Retour d’expérience : 10 enseignements tirés de deux semaines au Japon

En avril dernier, j’ai réalisé le rêve de ma vie en m’offrant deux semaines au Japon. Ce pays que j’avais toujours idéalisé grâce à ses paysages, son art de vivre et sa culture manga, m’était à présent ouvert. Et je n’ai pas été déçue : j’ai ainsi découvert un pays incarnant des valeurs fortes. Si cette première expérience reste très courte, et manque certainement de recul pour réaliser une analyse d’expert, voici un retour d’expérience personnel “à chaud” des 10 enseignements (et valeurs) qui m’ont marquées durant ces deux semaines au pays du soleil levant.

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1/ Le pays du capitalisme assumé

Quartier Shibuya à Tokyo (célèbre pour son gigantesque passage piéton)

Si on peut avoir tendance à se représenter la société japonaise comme traditionnelle et conservatrice, elle n’en demeure pas moins une société capitaliste où la consommation est reine : d’abord, une consommation de nourriture au royaume de la streetfood (mention spéciale pour les okonomiyakis, les takoyakis, les 10 yen coin, et les taiyakis), supérettes ouvertes 24/24, rabatteurs dans les commerces, casinos, loteries et jeux d’arcades sont des activités légales et populaires dans tout le pays. J’ai ainsi profité du 7-Eleven pour manger (mention spéciale pour les beignets au curry), retirer de l’argent, faire des photocopies ainsi que tout ce qu’il est possible de faire dans un Konbini store (on peut même jouer à la loterie et étant sur de gagner) !

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2/ Le travail, plus qu’un devoir, un véritable engagement

Restaurant de sushis à Tokyo

Le travail occupe une place très importante dans la vie des Japonais. Si la durée légale du travail hebdomadaire est de 40h par semaine, pour 8h par jour, ce temps peut être dépassé, et peu de Japonais prennent les congés auxquels ils ont droit. Au delà de la durée légale, les Japonais manifestent un véritable investissement dans la réalisation de leur travail au quotidien : qu’il s’agisse de cadre de bureau, d’ouvriers de chantier, ou de vendeurs de street food, les Japonais sont fiers de leur travail et ont à coeur de réaliser leurs missions de manière dynamique et engagée.

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3/ Le sens du service, une véritable valeur

Super gérante d’un ryokan à Hakone

Ce qui m’a le plus marquée au Japon, c’est le dévouement des Japonais pour rendre service aux autres. Que cela soit dans le cadre du travail ou de la vie quotidienne, ils ne laisseront pas un individu en demande d’aide sans réponse. A titre d’exemple, en demandant mon chemin à une dame, en gare de Tokyo, cette dernière a immédiatement interrompu son activité pour m’accompagner pendant 10 minutes jusqu’au quai de mon train ! Et je ne parle même pas des petites attentions du quotidien pour aider son prochain à se sentir bien, en termes d’hospitalité et de confort ! 

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4/ Modernité et tradition, une cohabitation réussie !

 

Modernité et tradition à Tokyo

Au top de l’innovation technologique, le Japon est aussi fier de son héritage ancestral. Dans ce contexte, tours et temples cohabitent dans une belle harmonie. A Kyoto par exemple, on observe dans la rue des habitants en tenue traditionnelle (une minorité) et d’autres en tenue moderne.

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5/ Une sérénité sérieusement ancrée

Ryokan à Hakone

Les Japonais ont un rythme de vie calme. S’ils travaillent beaucoup, on ne les voit pas beaucoup courir. Et pour cause, rien ne sert de courir, il faut partir à point ! La ponctualité, qui est une valeur forte au Japon, permet de limiter le stress du quotidien. Par ailleurs, la sérénité est également cultivée par des rituels “zens” influencés par le bouddhisme, mais également les massages ou encore les onsens. La sérénité passe également par le sentiment de sécurité au quotidien : peu de vols, ou d’agressions. J’étais moi-même extrêmement sereine à l’idée de pouvoir laisser mon vélo sans antivol à Kyoto, ou encore laisser mon téléphone sur la table au restaurant en allant aux toilettes ! 

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6/ Une société disciplinée et organisée

Métro immaculé de Tokyo

Au Japon, la discipline est une valeur très forte : elle passe par le respect de l’autorité, de la hiérarchie, mais également par une organisation très cadrée à l’image des files d’attente dans les transports et les escalators. A titre d’exemple, le contrôle des bagages à l’aéroport s’effectue dans le calme, et avec une rapidité surprenante ! Toujours à l’aéroport, les bagages sont sortis du tapis déroulant par un agent de sécurité pour éviter de chercher son sac pendant des heures ! Sortie de l’avion malade comme un chien, j’ai été escortée en chaise roulante par deux agents d’escales qui m’ont accompagnée dans tout l’aéroport pour m’aider à réaliser mes différentes démarches : attente des bagages, traversée des douanes en coupe fil, achat du ticket de métro…une efficacité et une générosité exemplaire

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7/ L’hygiène et la propreté comme mode de vie

JR PASS : pass perdu, pass racheté (environ 220 euros)

Les Japonais mettent un point d’honneur à vivre dans une société propre : retrait des chaussures à l’entrée des maisons, chaussons spécifiques pour les toilettes, possibilité d’utiliser des WC high tech pour se laver après usage, serviettes chaudes distribuées avant de consommer au restaurant, douche obligatoire avant d’entrer dans un bain public…sans oublier la propreté légendaire du métro ! Dans la rue, peu de poubelles, car les citoyens sont amenés à garder leurs déchets sur eux avant de réaliser un tri sélectif, mais aucun déchet par terre (en revanche, que d’emballages !).  De même, les tickets de métro doivent être poinçonnés et “avalés” par un machine à la sortie de la station, afin de ne pas laisser de déchets sur le sol. Si vous avez le malheur de perdre votre ticket dans le métro, vous le re-payez à la sortie (imaginez ma frayeur quand j’ai cru avoir jeté mon JR Pass) !

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8/ Le lâcher-prise dans une société rigide

 

Quartier Akihabara à Tokyo (jeux vidéos, manga et culture Geek)

Les Japonais vivent dans une société conservatrice et rigide. Les conventions sociales et la politesse régissent les interactions sociales. Dans ce contexte, le lâcher-prise se matérialise par un univers déjanté (cosplay) et kawaii (mignonneries), des afterworks arrosés pour décompresser du travail, ou encore des moeurs plus ouvertes sur le plan sexuel (gigolos, dames de compagnie, love hotels). J’ai été surprise de voir des camions faisant la promotion de jeunes hommes coquets, offrant leurs services à la gente féminine (j’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’un groupe de J-Pop…). Inversement, le concept des Maid-bars m’a également intriguée, d’autant plus qu’il s’agit d’un concept bon-enfant.

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9/ L’honneur et la fierté, comme code de conduite

Pratique à l’Aikikai de Tokyo, où l’étiquette est primoridiale (avec Michael Thai sur la photo)

Les Japonais sont fiers de leur pays, et respectent un code de l’honneur dans leur vie quotidienne. Ces codes sociaux s’incarnent par des conventions sociales fortes : place de la femme dans la société japonaise, patriotisme et considération pour l’étranger dans une société nipponne, ou encore, insister pour payer l’addition au restaurant lors d’un rendez-vous galant ou d’un diner entre collègues (selon votre position dans l’entreprise).

J’ai également pu retrouver ce sens des conventions en pratiquant l’Aïkido dans la maison mère (Aikikai – Hombu Dojo), où le respect des traditions et de la hiérarchie est une condition de la pratique : ponctualité, silence, salutation individuelle au fondateur et aux pratiquants en entrant et sortant du tatami (ce qui pourrait sembler normal mais qui est appliqué à la lettre au Japon).

 

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10/ La politesse et l’humilité comme art de vivre

Sourire, hospitalité et sens du service dans cet incroyable restaurant de Kyoto  : You-zyu

La politesse est un véritable art de vie japonais. En caricaturant, on pourrait dire que les Japonais passent beaucoup de temps à s’excuser, à mettre la forme dans leurs demandes et remerciements. Lorsque j’ai demandé à des locaux comment dire au revoir, on m’a répondu que cela dépendait du contexte (qui est mon interlocuteur, dans quelle situation). La politesse passe également par un sourire affiché et une pudeur quant à l’expression de ses émotions (on ne veut pas embarrasser son interlocuteur avec des états d’âme).

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Conclusion

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Voici donc 10 enseignements tirés de deux semaines au Japon. Je suis très admirative de cette société dévouée à l’autre, tout en étant consciente des limites de ce modèle social. 

Aujourd’hui, je n’ai qu’un souhait, y retourner, pour mieux m’imprégner d’une culture et d’un mode de vie qui me sont encore étrangers. En attendant, le retour à CDG a été un électrochoc culturel (au sens négatif du terme), qui me montre bien qu’une fois ne m’a pas suffit ! Affaire à suivre.

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Le digital nomadisme : et après  ?

Un peu plus d’un mois après mon retour en France, nous entrons dans l’été. C’est certes le moment des vacances et des retrouvailles amicales et familiales, mais c’est pour moi un grand moment de questionnement : que vais-je faire de ma vie les prochains mois ? Cette grande question ne trouve aujourd’hui pas de réponse, et c’est une petite source de stress pour moi, qui aime tant tout planifier. Le contexte de crise n’aidant pas, j’ai dû me résoudre à avancer au jour le jour. Dans cet article, je vous partage sans filtre, mes questionnements actuels de digital nomade de retour au bercail !

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Les digital nomades de retour au bercail : les nouveaux Tanguy ?

 

Pas plus tard qu’hier, j’échangeais avec une amie sur mes projets depuis mon retour en France.

Je lui ai confié que ce n’était pas facile de ne plus avoir de repères et que je me mettais la pression pour trouver un projet de vie d’ici la rentrée.
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Mais au fur et à mesure de notre échange, je me suis rendue compte, encore une fois, que je me mettais la pression toute seule.
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Et cette pression était une pression sociale que j’intégrais : à 31 ans, on ne peut plus avoir de pied à terre chez ses parents.
Et le pire, c’est que j’en arrive à parler de pression sociale quand personne dans mon entourage ne m’attend au tournant !
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Mais si on regarde la situation d’un point de vue pratique : 
– A quoi bon payer un loyer régulier pour avoir un pied à terre quand je ne vois pas plus loin que demain ?
 – A quoi bon m’engager pour un bail de location quand la situation sanitaire est encore incertaine en France ?
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Alors voici ce que j’ai fini par décider : 
– Ne pas prendre d’engagement locatif d’ici la fin de l’année par peur d’un potentiel reconfinement
– Voyager en Asie dès la rentrée si c’est possible
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La pression sociale peut survenir à tout moment, même quand on pensait s’en être débarrassé comme moi !
Alors, ayant réalisé que je n’avais rien à prouver à personne, j’ai décidé d’écouter mon coeur, mais aussi mes finances, qui aujourd’hui vont dans la même direction 😉

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Le digital nomadisme : une parenthèse ?

9 mois après mon lancement dans le digital nomadisme, je suis de retour en France avec une question récurrente : vais-je continuer le digital nomadisme ? Et combien de temps encore ?

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Je suis devenue digital nomade par opportunisme, dans une situation d’urgence avec un but précis : fuir les restrictions sanitaires en France.
9 mois plus tard, les restrictions commencent à être levée, je me retrouve en France sans logement, ni projet précis pour la rentrée.
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Me voilà donc partagée :
– Surfer sur cet élan nomade et continuer mon rêve de voyage en Asie
– Me poser quelque part et reprendre une vie “normale”
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Ma décision dépendra principalement des restrictions dans les pays en question.
Mais une chose est sûre : même si la crise a agit comme un accélérateur de mobilité pour moi, elle m’a permis de passer du rêve à la réalité.
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Rêve de partir seule à l’étranger sans peur
Rêve de travailler en voyageant
Rêve de parler fluidement une langue pour me faire comprendre
Rêve de liberté au sens propre du terme
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Peu importe ma décision, elle n’enlèvera pas ces souvenirs et surtout, de ce moment  de gratitude d’une belle expérience passée.
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S’il n’y avait pas eu le Covid, à quoi aurait ressemblé ma vie ?

Pas plus tard qu’hier, je discutais avec une amie digital nomade rencontrée à Lisbonne.
Nous avons imaginé comment aurait été notre vie si la crise n’avait pas eu lieu.
Et pour ma part, il y aurait eu du positive, mais pas que.
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Alors voici ce qu’il est ressorti de cet échange :
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– Sans le Covid, j’aurais eu une progression régulière en Aikido et sûrement un bien meilleur niveau
– J’aurais pu partir au Japon avec mon club d’Aikido
– J’aurais pu profiter de ma vie sociale parisienne entourée des gens que j’aime
– Je ne me serais pas éloignée de certaines personnes
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Dans ce cadre, la crise m’a fait perdre cette vie que j’aimais tant.
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En revanche, je constate qu’avec le recul, la crise m’a plus fait gagner que perdre.
J’ai certes perdu en stabilité, gagné en anxiété (temporaire) mais à long terme, voici les bénéfices que j’ai pu tirer de la crise : 
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– J’ai eu le courage de tout plaquer pour partir à l’autre bout du monde
– J’ai pu expérimenter le digital nomadisme seule
– J’ai fait quelques belles rencontres lors de mes voyages
– J’ai amélioré mon niveau de langue (anglais, espagnol)
– J’ai pu travailler sur moi comme jamais pour mieux connaître mon fonctionnement, m’affirmer, et améliorer les relations avec mes parents
– J’ai pu prendre position sur le sujet de la crise et rassembler une communauté autour de moi
– J’ai pu comprendre ce qui était vraiment important pour moi dans la vie, et construire ma vision personnelle
– J’ai pu perdre du poids, changer mon hygiène de vie et écouter mon corps
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Tous ces projets et ce travail sur moi n’auraient pas été possibles (du moins, à court terme) sans cet événement dramatique survenu dans nos vies.
Au final, malgré mes moments de nostalgie passagère, la crise m’a ouvert bien plus d’opportunités que je ne le pensais.
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Je pense être sortie grandie de cette épreuve.
Et c’est ça, la résilience.
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Conclusion

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Retrouver son pays après des mois d’absence n’est pas chose aisée. Et encore moins lorsqu’on a fait une croix sur son appartement, et sa vie d’avant. A l’heure de la crise sanitaire, les temps ne peuvent être moins certains. Pour ma part une question de fond reste présente : ai-je envie de retrouver cette vie d’avant que j’ai quitté, ou bien au contraire d’aller de l’avant pour m’ouvrir à de nouveaux horizons ? La réponse est encore en suspens 😉
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Bilan de 4 mois de digital nomadisme en Amérique latine : introspection, affirmation et reconstruction !

Nous sommes en mai et j’achève mon quatrième mois en Amérique latine, mais également mon séjour. Car j’ai fait le choix de rentrer en France. J’ai énormément appris au cours de ces 4 mois et même si je n’avais pas d’attrait particulier pour ce continent, j’en ai tiré des avantages, mais surtout des apprentissages. Voici donc le résumé sans filtre de 4 mois d’aventure latine.

Ayant déjà eu l’occasion de tirer des bilans mois par mois et destination par destination de mon aventure de digital nomade en Amérique Latine. Ce bilan offre donc une rétrospective plus globale pour éviter les redites.
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1 – Un travail approfondi de connaissance de moi rendu possible par ma disponibilité mentale

Mon petit carnet acheté à Oaxaca

Depuis mon arrivée à Mexico City, début de printemps, j’ai ressenti le besoin de me retrouver seule, et de prendre du temps pour moi.
J’ai ainsi limité ma vie sociale et me suis concentrée sur mes aspirations, mes envies et mes besoins. J’ai beaucoup écrit sur mon petit carnet pour mettre des mots sur mes maux, mais également sur ce dont j’avais besoin pour me sentir heureuse et épanouie au quotidien.
Ce temps pour moi était nécessaire car aujourd’hui, je pense me connaitre encore mieux qu’à mon arrivée : 
– Je sais ce dont j’ai besoin pour vivre au quotidien (sécurité, calme, lumière naturelle, appartement bien équipé pour cuisiner, bon wifi, espace vert environnant)
– Je sais combien je dépense et connais mes sources principales de dépense
J’ai pris soin de ma santé en changeant mes habitudes (début du jeûne intermittent, 10 000 pas par jour, acceptation de mes insomnies…)
Je sais me faire plaisir au quotidien en culpabilisant moins (il y a encore un peu de boulot ?)
– J’ai identifié la culpabilisation intériorisé en moi, qui m’empêchait de vivre au quotidien
J’ai reposé les bases de ma relation avec mes parents, en leur écrivant une lettre dans laquelle j’exprime mes sentiments et reproches sans agressivité
– J’ai réussi à m’émanciper de la pression sociale pour faire des excursions et voir des sites qui ne me bottent pas plus que ça.
J’ai donc fait l’impasse sur de grands sites touristiques et sur des relations sociales de surface.
Mais la contrepartie est bien plus enrichissante pour moi : 
– J’ai appris à écouter mon ressenti et à aller vers ce qui me fait vibrer à un moment T.
– J’arrive aujourd’hui à facilement dire non sans culpabiliser et préserver mon niveau d’énergie pour ce qui est prioritaire pour moi.
– J’ai pris conscience de l’importance d’être optimiste dans un contexte anxiogène et j’y travaille tous les jours par conviction, et en écumant le négatif dans mon entourage.
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2 – Un réalignement professionnel grâce à un nouveau positionnement 

Quand rien ne vient, mettez tout en pause

 

A côté de mon travail introspectif, j’ai fini par me réaligner sur le plan professionnel.
Cela faisait plus de 8 mois que je traversais une phase d’errance, de doute et de désalignement.
Depuis l’été dernier, je n’avais plus l’envie de coacher, ni de faire du marketing comme on me l’avait proposé. Mais aucun projet clair n’émergeait dans ma tête.
J’ai donc d’abord laissé place à une période de stress, puis de pause, et enfin de lâcher-prise.
Il est important de préciser que chez moi, le lâcher-prise n’intervient qu’en dernier recours, après l’épuisement…
Et c’est après avoir fait un point sur mes finances (j’ai vu que je pouvais me permettre de ne pas travailler pendant plusieurs mois, même si l’idée ne me réjouissait pas), que j’ai décidé de prendre du recul sur mon activité et ne faire que ce qui me stimulait.
J’ai vraiment écouté les réactions de mon corps pour prendre des décisions professionnelles ou lancer différentes actions, et voici les conclusions :
– Je ne veux pas lancer de machine à gaz avec de la publicité Facebook
– Je ne veux pas faire des tunnels de vente complexe
– Je ne veux pas travailler avec des clients chronophages
– Je ne veux pas travailler à prix bradé et me positionne sur du milieu de gamme
– Je ne veux pas faire de gros investissements pour un business que je veux flexible
– Je ne veux pas faire des choses qui me fatiguent pour mon entreprise
Avec le recul, voici donc ce qu’il en est ressorti : 
– Je veux aider les individus à reprendre leur vie en main dans un contexte de crise
– Je veux mobiliser mes expériences et apprentissages depuis 3 ans (santé naturelle, digital nomadisme, entrepreneuriat et développement personnel).
Et l’univers qui a senti que je vibrais pour cela, m’a entendu ! 
– Je vais donc co-animer une formation avec Médoucine
– Je commence à coacher des digital nomades en devenir
– J’aide de plus en plus mes clients à casser leurs croyances limitantes
J’ai donc une chance à saisir pour réorienter mon activité comme bon me semble 🙂
Et en prime de ce réalignement, mon chiffre d’affaires a augmenté. Il n’y a pas de hasard, seulement des énergies !
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3 – Des projets bouillonnants pour la suite 

Digital nomade, c’est choisir l’aventure au quotidien. !

