avoir couru après mes profs de fac toute l’année pour les trouver…en me prenant même quelques lapins.  

Plus tard, en tant que stagiaire en entreprise, ma responsable de stage avec qui la communication était difficile, me disait que la porte était toujours ouverte…sauf quand elle était fermée. Ce point peut paraître anecdotique mais une porte visuellement fermée est beaucoup plus difficile à franchir pour un élève qui doit prendre son courage à deux mains, frapper, et peut sentir l’impression de déranger. 

L’accessibilité passe par l’ouverture, et l’ouverture par un décloisonnement des portes ! 

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Conclusion : Devenir un bon formateur, une mince affaire ?

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Cet article qui devait être un petit post Instagram s’est transformé au fur et à mesure de sa rédaction en véritable article de blog ! Le sujet est particulièrement dense et la réflexion me tenait vraiment à cœur. La pédagogie en général, ou l’andragogie pour les adultes, est à l’image de l’intelligence émotionnelle (son pendant), une valeur fondamentale à mes yeux et ne peut se limiter à des trames et formations théoriques. Le meilleur prof ou le meilleur coach n’est pas celui qui a le diplôme, qui a le plus d’expérience ou d’expertise. Le meilleur pédagogue, c’est celui qui sait aider ses élèves à se dépasser, tout en leur permettant d’évoluer en prenant du plaisir. 

 

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👉 Si vous souhaitez vous former pour devenir coach ou formateur, ou encore si vous souhaitez vous faire coacher pour développer votre activité d’entrepreneur, je vous propose qu’on en parle de vive voix ! 

 

Coaching professionnel : ce que vous devez savoir avant de vous faire coacher

Le coaching professionnel est une étape de plus en plus incontournable quand on développe une activité entrepreneuriale ou quand on cherche à franchir un pas sur le plan professionnel. Mais ne vous attendez pas à une recette miracle ! Le coaching professionnel implique un investissement personnel important : humilité et remise en question permanente, travail personnel, sortie de zone de confort…attention vous faites une immersion sur la terre de la destabilisation ! Mais rassurez-vous, si le coaching a le vent en poupe, c’est aussi parce qu’il apporte des résultats probants. Alors que faut-il savoir avant de se lancer dans la démarche ? Voici une réflexion personnelle du coaching professionnel : ce que vous devez savoir avant de vous faire coacher.
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Coaching professionnel : ce que vous devez savoir avant de vous faire coacher

coaching professionnel

Coaching professionnel en one to one

Cela fait maintenant 4 ans que j’ai commencé le coaching professionnel. Même j’affirme mon expertise d’année en année, je ne considère jamais rien comme acquis. Et voici un exemple récent : en ce début d’année par exemple, j’ai coaché une nouvelle cliente. Cette première séance a été pour elle un électrochoc :
Un sentiment de désespoir s’est emparé d’elle, alors qu’elle pensait avoir déjà construit une présence digitale solide
Pour être honnête, cela faisait longtemps que je ne m’étais pas confrontée à ce type de situation en coaching professionnel.
Fort heureusement,  le bouleversement est la première étape vers le changement.
Après ce moment de stress, nous avons donc repris les choses en main étape par étape pour remonter la pente et nous fixer des objectifs de mi parcours.
Mais ce qu’il faut retenir, si vous souhaitez vous faire coacher, ce sont les choses suivantes :
– Acceptez le fait que faire appel à un regard extérieur va être déstabilisant et pourra remettre en question ce que vous pensiez avoir pour acquis.
– Si vous ne voulez pas remettre en question votre manière de faire, le coach pourra certes s’adapter mais n’attendez pas un résultat différent, avec une même recette.
Mon rôle de coach est d’aider mes clients à avancer :
– en les challengeant sans les brutaliser,
– en pointant les failles tout en valorisant les acquis
– et en m’adaptant sans être trop conciliante.
Le coaching professionnel, c’est du 50/50 :
– 50% de stimulation et d’adaptation pour le coach
– 50% de remise en question et de passage à l’action pour le client.
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La dimension personnelle du coaching professionnel

coaching professionnel

On a souvent tendance à segmenter le coaching selon les domaines dans lequel il opère : coaching de vie, coaching business, coaching sportif, coaching scolaire…mais derrière tous ces coachés, il y a des hommes, des femmes, et parfois même des enfants !


Il est évident que chaque coach a son domaine de compétence, et qu’il n’a pas vocation à devenir coach holistique.
Il peut également être tentant de faire abstraction de cette dimension humaine du coaching professionnel, mais ce serait passer à côté de la personne que l’on coache, et surtout des déclics potentiels chez elle !
Voici donc 3 conseils pour mieux coacher ses clients tout en fixant des limites sur son domaine de compétence :
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1/Intégrer la dimension personnelle du coaching professionnel

Lorsqu’on coache un entrepreneur, un dirigeant ou encore un étudiant, on ne coache pas qu’un individu appartenant à une catégorie socio-professionnelle : on coache avant tout un humain. Et c’est en trouvant l’humanité derrière la vitrine qu’on peut mieux cerner l’individu qui est devant nous, lui permettre de réaliser des déclics psychologiques et ainsi d’obtenir des résultats optimaux en levant les entraves à sa réussite (quelque qu’elle soit)
Lorsque je coache mes clients, je travaille avec eux sur leur vision professionnelle et personnelle car cela me permet de resituer le projet entrepreneurial dans un contexte.
Connaître l’humain dans sa globalité permet de mieux le cerner, et par conséquent, de mieux le coacher.
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2/ Partager des valeurs communes avec son coaché

Lorsqu’on veut cerner notre coaché, il est important de bien le connaître mais surtout de créer une connexion solide entre lui et son coach.
C’est en optant pour une communication authentique et transparente que j’ai réussi à attirer à moi des clients qui se retrouvent dans mes réflexions personnelles et professionnelles.
Je dis souvent que mes clients pourraient être des amis ; c’est pourquoi cette recherche de connexion alchimique avec mes clients va dans ce sens.
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3/ Définir les limites entre le coaching professionnel et la psychologie

