Ce que mon combat pour la liberté m’a permis d’accomplir pour mon entreprise et ma vie personnelle

La liberté est une valeur essentielle à mes yeux que j’incarne au quotidien à travers mes décisions. C’est au nom de la liberté que je me suis lancée dans l’entrepreneuriat, mais également au nom de la liberté que je suis devenue digital nomade. Ces accomplissements personnels sont-ils égoïstes ? Peut-être, mais ils m’ont permis d’inspirer une grande partie de ma communauté, qui souhaite également passer à l’action. Cette vision ultra personnalisée que je porte n’est donc pas dépourvue d’impact. Si tu as de valeurs que tu portes au fond de toi, voici comment les exploiter pour mieux vivre de ta vie mais également aider toute une communauté !

La première étape vers ma liberté professionnelle a commencé il y a 3 ans, avec une grosse décision.

 

Il y a 3 ans, j’ai commencé le premier jour du reste de ma vie.

Il y a 3 ans, je quittais mon job salarié. Je me lançais non sans peur, dans le grand bain de l’entrepreneuriat.

Et pourtant, je suis allée au delà de ce que j’aurais pu imaginer :

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé vivre de son activité en quelques mois

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé pouvoir générer plus de 10 000 euros par mois

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé publier dans des médias de renom

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé investir autant pour me former

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé pouvoir louer un T2 dans le centre de Paris

Et pourtant, le moi d’aujourd’hui a réussi.

Par chance ?

Certainement pas.

Par travail et détermination oui.

Ai-je eu peur ?

Evidemment.

Mais la peur ne doit pas t’empêcher de passer à l’action. Elle doit être une excitation interne qui te pousse à aller vers ce que à quoi tu aspires réellement.

Alors, si tu t’écoutes vraiment, quelle décision vas-tu prendre ?

 

La deuxième étape a été une prise de conscience : la chance n’existe pas, elle se créé

Il y a quelques jours, j’étais dans la voiture avec ma mère et nous échangions sur mes futurs “voyages” en tant que digital nomade.

Je mets ici le mot voyage entre guillemets car il ne s’agit pas de vacances. Ce qui n’est pas forcément facile à faire comprendre à son entourage.

Mais là n’est pas la question.

Si je t’écris aujourd’hui, c’est parce qu’une de ses remarques m’a fait réagir.

Et cette remarque était la suivante : “tu es une privilégiée de pouvoir voyager comme cela, tout le monde n’a pas cette chance”.

Cette remarque aurait pu paraître anodine, mais j’ai réagi au quart de tour.

NON je ne suis pas plus privilégiée qu’une autre, j’ai fait des choix de vie :

– Celui de me mettre à mon compte, avec toute la prise de risque que cela implique (j’ai quitté un emploi mal payé ou mon chômage équivalait au SMIC) .

– Celui de ne pas avoir de vie de famille à 30 ans parce que ce n’est pas ma priorité actuellement

– Celui d’avoir investi pour me faire accompagner, et mettre en place des stratégies qui ont augmenté mon chiffre d’affaires, et par conséquent, ma trésorerie.

J’ai également des désavantages au quotidien que j’accepte :

La précarité économique

– La précarité sentimentale

– La précarité en termes de logement

Qu’est-ce qui empêche un salarié de quitter son job aujourd’hui ?

– Sa vie de famille

– Son prêt immobilier

Mais ce sont des choix de vie qu’il a fait dès le départ !

Maintenant, mes voyages coûtent-ils cher ?

– J’ai exposé dans un précédent article, et avec transparence, le coût mensuel d’un mois de digital nomadisme au Portugal et en Suède.

– Cela me coûte moins cher que de vivre à Paris

– J’ai aussi fait le choix de quitter mon appartement pour ne pas payer de double loyer (une décision difficile pour moi)

– Je peux aussi faire le choix de voyager dans des destinations plus économiques

– Et d’y rester plus longtemps pour amortir les prix des billets d’avion.

Pour contrebalancer cette remarque, et après avoir écouté ma réponse, ma mère m’a également dit que mes choix de vie étaient courageux, et qu’elle n’aurait pas réussi à faire la même chose.

Et c’est là qu’elle a pointé quelque chose de juste 

La plupart des gens n’auraient pas franchi le pas de l’entrepreneuriat ou du digital nomadisme, par peur.

Et quand j’affirme ça, je l’affirme sans jugement.

Il s’agit juste d’un constat.

Et c’était aussi mon cas il y a 4 ans, ou jamais je n’aurais envisagé l’entrepreneuriat comme une voie professionnelle car trop “risqué”, mais le salariat m’avait tellement fait souffrir que mes peurs ont disparu pour laisser place à l’action.

Et c’était le cas récemment où le traumatisme du premier confinement a ébranlé mon instinct de survie, qui m’a crié à gorge déployée : “FUIS ET RESTE LIBRE”.

La souffrance m’a fait faire des choix qui m’ont fait dépasser mes peurs.

Ce n’est pas de la chance.

C’est du courage.

Heureusement, cela paye.

Alors bien sûr, je suis plus privilégiée qu’une personne non éduquée, et sans aucune ressource. Mais pas plus que monsieur et madame tout le monde qui travaille 35 heures par semaine et qui profite de ses week-end, et de ses vacances.

