Antoine BM : il a créé un système autour d’une marque personnelle forte
J’ai eu le plaisir d’interviewer Antoine BM, jeune entrepreneur et formateur de 24 ans. Après avoir quitté son école de commerce en cours de route, Antoine s’est lancé dans l’entrepreneuriat ; d’abord avec le blogging, puis dans la formation en ligne. Il vit de son activité depuis 2015, et à 24 ans génère aujourd’hui plus de 30 000 euros de chiffre d’affaires mensuel.
La clé de son succès a été de créer une marque personnelle forte qui lui a permis de fédérer une communauté autour de ses valeurs et de l’écosystème qu’il s’est crée. La force d’Antoine c’est son franc parler : il ose affirmer ce qu’il pense, n’hésite pas à être clivant sans se soucier des “qu’en dira-t-on”.
Dans cette interview de 45 minutes retranscrite par mes soins, nous abordons quatre principaux sujets : le personal branding pour les entrepreneurs, le coaching et la formation en ligne, l’argent et les barrières mentales, et les points de vigilance autour du développement personnel.
1- Je te suis depuis maintenant un an où je t’ai découvert via ton podcast Le Monde d’Antoine BM, et j’ai beaucoup apprécié le format audio et court, mais surtout ta franchise et ton côté “direct”. A partir de quoi as-tu construit ta marque personnelle et ton univers ?
J’aime les marques fortes, qui créent une philosophie autour d’elles. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai toujours été un énorme Apple Addict.
Ma marque à moi, je l’ai construite au fur et à mesure. J’ai d’ailleurs eu plusieurs noms de marque : Lama Fâché, qui était mon premier nom de blog, puis un autre blog que j’ai appelé Master blog autour duquel j’avais crée tout un univers graphique.
Puis un jour, j’ai réalisé que pour garder une cohérence dans mes différents projets (puisque je changeais très régulièrement d’idées), je pouvais utiliser mon propre nom. J’ai donc acté pour Antoine BM (mon nom de famille étant BlancheMaison, un peu trop pompeux à mon goût). Puis je me suis fait un petit logo.
Mais j’ai surtout compris, en observant les marques que j’appréciais que c’était la personnalité de leurs fondateurs qui leur permettait d’être remarquable. Apple n’est rien sans Steve Jobs !
C’est à ce moment là que j’ai décidé de travailler à la construction de mes valeurs et des grands principes qui allaient porter ma marque. Et ces grands principes ce sont des choses qui sont souvent contre-intuitives pour beaucoup de gens.
Mes grands principes sont les suivants :
- On n’a pas besoin d’avoir une grosse audience pour bien vivre de son contenu
- On peut réussir seul et tranquillement (on n’a pas besoin de devenir une grosse boîte )
- Ca ne sert à rien de faire les meilleurs produits mais de faire ceux qui correspondent le mieux à son marché
- Rester libre quoi qu’il arrive
“L’erreur que font beaucoup d’entrepreneurs est de vouloir s’étendre sans se renforcer eux-mêmes”
En tant que freelance, on peut progresser sans s’étendre grâce à une stratégie : devenir tellement bon dans ta thématique que les gens vont devoir payer cher s’ils veulent t’avoir toi.
C’est une stratégie qui permet de se développer en augmentant ses prix, et sans avoir à scaler et embaucher.
2 – Ta valeur fondamentale c’est la liberté. C’est quoi être libre selon toi ?
Sur le plan professionnel, pour moi, être libre veut dire avoir un travail qui s’adapte à ma vie et pas l’inverse. Mon boulot doit s’adapter à ma personnalité et il se trouve que j’ai une personnalité très particulière : je suis très solitaire, très indépendant, et je ne veux pas donner ou recevoir d’ordres de personne.
Et c’est grâce à cette valeur que j’ai pu construire un business sur mesure pour moi, et qui me permet de travailler d’où je veux, quand je veux et avec qui je veux. Et pour moi, celle liberté est ce qu’il y a de plus précieux dans mon business, et je ne l’échangerais pour rien au monde.
3- Quels conseils donnerais-tu à un freelance pour se démarquer du lot ?
