Laure Jouteau : une marque personnelle basée sur une signature émotionnelle

J’ai eu le plaisir d’interviewer Laure Jouteau, fondatrice des Aventurières, entreprise qui aide les femmes à capitaliser sur leurs personnalité pour réussir les projets entrepreneuriaux. Laure est une personne très naturelle et cette spontanéité se retrouve dans ses contenus. Dans cette interview, j’interroge Laure sur plusieurs aspects de son business : l’essence de son entreprise, vision entrepreneuriale, sa marque entreprise, sa communauté, son business model et ses contenus.

 

Les Aventurières 

Si tu devais définir le concept des Aventurières, que dirais-tu ?

Le concept des Aventurières a pas mal évolué depuis le début, mais le postula de base est que la vraie réussite part de l’intérieur. Quand tu crées quelque chose qui vient de toi, tu touches cet endroit qui est puissant et vulnérable (et ça fout les jetons de ouf) mais c’est là que la magie opère ! Je m’adresse aux femmes et aux hommes qui veulent mettre l’humain (eux et leur équipe) en premier dans leur réussite. Ce ne sont pas des gens qui ont des “problèmes” (ah le bon vieux marketing de la douleur), mais qui vont bien, et veulent aller encore mieux et encore plus loin. 

Pourquoi s’occuper des femmes uniquement ? 

J’avais envie de parler démesurément de succès féminin. Égoïstement d’abord, pour aller chercher des modèles qui me ressemblent, et puis pour que les filles qui naissent aujourd’hui aient un endroit pour trouver des exemples et des ressources pour réussir en étant elles mêmes. 

Avais-tu une vision claire pour les Aventurières en te lançant ?

Hahaha. Non. J’ai lancé les Aventurières d’abord pour fuir le salariat, et pour mettre mes compétences au service de femmes entrepreneures ou qui avaient envie de changer de vie. 

J’ai beaucoup tâtonné pendant les premières années : je cherchais quelque chose de magique, un positionnement parfait, un talent top secret mais incroyablement spécial… 

Finalement j’ai arrêté de chercher et j’ai posé la décision de vivre en étant radicalement honnête avec moi-même et en m’affirmant dans mes désirs et mes envies. A partir de là, le coaching s’est révélé comme une évidence. J’ai commencé à vraiment affirmer ce que je voulais, et c’est là que ma vision s’est clarifiée.

 

Personal Branding

Pourquoi avoir choisi un nom de marque et non ton propre nom ? Penses-tu que ton business aurait connu ce succès sans avoir choisi un nom d’entreprise ? 

Je n’ai jamais imaginé le créer en mon nom. Je ne peux pas faire de plans sur la comète de ce qui se serait passé si j’avais fait un autre choix

Tu as développé le concept de signature émotionnelle, à quoi cela correspond-il ?

La Signature émotionnelle®, c’est quand tu prends la décision de développer ton business à partir de ce qu’il y a d’unique chez toi. C’est ce qui te rend impossible à copier. 

Imagine que tu veux aller à un concert de Taylor Swift. S’il n’y a pas de place, tu te dis pas “oh bah pas grave, je vais aller voir Rihanna à la place”. Ce sont deux chanteuses, mais elles ont un univers bien à elles. Tu ne peux pas remplacer l’une par l’autre 

La signature Émotionnelle®, c’est ça : la rencontre entre ce qu’il y a d’unique chez toi, et tes clients. C’est ce qui permet de sortir de la concurrence et d’affirmer ta couleur. 

J’aime beaucoup le parallèle entre entrepreneurs et artistes parce que je vois deux mondes qui ont des problématiques complémentaires : les artistes savent plonger dans leur vulnérabilité et leur puissance pour créer, mais sont souvent bloqués sur le fait de trouver le public pour ça. Ils sont uniques mais ils ne savent pas attirer leur public à eux car ils sont empêtrés dans des croyances sur l’entrepreneuriat et le fait de réussir juste en étant soi.

Les entrepreneurs, eux, sont très bons pour répondre aux besoins d’un marché, proposer quelque chose et le vendre, mais ne savent souvent pas se rendre unique ? Eux aussi, se “déguisent” et peuvent être tentés de faire ce que le marché demande, sans jamais se poser la question de qui ils sont. 

Le succès résilient, qui traverse les tumultes externes et internes est là : on commence par l’Etre, et à partir de ça on fait quelque chose d’unique, qui permet d’avoir des retours financiers. C’est ça la signature émotionnelle. 

Quand j’ai googlé ton nom, je suis tombée sur une vidéo de toi au Salon des entrepreneurs en 2015  : Comment une entreprise naissante avec une communauté de 250 personnes arrive-t-elle à intervenir au Salon des Entrepreneurs ?

Par le réseau. J’avais rencontré une entrepreneure dans mon espace de coworking et je trouvais son projet génial, ce qui nous a amené à passer du temps ensemble. Elle devait intervenir mais comme sa boîte fermait à ce moment là, elle a décidé de donner mon nom pour la remplacer et voilà (merci Magali) ! 

Comment trouves-tu tes clientes aujourd’hui ?

Aujourd’hui les clientes me trouvent par mon site web, ma page Facebook ou par bouche à oreille. 

J’ai le grand plaisir de travailler avec des clientes sur le long terme, donc j’ai aussi pas mal de clientes qui sont là depuis le début. 

Je n’ai pas fait d’effort marketing particulier depuis un an et demi, je me suis concentrée sur ma montée en compétences en tant que coach. 

En 2020 j’ai des projets qui vont me permettre de toucher de nouvelles personnes, mais ma priorité reste sur la qualité de ce que je propose et la montée en compétences de l’équipe (oui, on va être une équipe de coaches à partir de… maintenant en fait ?)

Communauté

Comment as-tu développé ta communauté ? 

J’ai fait des collaborations avec d’autres entrepreneures ou blogueuses : des entrepreneures en ligne, comme Flora Douville, Marjorie Llombart, Nathalie Antonio Giraud…  des interviews, des évènements en présentiel à Lyon et Paris, j’ai donné des conférences dès qu’on me donnait l’occasion. J’ai pu participer à des lancements d’incubateurs à Lyon Start Up, à une conférence pour geeks et moins geeks qui s’appelle Mix-IT.

J’ai créé du contenu écrit puis plus tard vidéo, très régulièrement et sans relâche depuis 5 ans et demi.

On me demande souvent comment je trouve mes idées et j’ai deux réponses à ça : 1. j’arrête de me poser la question de si c’est une idée de génie ou pas, j’écris régulièrement et plus je crée, plus j’ai d’idées. 2. Je m’inspire beaucoup de ce que je vis au quotidien : avec mes clients, mon équipe, mes coaches… Je crée comme ce que j’apporte à mes clients : l’être d’abord. 

Construire une communauté est-il essentiel quand on est entrepreneur ?

Non. Ça dépend du business, du modèle économique, et de l’envie et la Signature émotionnelle® de l’équipe ou de la fondatrice. 

J’ai deux clientes par exemple, qui s’adressent à des entreprises, elles font tout leur marketing en bouche à oreille et réseau. Un de mes collègues a développé un business de coaching uniquement en capitalisant sur les groupes d’entrepreneurs avec lesquels il avait envie de travailler. 

De toutes façons, pour avoir une entreprise il faut vendre. En revanche, construire une communauté prend du temps. Donc si tu veux construire une communauté, fais le parce que ça te plaît, parce que tu vois ce que tu as envie d’apporter, mais surtout pas pour faire comme tout le monde  car tu n’auras pas l’énergie pour tenir à long terme.

Développes-tu ton réseau et si oui comment ? 

Je ne fais aucun effort dans ce sens, je n’aime pas les évènements de networking, je ne fais pas de démarchage à froid. Par contre je vois que mon réseau professionnel se développe au contact de personnes pour qui j’ai vraiment du respect et de l’amitié. Souvent des gens avec qui je travaille : soit mes clientes soit des gens dont je suis cliente et avec qui je deviens plus proche.

Je suis douée pour créer du lien mais il faut que ce soit sincère et que j’ai vraiment envie de passer du temps avec les personnes en question. Si c’est juste pour de l’échange de cartes de visite ou se recommander sans se connaître, je dis non merci. 

D’ailleurs je n’ai pas de carte de visite 😉

 

Business Model 

Quel est ton business modèle aujourd’hui ?  

Depuis un an je ne vends que des coachings, en individuel ou en groupe (sous forme de masterminds).
Pour l’année prochaine, le challenge est de créer un système performant et à la hauteur de ce qu’on veut pour nos clientes pour offrir des stages, des coachings avec les coaches de l’équipe et créer une offre de groupe, plus accessible pour les business qui se lancent, mais en restant fidèle à notre obsession du succès qui vient de l’intérieur.

On dit souvent qu’il faut augmenter ses tarifs pour avoir des clients “haut de gamme”, mais augmenter ses tarifs quand on galère, n’est-ce pas risqué ?

Mmhh. Je n’ai pas de réponse toute prête à cette question. Il faut toujours expérimenter. Un tarif, c’est la valeur qui est perçue par ton client, mais aussi une valeur de ce que tu es capable de délivrer. J’ai fait l’expérience cette année de baisser mes prix ponctuellement : je n’avais pas beaucoup de clients en illimité, et je voulais coacher plus, pour monter en compétences. J’ai décide de passer de 6000 à 4000 euros pour 3 mois. Je n’ai même pas eu le temps de l’annoncer publiquement et de dire que je prenais quelques clients à ce prix là : le simple fait de prendre cette décision m’a rapporté 3 demandes spontanées qui sont devenus des clients en coaching. Quand j’ai eu suffisamment de monde pour pratiquer, j’ai ré-augmenté mes tarifs. Trois mois plus tard, j’avais 4 mois d’attente pour du coaching individuel avec moi. 

D’expérience, on apprend beaucoup en vendant et en se vendant. 

Aujourd’hui, tu as intégré l’équipe de coach de Nicolas Gétin. Pourquoi ce choix ?  Gérer deux types de clientèles ne te porte-t-il pas de conflit d’intérêt ?

Quand Nicolas m’a proposé de rejoindre l’équipe il y a un an, je n’ai pas hésité une seconde. J’ai dit oui tout de suite. J’adore mon métier de coach, et j’ai découvert ce que ce métier était vraiment. Pour moi c’était l’occasion d’apprendre en continu auprès du meilleur coach de France (selon moi).
On a parlé très ouvertement du possible conflit d’intérêt (et on en reparle en ce moment avec la constitution de nos équipes respectives), c’est un sujet toujours vivant, et c’est une collaboration qui est d’une richesse énorme pour tout le monde. 

C’est intéressant de voir comment on pense spontanément concurrence et “je vais perdre mes clients” (j’ai pensé ça par moment) au lieu de “qu’est-ce que j’ai envie de vivre ?” j’avais envie de vivre l’expérience d’être membre de cette équipe, d’animer des coachings, et maintenant des stages feu sacré. Bien sûr, comme toute relation, c’est très vivant et ça demande du temps et de l’investissement ! 

Pourquoi as-tu monté une équipe de coach? Quelle est ta vision pour les Aventurières?

Ma vision, c’est qu’il y a de plus en plus d’entrepreneur.es qui ont envie d’une réussite basée sur l’humain, et je veux construire l’équipe qui peut accompagner cette ambition. Je sais qu’une équipe où chacun s’épanouit et est à sa place est capable de performances hors du commun et dans la durée. Je me nourris de récits de coaches sportifs qui ont accompli ça dans leurs équipes, d’entreprises et d’artistes qui attirent et donnent envie à leurs fans de les soutenir au-delà de ce qui est “raisonnable”. 

Je veux créer l’équipe qui vit ça de l’intérieur et qui l’apporte à nos client.es. Que ce soit des solopreneur.es ou des leaders à la tête d’équipes à échelle internationale.
Le temps du marketing de manipulation et des boîtes où on sacrifie le bonheur de tout le monde pour atteindre des objectifs qui n’ont pas de sens est en train de disparaître. Je veux qu’on accompagne les boîtes et les individus qui ont déjà compris ça et sont en route pour le monde de demain. 

Comment fixes-tu les tarifs de tes coachings (comment sais-tu que tel prix est “juste”)?

J’écoute ce que je sens de juste, j’adapte avec mon niveau d’expérience, mes envies (si j’explore une nouvelle cible, je peux faire des tarifs exceptionnels pour mieux les comprendre et voir quelle valeur j’amène), et je me fais coacher pour ajuster tout ça et regarder ce qui peut se jouer. 

Pourquoi ne pas avoir développé la formation en ligne ?

J’ai fait de la formation en ligne pendant plusieurs années (d’ailleurs on va bientôt les mettre en vente pour une toute dernière fois avant de résilier le logiciel qui les héberge).


Pour le moment je n’ai pas envie d’en refaire. Je vois trop l’impact de transformation du coaching, et c’est ce que je veux pour mes client.es. Avec l’arrivée de l’équipe, ça changera peut être si je vois l’intérêt de créer quelque chose d’une très grande qualité, et qui émane vraiment de notre Signature Emotionnelle®. Autrement, je préfère voir les gens en stage, sur Skype, en personne pour leur amener la meilleure qualité de service possible. 

Contenus

Tu communiques en produisant beaucoup de vidéos, et des newsletters ponctuelles, Comment organises-tu ta communication ?

Les newsletters sont hebdomadaires, les vidéos sont quand j’ai envie / l’inspiration. Je me suis fixé le lundi pour envoyer mes newsletters (pendant des années c’était “quand j’ai envie”, parce que j’aime beaucoup ça donc je n’ai pas de mal à être régulière) 

Je ne m’organise pas plus que ça. 

L’an prochain, comme on sera plusieurs à communiquer, ce sera différent, mais aujourd’hui j’ai très bien fonctionné au feeling et à l’enthousiasme. 

Que conseillerais-tu à un entrepreneur qui n’en a pas de faire pour commencer ? 

De se lancer le plus vite possible, d’accepter le fait que ce sera “nul” au début, et puis pendant un bout de temps. De choisir le média qu’il/elle préfère pour avoir de la persévérance, parce que c’est de l’entraînement et du temps qui font les bons contenus, pas le gène magique de l’internet. 

Et si ça marche pour cette personne, qu’elle repère dans son réseau qui sont les gens que je suis depuis longtemps et pourquoi ? Qu’est-ce qui lui donne envie de revenir consulter et consommer les contenus d’un site web / d’une personne régulièrement ? Chez qui est-ce qu’elle a écidé d’acheter après avoir lu/ vu ce qu’elle fait ? 

 

Vision entrepreneuriale 

 

Quels conseils donnerais-tu à un freelance qui veut scaler ? Y-a-t’il un moment pour le faire ?

Il n’y a pas d’obligation de scaler. Donc la première question ce serait : pourquoi veux-tu faire grossir ton entreprise ?  Qu’est-Qu’y gagnerais-tu ? Qu’y perdrais-tu ?

Ensuite, il faut se demander : comment sauras-tu dans un an que tu as pris la bonne décision ? Quels éléments concrets d’indiqueront que tu as fait le bon choix ?

Mais si tu veux scaler, tu peux y arriver de plusieurs manières : en automatisant des process, en recrutant des personnes sur le même coeur de métier que toi pour vendre à plus de monde, en proposant des services plus chers, en délégant les choses qui ne sont pas coeur de métier. 

Mais j’insiste d’abord sur le pourquoi du scale  : les épreuves et les challenges que tu rencontres ne sont pas du tout les mêmes de “moi seul.e” à “moi+une équipe rapprochée” à “moi + une équipe où je ne connais pas tout le monde”. 

Es-tu prêt à passer à la vitesse supérieure, avec sa dose de contraintes ? Il n’y a que toi qui puisses répondre à ça. 

Quels sont tes projets pour 2020 ?

Haaaaa 2020 me fait de l’oeil. Je construis une équipe donc pour la première fois, je vais enfiler des chaussures de dirigeante en plus de coach. 

Mes priorités de 2020 sont : 

  • que toutes les coaches de mon équipe aient du taf et kiffent bosser avec les Aventurières. Que les client.es kiffent bosser avec nous autant que nous avec eux. 
  • développer la Signature Emotionnelle® et mettre en place le système qui va nous permettre de créer quelque chose d’unique et d’exceptionnel pour les entrepreneurs et artistes qui veulent un succès qui part de l’intérieur
  • Mon défi perso c’est : coacher des artistes (je rêve de coacher un.e chef.fe d’orchestre, des musicien.nes) et des profils d’entrepreneur.es que je n’ai pas encore coachés sur leur Signature Emotionnelle®

 

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[Cas client] Nicolas Vidal : clarifier son offre et développer sa visibilité en ligne

Nicolas est consultant SEO basé en Vendée. Lorsque j’ai commencé à travailler avec lui, la lisibilité de sa proposition de valeur et de ses offres n’étaient pas claire. Par ailleurs, sa visibilité en ligne était quasi inexistante. Nous avons donc mis à profit nos trois mois de collaboration pour restructurer ses offres et développer une stratégie de communication mettant en valeur sa marque personnelle. Retour sur trois mois de coaching.

 

Restructurer sa proposition de valeur et son offre

Ecrire une proposition de valeur claire et percutante est certainement l’une des choses les plus difficiles pour un entrepreneur. La proposition de valeur est le message que l’on veut faire passer à ses clients pour résumer son offre de service : que proposez-vous, à qui, et comment. 

C’est tout le travail que nous avons réalisé avec Nicolas, pour d’abord redéfinir sa cible et ensuite son offre.

Nicolas vise des indépendants souhaitant se former au SEO par eux même pour monter en compétences, être autonome dans la gestion de leur SEO, mais également dépenser moins d’argent que s’ils avaient eu recours à une prestation de consulting. Pour répondre à ce besoin, Nicolas leur propose des formations en ligne accompagnée de quelques heures de coaching. 

Après quelques semaines de travail nous sommes arrivés à la proposition de valeur suivante : 

Une fois ce travail fait, un autre chantier nous attendait : clarifier et simplifier ses offres.

Nicolas a accumulé énormément de ressources pédagogiques sur le SEO qu’il met à disposition sur son site. L’ennui est que ces ressources ne conduisaient pas facilement à l’achat d’une formation payante.

Nous avons donc revu les tunnels de vente de Nicolas en commençant par quelque chose de simple : proposer des formations gratuites facilement identifiables qui conduiraient à l’achat de formations payantes. 

Nous avons également revu les pages de vente de la partie coaching et consulting de Nicolas pour les rendre plus attractives et surtout claires ! Pour cela, nous avons travaillé sur la structure suivante : 

  • Problématique du client 
  • Conséquences du problème
  • Solution proposée
  • Détail de la solution
  • Témoignage
  • Appel à l’action pour réserver un rendez-vous 

Mettre en place une stratégie de communication basée sur une marque personnelle 

Une fois son site internet simplifié, nous nous sommes attaqués au deuxième chantier de l’activité de Nicolas : sa communication. 

Nicolas avait une faible présence en ligne et surtout une communication plus que timide. Nous avons d’abord capitalisé sur son réseau LinkedIn, son réseau de prédilection sur lequel il faisait de la prospection automatisée. Pour rappel, les éléments à optimiser sur un profil LinkedIn, pour être bien référencé sur le moteur de recherche du réseau social sont les suivants : 

  • L’intitulé de poste 
  • Le résumé (ou la biographie) 
  • La description des expériences professionnelles
  • La nécessité d’avoir des recommandations 
  • La consolidation d’un réseau qualifié 
  • La proactivité sur le réseau (commentaires, likes, posts engageants)

Nous avons ensuite mis en place une stratégie de communication et de contenu autour de deux canaux privilégiés : 

  • Le blog, pour héberger ses contenus
  • La newsletter inspirationnelle pour convertir ses abonnés en clients
  • LinkedIn pour relayer les articles de blog

Nous avons d’abord optimisé certaines rubriques du site web de Nicolas pour valoriser sa marque personnelle,  à commencer par sa page à propos, aujourd’hui beaucoup plus personnalisée.

Pour obtenir plus d’abonnés à sa newsletter, nous avons travaillé à la création d’un leadmagnet (ebook) et de popup pour capturer des mails. 

Concernant la stratégie de communication, nous avons procédé méthodiquement : 

  • Lister l’ensemble des contenus pouvant être écrits
  • Identifier les canaux de communication et de diffusions
  • Définir une fréquence de publication

J’ai proposé à Nicolas de relire avec lui ses premiers articles de blog et newsletters pour lui permettre de prendre confiance. 

Les retours sur la newsletters ont été très positifs et le ton personnalisé beaucoup apprécié ! 

 

Conclusion : une feuille de route claire pour la suite 

 

Nicolas a maintenant les clés pour avancer seul, grâce à une stratégie de contenu rodée et une offre de service clarifiée. Ce qui fera la clé de son succès sera bien sûr la rigueur dans sa communication. Il va également s’essayer à la publication d’articles invités pour surfer sur une audience plus grande que la sienne et bénéficier d’une forte visibilité. J’ai également proposé à Nicolas de continuer à lui proposer un suivi mensuel allégé comme je le propose à mes clients en coaching, pour lui servir de béquille pour ces premiers mois livré à lui même !

 

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[Cas client] Elsie Pomier : une restructuration 360 de son business en un temps record

J’ai récemment collaboré avec Elsie Pomier, consultante en image professionnelle. Elsie m’a contactée car elle avait besoin d’une stratégie pour développer sa communication, mais surtout d’un cadre pour s’organiser au quotidien. En échangeant avec elle, je me suis rendue compte qu’il allait falloir reprendre les fondamentaux de l’entrepreneuriat pour l’aiguiller dans la bonne voie et qu’elle puisse se développer en toute autonomie. Nous avons donc commencé par travailler sur ses objectifs, son positionnement et son discours, son organisation et à son sens des priorisations, et enfin, à sa communication.

 

Définir des objectifs et une stratégie pour son activité 

Lorsque j’ai commencé à travailler avec Elsie, elle m’a d’abord expliqué qu’elle menait de front 3 activités : 

  • Une activité d’enseignement en école de mode, qui lui plaisait mais qui ne rémunérait pas énormément.
  • Une activité de consultante en image professionnelle qui stagnait car pas de nouvelle demande entrante.
  • Une activité de recherche en design.

Il nous a fallu dessiner un camembert pour mieux définir la part qu’allaient occuper ces trois activités dans son emploi du temps.

En cherchant la répartition du temps idéal pour les différentes activités d’Elsie, nous sommes arrivées au résultat suivant : 

  • 35h cours de par mois
  • 2 clients en consulting en image (14h par mois )
  • Une demi journée par semaine pour de la recherche 

Cette répartition du temps fait écho à la vision idéale d’Elsie dans laquelle elle se projette pour ses différentes activités. 

 

Clarifier son positionnement et son discours 

Une fois cette répartition du temps faite, nous nous sommes attaquées à un autre chantier : le positionnement d’Elsie sur son marché. 

Comment allait-elle se distinguer de sa concurrence ? Quels sont ses avantages concurrentiels ? 

Pour cela, nous avons travaillé sur un Lean Canva, qui a permis à Elsie d’identifier ses avantages compétitifs, sa concurrence, et travailler sur sa proposition de valeur. Une fois ce travail fait, nous nous sommes penchées sur ses offres de service pour les redéfinir et les repackager. Ce travail de design de services a également touché le site web d’Elsie qui est aujourd’hui plus clair et qui facilite la prise de contact par ses prospects.

Pour engager la conversation avec ses prospects dans la vie réelle, nous avons revu le pitch d’Elsie, en choisissant de travailler sur deux niveaux de discours : 

  • Le discours simple, pour les personnes éloignées du milieu du design et de la mode
  • Le discours d’expert, pour les prospects qualifiés

L’adaptation du discours est essentielle pour s’adresser avec les bons mots à n’importe quel interlocuteur. Un enfant de 10 ans, tout comme un consultant expert doivent être capable de saisir la complexité du métier d’Elsie. 

Pour que le discours soit fluide, voici ce que j’a conseillé à Elsie : 

  • S’entraîner tous les jours pour apprendre le discours par coeur (et qu’il ressorte fluidement) 
  • S’entraîner à faire court, quitte à compléter son pitch si on lui demande des informations complémentaires.

Elsie va profiter des nombreux événements auxquels elle se rend pour tester ces variantes de pitch et les renforcer. 

 

Devenir son propre client en se faisant passer pour une priorité 

La plus grosse difficulté pour Elsie a été de ne pas s’oublier au profit de ses clients. Comme beaucoup d’entrepreneurs, elle avait gardé en tête que le client était roi. 

D’accord, mais que se passerait-il si elle se traitait comme son propre client ?

Nous avons donc revu l’organisation d’Elsie, à savoir son emploi du temps d’Elsie pour sacraliser des créneaux pour son propre développement commercial et marketing.

Et voici ce que j’ai dit à Elsie : “tu es une entreprise. Tu ne peux pas te contenter de satisfaire des commandes clients. Il te faut du temps pour ton administratif mais également pour ton marketing et ta communication. Il te faut du temps pour avoir une vie sociale et pour ton bien être. Ce sont les clés de cet équilibre qui vont te permettre de tenir sur le long terme. “

Et c’est ce que nous avons testé ! 

Aujourd’hui, Elsie trouve le temps pour son développement commerciale, sa communication (et ses contenus) et même pour courir régulièrement ! 

 

Mettre en place une stratégie de contenu et de communication 360 

 

Enfin, le dernier volet sur lequel nous avons travaillé est la communication d’Elsie. Elsie savait que pour communiquer de manière impactante sur le web, il fallait produire des contenus. Mais elle n’avait aucune idée d’où ni de quoi et d’à quelle fréquence il fallait produire ces contenus. 

Nous avons donc repris les bases d’une stratégie de communication basée sur le développement de son personal branding (sa marque personnelle). 

  • Pour cela, nous avons listé tous les contenus qu’Elsie pouvait produire, dans un tableau Trello collaboratif.
  • Nous avons ensuite défini où seront hébergés ses contenus. Deux canaux sont ressortis : 

1) Le blog

2) Le podcast 

  • Nous avons défini la ligne éditoriale de chacun de ces deux canaux : dans les deux cas, l’expertise et la personnalité d’Elsie seraient valorisés pour développer une vraie stratégie de Personal Branding
  • Enfin, nous avons établi une fréquence de publication et un planning éditorial pour maintenir un rythme régulier dans sa communication

Pour aider Elsie à passer à l’action, je lui ai proposé de relire son premier article de blog. Pour lui permettre de produire des contenus percutants et facile à lire (même en diagonal), nous avons travaillé sur la structure de ses contenus. Et voici les questions que je lui ai posées pour donner une vraie valeur à ses contenus en restant structurée : 

 

  • Pourquoi veux-tu écrire sur ce sujet ?
  • Quel est le message que tu veux faire passer ? 
  • Y a-t-il plusieurs idées dans ton message principal ?
  • Comment pourrais-tu les décomposer ?
  • Comment ferais-tu pour ne pas ennuyer ton lecteur ?

Aujourd’hui, Elsie sait produire des contenus structurés et réguliers ! 

 

Conclusion 

Même si notre collaboration fut limitée en  temps, nous avons défini les bases pour reprendre l’activité d’Elsie grâce à une feuille de route que voici : 

Stratégie : 

  • Poursuivre la stratégie de contenu et de communication mise en place ensemble.

Organisation : 

  • Suivre l’organisation et les priorités fixés ensemble en gardant en tête l’objectif suivant :  alléger son emploi du temps

Passage à l’action : 

  • Renforcer la clarté de son pitch à chaque nouvel événement 
  • Se challenger pour développer encore plus sa visibilité
  • Appliquer la méthodologie de rédaction de contenu pour réaliser des épisodes de podcast mais également rédiger des  cas pratiques de clients et des articles de blog.

Ce fut un plaisir de collaborer avec Elsie qui a maintenant les clés en main pour avancer dans la bonne direction.

 

Le mot de la coachée :

Yéza m’a permis une grande prise de recul par rapport à mon activité. J’étais tellement ancrée dans mon domaine que je ne trouvais pas les mots pour présenter simplement mon activité et mes services. Être passionné c’est bien mais si ça nous empêche d’être compris par les non-initiés (notre marché), ça devient problématique, d’autant plus quand cette passion est enveloppée d’une peur de ne pas réussir à trouver les mots juste pour la retranscrire à l’écrit ! 
Avec Yéza, nous avons tout simplement commencé par retravailler mon discours puis tous les textes de mon site web. Ma proposition de valeur nous a amené à travailler mon pitch.
Par ailleurs, pour challenger ma peur de communiquer de manière publique, j’ai dû d’abord apprendre à savoir ce que je voulais partager à mon audience, oser défier ma peur des regards extérieurs sur mes contenus et surtout oser prendre du temps. Et nous sommes allées jusqu’à revoir mon emploi du temps. Et depuis, à mon rythme, je m’engage à communiquer régulièrement sur mon travail, mes idées et mes pensées. 
Merci Yéza pour ton écoute, ta compréhension et ton adaptabilité à tous les terrains d’activité ! Tu as su saisir non pas le concept de mon activité mais aussi ma démarche et mon approche pour aboutir à une communication qui me ressemble ! 

 

Si toi aussi tu veux bénéficier de mon accompagnement, réserve ton appel découverte : https://calendly.com/yezalucas/appel-decouverte

 

[Cas client] Yaël: Trouver l’organisation pour gérer de front une activité salariée prenante et une activité entrepreneuriale naissante

Je viens de terminer trois mois de collaboration avec Yaël. Yaël est fondatrice d’une entreprise, salariée à plein temps et maman de quatre enfants. Elle doit gérer ces différentes casquettes de front et m’a contactée car elle souhaitait trouver une organisation cadrée pour être plus efficace. En trois mois, nous avons revu l’organisation de Yael, ses priorités et surtout, le plus important : le passage à l’action. 

Mettre en place une stratégie de développement et identifier les tâches prioritaires 

Lorsqu’elle m’a contactée, Yaël avait déjà crée son entreprise, 6 fois Plus, dont la mission est d’apporter un soutien scolaire ludique en mathématiques pour les adolescents. Le problème, c’est qu’elle n’avait pas de visibilité sur les actions à mettre en place pour développer son chiffre d’affaire et créer une identité de marque.

Après un bilan de l’existant, nous avons revu le business model de Yael, réécrit une offre de service claire, revu sa proposition de valeur puis défini les actions de visibilité à mettre en place pour son développement. 

 

Ce qui est ressorti de notre analyse : 

  • La création d’une communauté soudée autour de 6 fois Plus 
  • La mise en place d’une stratégie de contenu et de communication 360
  • La mise en place d’actions de visibilité ciblées

 

Nous sommes donc parties de l’existant pour mettre en place une stratégie de contenu :

– En ordonnant les contenus du blog

– En définissant une ligne éditoriale claire – Lister l’ensemble des idées d’articles 

– En mettant en place un planning éditorial

 

J’ai ensuite révélé à Yaël les actions les plus efficaces en matière de visibilité : 

– Les articles invités

– Les interviews de références dans sa thématique

– Les cas pratiques de clients

– Etc…

La communauté, elle, serait créée à partir d’une animation régulière sur les réseaux sociaux et de la newsletter. Nous avons ainsi travaillé sur une stratégie d’animation des réseaux sociaux de Yaël et d’un style de newsletter. 

 

Travailler rapidement et efficacement sur deux projets en une journée

Une fois les bases posées, le plus dur reste le passage à l’action, et c’est sur quoi nous avons travaillé.

Nous avons repris tout l’emploi du temps de Yaël pour y trouver un équilibre entre vie personnelle, vie entrepreneuriale et vie salariée. 

Nous avons mis en place une priorité dans les tâches en insistant sur le concept d’urgence de long terme. Pour arriver à générer des revenus de son entreprise demain. Yaël devait commencer à agir dès aujourd’hui, malgré son travail à plein temps, malgré ses déplacements, malgré sa vie de famille.

 

Cette période de transition n’est pas reposante, mais elle est l’unique moyen d’arriver plus vite à ses objectifs car : 

  • Le rythme du travail salarié ne changera pas 
  • Postuler ailleurs demanderait une énergie complémentaire
  • Les enfants ont encore besoin de leur mère 

Voici ce que j’ai donc conseillé à Yaël: 

  • Mieux s’organiser pour ne pas déborder des horaires contractuels
  • Se bloquer des créneaux pour écrire ses articles de blog
  • Identifier les collaborations et partenariats qui allaient lui permettre de développer son activité
  • Lancer rapidement ses premiers ateliers (un pilier de son business model) 

 

Aujourd’hui, Yaël a une feuille de route et sait combien elle doit générer de Chiffre d’affaires pour vivre correctement de son activité. Plus précisément, elle sait comment passer à l’action pour développer ce Chiffre d’affaires. Ce passage à l’action impliquera de développer un produit physique, mais également des ateliers hebdomadaires. En parallèle, la stratégie de contenu et de communication permettent à Yaël de développer sa visibilité, sa notoriété et générer de la demande entrante.

 

Conclusion

Yaël a aujourd’hui les clés en mains pour faire décoller son activité entrepreneuriale. Elle sait quelles sont ses priorités, ses bêtes noires (la procrastination, le syndrome de l’imposteur) et s’est fixée une deadline pour avancer. Le temps, la régularité de sa communication et de ses ateliers lui permettront ainsi d’arriver à atteindre ses objectifs fixés. J’étais très contente de pouvoir coacher Yael, qui sait maintenant où aller, et dont la feuille de route est écrite.

 

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Lancer et vendre une formation en ligne : les 6 questions à se poser

Beaucoup d’entrepreneurs rêvent secrètement de lever le pied de leur business en mettant en place un système de revenus passifs. Parmi les options qu’ils envisagent, la formation en ligne revient souvent. Après avoir essayé de lancer et vendre une formation en ligne, ils se mettent à vite déchanter. Pourquoi ? Parce que la théorie et la pratique diffèrent dans ce cas précis. Et oui, lancer et vendre une formation n’a rien d’automatique et encore moins au début. Ceci dit, il y a quand même moyen de bien vendre sa formation en ligne grâce à la checklist en 6 points que je te propose. Il s’agit de 6 réflexions de fond et non de 6 astuces. 

1 – As-tu une communauté pour lancer et vendre une formation en ligne ? 

Tu as une idée de formation et tu veux la lancer, c’est super ! Mais à qui vas-tu la vendre ? 

Cette question est la première à se poser. Tu peux avoir une idée théorique de qui est ton persona (ta cible) mais dans les faits, il faut te demander : cette cible gravite-t-elle autour de toi ? L’as tu déjà sensibilisée à ton approche, avec tes contenus ? En sommes : pourquoi te ferait-elle confiance ?

Le marché de la formation en ligne est saturé. Les concurrents sont ultra nombreux et proposent des contenus sur la même thématique que la tienne, peut être même moins cher. Mais je ne te dis pas ça pour te décourager, bien au contraire ! Je veux simplement que tu aies conscience des réalités du marché pour éviter de te casser la figure. 

Si l’écosystème entrepreneurial est très concurrentiel, je reste persuadée qu’il y a de la place pour tous, même pour vendre une formation en ligne. Pourquoi ? Parce que chaque entrepreneur a son public, sa communauté, qui lui est fidèle et qui achètera chez lui par affinité. 

Je suis sûre que tu as tes habitudes chez des commerçants, que ce soit pour faire tes courses ou aller à la pharmacie. Pourtant, tu choisis un commerce et non un autre parce que tu sens que tu as plus d’affinité avec la marque, ou le commerçant en question. Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose. C’est pourquoi, il te faut une communauté soudée, fédérée autour de ta marque ou de ta personne pour vendre un produit concurrentiel. 

Comment créer une communauté ? J’en parle dans cet article, publié dans Frenchweb, mais également dans cet article publié sur mon blog. 

2 – Coaching : faut-il en avoir fait pour lancer une formation en ligne ?

vendre une formation en ligne

C’est l’éternelle question. Et pourtant les avis sont partagés. Alors voici mon avis : avoir fait du coaching avant de vendre un produit (une formation en ligne) peut être avantageux. Une expérience de coaching va d’une part t’apprendre à bien identifier les besoins de tes clients pour ensuite proposer un produit standardisé (la formation en ligne) qui va pouvoir débloquer des centaines ou des milliers d’entrepreneurs sur cette thématique. D’autre part, tu vas pouvoir utiliser les outils et exercices proposés à tes clients en coaching à une plus large audience dans le cadre de la création d’une formation en ligne. 

Pour autant, avoir fait du coaching est-il un pré-requis à la création et à la vente d’une formation en ligne ? 

Non. Tu peux vendre ta formation en ligne grâce au soutien inconditionnel de ta communauté. 

C’est le cas d’Antoine BM, qui a débuté avec une petite liste d’abonnés à qui il vend ses formations par mail. Aujourd’hui, il fait plus de 50 000 euros de chiffre d’affaires mensuel, en vendant des petits produits (formation d’entrée de gamme) auprès d’une audience ultra qualifiée. 

Bien sûr, si tu n’as pas de communauté, et que tu veux vendre une formation en ligne très rapidement, tu peux convertir une audience grâce à la publicité Facebook, mais ça va te couter plus cher. En effet, il te faudra d’abord sensibiliser une audience froide (qui ne te connaît pas) à un produit d’appel gratuit, puis ensuite recycler cette même audience vers ton produit payant. Si tu comptes le fait qu’il faille tester une publicités avec différents, textes, visuels et audiences, le budget pub va commencer à être élevé. C’est certes possible mais je ne te le recommande que si tu décides de faire de la publicité ton canal d’acquisition privilégié. 

3 – Tarif : à quel prix dois-tu vendre tes cours en ligne ?

vendre une formation en ligne

Si tu as déjà fait de la veille concurrentielle, tu verras que l’éventail des tarifs de la formation en ligne est très grand. On peut trouver des formations en ligne à moins de 100 euros, et d’autres à plus de 5000 euros. Mais pour t’aider à définir le tarif qui te correspondra le mieux, je vais te donner quelques précisions sur les tarifs pratiqués : 

On peut catégoriser les formations en ligne en trois catégories : 

  • Les formations d’entrée de gamme (ou produit d’appel) : ces formations ont pour objectif de sensibiliser tes prospects à une thématique, mais également de sensibiliser ton audience à ton travail. Une formation d’entrée de gamme, ou petit produit se vend à moins de 200-300 euros. 
  • Les formations de milieu de gamme sont plus développées, et touchent une audience souvent plus sensibilisée : elles se vendent entre 300 et 700 euros (fourchette indicative).
  • Les formations haut de gamme sont souvent plus longues et se vendent entre 700 et 1000 euros. Le tarif est souvent justifié par un contenu plus dense, un accès à une communauté privilégiée et des options d’accompagnement individualisés.
  • Les formations de luxe : vendues à plus de 1000 euros, leur tarif est justifié par la notoriété du formateur, la durée de la formation, le suivi et les possibilités de prise en charge (Pole Emploi, CPF, Datadock).

Mais cette classification des formations en ligne par tarif n’est qu’indicatives: j’ai simplement théorisé des tendances pour t’aider à comprendre la logique de pricing des formations. 

Par ailleurs, on voit souvent des infopreneurs justifier le tarif de leur formation par le nombre d’heures de vidéos qu’ils proposent. Cet indicateur a longtemps été une critère de prix car il rassurait les clients qui avaient une donnée tangible pour mesurer la valeur de cet achat.

Or, le nombre d’heures de vidéo ne garantie pas la qualité des contenus de la formation en ligne : si sur 40 minutes de vidéo, on a 5 minutes d’utile à retirer et 35 minutes de blabla, la formation perd de sa valeur. 

Donc comment trouver le bon tarif pour vendre ta formation en ligne ? 

Et bien tu vas le faire au ressenti : il faut que tu sois d’abord conscient de la valeur de ta formation, et de la manière dont elle va aider ton audience. Ensuite, il faut que tu sois à l’aise avec le prix que tu affiches : il ne doit être ni trop bas, ni te faire rougir. Enfin, tu vas sûrement te planter au début, mais ce n’est pas grave car l’entrepreneuriat, c’est du test and learn comme on dit dans le milieu ! ?

4 – lancement ou Evergreen : comment vendre ta formation en ligne ?

lancer une formation en ligne

Pour vendre une formation en ligne, il existe deux principaux moyens : le lancement et le mode evergreen. 

Le lancement, c’est un mode de vente assez classique dans le monde de l’infopreneuriat. Lancer une formation, c’est faire de la vente de ta formation un moment exceptionnel, rare, et daté. Le lancement de formation demande beaucoup d’énergie mais peut être très efficace car il véhicule un sentiment d’urgence d’achat, avec date d’ouverture et de fermeture de formation.  Il augmente ainsi la valeur perçue de la formation.

Un lancement peut aussi stimuler une audience, en lui proposant un tarif attractif pour la formation en ligne, notamment quand il s’agit d’un premier lancement. Par exemple : la formation sera vendue à tel tarif pendant 7 jours, mais sa valeur réelle est de tant. Pour le coup, cette deuxième technique de lancement n’augmente pas la valeur perçue de la formation mais invite à saisir une opportunité irrésistible car urgente. 

C’est comme les soldes ou les promos chez Intermarché. 

Si tu choisis de vendre ta formation en ligne en organisant un lancement, réfléchis en amont à la fréquence des lancements et aux tarifs de chacun d’entre eux. 

Si tu ne veux pas faire de lancement, tu peux aussi vendre ta formation en Evergreen. Evergreen kesako ? Il s’agit de vendre ta formation en continue sans créer d’événement particulier. Autrement dit, ta formation sera accessible à tout moment de l’année par qui veut l’acheter. 

Comment vendre une formation en ligne en evergreen ?

Il te faudra sûrement créer des tunnels de vente. Oui ce mot peut te piquer les yeux ! 

Un tunnel de vente peut prendre la forme d’un entonnoir : tu proposes via ton site web (ou tes réseaux sociaux) un contenu gratuit en échange d’un mail (formation gratuite, ebook…) qu’on appellera aussi “leadmagnet”. Une fois inscrit à la formation gratuite, qui peut durer quelques jours (ou quelques mails), l’abonné sera redirigé vers une formation payante qu’il pourra acheter si la formation gratuite lui a donné l’envie d’aller plus loin.

Sur le papier, ce mode de vente peut sembler plus reposant car il s’intègre dans un système automatisé. En revanche, il lui manque un élément essentiel : la notion d’urgence, qui pousse l’abonné à l’action. Il est très difficile d’avoir aujourd’hui des revenus réguliers satisfaisant en vendant des formations en Evergreen. 

Même les plus grands noms de la formation en ligne sur le marché français (Antoine BM, Stan Leloup) proposent des lancements pour vendre leurs formations. 

En revanche, il est également possible de vendre des formations en one to one. C’est mon cas lorsque je propose mes formations en ligne à des prospects qui ne peuvent pas encore se payer mes accompagnements individualisés. Bien sûr, ce mode de vente n’est pas scalable, mais grâce à une conversation, une vente peut être opérée. 

Mais je ne veux pas t’influencer, à toi de te faire ta propre expérience ?

 

5 – Modèle économique : quelle stratégie pour vendre un cours en ligne ?

vendre une formation en ligne

Une entreprise qui vend des formations en ligne peut adopter des modèles économiques différents : 

  • Un modèle 100% formation en ligne
  • Un module mixte : formation et coaching 

Une entreprise qui mise sur la formation en ligne pour réaliser l’intégralité de son chiffre d’affaires doit réfléchir à une stratégie adaptée  en se posant les bonnes questions : 

 

?Quel type de formation vend-t-elle (entrée de gamme, milieu de gamme, haut de gamme) ?

?Combien de formation a-t-elle dans son pipe ?

?Fait-elle des lancements ? Des promos ? A quelle fréquence ? 

?Vend-elle en evergreen ? A-t-elle un budget publicité adapté à son objectif de chiffre d’affaires ? 

?A-t-elle une communauté soudée ?

?Propose-t-elle de l’accompagnement ponctuel en soutien de la formation ? 

?Est-elle organisme de formation ? Organisme certifiée ? Éligible au CPF ?

?A-t-elle besoin de se faire exonérée de TVA ?

 

Ce sont des questions que je me suis posée et que Uston et Nathalie Dewez m’ont aidée à résoudre.  

Par ailleurs, ces questions vont permettre à une entreprise de rédiger un business plan théorique sur la vente de formations en ligne. 

 

Une entreprise qui choisi un modèle mixte (coaching/consulting  et formation en ligne) va également devoir se poser des questions de fond  :

?Quelle est la part de CA de mes formations en ligne dans mon chiffre d’affaires ?

?Ai-je envie de l’augmenter ? Comment puis-je procéder pour cela ?

?Ai-je envie d’être exonéré de TVA sur l’ensemble de mon activité ?

 

Se pose en plus la question du mixte formation/coaching : 

?Ai-je envie de vendre un accompagnement personnalisé dans mon package de formation ? De combien d’heures ? 

Ces questions de fond vont te forcer à avoir une vision entrepreneuriale sur ton business et choisir dans quelle direction l’orienter. On te parle souvent de tips et de trucs pour vendre tes formations. C’est important. Mais moi, je voudrais que tu aies une vision plus globale sur ton modèle économique en tant que formateur. 