Et la suite dans tout ça ?
A l’heure ou j’écris ces lignes, je prépare mon retour en France.
Vais-je y rester quand le pays annonce une levée des restrictions ?
Vais-je repartir vers d’autres contrées ?
Les deux mon général !
J’ai besoin de faire des plans pour me sentir bien, c’est une manifestation de mon côté control freak, que j’assume aujourd’hui. Mais avec la situation actuelle, l’anticipation est devenue chose difficile.
En revanche, rien n’empêche d’avoir des options 🙂
– L’option de prendre des vacances en Europe ou en France cet été (le mieux est de trouver des endroits qui vous font vibrer dans ces deux possibilités)
– L’option de repartir à la rentrée ou avant (je pense très fort à l’Asie qui me fait vibrer pour la rentrée)
– L’option de rester digital nomad, de devenir expat dans un pays coup de coeur ou de rester en France
Les possibilités sont infinies, et l’avenir incertain, mais il y a une chose donc je suis sûre : quand j’aspire profondément à quelque chose au fond de mon coeur, l’univers entier conspire à sa réalisation.
C’est la loi de l’attraction 🙂
Je ne suis pas croyante mais je crois en ma bonne étoile, et celle-ci me protège et m’épargne du pire au quotidien, et me guidera toujours vers ce qui est bon pour moi.
C’est pourquoi j’ai foi en l’avenir.
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Conclusion : une belle aventure latine que je souhaite terminer en beauté 

“Pourquoi tu veux rentrer ? T’es mieux là où tu es !”
C’est une phrase qu’on m’a souvent répétée. Et quand on regarde ma situation de loin, on pourrait se demander pourquoi je voudrais rentrer quand je peux faire tout ce que je veux là où je suis.
C’est vrai que ma liberté n’est aucunement restreinte. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que je suis partie. OuI, c’est pour ça que j’ai fui.
Mais si la liberté est une valeur extrêmement forte pour laquelle je me bats, et une valeur que j’incarne dans mes choix de vie, elle ne suffit pas à construire une vie.
De même que l’amour ne suffit pas à construire une relation de couple, la liberté ne suffit pas pour construire une vie épanouie.
Car il manque le reste : une vie sociale qualité, et des repères, sur le plan relationnel et culturel.
J’ai envie de rentrer mais j’aurais bien profité de ma liberté !
Des restos en terrasse au soleil, des balades sous un temps magnifique, des massages réguliers, un emploi du temps très flexible…je ne me refuse rien.
De cette manière, je rentrerai sans être frustrée et sans regret.
J’ai eu une hygiène de vie comme jamais auparavant (sport, alimentation, introspection, moments méditatifs, évacuation de ma colère) et je pense la garder au maximum en rentrant.
J’ai fait l’impasse sur beaucoup de sites touristiques mais au final, ce que je retiendrai de mon séjour, ce n’est pas les excursions mais les moments privilégiés que je me suis octroyés.
Et quand je culpabilise, je me dis que je me suis construit une « retraite bien-être » sur mesure.
Je n’ai pas rencontré grand monde, mais je n’ai pas vraiment cherché car ce n’était pas ma priorité. Et parce que je sais que je retrouverai mes proches en rentrant.
J’ai donc vécu un très beau voyage initiatique, qui je pense, sera un nouveau palier franchi dans mon développement personnel.
Et ça, ça sert toute la vie !
Mais contrairement à beaucoup de digital nomades, je suis partie dans l’urgence, avant peut-être d’être prête. Je me suis adaptée, sur le plan culturel et linguistique, mais j’ai besoin d’une vie sociale de qualité, et contrairement à mon expérience de digital nomadisme à Lisbonne, je n’ai pas eu de relations sociales régulières en Amérique latine.
Certes, le propre d’un digital nomade est de s’adapter, mais il a également besoin de se ressourcer dans un environnement familier.
Quand je suis partie en janvier, je pensais voyager entre un à deux mois. J’en suis aujourd’hui à mon quatrième.
J’ai repoussé mon premier départ prévu en avril parce que je n’étais pas prête à affronter la réalité de mon pays. Beaucoup de colère en moi aurait sûrement annulé tout les bienfaits dont j’ai bénéficié pendant ce voyage initiatique et introspectif.
Si aujourd’hui je suis prête à rentrer, c’est que je me suis calmée, et que tel un étranger, j’accepte pour une courte période les règles du jeu du pays qu’est le mien (et aussi parce qu’on annonce un assouplissement des restrictions, on va pas se mentir…!)
J’ai donc décidé de raisonner de manière très pragmatique :
– Je rentre car je veux revoir mes proches dans un contexte plus favorable
– Si la situation ne me convient pas, je m’envolerai vers d’autres contrées
Et si la situation me convient ?
Il est fort possible que je m’envole également !
Car une fois qu’on a goûté à l’indépendance et au voyage, on devient facilement accro ?
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L’envers du décor : les galères quotidiennes du digital nomade

Être digital nomade semble en surface être la panacée. Mais les belles photos partagées sur les réseaux sociaux ne montrent pas toujours l’envers du décors. Car oui, être digital nomade, c’est connaître un bon lot de galère du quotidien, souvent bien dissimulées. Je les ai personnellement expérimentées et je souhaite les exposer au grand jour pour vous donner un véritable aperçu de la vie de digital nomade pour le meilleur et pour le pire. Alors quelles sont ces galères ? Comment les gérer ? Levée de rideau !

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1 – Le quotidien du digital nomade requiert de l’adaptation

Etre mobile et transporter sa maison sur le dos, c’est aussi la vie de digital nomade

Etre digital nomade, c’est être flexible : flexible dans le sens où il faut savoir être mobile et bouger facilement (le minimalisme est un concept essentiel pour ne pas s’encombrer et ne pas attacher trop de valeur aux objets) mais également flexible par rapport aux déconvenues du quotidien :
– On peut être amené à changer d’appartement du jour au lendemain (ça a été mon cas, lorsqu’un de mes propriétaires n’avait pas bloqué les bonnes dates pour ma réservation d’appartement et que j’ai du faire mon sac en deux deux)
– On peut se retrouver à devoir remplacer du matériel défaillant et ne pas trouver l’équivalent dans le pays dans lequel on voyage
– On peut se retrouver dans un endroit où l’on ne comprend pas la langue et la culture locale et commettre involontairement des impairs.
– On peut se retrouver à subir une coupure de courant ou d’eau, devoir prendre son ordinateur et filer au café du coin en deux deux, ou encore se laver au seau d’eau (véridique)
Il faut donc faire preuve d’humilité, de sang froid et de résilience pour surmonter la solitude dans ces moments de galère du quotidien.
Heureusement, les communautés de digital nomades existent pour nous soutenir et partager ces expériences et galères du quotidien. On trouve en effet, un grand nombre de groupes Facebook, de sites web, de ressources, et de comptes Instagram qui peuvent nous aider au quotidien dans ces galères.
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2 – Le quotidien du digital nomade en temps de pandémie

Voyager au Mexique en pleine pandémie

Être digital nomade en pleine pandémie, c’est faire preuve d’une grande capacité d’adaptation et de flexibilité. Faire des plans devient ainsi obsolète car la situation change quasiment tous les jours : le monde devient ainsi un Tetris géant. Dans ce contexte, il faut être prêt à faire son sac à la moindre opportunité et changer de décor rapidement.
Mais au-delà de la réactivité, il faut parfois un peu d’anticipation. Anticiper permet ainsi de flairer les opportunités et prendre son billet avant que ça ne sente mauvais 😉
C’est ce que j’ai fait en janvier dernier où j’ai pris mon billet pour le Costa Rica avant que les mesures en France deviennent plus restrictives. Je suis également partie de Lisbonne début décembre au moment où le pays allait être de nouveau confiné.
Cette réactivité et cette anticipation font partie des qualités du digital nomade, mais demandent de savoir gérer un stress régulier pour trouver la liberté.
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3 – La santé et les maladies : des maux ordinaires mais à anticiper

L’activité physique et l’alimentation, les deux meilleurs moyens de rester en forme

 

Être digital nomade, c’est aussi prendre le risque d’avoir des problèmes de santé à l’autre bout du monde.
En dehors de la pandémie actuelle, d’autres maladies et maux du quotidien guettent les travailleurs numériques : 
– Des problèmes de dents (une amie a dû se faire opérer des dents de sagesse au Mexique)
– Une mauvaise anticipation du stock de lentille nécessaire pendant notre voyage
– Une intoxication alimentaire
– Une réaction cutanée ou allergie
On se retrouve parfois dans son lit, au beau milieu de la nuit, à subir ces maux, certes ordinaires mais beaucoup moins supportables lorsqu’on est seul et sans médicament.
C’est pourquoi il est important d’anticiper ces déconvenues grâce à une bonne trousse à pharmacie et surtout une bonne assurance en cas de problèmes plus graves.
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4 –  Le digital nomade face aux critiques et jalousies

Parce qu’on fait aussi des envieux sur les réseaux sociaux avec la dolce vita qu’on a l’air de vivre au quotidien

Être digital nomade, c’est aussi faire des envieux. Car oui, quand on partage des photos de paysages de rêve et une qualité de vie optimale à moindre coût, ça ne laisse pas tout le monde indifférent.
On m’a déjà traitée de néocolonialiste pour vivre dans des pays au niveau de vie inférieur au mien.
On m’a déjà traitée d’irresponsable de voyager en pleine pandémie.
Au début, ces critiques peuvent affecter, mais quand on les analyse en profondeur, on comprend qu’elles sont la manifestation de frustrations chez nos détracteurs.
Car après tout, il ne tient qu’à lui de prendre son billet et s’envoler à l’autre bout de la planète. Alors, ce n’est peut-être pas facile pour tout le monde, surtout quand on a un travail salarié et des responsabilités familiales, mais la vie est une question de choix. Et dès le départ, nous avons souvent tous eu le choix :
– Choix de devenir nomade ou sédentaire
– Choix de construire une vie de famille ou non
– Choix de devenir propriétaire ou non
– Choix d’opter pour l’instabilité et la liberté, ou d’opter pour le confort et la sécurité.
Être digital nomade, c’est donc être libre et responsable. C’est du courage, et le courage peut susciter l’envie de ceux qui ne l’ont pas.
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Conclusion 

La vie de digital nomade n’est pas toujours rose. Elle comprend des contraintes, des moments de solitude et de stress. Mais à chacune de ces galères, le digital nomade prend du recul et sait que malgré ces déconvenues, il ne regrette pas ses choix : celui de la liberté, de l’aventure et de l’apprentissage !

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masterclass

Qui sont les électrons libres du digital nomadisme ?

Etre digital nomade, c’est souvent se rattacher à une communauté, une tribu de travailleurs/voyageurs. Beaucoup restent entre eux, gardent des habitudes très occidentalisées et se retrouvent à vivre dans des lieux réputés pour le digital nomadisme. Bali, Chiang Mai, Playa de Carmen en sont des exemples célèbres. Mais à côté de cette grande majorité, il existe des électrons libres du digital nomadisme. Ces loups solitaires préfèrent le calme au brouhaha des villes balnéaires branchées. A l’instar de ma prise de distance avec l’infopreneuriat, j’ai également pris mes distances avec l’écosystème du digital nomade pour me créer ma propre bulle de confort. Si vous avez envie de tenter l’aventure digital nomade mais que vous vous sentez en décalage avec les habitudes de vie du plus grand nombre, vous pouvez créer votre propre univers !

 

1 – Les habitudes très clichés des digital nomades

Connaissez-vous le digital connard ?

Le digital connard, c’est ce nomade qui remplit toutes les cases des clichés du nomade numérique :

– Il porte des claquettes en ville
– Il a un MacBook pro sur lequel il branche un VPN
– Il se nourrit d’avocado toast
– Il vit, travaille et sort dans son coworking/coliving
– Il fait du yoga depuis une semaine et pense déjà à l’enseigner
– Il ne trouve plus ses mots en Français
– Il est persuadé de vivre une expérience authentique : ” Ca c’est le vrai Mexique”

Y-a-t-il du mal à être un digital connard ?

Non, car soyons honnête, il est plus facile de se recréer un cadre de vie qui nous est familier à l’étranger plutôt qu’être en permanence hors de sa zone de confort.

Tout dépend de l’expérience que l’on a envie de vivre et des personnes que l’on veut rencontrer.

Mais il est sûr que de cette manière, nous prenons le risque de nous faire taxi de colonialistes numériques (@margaux_rx )

Pour ma part, je garde le côté très connecté, et ne fais prendre que très peu de risque à mon estomac. En revanche, je n’ai pas choisi de fuir l’écosystème de l’infopreneuriat pour le retrouver à l’étranger ?

Moment confession : j’avoue être une Apple Addict et manger plus d’avocats qu’un Mexicain. Pour le reste, je reste un loup solitaire (Tmtc @nomade_path )

Et vous, vous retrouvez-vous dans une partie de ces clichés ? Est-ce assumé ou avez-vous envie de changer ?

 

 

2- Les électrons libres du digital nomadisme

 

Il y a quelques semaines, j’échangeais sur le digital nomadisme avec Jeanne de Nomadpath qui accompagne les freelance à devenir des digitalsnomades.

Nous passions en revue les différents profils de freelance qui avaient choisi ce mode de vie “alternatif” et leurs choix de destination, mais également de vie.

Car non, il n’y a pas qu’une seule manière d’être digital nomade.

Beaucoup choisissent des destinations paradisiaques. La plage et le wifi étant leur critère principal de sélection d’un lieu de prédilection.

L’avantage, c’est qu’une fois dans ces destinations, on est sûr d’avoir un bon wifi et une communauté de digital nomade à rencontrer.

Mais à côté de ces digital nomades visibles, il y a les loups solitaires comme Nomad Path, mais également moi-même.

Etre un loup solitaire, ne veut pas dire vivre en ermite, isolé du monde.
Mais choisir une destination selon d’autres critères, et surtout en écoutant ses propres aspirations.

Pour ma part, je n’aime pas les fortes chaleur, ni les grosses fêtes, ni les destinations où la plage est le seul intérêt.

C’est d’ailleurs pour cela que je suis allée à Oaxaca, et non Playa de Carmen au Mexique.

Je ne suis pas au contact de digital nomades au quotidien, bien que je m’assure d’avoir une bonne connexion et des bonnes relations 🙂

Locaux, expats, nomades, voyageurs, je rencontre une diversité de profils qui me permettent de trouver le bon équilibre entre la bulle du digital nomadisme, et la vie de baroudeur, incompatible avec de bonnes conditions de voyages.

Comme dans le milieu de l’infopreneuriat, je ne coche pas toutes les cases du digital nomade type, mais qu’importe.

Et oui, une fois, j’ai l’impression d’être un électron libre, qui ne rentre pas dans ce nouvel écosystème que je découvre !

Cela dit, je trouve mon expérience singulière et riche.

Mais rassurez-vous, je suis moi aussi attirée par certaines destinations très convoitées des nomades, seulement, la dimension ultra touristique me rebute un peu.

Alors comment faire si vous êtes attiré par des destinations convoitées de tous, sans vouloir baigner dans un bain de foule ?

Comme le soulignait Jeanne, dans notre discussion, vous pouvez trouver un petit coin tranquille même proche des endroits les plus fréquentés. Il suffit d’être prêt à vous éloigner un peu de l’épicentre 😉

– Vous trouverez des recoins moins chers
– Vous ferez un peu de vélo
– Vous aurez une quiétude au quotidien

Conclusion

Alors si vous avez envie de tenter l’aventure digital nomade à votre sauce, suivez votre instinct, gardez en tête les bonnes conditions qui vous permettront de travailler, et vivez votre  histoire !

 

?Si vous vous  voulez réveiller le digital nomade en vous et franchir le pas,  mon programme “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise”, va vous plaire !

Programme pris en charge par le chèque numérique à hauteur de 500 euros ?

Pourquoi devenir Digital Nomade en 2021 ?

Le digital nomadisme, c’est ce mouvement d’entrepreneurs du web qui a fait le choix de travailler depuis l’étranger. Plus qu’une tendance, le digital nomadisme est devenu un véritable mode de vie de plus en plus populaire et particulièrement aujourd’hui dans un contexte de crise. Si les options de voyages sont limitées, la volonté de fuir des pays aux restrictions contraignantes, elle est bien forte, et chaque jour de nouveaux digital nomades naissent. Mais au delà de la pandémie, pourquoi décider de devenir digital nomad en 2021 ? Et surtout, est-il intéressant d’en faire un mode de vie durable ? J’apporte mon regard et des éléments de réponse dans cet article.

 

1- Les avantages de devenir digital nomad en 2021

 

Devenir digital nomad en 2021

Etre digital nomade, c’est choisir de travailler dans un cadre idéal : beaucoup choisissent la plage et le soleil, mais ce n’est qu’un choix parmi d’autres. La diversité de ces choix est soumise à quelques paramètres :

  • La qualité de la connexion internet
  • La sécurité dans le pays où l’on décide de poser ses valides
  • La vie sociale et culturelle
  • La nature et les attractivités touristiques (bonus)

Etre digital nomade, c’est ainsi gagner en qualité de vie : beaucoup d’occidentaux ont ainsi choisi de vivre dans un pays au niveau de vie inférieur au leur et profitent ainsi d’un logement et d’une vie plus confortables.

Etre digital nomade, c’est aussi développer sa capacité d’adaptation et de résilience en changeant régulièrement d’environnement, de culture, et en vivant des péripéties parfois déboussolantes mais très formatrices.

Etre digital nomade, c’est également faire le choix de ne pas être enraciné à un territoire, à des relations et à une culture : il permet une flexibilité très pratique pour changer de vie rapidement.