D’abord, je dirais qu’il faut se différencier des autres en étant unique et en créant un philosophie derrière son travail : être bon ne suffit pas, il faut se créer un système autour de valeurs fortes.
Ensuite, il faut inverser le rapport de force entre freelances et clients, c’est à dire inverser ce qu’on appelle le “prize frame”.
Prenons l’exemple d’une startup qui cherche de l’argent auprès d’un investisseur : aux premiers abords, on pourrait penser que c’est l’investisseur qui domine le rapport de force. Mais en vrai, l’argent, on en trouve partout et les investisseurs, il y en a plein !
Si un investisseur refuse d’investir dans une startup, la startup en trouvera un autre. En revanche, celui qui devrait être terrorisé, c’est l’investisseur qui a refusé d’investir. Pensons à l’investisseur qui a refusé d’investir dans Uber à ses débuts…il s’en mord probablement les doigts aujourd’hui !
Je recommande à ce sujet la lecture de Pitch anything d’Oren Klaff pour inverser ce rapport de force startup/investisseurs.
On peut trouver un exemple similaire dans le monde de l’édition avec le cas J.K Rowling, l’auteure d’Harry Potter : on lui a fermé la porte à ses début mais comme son concept était unique, elle a fini par réussir à trouver le bon éditeur qui lui a fait confiance.
Si on revient sur le cas des freelances : un bon freelance se démarque grâce à sa proposition de valeur unique. Je recommande d’ailleurs d’être un freelance spécialisé pour se démarquer du lot. C’est comme ça qu’on travaille son Personal Branding en tant que freelance.
4 – Comment avoir sa propre valeur ajoutée dans la production de contenu ?
La première chose est de ne pas regarder ce que font les autres !
J’aime bien utiliser la métaphore de l’accident pour ça : quand il y a un accident sur le bord de la route, on risque de créer un sur-accident en regardant l’accident. Donc quand on ne regarde plus dans la bonne direction et qu’on perd son attention, on s’égare et on se perd.
On va là où on regarde, donc si tu regardes le contenu de tes concurrents, tu vas faire la même chose qu’eux.
La deuxième chose, c’est qu’il y a de la place pour tout le monde : même si ton business est concurrent à celui d’autres entrepreneurs, ton angle d’approche sera différent car ta personnalité est différente. Les clients qui vont acheter chez toi n’acheteront pas chez ton concurrent parce qu’ils te préfèrent toi, et inversement. C’est une question d’affinité.
L’avantage de construire un business autour de sa personnalité c’est qu’on crée quelque chose d’unique. C’est toute la force du personal branding.
Mon conseil c’est de rester soi-même et pour rester soi-même dans ses contenus, il faut être soi-même en exagéré : on identifie nos attributs, ce qui fait notre personnalité et on les exagère pour en faire un personnage basé sur notre personnalité.
5 – Qu’est-ce qui explique ton succès selon toi ?
J’ai commencé il y a 6 ans, et pendant trois ans, j’ai galéré. Je travaillais sur mes articles de blog et je ne voyais pas beaucoup de résultat. Ca fait seulement trois ans que je vis de mon activité.
Ce qui m’a permis de m’en sortir ? Changer de stratégie en me focalisant sur la fréquence de mes contenus et la relation de proximité avec mon audience.
A mes débuts, je m’étais focalisé sur la taille de mon audience, et puis j’ai compris que ça ne faisait pas sens par rapport aux objectifs financiers que je m’étais fixés. Et le switch a alors commencé quand j’ai travaillé mon offre et ai proposé un produit toutes les deux semaines.
Mes premières formations n’étaient pas extraordinaires mais l’avantage de proposer un produit toutes les deux semaines, c’est que j’ai pu énormément progresser en comprenant ce qui marchait et ce qui ne marchait pas !
Ensuite, je me suis intéressé à ce que j’appelle “les vrais” parmi mes abonnés YouTube : ceux qui te suivent dans la durée, et te font vivre.
YouTube, c’est comme un magasin sur les Champs-Elysées : il y a des clients, des touristes, mais aussi des casseurs. Les touristes, ce sont les gens qui débarquent, qui n’achètent rien et qui prennent des photos. Les casseurs, ce sont ceux qui cassent tout à l’occasion de la moindre manifestation (les haters sur YouTube).