On a souvent le choix, mais on n’en prend que peu souvent conscience. Et cette prise de conscience est le début d’un nouvel éveil dans ta vie personnelle ou professionnelle :

Tu peux dire non au conformisme d’une vie bien rangée

A la pression sociale du quotidien

A un patron tyrannique

Mais sortir des cases implique de prendre des risques.

Maintenant, tu te sens prêt ?

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La troisième étape a été l’évangélisation de ma communauté : en devenant une source d’inspiration pour les entrepreneurs (mais pas que)

Depuis que je me suis lancée dans l’aventure digital nomade, j’ai essuyé un certain nombre de critiques (minimes certes), qui m’ont donné envie d’écrire ce petit post.

En effet, on m’a reproché (à moi, comme à d’autres digital nomads) d’être irresponsables de partir en période de crise sanitaire.

Je peux comprendre l’argument, même si j’ai du mal avec le jugement. Mais rappelons que les digital nomads sont principalement des travailleurs vivant seuls et qu’en période de confinement, la solitude devient très difficile à supporter. Voyager, pour un entrepreneur digital nomad, c’est acheter sa santé mentale, mais également sauver son business en sauvant sa créativité.

Pour ma part, je ne me suis jamais sentie aussi bien que depuis que j’ai trouvé dans le voyage, le sens de ma vie : je n’ai plus de colère, je suis de plus en plus créative, et mieux encore : j’inspire autour de moi.

Cette faculté d’inspiration est ce que mon amie Céline Afonso Tirel appelle le “self care inspirant” : il s’agit de se chouchouter et de travailler sur son propre bien-être, son propre mode de vie idéal, pour inspirer sa communauté et l’inviter à passer à l’action.

Depuis que je suis digital nomad, j’ai ainsi reçu des messages d’abonnés inspirés par mon mode de vie, et souhaitant eux aussi changer de vie, en prenant conscience que leur vie actuelle ne leur convenait plus et manquait de sens.

Une ancienne cliente, Alexia a même réussi à franchir le pas, en partant un mois seule, et sans ses enfants…au Brésil, son rêve ultime !

C’est pour moi une grande fierté.

Et si on en finissait avec la vision culpabilisatrice ?

On vous parlera souvent de vision professionnelle, mais cela ne fait pas sens pour tout le monde. Pour ma part, impossible de me projeter sur le plan professionnel car je me lasse très vite : ce qui me porte, c’est mon cadre et mon mode de vie. Plus tôt on le sait, plus tôt on l’assume.

Sur le plan professionnel, je fais en sorte de me créer le cadre le moins contraignant possible (d’où l’entrepreneuriat), en accord avec mon mode de vie (le digital nomadisme) et de mes forces (le coaching, grâce à une forte empathie).

Maintenant, la nature du coaching, elle peut changer. C’est pour ça que je reste ouverte à différentes opportunités sur le plan professionnel : depuis que je suis entrepreneure, je me suis concentrée sur le coaching business, car j’ai évolué dans un écosystème qui me demandait de me spécialiser.

Mais aujourd’hui, je réalise que je peux apporter bien plus qu’un accompagnement professionnel : je me sens capable d’aider des individus à changer de vie, sur le plan professionnel mais également personnel, en les poussant à passer à l’action.

Mes nombreuses expériences personnelles m’ont permis de vivre des épreuves qui sont aujourd’hui des briques que je peux utiliser pour aider mes clients à aller de l’avant !

Vous savez maintenant comment mon activité va évoluer 

De votre côté, je vous invite en ce début d’année à vous saisir des questions qui vous trottent dans la tête depuis un petit moment et y trouver la réponse la plus alignée avec vos aspirations : sans culpabilité, en laissant votre cœur trouver la voie.

Vous serez ainsi au bon endroit, au bon moment.

Et pour moi, c’est aujourd’hui, le Costa Rica  

La pura vida ! 

 

Conclusion

 

Et si demain nous retrouvions nos vies d’avant ?

Et si demain nous pouvions nous déplacer librement ?

Et si demain nous pouvions nous enlacer sans nous restreindre ?

Et si demain 2020 n’était qu’un mauvais souvenir ?

Et si, et si…ces suppositions sont basées sur un espoir, qui nous fait tenir, mais qui peut aussi nous clouer dans un immobilisme déconcertant.

L’absence de réponse, le manque de vision, nous empêche souvent de prendre des décisions, et nous rend dépendant des conjectures externes.

Et si, au contraire, on sortait de cette dépendance et qu’on devenait acteur de nos vies ?

Acteur de notre vie professionnelle, en prenant la décision de faire ce qui nous plait vraiment, entreprendre, ou quitter un job qui ne fait plus sens.

Acteur de notre vie personnelle, en décidant de ne pas subir une situation qui ne nous convient plus, et changer de cadre de vie ou d’être entouré des bonnes personnes.

Ce n’est peut-être pas le bon moment me diriez-vous ?

Au contraire, j’en suis persuadée !

Choisissons de nous laisser guider par nos rêves et non par nos peurs.

J’ai décidé d’agir, même si ma peur de partir seule était très forte.

J’ai décidé de dire au revoir à une vie que je connaissais, même si je prends le risque de ne pas la retrouver.

L’urgence a été pour moi un déclic pour cette nouvelle vie que je ne connais pas encore et qui se vivra au jour le jour. Je l’accepte maintenant.

Dans cette situation exceptionnelle, arrêtons de rester prudent car le pire est déjà là.

Redonnons du sens à nos vies, et vivons les pleinement.

YOLO.