Bilan de 4 mois de digital nomadisme en Amérique latine : introspection, affirmation et reconstruction !

Nous sommes en mai et j’achève mon quatrième mois en Amérique latine, mais également mon séjour. Car j’ai fait le choix de rentrer en France. J’ai énormément appris au cours de ces 4 mois et même si je n’avais pas d’attrait particulier pour ce continent, j’en ai tiré des avantages, mais surtout des apprentissages. Voici donc le résumé sans filtre de 4 mois d’aventure latine.

Ayant déjà eu l’occasion de tirer des bilans mois par mois et destination par destination de mon aventure de digital nomade en Amérique Latine. Ce bilan offre donc une rétrospective plus globale pour éviter les redites.
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1 – Un travail approfondi de connaissance de moi rendu possible par ma disponibilité mentale

Mon petit carnet acheté à Oaxaca

Depuis mon arrivée à Mexico City, début de printemps, j’ai ressenti le besoin de me retrouver seule, et de prendre du temps pour moi.
J’ai ainsi limité ma vie sociale et me suis concentrée sur mes aspirations, mes envies et mes besoins. J’ai beaucoup écrit sur mon petit carnet pour mettre des mots sur mes maux, mais également sur ce dont j’avais besoin pour me sentir heureuse et épanouie au quotidien.
Ce temps pour moi était nécessaire car aujourd’hui, je pense me connaitre encore mieux qu’à mon arrivée : 
– Je sais ce dont j’ai besoin pour vivre au quotidien (sécurité, calme, lumière naturelle, appartement bien équipé pour cuisiner, bon wifi, espace vert environnant)
– Je sais combien je dépense et connais mes sources principales de dépense
J’ai pris soin de ma santé en changeant mes habitudes (début du jeûne intermittent, 10 000 pas par jour, acceptation de mes insomnies…)
Je sais me faire plaisir au quotidien en culpabilisant moins (il y a encore un peu de boulot 😉)
– J’ai identifié la culpabilisation intériorisé en moi, qui m’empêchait de vivre au quotidien
J’ai reposé les bases de ma relation avec mes parents, en leur écrivant une lettre dans laquelle j’exprime mes sentiments et reproches sans agressivité
– J’ai réussi à m’émanciper de la pression sociale pour faire des excursions et voir des sites qui ne me bottent pas plus que ça.
J’ai donc fait l’impasse sur de grands sites touristiques et sur des relations sociales de surface.
Mais la contrepartie est bien plus enrichissante pour moi : 
– J’ai appris à écouter mon ressenti et à aller vers ce qui me fait vibrer à un moment T.
– J’arrive aujourd’hui à facilement dire non sans culpabiliser et préserver mon niveau d’énergie pour ce qui est prioritaire pour moi.
– J’ai pris conscience de l’importance d’être optimiste dans un contexte anxiogène et j’y travaille tous les jours par conviction, et en écumant le négatif dans mon entourage.
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2 – Un réalignement professionnel grâce à un nouveau positionnement 

Quand rien ne vient, mettez tout en pause

 

A côté de mon travail introspectif, j’ai fini par me réaligner sur le plan professionnel.
Cela faisait plus de 8 mois que je traversais une phase d’errance, de doute et de désalignement.
Depuis l’été dernier, je n’avais plus l’envie de coacher, ni de faire du marketing comme on me l’avait proposé. Mais aucun projet clair n’émergeait dans ma tête.
J’ai donc d’abord laissé place à une période de stress, puis de pause, et enfin de lâcher-prise.
Il est important de préciser que chez moi, le lâcher-prise n’intervient qu’en dernier recours, après l’épuisement…
Et c’est après avoir fait un point sur mes finances (j’ai vu que je pouvais me permettre de ne pas travailler pendant plusieurs mois, même si l’idée ne me réjouissait pas), que j’ai décidé de prendre du recul sur mon activité et ne faire que ce qui me stimulait.
J’ai vraiment écouté les réactions de mon corps pour prendre des décisions professionnelles ou lancer différentes actions, et voici les conclusions :
– Je ne veux pas lancer de machine à gaz avec de la publicité Facebook
– Je ne veux pas faire des tunnels de vente complexe
– Je ne veux pas travailler avec des clients chronophages
– Je ne veux pas travailler à prix bradé et me positionne sur du milieu de gamme
– Je ne veux pas faire de gros investissements pour un business que je veux flexible
– Je ne veux pas faire des choses qui me fatiguent pour mon entreprise
Avec le recul, voici donc ce qu’il en est ressorti : 
– Je veux aider les individus à reprendre leur vie en main dans un contexte de crise
– Je veux mobiliser mes expériences et apprentissages depuis 3 ans (santé naturelle, digital nomadisme, entrepreneuriat et développement personnel).
Et l’univers qui a senti que je vibrais pour cela, m’a entendu ! 
– Je vais donc co-animer une formation avec Médoucine
– Je commence à coacher des digital nomades en devenir
– J’aide de plus en plus mes clients à casser leurs croyances limitantes
J’ai donc une chance à saisir pour réorienter mon activité comme bon me semble 🙂
Et en prime de ce réalignement, mon chiffre d’affaires a augmenté. Il n’y a pas de hasard, seulement des énergies !
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3 – Des projets bouillonnants pour la suite 

Digital nomade, c’est choisir l’aventure au quotidien. !