Rajoutons à ces avantages, trois points positifs qu’offre 2021 : 

  • En 2021, le premier gros avantage est la baisse du nombre de touristes dans les lieux populaires auprès des digital nomades.
  • En 2021, le deuxième avantage est que certains pays délivrent encore des visas pour ces travailleurs digitaux quand leur octroi reste suspendu pour les touristes.
  • En 2021, le digital nomade est donc le rescapé d’un ouragan mondial qui a pu passer entre les gouttes, grâce à son mode de vie ambulant.

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2 – Devenir digital nomad en 2021 : comment changer de vie en 5 étapes ?

 

Devenir digital nomad en 2021

Digital nomadisme au Portugal (Lisbonne)

Je vous propose ma tambouille nomade : la recette express pour changer de vie

Temps de préparation : 7 jours

Temps de cuisson : en fonction du degré de maturation de chacun

Etape 1 : Identifier ce qui ne va pas dans votre vie actuelle (job, cadre de vie, relations sociales….)

Etape 2 : Identifier les causes et les pistes de solution pour faire bouger les choses

Etape 3 : Peser les pour et les contre de ce changement de vie :

– responsabilités financières
– responsabilités familiales
– fin d’une vie au sentier balisé

Etape 4 : Vous poser cette question de fond : préferez-vous le changement incertain ou la stabilité prévisible ?

Etes-vous prêt à prendre le risque de perdre pour gagner ?

Etape 5 : faites le premier petit pas que vous pourriez engager maintenant !

Etape 6 : votre nouvelle vie est prête à être consommée !

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3 – Devenir digital nomad en 2021 : où partir en pleine pandémie mondiale ?

 

Devenir digital nomad en 2021

 

La situation actuelle a permis d’augmenter les rangs des digital nomades, ces travailleurs du web, dont le bureau physique n’a pas d’importance.

Je fais clairement partie de ces néo-nomades depuis maintenant 6 mois, et j’ai pu voyager en Europe mais également en Amérique Latine.
La situation sera sûrement amenée à évoluer car le monde est devenu un Tetris géant.
Mais il reste néanmoins des destination assez sûres en terme de restrictions pour voyager :
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1/ Le Mexique

Bien que le pays ait appliqué un petit confinement cet hiver, le pays ne peut pas confiner sur de longues périodes car ses citoyens ne s’en sortiraient pas sur le plan économique. Aujourd’hui, la situation s’améliore de jour en jour et les restrictions ne sont pas contraignantes sur place.
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2/ Le Costa Rica

Le Costa Rica, comme le Mexique n’impose pas de PCR à l’arrivée sur le territoire. C’est également l’un des pays les plus sûrs d’Amérique Latine. Sur place, comme au Mexique, les restrictions varient en fonction des régions mais sont largement supportables et n’empêchent pas le développement d’une vie sociale. Le Costa Rica a fait le choix de responsabiliser et faire payer ses visiteurs avec une assurance Covid Obligatoire, plutôt que de lui imposer des tests ou des quarantaines.
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3/ La Suède 

Mouton noir de la pandémie, la Suède reste un pays européen aux faibles restrictions. Culturellement, impossible d’enfermer les gens, ce qui explique l’absence de confinement et la non fermeture des commerces. Depuis le début de l’année, des restrictions de nombres sont imposées dans les restaurants, mais sans pour autant les fermer. Un PCR est maintenant obligatoire mais le port du masque ne l’est pas dans la rue.
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Il existe à l’heure actuelle d’autres destinations faciles d’accès mais que je n’ai pas testé et dont nous pouvons plus difficilement prévoir l’évolution :
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– L’Espagne, qui a décidé de ne plus appliquer de restrictions fortes pour des raisons financières (on verra combien de temps ça dure). Pour le moment, pas de quarantaine, mais PCR obligatoire.
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– Bali, qui réouvre ses portes aux digital nomades, avec une quarantaine de 5 jours (c’est peu pour un pays asiatique), un visa business à 400 euros (et un PCR, c’est cadeau) , mais dont le gouverneur change régulièrement d’avis sur la politique d’ouverture des frontières
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Bien sûr, je n’ai pas cité tous les pays mais retenez la tendance générale : 
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– L’Europe n’est pas sûre car les pays s’harmonisent entre eux
– L’Asie et l’Océanie sont fermées ou rouvrent ses frontières avec des conditions très contraignantes
– L’Afrique n’est que peu touchée par le virus, mais attention à la sécurité et à la connexion internet
– L’Amérique Latine est très contrastée, sans recherche d’harmonisation : on passe du Mexique et du Costa Rica où les frontières sont grandes ouvertes, à l’Argentine et au Chili où les frontières sont fermées et les populations confinées
Voici donc mon avis sur les destinations où partir en temps que digital nomade en 2021
Vous pouvez vous informer sur le site Tourdumondiste.com qui met à jour quotidiennement une carte des restrictions sanitaire, mais qui concerne généralement les touristes.
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4 –

Devenir digital nomad en 2021 : comment rencontrer de nouvelles personnes facilement ?

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Digital nomadisme à Lisbonne, une incroyable facilité à rencontrer des nouvelles personnes

Depuis que je suis au devenue digital nomade, je ne cesse de rencontrer de nouvelles personnes : voyageurs, nomades digitaux mais aussi locaux. Je suis à la fois surprise et soulagée car même si je ne suis pas timide, faire le premier pas d’une rencontre n’est pas facile pour moi.

Et pourtant rien n’a été aussi simple.

Alors comment faire de nouvelles rencontres facilement en voyage ?

– Aller dans des lieux propices aux rencontres (Guesthouse, coworking) pour être au contact de personnes qui partagent le même lieu que vous
– Manger dans les endroits où vont les locaux (les sodas, au Costa Rica) pour intéragir avec les locaux, souvent ouverts à la conversation (en Amérique latine en tout cas).
– Utiliser les groupes Facebooks et app de dating pour faire des rencontres en petit comité
– Prendre les transports en commun pour croiser des compagnons de routes

Bien sûr, ce n’est pas aussi facile dans un grande ville, mais il y a des possibilités :
– En pratiquant une activité sportive ou culturelle
– Grâce aux événements professionnels
– En étant en demande de mise en relation personnelle ou professionnelle (si vous arrivez dans un nouveau lieu de vie)
– Encore et toujours les réseaux sociaux.

Moi qui n’osais pas aller vers les autres, je me suis même surprise à initier des conversations ! 🙂

Et vous, souffrez-vous du manque de relations sociales au quotidien ?
(hors période actuelle).

Si c’est le cas, je vous lance un défi : rencontrer et interagir avec une nouvelle personne cette semaine !

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5 –  Devenir digital nomad en 2021 :  la checklist essentielle pour se lancer 

Devenir digital nomad en 2021

Travailler à distance, oui, c’est possible ! Mais il faut quand même un bon kit de survie pour être un digital nomad accompli, et ainsi vivre de son activité tout en construisant chaque jour la vie dont on rêve.

✔️ La connexion ! Essentielle et pas toujours simple à trouver. Carte SIM du pays, batterie de recharge en cas, mais aussi prise universelle, les éléments indispensables pour rester connecté au monde digital.

✔️ Le bon contenant pour le bon contenu ! On ne connait jamais la température d’un pays avant d’y avoir posé les pieds. Après, mieux vaut prévenir que guérir et toujours avoir sur soi au moins quelques affaires en cas de forte chaleur ou d’une humidité trop désagréable. Pensez également aux tenues chaudes si les températures nocturnes venaient à chuter – voire étaient tout le temps froides !

✔️ Pour s’adapter au pays, et surtout garder une hygiène de vie digne de ce nom, j’ai adopté le savon solide ! Pratique, écologique et surtout miniature, il s’emporte partout, il passe à la douane et surtout ne prends pas de place dans mon nouveau sac-à-dos multi poche pour ranger et organiser tous mes éléments de voyage (oui, je me transforme petit à petit en une véritable exploratrice ?).

Et vous, quelle est votre trousse de survie pour partir vivre une expérience au-delà des frontières imposées ?

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Conclusion

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En 2021, peut-on vraiment travailler d’où l’on veut ?

Travailler à l’étranger de manière indépendante apporte de très nombreux avantages :

J’ai fait de nombreuses découvertes, tant sur le plan culturel que sur le plan humain. Des rencontres qui m’ont enrichies…

Je me suis libérée du superflu. J’ai compris qu’il fallait vivre au jour le jour, savoir éliminer le stress, les tensions. J’ai continué mes joggings matinaux dans un nouveau cadre idyllique et je gère mon emploi du temps selon mes besoins.

✅ Et surtout, sur le plan professionnel, j’ai totalement adapté mon offre et mes contenus à ma nouvelle vision. Une vision basée sur un mode de vie personnel plus que motivée par une activité professionnelle !

On dit que le positif attire le positif, et c’est sans doute vrai. En tout cas, je suis convaincue qu’être entrepreneur et voyageur peut être un combo gagnant pour la suite.

? Avez-vous déjà testé le nomadisme ? Seriez-vous tenté par l’expérience ? Avec d’autres entrepreneurs, peut-être ?

 

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La pression que subit le digital nomade au quotidien

Depuis que je suis devenue digital nomade, j’ai constaté que mon entourage exerçait une pression involontaire sur moi. Cette pression si j’y cédais aurait transformé mon voyage en exercice de performance touristique, linguistique et sociale. Derrière cette pression, il y a des frustrations d’individus qui aurait aimé vivre cette aventure à notre place. Aucune volonté de nous nuire, certes, mais une pression étouffante au quotidien. Alors j’ai décidé de dire STOP et de vivre mon voyage comme je l’entends. Si vous aussi, votre entourage vous matraque de recommandations et conseils, prenez conscience que cette pression n’est pas “normale” à subir, et que vous pouvez y mettre un terme. Voici donc pour vous aider, les principaux facteurs de pression sociale vécus par les digitals nomades :

 

1 – Toujours rencontrer plus de monde, et des locaux ! 

Rencontre entre français à Mexico

 

Pourquoi les digital nomades restent-ils entre eux ?

C’est une question que l’on peut se poser, vue la vitesse à laquelle les hubs de nomades se créent à travers le monde.

D’un point de vue extérieur, on pourrait se dire qu’ils cultivent l’entre-soi.
Et même, en tant que digital nomad, je ne me suis pas retenu de porter un jugement sur les complexes hôteliers comme le Selina, repère de digital nomades.

 

Mais en étant tout à fait honnête, j’admets qu’il y a une certaine facilité à rester entre soi car :

– Les digital nomades partagent souvent le même rythme de travail, et se retrouvent dans des espaces communs (hello Sélina ! )

– Ils partagent la même culture occidentale, qui les rapproche, peu importe leur nationalité

– Ils parlent souvent la même langue : français ou anglais généralement

– Ils initient des opportunités professionnelles grâce au réseau local (merci le coworking ! )

 

Ces hubs nomads sont donc une facilité pour ces travailleurs itinérants, de ne pas se sentir seul au quotidien.

Maintenant, il est tout à fait possible de trouver un équilibre entre écosystème nomade et vie locale. On peut ainsi rencontrer des locaux facilement :
– en faisant des activités locales (sport, activité culturelle)
– Sur les marchés en échangeant avec les commerçants
– En prenant des cours de langue avec un local

Mais bien sûr, il n’y a pas de pression à vouloir se mélanger avec les locaux !

Ce qui compte, c’est d’apprécier son expérience de digital nomad, pas de se mettre une pression pour parler la langue du pays, rencontrer des locaux et faire toutes les attractions de la région.

J’en suis d’ailleurs une parfaite illustration : je rencontre de moins en moins de personnes car j’en ressens moins le besoin, je fais moins de tours touristique, par manque d’intérêt, et je fais plutôt le choix de me reconstituer une vie locale rythmée, dans chaque nouvelle destination.

Et vous, quel digital nomade êtes-vous ?

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2 –  Toujours visiter plus de sites touristiques ! 

 

Derrière ce paysage de rêve se cachent une file de touriste qui attend de prendre leur photo. Une des raisons pour laquelle j’ai limité les excursions, souvent plus belles sur Instagram

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Technologies, informations, réseaux sociaux, à l’ère du “toujours plus vite” : certains ressentent le besoin de ralentir et de savourer chaque moment. J’adhère totalement à ces nouveaux modes, un peu à contre-courant.

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Slowtravel Versus tourisme

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Le slow travel, kesako ? ?
C’est profiter du luxe de prendre son temps.

En tant que digital nomade, j’ai appris que trouver le juste milieu entre professionnel et personnel, ce n’était pas évident tous les jours.

Le slow travel a donc été la solution !
Stop au tourisme de masse, aujourd’hui je décide de prendre le temps, celui dont j’ai besoin qui m’est nécessaire pour découvrir les lieux typiques, les personnes des régions que je visite, les us locaux…

✅ Alors, si sur un papier de l’office de tourisme, il est écrit que la visite dure 2h30 et qu’il m’en faut 5, et bien ce n’est pas grave ! Ce sera 5 heures. Je sais que j’en aurai réellement besoin pour pleinement ressentir, flâner, découvrir et m’immerger totalement dans ces cultures qui me passionnent.

Une bonne dose d’inspiration pour mon travail ensuite ! ?

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Trop de pression étouffe le nomade

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STOP ! Lâchez-nous la grappe !

Il y a quelques jours, je discutais avec une amie française, elle aussi au Mexique. La conversation portait sur ce que notre entourage resté en France pensait de notre voyage. Et clairement…on nous prend pour des touristes 😉

Notre entourage nous met une certaine pression (même involontaire) pour visiter tel ou tel site, prendre des cours d’espagnol ou rencontrer des locaux.

Mais le truc, c’est que nous ne sommes pas des touristes, mais des travailleurs indépendants !

Certes nous avons choisi de vivre à l’étranger, mais pas pour faire du fast travel à tout bout de champs !

Nous préférons rester dans une ville et prendre nos marques, nos habitudes et créer notre routine, plutôt que de sauter dans le premier bus pour faire un tour épuisant au prix exorbitant le week-end (perso, je préfère les brunchs).

J’ai fait l’erreur de faire ce type d’excursion il y a quelques mois au Costa Rica, et cela m’a épuisé plus qu’autre chose.

Il faut être conscient que s’acclimater à un nouveau pays ou environnement prend du temps et de l’énergie.
Dans une logique de voyage moyen-termiste, le tourisme ou l’apprentissage de la langue n’est pas forcément une priorité (je croise des français qui ne parlent pas espagnol après des années au Mexique car ils ne rencontrent pas de locaux et travaillent en français ou anglais).

Mais au delà du voyage, cette pression que nous met notre entourage en voulant vivre par procuration existe bel et bien :

Au niveau de la carrière, par un entourage familial qui nous met une pression de réussite
– Au niveau des relations intimes, par un entourage amical qui refuse de nous voir célibataire (ou tout simplement bien avec nous même)
Au niveau des investissements, par un entourage qui nous souhaite un accès rapide à la propriété, ou une sécurisation de notre retraite.

Vos intentions sont bonnes, vos attentions sont appréciables, mais vous nous mettez de la pression, et vous projeter vos peurs et frustrations sur nous…même involontairement.

Vivez plutôt votre vie le mieux possible, et laissez-nous nous lancer dans l’aventure que nous avons décidé de vivre.

Cela étant dit, avec bienveillance 🙂

 

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3  – Toujours plus de bilinguisme  : le digital nomad n’est pas un polyglotte de métier !

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Entre français, et travaillant en français, il n’est pas toujours aisé d’apprendre une nouvelle langue (ici à Lisbonne pour une courte période, nous n’avons pas appris le portugais)

“Alors, t’as amélioré ton espagnol ? Tu dois être bilingue maintenant”

Ou pas.
Encore une nouvelle fois, la pression de l’entourage sévit 😉
Mais clairement, être digital nomade, ce n’est pas être en séjour linguistique !
Laissez-moi éclaircir la situation :
Le digital nomade travaille pour la plupart du temps, dans sa langue natale ou en anglais, selon son activité et l’origine de ses clients.
Il est à l’étranger car son activité lui permet de travailler en ligne, et il souhaite ainsi s’immerger dans un nouvel environnement.
Mais ne restant que peu de temps (quelques mois maximum, sinon on parlerait d’expatriation), il ne lie pas de liens forts avec les locaux et ne met pas son énergie à apprendre une langue.
Alors certes, il doit connaître les bases : les formules de politesse à minima ainsi que quelques phrases pour se nourrir et survivre dans des pays où l’anglais n’est pas parlé par les populations locales (bienvenue en Amérique latine ?
Mais cela n’est pas suffisant pour apprendre une langue.
Et pour cause, regardez le nombre de Chinois qui vivent en France depuis des années  et qui ne parlent pas le Français !
Alors ce n’est pas la durée d’immersion dans un pays qui permet l’apprentissage d’une langue ?
Non !
La durée va seulement faciliter la compréhension, si on est amené à interagir avec des locaux.
Mais ce qui va favoriser l’apprentissage d’une langue, ce sont les éléments suivants :
– La pratique au quotidien grâce à des échanges avec des locaux (activité physique ou culturelle, échanges au supermarché, excursions…) pour débloquer la timidité, et maîtriser un vocabulaire “pratique”
– Les cours de langue en one to one, pour perfectionner sa pratique orale, mais également sa grammaire et conjugaison
– Le travail dans la langue du pays, pour pratiquer au quotidien une langue dans sa globalité.
Si ces trois facteurs (ou du moins les deux premiers) ne sont pas réunis, il est difficile de se diriger dans la voie du bilinguisme.
Mais disons le clairement, tout est une question de volonté et de priorité ?
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4- Toujours plus de mobilité  !