6 – Comment gérer un flop dans la vente de sa formation ?

lancer une formation en ligne

Rater son lancement, ne pas faire de vente. C’est la pire peur du formateur. C’est en plus une double peur : la peur de ne pas augmenter son chiffre d’affaires et la peur d’assumer une humiliation devant son audience.

Mais je vais te rassurer sur ces deux points. La qualité de ta formation compte, mais ça ne suffit pas pour la vendre. 

La vente d’une formation en ligne dépend de plusieurs facteurs : 

  1. Le titre de ta formation
  2. Le contenu de ta page de vente 
  3. Le besoin de tes abonnés
  4. La qualité de tes mails de vente 
  5. L’engagement de ta communauté
  6. La date de ton lancement

Avec l’ensemble de ces paramètres, difficile de prévoir une réussite pour chaque formation. Donc rassure-toi, si tu ne vends pas, ce n’est pas parce que tu es mauvais, mais parce qu’il a sûrement manqué un de ces éléments. 

Donc pour compenser ce manque de chiffre d’affaires, tu peux rebondir et relancer ta formation en tirant les leçons de tes échecs. Ca finira bien par marcher ! Sinon, fais-toi aider ?

Par ailleurs, ton audience ne va pas t’humilier parce que tu n’as pas réussi à vendre. 

Déjà, d’une part, parce que pour beaucoup de formations en ligne, ton audience ne pourra pas savoir si tu as vendu ou non (elle achète une formation,  consomme la formation et n’interagit pas avec toi ni les autres clients de la formation en ligne).

En revanche, si ton audience voit que tes ventes ont été mauvaises (elle voit peut de monde dans le groupe privé de formation ou toi même tu trouves qu’animer la formation avec aussi peu de monde n’est pas très rentable), tu peux jouer la carte de la transparence ! 

Et oui, au lieu de cacher cet échec (temporaire), tu peux être honnête et ton audience t’en remerciera. 

C’est ce qu’a fait Stan Leloup qui a confessé dans deux newsletters successives l’échec de son lancement d’un stage en présentiel.

Quand une grande référence de l’infopreneuriat avoue qu’il a échoué, c’est un soulagement et une pression qui s’envole pour toute son audience. Si tu n’es pas dans le déni, tu pourras rectifier le tir : 

  • En sondant tes abonnés qui n’ont pas acheté 
  • En comparant les réponses aux 6 critères que j’ai mentionné un peu plus haut

Si tu la joues franco, ton audience t’en remercieras et aura déjà oublié cet échec demain. 

Je passe beaucoup de mon temps à jouer la carte de l’honnêteté et de la vulnérabilité avec mon audience dans ma newsletter, et en faisant cela, je ne fais que renforcer le sentiment d’identification de mon audience à ma personne. 

Alors, tu n’as pas réussi à vendre ? Tant mieux, tu vas pouvoir en tirer quelque chose et aider ton audience à progresser autant que toi. 

….et d’ailleurs, si tu en parlais dans ta prochaine formation ? ?

 

Conclusion 

Dans cet article, je t’ai détaillé les six points que me semblaient essentiels au lancement de ta formation en ligne. Comme tu l’as vu, j’ai voulu apporter des points de réflexion profonde et stratégique, et non des hacks pour vendre rapidement. Le métier de formateur en ligne est nouveau, il n’a pas encore assez de recul pour connaître tous ses secrets. Mon objectif dans cet article est de te faire comprendre que vendre des formations en ligne est un vrai choix de business model,  mais également de projet entrepreneurial. Il demande à ce que tu sois aligné avec ce même projet. Tu es formateur par envie de transmettre et non par facilité. Créer et vendre une formation en ligne demande du travail, de l’investissement personnel et financier, et une vision : transmettre son savoir, ses compétences, et ses apprentissages à une majorité d’individus. C’est avec une vision plus grande que toi que tu vas pouvoir scaler grâce à la formation en ligne. Alors, que veux-tu transmettre ?

 

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vendre une formation en ligne

[Cas client] Anthony : de la dispersion à la structure grâce au cadrage du coaching

J’ai eu le plaisir de travailler pendant quelques mois avec Anthony, directeur artistique aux multiples facettes. En activité depuis 8 ans, Anthony trouvait sa clientèle par réseau mais n’était pas toujours satisfait des missions qu’on lui proposait. En effet, ces missions d’exécution ne le stimulaient pas et Anthony souhaitait être reconnu pour ses qualités de directeur artistique et non seulement de graphiste. Dans ce contexte, Anthony m’a contactée pour deux raisons : slasheur, il souhaitait mettre de la cohérence entre ses différentes casquettes en construisant une identité entrepreneuriale claire. Par ailleurs, Anthony avait également besoin d’un cadre pour apprendre à mieux s’organiser au quotidien et comprendre les origines de sa procrastination.

 

Slash : construire une identité entrepreneuriale claire à partir d’un profil pluriel

Lorsque Anthony m’a contactée il faisait face à deux difficultés : 

  • Mettre de la cohérence entre ses différentes casquettes pour renforcer la lisibilité de son profil  
  • Être reconnu comme directeur artistique et non seulement comme graphiste exécutant

Nous avons alors réalisé un long travail de clarification et organisation de ses différentes activités : la direction artistique, l’illustration, le reportage et des projets annexes toujours plus nombreux. 

La première chose sur laquelle nous avons travaillé est la vision entrepreneuriale d’Anthony : comment se projetait-il dans quelques années avec ces différentes activités ? Combien de temps voulait-il consacrer à chacune d’elle ? Quelle évolution souhaitait-il voir pour ces mêmes activités ?

A partir d’une vision clarifiée, nous avons établi le temps à consacrer au développement de chacune des activités. 

Nous avons ensuite travaillé sur l’identité de marque de l’entreprise d’Anthony : après plusieurs essai et changements, nous avons construit l’identité Anthony Humeau, sous laquelle seront rangées les prestations de service d’Anthony, ses illustrations et ses produits dérivés. A côté d’Anthony Humeau, un autre nom de marque distinct allait abriter le travail de reportage d’Anthony. 

A partir d’une identité claire, nous avons travaillé sur la proposition de valeur d’Anthony : Anthony a ainsi rayé la mention graphiste de son site web pour ne laisser uniquement apparaitre que celle de directeur artistique. De cette manière, Anthony a pu rompre le cercle vicieux de prestations “subies” dans lequel il était rentré. Fini les logos, bonjour la supervision de projets !

 

Organisation : se fixer un cadre pour passer à l’action

En parallèle de la construction son identité entrepreneuriale, nous avons travaillé sur la bête noir d’Anthony : l’organisation.

Procrastinateur assumé, il avait une fâcheuse tendance à repousser les actions de communication à mener pour renforcer sa nouvelle identité entrepreneuriale. 

Nous avons donc mis en place une stratégie de contenu souple et un plan de communication flexible mais daté pour qu’Anthony puisse trouver de la liberté dans un cadre peu contraignant. 

Mais ce qui m’a importé était surtout de comprendre l’origine de la procrastination d’Anthony. 

En creusant, nous avons mis le doigt sur un point essentiel : Anthony ne mettait pas sur un même pied d’égalité ses missions clients qu’il faisait passer en priorité, et la construction de son nouveau projet entrepreneurial. 

J’ai donc mis au point les trois piliers prioritaires de l’entrepreneuriat : 

  • Les clients et leur commande
  • Le marketing et la communication (qui se rangent dans le projet entrepreneurial d’Anthony)
  • L’administratif et les finances

J’ai fait comprendre à Anthony que pour réussir à être reconnu comme directeur artistique et arrêter totalement les prestations de graphisme dans quelques mois, ou encore pour développer son projet de reportage, il fallait commencer à passer à l’action maintenant. 

Je lui ai donc dessiné un petit schéma pour l’aider à visualiser “l’urgence” de long terme : 

Grâce à ce petit schéma, Anthony a pris conscience que pour changer le positionnement de son entreprise, il fallait commencer par faire un pas en avant dans le présent. Concrètement : mettre en place une régularité dans sa communication dès maintenant. 

Contenus : structurer ses pensées pour un copywriting impactant 

Parmi les éléments qui empêchaient Anthony de créer du contenu régulier figuraient l’épuisement qu’il éprouvait devant la rédaction d’articles et de vidéos. 

Nous avons donc creusé cette piste. J’ai donc voulu savoir comment Anthony s’y prenait pour rédiger un article de blog ou un résumé de livre. Et c’est là que nous avons pu mettre le doigt sur un nouveau problème : Anthony n’avait pas de structure dans la rédaction de ses contenus : il écrivait au fil de l’eau. Ce qui créait beaucoup de répétitions, un manque de clarté et un épuisement à la création de contenu. 

 

Pour aider Anthony, je lui ai posé des questions simples : 

  • Pourquoi veux-tu écrire sur ce sujet ?
  • Quel est le message que tu veux faire passer ? 
  • Y a-t-il plusieurs idées dans ton message principal ?
  • Comment pourrais-tu les décomposer ?
  • Comment ferais-tu pour ne pas ennuyer ton lecteur ?

Comme le disait ce cher Boileau, “ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément”. 

Règle numéro 1 de l’alignement : la fluidité. Si un contenu n’est pas clair, c’est que l’idée derrière n’est pas claire. Nous avons donc renforcé la structure des idées foisonnantes d’Anthony.

Puis vient le temps du passage à l’action, autre bête noir d’Anthony. 

J’ai donc “forcé” Anthony a se fixer des dates et à publier ses contenus pour que l’on puisse considérer que ce contenu avait été communiqué. 

 

Conclusion : une feuille de route claire pour l’avenir 

En quelques mois de coaching, nous avons créé une nouvelle identité entrepreneuriale pour Anthony. Celle-ci est aujourd’hui claire et satisfait le directeur artistique. Pour incarner et faire vivre cette identité dans le temps, Anthony a compris qu’il lui fallait mener des actions de communication régulière. En tenant compte du mode de fonctionnement d’Anthony, nous avons établi un cadre souple pour sa stratégie de contenu et de communication. La structure passe également par l’organisation de la pensée, et c’est ce que nous avons vu avec la structure des contenus d’Anthony, aujourd’hui plus solide. 

Ce fut un réel plaisir de travailler avec Anthony dont la bonne humeur était appréciée. Maintenant Anthony a une feuille de route et sait qu’il peut faire appel à moi pour suivre et apporter un regard extérieur sur son travail de communication.

 

Le mot du coaché  :

J’ai pris contact avec Yéza avant l’été 2019. J’avais besoin d’une vision plus claire de mon activité et de prendre du recul sur mon mode d’organisation qui est trop spontané !

On a fait ensemble un état des lieux détaillé et cela m’a donné une vue d’ensemble. Je me suis vite rendu compte de mes forces et faiblesses.

Les rdv réguliers m’ont permis de construire une stratégie simple et cohérente pour les prochains mois et années. 

J’ai apprécié ses conseils avisés et son approche concrète face aux problématiques. On va droit au but !

Les clés sont désormais en moi pour donner une nouvelle orientation à mon activité d’indépendant.

Merci Yéza pour ton aide précieuse “

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Cas pratique client : Yohann, faire pivoter son activité sans se disperser

Je viens de terminer trois mois de coaching avec Yohann, lead développeur et formateur pour développeurs web. Lorsque nous avons commencé notre coaching, Yohann s’ennuyait de ses projets de développement et voulait prendre plus de hauteur sur son activité. Il a fait appel à moi pour développer une nouvelle activité de formateur, et l’aider à construire une réelle stratégie de développement avec structure et organisation. En trois mois, Yohann a pu clarifier son nouveau projet, développer son offre et mettre en place une communication ciblée et régulière.

 

Mettre en place un plan d’action au service d’une vision claire 

Lorsque j’ai commencé à travailler avec Yohann, il était développer web pour des entreprises et travaillait à plein temps dans les locaux de ses clients. Ces conditions de travail ne lui convenaient pas et c’est pourquoi, nous avons travaillé sur sa vision entrepreneuriale pour faire pivoter son activité vers quelque chose qui lui correspondrait mieux : l’accompagnement et la formation, dans ce même domaine de compétence.

Dans sa vision entrepreneuriale : 

  • Yohann est formateur pour aider des développeur à se lancer en freelance
  • Yohann recrute des profils de développeurs spécialisés pour des startups
  • Yohann souhaite bâtir une équipe de développeur en remote autour de son entreprise
  • Yohann souhaite pouvoir travailler d’où il veut et notamment depuis l’étranger.
  • Yohann souhaite prendre sa retraite tôt pour profiter de son temps libre

Nous avons donc mise en place une stratégie pour permettre à Yohann de réaliser sa vision. 

Nous avons d’abord travaillé sur sa cible, sa proposition de valeur et son offre de service. La difficulté a été de trouver un message adapté aux deux cibles de Yohann : les startups et les développeurs web. Nous avons donc opté pour une proposition de valeur globale qui touche ses deux cibles.

Une fois son positionnement clair, nous avons mis en place une stratégie de communication différenciée pour toucher ses cibles. Différenciée car le message n’est pas le même pour une startup en quête de développeurs et pour les développeurs salariés souhaitant devenir freelance. 

Pour se faire, nous avons défini les canaux de communication, les messages (avec un travail sur des pitchs différenciés), contenus et la régularité nécessaire à cette stratégie de marketing.

Quels contenus allait-il apporter au grand public et quels contenus allaient être réservé à sa communauté ? 

Cette distinction lui a permis d’avoir une véritable stratégie de conversion en transformant ses abonnés Linkedin en fan au sein de sa communauté développée sur le même réseau. 

Prendre du recul sur son activité pour prioriser ses tâches

Une fois la stratégie mise en place, c’est au tour de la pratique ! Et ce n’était pas mince affaire avec l’emploi du temps chargé de Yohann.

Pour être efficace, nous avons relevé les 3 principaux points de blocage chez Yohann : le rapport à l’argent, la dispersion et le manque de structure.

 

1- Le rapport à l’argent 

 Dans la famille de Yohann, on ne parle pas d’argent, par conséquent, le sujet est assez tabou chez Yohann. Ce qui est un problème quand on est entrepreneur car on vit de l’argent de ses prestations de service. Or, si demander est une gène, il est difficile de bien vivre de son activité.  C’est pourquoi nous avons travaillé à débloquer les croyances limitantes de Yohann sur l’argent. 

Dans cette même optique, nous avons d’abord travaillé plus en détail sur ses conversions. Comment réussir ses appels prospects grâce à une méthode structuré que je lui ai donné. Dans cette méthode, les choses sont dites clairement, et le prix est énoncé sans honte. 

 

2 – La dispersion 

Autre difficulté chez Yohann : la dispersion et la difficulté à identifier ses priorités.

La principale difficulté a été pour Yohann de prendre conscience que son projet entrepreneurial était tout aussi important que ses missions freelance “alimentaires”.

Ce n’est pas parce qu’un projet ne rapporte pas d’argent dans l’immédiat qu’il est à placer au second rang. 

Nous avons donc mis en place des deadlines pour la publication des contenus de Yohann et allégé son planning pour qu’il puisse maintenir une régularité dans sa communication.

Yohann a également commencé à sacraliser du temps pour son projet et a ainsi pu :

  • Créer une communauté sur Linkedin
  • Proposé des articles invités
  • Réussi à se faire interviewé dans un podcast
  • Publier des vidéos régulières

3 – Le manque de structure 

La dernière difficulté de Yohann était son manque de structure, principalement dans l’organisation de ses idées et de ses contenus : je lui ai donc donné une méthode pour structurer sa pensée, construire un plan et pouvoir réaliser des contenus avec un message clair. 

De cette manière, il peut maintenant rédiger des articles de blog comme des scripts de vidéos Youtube ou des podcast. 

Conclusion 

C’était un plaisir de travailler avec Yohann pendant ces trois mois. Notre collaboration lui a permis de maîtriser les outils pour attirer la cible qu’il convoite, mais également d’ordonner son quotidien d’entrepreneur grâce à une organisation et une structure. L’accompagnement que j’ai proposé à Yohann lui permet aujourd’hui d’avoir une vision claire et identifier ses priorités sans se disperser. J’ai également proposé à Yohann un suivi régulier, post coaching, pour rester dans une bonne dynamique et aller au bout de ses projets.

 

Le mot du coaché Une superbe expérience auprès de Yeza pendant ces trois mois, elle m’a permis d’ordonner mon quotidien d’entrepreneur, d’avoir une vision claire et identifier mes priorités sans me disperser. À l’écoute et volontaire, Yéza perçoit rapidement mes besoins, Je la recommande vivement !

 

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Confiance en soi : trois ans de travail résumés pour poser les bonnes bases

Aujourd’hui, j’aimerais qu’on parle de la confiance en soi, sujet certes très vaste mais incontournable, tant pour entreprendre que pour mieux vivre en société.  On m’a souvent dit sur le plan professionnel que j’avais l’air d’avoir confiance en moi (et ça m’a toujours surprise d’entendre ça) : en adoptant une posture de coach, je dégage une assurance qui rassure mes clients et mon environnement professionnel.

En revanche, sur le plan personnel, les choses sont un peu différentes car je m’autorise à montrer plus de doutes et d’appréhensions (mon sensei pourra en témoigner). Et pourtant, depuis trois ans, ma confiance en moi est beaucoup plus forte. J’ai en effet entrepris un gros travail sur ce sujet.

Par où ai-je commencé ?

Et bien par un constat : j’étais fatiguée de sans cesse douter, de ne pas me faire assez confiance et de chercher ma légitimité auprès des autres.

Pourtant je n’avais pas envisagé mener un travail de trois ans. 

De 2017 à 2019, j’ai progressivement opéré des changements dans ma vie qui m’ont permis de devenir une personne plus confiante, en m’écoutant, en m’affirmant et en m’acceptant.

Cet article est donc l’histoire de trois ans de travail, en passant par des étapes clés, de l’aide extérieure et des déclics internes. Si comme moi :

▪ Tu accordes plus de crédit à la parole des autres qu’à la tienne,
▪ Tu doutes de tout
▪ Tu ne vois pas ce que tu fais de bien
▪ Et que tu ne t’écoutes pas (assez)

…cet article pourra t’aider à prendre conscience de quelques changements à opérer pour te sentir mieux en étant toi ?

Depuis 2017 : j’arrête de me laisser dominer par mes peurs et j’écoute mes envies 

Avant 2017, ma confiance et mon estime de moi étaient quasiment au point mort. Mon parcours professionnel était chaotique depuis la fin de mes étude (coucou la réalité de l’insertion professionnelle !), mes relations intimes étaient un autre chaos et j’avais depuis ma tendre enfance cherché à rentrer dans des cases qui ne voulaient visiblement pas de moi.

 

Mais c’est depuis 2017 que les premiers changements ont opéré : 

Sur le plan personnel, je commence à m’écouter et à faire des activités qui me plaisent, quitte à les faire seule : je commence donc l’aikido (février) et le chant (novembre). Je précise que j’aspire à pratiquer un art martial depuis le collège et que je chante depuis toujours. Bref, on part de loin ?

Je décide donc de faire confiance en ma voix avec le chant, et confiance en ma maîtrise d’une situation avec l’aikido (je ne suis pas encore un ninja). 

Sur le plan intime, j’avoue pour la première fois mes sentiments à un garçon..sentiments non partagés…mais parole libérée (délivrée) !

Sur le plan professionnel, je prends également mon courage à deux mains et décide de quitter mon boulot salarié qui allait se transformer en CDI (tu sais, le Saint Graal que je cherchais depuis la fin de mes études). 

Je décide ainsi de faire confiance à mes compétences pour me mettre à mon compte, situation qui me correspondait beaucoup plus au regard de mon autodiscipline, de mon besoin de liberté et de ma propre valorisation personnelle et professionnelle. Car oui, quand tu es entrepreneur indépendant, ton entreprise, c’est toi. 

 

2018 : j’entame un travail sur moi (pas du tout prévu) 

En 2018 : je fais le bilan de mon entreprise : j’ai fait une bonne première année d’entrepreneuriat et j’ai dépassé le seuil du plafond du régime de TVA autorisé pour les micro-entrepreneurs.

J’ai également compris que je ne voulais plus faire de prestation de services : je ne suis pas devenue entrepreneure pour subir des ordres et un emploi du temps comme si j’étais salariée.

Me fatigant trop à douter, je finis par arrêter de me retourner le cerveau et accepte de prendre des risques pour avancer. Ce passage à l’action m’a certes confrontée à quelques murs mais m’a permis de dédramatiser l’échec.

Sur le plan professionnel, j’ai réussi à accepter de mettre mon égo de côté pour avancer : si j’échoue, ce n’est pas ma personne qui est un échec, mais mon action à un moment précis.

Je fais une rencontre déterminante qui m’ouvre à de nouvelles perspectives sur le plan professionnel et qui m’ouvre également au développement personnel ( elle se reconnaitra ?) Et c’est là que je comprends vraiment l’adage : nous sommes la moyenne des 5 personnes les plus proches de nous”

Je commence alors à lire des livres de développement personnel, mais ce n’est que plus tard que je comprends que tout ce qui est dit ne doit pas forcément me parler ou me correspondre. Je finirai par faire le tri, sans me forcer à apprécier ce que des auteurs de renommée ont affirmé.

2018, c’est également la fin de mes relations futiles sur un plan personnel : je m’accepte telle que je suis, j’apprends à être seule (mais ce n’est que plus tard que j’apprécierai vraiment de l’être), et je refuse ce qui va à l’encontre de mon intégrité morale.

Une amie m’a une fois dit ceci : “si quelqu’un ou quelque chose te gêne, tu en parles ou tu mets fin à la situation” et ce conseil m’est resté. Il me permet de garder le moins de choses possibles au fond de moi et de mettre fin à des situations désagréables (et devine quoi, ça marche dans tous les domaines de ta vie ? ! )

 

2019 : je prends conscience de mon bien le plus précieux : mon énergie 

Je commence un travail sur moi depuis fin 2018 avec mon ouverture au développement personnel : au programme, lectures (big up pour : Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même de Lise Bourbeau), mais également hypnose, mémoire cellulaire, magnétisme, coachs, psy et même test de QI.

Si à mes débuts, je suis une éponge qui absorbe tout, je finis par faire le tri dans ce que j’absorbe et arrête certaines thérapies et ouvrages très rapidement. Je comprends vite que tout n’est pas bon à prendre et que suivre mon intuition allait me dire vers quoi j’allais pouvoir tendre.

Pour éviter de casser mon PEL en thérapie, j’utilise mes capacités d’analyse pour passer à l’étape supérieure et m’auto-diagnostiquer (ça, je sais faire !).

Je finis par comprendre les causes et origines du manque de confiance en moi : un abandon dès la naissance, des parents aimants mais qui ne m’ont pas assez (et involontairement) défendus dans certaines situations, les moqueries au collège quand j’étais en surpoids, et l’acceptation que ma parole valait toujours moins que celle des autres (et oui, on part de loin, mais mon but n’est pas de te faire pleurer, mais de comprendre ?)

Je finis donc par m’assumer sur le plan personnel et professionnel  :

 

▪ En exposant ma vulnérabilité, comme tu as pu voir dans mes newsletters si tu me suis depuis cette année (ou juste en lisant celle-ci par exemple).

▪ En assumant de sortir des cases et ne pas  savoir/vouloir me conformer à la “norme” : j’assume ne pas aimer les foules, les conversations insipides, les événements énergivores, les vacances à la plages (je me suis déjà étalée sur le sujet il y a quelques semaines ?) et surtout j’apprécie être seule !

 En refusant le manque de respect et en disant tout ce qui me gêne (mais je mets toujours les formes) : un bon exercice d’estime de soi est de ne rien laisser passer !

J’ai également eu un déclic en cette fin d’année en faisant un test de QI : malgré mes résultats hétérogènes et mon QI incalculable, je comprends certaines choses en analysant mes résultats ; j’ai des capacités supérieures à la norme sur certains points (j’insiste sur le “certains”) : ma compréhension d’une situation concrète et ma maîtrise des mots. Je décide donc de me faire confiance et capitaliser là dessus.

C’est à partir de là que je décide de suivre de plus en plus mon intuition pour mieux m’écouter, et de mieux utiliser ces capacités à la fois sur le plan personnel et professionnel, dans mon contenus mais également dans mes coachings, et dans mes relations interpersonnelles : j’en ai ainsi fini de considérer ma parole comme inférieure à celle des autres.

Je prends conscience de toutes mes réussites en 29 ans d’existence et identifie mes principales forces : mon empathie, ma capacité de résilience, ma plume, et ma bonne condition physique.

Et mes points faibles dans tout ça ? Je les laisse tomber : je mettrais plus d’énergie à essayer de corriger mon sens de l’orientation, mon raisonnement mathématique, et mes compétences techniques en WordPress qu’à peaufiner mes capacités d’analyse et ma plume.

Et mon énergie, c’est la clé de mon bien-être. Et ça, je l’ai vite compris en m’écoutant.

 

Où en suis-je aujourd’hui ? 

 

Aujourd’hui, je suis sûre que je peux encore renforcer ma confiance en moi mais un cheminement de trois ans m’a permis de poser les bonnes bases : le respect de ma personne, l’écoute de mes émotions et le suivi de mon intuition. J’assume qui je suis et je ne cherche plus à me construire par rapport à des normes sociales ou professionnelles de référence.

Alors c’est quoi la suite ? Je ne sais pas encore, mais très certainement de garder ces bases pour avancer. Encore une fois, on en revient à l’essentiel : définir des bases solides.

 

? Et toi as-tu trouvé tes bases solides ?

Je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on travaille là-dessus ?

 

[Cas pratique client] Sabrina : relancer un business en s’écoutant

Je viens de terminer trois mois d’accompagnement avec Sabrina, coach en développement personnel spécialisée dans les transitions professionnelles chez les femmes. Lorsque Sabrina m’a contactée, elle avait mis son activité en pause et avait repris un travail salarié à mi-temps pour maintenir une source de revenus. Sabrina est venue me trouver car elle voulait reprendre en main son business et comprendre pourquoi elle n’arrivait plus à être alignée avec son activité de coach. Ensemble, nous avons remis de la clarté et des étincelles dans l’activité de Sabrina (rien que ça ! ), et déployé une stratégie de communication rodée pour développer sa visibilité.

Rester alignée pour développer son activité

Lorsque nous avons débuté notre coaching, Sabrina était perdue quant à ses offres de services : elle aimait certes écrire, mais ne savait pas encore si elle avait envie d’orienter son activité vers des prestations de copywriting et d’écriture pour le web. Elle voulait également arrêter de proposer du coaching. Mais en l’interrogeant plus en profondeur, nous avons conclu que le problème n’était pas qu’elle n’aimait pas coacher, mais que l’activité ne décollait plus, pour des raisons que nous avons identifiées. Et cette baisse de moral lui a donné envie d’abandonner cette activité.

Résultat : proposer de nouvelles offres de service n’était pas une volonté de changement mais une fuite en avant pour ne pas affronter une activité de coaching en stagnation.

Comme Sabrina aime coacher, nous avons travailler sur l’optimisation de ses offres de coaching et sur ses conversions clients. 

Nous sommes donc reparties sur de bonnes bases pour avancer : qu’aimes-t-elle dans le coaching ? Qu’aimerais-t-elle enlever dans la manière dont elle organise ses coachings ? Pourquoi ne le fait-elle pas? 

Ces questions sont essentielles pour construire une activité sur mesure. Elle permettent aussi de lever une croyance limitante : celle qu’il faut travailler dans la contrainte pour réussir.

Quand on est entrepreneur, on a le droit de limiter le nombre de coachings que l’on veut faire, choisir la durée des coachings et les tarifs que l’on veut appliquer. 

Nous avons ensuite travaillé sur le coeur de son business model, en planchant sur son ses nouveaux tarifs, mais avant tout structuré son offre et sa proposition de valeur. Le plus important (et le plus difficile) est de s’écouter, pour trouver l’offre qui nous correspond, et de  trouver le prix avec lequel on est aligné. Et cette démarche implique de prendre l’inspiration en soi, et non à l’extérieur.  Sabrina a ainsi construit une offre sur mesure pour ne pas se fatiguer à outre-mesure. 

Enfin, nous avons travaillé sur ses appels prospects : pourquoi ne convertissaient-ils pas ? Pour cela, nous avons revu ensemble la structure de ses appels, comme si nous écrivions un script. De cette manière, les conversions se sont faites plus nombreuses ! 

Mais pour avoir plus de conversion, il faut également être plus visible. 

Une vision 360 pour sa communication 

 

 

La deuxième problématique de Sabrina était son manque de visibilité. Son point fort était sa communauté, très engagée sur Instagram. C’était d’ailleurs sa principale source de clients. 

Mais sa présence sur un unique canal présente également un risque : le manque de diversifications de ses sources de prospects. 

J’ai fait comprendre à Sabrina qu’en adoptant une communication 360°, elle pourrait développer beaucoup plus d’opportunités d’améliorer sa visibilité et d’augmenter son Chiffre d’affaires. 

Nous avons d’abord défini les canaux de communication sur lesquelles elle allait pouvoir se développer : 

 

  • En ligne, avec un réseau social comme Linkedin, qui complète Instagram. Le public cible de Sabrina étant présent sur ces deux réseaux sociaux.
  • En ligne avec un travail sur son site web : pour être plus lisible mais également mieux référencé. Nous avons également mis en place un leadmagnet pour capturer plus de mails pour sa newsletter 
  • Toujours en ligne, la newsletter de Sabrina est également un élément clé de la stratégie de contenu de Sabrina, en communiquant à fréquence régulière (planning éditorial). Par ailleurs, les articles de blog permettront à Sabrina, de travailler sa marque personnelle grâce à un bon copywriting, et son référencement naturel, grâce à un bon SEO
  • Enfin, Sabrina a choisi de développer des ateliers en ligne pour proposer une prestation de groupe. Elle communique via ses différents réseaux sociaux et son site web
  • Hors ligne, Sabrina développe son réseau en one to one grâce à des applications comme LinkedIn et Shapr 
  • Elle organise aussi des ateliers en présentiel occasionnellement pour créer un lien de proximité avec ses abonnés mais aussi ses futurs clients. Elle a d’ailleurs à ce jour, un atelier prévu à la rentrée 2019 !

Conclusion

Ces trois mois de coaching ont permis à Sabrina de se repositionner et trouver un alignement au niveau de son activité qui lui correspond. Elle travaille et communique aujourd’hui avec plus de plaisir. C’est de cette manière qu’elle pourra rester dans la bonne énergie. Grâce à la feuille de route que nous avons établie sur les prochains mois, Sabrina a une direction vers laquelle tendre. 

Aujourd’hui, elle va aller encore plus loin dans le développement de son activité en se lançant dans les démarches pour devenir organisme de formation ! 

Ce fut un plaisir de travailler avec Sabrina pendant ces trois mois 🙂

Le mot de la coachée : “J’ai aimé le pragmatisme de Yeza et son sens de la discipline. Cela a permis à la rêveuse que je suis de remettre les choses à plat et de structurer ma stratégie de contenu pour retrouver plaisir à partager et redynamiser le format de mes coaching. Encore merci Yeza pour ton oreille attentive et ton énergie.”

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[Cas pratique client] Kheira : 3 mois pour atteindre ses objectifs de vie personnels et professionnels

Je viens de terminer trois mois de coaching avec Kheira, Consultante en transformation numérique et Ux researcher. Kheira est freelance depuis deux ans, mais est venue me voir pour deux raisons principales : clarifier son positionnement, difficile à trouver en raison de ses deux activités parallèles, et trouver un équilibre en sa vie professionnelle et personnelle, dont la limite est était poreuse.

En trois mois, nous avons réussi à clarifier le positionnement de Kheira sur son activité et mis en place des principes pour trouver l’équilibre entre sa vie personnelle et professionnelle. Comment ? Je l’explique dans cet article-retour sur ces trois mois de coaching.

 

Objectif 1 : trouver un positionnement clair pour son activité 

Kheira a acquis de l’expérience dans son domaine en travaillant avec des acteurs publics importants tel que le Parlement Britannique. Aujourd’hui, elle souhaite travailler en France, auprès d’entités publiques mais également de startups tech. 

▪ Première difficulté pour Kheira : elle travaille sur le développement de deux activités et cherche à les articuler de manière cohérente. 

Nous avons d’abord travaillé sur les cibles de Kheira : qui sont ses clients potentiels ? Que veulent-ils ? Quels mots les touchent ? 

C’est de cette manière que nous avons énoncé une proposition de valeur et identifié ses cibles idéales. J’en ai également profité pour proposer à Kheira qu’elle réalise un site internet vitrine pour concrétiser ce travail, mais surtout pour lui donner une vitrine officielle. L’idée à germé tout au long de nos trois mois de coaching et a finalement abouti ! Le site devrait sortir à la rentrée ?

Pour compléter ce travail, nous avons beaucoup travaillé sur son pitch : pour rendre sa présentation claire, mais surtout l’adapter pour qu’elle soit intelligible auprès d’un public de novices. Nous avons donc travaillé sur trois niveaux de discours jusqu’à ce que sa présentation soit fluide. 

Comme le disait si bien Boileau : ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément. En bref, si la pensée est claire, le discours est fluide. Notre travail sur le pitch a ainsi permis à Kheira de simplifier sa pensée pour fluidifier son discours. Et par conséquent, son positionnement. 

▪ Deuxième difficulté : faire reconnaître un métier encore peu connu en France

L’une des deux activités de Kheira est l’UX research, soit la recherche utilisateur, différente de métier d’UX designer.

Peu connue de l’écosystème tech francophone, Kheira a une véritable épingle du jeu à tirer dans cette singularité. A condition de clarifier ce qu’est l’activité auprès de son public cible ! 

Nous avons donc établi une étude de la concurrence pour savoir quels étaient les intitulés de poste de ses concurrents et leur proposition de valeur. 

Objectif 2 : trouver un équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle 

Dès le début de notre coaching, nous avons travaillé sur la vision de Kheira pour son activité, mais également pour sa vie personnelle. Evidemment, les deux sont liées. 

En travaillant sur la vision de vie idéale de Kheira, nous avons identifié ses sources de motivation : 

  • Travailler pour des entreprises qui partagent ses valeurs 
  • Travailler avec des entreprises qui ont un réel désir de changement interne
  • Consacrer du temps pour ses loisirs 

Sur le plan professionnel, Kheira souhaite à terme travailler à 75% pour consacrer du temps à sa vie de famille, mais également à ses activités sportives, et profiter de sa belle région (le sud est ! ). Cela implique également de limiter les déplacements à l’étranger lors de ses missions.

Pour réussir à mettre en place cette répartition du temps travail/vie personnelle, des actions doivent être prises sur le plan professionnel : refuser des missions chronophages, ou conduites à 100% chez le client et privilégier les missions locales.  

Prendre du temps pour se former est également un objectif prioritaire pour Kheira. Pour cela, elle réussit à se dégager le temps nécessaire (et notre coaching en fait partie ! ).

 

Conclusion

En trois mois de coaching, Kheira a pu débloquer sa situation initiale: 

  • En passant à l’action et en réalisant son propre site web
  • En clarifiant sa pensée et son positionnement grâce à notre travail sur son pitch
  • En refusant des missions pour garder son équilibre de vie professionnel/personnel
  • Elle a également préparé la rentrée grâce à une feuille de route établie ensemble
  • Et en prime, elle a atteint les objectifs financiers qu’elle avait prévu d’ici un an ! 

 

Le mot de l’intéressée : 

“Yéza m’a accompagnée pendant 3 mois dans une période un peu floue pour moi car je n’arrivais pas à me positionner sur le marché. Grâce à son écoute et son professionnalisme, j’ai vite réussi à me focaliser, à savoir ce que je voulais et surtout ce que je ne voulais pas accepter professionnellement en portant plus d’importance à mes valeurs lorsque je choisis mes clients. 
Après ces 3 mois, j’ai l’esprit plus claire et des outils en main pour avancer en tant que freelance! 
Yéza est très réactive, ouverte à la discussion et au partage et a très vite compris mes questionnements en début de coaching. Je la recommande très vivement à toute personne qui, comme moi, se pose des questions professionnellement et a besoin d’un petit coup de pouce 🙂  “

 

Ce fut un plaisir de collaborer avec Kheira durant ces trois mois de coachings !

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[Cas pratique client] Loise : rebooster son activité grâce à une vision entrepreneuriale et une organisation cadrée

Je viens de terminer trois mois de coaching avec Loise, Community manager et photographe freelance. Loise m’a contactée car elle souhaitait développer son activité qui stagnait depuis quelques temps mais ne savait pas comment s’y prendre pour la rebooster. Ensemble nous avons repris les bases du développement de l’activité d’un freelance : la vision, de laquelle découlent des objectifs en terme de marketing et chiffre d’affaires,  une organisation pour être plus efficace au quotidien et dépenser moins d’énergie, et une communication plus ciblée pour toucher au mieux sa cible. 

Définir une vision claire quand on est freelance slasheur 

Loise a deux activités : une activité de Community Manager (CM) et une activité de photographe. Lorsque nous avons commencé le coaching, son activité de photographe était divisée en deux partie : photographie pour entreprises, et photographie pour particuliers. 

La première chose que nous avons fait ensemble et de travailler sur la vision idéale de Loise : comment aimerait-elle voir évoluer ses différentes activités dans quelques mois, dans quelques années ?

Le constat était assez claire : Loise ne pense pas continuer son activité de photographe pour particuliers…or c’était l’activité qui lui prenait le plus de temps au moment de notre travail ! 

J’ai donc proposé à Loise de déterminer aujourd’hui quel pourcentage de temps et de Chiffre d’affaires elle consacrait à chacune de ses différentes activités dans le cadre d’une graphique-camembert. Je lui ai ensuite demandé de refaire le même camembert avec sa vision idéale à long terme et à court terme. 

Nous avons donc convenu que l’activité de CM serait couplée à l’activité de photographe entreprise. 

J’ai également soumis à Loise l’idée de faire évoluer son activité de CM en devenant Social Mesdia Manager, ce qui lui permettrait de se positionner comme consultante et non plus comme exécutante. 

L’idée a fait son chemin, et ensemble, nous avons retravaillé sur ses offres de services et sa proposition de valeur, via son site internet. L’objectif était d’afficher un positionnement clair pour se faire contacter pour des missions de consulting et non seulement d’exécution.

En proposant une offre de services plus large, Loise a pu monter en compétence en apprenant à mettre en place des stratégies de communication digitale, mais également augmenter ses tarifs et réaliser des devis plus construits.

 

S’organiser au quotidien pour être plus sereine mais aussi plus visible

L’un des gros points noirs de Loise, au début de notre coaching était l’organisation. Elle ne priorisait pas ses tâches, n’avait pas d’idée du temps à y consacrer et oubliait l’essentiel. Nous avons d’abord travaillé sur l’emploi du temps de Loise pour comprendre ce qui lui prenait du temps et de l’énergie et envisager une meilleure répartition de ses tâches. 

Loise me disait que ce qui la pénalisait était sa procrastination sur les tâches qui lui plaisaient le moins. En échangeant avec elle, je lui ai fait comprendre que le problème n’est pas d’être rapide ou lent. Le problème est de ne pas savoir combien de temps consacrer à une tâche. Si tu sais qu’écrire une newsletter te prend trois heures, consacre-y trois heures (dans un premier temps) et non deux ! 

Autre point sur lequel nous avons travaillé : la stratégie de contenu. Loise n’avait pas de régularité dans ses contenus, et comme elle n’était suivi  que par peu de personnes sur les réseaux sociaux et sur sa newsletter, elle n’arrivait pas à se tenir à une discipline de publication. 

J’ai donc proposé à Loise de faire comme si elle écrivait à 1000 personnes, pour s’obliger à publier sa newsletter à fréquence régulière. Peu importe le jour, ce qui compte c’est un rendez-vous régulier avec ses abonnés. 

Concernant le planning des publications (calendrier éditorial), nous avons travaillé sur un Trello partagé pour que je puisse suivre avec elle la fréquence et le sujet des contenus de la semaine. 

La structure passe également par le discours : au début de notre coaching, Loise constatait qu’elle n’arrivait pas à convertir ses prospects en clients. Nous avons alors travaillé sur la structure de ses entretiens téléphoniques (call découvertes) pour qu’elle puisse augmenter le pourcentage de conversion en clients des prospects qui la contactaient.

Loise a ainsi réussi à s’imposer une rigueur en terme d’organisation et de publication, tout en écoutant son rythme naturel. 

 

Une communication 360° pour toucher au mieux sa cible 

 

Ce qui manquait au business de Loise était une forte visibilité. Visibilité en ligne mais également hors ligne.  C’est dans le but de remédier à cela que nous avons travaillé sur sa marque personnelle grâce à une communication 360°. 

Cette communication touche plusieurs champs : 

 

  • En ligne, un site web clair et bien référencé : pour l’activité de Loise, son site web est un véritable enjeu de développement : ce n’est pas juste un site vitrine, mais un site qui va lui permettre d’être bien référencée sur Google (grâce à notre travail sur ses mots clés et son SEO en général). C’est également un site qui a pour objectif de capturer des emails (grâce à la mise en place d’un ebook !). Elle a récemment été contactée par un élue locale et a signé avec elle grâce au travail de référencement naturel et à la révision de structure de ses appels prospects ! 😀

 

  • En ligne avec une stratégie de contenu bi-canale : en plus des fonctions citées haut dessus, le site web de Loise héberge des articles de blog qui lui ramènent du trafic : nous avons donc travaillé sur les tunnels de vente de Loise pour passer de la lecture d’un article à la réalisation d’une action concrète (appel découverte, abonnement à la newsletter, téléchargement de l’ebook…). A côté de ça, la newsletter est un autre moyen de créer une connexion plus intime avec ses abonnés, directement par mail ! 

 

  • En ligne, les réseaux sociaux identifiés pour des contenus différenciés : Linkedin et Facebook sont aujourd’hui les canaux choisis pour la communication de Loise. A coté de cela, elle utilise Instagram à titre expérimentale. Nous avons convenu de cela pour permettre à Loise de ne pas se mettre de pression sur trois réseaux sociaux.

 

  • Hors ligne avec du réseautage : j’ai insisté pour que Loise développe son réseau local en se rendant à des événements locaux, qui lui permettront de se faire connaître et développer sa notoriété. C’est également par le bouche à oreille que de nouveaux prospects peuvent arriver.  En dehors du réseautage local, j’ai suggéré à Loise de développer son réseau en one to one avec des échanges qualitatifs avec des professionnels de son métier identifiés sur LinkedIn, Shapr ou autre. 

 

  • Hors ligne avec des interventions publiques : Loise n’est pas une adepte de la prise de parole en public, mais elle a accepté de sortir de sa zone de confort et réalisera sa première conférence dans sa thématique le 23 septembre !

Conclusion 

J’ai  beaucoup apprécié de travailler avec Loise durant ces trois mois de coachings. J’ai surtout été touchée par son enthousiasme durant nos séance et sa volonté de développer son activité en écoutant des conseils qui pouvaient la placer dans une situation d’inconfort. Aujourd’hui, Loise a une vision claire de son activité, une feuille de route pour cette fin d’année et sait s’organiser pour gagner en énergie et en efficacité ! 

J’ai également proposé à Loise un suivi post-coaching avec des points plus espacés si elle ressentait le besoin d’avoir un regard bienveillant sur son activité. Cette proposition lui permettra d’être autonome dans son développement tout en bénéficiant d’une supervision ponctuelle pour se sentir plus rassurée ! 

 

Le mot de la coachée : ”  « Entoure toi de personnes plus intelligentes que toi » Napoléon Hill. 
Et qui te font réfléchir pour aller plus loin et sortir de ta zone de confort. 

Yeza m’a été d’une précieuse aide pendant ces 3 mois de coaching. 
Elle m’a permis de revoir  tout mon business modèle et d’orienter mon activité dans les bonnes directions. 
En faisant appel à ses services, je ne savais pas à quoi m’attendre au départ. J’avais totalement confiance car j’avais déjà suivi son coaching Freelance  à Livementor et j’étais inscrite ses newsletters qui m’apportent beaucoup. 
Je ne pensais cependant pas que ça allait m’apporter autant. 
Je voulais revoir mon business modèle ainsi que ma façon de travailler et d’avancer mais toute seule je ne savais pas par où commencer et je n’y arrivais pas de manière efficace. 
 Il y avait tout un tas de points sur lesquels je ne pouvais pas avancer toute seule. (Optimisation de mon site, visibilité, redéfinir mon pourquoi et tous les priorités dans mon activité…)
Quand j’ai commencé le coaching, c’était vraiment le moment où j’en avais le plus besoin. 
Il me fallait un oeil extérieur et neuf. Et surtout de quelqu’un qui comprend exactement les problématiques de l’entreprenariat. Je ne pouvais pas faire appel aux personnes de mon entourage. 
Lorsqu’on est Freelance, on est tout seul. Avec Yeza j’ai pu me confier sans jugement.
Elle m’a permis de mettre en place beaucoup de choses (newsletter régulière, réseautage régulier, article invité, optimisation de mon site internet pour obtenir plus d’appels entrant… ) et vraiment comprendre ce qui bloquait mon avancement. 
Etre entrepreneur, c’est comme être sportif, on a besoin d’un coach ou d’être conseillé par des gens qui savent le faire  et comprennent les logiques. 