Le problème de YouTube, c’est comme celui des Champs-Elysées, c’est l’exposition. Quand tu crées une chaîne YouTube, tu es exposé à ce package : si tu veux des clients, tu dois accepter les touristes et les casseurs.
Le plus difficile c’est d’ignorer les touristes et les casseurs et de parler aux “vrais”, la minorité invisible. Et pour les identifier, un moyen très simple est de leur proposer un sondage: c’est à ce moment là qu’elle sortira de son silence ! Il faut l’interroger sur ses problématiques business, sur la manière dont elle t’a découvert…etc !
“Ca ne sert à rien de faire les meilleurs produits mais de faire ceux qui correspondent le mieux à son marché”
On peut être surpris par la qualité des réponses et de la fidélité de ces sondés silencieux !
Enfin, la fréquence des contenus m’a permis de garder un lien de proximité avec mon audience.
Depuis que je développe du contenu quotidien, je me rends compte que j’améliore sans cesse la qualité de mes contenus. Le travail quotidien permet d’assimiler et de maitriser une compétence dans le temps.
En devant une habitude, le contenu quotidien est dédramatisé et beaucoup plus facile à produire.
Alors évidemment, ce n’est pas facile de trouver des idées tous les jours, mais j’ai développé une technique pour ça, grâce à un petit exercice :
- Tous les jours, fais la liste de 10 idées sur une thématique précise : 10 noms pour ton site web, 10 idées pour ne pas froisser ta chemise, 10 idées pour cuisiner du riz.
- Cet exercice stimule ta créativité et te force à puiser dans tes ressources
Et surtout, le plus important est de noter sur un carnet (ou dans ton téléphone) tes idées dès qu’elles viennent ! On les oublie si vite !
Autre idée pour trouver des idées de contenu quotidien :
- Partir de ses grands principes (vu plus haut) et les décliner en idées concrètes
- On peut également raisonner de manière empirique en partant d’expériences vécues
Prenons l’exemple des vélos en libre service parisiens : tous les services de vélos ont fermé les uns après les autres. Seul un a réussi à tenir, et pourtant ses vélos étaient certainement les plus inconfortables. S’ils ont réussi à gagner le marché, ce n’est pas parce qu’ils faisaient les meilleurs vélos mais les vélos les plus solides ! Si on a une bonne connaissance du marché parisien, on comprend vite que le besoin principal est celui d’un matériel solide.
J’ai donc fait le pont entre cette expérience et l’un de mes grands principes qui est le suivant : ça ne sert à rien de faire les meilleurs produits mais de faire ceux qui correspondent le mieux à son marché.
6- En parlant de cible, beaucoup de freelances se plantent parce qu’ils visent une audience trop large, ou tout simplement la mauvaise audience. Comment définir sa cible quand on est freelance ?
On part d’abord de soi ! L’idée est de définir son propre positionnement. Par exemple : je me définis comme LE meilleur copywriting POUR les PME, dont LA référence pour TEL public.
Il y a ensuite plusieurs façons d’adopter un angle singulier : la communication peut être un angle. Faire de l’humour peut être un angle, communiquer en dessinant peut en être un autre. L’idée est de trouver un angle que n’utilisent pas tes concurrents.
On peut également se démarquer avec une sous thématique que personne n’exploitent.
Aujourd’hui le marketing, le développement personnel et la séduction sont des marchés saturés. Si je débutais aujourd’hui, je choisirais une niche spécialisée !
7 – Quand on sort une formation tous les 15 jours, il faut aller à l’essentiel : quelles sont les qualités d’une bonne vidéo de formation ?
Une bonne formation n’est pas une formation où l’on apprend, mais une formation qui nous pousse à passer à l’action. L’objectif d’une formation est de partir d’un point A et d’arriver à un résultat concret.
Ensuite, une bonne formation doit répondre à un besoin. Il m’est arrivé de réaliser des formations que je trouvais bonnes, mais qui n’ont pas connu le succès que j’espérais parce je n’ai pas réussi à trouver le bon angle pour toucher mon audience. C’est très frustrant surtout quand tu penses vraiment que cette formation va les aider.
