Confiance en soi : trois ans de travail résumés pour poser les bonnes bases

Aujourd’hui, j’aimerais qu’on parle de la confiance en soi, sujet certes très vaste mais incontournable, tant pour entreprendre que pour mieux vivre en société.  On m’a souvent dit sur le plan professionnel que j’avais l’air d’avoir confiance en moi (et ça m’a toujours surprise d’entendre ça) : en adoptant une posture de coach, je dégage une assurance qui rassure mes clients et mon environnement professionnel.

En revanche, sur le plan personnel, les choses sont un peu différentes car je m’autorise à montrer plus de doutes et d’appréhensions (mon sensei pourra en témoigner). Et pourtant, depuis trois ans, ma confiance en moi est beaucoup plus forte. J’ai en effet entrepris un gros travail sur ce sujet.

Par où ai-je commencé ?

Et bien par un constat : j’étais fatiguée de sans cesse douter, de ne pas me faire assez confiance et de chercher ma légitimité auprès des autres.

Pourtant je n’avais pas envisagé mener un travail de trois ans. 

De 2017 à 2019, j’ai progressivement opéré des changements dans ma vie qui m’ont permis de devenir une personne plus confiante, en m’écoutant, en m’affirmant et en m’acceptant.

Cet article est donc l’histoire de trois ans de travail, en passant par des étapes clés, de l’aide extérieure et des déclics internes. Si comme moi :

▪ Tu accordes plus de crédit à la parole des autres qu’à la tienne,
▪ Tu doutes de tout
▪ Tu ne vois pas ce que tu fais de bien
▪ Et que tu ne t’écoutes pas (assez)

…cet article pourra t’aider à prendre conscience de quelques changements à opérer pour te sentir mieux en étant toi ?

Depuis 2017 : j’arrête de me laisser dominer par mes peurs et j’écoute mes envies 

Avant 2017, ma confiance et mon estime de moi étaient quasiment au point mort. Mon parcours professionnel était chaotique depuis la fin de mes étude (coucou la réalité de l’insertion professionnelle !), mes relations intimes étaient un autre chaos et j’avais depuis ma tendre enfance cherché à rentrer dans des cases qui ne voulaient visiblement pas de moi.

 

Mais c’est depuis 2017 que les premiers changements ont opéré : 

Sur le plan personnel, je commence à m’écouter et à faire des activités qui me plaisent, quitte à les faire seule : je commence donc l’aikido (février) et le chant (novembre). Je précise que j’aspire à pratiquer un art martial depuis le collège et que je chante depuis toujours. Bref, on part de loin ?

Je décide donc de faire confiance en ma voix avec le chant, et confiance en ma maîtrise d’une situation avec l’aikido (je ne suis pas encore un ninja). 

Sur le plan intime, j’avoue pour la première fois mes sentiments à un garçon..sentiments non partagés…mais parole libérée (délivrée) !

Sur le plan professionnel, je prends également mon courage à deux mains et décide de quitter mon boulot salarié qui allait se transformer en CDI (tu sais, le Saint Graal que je cherchais depuis la fin de mes études). 

Je décide ainsi de faire confiance à mes compétences pour me mettre à mon compte, situation qui me correspondait beaucoup plus au regard de mon autodiscipline, de mon besoin de liberté et de ma propre valorisation personnelle et professionnelle. Car oui, quand tu es entrepreneur indépendant, ton entreprise, c’est toi. 

 

2018 : j’entame un travail sur moi (pas du tout prévu) 

En 2018 : je fais le bilan de mon entreprise : j’ai fait une bonne première année d’entrepreneuriat et j’ai dépassé le seuil du plafond du régime de TVA autorisé pour les micro-entrepreneurs.

J’ai également compris que je ne voulais plus faire de prestation de services : je ne suis pas devenue entrepreneure pour subir des ordres et un emploi du temps comme si j’étais salariée.

Me fatigant trop à douter, je finis par arrêter de me retourner le cerveau et accepte de prendre des risques pour avancer. Ce passage à l’action m’a certes confrontée à quelques murs mais m’a permis de dédramatiser l’échec.

Sur le plan professionnel, j’ai réussi à accepter de mettre mon égo de côté pour avancer : si j’échoue, ce n’est pas ma personne qui est un échec, mais mon action à un moment précis.

Je fais une rencontre déterminante qui m’ouvre à de nouvelles perspectives sur le plan professionnel et qui m’ouvre également au développement personnel ( elle se reconnaitra ?) Et c’est là que je comprends vraiment l’adage : nous sommes la moyenne des 5 personnes les plus proches de nous”

Je commence alors à lire des livres de développement personnel, mais ce n’est que plus tard que je comprends que tout ce qui est dit ne doit pas forcément me parler ou me correspondre. Je finirai par faire le tri, sans me forcer à apprécier ce que des auteurs de renommée ont affirmé.