Elle m’a appris à penser comme un entrepreneur qui sait où il va et ce qu’il veut ou ne veut pas, même si je commençais à le devenir, il me manquait tous les points qu’elle m’a fait travailler. 
Grâce à Yeza, j’ai gagné en confiance concernant mes contenus et mes prises de décision. 
Maintenant je sais où je vais, j’ai une vision plus claire. 

De plus, Yeza est à l’écoute et toujours dans l’empathie. Elle sait exactement quoi dire et vers quel quoi nous emmener.
En plus de donner des pistes concrètes, on a un réel soutient psychologique, ce qui m’a fait beaucoup de bien, je ne me sentais enfin plus totalement seule face à mes blocages et aux mulitiples décisions que je devais prendre et qui sont incompréhensibles pour le reste du monde.”

 

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[Cas pratique] Valérie, journaliste, rédactrice et blogueuse : de 1 à 4 clients en 3 mois.

J’ai commencé à travailler avec Valérie il y a quelques mois. Lorsque j’ai connu Valérie, elle était rédactrice web et journaliste. A côté de ces deux activités, elle tient un blog personnel sur des thématiques écologiques La ville est mon Jardin.

Valérie m’a contactée pour développer son activité de freelance et la visibilité de son blog. Après trois mois de collaboration, les résultats ont été probants : trois nouveaux clients et des objectifs de notoriété atteints. Retour sur cette belle collaboration.

 

Première étape : définir et clarifier nos objectifs de coaching

Le premier travail que j’ai réalisé avec Valérie a été la clarification de ses objectifs : pourquoi est-elle venue me voir ? Quels résultats souhaite-t-elle obtenir en fin de coaching ? Comment les mesurer ?

Nous avons d’abord défini des objectifs financiers.

 

Objectifs financiers :

  • Trouver ses trois premiers clients sur le volet freelancing (Valérie avait déjà un client sur son activité de journaliste).
  • Générer un CA de 2000 en décembre 2019

Ces objectifs financiers nous ont demandé de travailler sur le tarif journalier de Valérie mais également de définir la part de chacune de ses activités en terme de pourcentage. Une fois cette répartition faite, il est plus facile de savoir ou focaliser son énergie.

Concernant ses objectifs de notoriété, Valérie souhaitait développer sa visibilité et sa notoriété en ligne à l’issu de nos trois mois de coaching. Mais ces objectifs étaient un peu flous. Nous les avons donc rendus plus précis.

Rajoutons à cela que la notoriété de Valérie devait s’articuler autour de ses deux activités : le freelancing (Valérie François) et le blogging (La ville est mon jardin)

Objectif de notoriété : 

  • Développer son compte Instagram pour son activité de blogging
  • Mettre en place une stratégie de contenu solide pour son activité de freelancing
  • Créer un site web pour son activité de freelancing (malgré les réticences de Valérie, cet objectif lui a rapporté un client)
  • Publier des articles invités

Elargir son offre pour augmenter son CA tout en restant alignée

Partant de ces objectifs, nous nous sommes attaquées à plusieurs choses :

Nous avons travaillé ensemble à la construction d’une offre de services claire ainsi qu’à la définition de tarifs adaptés.

Mais encore plus important, j’ai questionné Valérie sur sa vision entrepreneuriale. Voulait-elle à terme continuer à devenir rédactrice web ou souhaitait-elle élargir son offre à du consulting en stratégie éditoriale ?

Pour cela, nous avons revu ensemble les blocages liés à sa légitimité et à son syndrome de l’imposteur. En tant qu’experte de la stratégie de contenu, je me suis proposée de l’accompagner en cas de doutes avec ses futurs clients.

C’est donc en creusant que nous avons pu interroger les vraies aspirations de Valérie : le consulting était certes encore nouveau et inconnu mais il la stimulait plus.

Une fois le positionnement et l’offre définie, j’ai encouragé Valérie à créer son propre site web, et d’y intégrer un leadmagnet pour capturer des mails pour sa future newsletter.

Nous avons travaillé ensemble à la création d’un ebook qui a également ramené à Valérie un nouveau client ! Pendant notre coaching, Valérie a également développé de nouvelles compétences techniques pour créer son site web, travaillé son SEO, et proposer un leadmagnet à ses visiteurs !

 

Les résultats du coaching : en trois mois, trois nouveaux clients

Les résultats du coaching ont été très rapides. Concernant les objectifs financiers de Valérie, ils sont très encourageants : elle génère 1500 euros de CA mensuel (2000 prévus en décembre 2019 ).

Elle a obtenu trois nouveaux clients dont un via son site web, et un nouveau via son autre blog. L’une des deux missions concerne le consulting en stratégie éditoriale, la nouvelle offre que nous avons créé ensemble.

 

En sommes, les trois mois de coaching lui ont apporté :

De la rigueur dans sa communication

– Une vraie stratégie de contenu solide

L’extension de ses limites pour aller plus loin et passer à l’action

Un lancement officiel : son investissement dans le coaching l’a poussée à lancer son activité de freelance officiellement, vis à vis d’elle et de l’extérieur

Un pitch clair sur ses différentes activités

Une nouvelle offre claire : elle s’est dépassée et propose des prestations de conseil en stratégie éditoriale

Un véritable alignement sur le plan professionnel : grâce à la diversité des sujets qu’elle traite dans ses contenus et des clients avec qui elle travaille

 

Les objectifs pour la suite seront de garder cette régularité dans la communication autour de son activité qui l’a portée, et de bien garder l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle en prenant du temps pour elle.

 

Le mot de la coachée : “Yeza a été d’une grande aide dans le lancement de mon activité. Les actions que nous avons menées ensemble m’ont permis de bien clarifier mon offre et mes objectifs. Yeza m’a poussée à mettre en place des actions que je ne pensais pas utile au départ comme la création d’un site Internet. En réalité, cela m’a vraiment obligé à poser les bases de mon positionnement et me rendre visible aux yeux de mon réseau en tant que free lance. Les résultats de son accompagnement et de ses conseils ont été beaucoup plus rapides que prévu. Yeza nous mène avec beaucoup d’écoute et de bienveillance sur la bonne route. C’est vraiment très agréable de travailler avec elle.”

Si toi aussi tu veux bénéficier de mon accompagnement, réserve ton appel découverte : https://calendly.com/yezalucas/appel-decouverte

Administratif et finances : pourquoi se faire accompagner pour sa micro-entreprise

Cela fait maintenant deux ans que j’ai lancé ma micro-entreprise. Rétrospectivement, je suis satisfaite du chemin parcouru et du développement de mon activité. En revanche, j’ai connu quelques difficultés d’ordre administratif et financier au cours de ces deux années. 

La raison ? Une mauvaise anticipation de mes charges, une absence de vraie vision financière et des obscurités administratives. En 2019, j’ai fait le choix de gagner du temps et me libérer d’une charge mentale en délégant une partie de ces tâches à des experts. Faut-il investir dans de l’accompagnement administratif et financier en micro-entreprise ?

Je réponds à cette question dans mon article.

Micro-entreprise : identifier les experts adaptés à notre situation et à nos besoins

 

Lorsque j’ai dépassé le seuil de ma franchise TVA en début d’année, j’ai mis du temps à trouver un bon cabinet d’expert-comptable adapté à ma situation : il me fallait trouver un cabinet qui accepte de travailler avec les micro-entreprises (beaucoup refusaient), assujetties à la TVA, et qui comprenne mon activité mixte (avec une part de paiement via Stripe). Après une mauvaise expérience, j’ai opté pour Dougs, dont les outils étaient tout à fait adaptés à ma situation et où je pouvais contacter un expert-comptable pour du conseil illimité. 

En parallèle, je commence des démarches pour devenir organisme de formation pour faciliter la prise en charge de mes accompagnements pour mes clients. J’ai également fait appel à une experte pour m’accompagner jusqu’à devenir organisme de formation référencé sur la plateforme Datadock. J’ai fait appel à une autre experte pour ces questions administrative : il s’agit de Nathalie Dewez que j’ai recommandé à plusieurs entrepreneurs de mon réseau. Grâce à Nathalie, tout entrepreneur ayant généré du chiffre d’affaires en 2018 peut prétendre à une prise en charge pour mes accompagnements ! 

Quelques mois plus tard, je réalise en m’informant, que je pourrais être potentiellement exonérée de TVA en tant qu’organisme de formation. Je me pose en parallèle des questions sur mon statut juridique : est-il le plus adapté par rapport à mon charges et sources de dépenses ?

Suite aux recommandations d’une amie, je décide alors de faire appel à Uston, qui m’a aidée à développer une vraie vision financière pour mon activité. 

Micro-entreprise : Définir une vraie vision financière pour son activité 

 

Uston m’a enlevé une épine dans le pied sur la question des bons choix stratégiques à adopter pour développer mon activité. Ils ont su me poser les bonnes questions pour trouver les options qui me correspondraient le mieux. Nous avons établi ensemble quel était le profil de mes clients, comment je voyais l’avenir de mon activité (coaching/formation) et opté pour l’option la plus pertinente pour ma micro-entreprise : nous avons donc décidé que je sois exonérée de TVA pour la totalité de mon activité et Uston m’a accompagnée dans les démarches pour y parvenir. 

Concernant mon questionnement sur mon statut juridique, Uston m’a aidée à avoir une vision 360° sur mon activité grâce à des tableaux de trésorerie et des questions pertinentes. Nous avons passé en revue mes charges, mes sources de dépenses et investissements, mon salaire, mes recettes et ma trésorerie en général. Par rapport à ces informations, nous avons convenu qu’il serait mieux que je reste en micro-entreprise cette année. 

Uston m’a également permis d’anticiper mes impôts à venir et mon changement de régime fiscal. Chose à laquelle je n’aurais jamais pensé seule. En échangeant avec Uston, j’ai bien compris que ce qui plombait beaucoup d’entrepreneurs aujourd’hui, c’est le manque d’information concernant nos démarches administratives et financières. C’est ce qui m’a coûté près de 4000 euros de TVA redevable en début d’année.Lorsqu’on est entrepreneur, on devrait se focaliser sur son activité, c’est ça qu’à compris Uston. 

 

Conclusion  

 

Quand on est en micro-entreprise, l’entrepreneuriat peut sembler plus facile : les charges sont moins élevée et les démarches facilitées. Néanmoins, ne pas avoir de vision pour son activité et ne pas anticiper les charges et dépenses peut être fatal. J’en ai moi-même déjà payé le prix. La difficulté à comprendre les démarches administratives et financières à réaliser peut nous pousser à l’erreur ou à l’inaction. C’est pour cela que je conseille vivement de se faire accompagner pour pouvoir se focaliser sur notre coeur de métier. 

 

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[Bilan] Entrepreneuriat : deuxième année, on sort du bac à sable

A l’heure où j’écris cet article, j’achève ma deuxième année d’entrepreneuriat et je suis encore vivante. On parle souvent du cap des trois ans pour une entreprise. Alors laisse-moi te proposer un bilan de ma deuxième année : plus difficile, plus déterminante et plus challengeante que la première. La première année, c’est encore le bac à sable : tes charges sont faibles, tu as l’excitation du lancement, et tu découvres un monde encore inconnu. La deuxième année est différente : l’excitation des débuts s’est atténuée, et tu te retrouves confronté à de nouvelles réalités : plus de charges, de nouveaux enjeux de développement, l’éternelle question de l’alignement à laquelle s’ajoute la construction d’une vision de long terme réaliste. Dans cet article, je reviens sur les trois phases déterminante de ma deuxième année d’entrepreneuriat. 

Année 2 : de nouvelles contraintes administratives et financières

Après une bonne première année d’entrepreneuriat où j’ai réalisé presque 42 000 euros de chiffre d’affaires, je me trouve confrontée à de nouvelles réalités financières : l’augmentation de mes charges depuis l’été 2018, et l’assujettissement à la TVA depuis le début de l’année. 

En réalité, j’aurais dû mieux surveiller mon chiffre d’affaires fin d’année 2018 pour éviter de dépasser le plafond et subir une régularisation de près de 4000 euros de TVA. Avec le recul, j’aurais également dû réfléchir plus longuement au lieu de choisir le premier cabinet d’experts comptable trouvé sur internet. 

Résultat : je me suis retrouvée à payer cher une prestation de déclaration de TVA jamais réalisée à un tarif bien trop onéreux pour une micro-entreprise (tout ça avec le dédain d’un comptable qui n’avait aucune considération pour une entreprise qui faisait moins de 100K annuels). J’ai donc fini par apprendre à faire mes déclarations seules en choisissant un cabinet d’expert plus adapté à mes besoins (Dougs). On apprend de ses erreurs paraît-il : la deuxième année a été celle de l’apprentissage si l’on en croit cela. 

Par ailleurs, pour toucher une clientèle ayant moins de moyens financiers, j’avais décidé de créer des offres “petits budgets”. J’espérais proposer de l’accompagnement à ces entrepreneurs en passant moins de temps avec ces clients (des points mensuels au lieu de points hebdomadaires + du suivi par mail) en leur proposant une prestation à tarif plus abordable.

Une grosse erreur : pour réaliser un accompagnement qualitatif, j’ai compris qu’il fallait un vrai suivi hebdomadaire de vive voix pour aider mes clients au mieux. Je me suis donc vue rattraper ce manquement en proposant des points de suivi rapprochés pour le même budget. Je travaillais donc à perte. Il m’a fallu quelques mois pour comprendre que le coaching avait une vraie valeur et que celle ci n’était pas négociable. 

Cette erreur d’appréciation a été le fruit d’un mauvais alignement.

Année 2 : un gros travail de recherche d’alignement professionnel et personnel 

Cette deuxième année entrepreneuriale m’a permis d’entamer un travail en profondeur sur mon alignement professionnel mais également personnel. 

J’ai commis l’erreur de vouloir reproduire les mêmes techniques de marketing d’entrepreneurs qui m’inspiraient, et j’avais également voulu copier leur style. Je me suis vite rendue compte que ma communication était trop agressive et qu’elle ne me ressemblait pas. Elle ne plaisait d’ailleurs pas à mes abonnés. 

C’est avec le temps que j’ai pu trouver un style qui me correspondait : simple, mais pédagogue, avec une petite dose d’humour. Et devine quoi ? Les retours sur mes contenus ont été beaucoup plus positifs ! En terme de copywriting comme dans le marketing, ne te pose pas la question de ce qu’il faut faire, mais de ce que tu as envie de faire. Si tu mets en place une stratégie de communication à ton image, tu n’auras pas de problème pour faire passer un message. Le secret, c’est d’entreprendre avec ta personnalité. 

Ma quête d’alignement a également conquis ma vie personnelle (tout est lié). J’ai découvert le développement personnel et j’ai lu plus de 30 livres en quelques mois. Beaucoup ne m’ont pas touchée, mais quelques uns ont été déterminant pour ma construction personnelle et professionnelle : 

  • Jen Sincero, “Tu vas tout déchirer”
  • Lyvia Cairo, “ Créer sa vie en étant soi” 
  • Lise Boubeau, “Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même”
  • Raphaëlle Giordano, Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une
  • Frédéric Fanget, “Oser”

A côté de cette initiation au développement personnel, j’ai entamé de gros chantiers dans ma quête d’identité : recherche de mes origines et rencontre avec ma famille biologique, essai de médecines alternatives : hypnose, magnétisme, mémoire cellulaire….

Ces bouleversements ont mis en stand by mon activité pendant presque deux mois. Si au début, j’ai eu du mal à accepter qu’il fallait que je me recentre sur mon développement personnel en priorité, j’ai fini par lâcher prise sur mon activité professionnel. Deux mois plus tard, j’étais alignée, avec un regain d’énergie, et mon activité a alors redémarré. 

Année 2 : la construction d’une vision réaliste pour mon activité 

Quand on est entrepreneur, on entend en permanence que le succès repose dans la réussite financière : beaucoup d’entrepreneurs se fixent des objectifs élevés : 100K la première année, 1 million au bout de quelques années. Ces objectifs ambitieux sont louables. Mais ce ne sont pas les objectifs de tout le monde même si l’écosystème entrepreneurial tend à nous faire penser que nous avons tous pour volonté et pour vocation d’être extrêmement riche.  

Avec le recul, j’ai fini par assumer que ces objectifs financiers n’étaient pas les miens. Je me suis mise à mon compte pour être libre pas pour devenir millionnaire. Maintenant que je suis libre, je veux bien gagner ma vie mais au delà de sommes qui n’ont pas de sens pour moi. 

Je veux que cet argent me permette de voyager, de me faire plaisir et d’investir, mais rien de plus. 

Et surtout, je veux garder du temps libre dans mon emploi du temps pour faire des choses qui font sens pour moi : du sport en journée, des temps de pause, prendre le temps de cuisiner, faire un voyage en train en pleine journée en semaine. C’est de cette manière que je me sens privilégiée. C’est de cette manière que je me sens riche. 

Et c’est d’ailleurs en faisant le point sur mes valeurs et mes besoins, que j’ai réalisé que je ne pouvais plus continuer à faire du coaching à la chaîne comme je le faisais pour un client. A la fois, parce que cet accompagnement n’était pas assez qualitatif à mon goût et parce que mobiliser deux jours par semaine à hauteur de 13 coaching par jour ne correspondait pas du tout à ce que je voulais pour mon activité. J’avais besoin de liberté, de choisir mes horaires et ne pas dépendre d’un client.

Un jour, une amie m’a dit “ je veux que cette journée soit représentative de ma vie”. Et c’est là que j’ai eu un déclic : mes journées n’étaient pas représentatives de ma vie idéale. 

Aujourd’hui, je veux continuer d’accompagner un certain nombre de personnes dans le développement de leur activité et pour que cet accompagnement soit qualitatif, je ne veux pas accompagner plus dix clients en parallèle. Je veux également leur faciliter l’accès à mes accompagnements, c’est pourquoi je suis devenue organisme de formation référencé Datadock pour proposer une prise en charge de mes accompagnements (sous conditions) et que j’engagerai mes démarches pour être organisme de formation certifié dès la rentrée 2019.

Liberté, authenticité, accessibilité sont les valeurs que je développe dans cette vision de long terme pour mon activité. Et je crois en la pérennité de mon développement parce que j’ai le mindset pour réussir : 

  • Le besoin d’expérimenter pour avancer
  • Le besoin d’apprendre parce que je ne saurai jamais assez
  • L’instauration d’habitudes et de rituels pour tester ma rigueur sur le long terme
  • La force mentale pour réaliser les objectifs que je me suis fixés

C’est avec cet état d’esprit que j’avance. Et même lors de périodes de doutes, je sais que je m’en sortirai car je crois en moi, quoiqu’il arrive.

Et c’est cet état d’esprit entrepreneurial que je veux te transmettre ?

 

Conclusion 

Après une première année sous le signe de la découverte, ma deuxième année entrepreneuriale est parsemée de difficultés et de défis à relever : nouvelles réalités financières, quête d’identité, alignement professionnel et vision réaliste pour mon activité. Cette confrontation à ces nouvelles réalité m’on fait sortir du bac à sable pour rentrer dans la cour des grands. L’aventure vient donc à peine de commencer, car entreprendre, c’est l’histoire d’une vie basée sur un choix de vie : le seul possible pour moi. Et l’année 3 ? En théorie, elle devrait être celle de la stabilité, mais en pratique, on sait tous que quand on signe pour une vie d’entrepreneur, cette sacro-sainte stabilité reste illusoire. Mais quand on en a fait le deuil, on ne peut qu’aller de l’avant dans cette nouvelle vie ! 

 

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Les 3 choses à ne pas déléguer dans ton entreprise

Quand on est entrepreneur et qu’on fait grandir son entreprise, on entend souvent qu’il faut déléguer des tâches.

D’ailleurs, en m’inspirant pour écrire ce mail, je suis tombée sur trois pages de recherche Google, qui m’indiquaient comment déléguer. Mais pratiquement aucune sur “ce qu’on ne devrait pas déléguer”.

Et pourtant, je pense qu’il y a un certain nombre de choses sur lesquelles il faut garder le contrôle pour rester aux rênes de ton entreprise : sur le plan sur le plan de l’incarnation de ta marque, sur le plan des finances, et sur celui de l’organisation.

1 – Le contenu et la stratégie de marque : l’erreur que commettent les entreprises qui “scalent”


Quand une entreprise grossit, elle veut optimiser son temps en sous-traitant des tâches qu’elle avait pour habitude de réaliser elle-même. Parmi elle, on peut compter la création de contenu.

Il est parfaitement légitime et compréhensible de ne ne plus pouvoir assurer la production de contenu de manière aussi intense que lorsqu’on est une petite boite/freelance avec plus de temps et moins de moyens.

Pourtant, si tu as commencé à habituer ton audience à ta patte, à ton style et que tu as une vraie relation avec elle, il serait dommage de tout arrêter et de rompre cette précieuse connexion nouée avec elle.

Les contenus ne servent pas qu’à optimiser ton SEO. Ils te permettent d’apporter une vraie valeur ajoutée à ton entreprise (expérience + expertise + angle choisi/point de vue).

Si tu délègues toute la production de contenu, ton entreprise ne sera plus incarnée. Elle sera une pale copie de ce qu’on trouve aujourd’hui sur le web : une boite qui produit des articles fades sur des sujets bateaux en espérant remonter dans les premiers résultats d’une requête Google spécifique.

Un peu dommage non ?

Attention, je ne dis pas qu’il ne faut rien déléguer ! Par contre, je pense qu’il faut que tu gardes un lien privilégié avec ta communauté. Pour moi, ce lien passe par ma newsletter, dans laquelle je m’adresse directement à mes abonnés. Je sais qui la lit, je sais qui clique, je visualise ces personnes en train de lire mes contenus, et je les écris pour elles.

Si tu veux vendre, si tu veux que ta communauté s’identifie à ta marque, il faut que tes contenus soient incarnés (par toi, par ton équipe).

La vente c’est de l’émotionnel. Si ta communication est creuse, si tes abonnés ne ressentent plus ce lien privilégié avec toi, ils se sentiront abandonnés. Et ils iront chercher de l’humanité ailleurs.

Je suis d’ailleurs contente d’avoir contribué à quelques succès d’entrepreneurs que j’ai accompagnés sur ces questions de personal branding/incarnation des contenus :

▪ Une cliente qui a pu trouver son premier client grâce à la création d’un site web à son image

▪ Une amie qui a pu obtenir un gros client grâce à un article écrit à 4 mains (ensemble) sur la thématique du copywriting

▪ Des clients qui ont pu obtenir leurs premiers clients grâce à des articles invités ultra-personnalisés

▪ Une amie qui a pu obtenir une mission de freelance grâce au travail réalisé ensemble pour valoriser sa personnalité

▪ Une autre amie qui, suite à un échange constructif, a choisi de personnaliser sa newsletter en proposant du contenu beaucoup plus inspirationnel issue de son expérience

2 – Garde une main sur la comptabilité et l’administratif 


La compta et l’administratif sont des sujets qui provoquent de l’urticaire chez beaucoup d’entrepreneurs. Quand on se lance en micro-entreprise, ces sujets sont relativement simples : pas de compta, deux trois papiers à remplir, et le tour est joué.

Quand on voit son entreprise grandir, on réalise que les choses ne sont plus aussi simples qu’avant : plus de charges, une TVA à gérer, plus de paperasse, des questions sur les changements de statut…

Quand j’ai été assujettie à la TVA en début d’année, j’étais paniquée par les démarches administratives que cela impliquait. J’ai directement fait appel à un cabinet d’expert comptable qui ne comprenait pas ma situation, et qui m’a vite facturé cher.  Et dans l’histoire, je ne savais toujours pas faire une déclaration de TVA.

C’est en prenant conscience de mes dépenses que j’ai décidé de reprendre la main sur ma comptabilité. J’ai fait appel à un autre cabinet moins cher, qui m’a montré comment réaliser mes déclarations, et qui m’a permis d’être autonome. Aujourd’hui, je maitrise cette part de mon activité et réalise des économies.

Aujourd’hui, j’ai une vraie vision sur mes finances et ma comptabilité. Je sais quelles sont mes sources de dépenses, mes recettes et je ne suis plus stressée de ne pas savoir quel est l’état de mes finances.

Mon conseil : ne délègue pas quelque chose que tu ne maitrises pas. 

C’est la même chose pour toutes tes démarches administratives :  bien sûr que tu peux déléguer des démarches complexes, mais fais attention à bien comprendre ce qui se passe quand tu n’es pas là. 

J’ai délégué une partie des démarches pour devenir organisme de formation (je suis d’ailleurs référencée Datadock depuis la semaine dernière, youpi! Mais je t’en reparlerai très prochainement).

Mais je veux rester indépendante et capable de comprendre les process et les étapes qui m’ont permis d’obtenir ces résultats.

3 – L’autodiscipline et l’organisation ne dépendent que de toi 


Tu pourras toujours vouloir tout déléguer mais personne ne va gérer ta discipline et ton organisation pour toi.

Quand tu es chef d’entreprise, tu ne diriges pas ton entreprise avec tes émotions ou ta motivation mais avec ta rigueur et ta discipline. 

Définir tes priorités, produire des contenus à fréquence régulière, rendre des livrables à temps, communiquer sur ton activité, faire du sport, travailler ton développement personnel…toutes ces tâches demandent de l’énergie et de la discipline. Mais elles font partie d’un mindset pour entreprendre.

Pour être un bon chef d’entreprise, il faut que tu puises en toi la force pour t’autodiscipliner. Comment veux-tu diriger des prestataires ou des équipes si tu ne sais pas te cadrer toi-même ?

Et pour ça, définir tes objectifs va t’aider (je sais, j’en parle souvent).

?Quelles actions souhaites-tu avoir réalisé pour les trois mois à venir ?
?D’ici un an ?
?Ce que tu fais aujourd’hui tend-t-il vers ta vision entrepreneuriale de long terme ?
?Vers ton projet de vie ?

Si tu n’arrives pas à envoyer une newsletter chaque semaine parce que tu as peu d’abonnés, essaye de penser que tu écris à 1000 personnes.

Si tu penses que ta stratégie de contenu ne sert à rien, peut être ne priorises-tu pas les contenus qui marchent ?

Si ton réseau n’est pas assez développé, rencontre une nouvelle personne par semaine.

Les petits pas forment les grands projets. Mais tout part de toi. Personne ne pourra être motivé pour toi.

 

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Les 5 clés pour maitriser ton pitch d’entrepreneur

Je parle souvent de storytelling entrepreneurial ou de pitch, pour inscrire son histoire dans les mémoires et laisser une trace écrite sur le web. Ce storytelling est un excellent moyen de devenir mémorable. Mais il existe également une autre manière de marquer les esprits : en travaillant son storytelling à l’oral : c’est l’art du pitch. Cet exercice est intéressant pour les entrepreneurs plus à l’aise à l’oral, qui peuvent rayonner grâce à leur charisme et leur éloquence. Mais il est également très intéressant pour les entrepreneurs plus réservés qui vont alors pouvoir développer leur aisance et faire entendre leur voix grâce à la prise de parole en public. L’enjeu du storytelling parlé, ou pitch est de trouver le bon équilibre entre plusieurs orientations :  synthétiser son pitch tout en faisant rêver son auditoire, romancer sans mentir, humaniser une entreprise tout en restant professionnel. La solution est de maîtriser les 5 clés du storytelling oratoire.

1 – Pour maîtriser ton pitch : adopte une présentation claire et adaptable

 

Les prises de parole qu’elles soient ponctuelles ou régulières ne sont jamais faciles et peuvent varier d’un public à l’autre. Des facteurs tels que le trac ou le nombre de personnes présentes peuvent jouer dans ta présentation orale. C’est la raison pour laquelle il est important d’être à l’aise avec ton discours. Cela te permettra de capter l’attention plus facilement et petit à petit, parler en public deviendra un réel plaisir !

Le storytelling de ton histoire, c’est d’abord une bonne présentation de toi. Un pitch, adaptable en fonction de la situation, de l’audience et du temps auquel on fait face.

✔ Qui est mon interlocuteur ?

✔ Qu’est-ce qu’il a besoin de retenir de mon histoire ?

✔ Quel angle vais-je choisir pour me présenter ?

✔ Comment puis-je captiver son attention ?

Ces questions permettent de vraiment prendre en compte le contexte pour savoir comment présenter ton storytelling et de t’exprimer efficacement

Tu ne vas pas pitcher ton histoire de la même manière en une minute et en cinq minutes.

Dans la première situation (pitch en une minute), à l’occasion d’un événement de networking, voici ce que tu peux dire :

✔ Ton nom

✔ Ce que tu fais

✔ A qui tu t’adresses

✔ Pourquoi tu le fais

 

Dans la deuxième situation, tu peux entrer plus en détail sur chacun des points vus dans la première situation.

 

Mon conseil : maîtrise les deux versions  pour réussir tes présentations à coup sûr ?

2 – Un bon pitch est une histoire répétée 

Pour devenir mémorable, c’est la même histoire que tu devras répéter. C’est grâce à cela qu’on associera ton entreprise à un projet humain, avec un storytelling qui marque les esprit.

Lorsque je me fais interviewer, je raconte la même histoire de mon lancement dans l’entrepreneuriat : les mots peuvent changer, mais j’accentue sur les mêmes points déterminants de mon histoire  et laisse peu de place à l’improvisation. C’est ce que j’ai fait lorsque j’ai témoigné de ma reconversion à l’occasion de l’apéro de Pose ta Dem’ :

De chargée de communication et événementiel dans une association, je suis devenue coach pour entrepreneurs (spécialisée dans le Personal Branding).

 

Les points clé du pitch :

Un milieu familial pas du tout familier à l’entrepreneuriat

La galère de 9 mois de chômage

La déception d’un bullshit job

Un questionnement de fond sur ce que je veux vraiment

Construire mon projet entrepreneurial en étant salariée

Me lancer et vivre de mon activité en trois mois

Switcher 2 fois de métiers en un an et demi d’entrepreneuriat

Mon conseil pour se lancer

 

Grâce à cette structure, je mémorise facilement mon pitch et interagit avec mon audience (qui ne s’endort pas). Maîtriser les points essentiels me permet de m’exprimer avec aisance et donc de convaincre le public.

3 – Montre l’humain qui est en toi pour que ton public s’identifie à ton histoire

 

Peu importe ton histoire, qu’elle soit semée d’échecs ou que tu fasses un sans faute, ce qui compte c’est de la rendre captivante. Tu peux raconter des anecdotes, faire rire ton audience, insister sur tes moments de doutes, de peur ou d’excitation.

Le storytelling oratoire passe par une grande part de communication non verbale : pour cela, il est important d’apprendre à poser ta voix, travailler ton intonation en fonction de l’émotion que tu cherches à véhiculer, et parler avec des gestes. Au delà des mots, c’est ta posture et ton attitude qui restera en mémoire. Le non-verbal a un pouvoir que beaucoup de personnes sous-estiment !

Si tu n’as pas l’habitude de prendre la parole en public, tu peux t’entraîner avec des mises en situation en demandant à un groupe d’amis ou d’autres entrepreneurs de t’écouter et te faire un retour sur ta présentation. Cela te permettra

  •         d’identifier tes points forts ou des points à travailler,
  •         de mieux structurer ton discours
  •         de mettre en pratique des techniques d’expression
  •         de gagner en confiance avant de te lancer !

Pour ma part, j’ai travaillé à avoir des transitions logiques, à supprimer quelques tics de langues, et des “euuuh” à outrance ?

Lorsque je suis interviewée, je raconte toujours mes échecs, et mes erreurs pour humaniser mon projet :

 

https://www.youtube.com/watch?v=8kn9OD_s4Ww&t=729s

J’humanise mon parcours dans cette interview donnée aux Geeks des Chiffres

Si tu regardes les speakers des TEDx, tu verras que tout leur discours est en fait une présentation théâtrale du sujet sur lequel ils s’expriment. Pourquoi les TEDx sont si faciles à regarder ?

  • Le temps de présentation est limité
  • L’histoire du speakers est à 100% incarnée et humanisée
  • Le public est pris à parti

 

Exemple de TEDx théâtral 

4- Valorise tes réussites pour laisser une trace positive 

 

L’objectif d’un storytelling oratoire est, ne l’oublions pas, de laisser une bonne impression. C’est pourquoi, il est important de valoriser tes réussites, ou le cheminement vers une situation meilleure.

Beaucoup d’entrepreneurs ont tendance à banaliser leurs exploits, et ne voir que leurs échecs. Mais si tu raisonnes comme ça, quelle image vas-tu laisser à ton audience ?

Imagine-toi à un entretien d’embauche, où tu ne racontes que tes échecs et minimise tes exploits : qui voudrait travailler avec toi ?

Pense à ce que tu as accompli jusqu’ici : ton lancement, ton changement d’état d’esprit, tes réussites professionnelles, tes réussites matérielles, ton réseau…je suis sûre que tu te sous-estimes ?

Dans le podcast L’entrepreneur en vous, je témoigne de mon passage de salariée à freelance

 

Avant de raconter tes réussites, il faut déjà que tu en prennes conscience. Voici donc un petit exercice que je te propose :

  • Repense à la situation dans laquelle tu étais il y a un an
  • Regarde la situation où tu es aujourd’hui
  • Qu’as-tu appris : sur toi ? En terme de compétences ? De rencontres ?

Quand j’ai fait cet exercice pour la première fois, je me suis rendue compte que j’avais énormément avancé depuis un an !

5  – Apporte de la valeur grâce à ta générosité et à ton expertise

 

Lorsque tu t’exprimes, tu racontes une histoire mais tu délivres également de la valeur à ton auditoire ou ton audience. C’est de cette manière qu’on aura envie de travailler avec toi.

Dans chacune des interviews que j’ai données, j’ai offert des conseils sur différents angles de l’entrepreneuriat :

Les Geek des Chiffres : comment apprendre à se connaître pour entreprendre

Tiime : les conseils administratifs pour entreprendre 

Surf en freelance : donner et être généreux dans ses contenus

Les formateurs libres : quels outils pour se lancer dans l’entrepreneuriat en ligne

Going freelance : Mon mode de vie de freelance

Bien dans ta boite : le personal branding

L’entrepreneur en vous : le passage de salarié à freelance

Chill : l’alimentation et l’hygiène de vie des entrepreneurs

Super freelance : créer une communauté

Pose ta dem’ : pitcher en 8 minutes 

 

Je redirige également le public vers mes contenus gratuits pour qu’ils puissent jauger la valeur de mes contenus.

C’est cette générosité et cette accessibilité qui te permettra de devenir un entrepreneur à la fois sympathique et mémorable.

Petit conseil : accepte les interviews, elle vont contribuer à divulguer ton nom ou ta marque ? C’est encore cette stratégie qu’on choisit des entrepreneurs à succès tels que Oussama Ammar, Antoine BM ou Lyvia Cairo !

Conclusion

Le storytelling, ce n’est pas qu’à l’écrit, c’est également une histoire racontée. Elle implique de travailler ton histoire de manière humanisée et positive. Ta communication non verbale va également jouer un rôle essentiel dans l’impression que tu vas laisser. Mais pour rester en mémoire, il faut d’abord te montrer généreux et accessible.

Je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on travaille là-dessus ?

[Etude de cas] 5 marques françaises devenues mémorables grâce au storytelling

Dans le domaine du marketing, plus précisément le marketing de contenu, le storytelling est un terme très fréquemment utilisé. Si ce terme ne t’est pas familier ou que tu n’arrives pas à lui donner une définition, sache que concrètement : le storytelling, c’est l’art de raconter des histoires. A l’écrit, à l’oral, peu importe le moyen. L’objectif de ce type de contenu est de marquer durablement les esprits en racontant une histoire authentique, qui permet de s’identifier à une personne ou à une marque. Pourquoi en passer par ce type de stratégie marketing ? Pour devenir une marque plus forte, développer l’adhésion d’une communauté de fans, développer sa notoriété.

Apple, Nike, Disney… ce ne sont pas les produits qui nous viennent à l’esprit quand on pense à ces grands noms de l’industrie américaine. Non, on pense à des univers bien singuliers. Et ces univers sont mémorables grâce à un puissant storytelling autour de ces marques fortes dans des domaines concurrentiels. Les marques qui utilisent le storytelling ne se différencient pas par une politique de prix agressive mais par un sentiment de confiance autour de la marque en question.

En France, le storytelling est également utilisé par les marques pour toucher l’imaginaire des consommateurs dans le but de les transformer en nouveaux clients. Un storytelling réussi fait appel aux éléments suivants : des valeurs, une identité visuelle, une histoire, un ton, un positionnement. Devenir une marque forte grâce au storytelling, c’est le cas de 5 marques que j’ai choisi d’étudier dans cet article. 

Ysé : la marque de lingerie  qui montre de vrais corps de femmes

Créée en 2012, Ysé opte pour un positionnement bien particulier dans l’univers de la lingerie féminine : sublimer le corps des femmes grâce à la lingerie. Ysé entend montrer des femmes de tous les jours : avec des formes, et un petit bonnet.  Et pour ça, la marque choisit de ne pas tricher et offre des produits sans rembourrages pour permettre aux femmes d’aimer leur corps tel qu’il est. La marque mise également sur la qualité, en adaptant ses modèles à différentes morphologies de petits bonnets, car tous les seins ne sont pas les mêmes. Ces produits sont d’ailleurs fabriqués principalement en Europe grâce à un savoir-faire local.

Ysé s’est faite connaître par des campagnes de lingerie cohérentes dans laquelle elle montre des femmes aux corps “imparfaits” (selon les standards de la mode). Des femmes auxquelles il est facile de s’identifier. Dans la longue description du post ci-dessous, les lectrices sont invitées à consulter la page A propos de la marque pour se familiariser avec ses valeurs. C’est d’ailleurs cette identification aux mannequins et à la marque qui crée de l’engagement autour d’Ysé sur les réseaux sociaux.

A travers son positionnement, Ysé met en avant ses valeurs. La marque offre des produits d’une grande qualité fabriqué principalement en Europe grâce à un savoir faire local. Et derrière ces valeurs, il y a quatre femmes : Laura, Caroline, Daphné et Charlotte. Dans la page A propos de son site web, le storytelling de Ysé est mis en avant grâce à une humanisation de la marque, par son histoire. Cette histoire, c’est celle des parcours croisés des quatre fondatrices qui, grâce à leurs expériences ont voulu proposer des produits répondant à un besoin essentiel : sublimer le corps des femmes grâce à une lingerie d’exception.

Ce qu’il faut retenir de la marque : Ysé, c’est donc une marque forte, humanisée, définie par un storytelling axé autour d’un positionnement et de valeurs bien définis. Ysé choisit donc de construire une stratégie de façon à créer une marque d’appartenance.

 

Energie Fruit : un savoir faire local pour des produits de beauté naturels

 

Au rayon beauté de votre magasin Monoprix se trouve une autre marque française qui prend une certaine ampleur : il s’agit d’Energie Fruit. Cette marque a construit son univers et son branding d’une identité visuelle forte puisque le dessin a une place prédominante. C’est ce trait artistique qui rend la marque si facilement reconnaissable.

Au delà de son identité visuelle, Energie Fruit a vraiment travaillé son storytelling en présentant l’histoire de ses deux fondatrices. Histoire que l’on retrouve dans le packaging de tous leurs produits et dont le nom des fondatrices est présent sur le logo. Cette histoire, c’est celle de Sophie et Carole-Ann, deux citadines qui ont décidé de déménager avec leurs familles respectives dans le sud de la France, en Provence, pour créer leur entreprise de produits de beauté.

 

Un logo au nom des fondatrices

                                                   

                      

 

La page A propos (notre aventure) n’est pas négligée. Au contraire, c’est une des pages les plus importantes du site web.Toute l’histoire et le concept de la marque y sont résumés.

 

La vidéo de présentation de la marque est d’ailleurs principalement axée vers le storytelling des fondatrices, plus que sur les produits proposés :

https://www.facebook.com/EnergieFruit/videos/1894004527304957/

 

Ce qu’il faut retenir de ce storytelling vidéo :

  • Energie Fruit, c’est d’abord une grande amitié
  • De cette amitié est né un projet commun
  • De ce projet, impliquant toute la famille, en résulte un lieu : la Provence
  • De ce lieu proviennent 95 % des composantes des produits : locaux et naturels
  • Ces produits, sont, à l’image de la vie des deux fondatrices : pour toute la famille

Merci Handy : vendre des gels hydroalcooliques sans passer pour un hypocondriaque 

 

Restons dans un univers coloré avec Merci Handy ! Merci Handy ce sont ces produits de beautés aux couleurs d’arc-en-ciel. Merci Handy s’est principalement fait connaître avec ses gels hydroalcooliques ayant pour mascotte une licorne. Qu’est-ce qui fait le bon storytelling de cette marque par rapport à celui des concurrents ?

D’abord, un copywriting propre à la marque.

 

  • Un slogan catchy : Merci Handy ! Facile à retenir, impactant.
  • La punchline de la marque est également décalée : “nous créons des cosmétiques du quotidiens pratiques et colorés avec des ingrédients cleans et des extraits d’arc-en-ciel”. Le message est clair : tout est dit.
  • Le ton employé est également maîtrisé : simple, avec un tutoiement et un humour qui crée une proximité avec sa communauté.
  • Les noms des produits, sont eux également décalés : unicorn, namasté, flower power en disent long sur l’univers dans lequel Merci Handy nous propulse

 

Exemple de page à propos du site au ton décalé, empreint d’humour

 

Ensuite une identité visuelle à l’image du copywriting utilisé par la marque : il s’agit d’un univers de marque à prendre au 1000ème degrés à l’image d’une marque qui ne se prend pas au sérieux. Les arcs-en-ciel et les licornes sont omniprésents dans la communication de Merci Handy. On parle des licornes comme si elles existaient et on les fait vivre dans les produits vendus. On est donc bien loin d’un univers ultra corporate de bien des marques de ce domaine !

Les ingrédients magiques et les larmes de licornes

 

Enfin, une communauté très engagée autour de la marque sur les réseaux sociaux. Merci Handy a construit son univers pour une communauté de fans de licornes et crée de l’engagement avec elle sur Facebook et Instagram : jeux concours, challenges, questions et défis sont au programmes des publications sur ces deux réseaux sociaux. La marque raconte également des histoires, notamment sur Instagram :

Publication Instagram sur le compte de Merci Handy

Sur Facebook, le ton est également décalé mais les publications sont différentes. La marque a déployé une réelle stratégie de communication adapté à chaque réseau social. La stratégie de communication se veut friendly et ça marche, l’e réputation de la marque se fait toute seule, les clients et abonnés en sont les meilleurs ambassadeurs. Cet univers quelque peu décalé est toute la force de cette marque et joue des codes et des conventions pour marquer les esprits. Quoi de mieux pour fidéliser une audience ?

Publication Facebook sur la page de Merci Handy

 

Ce qu’on doit retenir du storytelling de Merci Handy : une communication moderne et décalée pour nous projeter dans un univers singulier : celui de la licorne. C’est grâce à ce 1000ème degré d’humour que la marque a créé un storytelling unique. Une stratégie osée pour se différencier avec brio dans un secteur ultra concurrentiel !

 

Adopteunmec : permettre aux femmes d’être aux rênes de leur vie sentimentale

 

Autre univers, autre marque : l’univers du dating. Et le plus populaire en France reste…Adopteunmec !  Adopteunmec, c’est un univers aux couleurs rose bonbon et noir, mêlant un aspect girly et noir. D’une part la féminité et  le sentimentalisme, d’autre part, le mystère et l’élégance. Pourquoi parler du storytelling d’Adopteunmec ?

 

Parce qu’il est très fort ! Si adopteunmec est une marque forte aujourd’hui, c’est grâce à plusieurs points :

  • Un copywriting provocateur. Adopteunmec, c’est d’abord un slogan accrocheur et significatif à l’image du “pourquoi” de l’entreprise :  adopteunmec, c’est un site qui donne le pouvoir aux femmes d’être actrices de leur vie sentimentale. En termes de copywriting, le vocabulaire utilisé par la marque est provocateur : on parle de panier, de produits locaux, de nouvelle collection. En somme, les hommes sont chosifiés comme sur un étalage de produits en grande surface.

Devanture du site web d’Adopteunmec, à l’image d’un site e-commerce.

  • Un univers intimiste ou les moeurs sont inversées : lorsque l’on se balade sur le site web, on est très rapidement projeté dans un univers de boudoir rose bonbon où la femme est reine. Elle ne sont pas cueillies, mais au contraire, choisissent les fruits à mettre dans leur panier. La métaphore du supermarché est ici très forte, notamment à travers le logo de la marque. Donner aux femmes le pouvoir de choisir, c’est d’ailleurs l’objet de la nouvelle campagne de publicité d’Adopteunmec que l’on peut voir dans les rues et métros.