Mais le problème ne vient jamais du client mais de celui qui vend ! Si tu n’as pas réussi à toucher ton audience, il faut recommencer avec un nouvel angle.
8 – Puisqu’on parle formation, parlons coaching : qu’est-ce qu’un bon coach/formateur ?
Un bon coach c’est quelqu’un qui sait s’adapter à son client et l’écouter.
Mais ce qu’il faut avant tout comprendre c’est que le coaching n’est pas fait pour tout le monde : c’est une question d’état d’esprit. Le coaching, c’est pour quelqu’un qui a besoin qu’on soit sur son dos, qu’on motive, et qu’on pousse à passer à l’action.
La meilleure chose qu’un coach puisse faire, c’est de faire en sorte que ton client devienne autonome et n’ai plus besoin de toi.
Pour quelqu’un d’assez autonome, comme moi, la formation en ligne est plus adaptée : je suis des cours, je mets en application et c’est tout.
Pour ma part, je ne sais pas si je suis le meilleur coach. J’ai une façon particulière de travailler qui fonctionne pour moi, qui peut fonctionner pour les autres mais pas pour tout le monde !
J’aide plus facilement quelqu’un qui passe par les mêmes difficultés que celles par lesquelles je suis passée.
9 – Tu as quitté tes études à 21 ans et tu vis de la formation en ligne depuis 2015 : comment as-tu réussi à détruire les barrières mentales qui te disaient de rester dans la voie classique des études puis du salariat ?
C’est une bonne question ! Énormément de personnes sont bloquées par ces barrières mentales liées à leur éducation et liées à leur environnement. Ca a été mon cas.
Ces barrières mentales liée à notre milieu est selon moi le plus gros blocage qu’on peut avoir : au delà même des compétences et des idées.
Par exemple, la question de l’argent revient souvent dans les barrières mentales : une personne qui naît dans une famille modeste va avoir plus de difficultés à gagner de l’argent qu’une personne qui vient d’un milieu aisé. Ce n’est pas parce que l’une est plus bête que l’autre mais que pour l’une, la référence sociale est de ne pas avoir d’argent alors que l’autre voit l’opulence comme une norme.
J’ai subi ces barrières mentales quand j’étais micro-entrepreneur et que je m’étais mis en tête de ne pas dépasser le plafond pour ne pas avoir à payer plus de charges, et pour ne pas faire plus de démarches administratives. J’ai involontairement bloqué mon chiffre d’affaires pendant quatre ou cinq mois.
Et le jour où je me suis mis en tête de faire décoller mon chiffre d’affaires, j’ai réussi à le multiplier par deux ou trois en l’espace d’un mois.
Mon conseil c’est donc de bien s’entourer et de réussir à se sortir de son milieu familial et social et rentrer dans un écosystème de personnes qui pensent comme nous. Très trivialement, si tu as envie de gagner de l’argent, entoure-toi de personnes qui en gagnent.
“Il faut comprendre que l’argent qui est perdu très vite peut également être gagné très vite !”
Si ton environnement réel n’est pas propice à ta volonté de gagner de l’argent, commence par te créer un environnement virtuel : écoute des podcast, des conférences, lis des livres et inspire-toi ! Puis rencontre les personnes accessibles de ce nouvel écosystème pour passer du virtuel au réel.
Je recommande d’ailleurs la lecture de Père Riche, Père Pauvre, très facile d’accès, pour lever ces barrières mentales liées à l’argent.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que si on sacralise l’argent, on ne peut pas en gagner. C’est pourquoi, il faut comprendre que l’argent n’a pas de valeur et s’exercer à le dépenser.
Ce que je conseille à des gens qui sacralisent l’argent c’est de jouer à dépenser cet argent dans des choses plus ou moins futiles : l’objectif c’est de dépenser une somme importante pour toi, pour comprendre que l’argent qui est perdu très vite peut également être gagné très vite !
La conclusion c’est qu’on a toujours plus peur de perdre de l’argent que d’avoir envie d’en gagner.
10 – Tu parles beaucoup de développement personnel dans tes contenus : quels sont les livres que tu recommandes fortement ? Les gourous à éviter ?