Etre coach, c’est s’intéresser aux problématiques personnelles et professionnelles de son client mais cela ne veut pas dire qu’il faille se transformer en psychologue !
Chacun son métier ! C’est pourquoi il faut savoir fixer les limites du périmètre de compétence du coach, et analyser si son client devrait bénéficier d’un suivi psychologique plutôt que d’un accompagnement de type coaching.
Pour ma part, je me suis rendue compte à plusieurs reprises que je ne pouvais pas aider mes clients, ce qui m’a amené à les renvoyer vers un accompagnement psychologique plus adapté.
Voici donc 3 réflexions personnelles pour intégrer la dimension personnelle du coaching professionnel dans une perspective d’accompagnement globale ! Une fois l’humain derrière le coaché cerné, et une fois les limites fixées, vous allez pouvoir exceller !
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Coaching professionnel : ce que j’ai appris de deux demandes de remboursement 

coaching professionnel

Il y a quelques semaines, deux clients m’ont demandé un remboursement après deux séances de coaching.
Pour être honnête, cela ne m’était jamais arrivée.
Survenus la même semaine, ces événements m’ont d’abord fait sérieusement douter : et si je n’étais pas assez compétente ?
En tant que coach, on peut se sentir impuissant face à un client que l’on ne peut pas aider. La première réaction est celle de la montée en compétence : se former pour accompagner tout type de profil. Mais avec le recul, ce n’était pas ce dont j’avais vraiment envie.
J’ai donc pris du recul sur ces deux situations en les analysant : 
– Le programme d’accompagnement et ses modalités étaient clairs et écrits noir sur blanc
– La compréhension du besoin des clients l’était également, reformulé et validé par les clients eux-même
Le tarif était indiqué et se situe dans la moyenne des coachs business
Alors, qu’est-ce qui a capoté ?
Plusieurs éléments peuvent expliquer cette incompréhension.
Côté client : 
– Le client n’est pas prêt à se remettre en question
– Le client n’est pas prêt à passer à l’action
– Le client confond dépense et investissement
Côté coach : 
– Le coach doit mieux qualifier sa cible pour éviter de nouvelles déconvenues : même si j’estime ma communication et mes prestations de service claires, je préciserai dorénavant, que j’accompagne des profils prêts à passer à l’action concrètement
– Il doit préciser (dans mon cas), qu’il accompagne au déblocage des croyances limitantes à condition que celles-ci ne bloquent pas le lancement d’un projet entrepreneurial
– Il doit mieux roder ses contrats et documents administratifs
Après avoir été envahie par un sentiment d’impuissance, j’ai pris du recul en considérant ces deux incidents comme une nouvelle opportunité de sélectionner ma cible et de réaffirmer mon positionnement.
Et vous, avez-vous déjà eu des clients insatisfaits ?
Comment réagissez-vous ?
.

Conclusion 

Coacher et se faire coacher implique une remise en question permanente qui invite client et coach à faire preuve d’humilité dans leur démarche. Mais c’est en acceptant de mettre son égo de côté que ces deux collaborateurs pourront entamer un travail de fond aux résultats indéniables pour changer la vie du client, et renforcer l’expertise du coach. Maintenant que vous êtes averti, vous pouvez vous jeter dans le grand bain du coaching professionnel !

Choisir le bon coaching business selon ton avancement

Depuis que je me suis lancée, je me suis formée de différentes façons : avec des formations en ligne, en accompagnement individuel et avec de l’accompagnement collectif. En fonction de l’étape de développement dans laquelle tu te trouves, certaines formules de coaching business te correspondront mieux que d’autres. C’est pourquoi, je te propose un éclairage sur les meilleurs types d’accompagnements pour toi à un moment T.

Si tu es un débutant curieux, opte pour les contenus en ligne

Tu n’es pas encore lancé, mais l’entrepreneuriat t’interpelle, consulte d’abord des contenus en ligne : vidéos, articles de blog, formations gratuites… On parle ici de phase d’éducation. Toutes ces ressources vont te permettre de t’immerger dans l’écosystème entrepreneurial et te familiariser avec le jargon, les méthodes et le mindset.

Si tu te lances, la formation en ligne est idéale avant le coaching business

Nous voilà à la phase d’apprentissage. Tu as consulté assez de contenus et tu veux passer à l’action ? Commence par des formations en ligne pour obtenir une stratégie dessinée pour toi. Tu vas pouvoir consulter des contenus avec encore plus de valeur ajoutée, obtenir des outils et modèles à t’approprier et surtout, apprendre l’un des points les plus important de l’entrepreneuriat : l’investissement.

Ce premier pied enfoncé dans la porte n’est que le début de ton apprentissage, mais le premier pas est toujours le plus dur 🙂

Quand tu commences à développer ton activité : le coaching individuel

Ton activité est en cours de lancement (au moins un an) et tu sens que tu veux passer à la vitesse supérieure ? Te voilà en pleine phase de développement. Le coaching individuel peut t’aider à obtenir un regard extérieur sur ton activité, et te faire prendre du recul.

Ce rôle de miroir, c’est celui du coach. Et il te permet de sortir de ta zone de confort, pour atteindre tes objectifs. Avec un (bon) coach, tu vas te surpasser, en débloquant tes croyances limitantes de manière durable.

Quand tu prends conscience que c’est ton écosystème qui va te faire décoller : le coaching collectif avancé

Cette phase d’accélération est idéale quand tu sens que tu deviens plus autonome. Tu t’es fait accompagner et ton activité s’est bien développée. Mais aujourd’hui, tu veux aller encore plus loin ! Et tu vas pouvoir y arriver, mais pas tout seul !

As-tu entendu parler de l’épigénétique ?

C’est le fait de se transformer au contact d’un nouvel environnement. Et c’est exactement ce que va te proposer un écosystème intégrant un accompagnement collectif (d’entrepreneurs de ton niveau ou plus avancées).

Baigner dans ce nouvel écosystème va te permettre de pousser tes limites et faire germer de nouvelles idées dans ta tête. Tu vas également être tiré vers le haut grâce aux objectifs de développement ambitieux des autres entrepreneurs.

C’est actuellement ce que je propose avec Slowpreneur Attraction, mon programme d’accompagnement collectif pour entrepreneurs lancés ! Pour rejoindre l’aventure et préparer la rentrée dès maintenant, tu peux rejoindre le programme  pour 3 mois d’accompagnement !

L’entrepreneuriat, ce sont des graines que l’on plante : les résultats arrivent quelques mois après avoir lancé des actions. Si tu veux voir des résultats rapidement, commence tôt ! 🙂

Tu as envie d’en savoir plus et de voir si le coaching est fait pour toi ? Je te propose qu’on s’appelle de vive voix, réserve ton appel découverte !

Coach, de quoi as-tu vraiment besoin pour te lancer

Le coaching est une profession de plus en plus convoitée chez les entrepreneurs et futurs entrepreneurs. Pourtant, lorsqu’il s’agit de se lancer, le syndrome de l’imposteur refait surface. Suis-je légitime ? Suis-je compétent ? Ai-je besoin d’être coach certifié pour être crédible ? Ces questionnements freinent plus d’un entrepreneur, qui finiront par passer des mois à suivre une formation plutôt qu’à pratiquer et à développer leur légitimité. Alors, de quoi a-t-on vraiment besoin pour se lancer dans le coaching ? Je réponds à cette question en 6 points.