“Viens à Bali, c’est the place to be pour cet été”.
J’ai entendu cette phrase, et je ne suis pas la seule.
Il y a régulièrement des injonctions  parmi les digital nomades pour changer d’endroits ou encore se retrouver à un endroit en vogue.
Mais tout le monde n’a pas envie de répondre à cet appel.
C’est le cas de mon amie Lauriane qui a trouvé un lieu et un cadre de vie qui lui conviennent à Puerto Escondido :
– Elle peut pratiquer au quotidien : le surf
– Elle a trouvé un équilibre de vie qui lui convenait
– Elle a tissé des liens d’amitié sur place
L’idée de devoir refaire ses affaires génère énormément de stress en elle et la culpabilité de ne plus avoir la bougeotte du digital nomade l’envahit.
Mais on devient digital nomade par choix et non par contrainte ni contrat. 
A n’importe quel moment, chaque nomade devrait pouvoir mettre fin à l’aventure si bon lui semble…et sans se sentir mal alaise.
Car être digital nomade est avant tout un choix de vie guidé par la liberté.
Être digital nomade, c’est vivre une aventure de voyage mais aussi d’introspection.
Et un voyage initiatique, ce n’est pas un voyage où on suit l’appel du groupe. C’est un voyage qui répond à l’appel de son propre cœur.
Et si le coeur veut s’ancrer dans un territoire qu’il a choisi, l’aventure nomade se met certes en pause, mais le voyage continue : intérieurement grâce à la découverte de soi et de ses besoins, et extérieurement, en ouvrant les yeux sur ce que la vie de nomade ne nous a pas permis de voir.
Nomade, expat, résident, peu importe le statut, ce qui compte, c’est de savoir qu’on est au bon endroit au moment où on le décide.
Alors, êtes-vous à votre place ?
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Conclusion 

La pression de l’entourage du digital nomade n’est pas intentionnellement mauvaise mais très frustrante, voire étouffante. S’adapter à un quotidien, connaître des galères à l’étranger tout en gardant le contact avec les proches ne se fait pas sans énergie. Dans ce cadre, se focaliser sur les prochaines excursions et rencontres n’est pas toujours la priorité du digital nomad. Pour ne pas se fermer et couper les ponts avec son entourage, le mieux est qu’il propose un échange ouvert sur ce sujet qui lui pèse au quotidien. De cette manière, un entourage maladroit peut devenir un entourage bienveillant, qui admire au lieu d’envier, qui soutient au lieu d’imposer, et qui sait, qui vivra au lieu de regarder. Toute malveillance exclu de ce dernier propos 🙂

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Bilan de 3 mois en Amérique Latine : un compromis entre liberté et éloignement géographique

Cela fait maintenant 3 mois que je suis en Amérique latine. Après un mois au Costa Rica, je suis arrivée au Mexique et y suis encore au moment où j’écris cet article. Après avoir tiré deux bilans de mes deux premiers mois, j’écris aujourd’hui mon troisième bilan sur des aspects plus personnels : l’adaptation à un nouveau pays, le lâcher-prise par rapport à la pression qu’on peut exercer sur un “voyageur” pour faire tel ou tel chose, ma décision de prolonger mon séjour, et mon ressenti honnête sur ces mois en Amérique Latine.

 

Après 3 mois de digital nomadisme, j’assume ma manière de voyager

Il y a quelques semaines, j’échangeais sur le digital nomadisme avec Jeanne de Nomad Path.qui accompagne les freelance à devenir nomades.

Nous passions en revue les différents profils de freelance qui avaient choisi ce mode de vie “alternatif” et leurs choix de destination, mais également de vie.

Car non, il n’y a pas qu’une seule manière d’être digital nomad.

Beaucoup choisissent des destinations paradisiaques. La plage et le wifi étant leur critère principal de sélection d’un lieu de prédilection.

L’avantage, c’est qu’une fois dans ces destinations, on est sûr d’avoir un bon wifi et une communauté de digital nomad à rencontrer.

Mais à côté de ces digital nomads visibles, il y a les loups solitaires comme Nomad Path, mais également moi-même.

Etre un loup solitaire, ne veut pas dire vivre en ermite, isolé du monde.
Mais choisir une destination selon d’autres critères, et surtout en écoutant ses propres aspirations.

Pour ma part, je n’aime pas les fortes chaleurs, ni les grosses fêtes, ni les destinations où la plage est le seul intérêt.

C’est d’ailleurs pour cela que je suis allée à Oaxaca, et non Playa de Carmen au Mexique.

Je ne suis pas au contact de digital nomades au quotidien, bien que je m’assure d’avoir une bonne connexion et des bonnes relations 🙂

Locaux, expats, nomades, voyageurs, je rencontre une diversité de profils qui me permettent de trouver le bon équilibre entre la bulle du digital nomadisme, et la vie de baroudeur, incompatible avec de bonnes conditions de voyages.

Comme dans le milieu de l’infopreneuriat, je ne coche pas toutes les cases du digital nomad type, mais qu’importe.

Et oui, une fois, j’ai l’impression d’être un électron libre, qui ne rentre pas dans ce nouvel écosystème que je découvre !

Cela dit, je trouve mon expérience singulière et riche.

Mais rassure-toi, je suis moi aussi attirée par certaines destinations très convoitées des nomades, seulement, la dimension ultra touristique me rebute un peu.

Alors comment faire si tu es attiré par des destinations convoitées de tous, sans vouloir baigner dans un bain de foule ?

Comme le soulignait Jeanne dans notre discussion, tu peux trouver un petit coin tranquille même proche des endroits les plus fréquentés. Il suffit d’être prêt à t’éloigner un peu de l’épicentre 😉

– Tu trouveras des recoins moins chers
– Tu feras un peu de vélo
– Tu auras une quiétude au quotidien

Alors si tu as envie de tenter l’aventure digital nomade à ta sauce, suis ton instinct, garde en tête les bonnes conditions qui te permettront de travailler, et vie ton histoire !

 

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Après 3 mois d’apprentissage, je trouve enfin un rythme qui me correspond

 

Comme tu l’as peut-être lu dans mon premier bilan, mon séjour au Costa Rica ressemblait plus à un voyage de backpacker qu’à celui d’un digital nomad posé. Ce mois de cavale m’a épuisé. J’ai donc décidé de ne pas reproduire cette erreur en arrivant au Mexique (Oaxaca pour commencer).  

 

Fini les excursions qui coûtent bonbon

Fini les sites touristiques sans surprise 

Fini les repas à la va vite

Fini les cafés tous les jours à 4 dollars

 

Bref, je change de rythme ! 

 

A Oaxaca, l’établissement d’une routine est passée par les cours réguliers d’aikido deux fois par semaine.

A Mexico City, j’ai également trouvé un club où pratiquer.

 

Un bon rythme passe aussi par une bonne alimentation : depuis que je suis au Mexique, je me suis remise à cuisiner. Je vais au marché, j’achète des produits frais et sains, et surtout, je me consacre un moment méditatif à cuisiner. Une pause que rien ne vient interrompre.

Depuis que je suis à Mexico, je me suis mise au jeûne intermittent, ce qui m’a permis d’apprécier encore plus ces deux repas journaliers. Globalement, mon régime alimentaire (moins de sucre, d’alcool et plus de marche) en Amérique latine m’a permis de perdre du poids et me sentir mieux dans mon corps. Et j’en ai même fini avec mes insomnies !

Tester de nouvelles habitudes et rythmes a donc été ma nouvelle motivation ce dernier mois au Mexique : changer régulièrement d’aliments pour éviter la lassitude, tester de nouveaux produits santé, changer de rythme alimentaire…et surtout le faire de manière ludique ! 

 

Et c’est l’absence de stress qui m’a permis de voir ces expérimentations comme un jeu : car qui se met au jeûne intermittent quand il est sous pression ? 

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Après 3 mois “latins”, je me suis enlevée la pression dans tous les domaines de ma vie

Quand on part à l’étranger, notre entourage met beaucoup d’attentes sur nous : la pression d’apprendre une langue, de découvrir tous les recoins du pays, de tester toute la gastronomie locale, de rencontrer des locaux, de barouder à n’en plus pouvoir, de réussir à bosser autour d’une piscine….STOP.

C’est mon séjour, pas le vôtre.

 

Mais revenons sur ces différents points : 

 

  • J’ai arrêté de me mettre la pression pour apprendre l’espagnol : je m’arrange pour le comprendre et me faire comprendre à minima, mais je n’ai pas la motivation de prendre des cours. Pourquoi ? Parce que je ne suis pas foncièrement amoureuse de l’Amérique latine, et que je ne me vois pas y rester ad vitam eternam.

 

  • J’ai arrêté de me mettre la pression sur les voyages : soyons honnêtes, je ne pourrais pas tout voir, et ce n’est pas mon but : je préfère aujourd’hui me poser dans une ville qui répond à mes critères (beauté, connectivité, sociabilité, sécurité, accessibilité) plutôt que repartir en cavale comme au Costa Rica. Tant pis si je ne vois pas tout : mieux vaut voir moins en prenant du plaisir, que voir plus en tirant la langue. Sans rappeler qu’un digital nomad n’est pas un touriste ! 

 

  • J’ai arrêté de me mettre la pression pour rencontrer de nouvelles personnes : mes expériences au Costa Rica et à Oaxaca, m’ont confirmé qu’il était facile de rencontrer des gens : réseaux sociaux, sites de rencontre, aikido…quand on veut, on peut. Mais ce dernier mois, j’ai préféré avoir moins de relations sociales mais plus qualitatives, car j’ai orienté mon énergie ailleurs : sur mon projet @alerelibre sur Instagram.

 

  • J’ai arrêté de me mettre la pression niveau boulot : aujourd’hui, au Mexique, je ne travaille que quelques heures par jour. Et je n’ai clairmeent pas envie de travailler plus. Je prends quelques clients en coaching, et je bosse sur @alerelibre, qui me prend et donne beaucoup plus d’énergie. Et comme le design humain me le confirme, c’est en faisant ce que j’aime que je peux devenir magnétique et m’ouvrir des opportunités. Or, jusqu’à présent, je m’auto-censurais pour rester dans la “bonne voie” du devoir, celle d’une métier clairement identifié, avec un business modèle stable. Aujourd’hui, je veux développer un projet qui aide les autres, qui me donne du plaisir, et les revenus viendront plus tard, je le pense.

 

  • J’ai arrêté de me mettre la pression en général : pendant ce dernier mois à Mexico, j’ai pris le temps de faire un travail sur moi, déjà entamé par la reprise d’écriture à la main dans un petit carnet. Je me suis intéressée au design humain, qui est une façon de découvrir sa personnalité (comme l’ennéagramme et le MBTI). En faisant le test, j’ai découvert que j’appartenais au type “generator” qui est un profil qui a énormément d’énergie mais qui pour se sentir bien, doit la mettre au bon endroit. C’est donc ce que j’ai décidé de faire : orienter mon énergie dans les chantiers qui me donnent de la motivation. Et quand j’ai de la motivation, mon énergie et ma volonté sont sans limite 😉 

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Après 3 mois en Amérique latine,  j’ai finalement décidé de prolonger mon séjour

 

Je voulais rentrer mi-avril pour voir ma famille, mes amis et fêter mon anniversaire. Mais en échangeant avec mes proches, j’ai réalisé que ce n’était certainement pas le bon moment pour rentrer.

La situation en France est aujourd’hui très contraignante, et je pense que le choc aurait été terrible en rentrant. Ce dernier mois, grâce à mon projet @alerelibre, j’ai réussi à évacuer toute la colère en moi pour la transformer en énergie constructive et aider mes abonnés dans cette situation difficile. 

Mais ce projet n’a pu voir le jour que parce que j’étais exilée au Mexique, dans un environnement calme.

 

Ici, je marche 10 000 pas par jour, je ne porte pas de masque, les flics ne traquent pas mes moindres faits et gestes. Je me suis habituée à cette liberté et rentrer en France me l’aurait fait perdre…tout comme ma créativité. 

 

Et ça, mon expérience peut le confirmer : il n’y a pas de créativité sous stress.

Donc, c’est en m’écoutant que j’ai décidé de rester malgré les souvenirs nostalgiques de ma vie passée…mais qui n’est qu’illusoire. Prendre une décision par rapport à une ancienne vie idéalisée aurait été dangereux pour moi.

Mais je me sens plus en exile qu’en voyage. Je n’ai pas choisi l’Amérique latine, c’est elle qui m’a accueillie. Mon coeur allait plutôt en Europe ou en Asie, mais ces dernières m’ont fermé leurs portes. 

 

Je me suis donnée la chance de me construire un environnement serein.

Je me suis donnée la chance de développer ma créativité.

Je me suis donnée la chance d’avancer vers de nouveaux projets.

 

Et à l’aube de mon 31ème anniversaire, je décide enfin de suivre ma voie, celle que j’ai construire et qui s’ouvre à moi, Je ne sais certes pas où elle me conduira, mais ce qui est sûr, c’est que maintenant, j’obéis à mes propres choix. 

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Conclusion : 

 

Voici donc mon retour d’expérience de 3 mois en Amérique latine, qui m’ont permis d’expérimenter le digital nomadisme sur le plan professionnel, mais surtout, me poser des questions introspectives sur le plan personnel. Pendant ces trois mois, j’ai énormément appris sur moi, mais aussi sur le monde qui nous entoure. Je ne sais pas encore de quoi sera fait demain, ni pour moi, ni pour le monde, mais une chose est sûre, j’irai toujours vers un environnement libre et serein, dans lequel je puisse développer ma créativité, et mettre mon énergie à profit. Cela conduira peut-être à de l’éloignement géographique où de l’isolement social, mais qui me permettront de recharger mes batteries ! Car ce n’est qu’en étant en forme physiquement et émotionnellement, que je peux apporter ma contribution au monde ! Je t’encourage donc à trouver ton cocon ressource, pour réfléchir sereinement à la “stratégie” qui te fera briller comme tu en es capable ! 

 

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Un mois de digital nomadisme au Mexique : le slowtravel comme remède à l’épuisement

Je viens de terminer mon premier mois au Mexique, et mon deuxième mois en Amérique latine. Même continent, différente culture. Mais au-delà de la découverte d’un nouveau pays, c’est mon mode de voyage qui a rapidement changé. De la soif de découverte, je suis passée au slowtravel que mon corps et ma tête réclamaient depuis un bon mois. Comme pour le Costa Rica, je propose un petit bilan sans filtre de cette expérience de digital nomade outre-atlantique

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Après un mois de cavale, j’expérimente le slow-travel au Mexique 

Excursion en petit comité dans les hauteurs de Oaxaca

Mon premier mois au Costa RIca ayant été éprouvant, je me suis jurée de voyager différemment, en prenant le temps. Lorsque j’ai posé mes valises au Mexique, j’ai donc cherché une ville où je me sentirais bien pour ne bouger qu’une fois maximum. 

Contrairement au Costa Rica, le Mexique est un très grand pays, et il aurait été clairement impossible de tout faire. J’ai donc gardé en tête cette simple phrase : “on ne peut pas tout faire”, pour me poser lorsque l’envie de tout visiter me prendrait.

 

Alors, comment trouver une ville dans laquelle je me sente suffisamment bien pour rester ?

 

En me reconnectant avec les critères qui me font me sentir bien dans un milieu : 

 

  • L’ accès à la culture, grâce à la découverte de villages traditionnels, mais également de l’héritage zapotèque de la ville
  • La qualité de la gastronomie, inégalable au Mexique
  • Un climat sec et ensoleillé, sans tomber dans la chaleur caniculaire
  • La possibilité de pratiquer l’aïkido régulièrement
  • La possibilité de marcher dans la ville (aménagement et sécurité)
  • La construction d’une vie sociale facilité grâce à de nouveaux réseaux locaux
  • La volonté de découvrir une ville en profondeur avec ma logique de slowtravel 

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Un slowtravel qui fait du bien à mes finances

Cuisine maison, produits du marché

Et oui, le bilan financier de ce mois au Mexique est beaucoup plus satisfaisant que celui passé au Costa Rica. Et pour cause, plusieurs facteurs  : 

 

  • Un changement de mode de vie : moins de supermarchés, plus de marchés locaux. Moins de restaurants, moins d’excursions (et mieux sélectionnées), moins de déplacements sur de longues distances. Finalement, j’ai mieux mangé, repris goût à la cuisine et vécu des expériences authentiques avec des locaux. 

 

  • Une vie locale moins chère sur place : le coût de la vie étant moins élevé au Mexique qu’au Costa Rica. En toute transparence, j’ai dépensé 635 euros de loyer mensuel à Oaxaca, contre 955 au Costa Rica. Gardez en tête qu’il y a toujours un grand dilemme sur la question de l’hébergement : choisir un logement pour un mois, plus économique, mais en prenant le risque de ne pas l’avoir vu, ou bien, réserver à la semaine, en payant des montants plus chers. Mon conseil serait de commencer par une courte durée en passant par une plateforme sécurisée de type Booking ou Airbnb, plus de passer directement par le propriétaire une fois le logement testé et approuvé (pour payer moins de frais). 

 

Au final, en cuisinant (et en y prenant du plaisir), en déjeunant moins dehors, en sélectionnant mes excursions au coût de cœur, j’ai économisé de l’argent. 

 

J’ai donc écouté mon coeur et mon intuition, comme guide pour mes finances, et le résultat s’est rapidement fait ressentir ! 

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Une culture latino-américaine à laquelle l’adaptation est indispensable

Pas d’école depuis un an, les enfants dessinent dans la rue…

 

Qu’il s’agisse du Costa Rica ou du Mexique, ces deux pays d’Amérique centrale ont une culture “latino” commune. Il y a certes des aspects bénéfiques à prendre de cette culture, pour nous Européens et pour moi “control freak” : la diminution du stress, la convivialité et la générosité, le bonheur apporté par les choses simples (elles-mêmes souvent conséquences de la pauvreté).

Mais ces aspects très “humains” et “ conviviaux” peuvent vite tourner au cauchemar, si on ne comprend pas la culture anarchique dans laquelle ils s’intègrent. 

On ne peut pas vivre en Amérique latine si on ne s’adapte pas à l’absence d’organisation générale de la société : tout est anarchique, rien n’est ficelé : c’est le lot de beaucoup de pays en développement, et cela remonte même jusqu’au fonctionnement des institutions (les hôpitaux sont mauvais, l’Etat est corrompu, la mafia règne).

On ne peux pas vivre en Amérique latine sans comprendre et accepter leur rapport au temps : ici, c’est en effet l’apologie de la lenteur. Le fameux “ahorita”, qui en théorie veut dire “maintenant”, peut vite durer deux heures voir une journée. 

On ne peut pas vivre en Amérique latine sans accepter le bruit. C’est la cacophonie dans les villes, entre les klaxons (utilisés à tort et à travers), les chiens qui hurlent toute la journée, la nuit y compris, les magasins qui mettent la musique à fond car le racolage est autorisé, les travaux qui n’en finissent pas et qui démarrent aux heures les plus improbables. J’ai vite compris que le calme était un luxe d’occidental.

On ne peut pas vivre en Amérique latine en fermant les yeux sur la pauvreté : pays en développement, le Mexique connaît de grosses inégalités sociales entre les classes aisées (les blancs) et les autres. Le racisme règne. Depuis la pandémie, les écoles sont fermées depuis un an, ce qui accentue les inégalités scolaires. La malnutrition, elle, entraîne des problèmes de santé, quand 70% de la population est en surpoids. La retraite n’étant pas assurée, les mexicains travaillent dans la rue jusqu’à des âges très avancés. 

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Conclusion : une meilleure reconnexion avec mes aspirations et une capacité d’adaptation rapide 

Dans les rues de Oaxaca

Oaxaca a été un très bon compromis entre mes différentes aspirations et critères pour choisir une ville pour m’établir un petit moment. Agréable à vivre, sécure, belle, culturelle, sociale, gastronomique et proche de la nature, elle avait tout pour me séduire. 