Je recommande fortement La semaine de 4 heures de Tim Ferriss qui m’a vraiment touché dans la manière de casser son rapport au temps et à l’argent. Attention à quelques idées/outils qui sont aujourd’hui obsolètes.
Je recommande également la lecture de L’effet cumulé de Darren Hardy, sur le pouvoir des habitudes. Si on réalise une action tous les jours, sa croissance sera exponentielle au bout de quelques années. Sur le plan positif ou négatif. C’est d’ailleurs dans ce contexte que j’ai développé mon contenu quotidien, pour que ça devienne une habitude positive pour mon business et que je devienne meilleur chaque jour !
Si par exemple, tu es mauvais en vidéo et que tu fais des vidéos quotidiennes, tu ne pourras qu’avoir progressé dans un an !
J’ai également aimé So good they can’t ignore you de Call Newport, dont le titre permet de comprendre la pensée si évidente de l’auteur ! En revanche, le livre est imbuvable en ce qu’il est une accumulation d’histoires quand il pourrait aller à l’essentiel.
Je pense vraiment qu’il faut aller à l’essentiel dans la lecture de livres : on n’est pas obligé de tout lire ! Introduction, résumés, sommaires sont déjà 80% de livres. Pour moi, acheter un livre, c’est déjà l’avoir lu. Je ne conseille pas de se forcer à finir un livre pour l’avoir lu.
Si je devais mettre un premier point de vigilance sur le développement personnel, je dirais qu’il faut faire attention aux promesses faites par les gourous : on ne peut pas promettre à quelqu’un qu’il va être riche ou heureux. On peut lui donner des pistes, mais personne n’a la recette du bonheur !
L’autre point de vigilance est que les théories et routines proposées ne sont pas faites pour tout le monde : se lever à 5 heure du matin ne peut pas devenir la norme de tous ! Il faut lire ces livres mais avec un certain recul, et se dire que tout n’est pas à prendre. On prend ce dont on a besoin et on laisse le reste.
L’idée c’est de comprendre qu’il n’y a pas de sauveur : on peut lire les recettes de coachs et gourous, mais il faut les tester et voir si elles marchent ou non pour nous. A nous ensuite de tirer les conclusions de ces lectures en fonction de l’impact réelles qu’elles ont.
11 – D’ailleurs, as-tu une routine quotidienne ?
Non, je n’ai pas de routine mais des principes : le matin, je ne veux pas être dérangé car c’est mon moment “créatif” ou je me forme et lit. L’après-midi est consacré à des tâches “secondaires”, moins intellectuelles : faire ma compta, prendre des rendez-vous etc.
Je me suis d’ailleurs créé un cadran à quatre entrées pour mon quotidien :
- Apprendre (lire, s’informer, s’inspirer…)
- Avancer (produire des contenus, tourner des formations)
- Soin de moi (faire du sport, manger équilibré, bien dormir)
- Soin des autres (passer du temps avec les gens que j’aime)
Si j’ai réalisé ces quatre types d’action, j’ai passé une bonne journée.
Je n’ai donc pas de routine mais des principes qui doivent être inclus dans ma journée pour passer une bonne journée.
12 – Depuis quelques mois, tu désertes progressivement les réseaux sociaux pour te consacrer à la mailing list. Demain, les réseaux sociaux seront morts ?
Non je ne pense pas ! C’est simplement que pour moi, ils sont toxiques. Ils peuvent certes m’apporter 10% de chiffre d’affaires en plus, mais à côté de ça, ils me procurent 90% de perte d’efficacité, de cassage de moral et d’éparpillement.
J’ai donc fait le choix de perdre 10% d’audience pour gagner 90% de tranquillité.
Pour moi, il y a le sacré et le bruit : le sacré est dans les bouquins, et je ne veux pas être dans un format où il y a du bruit.
Antoine n’est donc plus sur les réseaux sociaux ! Pour le suivre, tout se passe dans son mailing privé !
Version audio
La version audio de l’interview est disponible dans les bonus de la formation « Attirer un flux de clients réguliers grâce au Personal Branding ».
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?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?
Super article, très inspirant et belle maturité pour son âge 🙂
Tout à fait d’accord sur le choix du mailing vs RS et le bruit qui s’en dégage.