Le temps est un luxe que nous ne prenons pas : et si on ralentissait un peu ?

 

Je t’avais parlé à plusieurs reprises de la pression sociale qu’on se met pour rentrer dans les cases, mais il est surtout important de questionner la notion même de norme : qui les impose ? Et est-ce vraiment une tendance vers laquelle tendre ?

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Tu veux rentrer dans les normes mais la société est malade 

 

La réponse est évidemment dans la question.

 

Et oui, car la société est malade :

❌Elle veut toujours plus de connexion

❌Et paradoxalement plus de relations de surface

❌Et aujourd’hui, plus de distance physique

❌Elle met également plus de pression aux célibataires, au chômeurs et aux entrepreneurs, mais également aux introvertis et aux personnes non connectées.

 

Si tu sens une pression familiale ou sociale autour de toi, n’en veux pas à ton entourage, mais compatis, en comprenons qu’ils agissent eux aussi par pression sociale.

 

Tu as réalisé un grand pas car tu as pris conscience de cette pression qu’on te met au quotidien.

Maintenant la prochaine étape est de dire non (ou merde).

 

Merde à ce job qui t’emmerde depuis des années

Merde à ce crédit qui t’emprisonne et t’empêche de te projeter

Merde à cette relation qui ne te stimule plus.

Merde à tout ce que tu questionnes et qui ne te semble pas sain ni “normal” selon tes propres critères.

 

Evidemment, tout cela ne se fait pas en un claquement de doigts mais c’est possible.

 

Comment ?

 

✅En commençant à te renseigner sur cette nouvelle réalité que tu vas construire

✅En rencontrant des personnes que tu admires pour leur courage d’avoir dit non à cette société qui leur mettait tant de pression

✅En commençant par faire ton premier petit pas, quel qu’il soit.

 

? Que peux-tu faire aujourd’hui (ou cette semaine) pour changer votre vie ? Je veux que tu t’engages ! ?

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Et si on en finissait avec la vision culpabilisatrice ? 

 

Depuis que je me suis lancée dans l’aventure digital nomade, j’ai essuyé un certain nombre de critiques (minimes certes), qui m’ont donné envie de t’écrire ce petit mail.

 

En effet, on m’a reproché (à moi, comme à d’autres digital nomads) d’être irresponsables de partir en période de crise sanitaire.

Je peux comprendre l’argument, même si j’ai du mal avec le jugement. Mais rappelons que les digital nomads sont principalement des travailleurs vivant seuls et qu’en période de confinement, la solitude devient très difficile à supporter. Voyager, pour un entrepreneur digital nomad, c’est acheter sa santé mentale, mais également sauver son business en sauvant sa créativité.

Pour ma part, je ne me suis jamais sentie aussi bien que depuis que j’ai trouvé dans le voyage, le sens de ma vie : je n’ai plus de colère, je suis de plus en plus créative, et mieux encore : j’inspire autour de moi.

Cette faculté d’inspiration est ce que mon amie Céline Afonso Tirel appelle le “self care inspirant” : il s’agit de se chouchouter et de travailler sur son propre bien-être, son propre mode de vie idéal, pour inspirer sa communauté et l’inviter à passer à l’action.

Depuis que je suis digital nomad, j’ai ainsi reçu des messages d’abonnés inspirés par mon mode de vie, et souhaitant eux aussi changer de vie, en prenant conscience que leur vie actuelle ne leur convenait plus et manquait de sens.

Une ancienne cliente, Alexia a même réussi à franchir le pas, en partant un mois seule, et sans ses enfants...au Brésil, son rêve ultime !

C’est pour moi une grande fierté.

 

On te parlera souvent de vision professionnelle, mais cela ne fait pas sens pour tout le monde. Pour ma part, impossible de me projeter sur le plan professionnel car je me lasse très vite : ce qui me porte, c’est mon cadre et mon mode de vie. Plus tôt on le sait, plus tôt on l’assume.

 

Sur le plan professionnel, je fais en sorte de me créer le cadre le moins contraignant possible (d’où l’entrepreneuriat), en accord avec mon mode de vie (le digital nomadisme) et de mes forces (le coaching, grâce à une forte empathie).

Maintenant, la nature du coaching, elle peut changer. C’est pour ça que je reste ouverte à différentes opportunités sur le plan professionnel : depuis que je suis entrepreneure, je me suis concentrée sur le coaching business, car j’ai évolué dans un écosystème qui me demandait de me spécialiser.

Mais aujourd’hui, je réalise que je peux apporter bien plus qu’un accompagnement professionnel : je me sens capable d’aider des individus à changer de vie, sur le plan professionnel mais également personnel, en les poussant à passer à l’action.

Mes nombreuses expériences personnelles m’ont permis de vivre des épreuves qui sont aujourd’hui des briques que je peux utiliser pour aider mes clients à aller de l’avant !

Tu sais maintenant comment mon activité va évoluer ?

De ton côté, je t’invite en ce début d’année à te saisir des questions qui te trottent dans la tête depuis un petit moment et y trouver la réponse la plus alignée avec tes aspirations : sans culpabilité, en laissant ton cœur trouver la voie.

 

Tu seras ainsi au bon endroit, au bon moment.

Et pour moi, c’est aujourd’hui, l’Amérique Latine ! 

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Le temps est un luxe que nous ne prenons pas

 

entrepreneur

Il y a quelques jours, j’ai rencontré Céline, une française lors d’une excursion touristique au Costa Rica. Nous avons sympathisé et au cours d’une marche dans la jungle, nous avons échangé sur nos philosophies de vie, diamétralement opposées.

Céline est l’incarnation du lâcher-prise.

Moi, une contrôle freak assumée.

Céline contemple la nature, s’enthousiasme à la vue des fourmis qui portent des feuilles qui font le double de leur poids, quand moi, je m’assure qu’elles ne vont pas chercher à me piquer.

Mais Céline se désole que l’on ne prenne pas assez le temps d’observer la beauté du monde, que l’on cherche à planifier nos vies en permanence, et que l’anticipation nous guide au quotidien.

Même si je n’arriverais peut-être jamais à son niveau de lâcher-prise, je reconnais que je fais partie de ceux qui s’épuisent à vouloir contrôler l’incontrôlable.

A vouloir optimiser mon temps le plus efficacement possible, et ce, même pendant mes voyages.

Et c’est à ce moment que j’ai dit “stop” : j’allais ainsi faire l’impasse sur quelques parcs de renom du Costa Rica pour mieux me poser dans une ville. Et c’était ok si je ressortais du pays sans avoir tout vu. L’expérience serait plus profonde et plus authentique.

Alors comment savoir si le flot de la vie nous inonde et le temps nous échappe ?

 

  • On prend conscience que l’on ne se laisse aucun moment imprévu dans son emploi du temps
  • On ne prend pas de temps pour soi
  • On est épuisé de ses journées, et sur les nerfs.
  • On dort mal.

 

C’était mon cas, et heureusement, j’en ai pris conscience.

J’ai donc décidé de me mettre en pause pour que mon voyage garde du sens.

J’ai également essayé de relativiser : mes malheurs sont-ils si graves que l’importance que je leur donne ? (souvent la réponse est non )

Au Costa Rica, observer la manière de vivre des habitants, les ticos, est une grande leçon de vie.

Alors, prenons le temps, ce luxe qui est devant nous, et que nous ne touchons pas… et pura vida !

Maintenant, c’est à vous : que pouvez-vous faire, là, maintenant pour prendre du temps, et apprécier ce moment ?

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