[Dossier] Pression sociale : s’affranchir des carcans pour mener une vie plus libre
Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.
Bonne lecture.
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Votre vie n’est pas une checklist d’obligations professionnelles et personnelles
“Tu ne devrais pas tarder pour faire des enfants, après ce sera trop tard”
“Tu es trop difficile, il n’est pas si mal”
“C’est important d’avoir son permis de conduire, au cas où”
“Tu devrais acheter maintenant”
“Il faut que tu te mettes aux cryptos”
“Tu devrais méditer, ça te ferait du bien”
Vie professionnelle :
“Tu devrais redevenir organisme de formation, les clients tombent tout seul”
“Tu devrais passer une nouvelle certification pour être plus crédible”
” T’as pas de KPI ?”
“Tu obtiendrais de meilleurs résultats si tu travaillais plus”
“Tu devrais faire des Reels sur Insta, ça marche bien”
“T’es toujours pas sur Tiktok ?”
Votre vie n’est pas une checklist d’obligations sociales et professionnelles.
Vous n’avez pas à être ambitieux
Vous n’avez pas à prendre de risques
Vous n’avez pas à vivre une vie plombante
Vous n’avez pas à rentrer dans un moule qui vous étrique
Vous n’avez pas à craindre de réveiller les peurs de votre entourage
Je n’ai qu’une vie, mais je l’espère suffisamment longue pour faire toutes les choses que je souhaite, au moment où je l’ai décidé.
D’ailleurs, même lorsque je pourrais avoir des regrets, je me dis que si telle chose ne s’est pas faite, c’est que je n’étais pas prête.
Les pires décisions sont celles que vous prenez sous pression
Agir au bon moment pour soi, c’est vivre une vie alignée et sans regret.
Agir en suivant une pression externe, c’est vivre une vie d’effort, conduisant au remord.
Il n’est jamais trop tard pour corriger le tir.
Et vous, avez-vous (re)pris les rênes de votre vie ?
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Les vacances : reflet d’un mode de vie normé et (souvent) inadapté
Nous sommes en plein mois d’août. Pour beaucoup, c’est un moment de pause estivale plus communément appelé “vacances”. J’emploie des guillemets car la réalité des vacances n’est pas toujours en adéquation avec le sentiment de bonheur qu’elle implique.
Et pour cause :
– Sur le plan sociétal, les vacances représentent une vision normée de ce que devrait être l’aboutissement d’une année de labeur. En termes d’image, les plages de sable fin symbolisent cet accomplissement. Il n’y a qu’à taper le mot “vacances” sur Google image pour en faire le constat.
– Sur le plan social, les vacances représentent un moment de bonheur, et d’oisiveté qu’il est important d’exhiber (les réseaux sociaux accentuent cette tendance, et j’en suis moi-même victime). Les injonctions au voyage ou encore au farniente sont nombreuses et contribuent à l’instauration d’une pression sociale pour faire de cette période, un moment exceptionnel. “Profiter à fond”, ou encore, “déconnecter” sont des mots qui reviennent régulièrement dans les conversations avec notre entourage. C’est un peu comme cette fameuse soirée du nouvel an, dans laquelle il est attendu que l’on fasse quelque chose de festif et tardif.
– Sur le plan biologique, les vacances ne sont pas toujours écologiques. Beaucoup passent d’une période de travail intense à une pause “forcée”. Le rythme est cassé, et le corps ne s’y retrouve pas. La fameuse “déconnexion” est d’ailleurs difficile. C’est un peu comme faire la fête tout le week-end pour décompresser de la semaine.
– Sur le plan “visionnaire”, le concept de vacances nous amène à repenser nos modes de vie. Si l’oisiveté est l’aboutissement d’une vie de travail, pourquoi ne pas repenser son emploi du temps et son organisation personnelle ? C’est dans ce contexte que l’entrepreneuriat (ou le télétravail dans un premier temps) prend tout son sens : gérer son organisation comme on le souhaite et alterner quotidiennement moments de travail et plaisir (et je ne vous parle même pas du digital nomadisme). Pourquoi attendre la retraite pour s’octroyer des moments d’évasion, des projets…
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Non, le Quiet Quitting n’est pas une nouvelle tendance générationnelle !
