La business class en avion : un investissement conscient, aligné avec mes valeurs

 

Pour la première fois de ma vie, j’ai fait le choix d’investir dans une place en business class en avion. Oui c’est très cher, mais c’est investissement conscient dont je vais vous expliquer les raisons. J’ai choisi Thai Airways, la compagnie thaïlandaise, pour un vol Paris-Chiang Mai, avec une escale à Bangkok.

 

Pourquoi une compagnie asiatique ? Parce que le sens du service fait partie de leurs valeurs, parce que c’est une manière de commencer mon voyage avec une immersion dès l’avion, et surtout, parce qu’Air France est hors de prix (pour le même prix, j’avais accès à l’équivalent d’une première classe en train. Pour 4000 euros de plus, j’avais accès au top du top). 

 

Ai-je apprécié l’expérience ? En un mot, oui ! 

 

Et je vous propose un retour d’expérience en 3 axes : confort, service et intimité.

 

1- La business class : un accès au confort avant tout.

 

Payer pour accéder à un confort supérieur fait déjà partie de mes habitudes, notamment en train, où je réserve quasi systématiquement mes billets en première classe : les sièges sont plus larges, et il est possible de réserver des places isolées. Toutefois, la classe supérieure ne donne pas accès à des avantages significatifs en termes de confort, et aucun avantage supplémentaire en terme de qualité de service. 

 

L’avion, en revanche, n’a rien avoir avec le train. J’ai toujours constaté que la différence entre la classe économique et la classe business était significative. Et c’est bien vrai : la différence de prix est proportionnelle à la qualité offerte.

 

En payant une somme significative pour du confort (2300 euros aller simple, pour un vol réservé 10 jours avant mon départ), on s’attend à ne manquer de rien.

Et effectivement, le confort était au rendez-vous : 

 

    • Sièges spacieux, massant et inclinables à 180 degrés pour dormir comme dans un lit (et c’est la raison principale pour laquelle j’ai réservé une business class pour un vol de 10h), ou faire du gainage et des abdos ;-D
    • Espace privatif avec grand écran donnant accès à deux hublots (pas besoin d’avoir à choisir entre la vue ou l’accessibilité aux toilettes)
  • Couverture épaisse et petit duvet
  • Grand écran avec télécommande (13 à 15 pouces je dirais), que j’ai utilisé uniquement pour suivre le trajet comme dans tous mes vols xD
  • Petite trousse de toilette remplie de produits d’hygiène
  • Petite table de chevet avec lampe liseuse
  • Grande table inclinable pour manger ou travailler.
  • Toilettes uniquement réservés aux business class (c’est de la ségrégation mais c’est horriblement agréable)

 

En somme, le confort était là. On peut toujours s’attendre à plus, mais avec un budget de 2300 euros, j’estime que mes attentes ont été satisfaites.

 

2/La business class : un service aux petits oignons.

 

Le sens du service est très important à mes yeux, et c’est pour cette raison que j’ai choisi une compagnie asiatique dont les valeurs rejoignent les miennes (même si je suis la bénéficiaire).

 

Tout commence par l’accès au Salon Lounge, une première pour moi en avion. 

 

A partir du moment où l’on paye un billet d’avion en classe business, le lounge nous est ouvert. Et dans ce lieu de transit, une multitude de services nous est proposée (sans coût supplémentaire) : 

 

  • Restauration et café
  • Bar
  • Toilettes spacieuses et douches
  • Fauteuils confortables et équipés de prises individuelles

 

Je n’ai malheureusement pas eu le temps de voir si des salles de sports ou de siestes étaient proposées (mais j’ai vu des salles de réunion).

 

Une fois sortie du salon, je profite des avantages de voyager en classe business : 

  • Vous ne faites pas la queue pour enregistrer vos bagages
  • Vous montez à bord, en pré-embarquement et vous avez une porte d’embarquement dédiée 

 

Une fois à bord, je m’installe en Royal Silk (la classe business de Thai Airways) où on me propose très rapidement une boisson avant de décoller puis de sélectionner mon plat pour le déjeuner et le petit déjeuner. 

