Raphael Marin : de projets en projets, l’échec est sa plus grande réussite

Raphael Marin est un slasheur : entrepreneur depuis ses 16 ans, l’expérimentation est devenu son crédo. Aujourd’hui salarié, il travaille en parallèle sur trois autres projets : une startup, une société de commerce de luxe, et un bar à vin. Pourquoi ? Parce que la diversité de ses projets lui procure un épanouissement professionnel et personnel. Dans cette interview, Raphael nous livre ses meilleurs conseils pour slasher sans s’éparpiller.

1 – Qui est Raphael Marin ?

Un mec souriant, sympathique et dynamique, toujours prêt à faire découvrir de nouveaux endroits et élargir son cercle ! Les relations humaines sont essentielles dans mon fonctionnement aujourd’hui.
Parisien depuis toujours, j’ai eu la chance de grandir dans le tumulte d’une ville qui bouillonne d’idée et d’innovation, ce qui m’a depuis longtemps incité à agir et à entreprendre des projets. J’ai toujours eu du mal à tenir en place et à me tenir à une seule chose à la fois. Je suis salarié dans le marketing financier /écologique et je suis à l’origine de plusieurs entreprises aujourd’hui, touche à tout, je suis très curieux du fonctionnement des choses et à l’écoute des expériences des autres.

La recherche du bonheur est une pierre angulaire de mon engagement, apporter du bonheur à ceux qui m’entourent, travailler pour le donner aux autres, le vivre le plus possible dans mon quotidien.

C’est avec Colas Dupas, un de mes associés chez Sparkin, que nous avons pu d’ailleurs formaliser cette valeur, grâce à un travail adapté du Why de Simon Sinek. Ma motivation profonde, que j’essaie désormais d’appliquer dans tous mes projets, est de mettre en place un cadre permettant à chacun de donner le meilleur d’eux même. M’engager pour que tout le monde puisse réussir et gagner ensemble, voilà mon crédo.

2 – Aujourd’hui chef marketing B2B dans le groupe BNP Paribas, tu es parallèlement l’un des co-fondateurs de Sparkin, startup spécialisée dans l’accompagnement des dirigeants par l’intelligence collective mais aussi cofondateur de MRT Paris, une société de commerce de luxe de seconde main. Le slashing fait-il partie de ton ADN ?

 


J’ai démarré mes premiers projets entrepreneuriaux à 16 ans, ce qui m’a permis d’échouer sur pas mal de projet et c’est top, ça m’a énormément appris et surtout m’a motivé pour explorer de nombreuses pistes d’activité.

J’ai découvert ce qu’était un slasheur cette année, grâce aux trends Twitter ! Ce n’est pas une nouveauté entrepreneuriale mais ces dernières années ce type de comportement s’est développé très fortement, la génération Y à intégrer les codes du Slasheur à ses nouveaux modes de comportement, ce qui marque une rupture assez forte au monde du travail traditionnel.
Le slashing pour moi, c’est une des briques me permettant un épanouissement professionnel et donc personnel, en mélangeant dans mon activité de nouvelles choses, des mélanges incroyable mais qui répondent à mes aspirations, à mes envies de découvertes, de dépassement, d’innovation.
Je suis également très curieux de nature, dans mes projets, en plus des structures que tu évoques, j’accompagne la création d’un bar à vin en ce moment et j’ai essayé de lancer des installations de permaculture dans Paris l’année dernière sans succès, le slashing me permet d’explorer des mondes différents et d’apporter mon expérience aux porteurs de projets avec qui je travaille.
Etre slasheur pour moi, c’est de permettre par l’intelligence collective d’aller plus loin.

3 – Justement, le codéveloppement c’est un effet de mode ou une réelle tendance de société ?

 


Tout dépend de ce que l’on entend par codéveloppement. Cela traduit avant tout une idée que par le groupe, on peut faire émerger de nouvelles solutions innovantes. Chez Sparkin par exemple, nous nous sommes inspirés de cette méthode pour créer notre méthodologie et ainsi créer des groupes de réflexion sur mesure permettant aux dirigeants de PME de trouver des alternatives et de bénéficier de l’expérience de leurs pairs.
Les méthodes qu’utilisent aujourd’hui les startups digitales, le design thinking ou le lean par exemple, rejoignent pour moi cette même idée qu’ensemble on réussit mieux que seul.

Une grande partie des nouvelles générations d’entrepreneurs actuels, ont bien conscience de l’importance du partage et de l’échange dans la création de valeur, c’est moins le cas chez les dirigeants actuels des PME, d’après la BNI, près de la moitié d’entre eux se sentent isolés dans leurs décisions.

Les outils d’intelligence collective sont un signe d’évolution des entreprises, du regard qu’on porte à l’autre et à sa connaissance, c’est un signe d’ouverture très positif.

4 –  Quels conseils donnerais-tu à des personnes qui souhaitent mener plusieurs activités professionnelles de front ?


Il n’y a pas de secret, la meilleure façon de faire est de se lancer et de s’adapter ensuite. Chaque parcours est différent en fonction des contraintes de chacun et si le projet échoue c’est presque mieux, ça veut dire qu’on aura énormément appris pour la prochaine fois.
Le plus important est pour moi de savoir pourquoi on fait les choses, choisir de s’investir sur des projets qui correspondent à ses valeurs, qui me rendront heureux. Le travail qui a du sens est le seul sur la durée qui donne véritablement du plaisir.

S’entourer de personnes partageant des valeurs similaires dans les projets menés est essentiel, quand on même plusieurs activités en parallèle, on doit pouvoir compter sur son équipe et s’appuyer sur eux sereinement.

Ne pas hésiter à expérimenter, le régime de micro entrepreneur permet justement de tester son idée rapidement sur le marché et c’est généralement bien accepté par son employeur.

Bien compartimenter est fondamental, quand on travaille sur 3 ou 4 activités très différentes, c’est important d’organiser son temps et son agenda sur ses différentes activités, afin de ne pas se faire dépasser par le travail à réaliser.

Savoir déconnecter, comme pour tout porteur de projet, il faut savoir mettre tout sur pause par moment et se recentrer sur soit même.

 

5 – Que peut-on te souhaiter pour les prochains mois ?

De nouvelles rencontres et de faire de mes projets en cours des réussites.
Si vous souhaitez en parler ensemble n’hésitez pas à m’envoyer un message sur LinkedIn, et pour en savoir plus sur Sparkin, venez faire un tour sur notre site ou sur notre page LinkedIn.

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

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