Le Quiet Quitting n’est pas une nouvelle tendance générationnelle ! Il s’agit simplement du reflet d’une vision (assumée) du travail.
Je vois de plus en plus d’articles évoquant le “quiet quitting”, un anglicisme évoquant le désengagement de salariés désabusés, décidant de faire le minimum syndical.
Cette envolée médiatique sur le sujet soulève une problématique :
Nous n’avons toujours pas compris (et accepté) que nous puissions avoir un rapport différent au travail :
– Le travail peut en effet être au coeur de notre vie et lui donner un sens
– Le travail peut-être une activité alimentaire permettant de financer un mode de vie
– Le travail peut-être une activité épanouissante permettant un équilibre de vie professionnelle et personnelle
Dans ce cadre, ne pas se donner corps et âme pour un job est un scénario possible et ne devrait pas être culpabilisant pour celui qui le choisit.
Or, dans le contexte actuel, le quiet quitting est perçu comme une tendance générationnelle capricieuse au “jemenfoutisme”.
Et si les jeunes avaient tout compris ?
Personnellement, je n’ai pas attendu 2022 pour quiet quitter.
Une hiérarchie trop imposante, une alternance entre pression démesurée et bore out, ainsi qu’un salaire dérisoire et des heures supplémentaires non rémunérées m’ont vite fait comprendre que je ne me tuerais pas au travail.
Aujourd’hui entrepreneure, mon rapport au travail est simple : mon activité doit être suffisamment flexible et rémunératrice pour soutenir mon mode de vie.
Elle ne doit pas être stressante ni génératrice de mal être.
Alors même si le Quiet Quitting est surmédiatisé et exploité à outrance par la génération Tiktok, il est le reflet d’un rapport désabusé au travail.
Et si, au lieu de pointer du doigt une tendance médiatique, on prenait enfin en considération les besoins des travailleurs, salariés ou non, génération Z ou non.
A méditer
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Poser ses limites et vivre une vie selon ses valeurs
Lorsque l’on se retrouve dans des situations d’inconfort, et notamment dans les relations interpersonnelles, la question de nos propres limites se pose : comment poser ses limites, et surtout comment les définir ?
Poser ses limites, c’est savoir dire non.
Connaître ses limites, c’est savoir dire non dans une situation particulière.
Cet exercice est intéressant car il permet de faire ressortir nos valeurs les plus ancrées.
– Lorsqu’on ne se sent pas respecté
– Lorsqu’on vit une privation de droit ou liberté
– Lorsqu’on se sent frustrée, colérique, anxieux ou gêné pour une raison X ou Y
Pour ma part, j’ai appris à identifier mes limites dans des situations d’inconfort et de frustrations :
– pendant la crise sanitaire (privation de liberté de mouvement)
– dans les relations professionnelles (humiliation et infantilisation)
– dans mes relations intimes (manque de respect)
– dans mes relations sociales (épuisement relationnel)
Dans ces différentes situations, mon instinct de survie se réveille de manière viscérale pour tirer la sonnette d’alarme. Et cette sonnette, c’est celle de l’affirmation de mes valeurs, à travers l’identification de mes limites.
Me jurant de ne plus ressentir ces émotions négatives, j’ai ainsi fixé des jauges de tolérance (en terme d’effort). Cela me permet de plus facilement m‘affirmer pour vivre une vie alignée, selon mes valeurs.
Aujourd’hui, je m’entoure de personnes me tirant vers le haut,
Aujourd’hui, j’assume ne pas être une fêtarde
Aujourd’hui, j’assume ne pas aimer le bruit et le monde
Aujourd’hui, j’assume ne pas vouloir me tuer au travail et profiter de la vie
Aujourd’hui, j’ai trouvé le mode d’emploi pour mener une vie selon mes valeurs.
