2020 : Bilan d’un mois de digital nomadisme en Europe

J’achève mon premier mois de digital nomadisme au Portugal et en Suède, et j’ai pu faire le bilan de ces 30 jours sur différents aspects :  sur le plan relationnel, bien être, créativité, mais également financier. En toute transparence, c’est mon deuxième séjour de digital nomade, en deux ans. Mais celui-ci est différent car je suis partie seule et c’était un grand défi sur le plan personnel. Dans cet article, je vais donc te livrer en toute transparence mes conclusions. Peut-être t’aurais-je donné envie de franchir le pas également ? 😉

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1 – Sur le plan relationnel, des rencontres enrichissantes

Nicolau – café tendance des digital nomads à Lisbonne

En 30 jours de digital nomadisme, j’ai fait plus de nouvelles rencontres qu’en quelques années à Paris. Cela peut sembler caricatural mais c’est pourtant vrai. Les communautés en ligne de digital nomads sont nombreuses  (merci Facebook !) et favorisent les rencontres dans la vie réelle. Et notamment au Portugal où il est si facile de rencontrer des entrepreneurs tous les jours.
J’ai d’ailleurs décidé de me mettre en coloc avec 2 entrepreneurs que j’avais rencontrés quelques semaines plus tôt ! Je n’aurais jamais fait cela en France !
En une semaine à l’étranger, j’ai pris la décision importante de quitter Paris, en rendant mon appartement. Bref, à l’étranger, de grandes décisions, impulsées par un nouvel écosystème (celui des digital nomads) m’ont poussé à changer de vie.
Si au Portugal, les rencontres sont faciles, c’est moins le cas dans les pays nordiques où la culture et la météo s’y prêtent moins. En Suède, le climat rend les rencontres moins faciles et c’est une des raisons pour lesquelles j’ai décidé d’écourter mon séjour, mais j’ai tout de même rencontré 3 personnes différentes en une semaine !

Voici donc ma conclusion : lorsqu’on se retrouve seul dans une ville, il faut faire plus d’efforts pour rencontrer de nouvelles personnes, et c’est une des raisons pour lesquelles on se bouge plus ! A Paris, mon (ex) ville de résidence, je ne faisais pas d’effort car j’avais déjà un cercle d’amis proches qui ne me poussait pas à faire de nouvelles rencontres.

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2 –  Sur le plan bien-être, un apaisement au quotidien

Je me suis lancée dans le digital nomadisme par urgence : celle des restrictions sanitaires à Paris. Je n’étais plus du tout satisfaite de la qualité de vie sur place et le premier confinement m’avait psychologiquement traumatisée. C’est donc en pleine pandémie, que j’ai décidé de partir ! 
Hors de question de revivre cela une deuxième fois. C’est pourquoi, j’ai décidé de prendre un billet d’avion juste après les annonces présidentielles de fin octobre.
J’ai opté pour le Portugal et la Suède, car ce sont des pays où les restrictions Covid sont moindres : on peut circuler sans masque, les bars/resto sont ouverts et la vie sociale n’a pas été détruite.  De manière générale, je consulte le site de Tourdumondiste pour être au fait des dernières restrictions par pays dans le monde.
J’ai donc pu faire de nouvelles rencontres et même pratiquer l’aikido !

Pratique de l’aikido à Lisbonne

Par ailleurs, la vie étant moins chère au Portugal, j’ai pu profiter des sorties/resto/shopping/massage à moindre prix. La belle vie 😉
Au final, toute la colère en moi, que je portais depuis Paris avait disparue. J’étais enfin apaisée (tout en gardant un regard critique sur la situation, et avec un recul que la vie à l’étranger peut nous apporter sur son propre pays)
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3 – Au niveau de ma créativité : un énorme boost ! 

Depuis que je suis partie de France, j’ai réussi à développer ma créativité avec des idées de contenus foisonnants, mais également réussi à me réaligner !
J’avais en effet perdu la motivation et le sens de mon activité depuis quelques mois et j’ai pu les retrouver grâce à un nouveau contexte qui m’a fait prendre du recul sur mon activité et ma vie personnelle.
J’ai donc de nouvelles idées d’offres, de contenus, et j’y vois plus clair sur mon activité !
Par ailleurs, j’ai adopté une nouvelle communication où j’ai décidé d’être 100% moi-même, sans filtres et en toute authenticité (je me suis même mise à la vidéo comme tu peux voir sur mon profil Instagram).
J’ai pu tester la chanson pour faire passer des messages, dévoiler ma courbe de chiffre d’affaires en toute transparence et révéler les erreurs d’entrepreneur que j’ai commises en 2020.
J’ai donc renoué avec ma créativité mais surtout mon authenticité.
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4 – Sur le plan financier : un bilan encourageant

Comme je te le disais plus haut, j’ai pris la décision de quitter Paris et de rendre mon appartement. C’est un soulagement sur le plan financier, mais surtout psychologiquement, je me suis libérée et détachée de cette ville.
Alors voici mon bilan détaillé de ce mois de digital nomadisme au Portugal (3 semaines) et en Suède (2 semaines) :
Les plus : 
– Courses : 166 euros (contre une moyenne de 400 euros à paris)
– Santé : pas de dépense de santé ce mois de novembre
– Divertissement (sorties, massages) : 142 euros (contre une moyenne de 250 euros à Paris)
– Avion/train : 577 euros (contre une moyenne de 300 habituellement)
Les moins : 
– Uber/transports du quotidien: 195 euros (contre une moyenne de 40 euros à Paris)
– Resto/café : 370 euros  (contre une moyenne de 250 euros à Paris)
– Airbnb : 150 euros (égale aux derniers mois)
J’ai arrondi les chiffres pour plus de simplicité dans l’interprétation de mes résultats.
Au total : 1630 euros dépensés (hors budget) : ce qui est presque ma moyenne habituelle hors appartement à Paris.
 A terme, je suis donc gagnante car j’économise 1000 euros de loyer parisien + wifi + électricité + Taxe d’habitation.
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Bilan d’un mois de digital nomadisme : je re-signe ! 

Je suis donc lancée pour une nouvelle vie de digital nomad jusqu’à ce que je me lasse ! En France, mais également à l’étranger.
Je me sens plus épanouie, créative et me retrouve gagnante sur le plan financier. Alors quelle sera ma prochaine destination ? Si les restrictions Covid ne sont pas trop importantes, je pense tester un petit tour de quelques mois en Asie début 2021.
Et pour ne pas me contenter de te faire rêver, j’aimerais te proposer de me rejoindre à terme dans des immersions à l’étranger entre entrepreneurs. Mais c’est un projet pour 2021, et je t’en reparlerai bientôt 🙂
3 réponses
  1. Yves Perrouault
    Yves Perrouault dit :

    Expérience très intéressante, au Portugal. En Suède il vaut mieux choisir l’été probablement ?. Je commence à bloguer ( j’accompagne des jeunes entrepreneurs africains ), mais je suis aussi d’abord hôtelier à Casablanca où j’ai créé, avec mon épouse, LHOSTEL à Casablanca, où nous recevions de nombreux nomades digitaux avant la crise du covid. Ce serait un plaisir de t’accueillir à Casablanca. On pourrait organiser des rencontres avec des blogueurs locaux.

    Répondre
  2. Hanna
    Hanna dit :

    Super inspirant comme expérience !
    J’avoue, tu m’as donné envie 😉
    Même si je ne peux pas être nomade à 100%, je me suis promis d’enfin tenir la promesse envers moi-même : aller travailler dans une autre ville du monde une fois par mois.
    Tu as l’air transformée, très contente pour toi !

    Répondre

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