2018, c’est également la fin de mes relations futiles sur un plan personnel : je m’accepte telle que je suis, j’apprends à être seule (mais ce n’est que plus tard que j’apprécierai vraiment de l’être), et je refuse ce qui va à l’encontre de mon intégrité morale.

Une amie m’a une fois dit ceci : “si quelqu’un ou quelque chose te gêne, tu en parles ou tu mets fin à la situation” et ce conseil m’est resté. Il me permet de garder le moins de choses possibles au fond de moi et de mettre fin à des situations désagréables (et devine quoi, ça marche dans tous les domaines de ta vie ? ! )

 

2019 : je prends conscience de mon bien le plus précieux : mon énergie 

Je commence un travail sur moi depuis fin 2018 avec mon ouverture au développement personnel : au programme, lectures (big up pour : Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même de Lise Bourbeau), mais également hypnose, mémoire cellulaire, magnétisme, coachs, psy et même test de QI.

Si à mes débuts, je suis une éponge qui absorbe tout, je finis par faire le tri dans ce que j’absorbe et arrête certaines thérapies et ouvrages très rapidement. Je comprends vite que tout n’est pas bon à prendre et que suivre mon intuition allait me dire vers quoi j’allais pouvoir tendre.

Pour éviter de casser mon PEL en thérapie, j’utilise mes capacités d’analyse pour passer à l’étape supérieure et m’auto-diagnostiquer (ça, je sais faire !).

Je finis par comprendre les causes et origines du manque de confiance en moi : un abandon dès la naissance, des parents aimants mais qui ne m’ont pas assez (et involontairement) défendus dans certaines situations, les moqueries au collège quand j’étais en surpoids, et l’acceptation que ma parole valait toujours moins que celle des autres (et oui, on part de loin, mais mon but n’est pas de te faire pleurer, mais de comprendre ?)

Je finis donc par m’assumer sur le plan personnel et professionnel  :

 

▪ En exposant ma vulnérabilité, comme tu as pu voir dans mes newsletters si tu me suis depuis cette année (ou juste en lisant celle-ci par exemple).

▪ En assumant de sortir des cases et ne pas  savoir/vouloir me conformer à la “norme” : j’assume ne pas aimer les foules, les conversations insipides, les événements énergivores, les vacances à la plages (je me suis déjà étalée sur le sujet il y a quelques semaines ?) et surtout j’apprécie être seule !

 En refusant le manque de respect et en disant tout ce qui me gêne (mais je mets toujours les formes) : un bon exercice d’estime de soi est de ne rien laisser passer !

J’ai également eu un déclic en cette fin d’année en faisant un test de QI : malgré mes résultats hétérogènes et mon QI incalculable, je comprends certaines choses en analysant mes résultats ; j’ai des capacités supérieures à la norme sur certains points (j’insiste sur le “certains”) : ma compréhension d’une situation concrète et ma maîtrise des mots. Je décide donc de me faire confiance et capitaliser là dessus.

C’est à partir de là que je décide de suivre de plus en plus mon intuition pour mieux m’écouter, et de mieux utiliser ces capacités à la fois sur le plan personnel et professionnel, dans mon contenus mais également dans mes coachings, et dans mes relations interpersonnelles : j’en ai ainsi fini de considérer ma parole comme inférieure à celle des autres.

Je prends conscience de toutes mes réussites en 29 ans d’existence et identifie mes principales forces : mon empathie, ma capacité de résilience, ma plume, et ma bonne condition physique.

Et mes points faibles dans tout ça ? Je les laisse tomber : je mettrais plus d’énergie à essayer de corriger mon sens de l’orientation, mon raisonnement mathématique, et mes compétences techniques en WordPress qu’à peaufiner mes capacités d’analyse et ma plume.

Et mon énergie, c’est la clé de mon bien-être. Et ça, je l’ai vite compris en m’écoutant.

 

Où en suis-je aujourd’hui ? 

 

Aujourd’hui, je suis sûre que je peux encore renforcer ma confiance en moi mais un cheminement de trois ans m’a permis de poser les bonnes bases : le respect de ma personne, l’écoute de mes émotions et le suivi de mon intuition. J’assume qui je suis et je ne cherche plus à me construire par rapport à des normes sociales ou professionnelles de référence.

Alors c’est quoi la suite ? Je ne sais pas encore, mais très certainement de garder ces bases pour avancer. Encore une fois, on en revient à l’essentiel : définir des bases solides.

 

? Et toi as-tu trouvé tes bases solides ?

Je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on travaille là-dessus ?

 

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