Développement personnel : comment se reprendre en main concrètement ?

En tant qu’être humain, nous faisons face à des problèmes quotidiens. Parmi eux, certains ont une nature psychologique et peuvent nécessiter un travail introspectif. Ce travail introspectif peut bien sûr nécessiter l’aider d’une tierce personne, ou bien être réalisé seul. Mais dans tous les cas, une prise en main est nécessaire si le problème rend notre vie de plus en plus difficile, notre quotidien invivable et pire encore…affecte notre entourage. Dans cet article, je vous propose un retour d’expérience de mon travail introspectif pour me reprendre en main à travers deux angles : celui de la case des Hauts Potentiels, et celui de l’accompagnement par un psychologues/thérapeutes.

 

I – Zèbre, hypersensible, HP…rentrer dans une case ne doit pas être une excuse pour tout !

 

Etant présente sur Instagram, je vois de plus en plus de publications sur la thématiques des zèbres, hypersensibles et hauts potentiels.

Il y a deux ans, je lisais beaucoup de contenus sur le sujet et je m’y suis totalement identifiée.
.
Encore une fois, cela me permettait de rentrer dans une case.
.
Mais un test de QI qui m’a laissée dubitative a eu l’effet d’une douche froide pour moi :
Après avoir investi 200 euros dans un test, je n’ai même pas obtenu mon QI, dit incalculable, potentiellement masqué par des “dys” (pour moi, une probable dyspraxie).
.
Munie de cette feuille qui indiquait que j’étais à moitié trop bête et à moitié trop intelligente, je m’apprêtais à prendre rendez-vous chez un spécialiste pour régler mes problèmes de dyspraxie.
.
Et c’est à ce moment là que j’ai eu une prise de conscience :
.
– Avais-je envie de me lancer dans des séances qui allaient me procurer un mal de tête quasi sûr ?
– Ma potentielle dyspraxie me posait-elle de réels problèmes au quotidien ?
– Au fond, avais-je vraiment besoin de savoir si j’étais HP ?
.
Encore une fois, n’avais-je pas simplement envie de rentrer dans une case, quand la vie m’a toujours fait déborder du moule ?
.
Je n’ai donc pas donné suite à cette démarche.
.
Je ne sais pas si je suis HP
Je ne sais pas si je suis hypersensible
Mais mes nombreuses démarches d’introspection m’ont permis de savoir qui je suis et comment je fonctionne.
Et dans mon quotidien, cela me facilite la vie, et me procure un gain de temps énorme.
.
Alors voici ce que je retiens de ces démarches introspectives : 
– Rentrer dans une case (même dans celle de ceux qui ne rentrent pas dans les cases) ne me rendra pas plus heureuse et ne changera pas ma vie
– Je ne veux pas utiliser mon passé et mon histoire comme une excuse pour expliquer mes échecs présents
.
De manière générale, n’utilisons pas les cases pour justifier un comportement déplaisant ou une tendance au fatalisme. Car vous n’êtes pas “comme ça”.
Nous nous construisons tous les jours au contact d’un environnement qui nous fait évoluer. Certes, les cases peuvent nous permettre de décrypter notre personnalité, mais nous laissent une liberté d’agir en nous rendant responsables.
Alors apprenons plutôt à nous connaître et utilisons notre intelligence émotionnelle pour faciliter au mieux nos interactions sociales.
.

 

II – Comment régler ses problèmes tout seul (sans psy)

Il y a quelques jours, j’échangeais avec deux amies sur les “problèmes” psychologiques qui nous pourrissent la vie au quotidien.

Pour améliorer notre quotidien et nos relations aux autres, nous avons toutes les 3 fait la démarche de travailler sur nous, d’abord seules, puis en sollicitant l’aide d’un professionnel.
Et nous sommes arrivées au même constat : face à un patient qui a déjà analysé ses problèmes, qui connaît les solutions, mais qui n’arrive pas à passer à l’action, les thérapies peuvent se révéler inefficaces.
.
Combien de fois ai-je trouvé des professionnels impuissant devant mes problématiques ?
Car que peut faire un thérapeute face à un patient qui s’est déjà auto-analysé, et qui l’a devancé dans les pistes de solutions ? 
Attention, je ne dis pas que les psychologues ou autres thérapeutes ne sont pas utiles. Seulement, qu’ils sont utiles pour des patients qui n’ont pas mis le doigt sur leur problème. Pour les autres, c’est plus compliqué.
.
Pour ma part, j’ai fini par régler mes problèmes toute seule :
– J’ai amélioré mes relations avec mes parents grâce à l’écriture d’un mail ouvert posant tout à plat (mail qui est le fruit d’une conversation avec une amie Nelly
– J’ai réussi à travailler sur la frustration, en en ayant marre de me pourrir la vie (le passage à l’action s’est matérialisé lors d’un dîner avec mon amie Axelle
– J’ai déculpabilisé de ne pas avoir de vision professionnel en partant à l’autre bout du monde, et ce constat est devenu une évidence lors d’un échange avec mon amie Charlotte 
.
Aujourd’hui, je suis convaincue que le temps peut faire son oeuvre.
Notre entourage peut également nous stimuler.
C’est la combinaison des deux qui peut déclencher des “déclics” pour mettre fin à des années de torture psychologique interne.
Et vous, comment réglez-vous vous problèmes ?
.

Conclusion

Ces deux situations m’ont permis de comprendre qu’il est possible de régler ses problèmes seuls, sans accompagnement et sans excuse. Il faut pour cela avoir une bonne capacité d’auto-analyse et comprendre son fonctionnement interne. Cet auto-diagnostic est un gain de temps énorme, mais ne nous empêche évidemment pas de nous laisser impuissants face à une situation que seul le temps, ou le lacher-prise (le vrai, pas celui qu’on invoque dans les discussions de comptoir) pourra permettre.
Bonne chance dans votre quête !

.

Et si vous souhaitez travailler sur vous seul, mais avec quelques outils pour rester autonome, ma formation “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise” va vous aider.Tarif promotionnel jusqu’à fin juin 🔥