 

Cendrillon est maintenant un jeune homme regagnant son carrosse

 

  • Des contenus réguliers véhiculant le message de la marque : articles de blog, événements, réalisations, témoignages clients sous forme d’anecdote…les contenus invitent le visiteur à faire sien le message de la marque : grâce à Adopteunmec, on peut réellement trouver l’amour. La ligne éditoriale est adaptée aux objectifs tout en tenant compte du public cible pour lui apporter des contenus de valeur.

 

Ce qu’il faut retenir du storytelling d’Adopteunmec : un positionnement singulier pour renverser les tendances des sites de rencontre. Un copywriting volontairement provocateur pour créer un univers singulier autour de la femme. Un message clair et identifiable grâce à des contenus réguliers et des visuels très reconnaissables. En clair, une stratégie assumée, des mots clés pertinents… autant d’éléments qui font tout le succès de la marque.

 

Marie Morin : des desserts comme à la maison 

 

Et pour finir, j’avais envie de parler d’une marque que j’apprécie tout particulièrement : il s’agit de Marie Morin ! Marie Morin, c’est le haut de gamme du dessert. La première fois que j’ai goûté un dessert Marie Morin, j’ai gardé en tête le goût et la qualité du produit. Je n’ai jamais été déçue par aucun dessert !

Alors que dire du storytelling de Marie Morin ?

Le message de la marque est clair : proposer des desserts comme à la maison. Et pour répondre à ça, la marque mise sur une qualité de produits exceptionnelle. Contrairement aux marques présentées précédemment dans cet article, Marie Morin séduit d’abord par ses produits avant de séduire par son histoire.

C’est en étant marquée par la qualité des produits, que je me suis renseigné sur la marque. Et là, très belle surprise quand j’ai découvert que les produits étaient issus d’une entreprise familiale bretonne. C’est l’histoire de Marie et Alain Morin et de leurs enfants, qui ont décidé de travailler ensemble à la création d’un projet commun, aujourd’hui exporté outre atlantique.

Le packaging est d’ailleurs à l’image des valeurs et de l’histoire de l’entreprise : des produits uniques, vendus à l’unité, dans des pots en verre, en signe de durabilité. Le logo est simple mais percutant : le noir évoque ici le haut de gamme et le jaune, la chaleur des produits maisons.

Le storytelling de la marque est également basé sur un savoir faire local : des produits français, du terroir, avec des ingrédients naturels. C’est la touche Marie Morin.

La transparence et la traçabilité de la marque Marie Morin

Le savoir-faire local de Marie Morin est également mis en avant dans les contenus proposés par la marque : chaîne Youtube et blog invitent le visiteur à consulter les recettes des produits proposés, mais également de rencontrer les fournisseurs locaux pour suivre la traçabilité des produits. Cette transparence permet au consommateur d’avoir une grande confiance en la marque.

Ce qu’il faut retenir de Marie Morin : Une marque unique dont la communication n’est pas omniprésente mais une qualité qui fait la différence et qui lui permet de se distinguer de ses concurrents. Son histoire familial lui permet un storytelling attachant.

Conclusion

A travers cet article, j’ai voulu présenter 5 études de cas de marques françaises dont le storytelling les rend uniques. Sans être toujours proches des projecteurs, ces marques touchent une communauté spécifique grâce à un message impactant et ciblé. C’est de cette manière et grâce à un positionnement singulier, qu’elles ont pu raconter leur histoire et devenir des références dans leur milieu, et même au-delà. Pense donc à étudier ton marché, tes cibles, à définir ta stratégie et créer des contenus ciblés. En plus de développer ton référencement naturel, cela te permettra de promouvoir l’image de marque qui te définit le mieux !

 

? Si tu veux aller plus loin, j’ai crée une formation gratuite sur le formation sur le copywriting, qui te permettra de vendre plus facilement et de fédérer une audience autour de ton activité grâce à ta plume.

Je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on travaille là-dessus ?

Dévoiler ma véritable personnalité m’a permis de reconstruire mon business

Entrepreneure depuis presque deux ans, je me suis lancé bille en tête sans questionnement sur mes réelles aspirations. J’ai quitté le salariat dans l’urgence, car je ne le supportais plus, mais sans pour autant avoir un projet entrepreneurial rodé, et encore moins une réflexion sur mes désirs personnels les plus profonds. Mon objectif : la réussite (laquelle ?). Mon talon d’Achille : la mauvaise connaissance de moi. Résultats : en quasiment deux ans, j’ai réalisé trois pivots dans mon activité car je n’étais pas alignée, et surtout ne m’étais jamais posé la question de mon propre épanouissement professionnel. Aujourd’hui, j’ai décidé de révéler ma réelle personnalité, avec son lot de sensibilité et de fragilité. Aujourd’hui, j’ai décidé de mettre mon histoire personnelle au service de ma communication pour être encore plus authentique. Aujourd’hui j’arrête de me censurer pour rester alignée.

Toute une vie professionnelle sous le signe du devoir et de la contrainte 

J’ai passé ma scolarité et le début de ma vie professionnelle à essayer de rentrer dans des cases : avoir de bonnes notes, avoir un boulot stable, avoir un conjoint, avoir un appartement bien comme il faut. Ma vie était dictée par le signe de la pression sociale. Mon estime de moi était dépendante de ma réussite sociale et professionnelle. J’adaptais ma personnalité aux attentes de mes relations sociales et affichais l’image que je pensais qu’on attendait de moi. La perfection était donc mon ultime quête. La comparaison, ma manie la plus destructrice. Si tu es familier avec les tests ennéagramme, je suis le type 3, le battant, qui dans ses périodes les plus sombres, cherche à être aimé pour sa réussite et non pour qui il est.

Et puis j’ai compris que je n’y arriverais pas. Je ne pourrais pas faire semblant d’être heureuse dans un job qui me tuait jour après jour. Je ne pourrais pas être en couple juste pour être intégrée socialement. Je ne pourrais pas faire semblant de vivre une vie qui n’est pas la mienne. Quitter mon emploi salarié a été la plus importante, la plus courageuse (et sûrement la meilleure) de mes décisions prises ces deux dernières années. Je suis sortie de mon grand sommeil comme le dit si bien Jen Sincero. Mais le plus dur restait encore à venir.

Je me suis lancée comme freelance en communication digitale sans trop préparer mon lancement. La communication digitale, c’était rassurant, j’en avais un peu fait lors de mon dernier job salarié. Je ne me suis donc pas posé de questions et suis partie sur cette lancée : je serai community manager. Et puis je me suis ennuyée. Le manque de stimulation intellectuelle m’a donc dirigée vers le consulting en communication digitale, qui était l’évolution logique de cette première activité entrepreneuriale. Encore insatisfaite, je suis devenue coach pour entrepreneure, parce que j’aimais bien accompagner des hommes et des femmes de manière individualisée sur leurs projets. De plus, j’ai un bon sens de l’empathie. La voie était donc toute trouvée.

Mais là encore, même si mon activité me plaît aujourd’hui, elle a encore été longtemps gouvernée par le signe de la contrainte : esclave de mes mails, victime de mes mantras les plus destructeurs “je dois”, “il faut”, et handicapée par des croyances limitantes “je suis nulle en“ (l’école n’a pas aidé), “ces clients n’ont pas d’argent”, “je dois en baver pour réussir”, “seule ma réussite professionnelle me permettra d’être reconnue aux yeux des autres”.

J’ai réalisé que j’étais un bloc de croyances limitantes : mon éducation mais également mon manque de confiance en moi m’ont mis en tête des pensées sur la réussite mais également l’argent et les relations sociales bien définies. Et le problème des croyances limitantes, ce n’est pas tant de les déconstruire que de les identifier !

Et c’est là que le développement personnel m’a sauvée.

Mon grand réveil personnel et entrepreneurial : quand j’en ai eu marre de faire semblant

 

Quand on n’est pas aligné, on finit par le payer un jour ou un autre. Du moins, quand on en prend conscience et qu’on se réveille.

J’ai commencé à m’intéresser au développement personnel il y a six mois. D’abord en lisant des grands classiques (qui ne me parlaient pas), puis en mettant en place des routines et des habitudes (lecture, écriture, méditation…), des lectures choisies (enfin ! ), des thérapies alternatives (hypnose, magnétisme…) et enfin en travaillant sur moi : qui suis-je vraiment ? Comment l’assumer ? Comment construire un projet en cohérence avec mes véritables besoins.

Mon manque d’alignement plombait régulièrement mon business. J’ai donc décidé de récolter un maximum de feedbacks sur moi de la part de mes proches, anciens profs et managers pour mieux comprendre l’image que je donnais à mon entourage. J’ai récemment fait un test de personnalité pour mieux comprendre mon propre fonctionnement (le type 3, tu te souviens ?) et j’ai revu ma communication pour identifier les points qui pourraient me permettre d’être la meilleure version de moi-même : mon moi authentique, sans censure.

Pour ça,  j’ai listé les sujets que je m’empêchais d’aborder dans mes articles et j’y ai travaillé : relations personnelles, échecs, croyances limitantes… Cet article est le premier d’une série de contenus beaucoup plus profonds et transparents sur moi. Moi coach, moi Yéza. J’ai donc arrêté de faire semblant de n’afficher que la partie visible de l’iceberg. Déjà parce qu’elle n’est pas entièrement représentative de qui je suis, et qu’en plus, elle met une distance avec mes lecteurs qui idéalisent ma vie. Et Inversement, je me suis rendu compte que c’est cette même sensibilité qui me touchait et m’attirait chez d’autres personnalités que je suis : Nicole Ferroni qui pleure sincèrement lors d’une de ses chroniques, le discours sincère  d’Emma Watson à l’Onu pour l’égalité Hommes-Femmes

Aujourd’hui, je fais le pari d’entreprendre en étant moi.

Entreprendre en étant moi : qu’est-ce que ça veut dire

Tout dépend de chaque personnalité. Mais c’est d’abord entreprendre sans se censurer : pas facile hein ? Ca veut dire qu’il est essentiel d’identifier les points de blocage dans sa propre communication : mettre une photo de soi, s’exprimer en ligne, exprimer le fond de sa pensée, identifier ce qui est vraiment contraignant pour soi.

Si je prends mon propre exemple : je n’aime pas le networking, je n’ai pas envie de faire une chaine de vidéo Youtube, la prise de parole en public me stresse profondément. En revanche, j’aime les échanges spontanés avec ma communauté, organiser des événements pour elle, j’adore écrire, j’aime lire des livres de développement personnel, et j’ai envie que mes activités extra-professionnelles prennent plus de place dans ma vie.

Entreprendre sans se censurer, c’est également avoir une vision pour son entreprise et pour sa vie : si l’argent n’entrait pas en considération, qu’est-ce qui te rendrait heureux ? La question du bonheur, je ne me l’étais jamais posé. Je me l’interdisais. Aujourd’hui, j’ai fait la liste de toutes les choses qui m’em****daient dans mon activité, toutes celles qui me faisaient vraiment vibrer et toutes celles que j’aimerais faire mais que je n’ose pas faire…par peur.

C’est d’ailleurs la peur qui va nous empêcher d’être vraiment nous : qu’en dira-t-on ? Et si je rate ? Et pourtant, rien n’arrive sans risque : si tu es prêts à te relever, tu te relèveras ! J’aime d’ailleurs beaucoup cette phrase de Lyvia Cairo : “si tu as peur mais que tu es excité à la fois fonce ! Si tu as juste peur, mais que tu ne ressens pas de vibration, n’y va pas !”

Aujourd’hui, je sais que la marche vers l’accomplissement de moi n’est pas finie, et elle ne le sera peut-être jamais. Mais en attendant, la vie continue  et je continue d’aider celles et ceux qui souhaitent briller grâce à leur authenticité et à leur personnalité. Parce qu’au fond, la personne la plus difficile à aider, c’est nous-même, et non les autres !

Conclusion

Devenir la meilleure version de soi-même n’est pas chose facile. Cette démarche implique de révéler à soi-même et au monde son véritable “moi”. Celui qu’on n’assume pas toujours et pourtant celui qui aura le plus d’impact pour toucher son public. Quand le message est sincère, vient le rayonnement. Et quand on est rayonnant, on est attirant. Aujourd’hui, j’ai décidé de rayonner en exposant ma sensibilité et ma véritable personnalité. Et ça passe par l’écriture !

Et si toi aussi, tu mettais un peu plus d’âme dans tes contenus ?

Je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on travaille là-dessus ?

5 leçons d’entrepreneuriat que m’a appris l’aikido cette semaine

Je reviens tout juste d’une semaine de vacances dans le sud ou j’ai fait un stage d’aikido…et je n’avais pas prévu d’écrire un article parlant de cet art martial. Mais j’ai laissé mon imagination suivre son cours.

Cet article était censé rester une newsletter, mais au vue de sa longueur et des retours positifs reçus par mes abonnés, je suis suis décidé à le publier sur mon blog.

Sans surprise, tu l’auras deviné, j’ai fait un lien entre la pratique de l’aikido et l’entrepreneuriat !

Et voici les 5 leçons que j’ai apprises de mon sensei cette semaine :

 

Leçon n°1 : Commencer tôt ne va pas forcément t’aider


Lors d’un échange avec mon sensei, je lui avais dit que j’aurais aimé commencer l’aikido plus tôt, pour avoir plus de réflexes. Je pensais qu’il allait me dire que plus on commence jeune, plus la pratique devient facile en étant adulte….mais non.

Pour lui, commencer jeune, c’est souvent commencer avant d’être vraiment réceptif à la pratique et à sa complexité. C’est commencer avant d’avoir le recul et la maturité pour comprendre ce qu’on fait. Et c’est surtout commencer à un moment où on devrait plutôt s’amuser. Les grands maîtres de l’aikido ont souvent débuté leur pratique à plus de 20 ans.

Pour l’entrepreneuriat, je m’étais dit la même chose : si j’avais commencé à créer ma première entreprise à 18 ans, peut-être que je serais mille fois plus avancée que là où je suis aujourd’hui.
Mais à 18 ans, je ne voulais pas créer une entreprise. Je n’étais pas prête, et j’avais besoin de passer par une voie plus classique pour savoir si cette dernière pourrait me correspondre ou pas.

Donc si tu repenses à ce que tu aurais pu faire si tu t’étais bougé plus tôt, n’aie pas de regrets. Ce n’était pas le bon moment. Tu n’étais pas encore prêt.

“Ne te compare pas aux autres” 

En aikido, ça peut être frustrant de voir que certains ont commencé en même temps que toi et t’ont dépassé. Et quand tu regardes ceux qui sont plus avancés que toi, tu te dis que tu as encore du chemin à faire. Ca a été mon cas. Mais en y réfléchissant, me comparer ne me fera pas progresser. Et quand on analyse bien : je n’étais pas aussi assidue que ceux qui ont commencé en même temps que moi. Donc pas de mystère, tout s’explique.

Dans l’entrepreneuriat, c’est pareil. Il y a mille raisons qui peuvent expliquer qu’untel soit devant toi. Et comme disait Oussama Ammar “Te comparer, c’est comparer ton intérieur à l’extérieur des autres”.

Et de toute façon, qu’est-ce qui compte vraiment : arriver le premier ou tout simplement arriver à destination sans trop de blessure ? 

Leçon n°2 : les choses prennent le temps qu’elles prennent, mais…pourquoi es-tu si pressé ? 


Si tu me connais, tu sais que mon défaut n°1 est l’impatience. Quand j’ai compris comment fonctionne le shmilblik,  je veux voir des résultats rapidement.

Mais dans la vie, les choses ne fonctionnent pas comme ça.

En aikido, l’apprentissage est assez long. Il faut d’abord apprendre, puis comprendre et parallèlement mettre en pratique. C’est d’ailleurs pareil quand on entreprend.

L’apprentissage n’est pas très compliqué. L’apprentissage, c’est du savoir. En aikido, ce sont les noms des techniques en japonais par exemple. Dans l’entrepreneuriat, ce sera les bases du marketing et de la comptabilité.

La compréhension est l’étape supérieure : pourquoi est-ce que je fais les choses ? Pourquoi, est-ce que j’avance mon pied droit et non mon pied gauche ? (En aikido, la réponse est souvent : pour éviter de m’en prendre une). Pourquoi est-ce que je ne vais pas commencer par passer des semaines à faire mon site web quand je lance mon entreprises ? (En entrepreneuriat, la réponse est : parce que ce n’est pas la priorité pour faire décoller mon Chiffre d’affaires).

La mise en pratique est la vérification des deux précédentes étapes : on ne peut pas savoir si nos actions marchent si on ne les teste pas. En aikido, c’est tester une attaque ou une technique. En tant qu’entrepreneur, c’est tester un argumentaire de vente, ou un plan de lancement.

Il est difficile d’apprendre et de mettre en application ce savoir simultanément. Il faut parfois faire des erreurs pour que les choses fonctionnent enfin. Mais quand tu as choisis une voie qui te passionne, vas-tu renoncer au bout de quelques mois parce que tu ne vois pas de résultats ? 

Leçon n°3  : Le problème est dans ta tête 

Quand j’ai des blocages en aikido, mon sensei me dit toujours que le problème est dans ma tête, pas dans mon corps. Mon corps sait faire tous les mouvements que je lui demande. Le problème, ce sont mes craintes et mes appréhensions, qui elles, sont essentiellement psychologiques. 

La difficulté en aikido, c’est de déconstruire tous les réflexes et toutes les peurs qu’on a accumulé depuis toujours, par notre éducation, et par les règles de vie en société. Nos corps sont en permanence tendus alors qu’en aikido, on prône le relâchement et le lâcher-prise. C’est ce lâcher-prise qui nous permet de chuter sans crainte et de mieux revenir.

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : nos peurs, ce sont nos croyances limitantes. Sans peur, on pourrait gravir des montagnes. Sans auto-censure, on oserait plus. Mais on a peur de s’affirmer, d’assumer un projet différent ou une une approche différente. La première chose à faire pour mettre fin à ces croyances limitantes est de les identifier : qu’est-ce qui me bloque ? Pourquoi ai-je peur ? Quelle est la pire chose qui pourrait m’arriver si je passe à l’action, si je fais autrement ? 

“C’est en pratiquant qu’on enlève les appréhensions” 

Plus tu es régulier, plus tu dédramatiseras les actions que tu appréhendes : en aikido, si tu as peur de chuter, fais 100 chutes à ton rythme et tu verras que chuter ne sera plus un problème. Quand tu es entrepreneur, si tu as peur de te voir à l’écran, réalise une capsule vidéo par jour, et tu verras que tu finiras par te regarder en face.

De plus, la régularité améliore la pratique. Plus tu mets en place une routine, plus tu deviens bon dans ce que tu fais. Je pratique l’aikido 2 à 3 fois par semaine, sans me poser la question de si j’ai envie d’y aller ou pas. J’écris une newsletter et un article par semaine sans me demander si je suis motivée ou non. Et devine quoi ? Je m’y tiens ?

Les déclics viennent avec la régularité, alors ne les attends pas. Ils viendront tout seul si tu es constant. 

Leçon n°4 : La contrainte construit 

 


Mon sensei m’a dit cette phrase il y a quelques jours : en aikido, la contrainte construit. Sans contrainte, on fait ce qu’on veut, on ne fait pas d’erreur, on ne progresse pas, et on n’avance pas. 
En aikido, la contrainte c’est le uke, l’adversaire. Sans lui, la pratique ne serait plus de l’aikido mais du Tai Chi, des mouvements à réaliser individuellement sans travail avec l’autre. En aikido, la contrainte nous permet d’avancer en arrivant à contourner le danger dans la mesure du possible, ou de l’épouser quand il est là. 

Quand on entreprend, la route n’est pas droite, et nos trajectoires ne sont pas rectilignes. Ce sont ces contraintes (administratives, concurrentielles, budgétaires, personnelles) qui nous permettent d’avancer et de faire avec ce que l’on a. La plus grande qualité d’un entrepreneur est la résilience, cette capacité à rebondir après un échec. Tout comme la chute en aikido permet de mieux revenir, la résilience permet de se construire dans l’adversité.  Et je sais de quoi je parle, j’ai essuyé de nombreux échecs, et je sais aujourd’hui que rater fait partie du jeu ?

“Quand tu as raté de 15 manières différentes, la 16e fois c’est la bonne, puisque il n’y a plus d’options pour rater” 

Quand on a coché toutes les cases de l’échec (et qu’on en retient les leçons), on ne peut qu’avancer parce que toutes les mauvaises options ont déjà été testées. C’est ce que me dit mon sensei : continue d’essayer, de rater, et à un moment, ça finira par marcher. 

C’est la même chose si tu es entrepreneur : tu as essayé dix fois la prospection agressive et ça n’a pas marché ? Essaye la prospection subtile et ciblée, peut-être que ça marchera ! Au pire, il te reste encore des options : l’inbound marketing, la publicité…essaye 15 options, et la 16e marchera ?

Leçon n°5 : l’aikido, c’est la construction d’une relation avec l’autre, car on n’avance pas seul 

Dans cette même logique de prise en compte des éléments externes pour avancer, mon sensei insiste sur la construction d’une relation avec l’autre. Dans son fondement, l’aikido, c’est l’harmonisation entre deux corps qui s’écoutent. C’est pourquoi, l’une des règles fondamentales est de toujours garder le contact, même dans la contrainte. L’autre nous aide à avancer car c’est avec lui qu’on avance et construit notre pratique. 

Dans l’entrepreneuriat, le rôle du réseau et des relations est capital pour développer son activité. On n’avance pas seul : on a besoin pour avancer d’ouvrir des portes et saisir des opportunités. Et ces opportunités se créent dans le contact et le dialogue. C’est pourquoi cultiver son réseau est essentiel. Je suis en ce moment en train de lire “Réveillez le millionnaire qui est en vous” de Marc.V HANSEN et Robert. G. Allen, et dans lequel les auteurs insistent sur la nécessité de construire une équipe (l’effet de levier) pour gagner devenir millionnaire. Sans aller jusqu’à gagner des millions, on peut adopter ce vieil adage “seul on va plus vite, ensemble, on va plus loin” 

“Ecouter les besoins de l’autre pour réussir à se développer “

Dans cette même perspective de relation à l’autre, un club d’aikido retrouve les mêmes problématique qu’une entreprise : recruter de nouveaux adhérents qui resteront fidèles au club. Pour appâter les curieux, il faut attiser leur curiosité avec des arguments qui leur parlent. Qu’est-ce que recherchent les gens aujourd’hui dans les arts martiaux ? Savoir se défendre ? Maîtriser leurs peurs ? Devenir zen ? Ce sont ces questions que se pose mon club pour parler à un public plus jeune. Pour attirer un nouveau public, il faut que la discipline réponde à leurs attentes tout en étant accessible. Il faut trouver les bons mots pour les toucher, sans mentir sur la réalité de la discipline, ni dénaturer la pratique. C’est le juste milieu à trouver pour vendre sans perdre son âme. 

Ce juste milieu est à trouver pour n’importe quel entrepreneur qui cherche à attirer de nouveaux clients. Comment faire venir des clients à lui quand le voisin propose un tarif plus attractif ? Comment toucher un public qui ne nous connaît ni d’Eve ni d’Adam ? En développant une bonne proposition de valeur qui prend en compte les problématiques des clients : l’écoute des besoins est ainsi à la base de toute action de marketing. Rajoute à ça, une pointe de storytelling, et tu peux être sûr que tes prospects ne choisiront pas ton concurrent ?

 

Conclusion

Voici donc les 5 leçons de mon sensei apprises cette semaine.Il existe donc bel et bien un parallèle entre la philosophie des arts martiaux et l’état d’esprit de l’entrepreneur. 

 

 

? Pour découvrir mon blog aikido, c’est ici 

 

 

 

[Cas pratique] Annick Dourthous, diversifier son offre pour élargir son portefeuille client

Il y a quelque mois, Annick et moi avons décidé de collaborer pour travailler sur différents objectifs professionnels. Annick est rédactrice web depuis quelques années. Quand elle est venue me voir, elle doutait encore de la pertinence de ses offres, de son public cible et de son manque de visibilité. Nous avons donc travaillé trois mois ensemble sur le projet Ideamots, l’entreprise d’Annick, pour mettre à plat ces différente problématiques et débloquer ses croyances limitantes. En quelques mois, Annick a su développer des offres de services qui lui conviennent, augmenter ses tarifs, et mettre en place un vrai planning éditorial pour garder une constance dans sa communication. Retour sur ces trois mois de collaboration.

Construire des offres pertinentes pour répondre à un véritable besoin

La plus grosse problématique d’Annick a d’abord été celle de la construction de ses offres. Quand nous avons commencé notre collaboration, Annick avait concentré ses efforts sur une offre de rédaction d’ebook. Mais elle s’est rapidement rendu compte que cette offre s’épuisait. Seulement, elle ne savait pas quoi proposer pour être à la fois spécialisée et ne pas se fermer de portes.

Annick est freelance depuis plusieurs années maintenant. La spécialisation n’est plus à l’ordre du jour. C’est du moins ce que je lui ai fait comprendre. Quand on a quelques années d’expertise, on peut diversifier ses offres pour toucher un public plus large. J’ai d’abord demander à Annick quels étaient les vrais besoins de ses clients et où elle pourrait apporter une plus-value. Je lui ai suggéré la promotion d’ebook et de livres pratiques, le coaching en rédaction et la stratégie éditoriale. Et c’est là que le syndrome de l’imposteur a refait surface.

 

Les bonnes et les mauvaises raisons de proposer une offre

 

Annick ne se sentait pas légitime pour proposer de l’accompagnement, elle qui a toujours proposé de l’opérationnel (rédaction, correction…). Elle écarte d’abord cette idée, arguant qu’elle ne veut pas proposer de stratégie à ses clients. Et c’est à ce moment que je lui demande : “Est-ce que tu ne veux pas le faire parce que tu as peur, ou est-ce que tu ne veux pas, parce que l’idée ne t’excite pas ?”

Après quelques semaines de réflexion, Annick prend conscience qu’elle a envie de proposer un accompagnement stratégique à ses clients (coaching et consulting en stratégie éditoriale).

Et c’est là que le coaching fait son effet : grâce à notre collaboration, Annick a pris conscience de ce qu’elle ne voulait pas faire par choix (mise en page d’ebook) et ce qu’elle ne voulait pas faire par peur (stratégie éditoriale).

A présent, nous pouvons nous poser sur la question de la tarification. Une autre paire de manches 😉

 

Prendre conscience de sa valeur ajoutée pour facturer au prix juste

 

Lorsqu’elle m’a présenté ses nouvelles offres, Annick se sentait obligée de proposer un pack contenant stratégie et opérationnel pour justifier ses prix. En travaillant ensemble, nous avons vu que la stratégie en soi apporte une véritable valeur ajoutée aux clients d’Annick.

Simplification des offres d’Annick

J’ai fait comprendre à Annick que ce n’est pas parce qu’elle propose un pack “all included” que ses prospects allaient se précipiter sur son offre. Le plus important était de partir du besoin du client en se mettant à sa place :

Un infopreneur a-t-il le besoin et les moyens de se payer des services en rédaction web ? A-t-il besoin qu’on lui rédige son ebook ?

De plus, une offre de service est adaptable. D’où l’intérêt de ne pas afficher ses prix sur son site web.

Et d’ailleurs, en parlant de site web, ne serait-ce pas plus important d’être visible sur le web avant tout ?

Développer sa visibilité pour pouvoir choisir ses clients

Nous avons passé du temps à travailler sur les offres d’Annick et débloqué la question de ses tarifs. Le deuxième enjeu sur lequel nous avons travaillé est la question de sa visibilité. Lorsque nous avons commencé à travailler ensemble, Annick avait moins de 100 contacts dans son réseau LinkedIn, peu d’abonnés à sa newsletter et n’était pas facilement visible sur le web.

 

L’une des priorités pour Annick était de développer cette visibilité en ligne et sur le terrain.

 

Sur le terrain, Annick anime des conférences locales liées à sa thématique, mais ne communiquait pas assez dessus. Je lui ai fait prendre conscience qu’une page Facebook avec peu de mentions J’aime et peu d’engagement n’était pas un canal de communication suffisant pour son activité.

C’est pourquoi nous avons capitalisé sur LinkedIn, un réseau adapté à sa cible (les infopreneurs). En quelques mois, nous sommes passées d’une centaine d’abonnés à quasiment 800. Annick a commencé à être plus visible en publiant plus régulièrement sur ce réseau professionnel ou elle a commencé à obtenir des prospects.

Nous avons également travaillé sur le faible nombre d’abonnés à la newsletter d’Annick qui se demandait pourquoi ses leadmagnets ne convertissaient pas.

Annick proposait trois leadmagnets peu visibles sur son site web et sans page de vente. Il n’y avait pas de hiérarchisation visuelle sur son site web et en travaillant sur l’expérience utilisateur, nous avons convenu que dans un premier temps, nous valoriserons la promotion d’un seul leadmagnet (un ebook) sur la thématique la plus pertinente pour ses prospects.

 

Avant notre coaching, Annick avait 4 leadmagnets sur sa page d’accueil. Trop de choix pour le visiteur.

 

Aujourd’hui, Annick a choisi de mettre en avant un leadmagnet et a crée une landing page spécifique à ce dernier pour favoriser les téléchargements

La visibilité passe également par la régularité des contenus

Et cette régularité n’existait pas au début de notre collaboration 😉

Nous avons travaillé sur la stratégie de contenu (et de communication !) d’Annick : cas pratiquse, articles invités, régularité des articles et des newsletters étaient à l’ordre du jour.

Si la stratégie de contenu n’est pas prioritaire, la visibilité ne décolle pas.

J’ai ainsi demandé à Annick de réaliser un planning éditorial avec des dates précises pour qu’elle se lance dans une stratégie de contenu régulière.

Nous avons également mis en second plan la rédaction d’un livre pratique. Pourquoi ? Parce que le livre pratique ne serait pertinent qu’avec la communication auprès d’une plus grosse communauté et qu’il serait mieux de concentrer ses efforts dans un premier temps à la création de cette communauté.

Nous avons d’abord travaillé sur la question de la légitimité des contenus d’Annick. En effet, comme beaucoup d’entrepreneurs, Annick ne cessait de se comparer aux autres et me disait souvent “Tout a déjà été dit, que vais-je dire de plus?”

Et à moi de lui répondre “Tout a peut-être été déjà dit, mais pas à ta manière, pas avec tes mots, pas avec ton approche.”

J’ai conseillé à Annick d’arrêter de consulter les contenus de ses concurrents dans un premier temps, car c’était une source de frustration et de blocage pour elle.

Conclusion 

 

Après trois mois de collaboration, Annick ressort avec un regain d’énergie et une direction où aller pour développer son activité.

Grâce à nos trois mois de coaching, Annick a pu avancer sur 4 principaux points

  • Elle  s’est posé des questions qu’elles ne s’était alors pas posé et pu débloquer des croyances limitantes (sur ses capacités, sur sa créativité, sur ses tarifs…).
  • Elle a pris confiance en ses capacités et a ainsi pu augmenter définir de nouvelles offres et augmenter ses tarifs.
  • Elle a su développer un réseau physique conséquent mais également multiplier par 7 son réseau digital grâce à LinkedIn.
  • Elle a aujourd’hui un nouveau planning éditorial auquel elle se tient

 

Le mot de la coachée :

“J’ai contacté Yéza en début d’année, suite à un besoin de travailler mon positionnement et ma spécialisation.

Rédactrice web, puis copywriter, j’avais décidé l’an dernier de me spécialiser dans l’écriture de livres pratiques. Mais je n’arrivais pas à identifier clairement mes envies, donc à proposer des offres avec lesquelles je me sentais vraiment alignée. Beaucoup de questions donc et de revirements qui nuisaient à la régularité de ma présence sur le web et donc à ma visibilité.

Heureusement j’ai trouvé ma “boussole” en la personne de Yéza : elle a tout de suite compris mes problématiques et là où ça coinçait au niveau de mon activité. On a travaillé 3 mois ensemble, lors d’un accompagnement qui a combiné beaucoup de réactivité, une grande rigueur dans le suivi et beaucoup d’écoute et de bienveillance. Yéza n’impose rien mais ses remarques et questionnements nous guident et nous invitent à creuser au fond de nous pour trouver nos propres réponses. Et déjà nous poser les bonnes questions !

Yéza est une personne foncièrement optimiste et dynamique, elle a une réelle capacité à nous booster et nous remettre sur les rails, avec des idées et conseils pertinents. C’est une vraie professionnelle, sincère, authentique et positive.

Je repars à l’issue de ces 3 mois avec un plan précis, une motivation retrouvée et la certitude que je n’hésiterai pas à faire de nouveau appel à ses services de coach !”

 

Si tu veux découvrir le coaching avec moi, tu peux toi aussi réserver un call découverte ici 🙂

Les trois points de vigilance à garder en tête quand on est entrepreneur

La semaine dernière, j’ai organisé un autre événement de CoDéveloppement avec des entrepreneures (nous étions 4 femmes) de tout horizon.

Si tu n’es pas familier avec le concept du CoDev, le principe est simple : il s’agit de réunir des professionnels pour les aider à travailler sur leurs problématiques grâce au croisement de plusieurs regards externes (ici, les trois autres entrepreneures). De ces regards croisés émergent des idées et de nouvelles pistes de développement pour l’entrepreneur à qui c’est le tour d’exposer la problématique.

Plusieurs problématiques ont ainsi été abordées par chacune d’entre nous et j’aimerais faire un focus sur les trois principaux points évoqués. Peut-être te reconnaitras-tu parmi ces différents points ?

La priorisation des objectifs et des tâches 

Quand on est à son compte, il est difficile d’avoir assez de recul pour établir ses priorités. On est souvent seul, et on se perd dans l’océan des tâches à réaliser pour développer son activité. 

L’une des entrepreneures présentes au CoDev a évoqué la difficulté d’alimenter régulièrement son blog et de mettre en place une communication impactante en raison du temps consacré à ses clients. 

Elle était “en mode sous-marin”. Ce mode de fonctionnement est souvent adopté par les freelances en pleine mission chronophage avec un client. 

Le problème, c’est que lorsque l’on sort la tête de l’eau après une mission aussi intense..rien ne se passe ! Personne ne nous attend et notre stratégie de contenu et de communication n’a pas bougé d’un iota. Il faut donc repartir à la pêche aux clients (joie?).

Inversement, en faisant de la production de contenu une priorité (ne serait-ce que de se bloquer un créneau de deux heures par semaine), on se rend visible même lorsqu’on est en mission. Et c’est cette visibilité qui permet d’enchaîner des missions sans avoir de périodes de latence liées à un manque de communication.

Pour revenir à cette entrepreneure, sa priorité a donc été de prendre du temps pour son propre marketing dans son emploi du temps et se traiter comme si elle était son propre client. 

A terme, bien prioriser ses tâches permet de bien comprendre ce qu’il est important de faire maintenant pour atteindre ses objectifs de juin. Et pourtant, on a souvent cette fâcheuse tendance à réaliser des tâches non prioritaires au quotidien alors qu’elles pourraient être reportées à dans quelques mois au profit de quelque chose de plus important aujourd’hui. 

Si ton objectif est de capturer 500 nouvelles adresses mail, n’est-il pas plus important de produire un leadmagnet de qualité et de communiquer dessus, plutôt que de refaire ta page de service ? ?

Le développement de nouvelles références et de sources d’inspiration

Un autre point soulevé a été le développement de nouvelles références pour élargir sa palette d’exemples mais également de sources d’inspiration. 

Quand on est coach ou formateur, il est important de diversifier ses exemples pour ne pas avoir à se répéter mais surtout, pour explorer de nouveaux modèles de développement. 

Si on n’a qu’une ou deux sources d’inspiration, on va avoir tendance à calquer son business model sur ces deux références et adopter une communication similaire (j’ai déjà fait cette erreur par le passé).

Résultat : tu deviens une version cheap de l’entrepreneur que tu copies ?

Alors que si tu développes de nouvelles références en partant de personnes qui t’inspirent vraiment, tu seras d’une part plus aligné avec ta communication, et d’autre part, tu auras réussi à conduire ton audience là où elle ne t’attend pas. C’est de cette manière que tu deviendras à ton tour remarquable. 

Aujourd’hui, dans le microcosme des freelances du digital, ce sont toujours les mêmes noms qui sont cités (aller, je les cite) : Stan Leloup, LiveMentor, Antoine BM, Oussama Amar… trouver de nouvelles références peut-être un moteur d’inspiration pour ton business model, et par ricochet, pour construire ta propre marque.

Si tu veux vendre des formations en ligne à X euros parce que machin qui est connu vend des formations à X euros, et que tu penses que tu n’as rien à apporter de plus que lui, alors là, oui, tu pars perdant ! 

Par contre, si tu penses que tu as une valeur à délivrer qui vaut XX euros parce que ton travail vaut tant et qu’en plus tu t’es inspiré de nouveaux modèles qui vendent des formations plus chères, alors vends ta formation à XX euros. L’argent n’est souvent pas le vrai problème dans l’histoire. Le problème, c’est souvent toi ?

Plus tu élargis tes références, plus tu enrichis ton répertoire, plus tu apportes de la valeur à ton audience, plus tu te démarques du lot et plus tu t’élèves.

Les mauvaises raisons de faire les choses

Il nous arrive parfois, de nous lancer à corps perdu dans une tâche ou dans le développement d’une offre sans nous poser les bonnes questions. 

Proposer une offre pour des clients qui n’auraient pas de budget par exemple. Quand on propose ce type d’offre malgré soi, ça signifie qu’on ne croit pas en la valeur de son travail. Et c’était le cas d’une de nos entrepreneures. 

Comme je le disais plus haut, l’argent n’est pas un problème. Le problème, c’est ton syndrome de l’imposteur et ton mauvais argumentaire de vente. Si ton client ressent que ton produit ou ton service est LA solution pour changer sa vie ou son activité, il y mettra le prix. Sinon il te dira qu’il n’a pas d’argent pour toi, mais cela ne l’empêchera pas d’acheter le dernier IPhone (parce qu’Apple, lui sait vendre ?)

Une de nos participantes au CoDev nous a présenté sa difficulté à vendre un petit produit. Son objectif était de commencer par vendre ce petit produit pour ensuite vendre un autre produit plus cher. Mais la question que je lui ai d’abord posé était la suivante : 

“Si ton objectif est de vivre de ton activité, comment penses-tu y arriver en quelques mois avec la vente d’un petit produit ? Tu consacreras le même temps et la même énergie à vendre un petit qu’un gros produit”.

Encore une fois, il s’agit là d’une mauvaise raison de faire les choses : si l’objectif est de voir grand alors voyons grand ! 

Jeudi dernier, j’écoutais la matinale de France Inter (mon côté bobo), ou Barbara Cassin, philosophe et invitée réagissait sur l’affluence de dons pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame :

“C’est beaucoup plus facile d’obtenir 500 000 euros que d’en obtenir 50 000” affirme la philosophe.

En effet, plus une cause, un projet, un produit ou un service coûte cher, plus il suscite de l’intérêt et plus il prend de la valeur. Donc en proposant un produit au rabais parce qu’on pense qu’il sera plus accessible est une mauvaise raison de vendre ce produit de cette manière. 

Conclusion

Pour conclure sur ces trois points, je dirai que ce CoDev nous a donc permis à chacune de prendre du recul sur nos activités respectives grâce à la force du collectif et à la puissance d’un regard extérieur ?

 

Cet article est extrait de ma newsletter du 22 avril 2019. Si tu veux recevoir les prochains articles, abonne-toi ! 🙂

Je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on travaille là-dessus ?

Comment développer son Personal Branding sur LinkedIn

Le Personal Branding est un mot bien ancré dans la sphère entrepreneuriale en 2019. On entend parler de la marque personnelle des entrepreneurs, des freelances, des dirigeants et on se représente pour cela une communication massive basée sur un bon storytelling. Il y a quelques mois, j’avais écrit un article dans lequel j’étudiais le Personal Branding sur Instagram. Aujourd’hui, je m’intéresse au Personal Branding sur LinkedIn.

Pourquoi développer sa marque personnelle sur LinkedIn ? Parce que LinkedIn est avant tout un réseau social, et non seulement un outil de prospection (pour les entrepreneurs) ou de recherche d’emploi (pour les salariés). Développer son Personal Branding sur LinkedIn, c’est donc sortir de la masse et faire passer un message impactant auprès d’un public ciblé.

Y a-t-il des codes à respecter ? Des actions à prohiber ? J’en parle dans mon article.

 

Pour travailler son Personal Branding sur LinkedIn, il faut avant tout être visible

 

LinkedIn est un réseau social professionnel très puissant. Au delà de sa fonction “recherche d’emploi” et “prospection”, c’est un réseau social dont la portée naturelle des publications peut être très élevée. Contrairement à Facebook, où il faut payer pour espérer être visible (pour les pages entreprises), l’algorithme de LinkedIn est plus clément et favorise vraiment la visibilité des publications qui génèrent de l’engagement (likes, commentaires, partages). On peut donc faire des “buzz” sur des publications sans pour autant avoir un grand nombre d’abonnés.

C’est le cas d’Alexandra Hoffman, consultante en gestion de crise, qui a partagé une vidéo de Tim Ferriss qui a fait un carton sur LinkedIn. Alexandra a près de 660 abonnés, or sa publication à touché plus de 10 000 personnes et obtenu plus de 300 likes.

 

Si ces pics de visibilités sont maîtrisés (vous buzzez sur un sujet en lien avec votre thématique) alors, vous développez votre marque personnelle.  C’est pourquoi, votre profil doit avant tout être irréprochable.

La visibilité passe également par le référencement naturel de votre profil sur le moteur de recherche LinkedIn. Et oui, avec un profil complet et bien optimisé, on devient facilement visible et on peut voir avec satisfaction, son profil en tête de liste sur une requête précise.

Sur la requête “reconversion professionnelle”, Sonia Valente, ancienne cliente, est passé en deuxième position sur le moteur de recherche LinkedIn sur près de 1 118 010 résultats, en quelques mois seulement ! Notre travail de référencement a porté ses fruits.

Alors comment optimiser votre profil LinkedIn ?

De plusieurs manières :

  • En travaillant votre titre de poste en choisissant les mots-clés sur lesquels vous souhaitez ressortir. Exemple : Coach en Personal Branding
  • En soignant la rédaction de votre résumé, qui comportera les mots-clés sur lesquels vous souhaitez ressortir ainsi qu’une description claire, professionnelle mais pourquoi pas décalée.

C’est le cas de Charlotte Appietto, fondatrice de Pose ta Dem’, qui manie sérieux et humour sur son profil LinkedIn.

 

  • En détaillant vos différentes expériences professionnelles mais également bénévoles : pour cela, utiliser vos mots-clés principaux ainsi que des bullet points vous fera gagner en visibilité mais également en lisibilité.  

J’ai pris mon profil en exemple pour mettre en avant les mots clés utilisés ainsi que la lisibilité grâce aux bullet points.

 

  • En renommant vos images avec vos mots clés : même les images que l’on charge pour un post ou un article)
  • En mettant en valeur les bonnes compétences sur votre profil : ces compétences doivent être adaptées au poste sur lequel vous souhaitez vous positionner. Eviter également de remplir cette section avec des compétences génériques de type bureautique si vous ne souhaitez pas être remarqué ou reconnu pour celles-ci.

Compétences mises en avant sur le profil de Danilo Duchesnes, consultant expert en publicité Facebook.

 

  • En demandant des recommandations sur votre profil pour augmenter la visibilité mais également la légitimité de votre profil  : Beaucoup n’osent pas demander à leur ancien employeur ou à leurs clients des recommandations. Or, celles-ci sont vivement appréciées par l’algorithme de LinkedIn. De plus, elles contribuent à affirmer votre notoriété sur ce réseau social professionnel. Alors prenez votre courage à deux mains et allez voir ces personnes avec qui vous avez collaboré ! Au pire, ce sera juste un non 🙂

J’ai repris mon exemple personnel pour montrer mes recommandations données et reçues

 

  • En rajoutant des réalisations à votre profil pour améliorer votre référencement par le moteur de recherche : peu de personnes le savent mais cette petite astuce favorise la remontée de votre profil dans le moteur de recherche LinkedIn. Pour cela, il vous faut tout simplement lister les publications que vous souhaitez mettre en avant.

Ces publications sont listées sur votre profil et contribuent à votre référencement sur LinkedIn

 

  • En développant un nombre de relations qualifiées : si vous avez 100 relations sur LinkedIn, la première chose que l’on va se dire, est que vous n’êtes pas influent (et encore moins visible). Si vous n’êtes pas influent, il est difficile de montrer que vous développer une marque personnelle forte. C’est pourquoi, il est important de développer un réseau professionnel qualifié sur LinkedIn. Commencer par rajouter les profils que vous souhaitez avoir dans votre réseau grâce aux recherches par type de poste. Lorsque vous dépassez les 500 relations, LinkedIn vous considère comme un expert. Et les autres utilisateurs de LinkedIn vous donnent plus de crédit. 500 relations qualifiées, ce n’est pas la mer à boire. Alors, où en êtes-vous ? 😉

Notoriété et visibilité vont ainsi de paire pour développer votre Personal Branding sur LinkedIn.

