Bilan d’un travail sur moi accompli en 4 mois de “retraite spirituelle”

Je suis partie mi-janvier en Amérique latine pour fuir les restrictions sanitaire et retrouver une forme de liberté. Pendant ces 4 mois, j’ai utilisé mon temps à travailler sur moi pour m’affirmer m’aligner. Ces quatre mois introspectifs m’ont permis de me recentrer mais aussi de me décharger de beaucoup de colère. Voici donc mes principaux apprentissage de cet exile qui s’est transformé en retraite spirituelle. Voici donc les étapes de ce voyage introspectif, et les sentiments pesants dont j’ai pu me libérer.

 

I – Entrepreneuriat : quand je ne fais pas d’argent, je travaille sur moi, une richesse inestimable ! 

Au cours des derniers mois, j’ai passé beaucoup de temps à travailler sur moi : ce que je veux sur le plan professionnel, sur le plan personnel et comment réussir à toujours écouter mon intuition pour prendre les bonnes décisions.

Pendant cette période de réalignement, mon chiffre d’affaires a baissé, et j’ai eu beaucoup de mal à l’accepter.

Mais il n’y a pas pire que manifester le manque si l’ont veut créer de l’abondance.

Alors j’ai fait ce que je sais faire de mieux quand je suis épuisée : lâcher-prise.

Et c’est à partir de ce moment que je me suis enlevée la pression sur mon chiffre d’affaires pour me reconnecter à ce qui me faisait vibrer.

Pour la première fois, j’ai levé les yeux de cette pression entrepreneuriale et j’ai pensé niveau et qualité de vie plutôt que chiffres.

Et j’ai réalisé que j’avais tous les critères qui contribuaient à MA réussite personnelle :

– Ne rien se refuser sur le plan matériel (voyage, activités, gadget technologique)
– Profiter des plaisirs de la vie (massage, resto…)
– Avoir une apparence physique qui me plaise
– Vivre dans un climat apaisé (merci le digital nomadisme)
– Me comprendre, me connaître et m’affirmer pour vivre une vie alignée et heureuse
– Être entourée de personnes stimulantes et bienveillantes (un travail de tri est à faire au préalable)

Pour certains, la réussite est un chiffre, pour d’autres, c’est une vie sur mesure.

Alors j’ai certes abandonné la réussite entrepreneuriale au sens dont l’infopreneuriat l’entend. Mais à côté de ça, j’ai construit une réussite personnelle et professionnelle que seul le travail sur moi m’a permis d’atteindre.

Mon introspection m’a ouvert les yeux sur ma réussite, qui était devant moi et que je ne voyais pas.

Et vous, qu’est-ce qui contribue à votre réussite ?

 

2 – La colère : une émotion à canaliser ?

J’ai passé presque un an dans la colère.
Colère causée par un sentiment d’injustice et d’incompréhension lié à la situation actuelle.

Cette colère a fait peur à une partie de mon entourage personnel et professionnel.

De manière générale, on n’aime pas voir des individus monter dans les tours, car cela donne une impression d’absence de maîtrise de soi.

Encore une pression sociale sur ce qu’on devrait et ne devrait pas faire :
– Critiquer est mauvais
– S’énerver n’est pas sain
– Mentir est impardonnable.

Et si on arrêtait deux minutes avec la morale et qu’on prenait chaque situation individuellement ?

Pour ma part, j’ai ressenti de la colère et elle est aujourd’hui totalement assumée.

– La colère fait partie du processus par lequel j’extériorise mes sentiments, au lieu de tout contenir et d’imploser.
– La colère ne dure jamais longtemps car elle est épuisante.
– La colère permet ensuite de s’auto-analyser puis d’aller de l’avant.

Sans cette colère, je n’aurais jamais franchi le pas du digital nomadisme
Sans cette colère, je n’aurais pas pu créer @alerelibre et aider les individus à reprendre leur vie en main
Sans cette colère, je n’aurais pas pu prendre de recul et retrouver une situation de calme .

Aujourd’hui, j’ai moins de colère et je remercie ceux qui sont restés à mes côtés quand ils ont vu le pire de moi.

Aujourd’hui, je suis plus apaisée mais non moins déterminée à défendre les convictions sur lesquelles je me suis positionnée.

Aujourd’hui, je sais que la colère est un processus sain par lequel je passe, pour avancer.

Arrêtons de faire passer la colère pour un sentiment d’absence de maîtrise de soi, et voyons le comme une réaction face à une situation qui nous semble insupportable, incompréhensible ou injuste.

Nous avons le droit de passer par 1000 états émotionnels, mais au fond ce qui compte, c’est de savoir si ces émotions nous auront permis de changer de regard, de changer de vie ou tout simplement de ressentir plus de sérénité.