En deux mois, mon niveau d’espagnol a progressé (même s’il reste perfectible), et j’ai moins peur de m’exprimer et faire des fautes.

J’ai découvert la culture latino-américaine, mais également zapotèque au Mexique. Les traditions, les vestiges architecturaux et la gastronomie m’ont séduite. 

J’ai même su m’adapter à une culture latine dont les inconvénients ont fini par me glisser dessus pour une courte période. 

Aujourd’hui, après 5 mois de digital nomadisme, j’ai réalisé que j’avais une grande capacité d’adaptation, mais surtout beaucoup moins d’appréhensions à voyager seule. Mon sens de la débrouillardise s’est développé et je me sens beaucoup plus confiante. Qui l’aurait cru, il y a un an de cela ! Pas moi 😉 

Je me dirige maintenant vers Mexico City, la capitale, en suivant mon envie de reconnecter avec une grande ville, et reconnecter avec une communauté de digital nomades. La suite, dans le prochain épisode ! 

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?Si vous vous  voulez réveiller le digital nomade en vous et franchir le pas,  mon programme “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise”, va vous plaire !

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Aller de l’avant n’est pas toujours un chemin rectiligne

Il y a quelques mois, dans un contexte difficile, j’ai pris la décision de quitter la France pour commencer mon aventure de digital nomade. Entre vent de liberté, courage et fuite en avant, j’ai décidé de reprendre les rênes de ma vie, pour ne plus subir les événements externes.

A 30 ans, j’ai décidé que l’enfermement ne serait pas pour moi.
Cependant, malgré les photos postées sur les réseaux sociaux, ma vie n’est pas toujours rose, comme tu peux t’en douter. Aller de l’avant peut faire passer par des moments de doutes, et le chemin n’est pas rectiligne.
Alors, si toi aussi, tu souhaites aller de l’avant, voici les étapes par lesquelles tu vas peut-être passer !
Mais n’oublie pas, même lorsque tu doutes (et tu vas douter), garde en tête les raisons qui t’ont poussées à franchir un grand pas.
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Bonne nouvelle, si tu as toujours été un outsider, les choses vont changer ! 

Fais-tu partie de ces gens qui n’ont jamais réussi à rentrer dans les cases ?

Ces cases que la société veut t’imposer :
– Celle du job salarié dans un bureau
– Celle de la propriété, avec l’investissement immobilier
– Celle de la construction d’une vie de famille
Pour résumer, si tu es jeune, célibataire, et indépendant, la société ne te fait pas de cadeau !
Si c’est ton cas, la crise sanitaire que nous connaissons aujourd’hui a changé la donne.
Et oui, car aujourd’hui, une grande remise à plat est en cours :
– Le travail en bureau ne fait plus sens, et beaucoup de salariés questionnent l’utilité et l’intérêt de leur job
– La propriété peut nous ancrer dans une ville au climat anxiogène où l’on ne se sent pas bien
– La vie de famille peut également nous empêcher de bouger comme on le souhaite.
Aujourd’hui, devenir digital nomad est dans l’air du temps.
Sans lien, ni attache, ces nouveaux travailleurs peuvent profiter d’une nouvelle vie dans des pays aux restrictions sanitaires plus souples. Ils prennent ainsi pleinement conscience de leur privilège d’être mobile et flexible.
Ils prennent également conscience des grands avantages d’être indépendant.
C’est personnellement mon cas.
J’avais toujours cherché à rentrer dans les cases de cette société, sans y arriver.
Aujourd’hui, je ne cherche plus à y rentrer, mais surtout, je prends conscience que je vis ma meilleure vie.
Avec rétrospective, je réalise que j’ai pris des décisions courageuses qui m’ont été bénéfiques : 
– Me lancer dans l’entrepreneuriat
– Refuser la médiocrité dans ma vie personnelle
– Plaquer ma vie parisienne et devenir digital nomad
Alors bien sûr, il y a eu des doutes et des peurs : 
– La peur de ne pas réussir à vivre de mon activité
– La peur de finir seule toute ma vie
– La peur de ne pas réussir à traverser la frontière avec les restrictions en vigueur
Mais, il n’est pas de grand changement sans crainte (ni excitation).
Aujourd’hui, toi, l’outsider du passé, peut reprendre les rênes de ta vie !
Mais bien sûr, la victoire se mérite, et voici mes quelques avertissements :
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1 – Tu vas connaître la solitude (même dans la foule)

Dans la jungle du Costa Rica

En tant que digital nomade, j’ai décidé de m’ouvrir aux rencontres grâce à différentes petites actions que j’ai mises en place :
– L’hébergement en auberge de jeunesse (avec chambre individuelle pour le confort et la tranquillité)
– La pratique d’activités touristiques et sportives
– Les transports en commun
Cependant, il peut arriver que même bien entouré, tu puisses te sentir seul car les rencontres sont éphémères, et que tu ne construis pas de lien de long terme avec les personnes qui croisent ton chemin.
Ca a été mon cas au Costa Rica et au Mexique. Mais, je te rassure, ce sentiment est parfaitement normal.
Ce que j’aurais dû faire, pour palier ce sentiment de solitude, c’est rester dans une ville pendant un petit moment et construire une vie sociale, comme un expat. Ou encore, m’entourer de digital nomades.
Mais je n’étais pas prête pour ça :
– J’avais soif de découvrir de nouveaux environs
– Je n’ai pas trouvé de ville où je me sente assez bien pour me poser
Si toi aussi, tu cherches à construire une nouvelle vie, tu vas sûrement avancer à tâtons et expérimenter différentes choses pour voir ce qui te correspond. Pendant cette période, il est fort possible que tu te sentes seul.
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2 –  Tu vas vivre une instabilité fatigante

 

Adaptation au climat hivernal lapon en Suède

Comme évoqué dans mon premier point, changer de vie implique de faire des “tests” :
Au niveau de ton hébergement : car il est difficile de trouver le bon équilibre entre la vie en communauté et le besoin de se ressourcer seul (Guesthouse VS Airbnb pour moi)
Au niveau de ton alimentation : car quand on s’immerge dans une nouvelle culture, on perd ses habitudes. Les aliments que tu consommais dans ton ancien quotidien ne sont pas en rayon, et tu n’es pas encore prêt à te lancer dans la cuisine locale. Par conséquent, tu cuisines beaucoup moins.
Au niveau de ton sommeil : ton corps doit s’habituer à un nouvel environnement, un nouveau climat, une nouvelle literie, voire peut-être un décalage horaire. Par conséquent, il est possible que tu dormes mal pendant une période.
Au niveau de tes dépenses du quotidien : payer un billet d’avion, des transports en commun, des courses, des sorties au restaurant, des activités touristiques, des abonnements téléphoniques, des dépenses médicales…tous ces éléments peuvent vite coûter lorsqu’on cherche à s’acclimater à une nouvelle ville ou un nouveau pays.
Pour vivre une vie équilibrée, voici quelques conseils que j’ai appris avec le recul :
Trouve une ville qui correspond à tes attentes : ne va pas à la station balnéaire en vogue si tu n’aimes pas la plage, ni dans un endroit où le climat, la culture et la sécurité ne te conviennent pas.
Trouve une activité locale et régulière à pratiquer : apprentissage d’une langue, activité culturelle ou sportive, travail sur place…
Maintiens des liens réguliers avec tes proches en donnant et en prenant des nouvelles

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3 –  Tu vas être nostalgique d’une ancienne vie (mas qui n’existe plus)

Dernier afterwork avec les Slowpreneurs avant le Covid (février 2020)

 

J’ai eu mes moments de nostalgie : ceux de ma vie parisienne d’avant le Covid.
Mes amis me manquaient. Les sorties au resto, les cours d’aikido, ma qualité de vie et cette stabilité également.
J’ai même parfois songé à retourner en France.
Mais je me suis rappelée que cette vie n’existait plus : 
– Mes amis ne se voient plus tant que cela
– La vie culturelle et sportive n’existe plus
– L’hiver est bien là
– Paris est devenue une ville fantôme où le couvre feu dirige la vie sociale.
Et c’est en repensant à cela, ainsi qu’aux messages envoyés par mes proches que je me suis souvenue des raisons qui m’avaient poussée à partir.
Ma vie n’est pas toute rose et je suis partie avec un pincement au coeur. Mais mon pragmatisme et mon instinct de survie me rappellent que j’ai fait les bons choix.  C’est ça la résilience.
Si tu quittes une ville, un job, ou une personne, tu peux être nostalgique, mais rappelle-toi pourquoi tu as pris cette décision difficile : veux-tu vraiment revenir à cette situation qui t’a fait tout plaquer ? 
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4 – Tu vas perdre tes repères personnels et professionnels 

Marche dans la neige en Laponie

 

Changer de vie implique des changements sur le plan personnel et professionnel.
Les rencontres que l’on fait mais également e contexte changeant nous pousse à nous poser la question du sens de ce qu’on entreprend : au fond, qu’est-ce qui compte vraiment ? 
Ca a été mon cas, où j’ai réalisé que je n’étais plus alignée avec mon activité. 
Mieux que ça, j’ai compris que le principe de trouver sa voie une bonne fois pour toute n’était pas fait pour moi. Pourquoi ? Parce que je suis incapable d’avoir une vision stable et long termiste. Et encore moins sur le plan professionnel. Et pourtant, je me suis posée à plusieurs reprises sur une feuille pour écrire ma vision théorique. Mais soyons honnête, ce n’était que me mentir à moi-même !
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Alors j’ai arrêté le bullshit, et je me suis reconnectée à ce qui me stimulait vraiment dans la vie  :
– Les voyages
– Ma vie sociale
– Un confort de vie
– Etre utile, même si cela peut changer de forme.
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Pas de désir de sauver le monde, non.
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Sur le plan personnel, le Covid m’a fait prendre conscience que j’aurais pu voyager plus avant la pandémie, surtout dans les destinations qui me semblent aujourd’hui utopique (mais je crois encore à mon voyage au Japon).
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Ma nouvelle philosophie de vie est donc la suivante: Yolo/Pura Vida/Carpe Diem/Hakuna Matata
Tu l’auras compris, il s’agit de profiter de ce que je peux faire maintenant car on ne sait pas de quoi demain sera fait.
Pour une control freak comme moi, c’est une révolution !
Mais pour en arriver là, j’ai dû faire un break de boulot (non sans culpabiliser) et me reconnecter à cet essentiel.
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Si tu changes de vie, tu vas probablement perdre tes repères, mais ce sera le moment de faire une pause et te connecter à ce qui compte vraiment pour toi sur le plan personnel et professionnel : si la vie s’arrêtait demain, que ferais-tu aujourd’hui ?
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Alors comment reconstruire une nouvelle vie à partir de rien ?

Durant mes 30 ans d’existence, j’ai du me reconstruire une vie à plusieurs reprises :
La première fois, à Lyon en 2015, lorsque tous mes amis avaient quitté la ville pour partir travailler à Paris, et que je suis restée seule, et en recherche d’emploi.
Et la deuxième fois, ici au Mexique, en tant que digital nomade à Oaxaca.
Ce n’est jamais facile de reconstruire un cercle social à partir de rien, ni de se recréer des habitudes et se sentir bien dans cette nouvelle ville ou lieu.
Et pourtant, cela témoigne d’une grande capacité de résilience, que seul un besoin d’aller de l’avant peut engendrer.
Alors concrètement, comment construire une nouvelle vie à partir de rien ?
En reconstruisant un cercle social qualitatif.
Pour te sentir bien dans un lieu, tu auras besoin de t’entourer de personnes de confiance et de bonne compagnie.
Pour cela, commence par rencontrer des gens :
Grâce aux groupes Facebook liés à des activités de proximité ou d’une communauté spécifique dans une ville.
A Oaxaca, par exemple, j’ai rejoint l’ensemble des groupes français et francophones de la ville, et j’ai rapidement rencontré des personnes, que je vois aujourd’hui régulièrement.
Grâce à des activités locales
A Oaxaca, je me suis inscrite à un club d’aikido, pour continuer la pratique, ce qui me permet de pratiquer mon espagnol et sympathiser avec des locaux, tout en initiant des habitudes grâce à cette activité régulière (3 fois par semaine)
En te rendant à des événements liés à un centre d’intérêt 
Événement professionnel ou culturel, ces sorties te permettent d’inteagir avec de nouvelles personnes sur place et créer de connexions, qui peuvent être durables
En faisant du bénévolat 
C’est ce que j’avais fini par faire à Lyon, où je m’étais engagée auprès de l’association Makesense pour aider des projets à impact positif à émerger.
En utilisant des applications de dating
Ne l’oublions pas, ces applications de rencontre te permettent également de rencontrer de nouvelles personnes en plus petit comité. Bien sûr, tu peux préciser la raison pour laquelle tu décides d’être sur ces applications pour éviter toute ambiguité.
Ces différentes actions m’ont permis de rencontrer de nouvelles personnes et de me reconstruire une nouvelle vie à partir de rien.
Car la résilience, c’est bien cette capacité à se reconstruire une nouvelle vie rapidement.
Si tu as peur de faire un pas en avant et de changer de vie, pense qu’il y aura toujours des solutions pour t’adapter, à condition de faire le premier pas 🙂

Conclusion

Voici donc ta feuille de route, basée sur mon expérience personnelle, pour te préparer au mieux à ton changement de vie. Comme tu le vois, changer de vie, n’est pas un chemin rectiligne, et moi-même, je ne suis pas encore sur une autoroute. Mais c’est grâce à l’apprentissage, que l’on pose les pavés de cette nouvelle chaussée : doucement mais sûrement.
Alors, prêt à bifurquer ? ?

Bilan d’un mois de digital nomad au Costa Rica : entre liberté et fatigue

Pour éviter de subir un troisième confinement français, j’ai décidé de partir au Costa Rica pendant un mois, pays réputé pour sa biodiversité mais aussi sa sécurité. Je viens d’achever un mois en tant que digital nomad au Costa Rica et j’aimerais vous proposer un bilan de ce séjour, sans filtre, comme à mon habitude 🙂  Pendant un mois, j’ai arpenté les différents paysages du pays, découvert sa culture, rencontré des locaux et non locaux. Voici donc mon bilan humain, financier et culturel de ce mois de Pura Vida.

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1 – La “pura vida”, un mode de vie décontracté, auquel nous ne sommes pas habitués 

 

Une soirée détente à Puerto Viejo, cote caribéenne du Costa Rica, ou Bob Marley est un dieu local

 

“Pura vida” est une expression populaire au Costa Rica que l’on utilise à toutes les sauces. C’est une sorte de “Hakuna Matata” local, ce qui signifie “pas de soucis”. Et c’est vrai que les ticos (habitants du Costa Rica), ne sont pas des gens stressés. Ils prennent la vie comme elle vient avec ses aléas, tout en relativisant les malheurs qu’elle apporte.

Les coupures d’électricité, la lenteur du service dans un restaurant…tout cela fait partie de la vie, et que peut-on y faire après tout ?  

En tant que sérieuse “control freak” qui aime planifier ses journées, j’ai dû m’adapter à ce mode de vie plus “slow”, où la notion du temps n’est pas la même que dans nos pays occidentaux. Et c’est vrai qu’il n’y a souvent aucune raison d’être si pressé ?

D’ailleurs, planifier mes différentes excursions en amont a souvent été vain car rien ne se prévoit à l’avance ici et tout se fait au dernier moment. C’est une autre mentalité qu’il faut comprendre pour bien vivre son séjour au Costa Rica.

Heureusement pour moi, les ticos que j’ai rencontrés sont pour la plupart extrêmement généreux et prêt à nous aider dès qu’ils le peuvent (surtout quand la barrière de la langue peut être handicapante). 

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2 – Un émerveillement sur le plan visuel et humain

 

Cascade de Rio Céleste (en vrai il y a 15 touristes derrière moi)

Le Costa Rica est un pays dont la biodiversité est très riche : depuis 30 ans, le pays a entamé une politique de reforestation, comprend 5% de la biodiversité mondiale, et 25% de son territoire est devenu des parcs nationaux protégés. 

J’ai pu observer une faune propre aux pays tropicaux (singes, tapirs, paresseux, toucans, colibris…) et une végétation digne d’une jungle amazonienne. 

Au-delà de ces paysages protégés, le Costa Rica est riche de rencontres stimulantes et régulières. Chaque nouvelle opportunité est une rencontre et chaque rencontre créée une nouvelle opportunité.

Ici les interactions avec les locaux et voyageurs sont faciles !

On rencontre les gens partout : dans les hôtels et auberges de jeunesse, dans le bus, dans les bars, dans les excursions, mais également si on pratique une activité régulière. Je me plaignais à Paris de ne pas voir de nouvelles têtes, le problème a été résolu ici !?

Chaque rencontre est facile, et m’a permis de découvrir les raisons du voyage de chacun et son parcours de vie (pour les digital nomads et backpackeurs) mais aussi de découvrir des lieux inédits et de pratiquer mon espagnol avec les locaux. 

C’est la diversité de ces rencontres qui rend la planification obsolète ! ?
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3 –  Une bonne hygiène de vie sur le plan physique et alimentaire 

 

Les “naturales” sont des fruits mixés, souvent sans sucre ajouté, que l’on commande régulièrement pour se rafraichir et faire passer l’attente du plat qui peut tarder à arriver 😉

 

Pendant ce mois au Costa Rica, j’ai énormément marché : une moyenne de 10 km par jour, auxquelles s’additionne mon sport quotidien (jogging/hiit). 

A côté de cela, j’ai peu bu et n’ai pas abusé de sucreries. Résultats : j’ai perdu du poids.

Au niveau de mes habitudes alimentaires, j’ai peu cuisiné et mon régime était fait de tortillas/avocat/tomates/frijoles(purée de haricot rouge)/fromage, car je n’avais pas le courage de me lancer dans de la cuisine dans des cuisines communes….

J’ai également beaucoup mangé de fruits, sous forme naturelle (ananas, mangues, pipas fresca) ou en jus sans sucres ajoutés. 

Au restaurant, je demandais à changer les papas (pommes de terre) et patacones (bananes plantains) contre des légumes. Car au Costa Rica, la nourriture est grasse, souvent frite et les légumes se font rares (d’ailleurs les ticos sont bien portants…)

Sur le plan bien être, j’ai fait quelques massages pour réduire mon stress du quotidien, et je commence à instaurer le massage dans mes habitudes de vies (ici moins cher qu’en France, mais pas donné pour autant). 

Je ne médite pas à proprement parler (avec un CD de Christophe André) mais je marche souvent seule, et c’est pour moi une façon d’observer la nature en pleine conscience, sans trop réfléchir, et d’apprécier ce qu’elle m’offre (souvent des animaux observés dans leurs activités quotidiennes). 

