Les 10 erreurs d’entrepreneur que j’ai commises en 2018
2019 est là. Le petit monde de l’entrepreneuriat a fait son bilan et a exposé ses projections pour 2019. Et je n’ai pas échappé à la règle. Comme de nombreux entrepreneurs, j’ai mis en place une stratégie avec des objectifs ambitieux à la clé. Comme de nombreux entrepreneurs, j’ai tiré les leçons de mes erreurs et je compte les partager avec toi. Pourquoi ? D’abord parce que je souhaite que 2019 soit l’année de la transparence, et ensuite parce que je ne veux pas que tu les comettes à ton tour ! Tu es prêt ? C’est parti, je te dis tout ! Voici donc les 10 erreurs d’entrepreneur que j’ai commises en 2018.
Erreur n°1 : ne pas avoir de vision entrepreneuriale
Ce n’est que fin 2018 que je me suis vraiment posée pour me questionner sur mon entreprise : comment vois-je mon entreprise dans quelques années ? Qu’ai-je envie que l’on retienne de moi dans 10 ans ? Quels sont mes objectifs financiers ? Quels sont mes objectifs de vie ?
Ces questions introspectives sont essentielles pour avancer dans son business, tout comme dans la vie. Et pourtant je ne m’étais jamais donné le temps d’y réfléchir.
J’ai construit mon activité entrepreneuriale sur le tas et dans la précipitation, sans vision de mon activité, et sans objectifs particuliers si ce n’est d’en vivre. Or vivre de son activité, c’est bien. Mais ce n’est pas suffisant à long terme pour être épanoui dans sa vie.
Ce qu’il faut c’est :
- Des objectifs financiers ambitieux
- Des objectifs de notoriété
- Des objectifs de qualité de vie
Rajoutons à cela, des limites de temps et des résultats quantifiables.
Sur ce point, je n’y étais pas. Je me focalisais sur mon chiffre d’affaires mensuel, sans m’être demandé ce que je voulais pour moi à long terme, ni pour mon entreprise.
En 2019, j’ai des objectifs précis et ambitieux, un plan d’action, et un entourage stimulant pour rester motivée!
Erreur n°2 : me reposer sur mes lauriers
Mi-2018, j’ai commencé à travailler avec un très bon client qui me proposait une mission stimulante avec rémunération intéressante à l’appui.
Le problème, c’est que pendant les trois premiers mois de cette missions, j’ai complètement délaissé mes autres activités : réseautage, contenus, partenariats…
En septembre, j’ai eu un éclair de lucidité en me disant que je ne voulais pas dépendre d’un client. J’ai donc réactivé ma communication. Mais l’entrepreneuriat n’est pas un moteur à essence mais bien du Diesel ! Il a fallu attendre quelques mois pour voir les résultats de mes nouveaux efforts.
Morale de l’histoire : être un entrepreneur libre c’est être un entrepreneur qui ne dépend pas d’un client !
En 2019, j’établis mes objectifs financiers sans prendre en compte le fait de travailler ou non avec un gros client. Un gros client rapporte de l’argent mais ne doit pas constituer la base d’un modèle économique. Une bonne stratégie doit être plus globale, et prendre en compte un business model basé sur des clients plus “classiques” mais identifiables venant d”une stratégie marketing pensée en amont : l’inbound marketing par exemple.
Erreur n°3 : parler au mauvais persona
J’ai longtemps pensé que je visais un public : les freelances.
Alors oui c’est vrai. Mais les freelances, c’est large ! J’ai donc dû prendre le temps de me poser et me demander : qui achète mes coachings ? Qui achète mes formations ?
Et là, j’ai établi plusieurs types de persona (ou cibles).
Je n’ai jamais compris l’exercice du persona théorique où l’on doit définir ses clients idéaux. J’ai donc préféré faire l’exercice après coup, avec plus d’expérience et de clients.
Il en est ressorti que j’avais plusieurs profils de clients MAIS rassemblés autour de deux choses : l’envie de réussir (et donc d’investir) ET un capital sympathie pour moi (personal branding).
En 2018, j’ai passé trop de temps à m’adresser à des curieux qui n’achèteraient pas mes services, même au prix le plus bradé.
En 2019, je m’adresse donc à ceux qui sont dans une dynamique positive et ambitieuse, tout comme moi ! On n’est bien la moyenne des gens qui nous entourent, non ?
Erreur n° 4 : brader les prix de mes formations en ligne
L’année dernière, j’ai lancé mes premières formations en ligne. Les retours de mes clients ont été positifs. En revanche, mon marketing l’était beaucoup moins.
Ayant peur de ne pas vendre, j’ai fait beaucoup de promotions qui pouvaient certes être justifiées, mais qui enlevaient une partie de la valeur de mes contenus payants. Je m’épuisais donc à communiquer sur un produit qui perdait de sa valeur perçue, alors que sa valeur réelle était forte (retours clients).
2019 sera donc basé sur la rareté et le regain de valeur perçue. De cette manière, seuls les plus motivés s’investiront.
Erreur n° 5 : avoir voulu être comme mes références
L’an passé, j’ai suivi un certain nombre d’entrepreneurs et étudiais leurs stratégies de marketing. Un problème s’est posé quand j’ai voulu calquer leur stratégie à ma situation. Ca ne marchait pas. Pourquoi ?
