5 apprentissages du voyage à appliquer dans ta vie personnelle

Ça fait maintenant un mois que je suis partie au Costa Rica. Au-delà de la beauté des paysages et de mon besoin d’évasion, j’en ai tiré quelques apprentissages.
5 précisément. Et je te les livre !

1 – L’amélioration de ses capacités linguistiques n’est possible qu’en pratiquant

Oui cela peut sembler évident, mais je l’ai vraiment constaté.

Voyager en Amérique latine était pour moi un véritable défi, car au delà de l’éloignement géographique avec l’Europe et de mes a priori sur la sécurité sur ce continent, la langue était un autre blocage.

J’ai pris des cours d’espagnol pendant 8 ans à l’école puis à la fac…mais je n’ai jamais eu l’occasion de le pratiquer dans un pays hispanophone.

Résultat des courses : nada.

J’ai donc dû apprendre à sensibiliser mon oreille à cette nouvelle langue, en liant vocabulaire et débit de langue.

Après avoir passé une semaine à parler comme une vache espagnole, j’ai finalement réussi à me débarrasser de ma timidité linguistique (merci l’école !) et oser m’exprimer.

L’élément déclencheur ?(
Je dirais qu’au Costa Rica, 60% des gens ne parlent pas anglais. Par conséquent, si tu veux manger, faire ton linge, ou demander ton chemin, il va falloir y mettre un peu du tien ?

Aujourd’hui, je fais de grosses fautes de temps, et je manque de vocabulaire, mais mon espagnol est en forte progression.

Et puis, j’ai toujours l’anglais en back up ?

2 – Rencontrer de nouvelles personnes ne demande pas beaucoup d’effort

Je n’ai jamais retrouvé autant d’humanité que depuis que je voyage. La solidarité entre voyageurs mais aussi locaux, et les rencontres et relations humaines qui en découlent sont simples, sincères et fluides.

Ici, plus de méfiance ni de défiance envers l’autre.

On en apprend sur le parcours de vie de chacun, ce qui l’a amené à voyager, sa vie d’avant la pandémie, ses projets, mais aussi ses conseils et bons plans pour voyager.

Les locaux aussi nous livrent leurs vies et nous font découvrir leur univers, à condition d’être ouvert à la rencontre.

Alors comment interagir avec de nouvelles personnes facilement ?

✅ Aller dans des lieux propices aux rencontres (Guesthouse, coworking)
✅ Manger dans les lieux où vont les locaux (Soda, au Costa Rica)
✅ Utiliser les groupes Facebook et app de dating pour faire des rencontres en petit comité
✅ Prendre les transports en commun

Moi qui n’osais pas aller vers les autres, je me suis même surprise à initier des conversations !  ?

3 – Développer son sens de la débrouillardise au quotidien est essentiel

Quand on voyage, il faut apprendre à se débrouiller seul !
C’était ma grande crainte il y a quelques mois lorsque j’aspirais à voyager seule et loin.

Mais le Covid a pointé le bout de son nez et toutes mes appréhensions liées au voyages m’ont paru secondaire face à la peur de revivre un nouvel enfermement.

Je me suis donc jetée à l’eau (comme pour les langues) et j’ai appris à demander plutôt que de passer des heures à chercher seule une information que je ne trouverais jamais.

J’ai appris à voyager avec moins pour ne pas me surcharger d’affaires au quotidien (encore en cours de progression)

J’ai appris à acheter des vêtements et objets pour des usages multiples : le paréo sert d’écharpe, de serviette mais aussi de robe de plage.
Le legging de pyjama et de tenue de froid.
Le couteau d’ustensile de cuisine mais pas que.

Bon, je ne vis pas à Kho-lanta non plus, mais je suis dans la jungle, et je veux survivre ?

4 – L’adaptabilité et de flexibilité sont des qualités essentielles au voyage mais pas que

 

Voyager en 2021, c’est accepter de revoir ses plans, et d’en faire de nouveaux en fonction de la situation sanitaire.

Comment faire quand tel lieu est fermé ? Tel pays imposant X restrictions ?

Et bien il faut oublier le voyage organisé et vivre au jour le jour : pura vida !

Moi qui suis de nature planificatrice, je me suis laissée avoir : à force de trop planifier, on se crée des conditions de voyage pas assez flexibles, et on ne se laisse pas le temps de vivre dans un endroit pour savoir si on va l’apprécier ou non.

Je suis restée trop longtemps à San José et Puerto Viejo.
Dans la première ville, j’ai utilisé ma capacité de débrouillardise pour trouver de nouveaux plans et m’occuper.
Dans la seconde, j’ai annulé quelques réservations pour écourter mon séjour, mais avec quelques frais.

Maintenant, je sais que je ne réserverai pas plus de deux nuits dans un endroit ?

5 – L’apprentissage du lâcher-prise  permet de mieux vivre le voyage

Je ne suis pas d’une nature décontractée, et le lâcher-prise est pour moi une épreuve. Mais comme tu le sais, il y a des choses qu’on ne peut contrôler.

? Les aléas de ta connexion internet
? Les aléas du boulot : tu peux connaître des périodes creuses et des périodes pleines à peu d’intervalle de temps
? Les aléas de ta santé ou de ton état d’esprit
? Les horaires des transports dans un pays d’Amérique latine
? La météo au Costa Rica
? Les aléas de la qualité des excursions guidées que l’on te propose
? Ne pas savoir dans quel lieu tu seras dans une semaine.

Bien sûr, avec l’expérience, on peut apprendre de certaines erreurs, mais on n’est jamais à l’abri d’une nouvelle.

Aujourd’hui, lorsque je ne suis pas dans les bonnes conditions pour travailler ou que mon corps me dit de prendre un break, je commence à l’écouter et faire quelque chose pour me faire plaisir (ce sera souvent un massage ou un bon plat).

De même, je sais que lorsque je perds de l’argent, lorsque je perds mon temps, lorsque j’ai commandé le mauvais plat, ou le mauvais hôtel, je fais des erreurs que je ne reproduirai pas ! Et je le vois (vraiment) comme un apprentissage.

Je ne suis pas zen, mais je philosophe mon quotidien ?

Voici donc les 5 apprentissages que j’ai tirés du voyage. J’espère qu’ils pourront toi aussi te servir dans ton quotidien !

 

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