 

Une fois l’avion en vitesse de croisière, des boissons sont proposées aux passagers business régulièrement.

 

Et quand vient l’heure du repas, une succession de plats allant de l’amuse-bouche au dessert défile, accompagnés d’une armée de couverts (heureusement que j’ai appris dans Titanic qu’on commence par les couverts les plus à l’extérieur), une nappe et une serviette en tissu de qualité.

 

Les plats étaient bons (le diner mieux que le petit déjeuner). Meilleurs qu’en classe économique des différentes compagnies aériennes que j’ai pu tester sans pour autant atteindre les 5 étoiles d’un guide Michelin (le café toujours infâme par contre). Toutefois, ce n’est pas sur les repas que je porte ma plus grande exigence en avion. 

 

Quant aux toilettes, ils étaient propres, fonctionnels et classiques (jusqu’à présent, rien ne vaut les toilettes japonaises de la compagnie nippone Ana).

 

Tout au long du voyage, l’équipage est attentionné, sans pour autant être insistant. C’est un plaisir.

 

Je n’ai pas eu accès à internet pendant le vol mais honnêtement, je n’ai pas vu le temps passer (j’ai écrit 3 articles de blog dont celui-ci, je me suis reposée, profité du confort et du service à bord, et posé des réflexions sur mon petit carnet)

 

Après l’atterrissage, nous sommes les premiers à sortir de l’avion et j’embarque pour un deuxième vol pour Chiang Mai, toujours en classe business.

 

3/L’intimité, une composante du luxe, accessible en business class.

 

L’intimité est un luxe qui se paye. Et j’ai fait le choix d’investir dedans ! 

 

Pouvoir jouir d’un espace sans être dérangé est extrêmement appréciable. Et ce luxe peut avoir un prix élevé !

 

Dans une précédente publication, j’avais identifié le temps, le silence et l’intimité comme des luxes du quotidien qui ne coûtent rien. 

 

Concernant l’intimité, c’est vrai, lorsqu’on décide de se créer un moment seul dans son quotidien. En revanche, lorsqu’on voyage en transport en commun, elle devient vite payante (et je n’ai malheureusement pas encore les moyens de me payer un jet privé).

 

Et c’est la même chose lorsque vous faites le choix de réserver une chambre privative au lieu d’un lit en dortoir en auberge de jeunesse ! 

 

Pour revenir à nos avions, j’ai donc fait le choix de l’intimité pour ne pas dépendre d’autres passagers pour accéder aux toilettes, pouvoir étendre mes jambes et ne pas entendre parler à côté de moi. 

 

Conclusion : une expérience concluante…à renouveler 😉

 

J’ai apprécié cette expérience de confort, de service et d’intimité pendant ces 14 heures de voyage cumulées. Bien que je m’étais dit que ce “caprice” serait exceptionnel, j’ai davantage envie de trouver le moyen de m’offrir cela plus régulièrement. 

 

Il y a toutefois des valeurs du luxes que je ne partage pas  : la sophistication, car j’aime la simplicité, le bling bling car je n’aime pas les signes ostentatoires de richesse et la ségrégation des classes, qui ne fait pas partie de mon éducation, même si j’apprécie paradoxalement le fait d’être traitée comme un privilégiée. D’ailleurs, je pense que tout le monde devrait avoir le droit d’être traitée comme je l’ai été !

 

Mais pour être tout à fait sincère,  j’ai pris conscience que revenir en arrière est très difficile et que c’est à moi de trouver les moyens de maintenir ce standing si je le souhaite vraiment. 

 

J’affirme régulièrement que le confort est une valeur qui m’est chère, alors n’est-ce pas le moment d’incarner mes valeurs ?

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