Définis ton domaine de prédilection

Le coaching est un métier qui regroupe beaucoup de domaines professionnels et personnels. On ne peut pas juste se dire “coach”, on est coach “en” quelque chose.

Si tu te lances dans le coaching, je te conseille de commencer par la facilité : choisis un domaine de compétence que tu maîtrises ou bien un domaine de prédilection, ce qui rendra les choses plus aisées pour toi. Ne cherche pas à suivre les tendances et la mode en matière de coaching, car les tendances sont éphémères. Ce qu’il faut c’est trouver un domaine dans lequel tu te sens à l’aise et qui ne te demande pas trop d’énergie pour te lancer.

Si tu es à l’aise pour donner des conseils à ton entourage pour améliorer sa vie de couple, le love coaching est une piste. Si tu te sens plus à l’aise pour aider ton entourage à trouver sa voie professionnelle, le coaching en reconversion peut être une piste intéressante…etc.

Ne va pas là où tu n’es pas bon, tu mettras beaucoup plus de temps à devenir opérationnel. En étant aligné avec un domaine, tu arriveras beaucoup plus facilement à te fixer des objectifs et ton business sera ton reflet !

Développe des capacités d’empathie et d’écoute

Être coach, c’est avant tout être une oreille attentive. Je dirais même que l’écoute et l’empathie sont deux qualités indispensables dans ce type de projet professionnel. Sont-elles innées ? En toute honnêteté, je le pense. En revanche, une oreille peut s’éduquer pour être encore plus affûtée et percevoir des “signes” de détresse, d’anxiété, ou de colère chez un client.

L’empathie est également indispensable pour un coach, qui ne pourra accompagner son client au mieux qu’en se mettant à sa place. Si le client rencontre des blocages psychologiques, il faudra d’abord les prendre en considération avant d’aller de l’avant. En te mettant à la place de ton client, tu vas pouvoir en toute humilité te demander ce que tu ferais à sa place, dans sa situation. Tu vas pouvoir également utiliser les bons mots “rassurants” pour l’aider à passer à l’action.

Par exemple, si un client me dit que produire des contenus est trop épuisant pour lui, je commence à lui dire que je comprends ce qu’il ressent. Je ne cherche pas à lui imposer un choix. Je lui demande ensuite comment il pense faire pour développer sa notoriété sans contenu, puis j’écoute ses propres pistes.

Garde en tête que ton rôle de coach, c’est d’être un miroir pour ton client, et c’est en étant ce reflet que ton client prendra conscience de ses propres blocages.

Définis une approche existante (ou tout simplement la tienne)

Avec l’expérience, on développe une approche de coaching avec ses clients. Je conseille bien sûr d’en choisir une qui nous correspond. On peut pour commencer, choisir une approche existante pour se rassurer, mais il faut évidemment qu’elle nous parle. Pour te donner un exemple : j’ai souvent entendu parler de posture dite “basse” en coaching. Cette approche consiste à laisser le client s’exprimer et ne pas donner son avis en tant que coach. Cette posture est très passive pour le coach, qui laisse le client accoucher de ses réponses.

Cette approche ne correspond pas à ma personnalité : d’une part, je suis quelqu’un de très énergique, et d’autre part, en tant que client, j’ai du mal à supporter qu’on me laisse seule face à mes réflexions.

Il existe aussi des approches très directives, qui imposent un programme et des choix au coaché. Ce n’est pas mon approche non plus car, elle va à l’encontre du regard empathique et de l’écoute du coach dont on parlait plus haut.

A terme, j’ai fini par développer ma propre approche, m’inspirant de plusieurs approches existantes, alignée avec ma personnalité :  je pose des questions à mes coachés mais leur donne également mon avis sans l’imposer. Je suis transparente sur le fait que mes conseils ne sont pas une vérité absolue et s’ils ne les sentent pas, je ne les forcerai pas à les appliquer.

Définis une promesse avec laquelle tu es à l’aise

La promesse, la proposition de valeur, ces mots génèrent beaucoup de pression chez les entrepreneurs et particulièrement chez les coachs. Une promesse doit être atteignable et pour cela, il faut que tu puisses garantir le résultat ! Si tu n’es pas à l’aise avec un résultat chiffré, ne le promets pas et laisse ça à d’autres coachs !

Pour ma part, ma promesse est la suivante : permettre aux entrepreneurs d’attirer un flux de clients réguliers grâce à leur personnalité. Je crois en cette promesse.

En revanche, en tant que coach, je me donne une obligation de moyen et non de résultats. Voici ma conviction : en tant que coach, je fais ma part du travail pour aider mon client à atteindre ses objectifs (50%), mon client, lui devra fournir les 50% du travail restant. S’il ne collabore pas…pas de miracle.

En tant que coach, tu n’es pas à 100% responsable de l’échec ou de la réussite de tes clients. C’est pourquoi il est essentiel de les responsabiliser ! Evidemment, il est toujours plus facile (et racoleur) de promettre des résultats chiffrés : X kilos en moins en X mois, X euros en plus par an…mais toutes les transformations ne font pas l’objet de résultats mesurables à l’œil nu.

Si tu es coach en bien-être, ou coach en développement personnel, tu peux apporter un apaisement, une baisse du stress, un alignement…qui sont des résultats très profonds mais de long terme. Tout l’enjeu est dans le marketing : comment arriveras-tu à rendre cela “sexy” pour emballer ton client ? 😉

Développe ta visibilité avec des contenus réguliers

Je reviens encore une fois sur la question des contenus. Mais que veux-tu, je crois en cette stratégie et c’est celle que je t’enseignerai pour développer ta visibilité 🤓

Bien sûr, tu peux développer ta visibilité autrement avec du bouche à oreille, mais tu ne sortiras pas de ton cercle de contact (réseau). Tu seras rapidement limité.

Je te conseille pour cela de procéder de manière simple en te posant les questions suivantes :

  • Sur quels sujets as-tu envie de t’exprimer (brainstorming de tous les sujets qui te passent par la tête)
  • Trouve le ou les fils conducteurs entre ces sujets (thématique(s) récurrente(s) qui feront ta ligne éditoriale)
  • Définis tes supports de prédilection : écrit (articles de blog), audio (podcast..), vidéos (YouTube ..)?
  • Définis le ou les canaux de diffusion de tes contenus : newsletter, réseaux sociaux…Je te conseille de commencer par tester un ou deux canaux à fond
  • Définis une fréquence de publication régulière mais raisonnable pour tenir sur la durée (publie des contenus minimum une fois par mois sinon tu seras oublié…)

Teste cette stratégie de contenu sur un mois et évalue-la. Ce travail de publication régulier était-il plaisant ? Fatiguant ? Pourquoi ? Comment peux-tu l’adapter pour le prochain mois ?