Etre visible est essentiel. Apparaître comme une pointure de votre thématique l’est tout autant. C’est pourquoi, vous devez maîtriser les codes de la communication sur LinkedIn pour développer votre notoriété.

 

Comment développer votre Personal Branding et votre notoriété sur un réseau professionnel comme LinkedIn ?

 

Pour maîtriser votre Personal Branding sur LinkedIn, vous devez être proactif. Nous venons de voir comment rendre visible votre profil et le professionnaliser. Maintenant, il va falloir passer à l’étape 2 : la communication.

Pour développer votre Personal Branding sur Linkedin, vous allez devenir une référence, un modèle à suivre sur ce réseau social. Comment ?

En produisant des contenus réguliers

Articles, posts, vidéos, vous pouvez variez les plaisirs. Montrez que vous maitrisez votre sujet et ne vous privez pas pour partager vos contenus. C’est de cette manière que vous deviendrez leader d’opinion.

 

C’est le cas de Neil Patel, entrepreneur à succès avec son article sur le marketing de contenu. Écrit de manière très simple, très claire et direct, il reflète bien la marque personnelle de l’entrepreneur.

 

 

Autre exemple d’un salarié très actif et influent sur LinkedIn : Patrick Barrabé (plus de 33 000 abonnés). Car il n’y a pas que les entrepreneurs qui peuvent travailler leur Personal Branding.

 

Plus vous serez régulier dans vos contenus, plus la portée naturelle de vos posts augmentera et plus votre marque personnelle se développera.

 

En maîtrisant les codes de LinkedIn pour développer votre marque personnelle 

  • Trouvez des bons titres de sujets qui cartonnent sur Buzzsumo
  • Optez pour une technique de rédaction efficace : donnez envie de cliquer sur votre publication en instaurant une part d’intrigue (si vous sautez à la ligne après votre première phrase, les curieux vont vouloir cliquer sur votre publication pour pouvoir lire la deuxième phrase )
  • Choisissez un style qui marche sur LinkedIn. Il y a des thématiques qui marchent particulièrement bien sur LinkedIn : vous avez plus de chance que vos publications rencontrent un succès si elles obéissent aux règles suivantes :

Raconter une histoire (ton personnel et storytellé)

Utiliser une infographie

Ecrire un texte fort en émotion (ton personnel et storytelling)

Taguer quelqu’un d’influent

✔ Parler de ses valeurs

✔ Parler de ses clients

Quelques exemples de posts qui répondent à ces règles :

 

Nicolas Piatowski, cofondateur des Geeks des Chiffres, se confie avec un ton très personnel en racontant son histoire.

 

Infographie réalisée par un dirigeant d’entreprise qui a cartonnée

 

  • Utiliser la règle des 3/1 : Trois publications qui ne vendent pas un produit ou un service (valeurs, tendances) pour 1 post qui vend. Mais en règle général, j’aurais tendance à vous dire d’éviter de vendre directement, car cela peut freiner les personnes qui vous lisent. Quand vous vendez de manière outrancière, sans apporter de valeur (ou peu), vous montrez un manque. Et ce manque va à l’encontre de la construction d’une marque personnelle forte.

Conclusion 

Le Personal Branding sur LinkedIn est un sujet à part entière. Il obéit à des codes précis et a pour enjeu son image de marque. LinkedIn est aujourd’hui un réseau social incontournable chez les entrepreneurs, les dirigeants mais également les salariés. Savoir développer son Personal Branding pour faire la différence et sortir du lot devient indispensable pour s’élever et devenir une référence. N’oubliez pas que LinkedIn est la première vitrine que vous renvoyez de vous sur le web. Alors, si je tombe sur votre profil, que vais-je trouver ?

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

Marion Derouvroy, 26 ans, femme d’influence lyonnaise : elle a l’aplomb et la plume !

Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de rencontrer Marion Derouvroy à Lyon. J’ai alors été impressionnée et admirative de son parcours pour arriver à la tête d’une entreprise de renom : la Maison Trafalgar. En 2017, elle fait partie du top 50 des femmes d’influence de Lyon et leur entreprise remporte le prix Jeune Entrepreneur de l’Année au service du client. En 2018, elle devient l’ambassadrice du Salon des entrepreneurs et siège au conseil stratégique de la Métropole de Lyon. En 2019, elle est invitée à témoigner sur son parcours au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche puis remporte, avec son associée Bérengère Wolff, le Trophée du Meilleur Espoir de l’année. Retour sur le portrait de cette audacieuse portraitiste.

1 -Qui est Marion Derouvroy ?

Une Annécienne de 26 ans, devenue Lyonnaise d’adoption dès son entrée en classe préparatoire littéraire Hypokhâgne. Sur le plan professionnel, je répondrais : une Portraitiste. Un journaliste m’a présentée un jour comme « une portraitiste même pas triste d’une génération qui aurait pourtant toutes les raisons de l’être », je trouve que cela en dit beaucoup. Petite, je rêvais de travailler « dans les lettres, le commerce et la psychologie ». Sous le regard inquisiteur de mes proches, je sentais la bizarrerie de mon projet d’avenir. Aujourd’hui, et depuis 2015, je dirige la Maison Trafalgar. Comme je n’ai jamais imaginé me lancer dans une croisière en solitaire ou être rédactrice freelance, je suis surtout l’heureuse associée de Bérengère Wolff. Sinon, je dirais : quelqu’un d’empathique, une personne sensible et tenace !

                    Marion (à gauche) et Bérengère (à droite), les deux fondatrices de Trafalgar Maison de Portraits  / Crédits photo : Pauline Pineau 

 

2 – C’est quoi, la Maison Trafalgar ?

La première Maison d’écriture haute couture spécialisée dans le Portrait cousu main de professionnels et de particuliers. Sur ce marché de niche, nous travaillons à devenir la référence du Portrait écrit. Nos clients frappent à la porte de notre Maison pour nous confier la réalisation de Portraits de dirigeants, de collaborateurs, des Portraits croisés d’associés, de marques, de membres de leur famille ou encore d’objets ou de lieux iconiques. Nous travaillons autant pour de grands groupes comme Valrhona, Babolat, XEFI, Ninkasi, CPL Aromas, Rodrigue, que pour des entreprises familiales comme la Maison Nardone, la Maison Janier, le Feuillet, ou encore le Globe & Cecil.

Nous comptons parmi nos clients des références du monde du luxe, mais aussi des indépendants, des startups qui viennent de se lancer, de jeunes entreprises plus établies comme Sharpness ou Rinck Manufacture. Ce que nos clients comprennent dès leur entrée dans notre Maison (et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils viennent nous trouver), c’est que nous ne sommes pas une agence de communication, pas plus que des journalistes. Nos clients ne réclament pas de la « création de contenu », ils viennent chercher la signature textuelle et émotionnelle de notre Maison, des lignes rythmées, atypiques et stylisées, mais aussi ce qu’ils se plaisent à nommer l’Expérience Trafalgar, celle qui démarre dès l’entretien d’extraction et se prolonge de la photographie à la livraison complète de leur Portrait.

 

3 – Pourquoi choisit-on de commander son portrait ?

D’abord pour disposer d’un écrit différent et de qualité (écrire est un métier, il est navrant de voir que les plumes sont toujours remplacées par les chargées de communication ou les community manager qui exercent des métiers nettement différents). Aussi, même lorsque l’on sait manier la plume, écrire sur soi reste un exercice compliqué. Même répondre à ta première question, « qui est Marion Derouvroy ? », me semble difficile. Nos clients commandent leur Portrait Trafalgar pour assumer leur originalité, par volonté de se différencier dans ce cyberespace à mille visages, mais aussi pour se présenter plus franchement à leurs partenaires, leurs collaborateurs, leurs prospects ou actuels clients. Mon associée, Bérengère Wolff, diplômée de l’EFAP Paris, est spécialisée dans la communication. Aussi, un portrait Trafalgar, ne se résume pas simplement à de belles lettres. Réinventer le plus ancien des outils de communication moderne, c’est un assemblage tout particulier ! Les demandes, les besoins et les modes de diffusion (site internet, dossier de presse, cadeau client, exposition, dossier de financement, corner, packaging de livraison, livre d’anniversaire, demande en mariage…) sont tous très différents !

 

4 – Avant le portrait, il y a l’entretien : mise à nu ou sublimation du client ?

On pourrait croire que nos clients sont des personnalités qui ont beaucoup d’égo. C’est en fait tout le contraire. On ne vient pas commander son portrait chez Trafalgar pour être le plus beau, le plus vu et le plus grand… ! Même si nous allons creuser le meilleur du client et de ses expériences, nous ne taillons pas de portraits à coup de chirurgie esthétique. Nous préférons nous présenter comme la différence entre le coiffeur et le visagiste. Christophe Fargier, Président du groupe Ninkasi, dit même que l’entretien d’extraction chez Trafalgar peut s’avérer dangereux si le client reste sur un affichage de façade. Et nous, nous ne sommes pas des magiciens. Il est impossible de faire ce travail de qualité sans que le client accepte de se mettre à nu et de se laisser porter. Il faut être prêt au portrait Trafalgar ! Notre slogan est plutôt clair : « Vous avez l’aplomb ? Nous avons la plume ! »

 

5- Comment parvenez-vous à faire ressortir une émotion de vos portraits ?

Nous ne nous forçons pas à écrire des lignes qui créent l’émotion, mais nous travaillons évidemment à chasser tous les mots coquilles et à provoquer une réaction qui tient du mélange de plusieurs émotions. Dans le même portrait, un client peut rire, se sentir touché, et il est déjà arrivé que la lecture déclenche quelques larmes. Le portrait a pour vocation d’unifier, de permettre au client de se lire, de se retourner… En fait, l’émotion se trouve déjà chez lui.

6 – Tu es partie d’un blog lyonnais, qui proposait des portraits de jeunes “audacieux” de moins de trente ans. Aujourd’hui, tu es à la tête d’une entreprise de renom, dont le concept est inédit. Comment s’est déclenché le changement ?

J’ai pensé Trafalgar Magazine comme un espace dans lequel me faire plaisir en parallèle de mon double Master Lettres Modernes Recherches – IAE (Institut d’Administration des Entreprises). J’avais la chance d’étudier les lettres et l’entrepreneuriat, mais il me manquait encore quelque chose : l’Homme, la confrontation avec ses paradoxes, ses failles, tout cela manquait de bruit et de fureur ! Finalement, à force de publier chaque semaine le portrait écrit de ces « têtes brûlées mais bien remplies », le concept et la qualité de notre investissement a fini par attirer des clients. Et ce, sans que nous y soyons préparées ! Au bout du sixième appel passé pour passer commande, j’ai compris que nous étions en train de répondre à un besoin enfoui. Pour honorer la demande, après le passage dans l’accélérateur Boost in Lyon et l’incubateur Manufactory, Bérengère et moi avons lancé la Maison Trafalgar. Aujourd’hui, nous sommes également heureuses Lauréates du Réseau Entreprendre.  Notre plus grande fierté, c’est d’être parvenues à passer d’une passion à une idée, d’une idée à un concept, d’un concept à un produit et d’un produit à une Maison ! À terme, et en parallèle de notre activité, nous souhaitons participer à la création d’une véritable école d’écriture en France. C’est un vrai projet d’envergure.

L’équipe de Trafalgar – Maison de portraits / Crédits photo : Pauline Pineau

7 – Tu as un parcours littéraire, un élément atypique dans le monde de l’entrepreneuriat. Dernièrement, votre équipe était aussi le Jury du concours d’éloquence de Lyon 3. Quels conseils donnerais-tu aux jeunes lycéens qui souhaiteraient poursuivre des études de lettres ?

Accrochez-vous et rappelez-vous constamment pourquoi vous avez fait ce choix. Même si on a déjà tous entendu la bonne vieille blague « les Bac S pensent les cartons, les Bac ES les vendent, les Bac L dorment dedans », on ne fait jamais des études de lettres par hasard, on le fait aussi pour soi, parce qu’on a besoin de se sentir convoqué. Mon parcours d’étudiante en lettres a été semé d’embûches et j’ai dû me battre pour que mes proches me laissent passer d’un BAC L à une classe préparatoire littéraire, puis à une licence de lettres moderne : « Marion tu t’es bien amusée. Maintenant, il faut penser à ton avenir, tu ne trouveras jamais de travail avec ce bagage » !

Intervention de Marion Derouvroy au Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Comme j’avais déjà eu l’occasion d’être publiée à deux reprises par une maison d’édition parisienne, et de participer à l’écriture de deux ouvrages collectifs, j’ai tenté le concours d’entrée pour étudier dans l’édition. J’ai loupé ce concours à quelques places. À l’oral, on m’a dit que j’étais « trop littéraire » et « qu’aujourd’hui, l’écriture, les livres, les mots, ce n’étaient pas uniquement une passion, mais aussi un business ! » Hélas, je n’avais aucune expérience en la matière. C’est en m’inscrivant dans un double Master Lettres-Commerce à l’Université Lyon 3 que j’ai compris. Compris que les deux peuvent cohabiter et que cette compétence n’avait rien à faire à la casse. Désormais, mon métier consiste également à recruter les prochains talents bruts de notre Maison, les prochains Portraitistes Trafalgar. Je leur dirai donc : même si on vous fait croire que le marché du travail est à la recherche de diplômés d’école de commerce, d’ingénieurs, de financiers, et que votre compétence n’est pas à la mode, vous n’avez pas idée à quel point la compétence littéraire et rédactionnelle est recherchée en entreprise ! N’attendez pas que l’on vous propose un métier qui colle avec vos compétences, allez le cherchez, créez-le ! Cocteau disait « Ce qu’on te reproche, cultive-le, c’est toi », alors empressez vous de planter des graines, des mots, et faites-vous (un peu) confiance !

8 – Bérengère et toi developpez beaucoup votre image, grâce à la publication régulière de photos ainsi qu’une communication au style personnel sur vos réseaux sociaux : quelle est la stratégie de Trafalgar –  Maison de portraits pour développer votre image de marque ? 

Si tout ce qui est écrit chez Trafalgar est minutieusement pensé et qu’il existe une vraie stratégie éditoriale, nous n’avons pas vraiment de stratégie d’image. Lorsque nous prenons la parole en photographies, nous le faisons de manière très intuitive. Aussi parce que Bérengère et moi sommes amies, et pas des associées qui décident de se mettre en scène pour les bienfaits de l’image de l’entreprise. Ce sont nos propres souvenirs et les photographies que nous adorerions revoir dans plusieurs années que nous capturons et partageons. Et puis, il nous semble important d’ouvrir les coulisses pour faire participer nos clients et notre communauté à cette aventure entrepreneuriale et littéraire. Nous ne pouvons pas réclamer que nos clients livrent leur histoire personnelle et professionnelle à notre équipe, et nous fassent confiance les yeux fermés, en verrouillant tout de notre côté.

Bérengère Wolff – associée de Trafalgar

Notre signature textuelle est tellement le reflet de ce que nous sommes, du mélange de personnalités de notre équipe, qu’il n’y aurait aucun intérêt à se donner l’air d’être tout beau, tout lisse. La Maison Trafalgar n’a rien d’une coquille vide, d’une bâtisse aux volets trop fermés. Ce qui est le plus drôle, c’est de publier des photographies de nos différents rendez-vous et déplacements. Nous pourrions en faire une BD tellement les secteurs et les univers sont différents. Une sorte de Martine à la montagne, Martine chez le leader de la raquette à neige, Martine au coeur d’un palace, Martine dans la cave d’un MOF Fromager, Martine dans une chocolaterie, Martine sur un chantier à la découverte du monde du BTP, Martine dans les couloirs d’une Maison de Parfums… c’est tout cela, Trafalgar !

 

9 – Tu as été l’ambassadrice du Salon des Entrepreneurs 2018 (félicitations ! ) : aujourd’hui, arrives-tu à distinguer ta marque personnelle de celle de ton entreprise ?

Quand je suis plongée dans mes missions, je n’arrive pas toujours à distinguer dans quelle Maison je me lève et dans quelle Maison je me couche, c’est vrai (rire) ! Blague à part, bien sûr que oui ! Même si l’entreprise est toujours un prolongement de soi-même, ce serait sans doute terrible de ne plus réussir à faire la distinction entre la personnalité morale et la personnalité physique. Quand la Maison était encore en construction et que nous n’étions que deux, la marque était évidemment plus associée à qui nous étions qu’à ce que nous faisions, mais aujourd’hui, notre marque repose beaucoup sur notre savoir-faire, en plus de notre savoir-être. Il me semble que nos clients viennent nous voir pour qui nous sommes, ce que nous faisons, ce pourquoi nous le faisons, et la manière dont nous le faisons. C’est en cela, seulement, que la frontière est fine !

Marion Derouvroy, ambassadrice du Salon des Entrepreneurs 2018

 

Vous avez maintenant envie de commander votre propre portrait pour votre activité professionnelle ou pour l’offrir à un proche ? Contactez Marion et Bérengère, les associées de la Maison Trafalgar !

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

 

 

[Cas pratique] Sonia Valente, du lancement aux premiers clients : retour sur trois mois de coaching

J’ai eu le plaisir de collaborer avec Sonia Valente, aujourd’hui coach en reconversion professionnelle et copywriter. Lorsque nous avons commencé notre collaboration, Sonia était à ses tout débuts et nous devions travailler sur plusieurs plans : le lancement et l’organisation de deux activités professionnelles en parallèle, la définition de ses offres et tarifs mais également la mise en place d’une stratégie de contenu et de communication pour ces deux activités (en ligne et sur le terrain). En plus de nos séances de coaching, Sonia s’est  également attelée à la rédaction d’un livre pratique et d’un mémoire de formation. L’organisation et la priorisation ont été indispensable au développement des activités de Sonia.

Janvier 2019 : Sonia ressent un fort besoin d’accompagnement stratégique pour avancer dans son lancement

Lorsque nous avons commencé à travailler ensemble, Sonia suivait déjà une formation dans laquelle je lui offrais de l’accompagnement ponctuel en tant que mentor et coach pour entrepreneurs.  Mais très rapidement, lors de notre rencontre sur Bordeaux fin décembre 2018, Sonia m’a fait comprendre qu’elle souhaitait un suivi plus régulier pour avancer.

 

Sur quoi allions nous travailler ?

 

  • Sur l’articulation de deux projets professionnels en parallèle
  • Sur la visibilité et la notoriété de Sonia pour ces deux projets
  • Sur la régularité de la communication de Sonia
  • Sur le marketing et l’automation de son site web
  • Et surtout, sur le développement du réseau et de la communauté de Sonia

Ce dernier point était capital.

Quand on est entrepreneur, on peut vivre de son activité plus ou moins rapidement, en fonction de sa communauté. Et la bête noire de Sonia était son absence de communauté et plus encore, de réseau.

 

Compte tenu de ces différents points soulevés lors de nos premières séances, nous nous sommes fixé les objectifs suivants pour les trois prochains mois de coaching :

 

1/ Créer sa micro-entreprise (statut juridique)

2/ Etre au clair sur son positionnement et son persona

3/ Clarifier et construire ses premières offres de service à début mars 2019

4/ Obtenir 3000 visiteurs uniques sur le site web

5/ Mettre à jour son site web et changer de nom de domaine d’ici fin janvier.

6/ Obtenir 300 abonnés à sa liste email d’ici fin mars 2019 

7/ Développer sa présence sur LinkedIn

  • Mettre à jour son profil Linkedin
  • Obtenir 500 abonnés

8 /Créer une page Facebook professionnelle

9/ Mettre en place une stratégie de communication diversifiée d’ici fin mars

10/ Se lancer sur Malt en copywriter et décrocher au moins 1 ou 2 missions d’ici fin mars

11 / Créer un lead magnet pour capturer des mails

De janvier à mars 2019 : la construction d’un réseau et d’une notoriété

 

A partir de la définition de ces objectifs, nous avons avancé pas à pas sur les différents points vus ci-dessus.

La priorité : le réseau de Sonia, pour lequel tout était à construire. Lorsque nous avons commencé le coaching, Sonia n’avait pas plus de 70 contacts LinkedIn à son carnet d’adresse, aucun autre réseau professionnel actif et surtout : elle avait en horreur le networking et les rencontres mondaines.

Nous avons travaillé avec une stratégie de petits pas pour rajouter des contacts qualifiés à son réseau, mais également identifier et se rendre à un événement mensuel. Il s’agissait certes de sortir de sa zone de confort, mais l’engagement qui liait Sonia à moi l’a poussée à se dépasser et se rendre à des événements réguliers pour se faire connaître. Elle obtiendra pas la suite une rencontre avec un contact qui lui proposera d’intervenir lors d’un événement local.

A coté du développement de son réseau en présentiel, nous avons travaillé sur la notoriété et la visibilité de Sonia en ligne. La stratégie de contenu a permis à Sonia de cartonner grâce à ses articles invités.

Nous avons pour cela identifié les bons médias avec une ligne éditoriale cohérente avec celle de Sonia pour leur proposer un article invité à forte valeur ajoutée. Quelques semaines plus tard, les résultats sont sans appel : Sonia est publiée dans Psychologie Magazine et multiplie par deux le nombre d’abonnés à sa newsletter en 48h et est passée de 174 abonnés à ses débuts à près de 700 aujourd’hui.  De plus, elle se positionne en cinquième place sur le mot clé “reconversion ” sur Buzzsumo. Une vraie victoire !

 

Une méthode de coaching adaptée pour le coaché

En dehors des succès mais également des clients qu’elle a obtenu, Sonia a également pu monter en compétence sur différents points de marketing et d’organisation. Et c’est sur ce point précis de l’organisation que j’ai pu proposer une méthode de travail plus adaptée à un profil comme celui de Sonia.

Ce qui était prévu au départ : beaucoup d’autonomie de la part de Sonia, et des échanges réguliers par mails pour avancer en dehors des échanges de coaching. Cette méthode est efficace mais avec des profils qui avancent de manière plus lente.

Pour un profil comme Sonia qui a une énorme capacité de travail et qui avance très vite sur son projet, il fallait une autre méthode, ce qu’elle m’a bien fait comprendre ?

J’ai donc proposé à Sonia de faire des points un peu plus courts et plus réguliers pour lui donner des tâches à réaliser pour le prochain rendez-vous. Cette méthode de suivi régulier combinée avec un document de travail partagé nous a permis d’avancer plus rapidement et plus efficacement sur le projet de Sonia.

Le travail par notes vocales et l’envoi de vidéos personnalisées pour Sonia lui a également permis de débloquer des problèmes techniques liées au marketing et à l’automation. Aujourd’hui Sonia sait comment capter des emails grâce à son leadmagnet, et sait lancer une séquence mails via son logiciel d’auto-répondeur.

En trois mois de coaching, quels résultats ?

Sur l’ensemble des objectifs que nous nous étions fixés pour les trois mois, nous en avons atteint 10 sur 11 (j’ai peut être été trop optimiste pour les résultats concernant le trafic du site web ?)

Concrètement :

  • Sonia a obtenu ses deux premiers clients (dès février !)
  • Elle a publié ses premiers articles invités dans un média de renom
  • Elle a réussi créer son statut de micro-entrepreneur
  • Elle est arrivée su créer un site web à son image
  • Elle a su développer une mailling list de près de 700 personnes
  • Elle a réussi à développer un réseau Linkedin de plus de 800 personnes (en partant de moins de 100 trois mois plus tôt)
  • Elle a pu construire et clarifier ses offres de services

 

Nous avons également retravaillé les calls découverte de Sonia pour qu’elle parvienne à mieux convertir ses prospects en clients.

Au bout de trois mois, Sonia a maintenant toutes les clés en main pour avancer et développer ses deux projets ! 

 

Et que dit l’intéressée ?

“J’ai apprécié la réactivité et la disponibilité de Yéza lors de notre Coaching. Elle répondait très rapidement dès que j’avais une question ou un besoin.

J’ai également apprécié son optimisme et sa motivation qui m’ont beaucoup aidée à garder le cap et à ne pas baisser les bras pendant les coups de mou. Et ça c’est vraiment essentiel pour un lancement !

Enfin, j’ai apprécié qu’elle sache se remettre en question et adapter le format de son coaching à mon besoin. Les mails ne me convenaient pas et je préférais avoir moins d’échange mais au téléphone ?

 

Sonia Valente

 

 

Conclusion

L’accompagnement réalisé avec Sonia a été une belle aventure. Il lui a permis de trouver en elle les ressources pour aller de l’avant. Et cette énergie a pu être déployée grâce à l’investissement qu’elle a fait dans un coaching. Pourquoi ? Parce qu’en investissant, Sonia s’est engagée vis-à-vis d’elle même mais également vis-à-vis d’un coach : moi.

Mon rôle, en tant que coach, n’est pas de lui promettre monts et merveilles mais de faire ressortir le meilleur d’elle même pour qu’elle arrive à atteindre ses objectifs.

Mon rôle est de motiver (car la motivation faiblit), challenger (pour faire des choses qu’on ne ferait jamais seul) mais également d’écouter (pour que l’impulsion vienne du coaché) et de m’adapter (car tout le monde ne fonctionne pas pareil).

 

Si ton projet stagne ou que tu ne sais pas par où commencer, ce serait peut-être l’occasion de te faire accompagner ? 😉

Entrepreneuriat : comment définir ses objectifs pour avancer

Si tu es entrepreneur, tu dois être animé par l’envie de développer ton activité, te faire connaître et en vivre. Et c’est bien normal.Mais comment mesures-tu ton succès ? Beaucoup d’entrepreneurs naviguent dans le flou, sans réels objectifs ni ambitions quant à leur projet. Pourquoi ? Parce qu’ils ont peur de ne pas y arriver. Et pourtant, définir ses objectifs ne veut pas dire être aveuglement ambitieux. Le but d’un objectif est qu’il soit atteignable, réaliste et mesurable. Pour y voir plus clair, je te propose de te fixer trois types d’objectifs.

Définir ses objectifs financiers pour développer ton Chiffre d’Affaires

définir ses objectifs
Les objectifs financiers sont probablement les plus difficiles à estimer pour les entrepreneurs. Pourtant, il est difficile, voire impossible d’estimer son succès sans le mesurer.

✔ Commence d’abord par te demander combien tu as besoin d’argent pour vivre.
✔ Demande-toi ensuite, combien tu voudrais pour vivre.
✔ Si tu es déjà lancé, avec combien d’argent vis-tu aujourd’hui ?
✔ Et enfin, quelles sont tes charges en tant qu’entrepreneur.

Je te conseille d’estimer ces objectifs à partir de ta situation actuelle, et combien tu voudrais gagner dans un an. Une fois cela défini, établis un rétroplanning pour voir quel Chiffre d’Affaires intermédiaire serait envisageable dans six mois, et dans trois mois. 

Une fois ce Chiffre d’Affaires défini, il va falloir déterminer comment tu vas réussir à l’atteindre. Encore une fois, tu peux partir de ta situation actuelle si tu es lancé :

▪ A combien vends-tu tes prestations ?
▪ Comment trouves-tu tes clients ?
▪ Combien as-tu de clients par mois ?

Si tu sens que ta stratégie actuelle n’est pas efficace, c’est le moment d’essayer autre chose pour arriver à atteindre tes objectifs financiers.

Exemple : 

➰ La prospection t’épuise ? Et si tu essayais une stratégie d’inbound marketing à la place ?

➰Tu penses que tu n’arriveras pas à trouver assez de clients pour atteindre ton objectif ? Et si tu augmentais tes prix ? Ce qui compte ce n’est pas le nombre de clients mais la valeur de chaque client.

Si tu n’es pas lancé, construis des estimations sur la base de ce que tu observes chez tes concurrents.

? Tes objectifs financiers sont le moteur du développement de ton activité. Sans eux, tu ne pourras pas voir si ton activité croit et si elle devient pérenne. C’est pour cela qu’il ne faut pas les négliger.

Définir ses objectifs de notoriété pour développer ton image de marque

 

définir ses objectifs
Tes objectifs de notoriété te permettent d’évaluer la puissance de ton image de marque sur le web et sur le terrain.

Ta notoriété, c’est ta e-réputation et ton personal branding.

Tu peux choisir parmi les objectifs suivants  en fonction de leur pertinence pour ton activité :

▪ Nombre de relations sur Linkedin
▪ Nombre d’abonnés à ta newsletter
▪ Nombre d’abonnés à un réseau social pertinent pour toi
▪ Visiteurs uniques mensuels sur ton site web
▪ Nombre d’articles invités
▪ Livre publié
▪ Ebook mis en ligne
▪ Nombre d‘interview données 
▪ Nombre de conférences données
▪ Nombre de contenus publiés et communiqués (c’est la stratégie de contenu)

Tous ces bullets points sont des indicateurs et ils varient en fonction des envies et besoins de chaque entrepreneur pour son activité.

? Ces objectifs sont essentiels au développement de ton activité car c’est grâce à eux que tu vas pouvoir te faire connaître et construire une image de marque à la hauteur de ce que tu voudrais être.

Des objectifs de qualité de vie pour maintenir un équilibre entre ta vie professionnelle et personnelle 

définir ses objectifs

Les objectifs de qualité de vie sont importants car ils permettent de prendre du recul par rapport à l’entrepreneuriat et redonner de la place à ta vie personnelle.

Ils te permettent ainsi de mettre en place une organisation qui te permet d’avoir des objectifs de réussite personnelle.

Ils peuvent être les suivants :

▪ Réussir son permis de conduire
▪ Perdre X kilos
▪ Nombre de livres lus
▪ Gagner un marathon
▪ Commencer des cours de chant
▪ Devenir bénévole pour une cause qui nous est chère
▪ Se marier
▪ Aller visiter tel pays
▪ Changer d’appartement (je cherche toujours d’ailleurs ?)

? Ces objectifs sont essentiel à tout entrepreneur en quête de sens. Ils te permettent de prendre du recul par rapport à ton activité et comprendre qu’il ne faut pas délaisser ta vie personnelle au profit de ta vie professionnelle.

Travailler sur tes objectifs de manière régulière t’intéresse mais tu as peur de pas réussir à t’y tenir ?  Tu peux réserver un créneau ici  et je te rappelle ?

coaching pour entrepreneurs

Onur Karapinar : devenir la meilleure version de soi-même grâce à la force des habitudes

Onur Karapinar est un jeune auteur, fondateur de la revue Essentiel sur Médium, chroniqueur au Manal Show, mais également grand lecteur de livres pratiques. Depuis trois ans, son travail porte sur une question essentielle : quels sont les ingrédients qui font la réussite personnelle et professionnelle ? Sa recherche de réponses à cette question est également sa propre quête de sens à laquelle il va répondre en lisant de manière acharnée, en résumant ses lectures, mais également en étudiant la force des habitudes pour devenir la meilleure version de soi-même. Depuis le 7 mars, Onur a publié son premier ouvrage “Petites habitudes, Grandes réussites : 51 pratiques inspirantes pour devenir la meilleure version de soi-même” dans lequel il partage trois ans de réflexion qui nous permettront de devenir acteur de nos propres réussites personnelles et professionnelles.

 

1- Qui est Onur Karapinar ?

Je suis auteur du livre Petites habitudes, Grandes réussites : 51 pratiques inspirantes pour devenir la meilleure version de soi-même (Éditions Eyrolles). C’est un livre qui présente un cadre éprouvé pour créer de nouvelles habitudes, se défaire de ses mauvaises routines et s’améliorer de 1 % chaque jour. J’explique comment la mise en place de petites habitudes permet de sortir des boucles stériles et de réorienter son énergie dans la bonne direction. C’est un véritable guide pratique qui cherche à aider quiconque souhaitant reprendre le contrôle de sa vie, atteindre ses objectifs et libérer son plein potentiel grâce à la mise en place d’habitudes saines qui aboutiront à des résultats remarquables sur le long terme. Pour ceux qui veulent en savoir plus, je présente mon livre dans cet article.

Ma mission est d’inciter les personnes à devenir la meilleure version d’eux-mêmes de manière à ce qu’elles puissent vivre en accord avec leurs aspirations. Je cherche à diffuser des habitudes saines pour aider à mieux vivre et penser. Dans mes écrits, je mets l’accent sur les habitudes dans leur potentiel à soutenir l’amélioration de soi et accroître ses performances à long terme. Pour cela, je consulte énormément de contenu (articles, conférences, podcasts), je parcours des best-sellers pour résumer l’essentiel des bonnes pratiques afin d’aider quiconque à devenir un meilleur leader, un entrepreneur plus efficace, un penseur plus réfléchi et un citoyen plus averti.

Je suis fondateur d’Essentiel, une publication francophone sur Médium qui partage de grandes idées pour libérer son potentiel. La ligne éditoriale se veut présenter des articles utiles, inspirants, actionnables et qui s’adresse à l’intelligence de ses lecteurs. Ainsi, je cherche à rassembler des auteurs/experts/leaders en devenir à partager leurs leçons de vie et apprentissages dans l’intérêt de contribuer à cette vision de bon sens.

Par ailleurs, je suis aussi chroniqueur dans le podcast du Manal Show, une émission qui se veut une véritable capsule inspirante pour aider à devenir la meilleure version de soi-même. Tous les mois, je chronique deux livres de mon choix et en présente trois leçons qui me semblent essentielles à retenir.

2- En écoutant ton interview pour le Manal show, une chose m’a surprise : tu ne lis pas les livres que tu résumes en entier. Quelle est ta méthode pour aller à l’essentiel d’un ouvrage ?

À l’époque, je cherchais un moyen de lire des livres plus rapidement afin de gagner du temps pour accélérer mon apprentissage. Après quelques recherches, je tombe sur un livre (Effortless Reading – Vu Tran) qui promet de multiplier sa lecture par 3 en faisant deux fois moins d’efforts, et ce, sans avoir la moindre compétence en lecture rapide. L’auteur a affirmé avoir lu plus de 800 livres en 3 ans grâce à sa méthode.

Au départ, j’étais vraiment dubitatif. Mais après lecture de son ouvrage, j’étais convaincu qu’avec une bonne organisation, il était possible de lire des ouvrages avec efficacité et efficience. Et la bonne nouvelle c’est que cette méthode est accessible à tous. Par contre, cela s’applique uniquement aux ouvrages pratiques, ne cherchez pas à lire des romans avec.

Vu Tran a développé une méthode, la lecture délibérée, qui consiste à consulter un livre à travers plusieurs étapes, chacune avec un objectif, une rapidité et un niveau de compréhension différent. Grâce à cela, je me suis totalement décomplexé dans mes lectures d’ouvrage non fictionnel et cela m’a permis de déconstruire le mythe de lire un livre en entier pour en apprécier ses apprentissages.

Pour résumer la méthode de lecture délibérée, il s’agit de choisir le bon livre à lire. Pour cela, il faut connaître ses forces, ses faiblesses et sa situation actuelle afin de pouvoir concentrer toute son énergie dans son problème prioritaire. Il y a une question magique pour cela : quel est votre objectif final en lisant ce livre ? Car lire efficacement nécessite de commencer avec une intention claire.

Une fois que l’on a clarifié ses intentions et que l’on connaît intimement le problème que l’on veut résoudre dans sa vie alors on peut alors commencer à choisir le bon livre pour le parcourir efficacement. L’objectif n’est pas de lire rapidement ou de tout lire dans une courte période de temps, mais plutôt de choisir un chapitre pertinent pour soi-même et le consulter à son rythme. Certains chapitres qui sont bons pour vous ne le seront pas pour d’autres et vice et versa.

D’abord, on lit la quatrième de couverture qui présente l’ouvrage et son auteur. Ensuite, on lit le sommaire, l’introduction, on peut parcourir rapidement le premier chapitre et la conclusion. Après avoir exploré le livre, il s’agit de trouver le chapitre qui le plus susceptible de répondre à la grande question que l’on se pose. Une fois trouvé, on peut le lire à sa vitesse naturelle, sans pression. Enfin, une fois que l’on a terminé le chapitre, on dépose le livre, car après chaque lecture, vous avez besoin de vous donner du temps pour comprendre et appliquer ce que vous avez découvert dans l’ouvrage non fictionnel.

Avoir découvert cette méthode de lecture délibérée a vraiment changé ma façon de lire pour s’emparer rapidement de n’importe quel ouvrage et en ressortir avec l’essentiel à retenir par rapport à mes besoins. La vie est trop courte pour lire de mauvais livres.

3- Tu es le fondateur d’Essentiel sur Médium, une publication qui génère 50 000 visiteurs uniques par mois : comment définirais-tu Essentiel ?

Pour être totalement transparent, je ne sais pas si la publication génère vraiment 50 000 personnes uniques par mois. Au moment où j’écris ces lignes, Medium m’indique qu’il y a plus de 70 000 vues par mois et en moyenne 1 981 personnes uniques par jour qui visitent la publication (soit environ 60 000 visiteurs mensuels si l’on suit cette logique). C’est encourageant pour inciter toujours plus de personnes intéressantes à écrire pour Essentiel afin qu’elles puissent gagner en visibilité, en crédibilité, et même convaincre des personnes à faire appel à leurs services (si elles en proposent ). D’ailleurs si vous êtes intéressés, vous pouvez lire ce court article. Tout est indiqué pour me contacter et savoir ce que l’on pourrait faire ensemble et savoir comment l’on pourrait s’entraider, car je suis vraiment dans le rapport gagnant-gagnant.

Pour répondre à la question, Essentiel est une publication qui cherche à étendre les bienfaits du bon sens. C’est-à-dire rappeler des évidences que cette société malade de croissance cherche à étouffer pour servir ses intérêts économiques et politiques.

Quand on dit de quelque chose qu’il est « Essentiel », par définition, cela signifie que c’est un élément indispensable et fondamental pour que quelque chose existe. Si l’on prolonge cette réflexion, l’essentiel c’est aussi un caractère constant, distinctif des différents individus d’un genre, d’une espèce et d’une variété. Comme le disait Léonard de Vinci, « dans la nature, tout a toujours une raison. Si vous comprenez cette raison, vous n’avez plus besoin de l’expérience ».

À mon sens, il y a quatre piliers auxquels on devrait prêter attention si l’on souhaite prospérer dans ce siècle et se placer dans une logique de contributeur, qui participe dans la réalisation d’un projet de bien commun, plutôt que de celle du consommateur qui épuise l’énergie des autres.

Il y a l’entrepreneuriat pour tous ceux qui veulent s’affranchir d’un système qui les oppresse parce qu’ils ne se retrouvent pas du tout dans le modèle du salariat. Ainsi, la seule façon d’y remédier, c’est de devenir son propre patron en créant ses conditions de travail par une activité en accord avec sa passion, sa vocation et sa mission.

Il y a la productivité pour faire un meilleur usage de son temps, de son énergie et de son attention.

Il y a l’inspiration pour se rendre compte qu’il est possible de mener une vie saine, attractive et paisible en se nourrissant d’idées issues des personnes qui ont réussi à accomplir des projets à haut niveau. L’inspiration ne se limite pas uniquement à suggérer ou à conseiller des actions, c’est aussi une manière de se déconditionner des influences extérieures malsaines qui empêchent d’atteindre son plus grand potentiel.

Enfin, il y a le développement personnel, même si je déteste ce mot parce qu’il peut être accolé à des charlatans qui promettent de changer sa vie en un temps record avec des techniques à court terme qui frôlent l’imposture. Ma conception du développement personnel s’apparente à tout ce qu’il soit possible de faire pour grandir, croître et évoluer dans sa vie. C’est une amélioration continue, une capacité de se réinventer, de s’améliorer dans différents domaines pour optimiser tout ce qui participe à l’équilibre de l’être humain. C’est une approche proactive, pragmatique et rationnelle.

La publication Essentiel, telle que je la conçois, est un espace d’expression qui permet à quiconque de présenter des leçons de vie inspirantes et des apprentissages pertinents à une audience de qualité qui cherche à s’améliorer jour après jour, qui cherche à se dépasser au quotidien et à tendre vers l’excellence. Les ennemis à terrasser pour y parvenir ? L’ignorance, la médiocrité et la bêtise.

4- Aujourd’hui, malgré ta renommée sur le web, tu dis ne pas vivre de ton activité. En 2019, les choses vont changer : comment vas-tu t’y prendre pour monétiser ton activité ?

Je ne sais pas si j’ai une « renommée » sur le web, mais par contre je suis certain que ce que je fais est utile et aide des gens à mieux vivre et penser dans leurs défis et problématiques.

Quand j’ai commencé à écrire en 2016, je me suis posé une seule question à laquelle je tente de répondre dans mon travail : quels sont les ingrédients qui font la réussite personnelle et professionnelle ?

Étant obsédé par l’optimisation du potentiel humain, j’ai parcouru énormément de contenu pour tâcher de trouver des réponses ou du moins des modèles récurrents dans ce qui est à l’origine d’une vie meilleure.

Autrement dit, avant même de chercher à m’adresser à une audience, je me suis lancé dans une quête personnelle pour trouver des réponses pertinentes. Progressivement, une audience s’est mise à me suivre et des personnes m’ont encouragé à poursuivre l’écriture de mes articles, car cela leur était utile. Avec le temps, je me suis mis à comprendre et à expérimenter ce que je découvrais sur l’entrepreneuriat, la productivité, la santé au travers de petites habitudes saines. Progressivement, cela a eu des effets inespérés en moi et j’ai pu amorcer des réflexions qui m’ont permis d’en arriver là où j’en suis aujourd’hui.

Par exemple, lorsque l’on fait le choix de ne pas être un salarié parce que l’on ne peut pas se soumettre à une autorité et que l’on se refuse à épouser les valeurs morales et politiques d’un leader qu’on ne respecte pas, on doit alors se créer ses propres conditions de travail pour s’épanouir et aider les personnes que l’on peut servir à travers ses produits et services.

Avant de commencer, je ne connaissais rien en marketing, j’avais quelques notions en entrepreneuriat, mais rien de solide pour se lancer sérieusement. Ce qui a fait la différence dans mon travail, c’est que je suis profondément animé d’une mission qui me pousse à me surpasser pour inspirer et aider un maximum de personnes à se libérer de leur matrice.

Aujourd’hui, j’ai bien plus d’expérience et de recul pour comprendre que pour pouvoir vivre et pérenniser cette activité qui me passionne, je me dois de la monétiser.

Mon mentor, Benoît Wojtenka, m’a appris trois leçons essentielles dans l’entrepreneuriat : il faut donner avant de recevoir, apprendre à vendre, bien s’entourer pour progressivement changer d’état d’esprit. Pour ma part, je cherche à être d’une générosité désarmante. J’ai publié une centaine d’articles gratuitement sur Medium. Cela comprend des résumés de best-sellers dont beaucoup ne sont même pas encore traduits en français, des leçons de vie et des apprentissages ou encore des traductions issues des meilleurs articles que j’ai pu découvrir dans Medium.

De cette manière, lorsque l’on découvre mon travail pour la première fois, on ne peut qu’être surpris de la quantité de contenus que l’on peut trouver sur les thématiques aussi variées que la productivité, le développement personnel et même le sens de la vie. Le lecteur curieux aura envie d’en savoir plus sur moi et de s’inscrire à ma newsletter pour nourrir une relation plus régulière avec mon travail.

Pour ma stratégie de monétisation, je mise sur le qualitatif. Mon livre est mon premier produit payant, car il m’a réclamé trois ans de travail. Dans les mois à venir, je proposerai une gamme de produits et des services haut de gamme afin de satisfaire les besoins de mon audience.

Il y aura un service d’accompagnement premium (des heures exclusives pour résoudre un problème précis à travers plusieurs séances de coaching), des formations en ligne (pour rendre mes savoirs et mes solutions scalables et accessibles au plus grand nombre sans avoir à me répéter), des ateliers en présentiels (masterclass payantes pour faire des exercices, travailler sur soi pour avancer sur un sujet ou apprendre une nouvelle compétence), mais aussi des événements/rencontres à moindre coût réservé à mes abonnés les plus fidèles pour étendre mon réseau et savoir comment l’on peut mutuellement s’entraider.

Nous sommes des animaux sociaux. Notre vie dépend de notre relation que nous entretenons avec les gens. Savoir pourquoi les gens font ce qu’ils font est l’un des outils les plus importants que nous pouvons posséder, sans quoi nos autres talents et aptitudes ne pourraient nous mener bien loin.

Je mise sur la communauté, car c’est le modèle qui me correspond le mieux à mes valeurs. J’aime apprendre et transmettre. Je préfère ainsi garder une liste de courriels qualitative plutôt que quantitative. C’est-à-dire que si quelqu’un est inactif pendant 2-3 mois, je peux supprimer son courriel de ma liste. D’ailleurs, c’est ce que je précise lors de mon message de bienvenue à tout nouvel abonné de ma newsletter, car je préfère être honnête. Je cherche à avoir une relation qualitative avec 1 000 personnes. Si je peux satisfaire et aider ces 1 000 vrais fans qui adorent ce que je fais et qui seront prêts à me soutenir, alors je pourrais vivre décemment de mon activité en créant des produits et services adaptés à leurs besoins.