Et la suite dans tout ça ?
A l’heure ou j’écris ces lignes, je prépare mon retour en France.
Vais-je y rester quand le pays annonce une levée des restrictions ?
Vais-je repartir vers d’autres contrées ?
Les deux mon général !
J’ai besoin de faire des plans pour me sentir bien, c’est une manifestation de mon côté control freak, que j’assume aujourd’hui. Mais avec la situation actuelle, l’anticipation est devenue chose difficile.
En revanche, rien n’empêche d’avoir des options 🙂
– L’option de prendre des vacances en Europe ou en France cet été (le mieux est de trouver des endroits qui vous font vibrer dans ces deux possibilités)
– L’option de repartir à la rentrée ou avant (je pense très fort à l’Asie qui me fait vibrer pour la rentrée)
– L’option de rester digital nomad, de devenir expat dans un pays coup de coeur ou de rester en France
Les possibilités sont infinies, et l’avenir incertain, mais il y a une chose donc je suis sûre : quand j’aspire profondément à quelque chose au fond de mon coeur, l’univers entier conspire à sa réalisation.
C’est la loi de l’attraction 🙂
Je ne suis pas croyante mais je crois en ma bonne étoile, et celle-ci me protège et m’épargne du pire au quotidien, et me guidera toujours vers ce qui est bon pour moi.
C’est pourquoi j’ai foi en l’avenir.
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Conclusion : une belle aventure latine que je souhaite terminer en beauté 

“Pourquoi tu veux rentrer ? T’es mieux là où tu es !”
C’est une phrase qu’on m’a souvent répétée. Et quand on regarde ma situation de loin, on pourrait se demander pourquoi je voudrais rentrer quand je peux faire tout ce que je veux là où je suis.
C’est vrai que ma liberté n’est aucunement restreinte. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que je suis partie. OuI, c’est pour ça que j’ai fui.
Mais si la liberté est une valeur extrêmement forte pour laquelle je me bats, et une valeur que j’incarne dans mes choix de vie, elle ne suffit pas à construire une vie.
De même que l’amour ne suffit pas à construire une relation de couple, la liberté ne suffit pas pour construire une vie épanouie.
Car il manque le reste : une vie sociale qualité, et des repères, sur le plan relationnel et culturel.
J’ai envie de rentrer mais j’aurais bien profité de ma liberté !
Des restos en terrasse au soleil, des balades sous un temps magnifique, des massages réguliers, un emploi du temps très flexible…je ne me refuse rien.
De cette manière, je rentrerai sans être frustrée et sans regret.
J’ai eu une hygiène de vie comme jamais auparavant (sport, alimentation, introspection, moments méditatifs, évacuation de ma colère) et je pense la garder au maximum en rentrant.
J’ai fait l’impasse sur beaucoup de sites touristiques mais au final, ce que je retiendrai de mon séjour, ce n’est pas les excursions mais les moments privilégiés que je me suis octroyés.
Et quand je culpabilise, je me dis que je me suis construit une « retraite bien-être » sur mesure.
Je n’ai pas rencontré grand monde, mais je n’ai pas vraiment cherché car ce n’était pas ma priorité. Et parce que je sais que je retrouverai mes proches en rentrant.
J’ai donc vécu un très beau voyage initiatique, qui je pense, sera un nouveau palier franchi dans mon développement personnel.
Et ça, ça sert toute la vie !
Mais contrairement à beaucoup de digital nomades, je suis partie dans l’urgence, avant peut-être d’être prête. Je me suis adaptée, sur le plan culturel et linguistique, mais j’ai besoin d’une vie sociale de qualité, et contrairement à mon expérience de digital nomadisme à Lisbonne, je n’ai pas eu de relations sociales régulières en Amérique latine.
Certes, le propre d’un digital nomade est de s’adapter, mais il a également besoin de se ressourcer dans un environnement familier.
Quand je suis partie en janvier, je pensais voyager entre un à deux mois. J’en suis aujourd’hui à mon quatrième.
J’ai repoussé mon premier départ prévu en avril parce que je n’étais pas prête à affronter la réalité de mon pays. Beaucoup de colère en moi aurait sûrement annulé tout les bienfaits dont j’ai bénéficié pendant ce voyage initiatique et introspectif.
Si aujourd’hui je suis prête à rentrer, c’est que je me suis calmée, et que tel un étranger, j’accepte pour une courte période les règles du jeu du pays qu’est le mien (et aussi parce qu’on annonce un assouplissement des restrictions, on va pas se mentir…!)
J’ai donc décidé de raisonner de manière très pragmatique :
– Je rentre car je veux revoir mes proches dans un contexte plus favorable
– Si la situation ne me convient pas, je m’envolerai vers d’autres contrées
Et si la situation me convient ?
Il est fort possible que je m’envole également !
Car une fois qu’on a goûté à l’indépendance et au voyage, on devient facilement accro 😃
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