Pars de l’existant pour construire ta notoriété (preuve sociale)

Une des grandes peurs chez les coachs débutants est la question de la légitimité. Comment vais-je être crédible si je n’ai pas de clients ? Au lieu d’être focalisé sur les clients que tu n’as pas, pourquoi ne pas partir de ce que tu as ? Et tu as des choses ! 😉

Tu as sûrement coaché des amis, même gratuitement. Tu as donné des conseils, et peut être même vu quelques transformations/résultats. Demande à tes contacts/amis de te laisser un avis sur ton site web, ton profil Linkedin, ta page Facebook ou ton Google my business.

Tu as donné des conseils dans le cadre de ton ancien job/activité ? Même travail ! Demande des avis ! Comme je te le disais dans mon premier point, pars de l’existant, commence par ce qui est facile pour toi et construis ton métier et ta réputation pas à pas.

 

Voici mes 6 conseils pour te lancer dans le coaching peu importe le domaine. J’ai construis mon activité de coach sur le tas, certes en doutant, mais sans repousser mes passages à l’action. J’aurais clairement pu faire les choses plus rapidement et mieux, mais j’ai fait avec ce que j’avais. Aujourd’hui, je suis beaucoup plus structurée et si j’avais dû me relancer dans le coaching, je ferais comme je te l’ai indiqué dans ces 6 points. Si tu souhaites aller plus loin, je peux t’aider à devenir un coach aligné avec ton activité, et construire ta clientèle sans prospecter, ni dépendre de ton réseau.

 

Réserve ton appel découverte : https://calendly.com/yezalucas/appel-decouverte

Coach et formateur : Comment gérer un client incoachable ?

Si tu es coach ou formateur, tu t’es peut-être retrouvé face à des clients dit “incoachables”. Désemparé, tu t’es sûrement remis en cause, et ton syndrome de l’imposteur en a profité pour refaire surface. Ne t’inquiète pas, ce type de profil client ne se présente pas qu’à toi, et il est toujours très délicat de devoir gérer un coaching si le client ne collabore pas.

Savoir identifier les clients incoachables

Ce sont des clients qui ne veulent pas être poussés dans leurs retranchements, mais également des clients qui ne sont pas encore prêts pour être coachés. Il faut en effet une maturité pour jouer le jeu et écouter les conseils d’une tierce personne, qui peut te mettre de temps à autre dans une situation d’inconfort.

Que font ces clients en coaching ? Ils te prennent toute ton énergie. Déjà parce qu’ils ne sont pas synthétiques, et se donnent beaucoup d’excuse pour ne pas avancer. Souvent, parce qu’ils ne sont pas prêts à changer, ce qui revient à dépenser beaucoup d’énergie pour rien. Parfois, parce qu’ils ne sont pas compétents, et ne s’en rendent pas compte, ce qui prend beaucoup de temps et d’énergie également.

Les solutions pour gérer un client incoachable

Dans un premier temps, il s’agit de pouvoir le détecter en amont. Pour cela, tu peux mettre un premier filtre avec un questionnaire de présélection avant la prise de rendez-vous avec toi. Cela te permettra de voir dans quelle disposition mentale se trouve le prospect.

Ensuite, tu peux prendre la température lors de l’échange de vive voix avec le client. Tu peux par exemple anticiper certaines questions lors de l’entretien :

  • Est-il prêt à faire sa part du travail pour arriver à ses objectifs ?
  • Qu’attend-t-il d’un accompagnement ?
  • Son projet professionnel est-il clair ?
  • Qu’a-t-il déjà essayé de faire par le passé pour résoudre ses problèmes ?
  • Est-il prêt à investir ?
  • Sait-il que les résultats n’arriveront potentiellement que dans 6 mois ?
  • Qu’est-ce qui le motive au-delà de ses objectifs financiers ? Quelle est sa vision ?
  • Prend-t-il du plaisir à ce qu’il fait ?

Ces éléments te permettront déjà de savoir si tu as envie de travailler avec un client ou non.

Rediriger le client vers un autre professionnel si besoin

Tu sens que les problématiques de ton client sont vraiment ancrées et tu penses qu’un thérapeute lui conviendrait mieux ? Fais usage de la diplomatie et redirige ton client vers un psychologue ou autre professionnel en lui présentant cela comme une approche complémentaire et bénéfique.

Donner une limite de temps pour réaliser les séances de coaching

Je ne le fais pas encore assez, mais donner un cadre aux séances te permet d’éviter qu’un client reporte de manière indéfinie les séances par procrastination. Et parmi les clients incoachables, il existe un certain nombre de procrastinateurs 😉

Baisser ton niveau d’exigence vis-à-vis du client en question

Ce n’est pas évident, mais si tu sens que ton client tourne en rond, et qu’il bloque, tu ne pourras de toute évidence pas lui permettre d’atteindre les résultats souhaités, alors adapte-toi à ce qu’il te donne pour avancer. 

Tu n’es pas totalement responsable de l’échec de tes clients. Ni de leur victoire d’ailleurs. Le coaching, c’est du 50/50 : le coach fournit 50% du travail grâce à un cadre adapté pour le client, un rôle de booster pour permettre au client de passer à l’action, un miroir pour que le client ait conscience de sa situation, mais également une oreille attentive et bienveillante pour favoriser une relation de confiance. De l’autre côté, le client fournit 50% du travail en acceptant de jouer le jeu du coach et sortir de sa zone de confort en passant à l’action. Si l’un des deux protagoniste ne remplit pas son rôle, il est difficile pour le client et pour le coach de voir des résultats tangibles.

Arrêter à tout moment

Oui tu es lié à un contrat, mais si les choses ne se passent pas comme tu veux, tu peux en parler en toute transparence à ton client. Si tu veux rester en bon terme avec lui, je te conseille de le renvoyer vers un collègue dont le profil correspondra mieux à ton client. Rompre un contrat n’est pas un signe d’échec pour un coach, mais d’incompatibilité entre deux acteurs. Et cette compatibilité est essentielle pour que ton client atteigne ses objectifs, et que tu sois au meilleur de ce que tu peux donner.