Parce que nous ne partions pas sur les mêmes bases : pour avoir une stratégie de marketing efficace, il faut d’une part être authentique (ce qui est difficile quand on s’inspire trop d’autres marketeurs), et d’autre part, adapter une stratégie à sa propre situation (qui était bien différente des marketeurs que je suivais).
Quand on a une petite audience comme moi, on ne peut pas appliquer une stratégie qui marche uniquement sur une grosse audience. Et ça, je l’ai réalisé fin 2018.
Cette année 2019, j’arrête de m’inspirer et j’agis selon mes propres règles.
Erreur n° 6 : ne pas avoir bien adapté ma communication à mes différents réseaux sociaux
En 2018, j’étais multicanal : mailing, blog, réseaux sociaux. Mais ma communication n’était pas adaptée à ces différents réseaux qui ont chacun leurs éléments de langage.
Ma stratégie de contenu était un peu confuse : Mes contenus partaient de ma newsletter ou de mon blog : mais leur communication était souvent un copier-coller sur LinkedIn, Facebook et Twitter. Résultat, l’engagement sur ces réseaux était beaucoup trop faible. Quant à Instagram, j’ai mal suivi l’évolution de l’algorithme de ce réseau social en plein essor.
Aujourd’hui, mes publications sont différenciées sur ces différents réseaux sociaux et mon engagement est beaucoup plus fort (surtout sur Linkedin et Instagram).
Erreur n°7 : être victime du syndrome du FOMO
Trop de sources d’inspiration, trop de sollicitations : j’étais victime du syndrome du FOMO (Fear Of Missing Out). Mon téléphone vibrait en permanence, les notifications rouges m’agressaient au quotidien, ma boite mail était une bombe à retardement et mon budget formation a explosé.
Je pensais que tout était bon à prendre. Alors que non ! Avec un objectif et une stratégie plus claire, j’aurais arrêté de suivre autant d’entrepreneurs et j’aurais suivi les sources d’inspiration qui me conduisaient vers mon objectif principal.
Aujourd’hui, j’ai coupé presque toutes mes notifications, je me suis désabonnée à un certain nombre de newsletters, et j’ai choisi de me faire coacher sur des points spécifiques plutôt qu’acheter des formations qui me promettaient monts et merveilles.
Erreur n° 8 : être focus sur mes chiffres au lieu de consolider les bases
Avoir des objectifs ambitieux, c’est bien. Mais pour y arriver, il faut d’abord consolider les bases. Et ça, je m’en suis rendue compte un peu tard en 2018 :
- Mon SEO n’était pas au point
- Ma stratégie de communication était un peu bancale
- Mon audience nouvelle (je venais de changer ma ligne éditoriale)
Mais l’excitation de faire des ventes en ligne a pris le dessus sur ma rationalité.
Le problème, c’est que cette énergie n’est pas bonne et elle évoque principalement un sentiment de manque. C’est d’ailleurs le développement personnel qui m’a fait comprendre qu’à force de trop demander, on n’a pas, car c’est le lâcher-prise qui véhicule des énergies positives.
Facile à dire hein ?
Et pourtant c’est vrai. Quand je suis frustrée par mes résultats à la virgule près : rien ne marche. Lorsque je laisse fleurir mon jardin entrepreneurial, tout pousse ! 🙂
Erreur n° 9 : avoir négligé les vrais outils de marketing
J’ai longtemps pensé que le marketing digital n’était pas mon truc. Et pourtant je l’enseigne. J’ai longtemps pensé que je pouvais faire sans. C’est vrai au début, quand on se lance. Mais pour passer à la vitesse supérieure, ces outils nous tirent vers le haut. Surtout quand on veut automatiser une partie de son business comme c’est mon cas.
Quand on se lance, on commence par :
- Des contenus
- Une communauté
- Des canaux de communication
Quand on veut passer à la vitesse supérieure, on doit en passer par :
- La publicité
- Les tunnels de vente
- Le référencement naturel avancé
Et en 2019, je fais le choix d’investir et d’avancer sur ces trois derniers points.
Erreur n° 10 : ne pas écouter mon corps
2018 a été une année fatigante, physiquement et mentalement. Physiquement parce que je me levais tôt, j’avais une activité physique et intellectuelle intense, et je suis partie voyager. Mentalement parce que je ne lâchais jamais prise.
Résultat : en novembre, mon corps m’a lâchée. Pendant 3 semaines, j’ai enchaîné fièvre, toux, migraine et manque d’énergie. Et c’est là que j’ai compris que pour continuer et tenir la distance, mes pauses seraient de véritables ressources : d’abord pour me reposer, et ensuite pour trouver de nouvelles idées. On n’avance pas sans prise de recul !
Cette année, je m’impose des pauses et je m’y tiens car je suis convaincue que c’est en lâchant prise et en me faisant confiance que je vais atteindre les résultats que je me souhaite ! 😀
Conclusion
Voici donc les dix erreurs d’entrepreneur que j’ai commises en 2018. Et je suis contente d’être tombée dedans car je ne comprends les choses qu’en les expérimentant. Je suis également contente d’avoir commis ces dix erreurs car maintenant, je sais comment avancer et je me suis donné les moyens d’aller bien plus loin. Et je souhaite pouvoir t’aider à éviter de perdre un an.
Si tu souhaites échanger sur ta stratégie et tes orientations pour 2019, je te propose qu’on s’appelle (c’est gratuit) et qu’on aille ensemble dans une bonne direction !
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