Ceux qui sont les plus actifs dans ma newsletter se retrouvent VIP, ils auront accès à mes annonces surprises (ex. une rencontre à Paris avec d’autres abonnés), services et produits en avant-première. C’est ma manière de récompenser et fidéliser ceux qui veulent entretenir une relation plus forte avec moi. Je pense aussi à créer un système d’abonnement payant pour offrir plus de privilèges exclusifs à mes abonnés les plus loyaux. Tout cela s’inscrit dans une stratégie à long terme où le relationnel et la confiance priment avant tout.

5- Dans ton livre, tu parles productivité et habitudes : en quoi les habitudes peuvent-elles changer notre rapport au monde, à notre vie personnelle et professionnelle ?

D’après une étude, entre 40 et 50 % de ce que nous faisons ne relève pas de décisions éclairées, mais de nos routines. Ça vous semble étonnant ? D’accord, alors prenez un instant pour réfléchir à toutes les habitudes que vous avez. Si vous êtes sérieux, vous verrez qu’il vous faudra un bon moment avant de recenser l’intégralité de ce que vous faites au quotidien. C’est parce qu’une est habitude est, par définition, une action ou comportement que vous avez reproduit tellement de fois que cela en est devenu plus ou moins automatique. Que cela soit du petit-déjeuner que vous prenez le matin ou des dents que vous vous brossez le soir, tout le monde a des habitudes qui guident subtilement sa vie pour le meilleur ou pour le pire.

En vertu de l’effet cumulé, de petites habitudes peuvent aboutir à de grands résultats dans le temps. Cela veut dire que ce que nous faisons au quotidien finit par déterminer les résultats positifs ou négatifs que nous pourrions obtenir dans les années qui viennent.

Avoir de mauvaises habitudes dégrade non seulement la qualité de vie d’un individu, mais finit aussi par être à la source de ses plus grandes frustrations. Si nous prenons une personne insatisfaite de sa vie, vous pouvez être certain que l’on peut en retrouver les causes dans de mauvaises habitudes qui l’ont empêché de devenir la personne qu’elle voulait être, de monter une entreprise, de trouver l’amour, et d’avoir un entourage de qualité.

À l’inverse, avoir de bonnes habitudes peut améliorer sa qualité de vie, sa santé, son bien-être et soutenir un meilleur équilibre personnel et professionnel. Cela peut se manifester par faire du sport, méditer, lire un livre, suivre un régime alimentaire sain ou rester en contact avec ses proches et sa famille. À son plus haut degré, de bonnes habitudes permettent de créer de la liberté. Si l’on automatise la résolution des problèmes des décisions les plus simples de sa vie, on peut ainsi se consacrer à des tâches plus intéressantes.

Les mauvaises habitudes, elles, nous entravent au quotidien. Si une personne à des mauvaises habitudes financières, elle va toujours se retrouver à découvert. Si une personne à des mauvaises habitudes de santé, elle va être constamment manque d’énergie et être fatiguée. Si une personne à de mauvaises habitudes de productivité, elle va toujours être stressée, se disperser, rendre son travail en retard et cela pourrait même déboucher par un licenciement ! Si une personne à de mauvaises habitudes sociales, elles pourraient se retrouver dans un cercle vicieux qui risque de neutraliser ses talents, son bien-être et alimenter une profonde anxiété dans sa vie.

Notre environnement détermine grandement notre comportement. Depuis petit, nos parents, nos profs, et nos amis affinent, raffinent et façonnent nos croyances et, in fine, ce que nous sommes et devons faire pour les satisfaire afin de se sentir acceptés et validés. Certaines personnes n’ont entendu qu’un seul son de cloche pour vivre sa vie. Le poncif éculé du « Fais de bonnes études et tu auras un bon travail » n’est pas valable pour tout le monde. Cette conception du travail où l’on mène une carrière stable et garantie s’effrite, car le marché, cette main invisible, ne cesse d’interroger la pertinence de chacun dans ces activités. Nous sommes appelés à être agiles, à préférer la petite embarcation de fortune, plutôt que de rester dans la conformité et la rigidité du paquebot. Les générations qui viennent vont devoir apprendre plusieurs nouveaux métiers pour faire face à la destruction massive organisée par l’émergence de plus en plus prégnante de l’intelligence artificielle.

Seulement aujourd’hui, du fait de l’hyper accélération de la société, nous sombrons dans la démesure et nous perdons pied avec une réalité, des repères et le bon sens qui nous permettait jusqu’alors d’assurer le développement humain dans son essence. Les sociétés sont de plus en plus liquides et nous n’avons plus de quoi envisager la stabilité personnelle, ni nous raccrocher à une identité pour agir et penser en société. Nos habitudes de vie et de travail se trouvent chamboulées et constamment sous le feu d’annonceurs en quête de notre attention pour nourrir une croissance folle et malsaine à long terme. Il est insensé de prôner une croissance infinie dans un monde avec des ressources finies.

De ce fait, beaucoup de personnes expriment un manque de sens dans leurs activités, car ils ont le sentiment de ne pas être utiles à société. De nombreuses personnes sont frustrées aujourd’hui parce qu’elles ont suivi ce qu’un système leur a demandé d’être ou de devenir pour servir des intérêts sur lesquels elles n’ont aucune emprise. Si l’on assiste à une telle explosion dans la reconversion professionnelle, c’est parce que des personnes comprennent qu’il est possible d’envisager une autre voie pour vivre décemment et avoir du sens dans sa vie sans subir l’asservissement du salariat.

Si vous changez la structure qui influence ou encourage vos comportements, votre comportement changera automatiquement. De petits changements de comportement, si elles sont répétées au quotidien, peuvent devenir des habitudes saines qui conduiront à de grandes réussites à long terme. Nous sommes ce que nous faisons par répétition. En raison de leur grand pouvoir, les habitudes représentent l’un des meilleurs moyens que je connaisse pour retrouver le contrôle de sa vie et se reprendre en main. De plus, avoir une connaissance intime de ce sujet offre une grille de lecture passionnante sur le monde car apprendre à changer ses habitudes, c’est apprendre à se réinventer pour toujours.

6- Quels conseils donnerais-tu pour faire la promotion de son livre ?

Premier conseil, clarifier son positionnement, c’est-à-dire décider à qui s’adresse votre livre. Cela peut être une communauté, ou une personne d’un certain âge qui a des besoins précis.

Par exemple, mon livre s’adresse vraiment au grand public parce que tout le monde veut se débarrasser de ses mauvaises routines et implémenter de bonnes habitudes dans sa vie. Ainsi, j’ai préféré définir trois grandes problématiques auxquelles mon livre saura répondre : ceux qui ont parfois le sentiment de passer à côté de leur vie, ceux qui veulent atteindre leurs objectifs, mais qui ne savent pas par où commencer, et enfin ceux qui veulent tirer le meilleur d’eux-mêmes à travers une logique d’optimisation.

Deuxième conseil, déterminer ce que votre public fait. C’est-à-dire avoir une connaissance intime de ce qu’ils font. Où vont-ils ? Qu’est-ce qu’ils lisent ? Comment consultent-ils l’information ? Quelles sont leurs sources d’inspirations ? Quelles sont leurs peurs et leurs aspirations ?

Une fois que l’on a un positionnement clair et que l’on sait ce que ce public veut, on est en mesure de s’adresser à eux dans leur intérêt avec sincérité et authenticité parce qu’on est convaincu que ce qu’on l’a produit va véritablement les aider à résoudre un problème qui les embarrasse dans leur vie.

Autrement dit, la promotion n’est qu’un outil pour s’adresser aux bonnes personnes. Il n’y a rien de pire que de faire très bien quelque chose qui n’avait pas besoin d’être fait. D’où l’importance de bien connaître son public avant. Dans l’ensemble, il est nécessaire de présenter l’opportunité, la transformation et les bienfaits que peut procurer votre produit ou votre service.

Troisième conseil, penser à long terme. Je ne pense pas qu’il faille uniquement miser sur un lancement explosif au début et reposer sur cette dynamique pour des ventes à long terme. Ainsi, il est intéressant de cultiver une attitude positive à propos de son livre. Cela pourrait être par raconter l’histoire, la raison pour laquelle vous avez écrit votre livre, ou encore comment cela peut aider les autres et comment le monde saura tirer parti de votre livre. De plus, il y a aussi des conférences, des interviews, des ateliers, des chroniques audios, des invitations qui peuvent permettre à l’auteur de promouvoir son livre à travers de multiples formats. Il y a l’embarras du choix, mais il faut aussi savoir se préserver, car cela peut bouleverser l’équilibre personnel et professionnel.

7- Question Personal Branding maintenant : À quoi veux-tu qu’on associe ton nom aujourd’hui, et dans 10 ans ?

Dix ans c’est loin… Qui sait de quoi l’avenir sera fait avec l’épuisement des ressources, l’effondrement écologique, l’émergence fulgurante de l’intelligence artificielle et des crises politiques qui menacent l’humanité.

Au regard du travail que j’ai pu produire jusqu’à présent, on peut m’identifier comme une personne qui s’intéresse à optimiser le potentiel humain grâce aux habitudes. Je cherche à proposer une approche pragmatique, proactive et qui s’adresse à toute personne qui cherche à tendre vers l’excellence et à s’initier à de nouvelles pratiques pour mieux vivre et penser sa vie.

On oublie les solutions court-termistes qui vendent du rêve en promettant et devenir riche en travaillant 4 heures par semaine ; on se méfie de ces solutions miracles qui promettent à quiconque de perdre 10 kg en 21 jours.

Apprendre à penser à long terme, c’est se définir une vision, c’est-à-dire une aspiration inspirante, attractive et visualisable dans ce que l’on peut apporter pour aider autrui ou accomplir ce que l’on souhaite. Une fois que l’on a défini le cap, on s’organise autour d’objectifs et d’habitudes qui permettront de garantir et de favoriser l’expression constante des actions qui nous orientent chaque jour dans la bonne direction. Alors oui, ça sera long, périlleux et parfois difficile, mais c’est pourtant nécessaire pour accomplir de grands projets.

8-  Où peut-on te trouver ?

Le mieux pour être en contact avec moi, c’est de s’abonner à ma newsletter : La Minute Essentielle. Chaque semaine, je partage du contenu pour améliorer ses habitudes, accroître ses performances et s’inspirer des meilleures pratiques pour mieux vivre et penser. De plus, dès votre inscription, vous recevrez un guide pratique de 96 pages (87 petites habitudes pour libérer son potentiel) qui partage quelques extraits pratiques de mon livre Petites Habitudes, Grandes Réussites : 51 pratiques inspirantes pour devenir la meilleure version de soi-même. Je partage aussi d’autres contenus, mais ça, c’est une surprise !

Il y a mon site internet pour découvrir mes travaux. Il y a mon profil Medium pour lire mes derniers articles. Si vous voulez rester en contact avec mon actualité professionnelle, ajoutez-moi sur Linkedin.

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

Pourquoi j’ai refusé un cdi dans la boite de mes rêves

Il y a quelques mois, j’ai refusé un CDI dans une super startup. Et pourtant, il y a trois ans, j’aurais rêvé d’avoir ce job, et j’aurais tout donner pour l’obtenir. Mais aujourd’hui, coach pour freelances et entrepreneurs indépendante, j’ai dû refuser cette opportunité pour des questions de sens et d’alignement. Suis-je inconsciente ? Non, je ne pense pas.

Si aujourd’hui tu es freelance, tu verras sûrement des opportunités de ce type s’offrir à toi. Dois-tu les accepter ? Tout dépend de tes objectifs !

Dans cet article, j’aimerais t’expliquer ce que tu dois prendre en compte pour reswitcher de l’entrepreneuriat au salariat.

Freelancing ou salariat : quel statut reflète le mieux ton état d’esprit ?

Si tu hésites à reswitcher avec le salariat comme c’était mon cas, il faut te demander si tu le bon état d’esprit pour être entrepreneur (ou freelance). En effet, Il existe bien deux types de freelances. Mais duquel fais-tu parti ?

Le premier type « le freelance par défaut » .

C’est un freelance qui s’est lancé dans le freelancing, en attendant de trouver mieux. Il n’a pas réussi à trouver l’emploi de ses rêves, il aime la liberté et la flexibilité que lui apporte sa condition de freelance et se satisfait de revenus corrects qui lui permettent de payer son loyer.

Ce freelance ne travaille pas sa marque personnelle (ou personal branding), ni sa communication. Il assure des prestations de services et trouve ses missions au fil de l’eau sans réelle stratégie de développement.

Ce freelance peut arriver à vivre de son activité mais n’est pas animé par son métier : c’est un prestataire de services. Il pourrait accepter un emploi salarié si l’opportunité se présentait à lui.

 

L’autre type de freelance est le « freelance entrepreneur ».

Il a une vision de son activité à long terme et se fixe des objectifs ambitieux. Si au départ, il ne vivait pas de son activité, il a très vite réussi à générer des revenus satisfaisants (en quelques mois) grâce à sa stratégie de communication et au développement de sa marque personnelle.

Il aime son indépendance : il ne veut pas subir de lien de subordination dans ses relations professionnelles et aime être maître de son organisation, de ses mouvements et de ses décisions.

L’entrepreneuriat est dans son ADN : il aime se former, itérer, pivoter et n’hésite pas à prendre des décisions majeures pour faire évoluer son entreprise. Sa vision à long terme de son business lui permet d’investir dans sa boite comme un vrai chef d’entreprise et n’hésitera pas à se former, car il sait qu’il aura un retour sur investissement.

Il ne prend pas de décisions en fonction de sa trésorerie actuelle mais à l’aune de la vision de son projet à long terme. Il est ainsi motivé par des objectifs fixés et une stabilité économique à court terme.

Si tu me connais, tu sais que je fais partie de cette deuxième catégorie de freelances. L’inadéquation entre ma vision de l’entrepreneuriat et l’opportunité de Cdi m’a amenée à prendre une décision que je qualifierais de courageuse.

 

Le CDI est-il compatible avec tes objectifs à long terme ?

 

Le personal branding et le salariat : deux réalités difficilement conciliables

 

Quand je me suis lancée en freelance, je me suis rapidement fixé des objectifs de notoriété ainsi que des objectifs financiers. 

En terme de notoriété, j’ai choisi de mettre en place une stratégie de Personal Branding.

J’ai ainsi voulu faire de ma marque personnelle un véritable outil de différenciation.

J’ai donc travaillé sur mon histoire, mes valeurs et développé un style de copywriting (écriture) qui m’est propre afin de créer une relation de proximité avec mon audience. C’est cette stratégie qui m’a permis de générer un flux de clients régulier sans avoir à démarcher.

Ma stratégie de contenu m’a ainsi permis de vivre de mon activité en trois mois.

Aujourd’hui, accepter un CDI m’amènerait à faire une croix sur le développement de ma marque personnelle, car je serais une salariée noyée dans l’identité d’une entreprise plus grosse que moi et il ne me serait pas facile de communiquer librement sur mon activité entrepreneuriale en parallèle. Je me serais sentie bridée dans ma communication. Par ailleurs, si ton employeur te propose de signer une clause d’exclusivité, il te sera difficile de travailler en parallèle avec d’autres clients.

Certes, il est possible d’exprimer ta singularité en tant que salariée…MAIS, ce n’est pas toi à qui les clients vont acheter, mais à l’entreprise dans laquelle tu travailles.

Tu deviens remplaçable et n’apportes pas une valeur unique. 

Ta vision à long terme de ton activité est-elle en adéquation avec un CDI à plein temps ?

J’ai d’abord eu une vision à un an de mon business. mais rapidement, j’ai compris qu’il fallait voir plus loin, sur quelques années. J’ai donc développé une vision à long terme de mon activité :

C’est cette vision qui m’a permis de prendre des décisions en fonction de mes objectifs de demain et non de ma situation financière d’aujourd’hui.

A long terme, je veux développer un chiffre d’affaires conséquent, mais surtout devenir encore meilleure en me formant davantage. De cette manière, je pourrai apporter beaucoup plus de valeur à mon audience et à mes clients.

En acceptant un CDI, ma valeur serait confondue avec celle de mon entreprise. Que je travaille une heure, cinq heures ou une journée, la valeur de ce que j’apporte est la même. Les clients ont payé un forfait, ils ont donc le droit à autant d’assistance qu’ils le veulent. Ma motivation en prend donc un coup.

D’autre part, un CDI garantie un revenu fixe peu importante la quantité d’effort fournie et la valeur apportée. Par conséquent, il m’est difficile de trouver la motivation pour travailler plus (ou mieux) quand je sais que ma rémunération restera inchangée.

En restant freelance, je peux mettre en place des process pour optimiser mon temps et ma productivité tout en gagnant plus d’argent.

Comment ?

  • En automatisant des tâches rébarbatives (les publications sur les réseaux sociaux, les prises de rendez-vous)
  • En investissant dans des formations (pour monter en compétences et apporter ensuite une valeur supplémentaire à mes clients)
  • En mettant fin au rapport “temps/argent” et en instaurant un nouveau deal : valeur apportée/argent
  • Et en délégant des missions techniques (WordPress, SEO…)

Grâce à l’ensemble de ces process, je deviens un freelance « haut de gamme » , le freelance de type « entrepreneur » qui sait exactement où il va.

Et toi, sais-tu où tu vas ?

L’entrepreneuriat : certes, une prise de risque mais une mine d’or pour monter en compétences 

Je n’ai jamais autant expérimenté et appris qu’en étant entrepreneure. Pourquoi ?

Parce que je suis dans un état de stress permanent : je teste et j’apprends au fur et à mesure que des opportunités se présentent à moi : au niveau de mes tarifs, au niveau de mes offres, au niveau de ma méthode mais également au niveau de ma relation clients. Je ne suis pas dans une zone de confort, ce qui m’oblige à faire beaucoup plus attention aux conséquences de mes actions.

C’est ce contact en permanence avec le terrain qui me permet d’apprendre et de conseiller au mieux les entrepreneurs que je coach car mes compétences et mes connaissances sont sans cesse actualisées (en plus du fait que je me forme très régulièrement).

 

Conclusion 

Dans ta vie de freelance, des perches vont t’être tendues. Tu peux certes les saisir, mais toutes ne sont pas bonnes à prendre. Lorsqu’une opportunité se présente à toi, pose toi la question de la compatibilité de cette opportunité avec tes objectifs. Quelle vie veux-tu vraiment ? Quelle est ta situation actuelle ? Quels sont tes projets pour les prochains mois ? C’est à l’aune de ces projets personnels que tu pourras prendre la décisions la plus adaptée pour que tu restes aligné avec tes valeurs et ta vision entrepreneuriale (ou de ton avenir professionnel)

Si tu veux devenir un freelance de type « entrepreneur », tu peux t ‘abonner à mon mailing et recevoir des conseils pratiques pour vivre (bien) de ton activité, mais surtout adopter un style de vie qui te correspond.

Je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on travaille là-dessus ?

 

 

 

 

Comment développer son personal branding sur Instagram ?

Si tu es freelance et que tu cherches à développer ta marque personnelle, tu as peut-être envisagé de développer ta communication sur Instagram. Et tu as raison ! Aujourd’hui, ce réseau social cartonne et n’est pas uniquement fait pour les métiers dits “visuels” de type graphisme et restauration. Instagram est en 2019, un fabuleux outil pour travailler son personal branding quand on est freelance créatif, consultant ou coach. Instagram permet-il de trouver des clients ? A quoi bon mettre en scène sa vie professionnelle ? Je réponds à ces questions dans mon article.

Instagram n’est pas qu’un réseau social pour les métiers dits “visuels” 

Il y a encore quelques années, Instagram était exclusivement réservé aux particuliers et aux métiers baignants dans un univers visuel  : restauration, graphisme, mode etc. Rien de plus normal quand on sait que ce réseau social a été conçu pour partager des photos et non des textes et contenus écritq (aucun lien hypertexte ne fonctionne dans les légendes de photos sur Instagram).

Aujourd’hui, Instagram est devenu un réseau social en plein essor et s’ouvre à d’autres catégories d’entrepreneurs : les coachs, les consultants et freelances créatifs (copywriters, rédacteurs, community managers).

En comprenant qu’Instagram était un fabuleux outil pour développer sa marque personnelle (personal branding), beaucoup de freelances se le sont approprié pour communiquer sur leur activité.

La particularité d’Instagram en 2019 ?

  • Un réseau qui permet de mettre en scène sa vie en créant une fausse intimité : en montrant les backstages (les coulisses) de sa vie professionnelle, les freelances peuvent créer un lien de proximité avec leur communauté.

Dans cette photo, Danilo Duchesnes, consultant en Facebook ads, explique une mésaventure entrepreneuriale qui lui est arrivé : une cliente qui décide de mettre fin à sa collaboration avec lui.

Dans cette publication, Danilo explique en toute transparence, les erreurs qu’il a commises dans sa relation client et s’expose au regard de ses abonnés. Il ne cherche pas à cacher ses difficultés ou “échecs” au contraire, il les mets en scène.

Résultat, un taux d’engagement (commentaires, likes) très élevé et des commentaires très positifs.

 

  • Jouer avec la diversité des contenus et des textes : Instagram est un réseau qui permet de cumuler visuels (vidéos ou photos) et légendes. En 2019, l’Instablog, ces longues légendes qui accompagnent les photos publiées favorisent l’engagement sur ces contenus visuels

   

        

Dans cette publication, je parle également de relation client et témoigne d’un aveux : la nécessité d’écouter au mieux les demandes de mes clients pour tenir compte de leurs besoins. Ici : le besoin d’une cliente de se voir de visu et pas derrière un écran. J’explique que j’ai eu tendance à délaisser le “réel” mais que rien ne vaut une relation en face à face pour échanger avec son client.

Comment développer sa notoriété et sa visibilité sur Instagram ?

 

Contrairement à Facebook, Instagram permet de développer sa visibilité plus facilement (à moindre frais). L’algorithme de Facebook empêche les pages entreprises de développer la portée de leurs publications sans mettre la main au porte monnaie (publicité Facebook).

Même s’il est recommandé de sponsoriser quelques publications Instagram, le système de hashtags permet tout de même de développer sa visibilité sur ce réseau social (ce qui n’est pas le cas de Facebook).

Comment choisir les bons hashtags pour être visible ?

il est recommandé d’utiliser plusieurs catégories de hashtags :

  • les hashtags de marque : #tonnomdemarque ou #tonslogan pour développer la notoriété de ta marque sur ce réseau social
  • les hashtags thématiques en lien avec ton activité (#viedefreelance, #personalbranding, #entrepreneure)
  • les hashtags de localisation : #paris15, #grandtheatre
  • les hahstags en lien avec la publication : #macbookair #chailatte #teletravail car l’algorithme Instagram analyse la cohérence entre les hahstags et la publication.

 

Dans cette publication de Pose ta dem, on a des # de localisation, des # thématiques, un # de marque et des # contextuels

 

Dans les trois derniers cas, il faut étudier la popularité d’un hashtag : ni trop concurrentiel (populaire)  ni pas assez.

Si tu es un entrepreneur français, privilégie le hashtag #frenchentrepreneur (17 000 publications) et/ou #entrepreneur si tu es une femme (75 000 publications) plutôt que #entrepreneur (près de 45 millions publications)

Près de 71 000 publications pour le hashtag #entrepreneure, c’est beaucoup moins que sur le hashtag #entrepreneur, beaucoup trop concurrentiel pour se positionner dessus

                                        

 

De cette manière, il est déconseillé de copier-coller un bloc de hahstags sur une publication comme c’était le cas jusqu’à fin 2018.

Comment générer de l’engagement sur Instagram ? 

En postant les photos qui marchent le mieux :  ce sont des photos qui sont belles sur le plan esthétiques : qualité photo, mise en scène mais surtout avec des humains ! Tu verras que les photos où tu montres ton visage génèrent beaucoup plus d’engagement que les autres.

 

Exemple de publication au ton personnel sur le compte d’une freelance consultante marketing. Beaucoup d’engagement généré.

En sondant ta communauté dans tes stories : les stories ce sont ces photos et vidéos à la une qui s’affichent pendant 24h et qui disparaissent. Leurs particularités : proposer une infinité d’effets et mises en scène pour rendre le contenu de la story amusant et interactif : dans cette mise en scène, les questions et sondages sont de très bons moyens de sonder ta communauté.

Questions-réponse en story

et retour de mes abonnés

 

En écrivant des textes engageants  (Instablog) dans la légende de ta photo, tu peux générer beaucoup d’engagement autour de tes publications sur Instagram,  comme c’est le cas de Céline qui propose des mini coachings mais également des réflexions personnelles sur l’entrepreneuriat.

 

Céline, consultante en communication digitale engagée partage sa vision de l’entrepreneuriat auprès de ses abonnés

Comment acquérir de nouveaux abonnés sur Instagram ?

Développer sa notoriété grâce à un fort engagement est essentiel pour fédérer une communauté autour de ta marque personnelle. Cependant, il te faut également être visible et pour ça, quelques actions de growthhacking sont indispensables.

 

Pour gagner des abonnés qualifiés sur Instagram, il existe deux solutions simples :

  • Le growthhacking en suivant des comptes et hashtags relatifs à ton secteur d’activités : il est intéressant de liker, commenter et suivre les personnes et hahstags que tu auras définis comme utiles pour ton secteur d’activité.

Pour ma part, j’ai automatisé cette partie moins “fun” d’Instagram en utilisant un robot qui se charge de ce travail et que je propose gratuitement aux clients avec qui je travaille.

  • Les concours et partenariats influenceurs pour gagner des abonnés rapidement :

Les concours sont un excellent moyen de gagner rapidement des abonnés sur Instagram grâce aux règles de participations : pour gagner 30 minutes de coaching  avec moi, je peux :

  • demander aux participants de liker ma publication de concours
  • la commenter
  • taguer un ami et suivre mon compte.

Une fois cela fait, je pourrais tirer au sort le gagnant.

Les partenariats influenceurs peuvent te permettre de booster ton concours : en demandant à l’influenceur de partager ton concours auprès de sa communauté en échange d’un produit, d’un service ou d’une rémunération.

Jeu concours partagé entre une entreprise (@ASmilingPet et un influenceur @Nalalechatnoir)

 

Instagram, un outil pour trouver des clients ?

C’est la grande question que beaucoup de freelances se posent 😉

La fonction première d’Instagram pour un freelance est de faire connaître son activité et la rendre visible. Ce réseau social permet de montrer des moments de vie que l’on ne pourrait pas montrer sur d’autres réseaux sociaux professionnels tels que LinkedIn ou Twitter.

Néanmoins, en développant sa visibilité sur Instagram et en professionnalisant son compte, on peut augmenter les chances d’être contacté par des prospects.

Comment professionnaliser son compte Instagram ?

 

  • En mettant en avant des stories sur son compte via les “highlights” (catégories thématiques dans lesquelles on range des stories) : je recommande d’utiliser des vignettes uniformisées qui donnent un aspect plus professionnel au compte.

 

Exemple d’une freelance hypnothérapeute

 

  • En utilisant des liens Linktree dans sa bio Instagram  (seul endroit où l’on peut mettre des liens valides) pour faciliter la navigation vers ton site web depuis un téléphone mobile

Quand on clique sur le lien linktree de ma bio Instagram, on tombe sur ce menu, beaucoup plus ergonomique depuis un téléphone mobile

 

  • En développant des messages automatiques (direct message) pour obtenir des leads (emails) : téléchargement d’ebook ou de cours gratuits.

 

Ma clientèle ne vient pas directement d’Instagram, mais j’ai réussi à obtenir :

  • Des prospects
  • Des leads
  • Des interviews

Instagram montre une autre face de mon activité qui touche et sensibilise plus mes prospects et potentiels partenaires. Pour en savoir plus sur mon activité, ils se dirigeront ensuite vers mon site web. C’est donc une porte d’entrée à ne pas négliger pour développer ton activité.

Conclusion 

Instagram est un outil quasi incontournable à qui souhaite développer sa visibilité rapidement sur le web. Si tu travailles avec des freelances et des particuliers, ce réseau social devient indispensable. Pour travailler ton Personal Branding sur Instagram, je te conseille de créer une fausse intimité en te dévoilant pour montrer à tes abonnés l’humain qui est derrière l’entrepreneur. C’est cette sensibilité qui te permettra de créer de l’engagement avec eux. Afin d’être régulier, tu peux développer un planning éditorial de tes publications sur ce réseau tout en laissant une part de spontanéité survenir. C’est la clé d’un personal branding réussi sur ce réseau 😉

Je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on travaille là-dessus ?

 

 

Comment construire son offre de services et fixer ses tarifs?

Construire son offre de services et de définir ses tarifs en tant que freelance est incontournable quand on se lance dans l’entrepreneuriat. Elle est la troisième étape après la définition de sa cible et l’étude de marché. Cette question de l’offre commerciale est revenue chez plusieurs de mes clients récemment, c’est pourquoi j’ai voulu traiter ce sujet aujourd’hui. Comment construire son offre de service et fixer tes tarifs ? On en parle juste en dessous.

Comment construire une offre de services claire ?

Ton offre de services, ou offre commerciale, ce sont les services que tu vas proposer à ta clientèle.
Que tu vendes des services ou des produits, les questions restent les même :

– Qu’est-ce que tu vends ?
– A qui ?
– A quel prix ?

Ces questions paraissent simples aux premiers abords, mais il n’est pas toujours aisé de faire ressortir une offre claire.

Si tu te lances, je te conseille de proposer quelque chose de simple, que tu maîtrises. La complexité pourra venir plus tard.

Si tu es coach, commence pas des offres de coaching. La formation en ligne viendra plus tard quand tu auras une communauté.

Si tu es rédacteur web ou copywriter, commence par te sentir à l’aise avec la rédaction et ensuite, tu pourras proposer de la stratégie éditoriale.

Comment définir les bons tarifs ?

 


La question des tarifs revient souvent chez les freelances.

Dans un premier temps, définis ton tarif jour en t’inspirant des tarifs moyens de tes concurrents en fonction de leur niveau d’expérience.

Fais la même démarche avec ton tarif horaire (le coût horaire d’une prestation vendue à l’heure sera souvent plus élevé que le coût horaire d’une prestation vendue à la journée).

Maintenant, essaye d’estimer le volume de travail que te prendrait l’une des prestations que tu proposes : combien de temps prend le design d’un logo ? La rédaction d’un article ? La mise en place d’une stratégie sociale média ?

?Si un logo te prend 7 heures de travail et que tu as un Taux Journalier Moyen (TJM) de 400 euros. Un logo = 400 euros.

Faut-il afficher tes tarifs sur ton site web ?

Tout dépend de ton métier. Chez les consultants, coachs et freelances créatifs, on ne les affiche pas. Pourquoi ? Pour ne pas bloquer le potentiel échange entre prospects et freelances. Un tarif élevé affiché  peut-être rédhibitoire pour un prospect. En revanche, le même tarif enrobé d’une explication de vive voix par le freelance de la valeur apportée grâce à cette prestation peut changer la donne. Le marketing et la vente relèvent de l’émotionnel. Sans échange direct avec ton prospect, tu ne pourras que difficilement lui vendre tes services.

Tarification au forfait, au temps passé ou au résultat ? 

offre de services

La facturation au temps passé est tout simplement la facturation à l’heure ou à la journée : le mode de facturation le plus basique. Elle est judicieuse pour le client si ton tarif horaire n’est pas très élevé. Elle est judicieuse pour toi si tu estimes la durée de la mission à quelques heures maximum.

Lorsqu’un client te propose de réaliser une prestation régulière (ou encore que tu estimes à plus de deux jours de travail la mission en question), il peut être intéressant (principalement pour le client) de partir sur un facturation au forfait :

Au lieu de facturer 5 jours à 400 euros qui ferait 2000 euros, tu peux proposer à un client retissant, un forfait à 1500 euros qui comprend un certain nombre de points que vous aurez vu ensemble. L’idée du forfait, c’est de partir sur un accord gagnant-gagnant.

Une garantie de revenu pour toi, peut importe le résultat (et le temps passé), un montant encadré pour le client.

La facturation au forfait te permet ainsi d’inclure un certain nombre de prestations dans le forfait, peut importe le temps passé sur la mission.

La facturation au forfait est avantageuse…si tu travailles vite ?

La facturation au résultat te permet de sortir du rapport temps/argent en instaurant une prestation basée sur le résultat.

Tu te fixes un objectif avec ton client sur une durée de temps que vous estimez ensemble. Tu factures la valeur apportée au client pour atteindre son objectif.

 

Concrètement par quoi commencer pour construire ton offre de services ?

offre de services

Par des prestations personnalisées !

Tu peux certes rédiger tes offres de services sur ton site web mais ce n’est pas ça qui va pousser ton client à acheter tes prestations !

Ce qui va faciliter la vente, c’est l’échange direct avec ton prospect, par téléphone ou de visu :

– Rassure-le
– Propose-lui une offre sur mesure adaptée à ses besoins
– Sois réactif à ses messages

Quand tu auras pris la main, et que tu seras plus à l’aise avec ce que tu proposes, tu pourras proposer tes prestations plus standardisées.

Tu vas te tromper au début, dans tous les cas ! 

▪ N’ai pas peur de proposer un tarif un peu trop élevé.
▪ N’ai pas peur de proposer des choses que tu n’as pas encore faites (dans la mesure du réalisable)
▪ N’ai pas peur de te planter parce que de toute façon tu vas te tromper !

▪ Personne ne peut évaluer le temps que prendra une prestation s’il n’a jamais réalisé cette prestation au moins une fois !
▪ Personne ne peut prévoir qu’un client sera pénible
▪ Personne ne peut prévoir des aléas inattendus sur un projet

Donc plante-toi, remets-toi en question et avance. 

J’ai mis plus d’un an à construire des offres claires mais il aura fallu que j’en passe par des erreurs pour en arriver là. Et ce que je propose aujourd’hui peut encore changer demain ! ?

Donc lance-toi, test, évalue la pertinence des offres et continue.
Et n’oublie pas d’augmenter tes tarifs régulièrement parce qu’avec le temps, tu prends de la valeur…et tu payes des charges ?

 

Conclusion

Définir son offre de service et fixer ses prix est une étape indispensable mais difficile en début d’activité. Quand on manque d’expérience et qu’on sous-estime sa valeur, trouver l’offre adéquat au prix juste n’est pas chose aisée. Mais une offre, ça se modifie tout comme un prix. Tu peux donc expérimenter, itérer et te tromper. Tu es entrepreneur,  tout ce que tu fais n’est jamais vraiment gravé 😉

Je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on travaille là-dessus ?

 

offre de services

La stratégie de contenu : les étapes essentielles pour développer son personal branding

Sais-tu à quoi correspond la stratégie de contenu et ses avantages ? En tant que freelance, tu as besoin de développer ta visibilité sur le web et tu as déjà dû entendre parler de stratégie de communication : elle t’aide à trouver des clients sans prospecter et s’inscrit dans une démarche d’inbound marketing (ou marketing entrant). La stratégie de contenu consiste à produire des contenus (articles, vidéos, audio), en accord les uns avec les autres grâce à une ligne éditoriale définie par rapport à tes objectifs, et les diffuser sur les réseaux sociaux. Le but ? Améliorer ta visibilité, ton expertise et ta notoriété (branding). Si tout semble facile, il se pourrait que passer à la pratique soit un peu plus compliqué. Dans cet article, je t’explique les 3 étapes essentielles pour mettre en place ta stratégie de contenu. Ces étapes te permettront de mettre en place ta stratégie éditoriale, savoir comment communiquer sur les réseaux sociaux et lesquels utiliser pour faire la différence par rapport à tes concurrents et selon tes cibles.

 

1 – Les 3 étapes pour mettre en place une stratégie de contenu 

 

Etape 1 : Définis une ligne éditoriale cohérente pour développer ta stratégie de contenu 

 

La première étape de ta stratégie de contenu consiste à définir ta ligne éditoriale. La ligne éditoriale comprend les thématiques que tu vas aborder dans tes contenus web tels que des articles sur ton blog ou tes vidéos. Mais comment aborder plusieurs thématiques tout en restant cohérent ? Rien de plus simple : pars de l’ADN de ton entreprise :

  • Quels sont les services ou produits que tu proposes ?
  • Quelles sont les valeurs que tu souhaites mettre en avant ?
  • Quels sont tes traits de personnalité que tu souhaites valoriser dans tes contenus (personal branding) ?

 

Si tu remarques que l’une des thématiques a un lien avec ces trois questions, tu peux alors l’intégrer à ta ligne éditoriale. Dans le cas contraire, il peut être intéressant de créer un blog à part 😉

J’échange avec beaucoup de freelances slasheurs qui ont deux ou plusieurs activités : une activité de prestation de service en freelance (graphiste, rédacteur web, copywriter…) et une passion pour des thèmes divers (écologie, alimentation, sport…). Ils ne savent pas comment articuler ces activités.

Mon conseil : si les deux activités n’ont rien avoir entre elles, mieux vaut les séparer pour garder un cohérence dans sa ligne éditoriale.

stratégie de contenu

Prenons l’exemple d’Anaelle : Anaelle est consultante en stratégie éditoriale et blogueuse. Sur Le Stylo Vert, son site professionnel, elle tient une partie blog sur des sujets liés à la rédaction web et à l’écriture.

Sur La Révolution des tortues, son blog personnel, elle se consacre à des sujets liés à l’écologie, au zéro déchet et au développement durable.

Anaelle a fait le choix de deux blogs car elle définit deux lignes éditoriales.

 

Etape 2 : Etablis une liste de sujets à traiter dans ta ligne éditoriale

Après avoir défini clairement ta ligne éditoriale, il va falloir entrer dans le vif du sujet en listant des idées, des sujets que tu vas pouvoir traiter dans tes contenus.

Tu peux faire comme moi et les lister de manière brute dans un tableau Excel ou sur un logiciel comme Trello.

Voilà ce que ça donne pour moi :

 

stratégie de contenu

Ne te mets pas de barrières, liste toutes les idées qui te viennent. Il ne s’agit pas d’écrire les articles tout de suite, mais te prouver que tu peux parler de ces différents sujets. Liste des idées sans te poser de question et sans restriction de façon à te prouver que tu as de la ressource !

Mon conseil : ne te limite pas à des sujets en lien avec ta thématique. Tu es freelance ? Fais donc des retours sur ton expérience dans le monde de l’entrepreneuriat. Tu peux parler des défis que tu t’es lancé, tu peux parler de tes erreurs, de tes réussites. Tu l’auras compris, tu peux inclure la thématique « entrepreneuriat » dans ta ligne éditoriale. Pense toujours à créer des contenus à forte valeur ajoutée pour te démarquer plus facilement. Ils te permettront d’ailleurs d’atteindre tes objectifs plus facilement.

 

Etape 3 : Une fois que ta liste de sujets est prête, construis ton planning éditorial

 

Ta liste de sujets est prête ? On passe maintenant à la planification pour anticiper la production de contenus !

Quelle fréquence pour publier tes contenus ? Il n’y a pas de règles, mais si tu as du temps, je te conseille une newsletter et un article de blog par semaine.

(Attention, la newsletter ne doit pas être un résumé de ton article de blog ! Mais je t’en reparlerai un peu plus bas ? )

Tu peux te dire que tous les lundis sortira un article de blog, et tous les mardis une newsletter.

Mon conseil : rassure-toi en te prouvant que tu peux programmer des contenus pour les six prochains mois. Si tu te lances, c’est rassurant de savoir que tu auras l’esprit tranquille pour quelques mois pour plusieurs semaines sans devoir créer du contenu en continu et dans le stress.

Il faut également prendre en compte la communication de tes contenus sur les réseaux sociaux. Un article de blog c’est 30% de rédaction et 70% de communication. Et on en parle tout de suite.

 

2 – Stratégie de contenu : Où communiquer et diffuser ses contenus ?

stratégie de contenu

Il te faut avant tout une stratégie de communication digitale solide !

Tes articles de blog sont prêts et publiés sur ton blog ? Super ! Mais le problème, c’est que tu n’as pas de trafic organique. Résultat : personne ne voit tes contenus. Mais heureusement, les réseaux sociaux peuvent t’aider à résoudre ce problème. Les réseaux sociaux sont un excellent levier pour développer ou fidéliser ton audience, ton image de marque et trouver des prospects ! Tu vois où je veux en venir ! Une stratégie social média est indispensable pour compléter ta stratégie de contenu !

 

Quels canaux de communication choisir pour ta stratégie de contenu ?

Tout dépend de ton activité et de ta cible ? (réponse de normand, je sais). Vouloir être présent sur tous les réseaux sociaux n’est pas utile et te demandera un temps considérable que tu pourrais consacrer à tes missions par exemple.

 

Tu es freelance copywriter et tu travailles avec des startups ?

  • Linkedin peut-être un bon canal de communication avec ta cible
  • Twitter aussi, si tu es déjà actif sur ce réseau (sinon oublie-le, car se développer sur Twitter prend trop de temps aujourd’hui).

 

Tu es coach pour entrepreneur ?

Globalement, je recommande de développer LinkedIn dans la plupart des activités de freelancing pour ta stratégie de contenu.

Facebook ? Facebook peut-être utile si tu fais de la publicité (avec un objectif de trafic) pour tes articles de blog. Pourquoi de la pub ? Parce qu’avec l’algorithme actuel de Facebook qui mine la visibilité des pages entreprise, il est quasiment impossible de développer la portée organique de tes publications (et articles).

 

Comment adapter ton message aux différents réseaux sociaux ?

 

En tenant compte des spécificités des différents réseaux sociaux et de tes abonnés sur ces différentes plateformes :

  • Un article de blog sur Instagram est un flop
  • Une photo de ton chai latte prise dans ton coworking sur Twitter est un bide

 

Voici comment j’utilise mes différents réseaux sociaux :

– Mon blog est l’endroit d’où partent mes contenus

– Instagram : mon espace de créativité.

– Le mailing : le lieu qui rassemble les intimes qui veulent du contenu à forte valeur ajoutée. .

Ma page Facebook : le support de pub’ et de com’ pour mes formations et contenus. .

– Mon profil Linkedin : des contenus plus “coup de gueule” et “experts”

 

Petite aparté concernant la newsletter

Ta newsletter ne doit pas être une copie de ton article de blog. Tu peux avoir un article de blog sur un sujet précis, et traiter d’une autre thématique dans ta newsletter. Pourquoi est-ce mieux de ne pas faire un copier coller ? Tout simplement pour que ton audience garde un intérêt à te lire et remarque une plus-value dans la lecture de ta newsletter.

 

Et maintenant, comment devenir visible avec ta stratégie de contenu ?

En développant ta communauté sur les réseaux sociaux ET ta newsletter. Il te faut des abonnés qualifiés pour que tes contenus soient reçus avec intérêt puis repartagés. Une communauté fidèle génère de l’engagement autour de tes contenus et contribue à développer ta notoriété. Des abonnés convaincus seront tes meilleurs ambassadeurs !

Pour développer une communauté forte, il faut choisir un ou deux canaux de communication pertinents pour ton activité et les développer à fond.

Je te conseille de commencer à les développer de manière organique puis à partir de 500 abonnés, envisager des actions de growth hacking : robots sur LinkedIn et Instagram par exemple.

Pour ta newsletter, tu peux dès à présent proposer un leadmagnet (cours par mail, E-book) en échange d’un mail.

 

3 – Comment rendre ta stratégie de contenu unique et efficace

stratégie de contenu

Une bonne stratégie de contenu est basée sur un bon copywriting.

 

Un bon copywriting c’est une écriture fluide, personnelle et empathique. Pour ça, parle de toi à la première personne, accouche tes émotions et livre-toi sur ton papier.

Définir une stratégie c’est bien, savoir apporter du contenu pertinent et l’écrire de la bonne manière c’est mieux ! Ce qui touche ton audience ce n’est pas la véracité scientifique de tes propos, ce n’est ni le sujet en lui-même, mais ton regard sur un sujet en particulier.

N’aie pas peur d’aborder un sujet qui a déjà été traité 1000 fois. Si tes lecteurs te lisent c’est parce qu’ils veulent ton point de vue personnel. C’est pour ça qu’ils te suivent et te lisent.

Tes vrais fans, ce sont ceux qui te suivent depuis ton lancement, ceux qui ouvrent tous tes mails et les lisent avec attention, ceux qui ont choisi de faire de toi leur référence dans la thématique que vous avez en commun. 

Et pour devenir cette référence, tu dois leur apporter de la valeur ajoutée avec des contenus pertinents.

La valeur ajoutée ce n’est pas le savoir que l’on peut trouver partout sur internet en libre accès.

La valeur ajoutée c’est ceci : ton expertise + ton expérience + ton point de vue. 