Gérer un client incoachable n’est pas chose facile. C’est en plus de ça un sujet tabou car il fait ressortir le syndrome de l’imposteur du coach. L’objectif de cet article était de sortir ce tabou de l’ombre et proposer des pistes de solutions pour gérer une situation délicate avec un client incoachable.

Si tu veux réussir à développer ton activité de coach pour :

  • Bien en vivre
  • Trouver des clients réguliers sans démarcher
  • Réussir à convertir tes prospects en clients au téléphone
  • Construire tes offres et fixer tes tarifs
  • Organiser la structure de tes ses séances
  • Lancer et vendre une formation en ligne
  • Développer ta notoriété grâce à une forte communauté autour de ta marque personnelle
  • Et que tu es prêt à investir en toi et en ta réussite

Je te propose qu’on échange de vive voix : https://calendly.com/yezalucas/appel-decouverte

 

Entrepreneuriat : Pourquoi se faire coacher (même quand on est coach)

Pourquoi se faire coacher par un pro ? Depuis que je me suis lancée dans l’entrepreneuriat, j’ai été coachée plusieurs fois. D’abord à mon lancement, pour travailler sur mon projet entrepreneurial, mais surtout pour dépasser la peur de me lancer. Ensuite, il y a quelques mois, pour approfondir mes compétences techniques en marketing digital. Et enfin, très récemment, pour repartir sur de bons rails après une période de doutes.

Dans les trois cas, ces séances de coaching m’ont vraiment aidée à avancer grâce à l’énergie et à la confiance que j’ai pu gagner de ces mentors. Alors, as-tu besoin d’un coach pour ton activité ? Pourquoi se faire coacher ? Je réponds à cette question dans cet article !

Pourquoi se faire coacher par un professionnel ?

Et d’abord, à quoi sert vraiment un coach professionnel ?

Un coach (ou un mentor) va te donner un point de vue extérieur sur ton projet que ce soit au moment de ton pré-lancement, de ton lancement ou en cours d’activité. Tu l’auras compris, un coaching peut avoir lieu à tout moment et n’est pas réservé qu’à ceux qui ont un projet de création d’entreprise.  Ton coach est la personne qui va t’apporter un soutien moral professionnel et te motiver à te dépasser. J’insiste sur ce dernier point. Ton coach n’est pas là pour te dire que ce que tu fais est extraordinaire mais pour souligner les réussites que tu sous-estimes et prendre du recul sur les impasses que tu traverses.

En tant que coach et mentor, je demande régulièrement aux entrepreneurs que je suis, ce qui a marché ou non dans les actions qu’ils ont mises en place pour faire un bilan objectif sur leurs avancées.

Peu d’entrepreneurs prennent le temps de regarder tout ce qu’ils ont accompli. Or, ce regard en arrière est extrêmement important pour avoir confiance en ton propre potentiel et au potentiel de développement de ton entreprise et cela contribue bien plus que tu ne l’imagines à ton épanouissement. Certes, il faut regarder devant toi pour avancer mais ne jamais oublier qu’il y a quelques mois ou années, tu n’étais pas du tout près à franchir le pas de l’entrepreneuriat !

Un coach va te questionner sur tes objectifs et ta vision entrepreneuriale à court, moyen et long terme mais surtout décliner ces objectifs en plan d’action. De plus, il t’aidera à construire ce plan d’action pour ton projet et te suivras semaines après semaines pour s’assurer que tu t’en sortes bien.

Un bon coach :

  • Te demandera ce que tu as retenu de chaque séance
  • Reformulera ce que vous avez vu ensemble pendant la séance
  • Te donnera du travail à faire pour la prochaine séance

A quel moment de ton projet doit-on se faire coacher ?

On peut se faire coacher à tout moment de son activité !

A ton lancement, pour partir sur de bonnes bases : tu n’es pas encore lancé et ton idée de projet professionnelle est vague ? Un coach va t’aider à définir et affiner ton projet professionnel en fonction de tes centres d’intérêt, de ta personnalité, de tes valeurs, de ton rythme naturel, de la qualité de vie que tu souhaites pour ton avenir, mais également en fonction de la réalité du marché, en t’aidant à définir ta cible, tes concurrents et ton positionnement.

Il existe un problème récurrent chez les entrepreneurs : la peur de mal faire. 

De fait, beaucoup de questions reviennent régulièrement : 

– Mon projet est-il une bonne idée ?
– Ai-je choisi le bon ton dans ma ligne éditoriale ?
– Dois-je créer un blog ou un Médium ?
– Mon site internet est-il bien ?
– Dois-je faire de la vidéo ?
– Quel réseau social dois-je choisir pour commencer ?

C’est à ce moment-là que se faire coacher est intéressant et que le coach peut intervenir, pour aider les freelances et entrepreneurs à oser se lancer et partir sur de bonnes bases. Un accompagnement personnalisé permet de sortir de ta zone de confort tout en te donnant les meilleurs outils pour avancer.

En cours d’activité, pour monter en compétence sur un point précis : tu sens que tu as des lacunes dans un domaine qui bloque ton évolution professionnelle ? La technique, le marketing, l’écriture ?

Deux solutions s’offrent à toi : tu peux voir un coach spécialisé dans l’un de ces domaines et travailler avec lui sur ta montée en compétences. Tu peux également garder un coach ou mentor pour entrepreneurs non spécialisé sur les compétences que tu souhaites développer : ce coach t’aidera, avec plus de recul à te dire comment te former sur une thématique et devenir un incollable !

Et pour l’avoir expérimenté, ton coach n’a pas forcément besoin d’être un incollable de ta thématique pour t’enseigner comment le devenir 🙂

Lorsque tu doutes, et que tu te demandes si tu es sur la bonne voie : tu stagnes dans ton activité et tu te demandes si tu fais les choses bien comme il faut. Un coach va travailler avec toi sur les potentiels blocages psychologiques qui t’empêchent d’avancer, t’interroger sur le sens que tu donnes à ton projet, identifier tes besoins cachés (non formulés par toi) mais également questionner ta cible, ta proposition de valeur et ta communication. De cette manière, tu pourras repartir avec un plan d’action, clé en main, et une vision plus claire pour ton projet. Ce genre de questionnement associé à un regard extérieur te permettront d’avancer plus vite.

 

Quel type d’accompagnement choisir pour se faire coacher ?

se faire coacher

Le problème, c’est quand on doit choisir un type d’accompagnement

▪ Vais-je me faire coacher ou suivre une formation en ligne ?
▪ Ai-je besoin d’investir ou puis-je me former seul ? 
▪ Comment être sûr que cet accompagnement est fait pour moi ? 

