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Qui sont les électrons libres du digital nomadisme ?

Etre digital nomade, c’est souvent se rattacher à une communauté, une tribu de travailleurs/voyageurs. Beaucoup restent entre eux, gardent des habitudes très occidentalisées et se retrouvent à vivre dans des lieux réputés pour le digital nomadisme. Bali, Chiang Mai, Playa de Carmen en sont des exemples célèbres. Mais à côté de cette grande majorité, il existe des électrons libres du digital nomadisme. Ces loups solitaires préfèrent le calme au brouhaha des villes balnéaires branchées. A l’instar de ma prise de distance avec l’infopreneuriat, j’ai également pris mes distances avec l’écosystème du digital nomade pour me créer ma propre bulle de confort. Si vous avez envie de tenter l’aventure digital nomade mais que vous vous sentez en décalage avec les habitudes de vie du plus grand nombre, vous pouvez créer votre propre univers !

 

1 – Les habitudes très clichés des digital nomades

Connaissez-vous le digital connard ?

Le digital connard, c’est ce nomade qui remplit toutes les cases des clichés du nomade numérique :

– Il porte des claquettes en ville
– Il a un MacBook pro sur lequel il branche un VPN
– Il se nourrit d’avocado toast
– Il vit, travaille et sort dans son coworking/coliving
– Il fait du yoga depuis une semaine et pense déjà à l’enseigner
– Il ne trouve plus ses mots en Français
– Il est persuadé de vivre une expérience authentique : ” Ca c’est le vrai Mexique”

Y-a-t-il du mal à être un digital connard ?

Non, car soyons honnête, il est plus facile de se recréer un cadre de vie qui nous est familier à l’étranger plutôt qu’être en permanence hors de sa zone de confort.

Tout dépend de l’expérience que l’on a envie de vivre et des personnes que l’on veut rencontrer.

Mais il est sûr que de cette manière, nous prenons le risque de nous faire taxi de colonialistes numériques (@margaux_rx )

Pour ma part, je garde le côté très connecté, et ne fais prendre que très peu de risque à mon estomac. En revanche, je n’ai pas choisi de fuir l’écosystème de l’infopreneuriat pour le retrouver à l’étranger 😉

Moment confession : j’avoue être une Apple Addict et manger plus d’avocats qu’un Mexicain. Pour le reste, je reste un loup solitaire (Tmtc @nomade_path )

Et vous, vous retrouvez-vous dans une partie de ces clichés ? Est-ce assumé ou avez-vous envie de changer ?

 

 

2- Les électrons libres du digital nomadisme

 

Il y a quelques semaines, j’échangeais sur le digital nomadisme avec Jeanne de Nomadpath qui accompagne les freelance à devenir des digitalsnomades.

Nous passions en revue les différents profils de freelance qui avaient choisi ce mode de vie “alternatif” et leurs choix de destination, mais également de vie.

Car non, il n’y a pas qu’une seule manière d’être digital nomade.

Beaucoup choisissent des destinations paradisiaques. La plage et le wifi étant leur critère principal de sélection d’un lieu de prédilection.

L’avantage, c’est qu’une fois dans ces destinations, on est sûr d’avoir un bon wifi et une communauté de digital nomade à rencontrer.

Mais à côté de ces digital nomades visibles, il y a les loups solitaires comme Nomad Path, mais également moi-même.

Etre un loup solitaire, ne veut pas dire vivre en ermite, isolé du monde.
Mais choisir une destination selon d’autres critères, et surtout en écoutant ses propres aspirations.

Pour ma part, je n’aime pas les fortes chaleur, ni les grosses fêtes, ni les destinations où la plage est le seul intérêt.

C’est d’ailleurs pour cela que je suis allée à Oaxaca, et non Playa de Carmen au Mexique.

Je ne suis pas au contact de digital nomades au quotidien, bien que je m’assure d’avoir une bonne connexion et des bonnes relations 🙂

Locaux, expats, nomades, voyageurs, je rencontre une diversité de profils qui me permettent de trouver le bon équilibre entre la bulle du digital nomadisme, et la vie de baroudeur, incompatible avec de bonnes conditions de voyages.

Comme dans le milieu de l’infopreneuriat, je ne coche pas toutes les cases du digital nomade type, mais qu’importe.

Et oui, une fois, j’ai l’impression d’être un électron libre, qui ne rentre pas dans ce nouvel écosystème que je découvre !

Cela dit, je trouve mon expérience singulière et riche.

Mais rassurez-vous, je suis moi aussi attirée par certaines destinations très convoitées des nomades, seulement, la dimension ultra touristique me rebute un peu.

Alors comment faire si vous êtes attiré par des destinations convoitées de tous, sans vouloir baigner dans un bain de foule ?

Comme le soulignait Jeanne, dans notre discussion, vous pouvez trouver un petit coin tranquille même proche des endroits les plus fréquentés. Il suffit d’être prêt à vous éloigner un peu de l’épicentre 😉

– Vous trouverez des recoins moins chers
– Vous ferez un peu de vélo
– Vous aurez une quiétude au quotidien

Conclusion

Alors si vous avez envie de tenter l’aventure digital nomade à votre sauce, suivez votre instinct, gardez en tête les bonnes conditions qui vous permettront de travailler, et vivez votre  histoire !

 

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