Aujourd’hui, j’ai trouvé la clé de mon épanouissement personnel, social et professionnel.
Lorsque vous ne vous sentez pas à l’aise dans une situation,
Lorsque vous ressentez une émotion négative forte,
Lorsque vous vous sentez épuisé
C’est que vous avez atteint vos limites.
Maintenant, il restera à les assumer et les poser.
Et vous, avez-vous identifié vos limites ?
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4 conseils pour vous affirmer dans vos relations interpersonnelles
Au quotidien, il nous arrive de ne pas savoir gérer nos relations personnelles et professionnelles. Non-dits, manque d’affirmation de soi, mensonges, esquives..nos peurs, nos angoisses et notre égo nous amènent à jouer un rôle qui nous empêchent d’avoir des relations saines.
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Alors comment s’affirmer dans nos relations interpersonnelles ?
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✅ En refusant l’attente : Qu’il s’agisse de l’attente d’une réponse d’un futur employeur ou de l’attente d’un message que l’on ne reçoit pas, ce sentiment désagréable génère de l’incertitude et nous sape le moral. A nous de prendre les devants pour être fixé sur une situation de suspens interminable. Oublions notre égo, il s’en remettra !
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✅ En refusant la frustration : non-dit au travail, besoins non comblés dans la sphère privée, ces situations génèrent une bonne dose de frustration qu’il est difficile à gérer. Pour ma part, j’ai décidé d’en finir avec la frustration, et poser carte sur table dans mes relations interpersonnelles : j’ai opté pour une communication 100% authentique et transparente, livrant mes attentes, mes besoins, avec leur lot de vulnérabilité au passage. Encore une fois, laissez votre ego au placard !
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✅ En posant votre cadre : lorsque vous déterminez les contours d’une relation, vous affirmez vos principes, vos valeurs, les interdits, et surtout, le sens que vous voulez faire prendre à une relation. De cette manière, vous tenez les rênes d’une relation personnelle ou professionnelle, et assainissez vos rapports au quotidien.
✅ En poussant votre interlocuteur à se positionner par rapport à ce cadre : une fois le cadre posé, votre interlocuteur peut accepter vos conditions ou les refuser. Précisons que l’indécision n’est pas une réponse (ou tout simplement considérée comme un non). Si le risque d’une affirmation de soi dans les relations interpersonnelles existe, il vous permettra surtout de faire un écrémage dans votre entourage.
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?Et vous, qu’est-ce qui bloque la fluidité dans vos relations personnelles et professionnelles ?
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Je n’aime pas lire (de romans), c’est grave docteur ?
Il y a quelques jours, mon père m’a rendu visite. Pour sa venue, et comme à son habitude, il m’a offert un livre. Un roman. L’attention est louable, excepté que je ne lis pas. Ou du moins, peu, et encore moins des romans. Mon père le sait, mais il insiste pour me partager (à tord ou à raison) sa passion de la lecture.
J’ai donc réessayé pour la Xème fois de me remettre à lire des romans.
Mais l’expérience n’est toujours pas concluante : fatigue visuelle, déconcentration…le plaisir n’est pas au rendez-vous.
Et pour cause, mon hyperconnectivité. Je passe un nombre d’heure incalculable devant un écran, et peine à faire des “efforts” en terme de lecture romanesque
Pourtant j’écris régulièrement et fluidement et densément
Pourtant, j’arrive à lire plus facilement des libres pratiques.
Pourtant, je ne fais pas énormément de fautes d’orthographe
Pourtant j’aime les histoires
Pourtant, j’ai beaucoup lu étant plus jeune.
Je me suis donc posé la question : ne pas lire de roman fait-il de moi une personne inculte ? Me provoque-t-il des lacunes au niveau de ma culture générale et de mon développement cognitif et intellectuel ? Dois-je persévérer à l’instar d’un exercice pratique ou attendre le fameux déclic pour m’y remettre en prenant du plaisir ?
Je n’ai pas la réponse.
Aujourd’hui, je ne lis toujours pas mais si demain je lisais,
j’arriverais à m’offrir des petits plaisir à moindre prix
j’arriverais à m’évader en un clin d’oeil
j’apprendrais à ne jamais m’ennuyer
Ce que je sais, c’est que je dois trouver un sens dans ma démarche.
Et le sens ne peut se trouver dans une injonction extérieure.
Alors aujourd’hui, je ne lis toujours pas
Je n’aime toujours pas les musées
Je n’aime toujours pas “les expos”
Je ne médite toujours pas
Je ne fais toujours pas de yoga
Et je suis toujours addict aux écrans.
Chaque chose en son temps, et les choses peuvent ne jamais arriver.
Le mieux est de l’accepter, de l’assumer et ne pas le vivre comme un échec, mais un trait de notre personnalité.
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La vision normée de la réussite, une entrave au bonheur
On a tendance à penser la réussite à travers les injonctions sociétales que l’on subit.
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Le problème, c’est qu’on nous impose une vision normée de la réussite :
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? Un CDI (la sécurité)
? Un bon salaire (la réussite financière)
? Une grande maison (la propriété)
? Une grosse voiture (la réussite matérielle)
? Un conjoint et un beau mariage (le statut social)
? Des enfants (la fertilité et la descendance)
? Un corps de rêve (la séduction)
? Une vie sociale débordante (le bonheur passant par la sociabilité)
? Des vacances au soleil (la vision normée du repos mérité)
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Dans ce contexte, tout modèle alternatif semble moins valorisé : la famille recomposée ou non hétérosexuelle, le célibat, l’entrepreneuriatOr la réussite n’est pas seulement financière, ni sociale ou sociétale :
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✅ La réussite financière est relative. Certes, l’argent peut nous permettre de vivre plus confortablement, mais il est important de rester aligné en gardant en tête ce qui fait vraiment sens pour nous
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✅ La réussite personnelle est une réussite sous-estimée : notre propre évolution et cheminement intellectuel, notre capacité à prendre soin de nous, à bien nous entourer, à progresser dans un domaine d’activité…sont des pavés vers le chemin du bonheur et de l’accomplissement de soi
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✅ La réussite sociale n’est pas celle que l’on pense. Une réussite sociale peut également consister à savoir s’émanciper des normes, de la pression sociale et du conformisme. Elle nous permet d’être pleinement nous, en nous écoutant.
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✅ La réussite organisationnelle joue un rôle essentiel dans notre qualité de vie : car oui, se libérer du temps et ne pas être esclave d’un planning que nous n’avons pas décidé est un signe de liberté et de sérénité au quotidien.
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Si la notion de réussite détient une connotation positive, à nous de mettre derrière ce concept, des éléments que seul nous, savons favorables à notre bonheur personnel.
Faisons fi de la norme et fions nous à notre feeling.
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Introvertis : et si vous arrêtiez de vous forcer à sociabiliser ?
Etre introverti, ce n’est pas être timide, car un introverti aime les interactions sociale.
✅ Quand tu es introverti, tu te ressources seul. Quand tu es extraverti, tu te ressources avec les autres.
✅ Quand tu es introverti et qu’on (un extraverti) te dit de te forcer à sortir pour te ressourcer, tu vas juste perdre le peu d’énergie qu’il te reste.
✅ Quand tu es introverti et que tu le sais, tu apprends à dire non pour te préserver, tu déculpabilises, et tu vis ton quotidien de manière plus apaisée.
Ne lutte pas contre ton mode de fonctionnement.
La société est faite pour les extravertis, pour les chronotypes ours, et que sais-je encore. Si le modèle de vie sociale et professionnelle “imposé” ne te convient pas, invente le tien :
✅ Gère tes interactions sociale comme il te semble bon,
✅ Construis un emploi du temps qui correspond à ton rythme naturel (à terme)
Bonne réflexion,
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? Si vous sentez que vous manquez de confiance en vous pour vous affirmer dans votre vie personnelle et professionnelle, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux ?
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