Dévoiler ma véritable personnalité m’a permis de reconstruire mon business

Entrepreneure depuis presque deux ans, je me suis lancé bille en tête sans questionnement sur mes réelles aspirations. J’ai quitté le salariat dans l’urgence, car je ne le supportais plus, mais sans pour autant avoir un projet entrepreneurial rodé, et encore moins une réflexion sur mes désirs personnels les plus profonds. Mon objectif : la réussite (laquelle ?). Mon talon d’Achille : la mauvaise connaissance de moi. Résultats : en quasiment deux ans, j’ai réalisé trois pivots dans mon activité car je n’étais pas alignée, et surtout ne m’étais jamais posé la question de mon propre épanouissement professionnel. Aujourd’hui, j’ai décidé de révéler ma réelle personnalité, avec son lot de sensibilité et de fragilité. Aujourd’hui, j’ai décidé de mettre mon histoire personnelle au service de ma communication pour être encore plus authentique. Aujourd’hui j’arrête de me censurer pour rester alignée.

Toute une vie professionnelle sous le signe du devoir et de la contrainte 

J’ai passé ma scolarité et le début de ma vie professionnelle à essayer de rentrer dans des cases : avoir de bonnes notes, avoir un boulot stable, avoir un conjoint, avoir un appartement bien comme il faut. Ma vie était dictée par le signe de la pression sociale. Mon estime de moi était dépendante de ma réussite sociale et professionnelle. J’adaptais ma personnalité aux attentes de mes relations sociales et affichais l’image que je pensais qu’on attendait de moi. La perfection était donc mon ultime quête. La comparaison, ma manie la plus destructrice. Si tu es familier avec les tests ennéagramme, je suis le type 3, le battant, qui dans ses périodes les plus sombres, cherche à être aimé pour sa réussite et non pour qui il est.

Et puis j’ai compris que je n’y arriverais pas. Je ne pourrais pas faire semblant d’être heureuse dans un job qui me tuait jour après jour. Je ne pourrais pas être en couple juste pour être intégrée socialement. Je ne pourrais pas faire semblant de vivre une vie qui n’est pas la mienne. Quitter mon emploi salarié a été la plus importante, la plus courageuse (et sûrement la meilleure) de mes décisions prises ces deux dernières années. Je suis sortie de mon grand sommeil comme le dit si bien Jen Sincero. Mais le plus dur restait encore à venir.

Je me suis lancée comme freelance en communication digitale sans trop préparer mon lancement. La communication digitale, c’était rassurant, j’en avais un peu fait lors de mon dernier job salarié. Je ne me suis donc pas posé de questions et suis partie sur cette lancée : je serai community manager. Et puis je me suis ennuyée. Le manque de stimulation intellectuelle m’a donc dirigée vers le consulting en communication digitale, qui était l’évolution logique de cette première activité entrepreneuriale. Encore insatisfaite, je suis devenue coach pour entrepreneure, parce que j’aimais bien accompagner des hommes et des femmes de manière individualisée sur leurs projets. De plus, j’ai un bon sens de l’empathie. La voie était donc toute trouvée.

Mais là encore, même si mon activité me plaît aujourd’hui, elle a encore été longtemps gouvernée par le signe de la contrainte : esclave de mes mails, victime de mes mantras les plus destructeurs “je dois”, “il faut”, et handicapée par des croyances limitantes “je suis nulle en“ (l’école n’a pas aidé), “ces clients n’ont pas d’argent”, “je dois en baver pour réussir”, “seule ma réussite professionnelle me permettra d’être reconnue aux yeux des autres”.

J’ai réalisé que j’étais un bloc de croyances limitantes : mon éducation mais également mon manque de confiance en moi m’ont mis en tête des pensées sur la réussite mais également l’argent et les relations sociales bien définies. Et le problème des croyances limitantes, ce n’est pas tant de les déconstruire que de les identifier !

Et c’est là que le développement personnel m’a sauvée.

Mon grand réveil personnel et entrepreneurial : quand j’en ai eu marre de faire semblant

 

Quand on n’est pas aligné, on finit par le payer un jour ou un autre. Du moins, quand on en prend conscience et qu’on se réveille.

J’ai commencé à m’intéresser au développement personnel il y a six mois. D’abord en lisant des grands classiques (qui ne me parlaient pas), puis en mettant en place des routines et des habitudes (lecture, écriture, méditation…), des lectures choisies (enfin ! ), des thérapies alternatives (hypnose, magnétisme…) et enfin en travaillant sur moi : qui suis-je vraiment ? Comment l’assumer ? Comment construire un projet en cohérence avec mes véritables besoins.

