Pression sociale et injonctions : deux poids qui nous empêchent d’être heureux

Depuis notre plus tendre enfance, nous sommes conditionnés à faire des choix qui ne sont pas toujours les nôtres, mais surtout, qui ne nous plaisent pas. Aller à l’école, continuer ses études, travailler dans X entreprise, trouver un conjoint, acheter un appartement….toutes ces décisions sont des normes sociales auxquelles nous n’aspirons pas forcément mais que peut osent remettre en question. Et pourtant, nous passons notre vie à nous soumettre à des dictats sociétaux qui se révèlent être de véritables entraves à notre bonheur personnel. Alors sommes-nous égoistes ? Peut-être. Mais cet égoiste individualiste n’est-il pas au fond la clé de notre bonheur ?

Nous passons notre vie à subir les dictats de la société…sans en avoir conscience

 

Il y a quelques temps j’ai pris conscience de toutes les injonctions que la société nous impose :

– Etre mince
– Etre en couple/trouver l’amour
– Faire des enfants
– Travailler comme un acharné
.
Et j’en passe…
.
Ces injonctions sont extrêmement pesantes au quotidien, et surtout très culpabilisantes.
Dans ce contexte, celui qui n’arrive pas à se tenir à ces diktats sociétaux peut vite voir son estime de lui ébranlée.
Mais arrêtons-nous deux minutes : ces injonctions nous parle-t-elles vraiment ? Vont-elles faire de nous de meilleures personnes ? Va-t-on être rejeté de tous, si nous ne les suivons pas ?
.
Ces questions sont bien évidemment rhétoriques.
.
Le passage à l’action, lui,  est plus difficile.
Car au fond, le regard de l’autre pèse toujours sur nous.
.
Revenons plutôt à l’essentiel et reconnectons-nous à ce qui fait sens pour nous !
Car n’oublions pas que les injonctions nous poussent à rentrer dans une norme, mais non à réfléchir sur notre “bien-être” personnel.
.
Alors reprenez chacune de ces injonctions qui vous pèsent et posez-vous la question : comment la transformer en quelque chose qui fait sens pour vous ?
.
– Qu’est-ce que bien manger ?
– Comment mieux vivre vos émotions au quotidien ?
– Comment vous sentir bien dans votre corps ?
– De quoi avez-vous envie sur le plan sentimental ?
– De quel confort de vie avez-vous besoin ?
Votre rythme de travail vous convient-il vraiment …?
.
Etc…
Maintenant, si vous essayiez de vous lâcher la grappe ?
.

Un exemple d’injonction propre au développement personnel : la méditation

Dans le petit écosystème du développement personnel, les injonctions à la méditation sont très fortes.

Le problème, c’est qu’elles décrivent souvent une forme de méditation ultra stéréotypée qui ne correspond pas à tout le monde.
.
Pendant longtemps, j’ai pensé que la méditation était une fin en soi.
Pendant longtemps, j’ai pensé que j’étais nulle car je n’arrivais pas à me poser en tailleur 30 minutes et écouter ma respiration.
Pire encore, je n’en voyais pas l’utilité.
.
Mais avec le recul, et à la lecture du livre “Foutez-vous la paix” de  Fabrice Midal, j’ai compris plusieurs choses. :
– Il n’y a pas une manière de méditer (un état contemplatif en pleine nature peut faire l’affaire)
– La méditation n’est pas un moyen de devenir zen et de contrôler ses émotions (la méditation ne vise d’ailleurs…rien)
Alors STOP au diktat du petit bambou et changeons de perspective !
.
– On peut méditer QUAND on a envie, et arrêter de se l’imposer comme une discipline de vie
– On peut méditer autrement : en vivant ses émotions, tout en en ayant conscience, et en les acceptant
.
Ce dernier point est pour moi le cœur de la méditation : conscientiser ce que l’on ressent sans s’empêcher de ressentir.
.
Et c’est ce que j’ai commencé à faire depuis un petit moment, sans pour autant appeler cela “méditation”. Par la suite, l’écriture dans mon petit carnet me permet de me rappeler de mes émotions à un moment T, du contexte, et de comment j’ai pu revenir à un état d’émotion plus “stable” (moins énergivore).
.

Pression sociale : et si on écoutait nos propres aspirations au lieu de chercher à rentrer dans des cases ?

.
Nous subissons tous plus ou moins une pression sociale pour rentrer dans des modes de vie qui ne nous correspondent pas toujours et surtout, que nous ne questionnons pratiquement jamais.

Trouver et garder un CDI, devenir propriétaire, avoir un conjoint, faire des enfants, et j’en passe…

L’ennui, c’est que ces injonctions qui sont érigées en modèle ne nous rendent pas toujours heureux. 

Il y a quelques semaines, j’en ai à nouveau fait le constat avec une cliente devenue digital nomade par soif de liberté.
.
Elle vit aujourd’hui de son activité, et travaille depuis son ordinateur, à l’autre bout du monde, dans des destinations qui en feraient rêver plus d’un. Mais ce n’est pas de cette manière qu’elle perçoit sa propre vie.
.
Ma cliente fantasme au contraire une vie plus rangée, en couple, avec une certaine stabilité.
.
Je lui ai alors demandé si la vie de ses proches la faisait vraiment rêver : et en réfléchissant, elle m’a confié que non. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle a fait le choix du freelancing et du digital nomadisme. Certes, ce mode de vie peut être déboussolant et la solitude peut générer de grands moments de doute, mais objectivement, elle n’aspire pas à cette vie conformiste à laquelle la société voudrait la faire tendre.
.
Inversement, je lui ai demandé ce qui pourrait faire rêver ses proches dans son propre mode de vie. Et c’est à ce moment-là, qu’elle a pris conscience que sa vie pouvait être une vraie source d’inspiration pour de nombreux individus en quête de liberté.

Ce qui est ressorti de cet échange, c’est qu’on a tous tendance à fantasmer la vie qu’on n’a pas, mais surtout que cette vie n’est pas celle qui nous correspondrait. Cette piqure de rappel nous fait prendre conscience que nos choix de vie ont été initialement motivés par l’écoute de nos besoins d’alignement.
.
Alors plutôt que d’être malheureux dans un moule, reconnectons-nous à nos aspirations profondes ! 

.

Conclusion

.
Et si nous nous lâchions la grappe ? C’est une chose qui semble simple en théorie, mais dans les faits, des milliers de peurs nous retiennent. Que vont penser les autres ? Aurais-je le courage d’affronter leur regard ? Et pourtant, c’est ce courage qui vous permettra d’assumer d’être totalement vous-même, de vous réveler et ainsi de vous révéler au monde. Pour ma part, j’ai réussi à m’émanciper de cette pression sociale, et aujourd’hui voici ce que j’en tire : j’ai procédé à un écrémage de mon entourage, mes relations personnelles et professionnelles sont plus fluides mais également solides, et surtout, je n’ai plus de frustration quotidiennes et peux ainsi avoir une vision claire pour mes projets de vie à l’aune de mes aspirations profondes.
.
?Si vous vous avez l’impression de subir votre vie au quotidien, et de ne pas écouter vos propres aspiration,  on programme “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise”, va vous plaire ! 

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *