Digital nomad à Danang : mon retour d’expérience d’un mois !

Je viens de passer un mois en tant que Digital nomade à Danang, au Vietnam. Après 3 semaines à Chiang Mai, j’ai voulu me faire mon propre avis sur Danang dont les retours étaient souvent partagés. Dans l’ensemble, je suis satisfaite de mon expérience sur place et voici mon retour point par point pour vous aider à faire votre choix.

Etre digital nomad à Danang : les points positifs 

Pourquoi Danang ? Pour le climat ! N’aimant pas la chaleur, je fais attention aux saisons lorsque je me déplace dans un pays, et surtout pour y vivre.  Le climat fait partie des premiers critères lorsque je choisis une destination en tant que digital nomad. A Danang, la température moyenne en février était de 25°, un idéal pour moi !

Outre le climat, quels sont les points positifs de vivre à Danang  ?

Un coût de la vie très favorable :

Le coût de la vie est moins cher qu’à Chiang Mai, avec des logements proches de la plag à 100 € la semaine. Ici aussi, j’ai opté pour des logements à la semaine pour bénéficier d’une grande flexibilité et parce que rechercher un logement au mois allait prendre du temps. Avec le recul, je ne regrette absolument pas ce choix car très souvent, les photos des logements ne correspondaient pas à la réalité. Au total, j’ai dépensé

Au total, mon budget pour  un mois à Danang a été de 1326,73 dont : 411,72 de loyer. Je ne me suis absolument pas limitée (massages, restaurants), en revanche, j’ai fait très peu d’attraction touristique. J’ai fait le choix de manger mes petites déjeuners chez moi, et ai préféré faire des courses plutôt que de manger dehors. Je précise également que comme à Chiang Mai, j’ai choisi la location courte durée, en changeant d’hébergement toutes les semaines, une option pas très économique (mais flexible).

En comparaison, mon budget pour Chiang Mai a été de 1290 euros pour trois semaines  Si on fait la moyenne de cette somme pour la ramener à la semaine et ainsi faire un calcul de budget mensuel, on arrive à 1720 euros théoriques.

Ne sont pas inclus :

• L’assurance voyage : 140 euros les 4 mois
• La mutuelle :  87 euros par mois
• Les billets d’avion pour ma prochaine destination ….qui passent en frais professionnels !

Un vie sociale très développée :

La vie sociale est un point très positif pour moi à Danang, qui est un hub de digital nomad. Grâce à l‘entrepreneuriat et l’Aïkido, des rencontres intéressantes et même partager un repas avec locaux ! C’est dans ce cadre, j’ai rencontré Clément, growth hacker, à qui j’ai proposé un article invité sur mon blog.

Une nourriture délicieuse : 

Un point très positif car la nourriture vietnamienne m’a beaucoup plu,et j’ai pu diversifier mon alimentation avec une alimentation plus « international Healthy ». Par ailleurs,  gros point positif pour les cafés vietnamiens, qui proposent essentiellement du robusta, mais dans les cafés prennent une allure de dessert. Parmi eux : le coconut coffee, le salt coffee et le egg coffee.

 Un cadre de vie idéal :

Un cadre de vie très agréable, car Danang est situé en bord de plage, ce qui m’a permis de marcher en moyenne 20 000 pas par jour, cumule avec l’aïkido et le sport de type fitness à la maison, j’ai entretenu ma forme physique

Des cafés nomades à foison :

Les cafés proposent un cadre très agréable avec beaucoup de verdure, proposant  un large choix de boisson, pour des tarifs dérisoires.

Être digital nomad à Danang : les axes d’amélioration

Des infrastructures vétustes :

Les infrastructures sont souvent vétustes, surtout dans les appartements, qui ne correspondent clairement pas aux photos affichées sur les plateformes de réservation. Située en bord de mer, Danang possède un climat tropical se traduisant par beaucoup d’humidité dans les appartements et un système d’aération et de ventilation assez mauvais. Par conséquent, on subit régulièrement la remontée d’odeurs dans les appartements ou encore, de la moisissure dans la salle de bain.

Une circulation chaotique  :

Comme à Chiang Mai, pas de transport en commun ici, où on circule en Taxis et Grab uniquement. Au Vietnam, on observe une conduite pour le moins surprenante avec un usage abusif du klaxon (qui remplace la priorité à droite). Au bout de quelques temps, on finit par s’habituer mais en comparaison à la Thaïlande, la conduite est plus nerveuse et bêtement moins silencieuse. Dans tous les cas, en Asie du Sud-Est, le piéton n’est absolument pas roi.

Une météo capricieuse : 

Si février est la saison idéale en terme de climat, la météo n’était pas toujours clémente. Certes, les températures étaient agréables (autour de 25°), mais les nuages et la pluie ont empiété sur une partie du séjour. L’air était beaucoup plus humide qu’à Chiang Mai, ce qui peut être étouffant en cas de forte chaleur.

Digital nomad à Danang : les points noirs

Des possibilités de shopping limitées

Ormi les boutiques de contrefaçons, il était compliqué de trouver un endroit où acheter des vêtements ou des chaussures. Sur le plan alimentaire, les supérettes ne permettent pas d’acheter des aliments cuits, ou préparés comme c’est le cas des Seven Eleven en Thaïlande (ou au Japon). Lorsque l’on souhaite trouver un équilibre entre manger dehors et cuisiner, le Vietnam n’est pas forcément l’idéal. J’ai fait le choix d’appartements ou d’appart’ Hotel avec un micro-ondes pour pouvoir préparer mes petits déjeuners, mais pour le reste, cuisiner était compliqué pour moi ici.

Des excursions limitées : 

Mauvais point également car le ville ne regorge pas d’activités et il est quasiment obligatoire de prendre un taxi pour faire des excursions en dehors de la ville. Les randonnées ne sont pas extraordinaires et présentent souvent des routes bétonnées. En revanche, j’ai apprécié Hoi Han, très mignon (et très touristique), à 30 min en voiture de Danang !

Conclusion :

 Je suis satisfaite du mois que j’ai passé à Danang en tant que Digital Nomad mais je pense que la vie est beaucoup plus facile lorsqu’on a une voiture ou qu’on utilise les scooters. Je rappelle que, je choisis pas les villes par rapport à leur attractivité  touristique mais par rapport à leur potentiel en tant que digital nomad. Par conséquent, si vous êtes un Backpacker ou un vacancier, et que vous lisez cet article, il faudrait considérer les choses différemment. Prochaine, étape pour moi, Taïwan !

À très vite pour de nouvelles aventures.