Mon manque d’alignement plombait régulièrement mon business. J’ai donc décidé de récolter un maximum de feedbacks sur moi de la part de mes proches, anciens profs et managers pour mieux comprendre l’image que je donnais à mon entourage. J’ai récemment fait un test de personnalité pour mieux comprendre mon propre fonctionnement (le type 3, tu te souviens ?) et j’ai revu ma communication pour identifier les points qui pourraient me permettre d’être la meilleure version de moi-même : mon moi authentique, sans censure.

Pour ça,  j’ai listé les sujets que je m’empêchais d’aborder dans mes articles et j’y ai travaillé : relations personnelles, échecs, croyances limitantes… Cet article est le premier d’une série de contenus beaucoup plus profonds et transparents sur moi. Moi coach, moi Yéza. J’ai donc arrêté de faire semblant de n’afficher que la partie visible de l’iceberg. Déjà parce qu’elle n’est pas entièrement représentative de qui je suis, et qu’en plus, elle met une distance avec mes lecteurs qui idéalisent ma vie. Et Inversement, je me suis rendu compte que c’est cette même sensibilité qui me touchait et m’attirait chez d’autres personnalités que je suis : Nicole Ferroni qui pleure sincèrement lors d’une de ses chroniques, le discours sincère  d’Emma Watson à l’Onu pour l’égalité Hommes-Femmes

Aujourd’hui, je fais le pari d’entreprendre en étant moi.

Entreprendre en étant moi : qu’est-ce que ça veut dire

Tout dépend de chaque personnalité. Mais c’est d’abord entreprendre sans se censurer : pas facile hein ? Ca veut dire qu’il est essentiel d’identifier les points de blocage dans sa propre communication : mettre une photo de soi, s’exprimer en ligne, exprimer le fond de sa pensée, identifier ce qui est vraiment contraignant pour soi.

Si je prends mon propre exemple : je n’aime pas le networking, je n’ai pas envie de faire une chaine de vidéo Youtube, la prise de parole en public me stresse profondément. En revanche, j’aime les échanges spontanés avec ma communauté, organiser des événements pour elle, j’adore écrire, j’aime lire des livres de développement personnel, et j’ai envie que mes activités extra-professionnelles prennent plus de place dans ma vie.

Entreprendre sans se censurer, c’est également avoir une vision pour son entreprise et pour sa vie : si l’argent n’entrait pas en considération, qu’est-ce qui te rendrait heureux ? La question du bonheur, je ne me l’étais jamais posé. Je me l’interdisais. Aujourd’hui, j’ai fait la liste de toutes les choses qui m’em****daient dans mon activité, toutes celles qui me faisaient vraiment vibrer et toutes celles que j’aimerais faire mais que je n’ose pas faire…par peur.

C’est d’ailleurs la peur qui va nous empêcher d’être vraiment nous : qu’en dira-t-on ? Et si je rate ? Et pourtant, rien n’arrive sans risque : si tu es prêts à te relever, tu te relèveras ! J’aime d’ailleurs beaucoup cette phrase de Lyvia Cairo : “si tu as peur mais que tu es excité à la fois fonce ! Si tu as juste peur, mais que tu ne ressens pas de vibration, n’y va pas !”

Aujourd’hui, je sais que la marche vers l’accomplissement de moi n’est pas finie, et elle ne le sera peut-être jamais. Mais en attendant, la vie continue  et je continue d’aider celles et ceux qui souhaitent briller grâce à leur authenticité et à leur personnalité. Parce qu’au fond, la personne la plus difficile à aider, c’est nous-même, et non les autres !

Conclusion

Devenir la meilleure version de soi-même n’est pas chose facile. Cette démarche implique de révéler à soi-même et au monde son véritable “moi”. Celui qu’on n’assume pas toujours et pourtant celui qui aura le plus d’impact pour toucher son public. Quand le message est sincère, vient le rayonnement. Et quand on est rayonnant, on est attirant. Aujourd’hui, j’ai décidé de rayonner en exposant ma sensibilité et ma véritable personnalité. Et ça passe par l’écriture !

Et si toi aussi, tu mettais un peu plus d’âme dans tes contenus ?

Je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on travaille là-dessus 🤠