Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.
Bonne lecture.
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Conformisme : et si la norme était autre, ne seriez-vous pas plus heureux ?
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Ces normes façonnent notre vision du monde et nos modes de vie.
Pourtant, elles ne nous rendent pas toujours heureux.
Loin s’en faut.
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Mais une norme n’est pas une ligne de conduite à respecter, c’est un simple
injonction qui peut être levée.
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D’ailleurs, il serait temps de vous demander :
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? Si la norme était
l’entrepreneuriat, resteriez-vous dans ce job salarié qui vous ennuie tant ?
? Si la norme était le télétravail, resteriez-vous aussi tard au boulot pour faire du présentéisme ?
? Si la norme valorisait les introvertis, vous donneriez-vous la peine d’avoir une vie sociale aussi remplie ?
? Si la norme valorisait les couche-tôt, dineriez-vous toujours aussi tard le soir ?
? Si la norme était le célibat, passeriez-vous autant de temps à chercher l’amour ?
? Si la norme était une société sans enfant, créer une vie de famille serait-il un projet de vie ?
? Si la norme était la location, votre projet de vie serait-il tourné autour d’un achat immobilier ?
? Si la norme valorisait la polygamie, vous restreindriez-vous autant dans votre relation ?
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Et j’en passe.
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Bien sûr, ces normes peuvent tout à fait vous convenir et vous rendre heureux.
Mais il faut avant tout vous poser la question.
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Si aujourd’hui, vous n’êtes pas heureux, les choses peuvent changer. Mais n’attendez rien de la société, car tout part de vous.
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Mieux vaut passer pour un énergumène que de passer une vie dans la peine.
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A méditer.
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Période estivale : cet entre-deux que les freelances ont du mal à faire comprendre à leur entourage
La période estivale, communément appelée “vacances d’été” n’est pas toujours une période claire pour les freelances. Il s’agit souvent d’un entre-deux, influencé par un contexte d’accalmie, mais dans lequel ces entrepreneurs ne souhaitent pas pour autant stopper brutalement leur activité.
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Si la période ne marque pas un temps d’arrêt “clair” pour une partie d’entre eux, cette ambiguïté sur la période, laisse leur entourage souvent décontenancé.
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Il n’est pas rare dans ce contexte de voir ressurgir la fameuse interrogation : “mais t’es en vacances ou tu bosses ?”
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✅ D’abord, parce qu’on prépare la rentrée, et on s’ouvre la porte à de nouvelles opportunités : accepter des clients pendant l’été, c’est renflouer sa trésorerie (le carburant d’une entreprise) et préparer sereinement la rentrée.
✅ Ensuite, parce qu’on maintient un rythme et une routine quotidienne : lorsqu’on a un équilibre de vie pro/perso au quotidien, travailler n’est pas une source de perte d’énergie mais une stimulation intellectuelle.
✅ Enfin, parce qu’on aime travailler : être freelance, c’est faire le choix d’un métier qui nous plaît, au rythme qui nous plait. Dans ce cadre, en travaillant sur un rythme modéré toute l’année, le break estival ne s’impose plus comme une évidence.
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En effet, plutôt que de passer l’année à faire des semaines de 40 heures (ou plus) et entrer en état végétatif le week-end ou encore, se mettre la pression pour “profiter” de chaque jour de congé (soirée festive le week-end,
pression des vacances “de rêve” à l’étranger pendant l’été), mieux vaudrait profiter d’un temps libre que l’on s’octroie chaque jour.
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Bien sûr, tout le monde n’est pas entrepreneur, et ne peut choisir ses horaires.
Et bien sûr, tout dépend de l’intensité de notre activité à un moment T quand on est entrepreneur.
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Pour autant, travailler moins sans interruption brutale, est pour moi plus écologique en terme de rythme, que de se tuer à la tâche au quotidien et s’arrêter net pendant un mois.
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Dans ce contexte, la période estivale des freelances est un échantillon de ce que pourrait être un rythme de travail idéal (selon moi). Dans ce cadre, les grandes vacances n’auraient plus lieu d’être (ou du moins, pourraient être moins longues).
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Alors quand vous voyez un freelance dans un entre-deux en pleine période estivale, demandez-vous, et si finalement, il tendait vers un rythme de travail idéal ? Et si nous proposions ce rythme aux salariés ?
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A méditer,
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Noël, ou les vacances de la démesure
Il y a quelques mois, j’avais écrit un article déplorant l’organisation et le rythme de travail imposé par notre société.
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Cette norme sociale professionnelle impose à un grand nombre d’individus de travailler à plein temps pendant des semaines, voire des mois, pour avoir enfin le droit de décompresser pendant deux mois en été.
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C’est le fameux concept des vacances.
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A l’approche des vacances de Noël, c’est rebelote.
Pire encore, la période hivernale vidant nos batteries, nous conduit à entamer des vacances sous le signe de la fatigue.
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Ces deux semaines de break n’annoncent d’ailleurs rien de reposant :
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?Noël sera souvent célébré dans deux familles différentes (donc deux fois plus d’excès et de trajets)
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?Les cadeaux auront vidés les comptes en banque
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? Et pour finir les vacances, le nouvel an s’imposera comme une injonction à faire la fête, sociabiliser, se coucher tard, et encore une fois, passer une soirée sous le signe de l’excès et de la démesure (RIP foie)
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Il n’y a donc rien de reposant dans ces dites vacances.
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Pourtant, ce constat n’est pas une fatalité.
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En effet, rien ne nous empêche (hormis les injonctions sociales) de ne pas suivre le mouvement :
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❇️ On pourrait manger moins
❇️ On pourrait se fiche des conventions sociales qui nous pousse à fêter Noel avec X ou Y
❇️ On pourrait faire moins de cadeaux ou en faire plus tout au long de l’année
❇️ On pourrait ne pas fêter le nouvel an sans en avoir honte
❇️ On pourrait mettre en place les conditions pour faire de ces vacances un vrai moment de repos
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Je ne reviens pas sur l’organisation du rythme de travail dans la société française que je déplore. Mais ceux qui me connaissent savent ce que je pense :
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❌ Les Français travaillent trop
❌ Ils subissent le diktat du présentéisme sur leur lieu de travail au détriment de l’efficacité
❌ Ils oublient de penser à eux et de vivre une vie centrée sur leur bien-être personnel et professionnel.
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Lorsque j’ai pris conscience de ces aberrations en 2017, je me suis mise à mon compte. Pour autant, je ne pense pas que cela soit la voie de tous.
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En revanche, réorganiser le temps et les conditions de travail des salariés leur permettrait de mieux profiter de leur temps de repos, de ne pas s’imposer des vacances sous le signe de la démesure et de l’excès, et de commencer l’année revigorés et d’attaque pour la rentrée !
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A méditer.
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Sur ce, belle fin d’année à tous et profitez-en comme vous l’entendez vraiment !
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