Cette dernière question est sûrement la plus importante

On se retrouve aujourd’hui noyé dans le flux de l’information et des formations et il devient très difficile de savoir ce qui nous correspond le mieux.

Et le plus facile pour choisir, c’est d’abord de te fixer des objectifs  : annuels, puis les décliner en objectifs trimestriels puis mensuels. (je parle d’objectifs mesurables).

A partir de là, tu vas filtrer les informations : cet accompagnement va-t-il me permettre d’atteindre mon objectif ou n’est-il qu’une tentation pour assouvir mon syndrome du FOMO (peur de manquer une information) ?

Ensuite, une fois que tu as déterminé quels étaient tes vrais besoins en matière d’accompagnement, tu vas t’écouter et te demander : suis-je capable d’apprendre seul ou me sentirais-je plus rassuré d’être accompagné par un professionnel ?

Il n’y a pas de dichotomie entre le coaching et la formation : on peut avoir besoin des deux solutions à un moment X et Y de sa vie professionnelle. 

Choisis un accompagnement à l’aune de tes objectifs et de ta personnalité !

se faire coacher

Mais une chose est sûre, c’est qu’il faut dans tous les cas avoir un atome crochu avec ton coach ou formateur ! 

Regarde ses contenus, écoute-le s’exprimer, observe ses valeurs et principes : le courant passe-t-il ?

N’oublie pas qu’un coaching est en quelque sorte une relation d’aide, tu dois donc te sentir à l’aise.

Si tu n’accroches pas avec son style et sa méthode, l’accompagnement ne sera pas efficace. 

Pour avoir consommé des dizaines et des dizaines de formations, je sais que j’aime les formations qui vont à l’essentiel, qui sont courtes et pragmatiques. 

Je n’aime pas visionner des vidéos de 50 minutes car je sais que mon pouvoir de concentration est faible.

✔ Je n’aime pas qu’on me donne des exemples de personnes qui sont à des années lumières de là où j’en suis.

✔ Je ne pense pas qu’investir des mille et des cents dans des vidéos enregistrées soit la meilleure solution pour que je passe à l’action.

C’est pour ça qu’en tant que formatrice, j’ai choisi d’adopter un format qui me correspond : 

✔ Je propose des formations courtes en donnant des exemples d’entrepreneurs qui ont encore les pieds sur terre.

✔ Je donne des exercices pratiques à réaliser pendant la formation.

✔ Je considère que la valeur d’une formation (ou d’un coaching) ne tient pas dans la durée du contenu/de la séance mais dans la qualité et l’efficacité. 

✔ Pour moi, une bonne formation est une formation qui te fait passer à l’action.

✔ Pour moi, un bon coach est une personne qui décèle tes véritables problèmes et qui t’aide à les débloquer. Et ensuite te fait passer à l’action.

Dans la jungle des coachs et des formateurs, tous ne te correspondront pas, même si ce sont officiellement les meilleurs. 

Dans la jungle des coachs et des formateurs, c’est à l’aune de tes objectifs que tu dois choisir un accompagnement.

Il y a également des offres de coaching de groupe : l’avantage est que tu peux bénéficier du soutien du coach et des autres coachés pour vous motivés. Tu te rendras compte que tu n’es pas seul à avoir besoin d’un petit coup de boost.

Par qui se faire coacher (sans te tromper) ?

se faire coacher

C’est LA question ! 🙂

Le coaching c’est avant tout une relation d’humain à humain. Elle est basée sur trois critères :

  • L’affinité
  • L’empathie
  • La valeur ajoutée

L’affinité est essentielle, c’est une question de feeling entre deux personnes

Chaque entrepreneur a son tempérament, chaque coach a le sien et chaque coach a sa méthode. Se faire coacher implique une compatibilité entre la personnalité du coach et du coaché.

On trouve des coachs très directifs : la méthode du coach est basée sur son expertise d’un sujet, et l’observation de résultats concrets sur le projet des entrepreneurs qu’il a coachés. Ce type de coaching correspond à des entrepreneurs de type “exécutants”: ils font confiance à leur coach et appliquent les stratégies données à la lettre.

On trouve des coachs plus “humains” dont le coaching est plus focalisé sur la condition psychologique de l’entrepreneur qu’il a devant lui : il adapte sa méthode au budget, à la force mentale et à l’emploi du temps de l’entrepreneur qu’il coach (car tout le monde n’est pas entrepreneur à plein temps sans vie de famille). Je me range personnellement dans cette catégorie de coach 🙂

L’empathie est pour moi la base du coaching

Sans empathie, il n’y a pas de relation entre coach et entrepreneurs. Etre empathique ne veut pas dire pleurer quand la personne qui est devant soi pleure ! L’empathie, c’est simplement le fait de se mettre à la place de l’autre, de ce qu’il peut ressentir, puiser dans des situations personnelles similaires, et comprendre la douleur qu’il éprouve.

C’est l’empathie qui permet d’adapter une stratégie à tel type d’entrepreneur : en tant que coach, on ne propose pas à deux entrepreneurs qui font le même métier d’adopter la même stratégie de développement quand l’un est jeune, confiant, et à plein temps sur son activité, et que l’autre est mère d’un enfant en bas-âge et remplie de doutes existentiels.

La valeur ajoutée, c’est ce qui va rassurer un entrepreneur pour choisir son coach

Si tu as déjà lu mes autres articles, ce que j’appelle valeur ajoutée, c’est la chose suivante : expérience + expertise + point de vue personnel.

Expérience empirique + maîtrise d’une thématique + regard personnel sur un sujet donné.

Et cette valeur ajoutée, elle apparaît principalement dans les contenus qu’un coach produit !

Articles, vidéos, audio, peu importe le support. Ce qui compte c’est que ton coach t’apporte du contenu utile et gratuit régulièrement.

J’insiste sur la régularité car c’est cette dernière qui permet de créer une relation pérenne entre un coach et les personnes qui le suivent. Ces contenus éducationnels sont le premier niveau d’accessibilité à son coaching et te permettent de créer un lien de confiance entre vous.

Pour être sûr de trouver le bon coach, abonne-toi à sa newsletter, suis sa chaîne Youtube, écoute son podcast, lis ces livres et forge-toi une opinion sur lui : sera-t-il ton coach ?

Prends le temps de te nourrir de ses contenus pour être sûr de te sentir à l’aise avant de te lancer !