Bref, en période de pandémie, s’entretenir le corps et l’esprit est la meilleure des choses pour booster ses défenses immunitaires 🙂

Sur le plan sanitaire (Covid), les ticos mettent à disposition des vrais lavabos et du savon devant chaque restaurant et structure touristique, et la prise de température est assez fréquente pour rentrer dans un lieu clos. Le port du masque est obligatoire dans les lieux publics fermés, même si dans les caraïbes et sur la côte pacifique, on peut avoir tendance à facilement l’oublier. Aujourd’hui, le Costa Rica s’en sort bien mieux que la France avec des mesures moins restrictives..mais au delà de ces mesures, je pense que le mode de vie “pura vida” réduit beaucoup le stress et l’anxiété, et renforce également les défenses immunitaires 

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4- Mais des galères du quotidien inévitables 

 

S’assurer d’avoir une bonne connexion wifi, le combat permanent au Costa Rica

 

Partir à l’autre bout du monde comprend aussi son lot de galères, et le Costa Rica n’échappe pas à la règle !

Tout commence par un jetlag, avec un décalage horaire de 7 heures : il faut donc bien penser à calculer l’heure des rendez-vous professionnels pour éviter les incompréhensions. 

Il faut également bien se rappeler que le Costa Rica a différents climats et emporter les vêtements adaptés, ce qui n’a pas été mon cas. Effectivement, le Costa Rica était pour moi, un pays chaud, et humide : je n’avais donc pas prévu assez de vêtements chauds pour San José (la capitale, venteuse, et dont les nuits sont fraîches) et Monteverde, dans les montagnes où j’ai dû demander une couverture supplémentaire à l’hôtel et acheter un legging chaud.

Outre le climat, les moustiques peuvent gâcher une partie de votre séjour. Malgré les différents anti-moustiques, je me suis faite dévorer en me réveillant la nuit pour me gratter, ce qui est extrêmement désagréable. 

L’autre problématique que j’ai rencontré au Costa Rica a été technologique : problèmes de coupures d’électricité dans les Caraïbes (pas très pratique quand on est digital nomad), mauvaise connexion dans beaucoup d’hôtels et difficulté à comprendre les offres d’abonnement locaux pour utiliser internet sur mon téléphone. Résultat : j’ai payé cher (et c’est mon prochain point).

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5 – La question fondamentale du budget au Costa Rica 

 

Au Costa Rica, on paye en Dollars, ou en Colones, la monnaie locale

Le Costa Rica, comme son nom l’indique, n’est pas une destination économique. On le surnomme d’ailleurs la Suisse de l’Amérique latine (et ce n’est pas pour sa verdure et ses vaches). 

Certes, je le savais en théorie en lisant les nombreux commentaires et avis sur le pays en amont de mon voyage. Mais je l’ai surtout expérimenté au quotidien. 

En un mot : TOUT est payant. 

Les plages, les cascades, les parcs, l’ensemble des excursions…quasiment rien n’est gratuit. 

Je comprends évidemment le besoin de protéger les sites naturels, mais j’ai beaucoup eu l’impression d’un touriste qu’on cherche à faire raquer. Par ailleurs, cette billetterie à l’entrée de chaque site “casse” la dimension “découverte spontanée” de la nature car on sait souvent exactement ce qu’on va voir.

Beaucoup de paiements se font en liquide, ce qui rend la comptabilité difficile..heureusement, en tant qu’entrepreneur, j’ai bien traqué mes dépenses pour me faire une note de frais globale à la fin du mois ! 

De plus, la vie locale n’est pas “cheap” : pour un repas au resto, comprenant un plat et une boisson, vous vous en sortez pour l’équivalent de 12 euros. Certes, moins cher qu’en France…mais beaucoup plus qu’à Lisbonne où j’étais en novembre ! 

En dehors des excursions, j’ai également payé cher mes différents hébergements : j’ai dû dépenser presque 900 euros pour me loger. Je précise que je choisissais à chaque fois un hébergement en chambre individuelle avec salle de bain privative, mais j’avais besoin d’être dans ce confort pour bien travailler. 

Autre source de dépense : mon forfait téléphonique avec abonnement local. Bien que l’achat d’une carte Sim ne coûte qu’un dollar, vous aurez besoin d’un forfait internet. J’ai choisi un forfait de 4 gigas que je renouvelais chaque semaine…l’équivalent de 8 euros par semaine. A cela s’ajoutait mon forfait Sosh + mon pass Costa Rica Sosh pour le début de mon séjour et que j’utilise en back up lorsque je n’avais plus de donnés mobiles. 

J’ai donc dû dépenser près de 90 euros de forfait internet ce mois-ci.

Pour mon prochain voyage, je pense changer de forfait et passer chez free qui propose 25 gigas de données mobiles pour 20 euros par mois. 

Mais c’est en dépensant trop d’argent que l’on apprend ?

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6 – Un équilibre de vie difficile à trouver

 

Entre voyage et digital nomadisme

Pendant ce mois au Costa Rica, j’ai beaucoup bougé, pour découvrir le pays mais aussi pour trouver un endroit où je me sente bien. J’ai donc fini ce mois fatiguée, car j’étais plus en mode baroudeuse que nomade “posée”.

J’ai beaucoup culpabilisé de cette situation quand je regardais mes amis digital nomad bien installés au Mexique. Moi, j’étais dans un entre deux, attirée par la conquête du Costa Rica, pas alignée sur le plan professionnel et en quête d’un lieu que j’aurais pu appeler “maison”.  Même en tant que digital nomad.

Alors j’ai pris une décision difficile pour moi : celle de faire un break. J’ai d’abord culpabilisé car je sortais à peine d’une semaine de vacances en Laponie. Mais mon corps et ma tête en avaient besoin. 

Et puis, en observant la vie d’autres digital nomades, j’ai compris ce qu’il me manquait pour me poser  :

  • Des activités extra-professionnelles régulières pour me créer une routine (je n’ai pas pu pratiquer l’aïkido régulièrement)
  • Une vie citadine dans laquelle le piéton reprend ses droits (je vous assure que ce n’est pas le cas au Costa Rica) 
  • Une offre culturelle développée (le Costa Rica est un pays de nature, et non de culture)

 

Et je pense trouver cela dans ma future destination : Oaxaca, Mexico ! Capitale de la gastronomie mexicaine, cette ville me permettra également de pratiquer l’aïkido à main nu (très important pour moi), de déambuler dans les rues et découvrir la culture locale du pays. 


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Conclusion : une belle découverte, mais qui a ses limites

 

Pour conclure cette expérience de digital nomadisme au Costa Rica, je dirais que j’ai vécu une belle expérience dans le pays de la pura vida :  mon premier pays d’Amérique Latine, qui m’a challengé dans ma pratique de l’espagnol, et de la vie seule sur un continent lointain. Sur le plan personnel, j’ai appris à me poser les bonnes questions, me ressourcer pour savoir ce qui me correspondait et ne me correspondait pas. Sur le plan professionnel, j’ai utilisé ce temps pour faire le vide grâce à un break nécessaire. Cap maintenant vers une nouvelle destination, que je souhaite plus posée, et encore plus satisfaisante grâce à cette première expérience au Costa Rica ! Pura vida. 

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?Si vous vous  voulez réveiller le digital nomade en vous et franchir le pas,  mon programme “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise”, va vous plaire !

Programme pris en charge par le chèque numérique à hauteur de 500 euros ?

 

5 apprentissages du voyage à appliquer dans ta vie personnelle

Ça fait maintenant un mois que je suis partie au Costa Rica. Au-delà de la beauté des paysages et de mon besoin d’évasion, j’en ai tiré quelques apprentissages.
5 précisément. Et je te les livre !

1 – L’amélioration de ses capacités linguistiques n’est possible qu’en pratiquant

Oui cela peut sembler évident, mais je l’ai vraiment constaté.

Voyager en Amérique latine était pour moi un véritable défi, car au delà de l’éloignement géographique avec l’Europe et de mes a priori sur la sécurité sur ce continent, la langue était un autre blocage.

J’ai pris des cours d’espagnol pendant 8 ans à l’école puis à la fac…mais je n’ai jamais eu l’occasion de le pratiquer dans un pays hispanophone.

Résultat des courses : nada.

J’ai donc dû apprendre à sensibiliser mon oreille à cette nouvelle langue, en liant vocabulaire et débit de langue.

Après avoir passé une semaine à parler comme une vache espagnole, j’ai finalement réussi à me débarrasser de ma timidité linguistique (merci l’école !) et oser m’exprimer.

L’élément déclencheur ?(
Je dirais qu’au Costa Rica, 60% des gens ne parlent pas anglais. Par conséquent, si tu veux manger, faire ton linge, ou demander ton chemin, il va falloir y mettre un peu du tien ?

Aujourd’hui, je fais de grosses fautes de temps, et je manque de vocabulaire, mais mon espagnol est en forte progression.

Et puis, j’ai toujours l’anglais en back up ?

2 – Rencontrer de nouvelles personnes ne demande pas beaucoup d’effort

Je n’ai jamais retrouvé autant d’humanité que depuis que je voyage. La solidarité entre voyageurs mais aussi locaux, et les rencontres et relations humaines qui en découlent sont simples, sincères et fluides.

Ici, plus de méfiance ni de défiance envers l’autre.

On en apprend sur le parcours de vie de chacun, ce qui l’a amené à voyager, sa vie d’avant la pandémie, ses projets, mais aussi ses conseils et bons plans pour voyager.

Les locaux aussi nous livrent leurs vies et nous font découvrir leur univers, à condition d’être ouvert à la rencontre.

Alors comment interagir avec de nouvelles personnes facilement ?

✅ Aller dans des lieux propices aux rencontres (Guesthouse, coworking)
✅ Manger dans les lieux où vont les locaux (Soda, au Costa Rica)
✅ Utiliser les groupes Facebook et app de dating pour faire des rencontres en petit comité
✅ Prendre les transports en commun

Moi qui n’osais pas aller vers les autres, je me suis même surprise à initier des conversations !  ?

3 – Développer son sens de la débrouillardise au quotidien est essentiel

Quand on voyage, il faut apprendre à se débrouiller seul !
C’était ma grande crainte il y a quelques mois lorsque j’aspirais à voyager seule et loin.

Mais le Covid a pointé le bout de son nez et toutes mes appréhensions liées au voyages m’ont paru secondaire face à la peur de revivre un nouvel enfermement.

Je me suis donc jetée à l’eau (comme pour les langues) et j’ai appris à demander plutôt que de passer des heures à chercher seule une information que je ne trouverais jamais.

J’ai appris à voyager avec moins pour ne pas me surcharger d’affaires au quotidien (encore en cours de progression)

J’ai appris à acheter des vêtements et objets pour des usages multiples : le paréo sert d’écharpe, de serviette mais aussi de robe de plage.
Le legging de pyjama et de tenue de froid.
Le couteau d’ustensile de cuisine mais pas que.

Bon, je ne vis pas à Kho-lanta non plus, mais je suis dans la jungle, et je veux survivre ?

4 – L’adaptabilité et de flexibilité sont des qualités essentielles au voyage mais pas que

 

Voyager en 2021, c’est accepter de revoir ses plans, et d’en faire de nouveaux en fonction de la situation sanitaire.

Comment faire quand tel lieu est fermé ? Tel pays imposant X restrictions ?

Et bien il faut oublier le voyage organisé et vivre au jour le jour : pura vida !

Moi qui suis de nature planificatrice, je me suis laissée avoir : à force de trop planifier, on se crée des conditions de voyage pas assez flexibles, et on ne se laisse pas le temps de vivre dans un endroit pour savoir si on va l’apprécier ou non.

Je suis restée trop longtemps à San José et Puerto Viejo.
Dans la première ville, j’ai utilisé ma capacité de débrouillardise pour trouver de nouveaux plans et m’occuper.
Dans la seconde, j’ai annulé quelques réservations pour écourter mon séjour, mais avec quelques frais.

Maintenant, je sais que je ne réserverai pas plus de deux nuits dans un endroit ?

5 – L’apprentissage du lâcher-prise  permet de mieux vivre le voyage

Je ne suis pas d’une nature décontractée, et le lâcher-prise est pour moi une épreuve. Mais comme tu le sais, il y a des choses qu’on ne peut contrôler.

? Les aléas de ta connexion internet
? Les aléas du boulot : tu peux connaître des périodes creuses et des périodes pleines à peu d’intervalle de temps
? Les aléas de ta santé ou de ton état d’esprit
? Les horaires des transports dans un pays d’Amérique latine
? La météo au Costa Rica
? Les aléas de la qualité des excursions guidées que l’on te propose
? Ne pas savoir dans quel lieu tu seras dans une semaine.

Bien sûr, avec l’expérience, on peut apprendre de certaines erreurs, mais on n’est jamais à l’abri d’une nouvelle.

Aujourd’hui, lorsque je ne suis pas dans les bonnes conditions pour travailler ou que mon corps me dit de prendre un break, je commence à l’écouter et faire quelque chose pour me faire plaisir (ce sera souvent un massage ou un bon plat).

De même, je sais que lorsque je perds de l’argent, lorsque je perds mon temps, lorsque j’ai commandé le mauvais plat, ou le mauvais hôtel, je fais des erreurs que je ne reproduirai pas ! Et je le vois (vraiment) comme un apprentissage.

Je ne suis pas zen, mais je philosophe mon quotidien ?

Voici donc les 5 apprentissages que j’ai tirés du voyage. J’espère qu’ils pourront toi aussi te servir dans ton quotidien !

 

Ce que mon combat pour la liberté m’a permis d’accomplir pour mon entreprise et ma vie personnelle

La liberté est une valeur essentielle à mes yeux que j’incarne au quotidien à travers mes décisions. C’est au nom de la liberté que je me suis lancée dans l’entrepreneuriat, mais également au nom de la liberté que je suis devenue digital nomade. Ces accomplissements personnels sont-ils égoïstes ? Peut-être, mais ils m’ont permis d’inspirer une grande partie de ma communauté, qui souhaite également passer à l’action. Cette vision ultra personnalisée que je porte n’est donc pas dépourvue d’impact. Si tu as de valeurs que tu portes au fond de toi, voici comment les exploiter pour mieux vivre de ta vie mais également aider toute une communauté !

La première étape vers ma liberté professionnelle a commencé il y a 3 ans, avec une grosse décision.

 

Il y a 3 ans, j’ai commencé le premier jour du reste de ma vie.

Il y a 3 ans, je quittais mon job salarié. Je me lançais non sans peur, dans le grand bain de l’entrepreneuriat.

Et pourtant, je suis allée au delà de ce que j’aurais pu imaginer :

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé vivre de son activité en quelques mois

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé pouvoir générer plus de 10 000 euros par mois

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé publier dans des médias de renom

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé investir autant pour me former

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé pouvoir louer un T2 dans le centre de Paris

Et pourtant, le moi d’aujourd’hui a réussi.

Par chance ?

Certainement pas.

Par travail et détermination oui.

Ai-je eu peur ?

Evidemment.

Mais la peur ne doit pas t’empêcher de passer à l’action. Elle doit être une excitation interne qui te pousse à aller vers ce que à quoi tu aspires réellement.

Alors, si tu t’écoutes vraiment, quelle décision vas-tu prendre ?

 

La deuxième étape a été une prise de conscience : la chance n’existe pas, elle se créé

Il y a quelques jours, j’étais dans la voiture avec ma mère et nous échangions sur mes futurs “voyages” en tant que digital nomade.

Je mets ici le mot voyage entre guillemets car il ne s’agit pas de vacances. Ce qui n’est pas forcément facile à faire comprendre à son entourage.

Mais là n’est pas la question.

Si je t’écris aujourd’hui, c’est parce qu’une de ses remarques m’a fait réagir.

Et cette remarque était la suivante : “tu es une privilégiée de pouvoir voyager comme cela, tout le monde n’a pas cette chance”.

Cette remarque aurait pu paraître anodine, mais j’ai réagi au quart de tour.

NON je ne suis pas plus privilégiée qu’une autre, j’ai fait des choix de vie :

– Celui de me mettre à mon compte, avec toute la prise de risque que cela implique (j’ai quitté un emploi mal payé ou mon chômage équivalait au SMIC) .

– Celui de ne pas avoir de vie de famille à 30 ans parce que ce n’est pas ma priorité actuellement

– Celui d’avoir investi pour me faire accompagner, et mettre en place des stratégies qui ont augmenté mon chiffre d’affaires, et par conséquent, ma trésorerie.

J’ai également des désavantages au quotidien que j’accepte :

La précarité économique

– La précarité sentimentale

– La précarité en termes de logement

Qu’est-ce qui empêche un salarié de quitter son job aujourd’hui ?

– Sa vie de famille

– Son prêt immobilier

Mais ce sont des choix de vie qu’il a fait dès le départ !

Maintenant, mes voyages coûtent-ils cher ?

– J’ai exposé dans un précédent article, et avec transparence, le coût mensuel d’un mois de digital nomadisme au Portugal et en Suède.

– Cela me coûte moins cher que de vivre à Paris

– J’ai aussi fait le choix de quitter mon appartement pour ne pas payer de double loyer (une décision difficile pour moi)

– Je peux aussi faire le choix de voyager dans des destinations plus économiques

– Et d’y rester plus longtemps pour amortir les prix des billets d’avion.

Pour contrebalancer cette remarque, et après avoir écouté ma réponse, ma mère m’a également dit que mes choix de vie étaient courageux, et qu’elle n’aurait pas réussi à faire la même chose.

Et c’est là qu’elle a pointé quelque chose de juste 

La plupart des gens n’auraient pas franchi le pas de l’entrepreneuriat ou du digital nomadisme, par peur.

Et quand j’affirme ça, je l’affirme sans jugement.

Il s’agit juste d’un constat.

Et c’était aussi mon cas il y a 4 ans, ou jamais je n’aurais envisagé l’entrepreneuriat comme une voie professionnelle car trop “risqué”, mais le salariat m’avait tellement fait souffrir que mes peurs ont disparu pour laisser place à l’action.

Et c’était le cas récemment où le traumatisme du premier confinement a ébranlé mon instinct de survie, qui m’a crié à gorge déployée : “FUIS ET RESTE LIBRE”.

La souffrance m’a fait faire des choix qui m’ont fait dépasser mes peurs.

Ce n’est pas de la chance.

C’est du courage.

Heureusement, cela paye.

Alors bien sûr, je suis plus privilégiée qu’une personne non éduquée, et sans aucune ressource. Mais pas plus que monsieur et madame tout le monde qui travaille 35 heures par semaine et qui profite de ses week-end, et de ses vacances.

On a souvent le choix, mais on n’en prend que peu souvent conscience. Et cette prise de conscience est le début d’un nouvel éveil dans ta vie personnelle ou professionnelle :

Tu peux dire non au conformisme d’une vie bien rangée

A la pression sociale du quotidien

A un patron tyrannique

Mais sortir des cases implique de prendre des risques.