Et sur cela, personne ne peut rivaliser avec toi car tes concurrents auront beau avoir autant d’expertise que toi ou plus d’expérience, ils n’auront pas vécu ta propre expérience personnelle et ne porteront pas le même regard que toi sur un sujet donné.

C’est pourquoi, tu dois te servir de tes propres ressources personnelles pour te démarquer et sortir du lot

Tous les sujets ont déjà été traité de toute façon ?

Mon conseil pour ne pas t’autocensurer : arrête de regarder les sujets que traitent tes concurrents. Tu vas te mettre trop de pression à vouloir les copier pour obtenir un résultat médiocre.

Développe ta visibilité grâce à ton SEO

Pendant longtemps, j’ai négligé cette étape, et je me suis rendue compte que pour toucher plus de monde, il fallait que j’optimise mon référencement naturel pour être mieux positionnée dans les résultats de moteurs de recherche. Et ça passait par revoir le SEO de mes articles :

  • J’ai donc commencé par Installer Yoast (sur WordPress)
  • J’ai défini les bons mots clefs sur lesquels je voulais être positionnée avec une étude sur Yooda Insight (gratuit)
  • J’ai revu mes balises titres et métadescriptions
  • J’ai revu mes liens internes et externes
  • J’ai revu la nomination de mes images

L’objectif du référencement naturel c’est de pouvoir être trouvé facilement en première page Google en tapant un mot clé.

Si on tape freelance « personal branding » je sais qu’on tombe sur un de mes articles.

Mon conseil : si tu décides de faire des articles invités auprès de médias dont le trafic et l’optimisation SEO est bonne( Maddyness, Le journal du CM), tu vas pouvoir développer à la fois ta visibilité et ta notoriété. Bien sûr choisis ces médias sociaux selon ton public cible !

Dans ce cadre je me suis fixée comme objectif de proposer un article invité par mois à un média à grosse audience. Je te conseille d’en faire autant ?

 

Sois rigoureux et patient dans ta stratégie de contenu

Une stratégie de contenu est une stratégie long terme : tu ne verras les résultats qu’en quelques mois. Pourquoi ? Parce qu’il faut que ta communauté se construise, que ton nom se fasse entendre et que ton référencement naturel fasse effet.

Mais c’est ta régularité qui te permettra de te démarquer du lot. .

 

  • Ritualise la production de tes contenus : tous les lundis, j’écris un article de blog et une newsletter
  • Programme la publication de tes articles ET leur communication sur les réseaux sociaux
  • Programme des articles invités dans des médias plus influents que toi
  • Interview des personnes influentes dans ta thématique en leur demandant de repartager le contenu en question
  • Réalise des cas pratiques de clients pour montrer ton expertise
  • Autorise-toi une dose de spontanéité de temps à autre pour tester la température avec ton audience
  • Analyse les contenus qui t’amènent le plus de trafic et d’engagement (taux de conversion, trafic sur ton site internet avec Google Analytics par exemple)
  • Rectifie le tire en fonction des résultats et de l’évolution de tes objectifs pour garder une stratégie digitale efficace ?

 

Conclusion

 

Tu connais maintenant les différentes étapes pour mettre en place une stratégie de contenu efficace en prenant en compte tous les éléments dont tu as besoin : les idées de contenu, la stratégie, la planification, la diffusion et la différentiation. Si tu as besoin d’aller plus loin et de te faire accompagner dans la mise en place de ta stratégie de contenu, je te propose un appel stratégique de 30 minutes 🙂

[Etude de cas]Bruno Maltor : le digital nomad au Personal Branding maîtrisé

Bruno Maltor est un influencer et précurseur du digital nomadisme. A 28 ans seulement, il est suivi sur les réseaux sociaux par des milliers de personnes qui l’accompagnent et le soutiennent dans ses voyages autour du monde. Parti d’un simple blog “Votre tour du monde” créé en 2012, Bruno est aujourd’hui un blogueur, YouTubeur et Instagramer de renom. Mettant sa personne en retrait à ses débuts, il développe aujourd’hui une véritable stratégie de Personal Branding auprès de sa communauté en s’affichant sur les réseaux sociaux et en interagissant régulièrement avec son audience. Retour sur la stratégie de Personal Branding de ce voyageur connecté.

1 – Pourquoi la stratégie de Personal Brandng de Bruno Maltor est-elle efficace ?

 

Bruno Maltor est un précurseur dans sa thématique : le digital nomadisme. Il a fait rêver des milliers de voyageurs français et internationaux. Aujourd’hui influenceur, il a développé des partenariats internationaux pour accroitre sa visibilité et monétiser son activité.

Je n’évoquerai pas la stratégie d’affiliation et de partenariats de Bruno Maltor dans cet article : d’une part, parce que je ne la connais pas, et d’autre part, car il n’est pas question de cela dans mon article. L’objectif est ici d’étudier une stratégie de Personal Branding visible et analysable grâce à la présence digitale de Bruno Maltor sur le web et les réseaux sociaux.

Une e-réputation impeccable sur le web et les réseaux sociaux 

 

Lorsque l’on tape son nom sur Google, on trouve :

  • Son site web
  • Ses réseaux sociaux
  • Des articles élogieux sur lui

 

 

Il apparaît également en première page de recherche sur la requête “blogueur voyage” et en deuxième position du classement des influenceurs voyage francophone dans Grazia.

 


Qu’est-ce qui séduit chez Bruno Maltor ?

 

  • Il est jeune et dynamique
  • Il est souriant et sympathique
  • Il fait rêver des milliers de voyageurs du monde entier
  • Il rend ses voyages et contenus accessibles (grâce à ses tutos dont on parlera plus bas)
  • Il interagit avec sa communauté au quotidien
  • Il est généreux dans les contenus qu’il partage (photos, conseils)
  • Il prône une vision du tourisme : le slow tourisme
  • Il est transparent sur les questions budgétaires et répond avec honnêteté sur le sujet
  • Il défend le territoire français en faisant la promotion de la France à travers ses voyages dans l’hexagone
  • Il a également un fort engagement humanitaire et écologique
  • Il adopte un style vestimentaire simple  : jean, baskets, casquette en arrière (qui fait partie de son style)

Quelle stratégie pour le blog “Votre tour du monde” ?

  • Un blog de voyage qui existe depuis 2012
  • + de 2 millions Visiteurs uniques en 2017
  • Une stratégie de contenus écrits et  déclinés en vidéo :
  • Très bon SEO
  • Affiliation
  • Un style personnel même si la priorité est à la chaîne YouTube sur laquelle le blog renvoie
  • Stratégie de contenu mixte : des Interviews d’habitants locaux + articles personnels + des  contributeurs (articles invités) pour nourrir le blog

II – Comment Bruno Maltor travaille-t-il son Personal Branding sur les réseaux sociaux ?

Bruno Maltor a un profil influent sur Linkedin (plus de 23 427 abonnés) bien que LinkedIn ne soit pas son canal de communication principal.

Il utilise son compte Twitter comme relai de ses réseaux sociaux principaux : il renvoie sur son compte Instagram et sa chaîne Youtube qui sont ses canaux de communication privilégiés.

Le Personal Branding de Bruno Maltor sur Instagram 

Instagram est le canal de communication privilégié de Bruno Maltor. C’est ici qu’il communique quotidiennement auprès de sa communauté.

Grâce à des stories régulières, Bruno développe son engagement sur ce réseau social plus intimiste. C’est sur Instagram qu’il dévoile l’arrière scène (backstage) de ses voyages et de son activité de blogueur.

Profil technique de son compte Instagram :

Abonnés : 171 k abonnés (pour 607 abonnement, soit un très bon ratio ! )

Engagement : 6,44 (average + capture écran)

Contenus : De très beaux visuels, des photos de lui régulièrement, une interaction avec sa communauté

Fréquence des publications : une publication tous les trois jours

 

Bruno Maltor a choisi de développer son Personal Branding en faisant le choix de se mettre de plus en plus en avant sur les réseaux sociaux. Il a d’ailleurs sondé sa communauté sur le sujet dans cette publication : 

 

Bruno teste sa stratégie de personal branding en s’adressant directement à sa communauté, Il la sollicite d’ailleurs régulièrement avec des concours, ce qui lui permet de faire grossir son nombre d’abonnés et développer son taux d’engagement photo concours (avec les rayures et le téléphone en haut)

Note : les post avec le plus d’engagement sont d’ailleurs les jeux concours ainsi que les posts où Bruno parle de lui avec un ton très personnel. Le storytelling est une clé non négligeable pour développer un lien avec son audience.

 

Le personal Branding de Bruno Maltor sur sa Chaine YouTube

 

La chaîne YouTube a trois ans mais Bruno Maltor se met en avant sur la chaîne depuis 2 ans se met en avant.

Profil technique de sa chaine YouTube :

Abonnés : 60 000 abonnés

Vues  : moyenne de 30 K par vidéo

Particularité du réseau social : Répond aux questions posées sur Instagram

Particularités techniques : contenu d’expert avec sous-titres, bonne qualité image et montages travaillés 

Evolution technique : Professionnalisation de la qualité vidéo depuis 1 an

Scénario : Appels à l’action pour s’abonner et le suivre sur d’autres RS

Fréquence : Bruno s’engage à faire une vidéo par semaine en 2019

 

La chaîne Youtube est le deuxième canal de communication privilégié de Bruno Maltor avec Instagram. C’est ici qu’il s’exprime de vive voix et s’adresse à sa communauté en répondant à ses questions.

 

 

Le Personal Branding de Bruno Maltor sur sa page Facebook  :

 

Facebook est le réseau social sur lequel Bruno a le plus d’abonnés mais clairement pas un réseau privilégié pour toucher sa communauté. En cause ? Un algorithme Facebook qui plombe la portée organique des publications des pages. En revanche, Bruno a choisi de développer sa communauté en parallèle de sa page via deux groupes Facebook qu’il anime à fréquence régulière pour rencontrer sa communauté.

 

Profil technique de sa page Facebook :

 

  • Titre : Votre tour du monde (comme le blog)
  • Mentions j’aime : 190K mais moins d’engagement que sur Instagram (avec un algorithme Facebook qui n’aide pas à développer la visibilité de ses publications)
  • Communauté : il crée un vrai lien avec la communauté : Le verre des voyageurs (2 groupes Facebook)
  • Repost : Bruno repost automatiquement des photos de son compte Instagram mais avec moins d’engagement
  • Fréquence des publications : une publication tous les trois jours

 

C’est la communauté réelle de Bruno développée par le Verre des voyageurs qui apporte une grande plus-value à sa page Facebook .

 

Même avec plusieurs milliers d’abonnés, Bruno tient à rencontrer sa communauté, ce qui donne une image positive en le rendant accessible !

 

Conclusion

Bruno Maltor a progressivement réorganisé sa stratégie de communication depuis deux ans en plaçant le Personal Branding au coeur de son développement. Il a vite compris que pour toucher sa communauté, il fallait personnaliser ses contenus pour lui permettre de s’identifier à sa vie de blogueur et redonner de l’humain à un influenceur de renom.

La disponibilité et l’accessibilité de Bruno lui donne ainsi un fort capital sympathie et lui permet de toucher de plus en plus de voyageurs francophones à travers le monde.

Si comme Bruno, tu souhaites développer ta marque personnelle sur Instagram, je te propose qu’on en parle de vive voix 😉

 

Entrepreneuriat : Pourquoi se faire coacher (même quand on est coach)

Pourquoi se faire coacher par un pro ? Depuis que je me suis lancée dans l’entrepreneuriat, j’ai été coachée plusieurs fois. D’abord à mon lancement, pour travailler sur mon projet entrepreneurial, mais surtout pour dépasser la peur de me lancer. Ensuite, il y a quelques mois, pour approfondir mes compétences techniques en marketing digital. Et enfin, très récemment, pour repartir sur de bons rails après une période de doutes.

Dans les trois cas, ces séances de coaching m’ont vraiment aidée à avancer grâce à l’énergie et à la confiance que j’ai pu gagner de ces mentors. Alors, as-tu besoin d’un coach pour ton activité ? Pourquoi se faire coacher ? Je réponds à cette question dans cet article !

Pourquoi se faire coacher par un professionnel ?

Et d’abord, à quoi sert vraiment un coach professionnel ?

Un coach (ou un mentor) va te donner un point de vue extérieur sur ton projet que ce soit au moment de ton pré-lancement, de ton lancement ou en cours d’activité. Tu l’auras compris, un coaching peut avoir lieu à tout moment et n’est pas réservé qu’à ceux qui ont un projet de création d’entreprise.  Ton coach est la personne qui va t’apporter un soutien moral professionnel et te motiver à te dépasser. J’insiste sur ce dernier point. Ton coach n’est pas là pour te dire que ce que tu fais est extraordinaire mais pour souligner les réussites que tu sous-estimes et prendre du recul sur les impasses que tu traverses.

En tant que coach et mentor, je demande régulièrement aux entrepreneurs que je suis, ce qui a marché ou non dans les actions qu’ils ont mises en place pour faire un bilan objectif sur leurs avancées.

Peu d’entrepreneurs prennent le temps de regarder tout ce qu’ils ont accompli. Or, ce regard en arrière est extrêmement important pour avoir confiance en ton propre potentiel et au potentiel de développement de ton entreprise et cela contribue bien plus que tu ne l’imagines à ton épanouissement. Certes, il faut regarder devant toi pour avancer mais ne jamais oublier qu’il y a quelques mois ou années, tu n’étais pas du tout près à franchir le pas de l’entrepreneuriat !

Un coach va te questionner sur tes objectifs et ta vision entrepreneuriale à court, moyen et long terme mais surtout décliner ces objectifs en plan d’action. De plus, il t’aidera à construire ce plan d’action pour ton projet et te suivras semaines après semaines pour s’assurer que tu t’en sortes bien.

Un bon coach :

  • Te demandera ce que tu as retenu de chaque séance
  • Reformulera ce que vous avez vu ensemble pendant la séance
  • Te donnera du travail à faire pour la prochaine séance

A quel moment de ton projet doit-on se faire coacher ?

On peut se faire coacher à tout moment de son activité !

A ton lancement, pour partir sur de bonnes bases : tu n’es pas encore lancé et ton idée de projet professionnelle est vague ? Un coach va t’aider à définir et affiner ton projet professionnel en fonction de tes centres d’intérêt, de ta personnalité, de tes valeurs, de ton rythme naturel, de la qualité de vie que tu souhaites pour ton avenir, mais également en fonction de la réalité du marché, en t’aidant à définir ta cible, tes concurrents et ton positionnement.

Il existe un problème récurrent chez les entrepreneurs : la peur de mal faire. 

De fait, beaucoup de questions reviennent régulièrement : 

– Mon projet est-il une bonne idée ?
– Ai-je choisi le bon ton dans ma ligne éditoriale ?
– Dois-je créer un blog ou un Médium ?
– Mon site internet est-il bien ?
– Dois-je faire de la vidéo ?
– Quel réseau social dois-je choisir pour commencer ?

C’est à ce moment-là que se faire coacher est intéressant et que le coach peut intervenir, pour aider les freelances et entrepreneurs à oser se lancer et partir sur de bonnes bases. Un accompagnement personnalisé permet de sortir de ta zone de confort tout en te donnant les meilleurs outils pour avancer.

En cours d’activité, pour monter en compétence sur un point précis : tu sens que tu as des lacunes dans un domaine qui bloque ton évolution professionnelle ? La technique, le marketing, l’écriture ?

Deux solutions s’offrent à toi : tu peux voir un coach spécialisé dans l’un de ces domaines et travailler avec lui sur ta montée en compétences. Tu peux également garder un coach ou mentor pour entrepreneurs non spécialisé sur les compétences que tu souhaites développer : ce coach t’aidera, avec plus de recul à te dire comment te former sur une thématique et devenir un incollable !

Et pour l’avoir expérimenté, ton coach n’a pas forcément besoin d’être un incollable de ta thématique pour t’enseigner comment le devenir 🙂

Lorsque tu doutes, et que tu te demandes si tu es sur la bonne voie : tu stagnes dans ton activité et tu te demandes si tu fais les choses bien comme il faut. Un coach va travailler avec toi sur les potentiels blocages psychologiques qui t’empêchent d’avancer, t’interroger sur le sens que tu donnes à ton projet, identifier tes besoins cachés (non formulés par toi) mais également questionner ta cible, ta proposition de valeur et ta communication. De cette manière, tu pourras repartir avec un plan d’action, clé en main, et une vision plus claire pour ton projet. Ce genre de questionnement associé à un regard extérieur te permettront d’avancer plus vite.

 

Quel type d’accompagnement choisir pour se faire coacher ?

se faire coacher

Le problème, c’est quand on doit choisir un type d’accompagnement

▪ Vais-je me faire coacher ou suivre une formation en ligne ?
▪ Ai-je besoin d’investir ou puis-je me former seul ? 
▪ Comment être sûr que cet accompagnement est fait pour moi ? 

Cette dernière question est sûrement la plus importante

On se retrouve aujourd’hui noyé dans le flux de l’information et des formations et il devient très difficile de savoir ce qui nous correspond le mieux.

Et le plus facile pour choisir, c’est d’abord de te fixer des objectifs  : annuels, puis les décliner en objectifs trimestriels puis mensuels. (je parle d’objectifs mesurables).

A partir de là, tu vas filtrer les informations : cet accompagnement va-t-il me permettre d’atteindre mon objectif ou n’est-il qu’une tentation pour assouvir mon syndrome du FOMO (peur de manquer une information) ?

Ensuite, une fois que tu as déterminé quels étaient tes vrais besoins en matière d’accompagnement, tu vas t’écouter et te demander : suis-je capable d’apprendre seul ou me sentirais-je plus rassuré d’être accompagné par un professionnel ?

Il n’y a pas de dichotomie entre le coaching et la formation : on peut avoir besoin des deux solutions à un moment X et Y de sa vie professionnelle. 

Choisis un accompagnement à l’aune de tes objectifs et de ta personnalité !

se faire coacher

Mais une chose est sûre, c’est qu’il faut dans tous les cas avoir un atome crochu avec ton coach ou formateur ! 

Regarde ses contenus, écoute-le s’exprimer, observe ses valeurs et principes : le courant passe-t-il ?

N’oublie pas qu’un coaching est en quelque sorte une relation d’aide, tu dois donc te sentir à l’aise.

Si tu n’accroches pas avec son style et sa méthode, l’accompagnement ne sera pas efficace. 

Pour avoir consommé des dizaines et des dizaines de formations, je sais que j’aime les formations qui vont à l’essentiel, qui sont courtes et pragmatiques. 

Je n’aime pas visionner des vidéos de 50 minutes car je sais que mon pouvoir de concentration est faible.

✔ Je n’aime pas qu’on me donne des exemples de personnes qui sont à des années lumières de là où j’en suis.

✔ Je ne pense pas qu’investir des mille et des cents dans des vidéos enregistrées soit la meilleure solution pour que je passe à l’action.

C’est pour ça qu’en tant que formatrice, j’ai choisi d’adopter un format qui me correspond : 

✔ Je propose des formations courtes en donnant des exemples d’entrepreneurs qui ont encore les pieds sur terre.

✔ Je donne des exercices pratiques à réaliser pendant la formation.

✔ Je considère que la valeur d’une formation (ou d’un coaching) ne tient pas dans la durée du contenu/de la séance mais dans la qualité et l’efficacité. 

✔ Pour moi, une bonne formation est une formation qui te fait passer à l’action.

✔ Pour moi, un bon coach est une personne qui décèle tes véritables problèmes et qui t’aide à les débloquer. Et ensuite te fait passer à l’action.

Dans la jungle des coachs et des formateurs, tous ne te correspondront pas, même si ce sont officiellement les meilleurs. 

Dans la jungle des coachs et des formateurs, c’est à l’aune de tes objectifs que tu dois choisir un accompagnement.

Il y a également des offres de coaching de groupe : l’avantage est que tu peux bénéficier du soutien du coach et des autres coachés pour vous motivés. Tu te rendras compte que tu n’es pas seul à avoir besoin d’un petit coup de boost.

Par qui se faire coacher (sans te tromper) ?

se faire coacher

C’est LA question ! 🙂

Le coaching c’est avant tout une relation d’humain à humain. Elle est basée sur trois critères :

  • L’affinité
  • L’empathie
  • La valeur ajoutée

L’affinité est essentielle, c’est une question de feeling entre deux personnes

Chaque entrepreneur a son tempérament, chaque coach a le sien et chaque coach a sa méthode. Se faire coacher implique une compatibilité entre la personnalité du coach et du coaché.

On trouve des coachs très directifs : la méthode du coach est basée sur son expertise d’un sujet, et l’observation de résultats concrets sur le projet des entrepreneurs qu’il a coachés. Ce type de coaching correspond à des entrepreneurs de type “exécutants”: ils font confiance à leur coach et appliquent les stratégies données à la lettre.

On trouve des coachs plus “humains” dont le coaching est plus focalisé sur la condition psychologique de l’entrepreneur qu’il a devant lui : il adapte sa méthode au budget, à la force mentale et à l’emploi du temps de l’entrepreneur qu’il coach (car tout le monde n’est pas entrepreneur à plein temps sans vie de famille). Je me range personnellement dans cette catégorie de coach 🙂

L’empathie est pour moi la base du coaching

Sans empathie, il n’y a pas de relation entre coach et entrepreneurs. Etre empathique ne veut pas dire pleurer quand la personne qui est devant soi pleure ! L’empathie, c’est simplement le fait de se mettre à la place de l’autre, de ce qu’il peut ressentir, puiser dans des situations personnelles similaires, et comprendre la douleur qu’il éprouve.

C’est l’empathie qui permet d’adapter une stratégie à tel type d’entrepreneur : en tant que coach, on ne propose pas à deux entrepreneurs qui font le même métier d’adopter la même stratégie de développement quand l’un est jeune, confiant, et à plein temps sur son activité, et que l’autre est mère d’un enfant en bas-âge et remplie de doutes existentiels.

La valeur ajoutée, c’est ce qui va rassurer un entrepreneur pour choisir son coach

Si tu as déjà lu mes autres articles, ce que j’appelle valeur ajoutée, c’est la chose suivante : expérience + expertise + point de vue personnel.

Expérience empirique + maîtrise d’une thématique + regard personnel sur un sujet donné.

Et cette valeur ajoutée, elle apparaît principalement dans les contenus qu’un coach produit !

Articles, vidéos, audio, peu importe le support. Ce qui compte c’est que ton coach t’apporte du contenu utile et gratuit régulièrement.

J’insiste sur la régularité car c’est cette dernière qui permet de créer une relation pérenne entre un coach et les personnes qui le suivent. Ces contenus éducationnels sont le premier niveau d’accessibilité à son coaching et te permettent de créer un lien de confiance entre vous.

Pour être sûr de trouver le bon coach, abonne-toi à sa newsletter, suis sa chaîne Youtube, écoute son podcast, lis ces livres et forge-toi une opinion sur lui : sera-t-il ton coach ?

Prends le temps de te nourrir de ses contenus pour être sûr de te sentir à l’aise avant de te lancer !

Conclusion

Trouver le bon coach pour se faire coacher n’est pas chose facile, mais comprendre qu’on en a besoin d’un, encore moins ! Aucun entrepreneur ne s’est formé à partir de rien, même les plus grands !Ils se sont en effet fait coaché !  Ils ont tous eu des personnes qui les ont guidés pour trouver la voie qui leur permet d’être épanouis et accomplis aujourd’hui.

Le vrai rôle d’un coach n’est pas d’apporter de la connaissance.

Et mon objectif à moi, c’est de t’aider dans cette démarche introspective.
Mon objectif, ce n’est pas de te transmettre des connaissances, ça tu peux y accéder sans aide.
Mon objectif, c’est de te donner le coup de pied qui va te faire avancer.

Mon rôle de coach, c’est de t’aider à prendre du recul sur toi, et de t’indiquer des directions.
Mon rôle de coach, c’est de t’aider à dédramatiser l’impact de tes actions.

Et ton objectif, c’est de prendre un engagement vis à vis de toi même pour y arriver.
Et si tu n’y arrives pas, tu le prendras dans un premier temps avec moi 😉

Et pour ça, je te propose de m’en dire un peu plus sur toi et de réserver un call découverte. Je te rappelle ensuite.

A tout de suite j’espère 🙂

 

Danilo Duchesnes : au delà du consultant, un expert en Personal Branding

Danilo Duchesnes est un consultant expert en publicité Facebook et Instagram. En un an, il a su développer son audience et sa notoriété, non grâce à la publicité Facebook mais par une habile stratégie de contenu. En un an, Danilo a multiplié par dix le trafic de son site web et est devenu la référence dans sa niche. En un an, il a su développer sa marque personnelle et la travailler sur ses différents canaux de communication. Dans cette interview, Danilo revient sur sa stratégie de Personal Branding, sur le choix de ses réseaux sociaux, et nous donne ses meilleurs conseils pour réussir en freelance, avec ou sans pub ! 

1 – Qui est Danilo Duchesnes ? 

Danilo Duchesnes

Je vais commencer par dire ce que je fais, c’est le plus simple 🙂

Depuis un an, je suis consultant en marketing digital avec une spécialisation dans la publicité Facebook/Instagram.

Au quotidien, je travaille avec des entrepreneurs et des PME. Je gère leurs campagnes de publicité Facebook/Instagram ou je les conseille dans la création de leurs campagnes.

Je propose aussi de la formation en présentiel et en ligne sur le même sujet. Pour la formation, je me tourne plus vers des agences, entrepreneurs ou consultants 🙂

Bien sûr, je ne fais pas que ça de mes journées …

Je suis aussi blogueur. Au départ, je bloguais sur le marketing digital et mon blog était très centré sur l’apprentissage. C’est comme ça que je me suis fait connaitre.

Maintenant, j’essaye de plus en plus d’ajouter une touche personnelle à mon blog en y partageant des expériences et des leçons que j’apprends dans mon parcours d’entrepreneur.

Pour terminer, je passe de plus en plus de temps à animer ma communauté grandissante sur les réseaux sociaux. Je fais par exemple des Lives Facebook pour communiquer de manière plus « directe » avec ceux qui me suivent et bientôt des meetups j’espère 🙂

Du point de vue personnel, j’aime beaucoup lire, voyager, faire du sport, rencontrer de nouvelles personnes … Tout ce qu’il y a de plus « normal ».

Je me suis lancé dans l’entrepreneuriat pour justement pouvoir faire toutes ces choses sans être freiné par les contraintes du salariat.

2 – Spécialiste de la publicité Facebook, tu travailles également ton Personal Branding sur Instagram. Comment développes-tu ta marque personnelle sur ce réseau social ?

Danilo Duchesnes

Oui, depuis peu en fait !

Il y a encore 2 mois, mon compte Instagram contenait seulement des photos de moi en vacances …

Comme tu t’en doutes, ce n’était pas vraiment représentatif de ce que je fais au jour le jour.

Et comme tu le sais, Instagram est avant tout un réseau social de storytelling où tu vas partager des photos de toi, des vidéos et des Stories pour raconter ton histoire, ce que tu fais de tes journées, partager tes passions, etc.

Mon compte Instagram ne reflétait pas ça du tout.

En octobre, je me suis dit qu’il fallait que ça change.

Pour vous donner du contexte, j’ai une communauté active sur Facebook (plusieurs milliers de personnes), un bon réseau sur LinkedIn et un compte Twitter où je suis aussi actif.

Sur ces 3 réseaux, je publie du contenu « expert », c-à-dire un contenu où je partage des conseils marketing, des astuces, les dernières actualités de Facebook/Instagram, etc.

L’objectif, c’est de me positionner comme expert.

C’est principalement de cette façon que je développe mon personal branding grâce aux réseaux sociaux.

Les personnes qui me suivent me voient comme un expert du marketing Facebook … mais n’en savent pas beaucoup sur moi et ma personnalité.

Je publie parfois des contenus sur ma vie personnelle, mais ce n’est pas suffisant. En plus, je ne fais pas beaucoup de vidéos, donc ça n’aide pas.

Jusqu’à septembre, mon compte Instagram reflétait pas grand-chose sur qui je suis et ce que je fais au quotidien.

C’est là que j’ai pensé à m’en servir comme un outil pour partager plus de choses sur mon quotidien : faire du storytelling.

L’idée, c’est d’utiliser Instagram pour illustrer mon quotidien, partager des éléments de ma vie personnelle (un endroit qui m’a inspiré, une leçon que j’ai apprise, etc.) et dans le même temps véhiculer des valeurs importantes pour moi.

Je pense à la persévérance, l’honnêteté, le partage, la sympathie, l’indépendance, etc.

L’objectif, ce n’est donc pas de me positionner comme un expert, comme sur les autres réseaux sociaux.

Je veux qu’à travers mes posts sur Instagram, les personnes qui me suivent apprennent à me connaitre au-delà de mes articles de blog ou des posts « expert » que je fais sur les autres réseaux sociaux.

Je vous donne un exemple :

https://www.instagram.com/p/BpZVWgoFxSV/

 

Sur cette photo, j’aurais pu mettre une légende banale du genre « Work hard, play hard » ou « Toujours au téléphone. #working #businessman ».

Le problème, c’est que tout le monde fait ça.

À la place, j’ai choisi de raconter une anecdote où j’explique qu’un client m’a appelé un samedi, sans que je m’y attende, pour mettre fin à notre collaboration.

J’explique pourquoi le client m’a quitté, quelles erreurs j’ai faites et ce qu’on peut retenir de cette expérience.

De cette façon, les personnes qui me suivent apprennent à mieux me connaitre et apprennent également des choses qui pourraient leur être utiles dans leur activité.

Et en plus, l’histoire que je raconte dans la légende est en lien avec la photo de moi au téléphone …

Voilà pourquoi j’ai inclus Instagram dans ma stratégie de personal branding : pour montrer mon côté humain tout simplement 🙂

 

“Sur Facebook, LinkedIn et Twitter, c’était beaucoup plus difficile de montrer des photos de moi sans que ça paraisse narcissique.”

 

Sur Instagram, c’est la meilleure chose que vous puissiez faire.

Si vous avez besoin de conseils pour vous servir d’Instagram et développer votre personal branding, voici ce que je vous conseille :

  • Observer les comptes Instagram d’amis ou influenceurs que vous appréciez et avec qui vous partagez les mêmes valeurs. Cela vous donnera un peu d’inspiration au début.
  • Faites régulièrement des shootings photo pour avoir des photos de très bonne qualité (la qualité de vos photos est très importante sur Instagram).
  • Publiez 2 à 3 fois par semaine
  • Boostez vos publications pour toucher plus de monde
  • Écrivez des légendes captivantes : racontez une anecdote, partagez un conseil, donnez votre point de vue, prenez position (très important pour montrer qui vous êtes).
  • Posez des questions à la fin de chaque publication pour engager la discussion avec vos abonnés
  • Partagez du contenu dans vos Stories pour montrer à votre communauté les coulisses de votre activité : parlez devant la caméra, montrez où vous vous trouvez en ce moment, récoltez du feedback sur vos idées, etc.

3- La publicité Facebook/Instagram est-elle incontournable pour un indépendant qui veut se faire connaitre aujourd’hui ?

expert personal branding

Je serais tenté de dire que « oui » comme je fais de la publicité Facebook/Instagram tous les jours mais la réponse est non 🙂

J’en suis la preuve.

Je me suis fait connaitre grâce à mon blog, et pas en faisant de la publicité Facebook.

C’est mon blog qui m’aide à faire grandir ma communauté sur Facebook. C’est mon blog qui incite ceux qui le lisent à s’inscrire à ma Newsletter. Et c’est dans ma Newsletter que j’invite régulièrement mes abonnés à me rejoindre sur les réseaux sociaux.

Bien sûr, c’est un travail de long-terme mais ça fonctionne toujours.

Il y a aussi YouTube qui peut permettre à n’importe qui de se faire connaitre.

On l’oublie mais Youtube est un site web plus visité que Facebook

Le nombre de personnes qui s’y rendent tous les jours pour s’éduquer ou se divertir est phénoménal.

En plus, YouTube fonctionne à la fois comme un réseau social (avec les commentaires et les recommandations) et un moteur de recherche.

Si tu t’y prends bien, tu peux avoir de milliers de personnes qui découvrent ton contenu grâce à la recherche et/ou aux recommandations (si ta vidéo est très appréciée, elle sera recommandée à la fin d’une vidéo ou sur la barre latérale à gauche).

Par contre, pour l’entrepreneur qui n’est pas prêt à s’investir dans le blogging ou la création de vidéos, mais préfère plutôt utiliser Facebook et Instagram pour gagner en visibilité et trouver de nouveaux clients, je lui conseillerai d’investir dans la publicité Facebook.

Danilo Duchesnes

Facebook a de nombreux objectifs publicitaires pour atteindre tous les objectifs que vous avez envie :

  • Augmenter le trafic de votre site
  • Vendre en ligne
  • Attirer des gens en point de vente
  • Développer votre communauté

Le grand intérêt de la publicité Facebook, c’est de pouvoir être visible sur un réseau social qui n’est plutôt à fait gratuit pour les entreprises …

La portée organique d’une Page Facebook professionnelle est très faible. Peu de gens verront vos contenus si vous ne payez pas.

La concurrence est tellement importante sur Facebook que c’est presque le seul moyen d’être visible sur la plateforme.

Sur Instagram, c’est moins le cas mais avec la croissance inarrêtable du nombre d’utilisateurs, cela sera pareil dans quelques années.

En résumé, si vous dépendez principalement de Facebook et Instagram pour votre communication et la promotion de votre activité, je vous conseille fortement d’apprendre la publicité Facebook et investir 100€ par mois pour commencer.

C’est un bon point de départ si vous débutez.

4 – En parlant de visibilité, tu t’es fait connaître grâce à une stratégie d’articles invités dans le journal du CM et Webmarketing & Com’. Comment as-tu développé cette stratégie et quel impact a-t-elle eu sur ton activité ?

Oui, voilà.

C’est de cette façon que je me suis fait connaitre au tout début.

J’ai cherché à écrire des articles invités régulièrement sur des blogs influents où je savais que ma cible s’y rendait pour apprendre le marketing digital.

Comme ces blogs sont connus, un grand nombre de personnes les visitent chaque jour en quête d’apprendre et de se « cultiver » sur le marketing.

expert en personal branding
Ce qu’ils recherchent, c’est des articles à haute valeur ajoutée : avec des exemples, des statistiques, des études de cas, etc.

Alors, j’ai tout simplement proposé à leurs auteurs d’écrire des articles longs, utiles et informatifs à la fois.

Avec leur accord, j’ai pu mentionner les articles de mon propre blog et inviter ceux qui ont lu l’article jusqu’au bout à se rendre sur mon site pour télécharger un ebook gratuit.

Cette stratégie m’a permis de développer rapidement une audience et construire ma liste mail !

Ensuite, j’ai commencé à produire plus d’articles sur mon site et à en parler sur ma Newsletter.

Il y avait à peine quelques centaines de personnes inscrites sur ma Newsletter à l’époque 🙂

Pendant un an, j’ai publié 1 à 2 articles invités par mois sur 7 ou 8 blogs différents.

Au final, produire des articles invités ne m’a pas permis de générer directement des demandes pour mes services. Cela m’a plus servi pour me faire connaître, promouvoir mon site et développer de nouveaux partenariats grâce à la notoriété acquise grâce à ces sites.

Si vous voulez en savoir plus sur la stratégie des articles invités, j’en ai parlé dans cet article qui vous explique comment faire connaitre votre site web ! 🙂

5 – En tant qu’expert d’un réseau social, penses-tu qu’il faille être présent sur toutes les plateformes pour travailler sa marque personnelle ?

 

Oui et non.

Oui parce que plus tu es actif sur les réseaux sociaux, plus il y a des chances qu’on te découvre.

C’est ce que j’ai fait pour développer mon personal branding. Je suis actif chaque semaine sur :

  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Instagram
  • Mon blog
  • Mon Groupe Facebook
  • Ma Newsletter

À force de voir mes conseils partout sur le web, je pense que certains ont dû se dire que j’étais sérieux dans ce que je fais.

Danilo Duchesnes

Évidemment, je ne vous conseille surtout pas d’être présent sur toutes ces plateformes dès le début (j’y reviendrai un peu plus loin).

La deuxième chose que je veux ajouter sur l’importance d’être présent sur plusieurs plateformes sociales, c’est que chaque plateforme a son propre « langage » et ses propres codes.

Par exemple, Facebook va vous permettre de débattre sur une actualité avec votre communauté ou de développer une émission live hebdomadaire (ce n’est pas vraiment possible sur Instagram ou LinkedIn par exemple).

Instagram, c’est l’idéal pour parler de vous sans avoir l’air narcissique.

L’objectif, ça ne doit pas être de vendre vos services sur Instagram mais plutôt de montrer qui vous êtes, raconter votre histoire, montrer votre personnalité. Ce n’est pas ce que vous allez pouvoir faire sur LinkedIn par exemple.

Et puisque je parle de LinkedIn, LinkedIn est parfait pour vous construire une réputation d’expert. Attention, si vous êtes dans un secteur comme la mode ou le fitness et que vous vendez vos produits à des particuliers (simple exemple illustratif), je ne pense pas que ça soit utile d’être sur LinkedIn.

Maintenant, devriez-vous être vraiment présent sur toutes les plateformes ?

Non, et c’est d’autant plus vrai si vous débutez.

Parmi les réseaux sociaux que j’ai cités, vous avez vu que je n’ai pas mentionné Pinterest ou Snapchat parce que je sais que ma cible ne s’y trouve pas.

Quand j’ai débuté, j’ai juste commencé par bloguer une fois par semaine et utiliser un peu Facebook/Twitter. L’idée, c’était de ne pas m’éparpiller dès le début en essayant de publier du contenu pertinent pour chaque plateforme.

Mon conseil, c’est de vous concentrer au début sur un ou 2 réseaux sociaux, si possible les 2 plateformes où vous savez que votre audience s’y trouve le plus souvent.

Développez votre communauté et votre personal branding lentement mais sûrement sur ces plateformes.

Dès que vous les maitrisez et que vous avez compris ce que veut vraiment votre audience, faites la transition vers d’autres plateformes en invitant votre audience à vous retrouver là-bas aussi.

6 – Comment vois-tu le développement de ton activité dans les prochains mois ?

Dans les prochains mois, je me vois continuer comme consultant.

Mon objectif, c’est de pouvoir travailler sur moins de projets mais des projets plus rémunérateurs. Généralement, ce sont aussi des projets sur le long terme 🙂

Danilo Duchesnes

J’adore le consulting mais c’est parfois un peu chronophage surtout quand on travaille sur plus de 5 projets (c’est ce que j’ai constaté pour moi avec les publicités Facebook).

De cette façon, j’aurai plus de temps pour développer mes programmes de formation en ligne.

J’ai débuté cette seconde activité en septembre et je compte aller plus loin que de proposer des programmes de formation.

Je veux développer une communauté forte d’entrepreneurs et marketeurs qui croient au marketing numérique comme « outil » indispensable pour développer leur entreprise.

7 – Où peut-on te trouver ?

 Vous pouvez me retrouver sur Facebook et Instagram bien sûr !

Je vous invite aussi à lire mon blog, je publie un article par semaine. Si cela vous intéresse, voici les sujets que j’aborde :

  • Partage d’expérience
  • Publicité Facebook
  • Marketing digital

A bientôt j’espère !

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

expert en personal branding

Antoine BM : il a créé un système autour d’une marque personnelle forte  

J’ai eu le plaisir d’interviewer Antoine BM, jeune entrepreneur et formateur de 24 ans. Après avoir quitté son école de commerce en cours de route, Antoine s’est lancé dans l’entrepreneuriat ; d’abord avec le blogging, puis dans la formation en ligne. Il vit de son activité depuis 2015, et à 24 ans génère aujourd’hui plus de 30 000 euros de chiffre d’affaires mensuel.

La clé de son succès a été de créer une marque personnelle forte qui lui a permis de fédérer une communauté autour de ses valeurs et de l’écosystème qu’il s’est crée. La force d’Antoine c’est son franc parler : il ose affirmer ce qu’il pense, n’hésite pas à être clivant sans se soucier des “qu’en dira-t-on”.

Dans cette interview de 45 minutes retranscrite par mes soins, nous abordons quatre principaux sujets : le personal branding pour les entrepreneurs, le coaching et la formation en ligne, l’argent et les barrières mentales, et les points de vigilance autour du développement personnel.

1- Je te suis depuis maintenant un an où je t’ai découvert via ton podcast Le Monde d’Antoine BM, et j’ai beaucoup apprécié le format audio et court, mais surtout ta franchise et ton côté “direct”. A partir de quoi as-tu construit ta marque personnelle et ton univers ?

antoine bm

J’aime les marques fortes, qui créent une philosophie autour d’elles. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai  toujours été un énorme Apple Addict.

Ma marque à moi, je l’ai construite au fur et à mesure. J’ai d’ailleurs eu plusieurs noms de marque : Lama Fâché, qui était mon premier nom de blog, puis un autre blog que j’ai appelé Master blog autour duquel j’avais crée tout un univers graphique.

Puis un jour, j’ai réalisé que pour garder une cohérence dans mes différents projets (puisque je changeais très régulièrement d’idées), je pouvais utiliser mon propre nom. J’ai donc acté pour Antoine BM (mon nom de famille étant BlancheMaison, un peu trop pompeux à mon goût). Puis je me suis fait un petit logo.

 

Mais j’ai surtout compris, en observant les marques que j’appréciais que c’était la personnalité de leurs fondateurs qui leur permettait d’être remarquable. Apple n’est rien sans Steve Jobs !

C’est à ce moment là que j’ai décidé de travailler à la construction de mes valeurs et des grands principes qui allaient porter ma marque. Et ces grands principes ce sont des choses qui sont souvent contre-intuitives pour beaucoup de gens.

Mes grands principes sont les suivants :

  • On n’a pas besoin d’avoir une grosse audience pour bien vivre de son contenu
  • On peut réussir seul et tranquillement (on n’a pas besoin de devenir une grosse boîte )
  • Ca ne sert à rien de faire les meilleurs produits mais de faire ceux qui correspondent le mieux à son marché
  • Rester libre quoi qu’il arrive

L’erreur que font beaucoup d’entrepreneurs est de vouloir s’étendre sans se renforcer eux-mêmes”

 

En tant que freelance, on peut progresser sans s’étendre grâce à une stratégie : devenir tellement bon dans ta thématique que les gens vont devoir payer cher s’ils veulent t’avoir toi.

C’est une stratégie qui permet de se développer en augmentant ses prix, et sans avoir à scaler et embaucher.

2 – Ta valeur fondamentale c’est la liberté. C’est quoi être libre selon toi ?

Sur le plan professionnel, pour moi, être libre veut dire avoir un travail qui s’adapte à ma vie et pas l’inverse. Mon boulot doit s’adapter à ma personnalité et il se trouve que j’ai une personnalité très particulière : je suis très solitaire, très indépendant, et je ne veux pas donner ou recevoir d’ordres de personne.

Et c’est grâce à cette valeur que j’ai pu construire un business sur mesure pour moi, et qui me permet de travailler d’où je veux, quand je veux et avec qui je veux. Et pour moi, celle liberté est ce qu’il y a de plus précieux dans mon business, et je ne l’échangerais pour rien au monde.

3- Quels conseils donnerais-tu à un freelance pour se démarquer du lot ?

D’abord, je dirais qu’il faut se différencier des autres en étant unique et en créant un philosophie derrière son travail : être bon ne suffit pas, il faut se créer un système autour de valeurs fortes.

Ensuite, il faut inverser le rapport de force entre freelances et clients, c’est à dire inverser ce qu’on appelle le “prize frame”.

Prenons l’exemple d’une startup qui cherche de l’argent auprès d’un investisseur : aux premiers abords, on pourrait penser que c’est l’investisseur qui domine le rapport de force. Mais en vrai, l’argent, on en trouve partout et les investisseurs, il y en a plein !

Si un investisseur refuse d’investir dans une startup, la startup en trouvera un autre. En revanche, celui qui devrait être terrorisé, c’est l’investisseur qui a refusé d’investir. Pensons à l’investisseur qui a refusé d’investir dans Uber à ses débuts…il s’en mord probablement les doigts aujourd’hui !

Je recommande  à ce sujet la lecture de Pitch anything d’Oren Klaff pour inverser ce rapport de force startup/investisseurs.

On peut trouver un exemple similaire dans le monde de l’édition avec le cas J.K Rowling, l’auteure d’Harry Potter : on lui a fermé la porte à ses début mais comme son concept était unique, elle a fini par réussir à trouver le bon éditeur qui lui a fait confiance.

Si on revient sur le cas des freelances : un bon freelance se démarque grâce à sa proposition de valeur unique. Je recommande d’ailleurs d’être un freelance spécialisé pour se démarquer du lot. C’est comme ça qu’on travaille son Personal Branding en tant que freelance.

4 – Comment avoir sa propre valeur ajoutée dans la production de contenu ?

La première chose est de ne pas regarder ce que font les autres !