Conclusion

Trouver le bon coach pour se faire coacher n’est pas chose facile, mais comprendre qu’on en a besoin d’un, encore moins ! Aucun entrepreneur ne s’est formé à partir de rien, même les plus grands !Ils se sont en effet fait coaché !  Ils ont tous eu des personnes qui les ont guidés pour trouver la voie qui leur permet d’être épanouis et accomplis aujourd’hui.

Le vrai rôle d’un coach n’est pas d’apporter de la connaissance.

Et mon objectif à moi, c’est de t’aider dans cette démarche introspective.
Mon objectif, ce n’est pas de te transmettre des connaissances, ça tu peux y accéder sans aide.
Mon objectif, c’est de te donner le coup de pied qui va te faire avancer.

Mon rôle de coach, c’est de t’aider à prendre du recul sur toi, et de t’indiquer des directions.
Mon rôle de coach, c’est de t’aider à dédramatiser l’impact de tes actions.

Et ton objectif, c’est de prendre un engagement vis à vis de toi même pour y arriver.
Et si tu n’y arrives pas, tu le prendras dans un premier temps avec moi 😉

Et pour ça, je te propose de m’en dire un peu plus sur toi et de réserver un call découverte. Je te rappelle ensuite.

A tout de suite j’espère 🙂

 

Coachs et formateurs : 4 conseils pratiques pour poser le cadre du coaching

Si tu es coach professionnel ou formateur, tu t’es peut-être déjà retrouvé dans des situations où tu as l’impression de perdre le contrôle de tes séances de coaching, où tu as l’impression de courir après ton client ou encore de devoir travailler à sa place. Si c’est le cas, cet article va t’apporter quelques clés pour poser le cadre du coaching en y introduisant une dose de pédagogie pour recadrer tes clients et leur faire prendre conscience de ta valeur ajoutée lors de ces séances d’accompagnement individualisé.

 

1- Poser le cadre du coaching en clarifiant la définition du coaching

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  • Le coaching est un accompagnement et non un travail d’exécution de tâches

Il est capital de bien poser le cadre du coaching avec le client : tu dois lui expliquer ton rôle dans l’accompagnement que tu lui proposes, tu dois lui faire comprendre que tu ne vas pas faire les choses à sa place, mais lui permettre d’avancer sur son projet grâce à une méthode personnalisée. Tu es coach et non consultant. Poser le cadre du coaching, c’est définir l’objectif de l’accompagnement : lui permettre d’être autonome en fin de coaching. Il est donc capital qu’il apprenne à faire les choses de lui-même et clarifier la situation dès que possible. Tu peux préciser dans le contrat que tu as une obligation de moyens et non de résultats. Cela te permettra d’asseoir ta posture de coach.

 

  • Le coaching marche si les deux protagonistes jouent le jeu

Une fois cette clarification faite, tu vas devoir expliquer à ton client que le succès du coaching individuel dépendra de son investissement personnel. Lorsque l’on décide de se faire coacher, il faut prendre le temps de mettre en application les recommandations de ce dernier. Le coaching ne tient pas en quelques séances individualisées mais en un effort fourni par ton client en dehors des séances en faisant ses « devoirs ». La réussite de son projet professionnel dépend avec tout du coaché !

 

  • Le coaching répond à des objectifs sur lesquels il faut s’accorder

Tu dois définir avec ton client les objectifs à atteindre ensemble à l’issu du programme de coaching que vous établirez tous les deux. Après trois mois de coaching, qu’est-ce que ton client aura réussi à réaliser ? A combien estimes-tu son nombre de nouveaux clients ? Sa e-réputation sera-t-elle irréprochable ? Maitrisera-t-il les outils de communication digitale pour gérer son marketing seul ? A toi de définir les objectifs réalistes à atteindre et pourquoi pas d’expliquer tes techniques de coaching pour que ton client sache plus précisément à quoi s’attendre.

 

Ce que le client doit savoir avant de se faire coacher : 

En ce début d’année, j’ai coaché une nouvelle cliente. Cette première séance a été pour elle un électrochoc :
– Un sentiment de désespoir s’est emparé d’elle, alors qu’elle pensait avoir déjà construit une présence digitale solide
Pour être honnête, cela faisait longtemps que je ne m’étais pas confrontée à ce type de situation en coaching.
Fort heureusement,  le bouleversement est la première étape vers le changement.
Après ce moment de stress, nous avons donc repris les choses en main étape par étape pour remonter la pente et nous fixer des objectifs de mi parcours.
Mais ce qu’il faut retenir, si vous souhaitez vous faire coacher, ce sont les choses suivantes : 
– Acceptez le fait que faire appel à un regard extérieur va être déstabilisant et pourra remettre en question ce que vous pensiez avoir pour acquis.
– Si vous ne voulez pas remettre en question votre manière de faire, le coach pourra certes s’adapter mais n’attendez pas un résultat différent, avec une même recette.
Mon rôle de coach est d’aider mes clients à avancer :
– en les challengeant sans les brutaliser,
– en pointant les failles tout en valorisant les acquis
– et en m’adaptant sans être trop conciliante.
Le coaching, c’est du 50/50 :
– 50% de stimulation et d’adaptation pour le coach
– 50% de remise en question et de passage à l’action pour le client.

 

2 – En amont : poser le cadre du coaching avec le client

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  • Programme et séances : sur quels points allez-vous travailler ensemble ?

Pour poser le cadre du coaching, tu dois donner une visibilité à ton client en lui proposant un programme comprenant des thèmes à aborder durant votre coaching, répartis en un nombre de séances déterminé. Combien de temps dure une séance ? A quelle fréquence sont espacées les séances ? As-tu un programme qui te sert de fil conducteur ? Comment t’organiser-tu pour l’aider à atteindre ses objectifs ? A toi de juger !

 

 

  • Demander un acompte en début de contrat

Pour poser le cadre du coaching,  un bon coach doit demander un acompte en début de contrat. L’acompte témoignera de l’engagement de ton client et sonnera le début de la prestation. A combien doit s’élever le contrat : 50% ? 30% ? Encore une fois, à toi de juger ! Ne commence pas ta prestation sans contrat signé ni d’acompte versé si tu veux débuter sur de bons termes ton coaching. Enfin n’oublie pas de mentionner l’objectif principal du coaching.