Maintenant, tu te sens prêt ?

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La troisième étape a été l’évangélisation de ma communauté : en devenant une source d’inspiration pour les entrepreneurs (mais pas que)

Depuis que je me suis lancée dans l’aventure digital nomade, j’ai essuyé un certain nombre de critiques (minimes certes), qui m’ont donné envie d’écrire ce petit post.

En effet, on m’a reproché (à moi, comme à d’autres digital nomads) d’être irresponsables de partir en période de crise sanitaire.

Je peux comprendre l’argument, même si j’ai du mal avec le jugement. Mais rappelons que les digital nomads sont principalement des travailleurs vivant seuls et qu’en période de confinement, la solitude devient très difficile à supporter. Voyager, pour un entrepreneur digital nomad, c’est acheter sa santé mentale, mais également sauver son business en sauvant sa créativité.

Pour ma part, je ne me suis jamais sentie aussi bien que depuis que j’ai trouvé dans le voyage, le sens de ma vie : je n’ai plus de colère, je suis de plus en plus créative, et mieux encore : j’inspire autour de moi.

Cette faculté d’inspiration est ce que mon amie Céline Afonso Tirel appelle le “self care inspirant” : il s’agit de se chouchouter et de travailler sur son propre bien-être, son propre mode de vie idéal, pour inspirer sa communauté et l’inviter à passer à l’action.

Depuis que je suis digital nomad, j’ai ainsi reçu des messages d’abonnés inspirés par mon mode de vie, et souhaitant eux aussi changer de vie, en prenant conscience que leur vie actuelle ne leur convenait plus et manquait de sens.

Une ancienne cliente, Alexia a même réussi à franchir le pas, en partant un mois seule, et sans ses enfants…au Brésil, son rêve ultime !

C’est pour moi une grande fierté.

Et si on en finissait avec la vision culpabilisatrice ?

On vous parlera souvent de vision professionnelle, mais cela ne fait pas sens pour tout le monde. Pour ma part, impossible de me projeter sur le plan professionnel car je me lasse très vite : ce qui me porte, c’est mon cadre et mon mode de vie. Plus tôt on le sait, plus tôt on l’assume.

Sur le plan professionnel, je fais en sorte de me créer le cadre le moins contraignant possible (d’où l’entrepreneuriat), en accord avec mon mode de vie (le digital nomadisme) et de mes forces (le coaching, grâce à une forte empathie).

Maintenant, la nature du coaching, elle peut changer. C’est pour ça que je reste ouverte à différentes opportunités sur le plan professionnel : depuis que je suis entrepreneure, je me suis concentrée sur le coaching business, car j’ai évolué dans un écosystème qui me demandait de me spécialiser.

Mais aujourd’hui, je réalise que je peux apporter bien plus qu’un accompagnement professionnel : je me sens capable d’aider des individus à changer de vie, sur le plan professionnel mais également personnel, en les poussant à passer à l’action.

Mes nombreuses expériences personnelles m’ont permis de vivre des épreuves qui sont aujourd’hui des briques que je peux utiliser pour aider mes clients à aller de l’avant !

Vous savez maintenant comment mon activité va évoluer 

De votre côté, je vous invite en ce début d’année à vous saisir des questions qui vous trottent dans la tête depuis un petit moment et y trouver la réponse la plus alignée avec vos aspirations : sans culpabilité, en laissant votre cœur trouver la voie.

Vous serez ainsi au bon endroit, au bon moment.

Et pour moi, c’est aujourd’hui, le Costa Rica  

La pura vida ! 

 

Conclusion

 

Et si demain nous retrouvions nos vies d’avant ?

Et si demain nous pouvions nous déplacer librement ?

Et si demain nous pouvions nous enlacer sans nous restreindre ?

Et si demain 2020 n’était qu’un mauvais souvenir ?

Et si, et si…ces suppositions sont basées sur un espoir, qui nous fait tenir, mais qui peut aussi nous clouer dans un immobilisme déconcertant.

L’absence de réponse, le manque de vision, nous empêche souvent de prendre des décisions, et nous rend dépendant des conjectures externes.

Et si, au contraire, on sortait de cette dépendance et qu’on devenait acteur de nos vies ?

Acteur de notre vie professionnelle, en prenant la décision de faire ce qui nous plait vraiment, entreprendre, ou quitter un job qui ne fait plus sens.

Acteur de notre vie personnelle, en décidant de ne pas subir une situation qui ne nous convient plus, et changer de cadre de vie ou d’être entouré des bonnes personnes.

Ce n’est peut-être pas le bon moment me diriez-vous ?

Au contraire, j’en suis persuadée !

Choisissons de nous laisser guider par nos rêves et non par nos peurs.

J’ai décidé d’agir, même si ma peur de partir seule était très forte.

J’ai décidé de dire au revoir à une vie que je connaissais, même si je prends le risque de ne pas la retrouver.

L’urgence a été pour moi un déclic pour cette nouvelle vie que je ne connais pas encore et qui se vivra au jour le jour. Je l’accepte maintenant.

Dans cette situation exceptionnelle, arrêtons de rester prudent car le pire est déjà là.

Redonnons du sens à nos vies, et vivons les pleinement.

YOLO.

 

Doit-on renoncer à ses rêves quand on a des responsabilités familiales ?

Il y a quelques semaines, j’ai annoncé haut et fort que je quittais Paris pour me lancer dans l’aventure du digital nomadisme.

Mon message a bien été reçu, et tout particulièrement chez beaucoup de mamans entrepreneurs. 

“Tu as de la chance, si j’avais ton âge et si n’avais pas de vie de famille, je ferais comme toi”

Oui j’ai de la chance, mais je ne pense pas pour autant qu’on doive renoncer à ses rêves de femme (ou d’homme) pour se consacrer à sa famille.

Cette affirmation peut paraître choquante et décalée, surtout quand elle est prononcée par une jeune femme sans enfant.

Mais voici mon point de vue : 

Avoir une vie de famille est un choix de vie, certes, mais il ne doit pas impliquer uniquement des sacrifices. Il existe des alternatives pour vivre ses rêves.

1/ Les vivre en famille 

Si vous êtes une maman entrepreneur et que votre conjoint l’est également, vous pouvez tout a fait décider de partir à l’autre bout du monde et avec vos enfants pour des durées moyennes, de manière à les scolariser quelques années dans un pays puis en changer (je ne dis pas que c’est facile, mais c’est possible). 

C’est le cas de Laure Matsoukis, entrepreneure spécialisée dans les finances, qui a décidé de voyager en famille dans plusieurs pays.

C’est également le cas de beaucoup d’enfants d’expatriés qui voyagent avec leurs parents. 

2/ Les vivre seul(e) quand votre conjoint n’est pas nomade

Si votre conjoint a des responsabilités professionnelles qui l’empêchent de bouger, vous pouvez tout à fait trouver un compromis de manière à ce que vous puissiez vivre votre rêve sur une plus courte durée.

Mettez-vous d’accord sur une durée de quelques semaines (commencez par une ou deux) et partez à l’aventure : vos enfants seront heureux de vous voir rayonnant(e) ! Ce nouvel équilibre pourrait également renforcer votre relation de couple grâce à des activités séparées et une distance physique qui vous rapprochera sûrement par la suite. 

3/ Les vivre seul(e) quand vous être parent solo

Si vous êtes un parent solopreneur, pensez à solliciter votre entourage pour garder vos enfants sur une courte période.

Cela peut vous sembler sur-réaliste mais c’est une solution envisageable, si vous ne voulez pas attendre que vos enfants soient grands pour commencer à vivre vos rêves. 

De même qu’il est important de garder des bonnes relations avec ses voisins, il faut également garder de bonnes relations avec les parents de l’école ou vos amis.

Pensez à proposer des services régulièrement aux autres pour qu’ils vous en offrent en retour 🙂

Etre parent, ce ne doit pas être renoncer à votre vie en tant qu’individu. 

Vos enfants peuvent le comprendre. 

Vous ne les abandonnez pas. 

Vous vous ressourcez pour mieux les retrouver.

Cet équilibre peut-être très sain. 

Pensez à sortir des cases de la bien-pensance qui vous feront passer pour un parent indigne.

Ecoutez-vous ! Il existe toujours des solutions lorsqu’on veut vivre ses rêves. 

Il vous faudra de la diplomatie et de la souplesse mais vous n’êtes pas enfermé dans cette case de « parent”, vous pouvez être un parent responsable même en vous échappant, l’espace d’un court moment 🙂

Maintenant, quelle est la première action que vous allez mettre en place pour vivre votre rêve sans culpabiliser ?

La vie n’est qu’une question de choix. Quel sera le votre ? 

 

2020 : Bilan d’un mois de digital nomadisme en Europe

J’achève mon premier mois de digital nomadisme au Portugal et en Suède, et j’ai pu faire le bilan de ces 30 jours sur différents aspects :  sur le plan relationnel, bien être, créativité, mais également financier. En toute transparence, c’est mon deuxième séjour de digital nomade, en deux ans. Mais celui-ci est différent car je suis partie seule et c’était un grand défi sur le plan personnel. Dans cet article, je vais donc te livrer en toute transparence mes conclusions. Peut-être t’aurais-je donné envie de franchir le pas également ? 😉

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1 – Sur le plan relationnel, des rencontres enrichissantes

Nicolau – café tendance des digital nomads à Lisbonne

En 30 jours de digital nomadisme, j’ai fait plus de nouvelles rencontres qu’en quelques années à Paris. Cela peut sembler caricatural mais c’est pourtant vrai. Les communautés en ligne de digital nomads sont nombreuses  (merci Facebook !) et favorisent les rencontres dans la vie réelle. Et notamment au Portugal où il est si facile de rencontrer des entrepreneurs tous les jours.
J’ai d’ailleurs décidé de me mettre en coloc avec 2 entrepreneurs que j’avais rencontrés quelques semaines plus tôt ! Je n’aurais jamais fait cela en France !
En une semaine à l’étranger, j’ai pris la décision importante de quitter Paris, en rendant mon appartement. Bref, à l’étranger, de grandes décisions, impulsées par un nouvel écosystème (celui des digital nomads) m’ont poussé à changer de vie.
Si au Portugal, les rencontres sont faciles, c’est moins le cas dans les pays nordiques où la culture et la météo s’y prêtent moins. En Suède, le climat rend les rencontres moins faciles et c’est une des raisons pour lesquelles j’ai décidé d’écourter mon séjour, mais j’ai tout de même rencontré 3 personnes différentes en une semaine !

Voici donc ma conclusion : lorsqu’on se retrouve seul dans une ville, il faut faire plus d’efforts pour rencontrer de nouvelles personnes, et c’est une des raisons pour lesquelles on se bouge plus ! A Paris, mon (ex) ville de résidence, je ne faisais pas d’effort car j’avais déjà un cercle d’amis proches qui ne me poussait pas à faire de nouvelles rencontres.

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2 –  Sur le plan bien-être, un apaisement au quotidien

Je me suis lancée dans le digital nomadisme par urgence : celle des restrictions sanitaires à Paris. Je n’étais plus du tout satisfaite de la qualité de vie sur place et le premier confinement m’avait psychologiquement traumatisée. C’est donc en pleine pandémie, que j’ai décidé de partir ! 
Hors de question de revivre cela une deuxième fois. C’est pourquoi, j’ai décidé de prendre un billet d’avion juste après les annonces présidentielles de fin octobre.
J’ai opté pour le Portugal et la Suède, car ce sont des pays où les restrictions Covid sont moindres : on peut circuler sans masque, les bars/resto sont ouverts et la vie sociale n’a pas été détruite.  De manière générale, je consulte le site de Tourdumondiste pour être au fait des dernières restrictions par pays dans le monde.
J’ai donc pu faire de nouvelles rencontres et même pratiquer l’aikido !

Pratique de l’aikido à Lisbonne

Par ailleurs, la vie étant moins chère au Portugal, j’ai pu profiter des sorties/resto/shopping/massage à moindre prix. La belle vie 😉
Au final, toute la colère en moi, que je portais depuis Paris avait disparue. J’étais enfin apaisée (tout en gardant un regard critique sur la situation, et avec un recul que la vie à l’étranger peut nous apporter sur son propre pays)
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3 – Au niveau de ma créativité : un énorme boost ! 

Depuis que je suis partie de France, j’ai réussi à développer ma créativité avec des idées de contenus foisonnants, mais également réussi à me réaligner !
J’avais en effet perdu la motivation et le sens de mon activité depuis quelques mois et j’ai pu les retrouver grâce à un nouveau contexte qui m’a fait prendre du recul sur mon activité et ma vie personnelle.
J’ai donc de nouvelles idées d’offres, de contenus, et j’y vois plus clair sur mon activité !
Par ailleurs, j’ai adopté une nouvelle communication où j’ai décidé d’être 100% moi-même, sans filtres et en toute authenticité (je me suis même mise à la vidéo comme tu peux voir sur mon profil Instagram).
J’ai pu tester la chanson pour faire passer des messages, dévoiler ma courbe de chiffre d’affaires en toute transparence et révéler les erreurs d’entrepreneur que j’ai commises en 2020.
J’ai donc renoué avec ma créativité mais surtout mon authenticité.
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4 – Sur le plan financier : un bilan encourageant

Comme je te le disais plus haut, j’ai pris la décision de quitter Paris et de rendre mon appartement. C’est un soulagement sur le plan financier, mais surtout psychologiquement, je me suis libérée et détachée de cette ville.
Alors voici mon bilan détaillé de ce mois de digital nomadisme au Portugal (3 semaines) et en Suède (2 semaines) :
Les plus : 
– Courses : 166 euros (contre une moyenne de 400 euros à paris)
– Santé : pas de dépense de santé ce mois de novembre
– Divertissement (sorties, massages) : 142 euros (contre une moyenne de 250 euros à Paris)
– Avion/train : 577 euros (contre une moyenne de 300 habituellement)
Les moins : 
– Uber/transports du quotidien: 195 euros (contre une moyenne de 40 euros à Paris)
– Resto/café : 370 euros  (contre une moyenne de 250 euros à Paris)
– Airbnb : 150 euros (égale aux derniers mois)
J’ai arrondi les chiffres pour plus de simplicité dans l’interprétation de mes résultats.
Au total : 1630 euros dépensés (hors budget) : ce qui est presque ma moyenne habituelle hors appartement à Paris.
 A terme, je suis donc gagnante car j’économise 1000 euros de loyer parisien + wifi + électricité + Taxe d’habitation.
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Bilan d’un mois de digital nomadisme : je re-signe ! 

Je suis donc lancée pour une nouvelle vie de digital nomad jusqu’à ce que je me lasse ! En France, mais également à l’étranger.
Je me sens plus épanouie, créative et me retrouve gagnante sur le plan financier. Alors quelle sera ma prochaine destination ? Si les restrictions Covid ne sont pas trop importantes, je pense tester un petit tour de quelques mois en Asie début 2021.
Et pour ne pas me contenter de te faire rêver, j’aimerais te proposer de me rejoindre à terme dans des immersions à l’étranger entre entrepreneurs. Mais c’est un projet pour 2021, et je t’en reparlerai bientôt 🙂

[Etude de cas]Bruno Maltor : le digital nomad au Personal Branding maîtrisé

Bruno Maltor est un influencer et précurseur du digital nomadisme. A 28 ans seulement, il est suivi sur les réseaux sociaux par des milliers de personnes qui l’accompagnent et le soutiennent dans ses voyages autour du monde. Parti d’un simple blog “Votre tour du monde” créé en 2012, Bruno est aujourd’hui un blogueur, YouTubeur et Instagramer de renom. Mettant sa personne en retrait à ses débuts, il développe aujourd’hui une véritable stratégie de Personal Branding auprès de sa communauté en s’affichant sur les réseaux sociaux et en interagissant régulièrement avec son audience. Retour sur la stratégie de Personal Branding de ce voyageur connecté.

1 – Pourquoi la stratégie de Personal Brandng de Bruno Maltor est-elle efficace ?

 

Bruno Maltor est un précurseur dans sa thématique : le digital nomadisme. Il a fait rêver des milliers de voyageurs français et internationaux. Aujourd’hui influenceur, il a développé des partenariats internationaux pour accroitre sa visibilité et monétiser son activité.

Je n’évoquerai pas la stratégie d’affiliation et de partenariats de Bruno Maltor dans cet article : d’une part, parce que je ne la connais pas, et d’autre part, car il n’est pas question de cela dans mon article. L’objectif est ici d’étudier une stratégie de Personal Branding visible et analysable grâce à la présence digitale de Bruno Maltor sur le web et les réseaux sociaux.

Une e-réputation impeccable sur le web et les réseaux sociaux 

 

Lorsque l’on tape son nom sur Google, on trouve :

  • Son site web
  • Ses réseaux sociaux
  • Des articles élogieux sur lui

 

 

Il apparaît également en première page de recherche sur la requête “blogueur voyage” et en deuxième position du classement des influenceurs voyage francophone dans Grazia.

 


Qu’est-ce qui séduit chez Bruno Maltor ?

 

  • Il est jeune et dynamique
  • Il est souriant et sympathique
  • Il fait rêver des milliers de voyageurs du monde entier
  • Il rend ses voyages et contenus accessibles (grâce à ses tutos dont on parlera plus bas)
  • Il interagit avec sa communauté au quotidien
  • Il est généreux dans les contenus qu’il partage (photos, conseils)
  • Il prône une vision du tourisme : le slow tourisme
  • Il est transparent sur les questions budgétaires et répond avec honnêteté sur le sujet
  • Il défend le territoire français en faisant la promotion de la France à travers ses voyages dans l’hexagone
  • Il a également un fort engagement humanitaire et écologique
  • Il adopte un style vestimentaire simple  : jean, baskets, casquette en arrière (qui fait partie de son style)

Quelle stratégie pour le blog “Votre tour du monde” ?

  • Un blog de voyage qui existe depuis 2012
  • + de 2 millions Visiteurs uniques en 2017
  • Une stratégie de contenus écrits et  déclinés en vidéo :
  • Très bon SEO
  • Affiliation
  • Un style personnel même si la priorité est à la chaîne YouTube sur laquelle le blog renvoie
  • Stratégie de contenu mixte : des Interviews d’habitants locaux + articles personnels + des  contributeurs (articles invités) pour nourrir le blog

II – Comment Bruno Maltor travaille-t-il son Personal Branding sur les réseaux sociaux ?

Bruno Maltor a un profil influent sur Linkedin (plus de 23 427 abonnés) bien que LinkedIn ne soit pas son canal de communication principal.