A vous de juger 🙂

 

3 – En finir avec la culpabilité destructrice

Vous n’êtes pas une mauvaise personne, mais vous débordez de culpabilité !

En discutant avec mon amie Nelly sur des sujets personnels et professionnels, je me suis rendue compte que la culpabilité était un sentiment qui m’étouffait.

– Culpabilité de ne pas avoir envie de répondre positivement à des sollicitations
– Culpabilité de vouloir prendre du temps pour moi
– Culpabilité de ne pas avoir assez fait d’effort

En échangeant plus profondément, je me suis rendue compte que cette culpabilité venait de mon enfance et que je l’avais emportée avec moi tout au long de mon parcours de vie personnel et professionnel.

Aujourd’hui, cette prise de conscience me libère et me permet de choisir la voix de mon ressenti plutôt que celle des injonctions extérieures.

Cela me permet concrètement, de ne plus me justifier et de m’affirmer :
– J’ai le droit de ne pas avoir envie de sortir
– J’ai le droit de ne pas avoir envie d’écrire à X
– J’ai le droit de ne pas avoir envie de faire d’effort pour faire plaisir à X
– J’ai le droit de ne pas prendre de nouvelles
– J’ai le droit de ne pas m’intéresser à tel problème/personne

Car plus nous nous mettons des contraintes pour satisfaire les apparences ou notre entourage, moins nous faisons les choses par sincérité et moins nous prenons de temps pour penser à nous.

Notre énergie est précieuse, utilisons-là à faire de belles choses, des choses qui nous enthousiasment plutôt qu’à répondre à des conventions sociales.

– Arrêtons d’offrir des cadeaux d’anniversaire à des gens que nous ne connaissons pas ou ne considérons pas
– Arrêtons de faire figuration à des soirées où nous ne voulons pas aller
– Arrêtons de prendre des nouvelles de personnes dont nous nous fichons
– Arrêtons de porter toute la misère de notre entourage qui refuse de se prendre en main
– Arrêtons de vivre pour les autres.

Car le dernier jour de votre vie, aurez-vous envie d’avoir vécu une vie de représentation ou bien une vie de stimulation ?

 

4 –  Un exemple de fruit de ce travail introspectif : mes relations parentales

 

Il y a quelques temps, c’était la fête des mères.

C’est bien sûr une fête commerciale mais cette année c’est un moment symboliquement important pour moi.
Pourquoi ?
Parce que j’ai entamé un travail pour améliorer ma relation avec ma mère depuis quelques années (psy, hypnose…) mais c’est le travail que j’ai réalisé seule qui a porté ces fruits.
Et ce travail date d’il y a quelques semaines.
Alors qu’ai-je fait de spécial ?
J’ai tout simplement écrit un long mail à mes parents dans lequel je leur partageais toute la culpabilité dont j’ai pris conscience recemment. Et cette culpabilité remonte à mon enfance (divorce, école, relation avec les beaux parents, quotidien….).
J’ai envoyé ce mail sans agressivité ni reproche.
Il s’agissait simplement d’un email dans lequel j’exprimais mon ressenti.
Et ce mail a été très bien reçu par mes deux parents.
Depuis ce moment, mes relations avec eux et particulièrement ma mère se sont nettement améliorées :
– Je ne suis plus aussi froide comme j’avais l’habitude d’être
– Je m’ouvre plus
Et cela nous décharge tous d’un poids !
Alors si vous avez des relations compliquées avec vos parents, et que vous avez envie de vous décharger d’un poids, commencez par ravaler votre égo, et faites un premier pas, aujourd’hui, en ce jour symbolique.
Peu importe comment sera reçu votre message, car comme le dit si bien Pierre Rahbi, vous aurez fait votre part.
Bonne fête à toutes les mamans, que vous soyez mère, grand-mère, mère adoptive, mère biologique, mère de coeur, mère d’accueil !
.

Conclusion 

Ces quatre mois introspectifs m’ont permis de débloquer des situations du quotidien en changeant mon rapport au monde et aux autres. La route est certes encore longue mais le travail achevé me servira toute une vie. Il n’est jamais trop tard pour commencer à travailler sur moi. Alors si vous souhaitez mieux vivre votre quotidien, commencez par travailler sur ce qui vous gène. Et ne vous inquiétez pas, vous n’avez pas besoin de partir à l’autre bout de la planète car le voyage est avant tout intérieur.

 

?Si vous vous reconnaissez dans ces propos, on peut changer les choses ensemble et de manière concrète : dans mon programme “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise”, j’aborde la question de la connaissance et de l’affirmation de soi, pour s’imposer et se faire respecter dans la sphère personnelle et professionnelle !

Tarif promotionnel jusqu’à fin juin ?

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