 

  • Disponibilité et réactivité

Pour poser le cadre du coaching, tu peux définir avec ton client la possibilité d’envoyer des mails entre deux séances et passer des appels d’« urgence ». Mais encore une fois, tu dois absolument poser le cadre du coaching en définissant cette réactivité : réponse sous 24h ? Possibilité d’envoyer des mails de manière illimitée ? Cette possibilité se répercute-t-elle sur ton tarif ? Il vaudrait mieux 😉

 

  • Pénalités en cas d’annulation

Si tes clients semblent surmotivés en début de contrat, tu verras qu’il est possible qu’ils reportent certaines séances pour de bonnes ou mauvaises raisons. Il faut anticiper ces situations dérangeantes. Pourquoi ? Car elles vont d’une part décaler l’ensemble de tes séances de coaching. D’autre part, ton client doit comprendre que le coaching est un investissement de temps et d’argent, et que les séances sont des moments privilégiés à ne pas négliger. Que fais-tu si ton client annule ta prochaine séance la veille ? La séance sera-t-elle annulée ? Doit-elle être due ? Reportable une seule fois dans le mois ? A toi de trouver le bon équilibre.

 

3 – Pendant la séance : poser le cadre du coaching

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  • Préparer en amont la séance

Pour poser le cadre du coaching, il va falloir préparer ta séance en amont : de quoi vas-tu parler pendant votre prochaine séance de coaching ? Qu’as-tu prévu de faire avec ton client ? Un travail de préparation doit être réalisé en amont de la séance pour rassurer ton client et permettre que la séance se déroule de manière fluide. Ne compte pas sur ton client pour préparer la séance à ta place. Si tu souhaites qu’il ait travaillé en amont de la séance, c’est à toi de lui demander !

 

  • Cadrer le temps de parole

Certains clients ont tendance à beaucoup parler, et bien sûr, tu te dois de les écouter. Mais si tu ne veux pas dépasser le temps prévu par la séance, il faut que tu cadres la discussion et le couper si tu estimes cela utile. Tu mènes la discussion, pas lui. Ton client te remerciera de lui avoir permis d’avancer pendant une séance productive et efficace. Les heures de coaching doivent se répartir de façon homogène pour que l’accompagnement se passe dans les meilleures conditions.

 

  • Donner des devoirs et vérifier le travail

Être coach, c’est être pédagogue et de savoir-être. Pour permettre à ton client/élève d’avancer, tu dois lui donner des tâches/devoirs à réaliser pour la prochaine séance de coaching. Car non, le coaching ne se limite pas aux séances entre le coach et le coaché. Un important travail personnel doit être fourni par ton client. Ce point essentiel devra être intelligiblement expliqué à ton client car il constitue la base du coaching. Ainsi, pour poser le cadre du coaching à chaque nouvelle séance, tu dois t’assurer que ton client a bien avancé sur le travail que tu lui as donné. Si non, rappelle-lui l’importance du travail individuel dans votre collaboration.

 

4 – Après le coaching : se faire recommander par ses clients 

 

  • Demander des feedbacks réguliers

Pendant tes séances de coaching, n’hésite pas à demander à ton client des retours sur ta pédagogie. Lui correspond-t-il ? Aurait-il des pistes d’amélioration pour faciliter l’apprentissage et l’assimilation ? Ces feedbacks sont très importants car ils te permettent de ne pas rester dans tes certitudes en tant que coach et sans cesse chercher à t’améliorer et te former sur certains points si besoin. Pour devenir un meilleur coach chaque jour et te faire respecter par tes stagiaires, tu dois prendre en compte leurs retours et les intégrer à ta pédagogie. C’est grâce à ces retours d’une cliente, Christine, que j’ai pu intégrer les retours par mails dans mes offres de coachings qui sont aujourd’hui beaucoup plus adaptés au rythme de travail de mes clients.

 

  • Demander des témoignages et faites des cas pratiques

Une fois le coaching terminé, tu dois demander à ton client un témoignage ou un avis sur ta prestation. Comment lui a-t-elle été utile ? Te recommanderait-il ? Pourquoi ? Il est essentiel d’avoir des témoignages client en tant que coach, pour inspirer la confiance et certifier de la qualité de tes coaching. Par ailleurs, tu dois utiliser tes différents coachings pour faire des cas pratiques de tes clients : écris un article dans lequel tu expliques comment, grâce à ton accompagnement, ton client est arrivé d’un point A à un point B, en détaillant la méthodologie appliquée. Cet exercice a pour objectif de professionnaliser tes coachings.

 

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  • Etre disponible et réactif pendant le forfait de coaching

Pour avoir des chances d’être recommandé par tes clients, rester disponible et réactif pendant tes coaching sera très utile. En étant réactif, tu laisses un souvenir positif d’un coach accessible qu’on a envie de recontacter ou de recommander à son réseau. Ne néglige donc pas cet aspect de ton coaching.

 

5 – Cas pratique :  ce que j’ai appris de deux demandes de remboursement 

 

La semaine dernière, deux clients m’ont demandé un remboursement après deux séances de coaching.
Pour être honnête, cela ne m’était jamais arrivée.
Survenus la même semaine, ces événements m’ont d’abord fait sérieusement douter : et si je n’étais pas assez compétente ?
En tant que coach, on peut se sentir impuissant face à un client que l’on ne peut pas aider. La première réaction est celle de la montée en compétence : se former pour accompagner tout type de profil. Mais avec le recul, ce n’était pas ce dont j’avais vraiment envie.
J’ai donc pris du recul sur ces deux situations en les analysant : 
– Le programme d’accompagnement était clair et écrit noir sur blanc
– La compréhension du besoin des clientes l’était également
– Le tarif était indiqué et se situe dans la moyenne des coach business
Alors, qu’est-ce qui a capoté ?
Plusieurs éléments peuvent expliquer cette incompréhension.
Côté client : 
– Le client n’était pas prêt à se remettre en question
– Le client n’était pas prêt à passer à l’action
– Le client confond dépense et investissement
Côté coach : 
– Le coach doit réaffirmer sa cible pour éviter de nouvelles déconvenues : même si j’estime ma communication et mes prestations de service claires, je préciserai dorénavant, que j’accompagne des profils prêts à passer à l’action concrètement
– Il doit préciser, dans mon cas, qu’il accompagne au déblocage des croyances limitantes à condition que celles-ci ne bloquent pas le lancement d’un projet entrepreneurial
– Il doit mieux roder ses contrats et documents administratifs
Après avoir accusé un sentiment d’impuissance, j’ai pris du recul en considérant ces deux incidents comme une nouvelle opportunité de sélectionner ma cible et de réaffirmer mon positionnement.

 

Conclusion : la plus-value d’un bon accompagnement

 

Le coaching n’est pas un métier facile, ni fait pour tout le monde : il demande une méthodologie, une pédagogie, un sens de l’empathie, et une grande humilité. En posant le cadre du coaching et en demandant des retours sur ta pratique à tes clients, tu vas devenir un meilleur coach chaque jour en apprenant de ces feedbacks.

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