Il utilise son compte Twitter comme relai de ses réseaux sociaux principaux : il renvoie sur son compte Instagram et sa chaîne Youtube qui sont ses canaux de communication privilégiés.

Le Personal Branding de Bruno Maltor sur Instagram 

Instagram est le canal de communication privilégié de Bruno Maltor. C’est ici qu’il communique quotidiennement auprès de sa communauté.

Grâce à des stories régulières, Bruno développe son engagement sur ce réseau social plus intimiste. C’est sur Instagram qu’il dévoile l’arrière scène (backstage) de ses voyages et de son activité de blogueur.

Profil technique de son compte Instagram :

Abonnés : 171 k abonnés (pour 607 abonnement, soit un très bon ratio ! )

Engagement : 6,44 (average + capture écran)

Contenus : De très beaux visuels, des photos de lui régulièrement, une interaction avec sa communauté

Fréquence des publications : une publication tous les trois jours

 

Bruno Maltor a choisi de développer son Personal Branding en faisant le choix de se mettre de plus en plus en avant sur les réseaux sociaux. Il a d’ailleurs sondé sa communauté sur le sujet dans cette publication : 

 

Bruno teste sa stratégie de personal branding en s’adressant directement à sa communauté, Il la sollicite d’ailleurs régulièrement avec des concours, ce qui lui permet de faire grossir son nombre d’abonnés et développer son taux d’engagement photo concours (avec les rayures et le téléphone en haut)

Note : les post avec le plus d’engagement sont d’ailleurs les jeux concours ainsi que les posts où Bruno parle de lui avec un ton très personnel. Le storytelling est une clé non négligeable pour développer un lien avec son audience.

 

Le personal Branding de Bruno Maltor sur sa Chaine YouTube

 

La chaîne YouTube a trois ans mais Bruno Maltor se met en avant sur la chaîne depuis 2 ans se met en avant.

Profil technique de sa chaine YouTube :

Abonnés : 60 000 abonnés

Vues  : moyenne de 30 K par vidéo

Particularité du réseau social : Répond aux questions posées sur Instagram

Particularités techniques : contenu d’expert avec sous-titres, bonne qualité image et montages travaillés 

Evolution technique : Professionnalisation de la qualité vidéo depuis 1 an

Scénario : Appels à l’action pour s’abonner et le suivre sur d’autres RS

Fréquence : Bruno s’engage à faire une vidéo par semaine en 2019

 

La chaîne Youtube est le deuxième canal de communication privilégié de Bruno Maltor avec Instagram. C’est ici qu’il s’exprime de vive voix et s’adresse à sa communauté en répondant à ses questions.

 

 

Le Personal Branding de Bruno Maltor sur sa page Facebook  :

 

Facebook est le réseau social sur lequel Bruno a le plus d’abonnés mais clairement pas un réseau privilégié pour toucher sa communauté. En cause ? Un algorithme Facebook qui plombe la portée organique des publications des pages. En revanche, Bruno a choisi de développer sa communauté en parallèle de sa page via deux groupes Facebook qu’il anime à fréquence régulière pour rencontrer sa communauté.

 

Profil technique de sa page Facebook :

 

  • Titre : Votre tour du monde (comme le blog)
  • Mentions j’aime : 190K mais moins d’engagement que sur Instagram (avec un algorithme Facebook qui n’aide pas à développer la visibilité de ses publications)
  • Communauté : il crée un vrai lien avec la communauté : Le verre des voyageurs (2 groupes Facebook)
  • Repost : Bruno repost automatiquement des photos de son compte Instagram mais avec moins d’engagement
  • Fréquence des publications : une publication tous les trois jours

 

C’est la communauté réelle de Bruno développée par le Verre des voyageurs qui apporte une grande plus-value à sa page Facebook .

 

Même avec plusieurs milliers d’abonnés, Bruno tient à rencontrer sa communauté, ce qui donne une image positive en le rendant accessible !

 

Conclusion

Bruno Maltor a progressivement réorganisé sa stratégie de communication depuis deux ans en plaçant le Personal Branding au coeur de son développement. Il a vite compris que pour toucher sa communauté, il fallait personnaliser ses contenus pour lui permettre de s’identifier à sa vie de blogueur et redonner de l’humain à un influenceur de renom.

La disponibilité et l’accessibilité de Bruno lui donne ainsi un fort capital sympathie et lui permet de toucher de plus en plus de voyageurs francophones à travers le monde.

Si comme Bruno, tu souhaites développer ta marque personnelle sur Instagram, je te propose qu’on en parle de vive voix 😉

 

Trois leçons de digital-nomadisme apprises en un mois

Cela fait maintenant quelques semaines que je suis rentrée de mon petit tour d’Europe centrale, et j’ai aujourd’hui envie de partager avec toi quelques enseignements de cette première expérience de digital nomadisme.

Mais rappelons d’abord le contexte : je suis partie 28 jours avec une amie entrepreneure (Charlotte) à la conquête de 8 villes européennes : Amsterdam, Berlin, Varsovie, Cracovie, Prague, Vienne, Bratislava, Budapest. Nous avons marché 322 kilomètres pour compenser l’absorption d’une certaine quantité de glucides.

C’est donc l’Europe centrale que nous avons choisi pour ce premier voyage. Première expérience de voyage avec Charlotte, première expérience de digital nomadisme et en fin de compte un bilan très positif ! Mais si c’était à refaire, je changerais quelques paramètres pour mieux profiter de cette période de digital nomadisme. Et ce sont ces leçons de digital nomadisme que je veux partager avec toi.

1 – Sois organisé tout en étant flexible

Partir à la conquête de l’Europe, c’est un très beau projet ! Il a d’ailleurs fait rêver un certain nombre de personnes de mon entourage. Mais ce rêve de liberté ne peut être réaliste sans un sens des responsabilités.

Le sens des responsabilité, nous l’avons toutes les deux ! Et heureusement, car c’est grâce à cela que nous avons pu conserver nos routines quotidiennes tout au long du voyage : séance d’abdo matinale, jogging et lecture pour moi (j’y ai même intégré l’écriture manuscrite;)).

Pas de problème de réveil, pas de problème d’organisation, ni d’auto-discipline chez nous !  Notre planning hebdomadaire était très cadré (sur le papier) : les mardis et les jeudis, nous devions travailler toute la journée, et le reste du temps, profiter du voyage et découvrir ces capitales européennes.

Dans les faits, notre organisation a légèrement changé. Nous avons rajouté petit à petit des heures de travail dans la semaine, avant et après les visites. S’ajoutent à cela des heures de train où nous en profitions pour travailler davantage.

En fin de compte, nous travaillions parfois jusqu’à 10 heures par jour ! On est donc bien loin du voyage idéal que nous avions organisé.

Les journées du mardi et du jeudi – nos seules journées de travail (en théorie)

Si pour certain, ce voyage aurait pu être l’occasion de se laisser aller et ralentir un peu la cadence, chez nous, c’était totalement l’inverse !

Pourquoi cette boulimie du travail ?

  • Par culpabilisation de ne pas avoir travaillé assez sur deux jours
  • Parce que nous préparions toute les deux un lancement de formation à cette même période (mauvais timing)
  • Par difficulté à lâcher complètement prise sur le travail

Et cette dernière raison est capitale pour garder de l’énergie et tenir le grand marathon de l’entrepreneuriat !

2 – Respire et lâche prise pour ne pas t’épuiser

Les jours de visite étaient officiellement nos jours off, mais n’étaient pas pour autant de tout repos. En un mois, nous avons marché plus de 300 km. Pourquoi ? Il nous a semblé plus simple de marcher une heure dans une ville que comprendre un plan de métro en allemand.

On a donc décidé de faire fonctionner notre podomètre, jusqu’à là basé sur une moyenne de 5 km quotidiens à Paris (grand maximum).

Mais marcher, c’est aussi sentir une ville et la découvrir comme un local. En prenant le train et en marchant, nous nous sentions vraiment en immersion (sans pour autant sociabiliser, mais je reviendrais sur ce point). Les transports en commun n’auraient pas forcément permis ce sentiment. Et par ailleurs, la marche compensait les gros gâteaux que nos estomacs ont supportés tout au long du voyage.

Mais nous aurions dû apprendre à lâcher prise.

Sieste à Varsovie

Lâcher prise, qu’est-ce que ça veut dire ?

  • Se tenir à un nombre maximal d’heures de travail par jour
  • Remplacer une partie du temps de travail par de la lecture ou de l’écriture
  • Se mettre un peu plus en mode avion (j’ai intégré cette habitude à mon retour en France)

La déconnexion, c’est très dur quand on n’a pas de cadre comme un salarié pourrait l’avoir. Quand on est entrepreneur, on fixe son propre cadre. Et plus tes objectifs sont ambitieux, plus tu ajoutes des heures de travail supplémentaires à ton emploi du temps.  

Mais on oublie beaucoup que le burnout n’est pas une spécificité des salariés. Quand on est entrepreneur, la pression est extrêmement forte : si tu ne fais rien, tu n’as rien à la fin du mois. La pression ne vient donc pas d’un patron mais d’un engagement envers toi-même, qui est selon moi, beaucoup plus forte.

En se levant entre 6h30 et 7h00 du matin, en se couchant vers minuit, en ayant passé la journée à marche plus de 15km ou travaillé 10 heure (au choix), il est difficile de tenir le rythme.

Si nous étions parties plus d’un mois, nous aurions certes relâché la cadence et nous aurions eu raison ! 😉

3 – Profite d’une immersion totale pour faire des rencontres 

L’un des regrets que nous avons eu et de ne pas avoir assez sociabilisé avec la population locale (ou non locale) dans chacune des villes dans lesquelles nous avons séjourné.

En nous entendant très bien et en parlant la même langue, il nous était plus facile de rester entre nous. Mais avec le recul, je pense qu’il aurait été intéressant et enrichissant sur le plan humain de rencontrer plus de monde.

Bus direction Prague !

Mais à notre décharge, quelques raisons explique notre insociabilité :

  • Nos logements n’étaient pas toujours proches du centre
  • Notre fatigue quotidienne nous prenait beaucoup d’énergie

A tout digital nomad qui souhaite partir à la conquête du monde, je recommanderais donc les choses suivantes :

  • Trouver un logement dans le centre-ville
  • Travailler dans des espace de coworking ou cafés
  • Rechercher des événements où se rendre en soirée

Nous étions tellement fatiguées que sortir tard nous semblait être une épreuve. Notre organisation a donc eu un impact négatif sur notre vie sociale (en revanche, on aura appris à se connaître par coeur).

Moment chill à Cracovie !

Si toi, digital nomad, tu décides de partir à l’aventure, je t’invite fortement à prévoir des moments de socialisation dans ton aventure entrepreneuriale 🙂

Mais ne me méprends pas, j’ai passé 4 semaines très agréables en compagnie de Charlotte à la découverte de l’Europe.

Nous avons compensé notre absence de vie sociale par :

  • Des moments de fou rire
  • Des expériences insolites
  • Du coaching croisé

On n’a pas tout perdu au change 😉

Conclusion

Si je souligne ici les trois enseignements de ma première expérience de digital nomadisme, je reste tout de même très satisfaite de cette aventure. J’ai choisi de mettre en avant les axes d’amélioration en vue de mon prochain voyage, et en vue du tien 🙂

Aujourd’hui, je sais comment se déroulera ma prochaine expérience, mais surtout, j’ai les ressources pour améliorer mon quotidien d’entrepreneure parisienne ! J’ai en effet appris à mettre en place de nouvelles routines dans mon voyage que j’applique aujourd’hui et qui me sont bénéfique. Mes lectures de voyage et mon initiation au développement personnel m’ont également appris à mieux me connaitre et à mieux vivre ma vie d’entrepreneure.

Aujourd’hui, j’ai 28 ans, une vision entrepreneuriale, des objectifs, et je sais que j’ai besoin d’aventures et de lâcher-prise pour me sentir pleinement épanouie dans ce que je fais.

Et toi, quels enseignements tires-tu de ton expérience de digital nomadisme ?

 

Je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on parle entrepreunariat ?

 

Mila Colas : une digital nomad “condamnée” à entreprendre !

Mila Colas est une Digital Nomad partie à la découverte de la planète. Quittant son poste de salariée, elle décide de faire le tour du monde de l’entrepreneuriat social avant de réaliser que le véritable sens de son projet est devenu son voyage en vélo. Avec son compagnon Denni, Mila part à la conquête du monde, vivant du freelancing et du blogging. Avec ce nouveau mode de vie, Mila a réussi à trouver un équilibre de vie, alignée avec ses projets et surtout avec elle même ! Retour sur l’expérience de cette digital nomad, depuis l’Italie.

1 –  Qui est Mila Colas ?

Mila à Belgrade / Crédit photo : Entreprendre le Monde

Avant de prendre mon envol pour une nouvelle vie, j’étais une webmarketeuse dans le domaine de l’économie collaborative. J’avais lancé ma carrière en créant une plateforme de financement participatif en 2011, Octopousse. Une belle aventure, car en moins de 2 ans, avec mon associé, on a levé 400 000 € et financé plus de 200 projets. Après avoir rapproché notre site avec celui d’Ulule, je me suis retrouvée sous le statut de salariée cadre, à Paris.

C’est un statut qui ne me convient pas très bien. Je suis trop autonome, indépendante et j’aime beaucoup trop travailler de mon côté. Peut-être que j’évoluerai sur cet aspect un jour, mais pour l’instant, je pars du principe que je suis « condamnée » à être entrepreneuse toute ma vie ! Du coup, j’ai quitté cette vie pour partir en voyage !

2 – Tu t’es lancée dans un tour d’Europe à vélo avec Entreprendre le monde, quel était l’objectif de ce voyage ?

Montagnes de Croatie, région de Dubrovnik (après une montée à 12%) / Crédit photo : Entreprendre le monde

Au départ, je voulais suivre  la ligne directrice de ma carrière et je m’étais fixé comme objectif d’aller à la rencontre des porteurs de projets qui changent le monde. Mais, ça, c’était sans réaliser les contraintes. En effet, avant de partir, j’avais créé une liste de personnes à contacter et à rencontrer. Dans les faits, je me suis rendue compte que le projet était difficile à mener. Les porteurs de projet répondaient peu ou longtemps après. Au fur et à mesure de mon voyage, le vélo prenait beaucoup de place dans mon quotidien. Enfin, deux missions en freelance sont venues s’ajouter à mon programme.

Devenu une source de stress trop importante, j’ai peu à peu fait évoluer ce projet (même si j’interview encore des porteurs de projets de temps en temps sur la section « entrepreneurs » de mon blog). De l’autre côté, nos lecteurs, nous posaient de plus en plus de questions sur le vélo, ses aspects techniques, nos ressentis en route. Nous nous sommes donc un peu plus penchés sur cet aspect-là !

Sur un aspect personnel, l’objectif ici, c’était plutôt de revenir à une vie normale. Comme je le disais tout à l’heure, la vie de salariée ne me convenait pas. J’étais si stressée qu’il m’a fallu 4 mois pour me détendre un peu et recommencer à dormir normalement. Le voyage à vélo a cette faculté exceptionnelle de t’enfermer dans une bulle de détente absolue.

3 – Une telle aventure, ça se prépare comment ? et avec quel budget ?

Lever de soleil sur le lac d’Ohrid en Macédoine / Crédit photo : Entreprendre le Monde

Pour le voyage à vélo, tout ce qui compte, c’est le vélo en lui-même. Ça demande un petit budget au départ, mais ça n’a rien à voir avec ce que l’on dépense en transports dans un voyage traditionnel. Par exemple, mon vélo de voyage m’a coûté neuf et équipé environ 1000€ (sacoches incluses). J’aurais pu en prendre un d’occasion également et m’en sortir avec 300 ou 400€ comme Denni, mon partenaire, l’a fait. Et contrairement à un billet d’avion, rien n’est perdu dans cet investissement car on peut toujours revendre notre matériel !

Une fois le vélo, la tente, le réchaud achetés, il n’y a plus qu’à. On est totalement indépendant et si l’on souhaite dormir quelque part, on dort. Franchement, c’est rare que l’on vienne nous ennuyer. Toute la partie préparation concerne vraiment l’équipement. Rien ne sert de se prendre trop la tête sur le trajet, surtout si on prend des eurovélos (des pistes cyclables que l’on trouve partout en Europe). On ne sait jamais trop ce que le corps va nous dire, et si on pourra aller loin ou non aujourd’hui !

Concernant le budget, nous sommes partis avec environ 15 000€ de côté, mais avec mes missions de Freelance et la vie de cyclistes qui coûte peu chère (on dépensait parfois moins de 600€ à deux dans le mois !),  nous avons presque toujours le même montant de côté, un an plus tard !

4-  Où es-tu à l’heure actuelle et qu’y fais-tu ?

Dans les petites routes de montagne du Piémont, dans la région de Cuneo, Italie / Crédit photo : Entreprendre le monde

Actuellement, je suis en Italie, chez Denni. Je bosse à fond sur notre blog et j’essaie de rendre les derniers articles qui m’ont été commandés à côté. On rentre aussi tout juste de deux mois de voyage au Panama et Costa Rica où nous n’avions pas nos vélos. Nous avons trouvé qu’ils nous avaient manqué. C’est donc la dernière fois que l’on voyage en sac-à-dos et sans nos vélos !

5 – C’est quoi la prochaine étape ?

Sur le lac Shkodra en Albanie / Crédit photo : Entreprendre le Monde

Nous repartons sur nos vélos en avril, direction le salon des blogueurs de voyage, qui se tiendra à Millau du 22 au 25 avril. On travaille beaucoup sur notre blog et on commence à avoir des propositions intéressantes le concernant. Notre ambition est de pousser les gens à partir davantage à vélo ! 

On devrait par la suite repartir en direction de Brest, ma ville natale, pour se poser un ou deux mois avant de voyager à nouveau !

6 – Des projets entrepreneuriaux en rentrant en France ?

arrivée à la mer noire à Constanta en Roumanie, après avoir parcouru 4000km/ Crédit photo : Entreprendre le Monde

Je ne compte pas rentrer vivre en France avant un moment. J’ai décidé de mener une vie de « digital nomad ». On verra combien de temps cette vie sera envisageable, mais pour l’instant, ça me plait !

En revanche, j’ai effectivement un gros projet entrepreneurial avec Denni qui concerne évidemment le voyage à vélo. Pour l’instant, je ne peux pas trop préciser ce que l’on a en tête, mais d’ici quelques temps, vous devriez le voir apparaitre en ligne. La seule chose, c’est qu’en étant itinérants, nous mettons bien plus de temps que prévu à nous lancer ! Pour moi, c’est bien, car même si je travaille beaucoup, le voyage m’impose de prendre du temps pour moi. Ce que je ne faisais pas du temps d’Octopousse. Et c’est salvateur !

 

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?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?