J’aime bien utiliser la métaphore de l’accident pour ça : quand il y a un accident sur le bord de la route, on risque de créer un sur-accident en regardant l’accident. Donc quand on ne regarde plus dans la bonne direction et qu’on perd son attention, on s’égare et on se perd.

On va là où on regarde, donc si tu regardes le contenu de tes concurrents, tu vas faire la même chose qu’eux.

La deuxième chose, c’est qu’il y a de la place pour tout le monde : même si ton business est concurrent à celui d’autres entrepreneurs, ton angle d’approche sera différent car ta personnalité est différente. Les clients qui vont acheter chez toi n’acheteront pas chez ton concurrent parce qu’ils te préfèrent toi, et inversement. C’est une question d’affinité.

L’avantage de construire un business autour de sa personnalité c’est qu’on crée quelque chose d’unique. C’est toute la force du personal branding.

Mon conseil c’est de rester soi-même et pour rester soi-même dans ses contenus, il faut être soi-même en exagéré : on identifie nos attributs, ce qui fait notre personnalité et on les exagère pour en faire un personnage basé sur notre personnalité.

5 – Qu’est-ce qui explique ton succès selon toi ?

J’ai commencé il y a 6 ans, et pendant trois ans, j’ai galéré. Je travaillais sur mes articles de blog et je ne voyais pas beaucoup de résultat. Ca fait seulement trois ans que je vis de mon activité.

Ce qui m’a permis de m’en sortir ? Changer de stratégie en me focalisant sur la fréquence de mes contenus et la relation de proximité avec mon audience.

A mes débuts, je m’étais focalisé sur la taille de mon audience, et puis j’ai compris que ça ne faisait pas sens par rapport aux objectifs financiers que je m’étais fixés. Et le switch a alors commencé quand j’ai travaillé mon offre et ai proposé un produit toutes les deux semaines.

Mes premières formations n’étaient pas extraordinaires mais l’avantage de proposer un produit toutes les deux semaines, c’est que j’ai pu énormément progresser en comprenant ce qui marchait et ce qui ne marchait pas !

Ensuite, je me suis intéressé à ce que j’appelle “les vrais” parmi mes abonnés YouTube : ceux qui te suivent dans la durée, et te font vivre.

YouTube, c’est comme un magasin sur les Champs-Elysées : il y a des clients, des touristes, mais aussi des casseurs. Les touristes, ce sont les gens qui débarquent, qui n’achètent rien et qui prennent des photos. Les casseurs, ce sont ceux qui cassent tout à l’occasion de la moindre manifestation (les haters sur YouTube).

Le problème de YouTube, c’est comme celui des Champs-Elysées, c’est l’exposition. Quand tu crées une chaîne YouTube, tu es exposé à ce package : si tu veux des clients, tu dois accepter les touristes et les casseurs.

Le plus difficile c’est d’ignorer les touristes et les casseurs et de parler aux “vrais”, la minorité invisible. Et pour les identifier, un moyen très simple est de leur proposer un sondage: c’est à ce moment là qu’elle sortira de son silence ! Il faut l’interroger sur ses problématiques business, sur la manière dont elle t’a découvert…etc !

“Ca ne sert à rien de faire les meilleurs produits mais de faire ceux qui correspondent le mieux à son marché”

On peut être surpris par la qualité des réponses et de la fidélité de ces sondés silencieux !

Enfin, la fréquence des contenus m’a permis de garder un lien de proximité avec mon audience.

Depuis que je développe du contenu quotidien, je me rends compte que j’améliore sans cesse la qualité de mes contenus. Le travail quotidien permet d’assimiler et de maitriser une compétence dans le temps.

En devant une habitude, le contenu quotidien est dédramatisé et beaucoup plus facile à produire.  

Alors évidemment, ce n’est pas facile de trouver des idées tous les jours, mais j’ai développé une technique pour ça, grâce à un petit exercice :

  • Tous les jours, fais la liste de 10 idées sur une thématique précise : 10 noms pour ton site web, 10 idées pour ne pas froisser ta chemise, 10 idées pour cuisiner du riz.
  • Cet exercice stimule ta créativité et te force à puiser dans tes ressources

Et surtout, le plus important est de noter sur un carnet (ou dans ton téléphone) tes idées dès qu’elles viennent ! On les oublie si vite !

Autre idée pour trouver des idées de contenu quotidien :

  • Partir de ses grands principes (vu plus haut) et les décliner en idées concrètes
  • On peut également raisonner de manière empirique en partant d’expériences vécues

Prenons l’exemple des vélos en libre service parisiens : tous les services de vélos ont fermé les uns après les autres. Seul un a réussi à tenir, et pourtant ses vélos étaient certainement les plus inconfortables. S’ils ont réussi à gagner le marché, ce n’est pas parce qu’ils faisaient les meilleurs vélos mais les vélos les plus solides ! Si on a une bonne connaissance du marché parisien, on comprend vite que le besoin principal est celui d’un matériel solide.

J’ai donc fait le pont entre cette expérience et l’un de mes grands principes qui est le suivant : ça ne sert à rien de faire les meilleurs produits mais de faire ceux qui correspondent le mieux à son marché.

6- En parlant de cible, beaucoup de freelances se plantent parce qu’ils visent une audience trop large, ou tout simplement la mauvaise audience. Comment définir sa cible quand on est freelance ?

On part d’abord de soi ! L’idée est de définir son propre positionnement. Par exemple : je me définis comme LE meilleur copywriting POUR les PME, dont LA référence pour TEL public.

Il y a ensuite plusieurs façons d’adopter un angle singulier : la communication peut être un angle. Faire de l’humour peut être un angle, communiquer en dessinant peut en être un autre. L’idée est de trouver un angle que n’utilisent pas tes concurrents.

On peut également se démarquer avec une sous thématique que personne n’exploitent.

Aujourd’hui le marketing, le développement personnel et la séduction sont des marchés saturés. Si je débutais aujourd’hui, je choisirais une niche spécialisée !

7 – Quand on sort une formation tous les 15 jours, il faut aller à l’essentiel : quelles sont les qualités d’une bonne vidéo de formation ?

 

Une bonne formation n’est pas une formation où l’on apprend, mais une formation qui nous pousse à passer à l’action. L’objectif d’une formation est de partir d’un point A et d’arriver à un résultat concret.

Ensuite, une bonne formation doit répondre à un besoin. Il m’est arrivé de réaliser des formations que je trouvais bonnes, mais qui n’ont pas connu le succès que j’espérais parce je n’ai pas réussi à trouver le bon angle pour toucher mon audience. C’est très frustrant surtout quand tu penses vraiment que cette formation va les aider.

Mais le problème ne vient jamais du client mais de celui qui vend ! Si tu n’as pas réussi à toucher ton audience, il faut recommencer avec un nouvel angle.

8 – Puisqu’on parle formation, parlons coaching :  qu’est-ce qu’un bon coach/formateur ?

Un bon coach c’est quelqu’un qui sait s’adapter à son client et l’écouter.

Mais ce qu’il faut avant tout comprendre c’est que le coaching n’est pas fait pour tout le monde : c’est une question d’état d’esprit. Le coaching, c’est pour quelqu’un qui a besoin qu’on soit sur son dos, qu’on motive, et qu’on pousse à passer à l’action.

La meilleure chose qu’un coach puisse faire, c’est de faire en sorte que ton client devienne autonome et n’ai plus besoin de toi.

Pour quelqu’un d’assez autonome, comme moi, la formation en ligne est plus adaptée : je suis des cours, je mets en application et c’est tout.

Pour ma part, je ne sais pas si je suis le meilleur coach. J’ai une façon particulière de travailler qui fonctionne pour moi, qui peut fonctionner pour les autres mais pas pour tout le monde !

J’aide plus facilement quelqu’un qui passe par les mêmes difficultés que celles par lesquelles je suis passée.

9 – Tu as quitté tes études à 21 ans et tu vis de la formation en ligne depuis 2015 : comment as-tu réussi à détruire les barrières mentales qui te disaient de rester dans la voie classique des études puis du salariat ?

C’est une bonne question ! Énormément de personnes sont bloquées par ces barrières mentales liées à leur éducation et liées à leur environnement. Ca a été mon cas.

Ces barrières mentales liée à notre milieu est selon moi le plus gros blocage qu’on peut avoir : au delà même des compétences et des idées.

Par exemple, la question de l’argent revient souvent dans les barrières mentales : une personne qui naît dans une famille modeste va avoir plus de difficultés à gagner de l’argent qu’une personne qui vient d’un milieu aisé. Ce n’est pas parce que l’une est plus bête que l’autre mais que pour l’une, la référence sociale est de ne pas avoir d’argent alors que l’autre voit l’opulence comme une norme.

J’ai subi ces barrières mentales quand j’étais micro-entrepreneur et que je m’étais mis en tête de ne pas dépasser le plafond pour ne pas avoir à payer plus de charges, et pour ne pas faire plus de démarches administratives. J’ai involontairement bloqué mon chiffre d’affaires pendant quatre ou cinq mois.

Et le jour où je me suis mis en tête de faire décoller mon chiffre d’affaires, j’ai réussi à le multiplier par deux ou trois en l’espace d’un mois.

Mon conseil c’est donc de bien s’entourer et de réussir à se sortir de son milieu familial et social et rentrer dans un écosystème de personnes qui pensent comme nous. Très trivialement, si tu as envie de gagner de l’argent, entoure-toi de personnes qui en gagnent.

“Il faut comprendre que l’argent qui est perdu très vite peut également être gagné très vite !”

 

Si ton environnement réel n’est pas propice à ta volonté de gagner de l’argent, commence par te créer un environnement virtuel : écoute des podcast, des conférences, lis des livres et inspire-toi ! Puis rencontre les personnes accessibles de ce nouvel écosystème pour passer du virtuel au réel.

Je recommande d’ailleurs la lecture de Père Riche, Père Pauvre, très facile d’accès, pour lever ces barrières mentales liées à l’argent.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que si on sacralise l’argent, on ne peut pas en gagner. C’est pourquoi, il faut comprendre que l’argent n’a pas de valeur et s’exercer à le dépenser.

Ce que je conseille à des gens qui sacralisent l’argent c’est de jouer à dépenser cet argent dans des choses plus ou moins futiles : l’objectif c’est de dépenser une somme importante pour toi, pour comprendre que l’argent qui est perdu très vite peut également être gagné très vite !

La conclusion c’est qu’on a toujours plus peur de perdre de l’argent que d’avoir envie d’en gagner.

10 – Tu parles beaucoup de développement personnel dans tes contenus : quels sont les livres que tu recommandes fortement ? Les gourous à éviter ?

Je recommande fortement La semaine de 4 heures de Tim Ferriss qui m’a vraiment touché dans la manière de casser son rapport au temps et à l’argent. Attention à quelques idées/outils qui sont aujourd’hui obsolètes.

Je recommande également la lecture de L’effet cumulé de Darren Hardy, sur le pouvoir des habitudes. Si on réalise une action tous les jours, sa croissance sera exponentielle au bout de quelques années. Sur le plan positif ou négatif. C’est d’ailleurs dans ce contexte que j’ai développé mon contenu quotidien, pour que ça devienne une habitude positive pour mon business et que je devienne meilleur chaque jour !

Si par exemple, tu es mauvais en vidéo et que tu fais des vidéos quotidiennes, tu ne pourras qu’avoir progressé dans un an !

J’ai également aimé So good they can’t ignore you de Call Newport, dont le titre permet de comprendre la pensée si évidente de l’auteur ! En revanche, le livre est imbuvable en ce qu’il est une accumulation d’histoires quand il pourrait aller à l’essentiel.

Je pense vraiment qu’il faut aller à l’essentiel dans la lecture de livres : on n’est pas obligé de tout lire ! Introduction, résumés, sommaires sont déjà 80% de livres. Pour moi, acheter un livre, c’est déjà l’avoir lu. Je ne conseille pas de se forcer à finir un livre pour l’avoir lu.

Si je devais mettre un premier point de vigilance sur le développement personnel, je dirais qu’il faut faire attention aux promesses faites par les gourous : on ne peut pas promettre à quelqu’un qu’il va être riche ou heureux. On peut lui donner des pistes, mais personne n’a la recette du bonheur !

L’autre point de vigilance est que les théories et routines proposées ne sont pas faites pour tout le monde : se lever à 5 heure du matin ne peut pas devenir la norme de tous ! Il faut lire ces livres mais avec un certain recul, et se dire que tout n’est pas à prendre. On prend ce dont on a besoin et on laisse le reste.

L’idée c’est de comprendre qu’il n’y a pas de sauveur : on peut lire les recettes de coachs et gourous, mais il faut les tester et voir si elles marchent ou non pour nous. A nous ensuite de tirer les conclusions de ces lectures en fonction de l’impact réelles qu’elles ont.

11 – D’ailleurs, as-tu une routine quotidienne ?

Non, je n’ai pas de routine mais des principes : le matin, je ne veux pas être dérangé car c’est mon moment “créatif” ou je me forme et lit. L’après-midi est consacré à des tâches “secondaires”, moins intellectuelles : faire ma compta, prendre des rendez-vous etc.

Je me suis d’ailleurs créé un cadran à quatre entrées pour mon quotidien :

  • Apprendre (lire, s’informer, s’inspirer…)
  • Avancer (produire des contenus, tourner des formations)
  • Soin de moi (faire du sport, manger équilibré, bien dormir)
  • Soin des autres (passer du temps avec les gens que j’aime)

Si j’ai réalisé ces quatre types d’action, j’ai passé une bonne journée.

Je n’ai donc pas de routine mais des principes qui doivent être inclus dans ma journée pour passer une bonne journée.

12 – Depuis quelques mois, tu désertes progressivement les réseaux sociaux pour te consacrer à la mailing list. Demain, les réseaux sociaux seront morts ?

Antoine BM

Non je ne pense pas ! C’est simplement que pour moi, ils sont toxiques. Ils peuvent certes m’apporter 10% de chiffre d’affaires en plus, mais à côté de ça, ils me procurent 90% de perte d’efficacité, de cassage de moral et d’éparpillement.

J’ai donc fait le choix de perdre 10% d’audience pour gagner 90% de tranquillité.

Pour moi, il y a le sacré et le bruit : le sacré est dans les bouquins, et je ne veux pas être dans un format où il y a du bruit.

 

Antoine n’est donc plus sur les réseaux sociaux ! Pour le suivre, tout se passe dans son mailing privé !

 

Version audio

La version audio de l’interview est disponible dans les bonus de la formation « Attirer un flux de clients réguliers grâce au Personal Branding ».

 

Cette interview t’a plu ?

Si tu veux recevoir mes conseils pour entreprendre et mieux me connaître, tu peux t’abonner à mon mail privé hebdomadaire où tu recevras des conseils, des réflexions et des offres d’accompagnement. A très vite j’espère ! 🙂

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

 

personal branding

 

Comment développer ton Personal Branding en tant que freelance ? [cas pratiques à l’appui]

Depuis que je me suis lancée, je remarque qu’une grande partie des besoins des freelances qui lisent mes contenus concerne….tadam …le Personal Branding !  Et oui, le Personal Branding (ou marque personnelle) est un vaste sujet dans l’entrepreneuriat sur lequel il est impossible de faire abstraction.

Alors commençons par le début : qu’est-ce que le Personal Branding ?

Il s’agit d’une stratégie de marketing avec laquelle tu vas te mettre en avant et devenir ton propre produitToutefois, le Personal Branding trouve à son fondement une démarche sincère : il s’agit d’apprendre à te connaitre pour parler de ton entreprise avec émotion en l’incarnant.  C’est pourquoi le Personal Branding dépasse la simple auto-promotion aveugle. 

Concrètement, le Personal Branding te permet d’apprendre à :

Te connaître    Te faire connaître ✔ Afin de te faire reconnaître  ✔ Et ne plus avoir à démarcher ! 

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1 – Comment développer ton personal branding en tant que freelance ?

personal branding

Danilo Duchesnes : expert en Facebook ads qui maitrise parfaitement son personal branding

La première chose à faire est d’apprendre à te connaître : 

✔Quelle est ton histoire ?
✔Pourquoi as-tu décidé de te lancer en freelance ?
✔Quelles sont les valeurs qui façonnent ton projet entrepreneurial?

Après ce premier travail d’introspection, on va s’intéresser à ta singularité et à ton authenticité .

✔ Qu’est-ce qui te démarque des autres freelances qui vendent les mêmes services que toi ?
✔ Pourquoi devrait-on te choisir toi, et non un autre ?

La singularité est en fait le seul angle qui va te permettre de te démarquer de tes concurrents car aucun d’entre eux ne peut rivaliser avec toi au niveau de ta personnalité (ton histoire, tes valeurs, tes aspirations).

En clair, contrairement aux compétences qui sont les mêmes pour beaucoup de professionnels, la personnalité, elle est unique, et un puissant outil de différentiation que je vais t’apprendre à exploiter !

Etude de cas en Personal Branding : Justine Arma, Social media manager spécialisée dans l’industrie musicale

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Justine Arma, experte en musical branding : cas pratique à lire

Et c’est ce que j’ai fait avec Justine, que j’ai coachée.

Justine est Social Media Manager pour un public de musiciens et labels. 

Dans l’univers de la Musique, Justine est énormément sollicitée par des artistes. Pourquoi ? Parce qu’elle su développer sa marque personnelle au milieu de gros labels impersonnels !

Grâce à notre collaboration, Justine a pu :

✔ Affirmer et rehausser ses tarifs de freelance

✔ Mettre en place une stratégie de contenu régulière pour travailler son Personal Branding

✔ Obtenir des résultats rapides et gratifiants 

Aujourd’hui, Justine vit de son activité (elle a fait 3000 euros de C.A ce mois-ci, son plus gros chiffre !) et à su développer une nouvelle offre de Musical Branding à destination de son public de musiciens.

De plus, elle est contactée parce qu’on la trouve authentique et humaine !

Si elle s’était cachée derrière son entreprise, en se faisant passer pour une agence, (comme beaucoup de freelances font), elle ne se serait jamais différenciée de ses concurrents !

Justine applique désormais le Personal Branding à son domaine d’activité et a créé son propre musical Branding 🙂

Si tu veux t’inspirer du cas de Justine, tu peux lire son cas pratique 🙂

?A toi de passer à l’action maintenant ?: pourrais-tu me donner une action que tu mettrais en place pour développer ta notoriété ?

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2- Personal Branding : ton positionnement est-il suffisamment clair ?

personal branding

Charlotte Appietto, fondatrice de Pose ta Dem’ a su s’imposer dans le secteur de la reconversion grâce à une marque forte

Identifie ta cible et tes concurrents pour renforcer et clarifier ton Personal Branding

Maintenant que tu as appris à te connaître, il faut maintenant que apprennes à te faire connaître !

Et pour ça, il faut que ton positionnement soit clair.

Définir ton positionnement, c’est d’abord :

✔ Identifier ta cible (et ses problématiques)
✔ Identifier tes concurrents (et leur proposition de valeur)

Puis :

✔ Trouver une proposition de valeur forte pour t’imposer (pourquoi irait-on te voir toi et non un de tes concurrents?)

Et enfin :

✔ Développer un style qui t’es propre (authenticité, style d’écriture, style vestimentaire, ton employé)

Pour te donner mon exemple personnel (encore) : je suis coach en Personal Branding.

Ma cible : je m’adresse à un public d’entrepreneurs. Mes spécificités : le développement d’activité, avec une approche basée sur la personnalité de l’entrepreneur

Mes concurrents : des formateurs en ligne s’adressant à un public d’infopreneurs

Ma proposition de valeur : Attirez un flux de clients réguliers grâce à votre personnalité

Mon style : beaucoup de spontanéité, des phrases courtes et simples, un brin d’humour (si tu le perçois..) et du peps !

C’est en faisant ce travail de positionnement que tu deviendras une référence dans ton domaine d’expertise. Et c’est à partir de là que tu seras sollicité pour intervenir à l’occasion d’événements divers (ateliers, séminaires, webinaires, interventions).

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Cas pratiques de Julie et Sonia : deux entrepreneures qui ont su affirmer leur personnalité

Je travaille en ce moment avec deux clientes, Sonia et Julie qui ont chacune un projet différents, mais qui étaient bloquées à une même étape de la construction de leur projet.

A un moment clé où elles se lancent dans un nouveau projet entrepreneurial, un problème survient rapidement : celui de leur cible.

La cible, le persona, l’avatar, peu importe le nom qu’on lui donne…c’est l’objet de tout tes messages, celui pour lequel tu as choisi de te lancer dans l’aventure entrepreneurial.

Ton persona, c’est la raison pour laquelle tu crées ton produit ou ton service.

Le problème, c’est que si tu le définis mal, c’est très compliqué par la suite d’arriver à le toucher.

Mes deux clientes ont essayé de définir leur persona de manière théorique, en s’aidant des méthodes que l’on peut trouver sur le web comme la définition de son client idéal.

Mais le problème avec cette méthode, c’est qu’elle est complètement théorique.

On ne touche pas les gens qu’on aimerait toucher. On touche les gens qui ont un réel besoin.

Comment trouver ce besoin me diras-tu ?

Et bien tout simplement en regardant autour de toi. Et c’est précisément  en partant de ce point qu’on a procédé pour trouver le persona de mes deux clientes.

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Julie est coach intime, elle accompagne des femmes et des hommes dans l’épanouissement de leur vie sexuelle. Pour construire son persona, nous sommes parties de son entourage : ses amis, qui font régulièrement appel à elle pour lui confier leurs problèmes intimes dans leur couple. Lire le cas pratique de Julie

 

De cette manière, Julie a pu trouver les bons mots pour toucher sa cible qu’elle connait déjà très bien !

Pour Sonia, l’approche a été un peu différente. Sonia est coach en reconversion professionnelle pour un public de femmes trentenaires qui aspirent à être plus épanouie dans leur travail. Elle les aide à sortir des carcans de normes sociales qui ne leur correspond pas.

Pour trouver le persona de Sonia, nous sommes parties…de Sonia ! Car elle incarne elle même cette femme qui a su se libérer d’un travail dans lequel elle ne se reconnaissait pas pour construire son propre métier, sur mesure. Lire le cas pratique de Sonia. 

?Que peut-on retenir de ces deux exemples ?

Le persona, il se construit en partant de l’existant.

Si tu es lancé, tu peux construire ton ou tes persona en fonction des différents profils de tes clients.

Si tu n’es pas lancé ou que tu décides de te repositionner, n’invente pas des clients et des besoins. Pars de ce que tu connais 🙂

Je ne sais pas si tu as remarqué, mais les communautés ont le vent en poupe depuis quelques temps, notamment dans l’entrepreneuriat.

Les formateurs, freelances et startup s’y mettent. Et c’est une bonne chose pour toi aussi si tu veux développer ta visibilité auprès d’une audience de fans !

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3 -Ta communauté, c’est l’élément clé de ton Personal branding

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La communauté Edeni crée par Hélène de Vestele

Créer une communauté permet de fédérer un groupe de personnes autour d’un intérêt commun, et dans le cadre d’une stratégie de Personal Branding, l’interêt, c’est toi.

En tant que créateur, tu vas pouvoir développer ta visibilité en mettant ton expertise au service de cette communauté.

 

Pourquoi fédérer une communauté autour de ta marque personnelle ?

Avant tout, lorsque tu décides de créer une communauté, poses-toi d’abord la question : pourquoi ? Pourquoi regrouper ces utilisateurs au sein d’un groupe Facebook ? Pourquoi rassembler ces professionnels du digital dans un groupe Meetup ou d’un mailing ?

✔ D’abord parce qu’une communauté, ça sert à fédérer autour d’un intérêt commun ou d’une personne. L’idée, c’est de proposer à des internautes qui ne se connaissent pas d’interagir autour de problématiques communes que tu vas régler.

✔ Ensuite, parce qu’une communauté sert également à être sondée. Derrière un écran, des dizaines, des centaines voire des milliers de personnes peuvent te donner leur feedback sur un produit ou un service. Ce retour direct te permettra de rapidement cerner les besoins de ton marché.

Enfin, parce qu’une communauté  te sert également à être identifié comme acteur de référence d’un domaine d’activité. Dans le cadre d’une stratégie de Personal Branding, ce point demeure le plus important. Concernant les communautés d’entraide, les administrateurs de ces communautés deviennent des personnalités identifiables et influentes au sein d’un groupe Facebook.

A titre d’exemple, Céline Pod est devenue la star des Entrepreneuses qui déchiiiiirent, communauté de plus de 32 000 membres, soit l’équivalent de la ville de Biarritz ! ?Son personal branding en a fait l’égérie du groupe.

 

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Communiquer sur ta communauté te permettra de fédérer de nouveaux membres mais également de développer ta visibilité ! Tu as tout à y gagner ?

Si tu es sur Facebook, il y a beaucoup de chance que tu sois membre d’un groupe. Peut-être parce que tu t’es  dit qu’intégrer une communauté pourrait  t’apporter. Et tu as raison !

Les communautés permettent de créer des synergies avec d’autres membres que tu n’aurais jamais connu autrement.

La communauté a ainsi détrôné le forum en terme de réactivité et de transparence (puisque l’on sait qui répond).

Comment développer ta communauté ?

personal branding

Tristan Duhamel rassemble sa communauté autour de Déclic Ecologique

Pour développer ta communauté, il faut d’abord la fédérer autour d’un centre d’intérêt commun : toi, ta marque, ta thématique. Ensuite il faudra définir le canal de rassemblement et de communication pour échanger avec cette communauté au quotidien. Enfin, il te faudra la rencontrer danns la vraie vie (dans la mesure du possible) pour créer un vrai lien avec elle.

En tant qu’animatrice de communautés, je mets en place des actions de community management hebdomadaires pour susciter la confiance, mais surtout permettre aux membres qui n’oseraient pas, d’exprimer leurs craintes, difficultés, émotions mais aussi succès !

personal branding

J’organise également des rencontres en réel, comme tu vois sur la photo ci-dessus du Réseau des Freelances de l’ESS et du Développement durable et ci-dessous dans l’afterwork des Inébranlables Slowpreneurs.

Si tu veux construire ta marque personnelle, construire une communauté va être la première action de communication que tu vas lancer.

?Comment créer une communauté à ton image ?
?Comment la faire connaître ?
?Comment l’animer chaque semaine sans t’épuiser ?

On en parle plus en détail dans la formation “Attirer un flux de clients réguliers grâce au Personal Branding“.

Conclusion

Développer une stratégie de Personal Branding peut sembler fastidieux. Pourtant avec une vision, une structure et de l’organisation, on peut rayonner dans sa thématique. C’est en créant une marque personnelle forte qu’il devient possible de sortir du lot et de se faire contacter sans avoir à démarcher. Les rapports de force sont ainsi inversé entre le freelance et le client. Pour aller plus loin, je te propose de télécharger mon guide du Personal Branding pour les freelances.

Et je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on travaille là-dessus ?

 

 

Regis Hounkpè – entrepreneur et géopolitologue panafricain

Régis est franco-béninois. Un pied en France, un pied en Afrique, et la tête ouverte au reste du monde. Géopolitologue, ancien attaché parlementaire d’un Ministre de l’intérieur français, il a multiplié les postes à responsabilité dans le secteur politique et institutionnel. Son regard sur le continent africain et sa fine connaissance des circuits décisionnels lui ont permis de créer InterGlobe Conseils, son entreprise de conseil en communication et stratégie tournée vers le continent africain. Et non, il ne faut pas être africain pour conseiller l’Afrique. 

 

1 – Qui est Régis Hounkpè ?

afrique

Je suis Béninois et Français, à la fois originaire d’Abomey-Calavi au Bénin qui est la ville la plus peuplée du pays, première ville universitaire et aussi de Bordeaux qui est ma ville de naissance où s’est établie ma famille au milieu des années 70.

Mais je ne me définis pas systématiquement par rapport à ces appartenances. Mon spectre est plus large : je me sens africain et panafricain et citoyen du monde.

Tout mon parcours, ma culture, mes amitiés et mes engagements répondent à cette ouverture vers l’ailleurs et le monde. Etudes de sciences politiques, de diplomatie et relations internationales, j’ai travaillé dans plusieurs pays africains et j’y ai gardé des liens forts et solides. Mes engagements actuels sont inextricablement liés à la connaissance de l’autre, au dialogue des cultures, à la solidarité et la coopération internationales.

Professionnellement, j’ai travaillé pour des associations d’éducation populaire ou environnementale à orientation internationale. J’ai été analyste géopolitique en Afrique Centrale, attaché parlementaire d’un ancien ministre de l’Intérieur français et je me suis occupé de relations institutionnelles d’entreprises françaises souhaitant investir ou travailler en Afrique de l’Ouest et au Maroc. J’ai également été intervenant en géopolitique dans un institut d’études supérieures parisien et je développe des modules de formation à destination de personnels diplomatiques ou internationaux.

Il m’arrive parfois de donner mon point de vue dans la presse spécialisée en France et en Afrique sur des sujets divers et variés : politique, économie, social, solidarité, mouvements politiques, société civile, genre et parité, etc… Je suis éditorialiste en charge de la politique internationale du magazine In Afrik depuis mai 2018. Mais surtout je continue d’apprendre, de me nourrir des autres, et de réparer mes erreurs à l’aune des expériences et des aléas de la vie.

 

 

2-  Pourquoi avoir fondé InterGlobe Conseils ?

 interglobe conseils

Cette idée est née d’un constat amer et d’échecs professionnels. Je souhaitais retrouver une capacité d’agir et d’impacter durablement sur des épiphénomènes ou des événements politiques. Je me suis donc inspiré de modèles anglo-saxons où le conseil privé en stratégie politique, diplomatie et communication est très développé. J’ai donc créé en 2010 InterGlobe Conseils après une discussion passionnée avec un cousin et en deux clics, j’avais créé un ersatz de cabinet-conseil qui au fil des années s’est fortifié et enrichi.

Au final, j’ai concentré au sein du cabinet une expertise dédiée au secteur privé, public, international et diplomatique des compétences en coopération décentralisée, en communication, affaires publiques et stratégie. Huit ans plus tard, nous sommes passés par toutes les phases mais je suis convaincu que les missions du cabinet et le tropisme clairement défini pour l’Afrique ont fait progresser les réflexions sur la place d’un continent souvent relégué bien bas. De ce point de vue, le cabinet est une valeur ajoutée disponible en termes de propositions de services et d’aboutissement de projets pour les administrations publiques locales ou nationales, les représentations diplomatiques, les institutions internationales, les particuliers.

 

3 -Qui fait appel à toi ( et pourquoi ) ?

C’est varié et souvent hétéroclite. Ce pourrait être une association qui souhaite du conseil stratégique sur son développement en Afrique ou une entreprise qui a besoin d’accompagnement administratif et institutionnel pour son déploiement sur le continent. Nous travaillons également avec des collectivités locales en France ( métropole comme Outre-Mer) et en Afrique sur des programmes de coopération décentralisée et internationale et sur des enjeux sociaux, solidaires, culturels et de développement économique.

Nous accompagnons aussi des personnalités politiques pour leur communication et stratégie politique. Campagnes électorales, relations publiques, lobbying et construction de réseaux sont autant de secteurs sur lesquels nous exerçons notre maitrise des contextes politiques et des usages de la politique.

4 – Faut-il être africain pour conseiller l’Afrique ?

 regis hounkpe

Absolument pas. Il faut juste comprendre ce continent dans ses spécificités, priorités et urgences.

Le conseil en Afrique n’a pas beaucoup de sens. C’est une donnée suffisamment abstraite pour se prévaloir d’être expert incontournable de l’Afrique. 54 Etats, 54 situations complexes, 54 appréhensions, 54 solutions et une multitude de problèmes conséquents en fonction des sujets et secteurs visés.

Etre Africain pourrait apparaître comme un bonus quand on se lance dans le conseil en Afrique mais c’est illusoire de croire que c’est suffisant. La sociologie du conseil varie en fonction des blocs géopolitiques : Afrique noire et Maghreb, Afrique Centrale et Afrique de l’Ouest, Afrique de l’Est et Afrique Australe, Afrique francophone et Afrique anglophone…

Quand je vais sur un marché ou un secteur, j’y vais avec tact et surtout avec des ressources humaines locales afin de maîtriser les circuits décisionnels informels et officiels. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas des cabinets de stratégie ou de communication occidentaux qui y vont, à la faveur de leurs entregents acquis au sein des sphères politiques en Afrique, et qui écrasent la concurrence et généralement pour un travail tellement approximatif que cela en est risible et pathétique.

 

5 -Que peut-on te souhaiter pour les mois à venir ?

 yeza interglobe conseils

Depuis quelques mois, j’ai regroupé une équipe au Bénin et en France de jeunes talents qui m’accompagnent dans mes missions. J’apprends beaucoup d’eux et ils renovent constamment mon logiciel de pensée sur les tendances du monde et l’univers du conseil. Sinon, je souhaite voir aboutir un programme tripartite de coopération Afrique-Caraibes sur lequel nous avons travaillé pendant un an et qui promet énormément en termes de retrouvailles historiques entre communautés afrodescendantes et d’actions concrètes sur le développement économique, la place des femmes, la protection de l’environnement, le développement durable.

En définitive, progresser, continuer à apprendre, à transmettre et à agir sont mes boussoles.

 

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

#FOMO : J’ai passé une semaine sans (presque) toucher mon téléphone

Parfaitement consciente de mon addiction à mon téléphone, j’ai décidé de me lancer un défi : ne plus toucher mon téléphone pendant une semaine.

Pourquoi ce défi ? Pour voir si mon niveau de bien-être pouvait augmenter en me déconnectant. Evidemment, comme tu peux le deviner, je n’ai pas disparu des ondes pendant une semaine.

Mais j’ai relever ce gros défi pour mesurer l’état de ma santé mentale après une semaine de diète. Et voilà ce que j’en retire.

1- Tu peux toucher ton téléphone moins de dix fois par jour

Je touchais mon smartphone environ une fois par minute (au moins). Mon petit défi m’a amenée à compter le nombre de fois où je touchais mon téléphone dans la journée. Et étrangement, le fait de compter m’a permis de réellement réduire mon nombre d’utilisations.

 

Ma journée du lundi s’est donc passée ainsi : 

 

1 – Réveil (pour vérifier l’heure)  : 7h00

2 – Petite séance d’abdo (pour mettre le chrono puis checker mes notifications) : 7h20

3 – Travail (pour vérifier la date du dernier message envoyé à une cliente) :  8h20

4 – Prendre un appel : 10h50

5 – Après les courses :  vérifier que le monde a survécu à mon absence (soit 1h40) : 12h32

6 – Regarder mon agenda (et puis Instagram et LinkedIn) : 14h

7 – Prendre un billet de train : 15h07

8 –  Regarder mon agenda et lire un sms :15h14

9 –  Gérer quelques messages urgents sur messenger : entre 17h30 et 18h

10 – Retour d’aïkido en marchant : entre 21h00 et 21h30

11 – Avant de me coucher : 00:12

 

Onze utilisations de mon téléphone, pas mal pour une première journée !

 

Par ailleurs, j’ai constaté que mes capacités de concentration avaient réellement augmenté : lorsque je regardais une série, et lorsque je lisais un article notamment. Rien d’étonnant dans ce constat je te l’accorde.

Le plus dur était évidemment le début. Difficile de supprimer ce réflexe de toucher mon téléphone pour tout et n’importe quoi, même sans en avoir conscience. Mais la bonne nouvelle est que je m’y suis rapidement habituée. Passer plus d’une heure sans consulter mon téléphone m’a donné l’impression d’être dans une bulle de paix.

2- Utilise ton ordinateur pour limiter le temps passé sur ton téléphone

Je vais te faire un aveux. L’un des raisons qui a facilité mon détachement de mon téléphone est la synchronisation entre mes appareils : mon Mac et mon IPhone. Cette synchronisation m’a facilité la tâche en me permettant d’exécuter des tâches que j’aurais habituellement faites depuis mon téléphone sur mon ordinateur.

Je n’ai donc pas eu besoin d’utiliser mon téléphone pour une grande partie des tâches qui pouvaient alors être effectuées sur mon Mac. Par ailleurs, la navigation n’étant pas pratique pour certaines applis, j’ai décidé d’y passer moins de temps : Captain Train, Agenda, Instagram et les utiliser de manière très ponctuelle sur mon téléphone.

 

Ma journée du vendredi :

 

1 – Réveil : 7h45

2 – Checkup général des notifications : 8h20

3 – Commander un billet de train : 10h40

4 – Répondre à un message whatsapp et supprimer mes notifications : 11h43

5 – Pendant la queue aux courses : 17h30

6 – Sur le chemin de l’aïkido : 18h30

7 – Sur le retour de l’aïkido : 20h30

8 – Sur le retour d’une soirée : 00:00

 

Je n’ai utilisé aucune application/extension restreignant certaines apps et site ; l’objectif de ce défi étant l’usage de la force mentale et la détermination pour contrôler mes envies. Je ne suis pas d’ailleurs pas favorable à l’usage de méthodes contraignantes car nous ne sommes pas des enfants mais des adultes. Nous devons apprendre à nous contrôler et restreindre seul. Les apps, en plus d’être un comble de la digital detox, ne servent que de béquille : sans app, plus de volonté. Alors que la force mentale, elle, demeure.  

3- Définis ce qui te prend du temps (et de l’énergie)

Ce défi m’a surtout permis de déterminer ce qui me prenait le plus de temps à savoir :

 

– Suivre les conversations de groupe Whats’App

– Regarder la lumière des notifications de mon téléphone

– Vérifier si j’ai des messages

– Regarder le nombre de vues de mes stories et likes de mes publications

– Consulter mes stats sur google analytics et mailchimp

– Stalker des profils de personnes sur les réseaux sociaux

 

C’est donc ma journée du dimanche qui m’en a dit le plus sur mes sources de perte de temps :

 

1- Réveil et consultation de mes notifications  : 8h30

2 – Envoi d’une story Instagram : 9h32

3 – Checker un message Instagram : 11h30

4 – Répondre à un message Instagram : 12h09

5 – Poster une photo Instagram : 14h05

6 – Poster une story Instagram : 16h17

7 – Glandouiller (devine où?) après avoir tourné une vidéo : 19h30

8 – Répondre à des messages sms : 21h30

9- Dernier checkup : 23h54

 

Instagram y est pour beaucoup. Chaque utilisation de mon téléphone pour telle ou telle raison m’amène à faire un petit tour sur ce réseau social addictif et nombriliste que j’aime tant.

Mais c’est en écoutant un podcast de Nouvelle Ecole interviewant Cyrille Snake Diabaté, ex champion du monde de MMA et coach sportif que j’ai pris conscience de l’énergie que prenaient les réseaux sociaux : même sur une utilisation courte, une connexion de 2 minutes peut t’éloigner de l’objectif que tu t’es fixé. La concentration et l’attention sont détournés par les réseaux sociaux. Mais je ne t’apprends rien n’est-ce pas ?

 

Concernant Instagram, je pense que je peux entamer un travail sur ce réseau social, pour y passer moins de temps…si je le souhaite.

Conclusion : tu n’as pas besoin d’une digital detox 

 

La conclusion de ma petite initiation à la digital détox ne m’a pas pleinement convaincue. J’ai bien sûr pris conscience que je passais trop de temps à toucher mon téléphone sans aucune raison. Mais je ne peux (et ne veux) pas m’en passer.

Je vais plutôt trouver un nouveau compromis avec moi-même : ne toucher le téléphone que lorsqu’il s’allume par exemple. Un engagement plus raisonnable pour durer sur du long terme.

Ce que je retiens surtout de ce défi c’est la force mentale à mobiliser pour contrôler sa volonté. Sans app, ni aide, j’ai pu me challenger sur mon usage addictif de mon téléphone. Si toi aussi, tu as tes petites addictions et que tu ne sais pas comment t’en passer, je te conseille d’écouter mon épisode de podcast consacré au sujet 🙂

 

Tu peux quand même utiliser ton téléphone pour réserver un appel découverte si tu le souhaites 🙂

Axelle Roi : fundraiser, elle a construit son projet autour de deux aspirations contradictoires

Axelle est fundraiseur dans l’ESS. Et ce n’est pas une mauvaise situation ! Axelle est rapidement confrontée à des influences bien divergentes :  après avoir vécu huit ans à l’étranger, elle prend conscience de la rareté des ressources naturelles. Parallèlement, ses  études en école de commerce lui donnent l’envie d’entreprendre et de conquérir le monde. Le métier de fundraiser est alors apparu comme la synthèse de ces deux aspirations contradictoires. C’est de cette synthèse que sont nées les trois valeurs fondatrices du projet d’Axelle.

1 – Qui est Axelle Roi ?

fundraiser

 

Oula ! C’est un sujet de Bac de philo à part entière ça… ?

Pour aller au plus court : Axelle, 27 ans, rédactrice et fundraiser freelance depuis plus de deux ans. Je suis née à Paris et j’y habite, mais je suis profondément attachée à la ville dans laquelle j’ai fait mes études : Toulouse. Je suis une insatiable curieuse, voyageuse et surtout une grande rêveuse ! Créative et synesthète, je me suis essayée à des tas de disciplines artistiques (le dessin, la musique, le théâtre, etc.). Aujourd’hui j’exprime surtout ma créativité à travers la danse et l’écriture : je fais partie de plusieurs projets chorégraphiques amateurs et j’ai créé récemment mon blog, Les Parenthèses d’Axelle.

La création est quelque chose de fondamental pour moi, c’est pour ça que je suis particulièrement attachée au monde des arts et de la culture. J’ai eu aussi la chance étant plus jeune de passer huit ans de ma vie à l’étranger : trois ans en Argentine, trois ans en Indonésie et deux ans aux Emirats Arabes Unis. J’ai très tôt développé une conscience globale du monde et une compréhension de la diversité des cultures. J’ai surtout appris à communiquer et dialoguer avec d’autres cultures, à parler d’autres langues pour me faire comprendre. Mais j’ai surtout compris, en voyageant, qu’on n’a qu’une planète et qu’elle est précieuse. Tu comprends donc qu’avec ces trois valeurs fondamentales (créativité, communication, engagement) et mon mindset d’école de commerce, je ne pouvais que choisir un secteur d’intérêt général et un métier de contact, d’engagement et d’impact. C’est comme ça que le métier de fundraiser dans l’ESS s’est naturellement imposé à moi.

2 – C’est une bonne situation ça, fundraiser dans l’ESS ?

ess fundraiser

Mais tu sais, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonnes ou de mauvaises situations…

Après mon stage de fin d’études, j’ai eu l’opportunité de me mettre à mon compte. Je ne l’avais pas du tout prémédité. J’avais vaguement envisagé de tenter l’aventure du freelancing un jour, mais plutôt au bout de 10 ou 15 ans d’expérience professionnelle. Et c’est en fait grâce à mon mentor, Philippe Doazan, que j’ai pris mon courage à deux mains et que je me suis lancée.

Alors au début, bien sûr, c’est difficile. J’ai connu des échecs cuisants avec des clients ou des prospects pas toujours bienveillants. Le métier n’aide pas trop à ce niveau-là puisque comme tu es censé « rapporter de l’argent au client », tu peux te retrouver dans des situations où le client n’a pas de budget, exige de te rémunérer à la commission et te fixe des objectifs mirobolants (1 million d’€ en 1 an ça se fait les doigts dans le nez, non ?). Heureusement, j’ai croisé le chemin d’autres indépendants qui m’ont tendu la main, m’ont permis de me former et d’y croire.

Je parle du métier de fundraiser dans le prochain article de mon blog, tant c’est un sujet qui me passionne. Mais pour répondre à ta question : je dirais que c’est plutôt une bonne situation, d’autant plus que c’est un métier qui est appelé à se développer dans les prochaines années. Les côtés négatifs sont assez communs à d’autres métiers exerçables en freelance. A ceci près que pour l’instant, même si l’ESS prend de plus en plus conscience de l’utilité du fundraiser, tous les décideurs associatifs ne sont pas complètement au fait de ce qu’implique ce métier. Il y a encore de la sensibilisation à faire pour que les fundraisers entendent moins de la part de leur gouvernance « alors vous allez nous coûter tant, donc il faut que vous nous rapportiez dix fois ça d’ici la fin de l’année ».

3 – Tu as récemment lancé un blog, Les Parenthèses d’Axelle : du développement personnel aux articles d’expertise à quatre mains, sa ligne éditoriale couvrira divers sujets. Quel est ton public ?

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Très honnêtement, je n’y ai pas réfléchi quand j’ai décidé de créer ce blog. Je voulais déjà un endroit sur les internets pour partager les mille et unes réflexions qui me traversent l’esprit au quotidien. Sur mon métier principalement, et sur l’univers de l’intérêt général et de l’engagement sociétal. L’ESS est vraiment un secteur qui me fascine, parce qu’il apporte des réponses concrètes aux défis de société auxquels nous sommes confrontés. En parallèle, on voit bien que la sphère privée s’empare de plus en plus des questions de responsabilité sociétale et d’engagement. Le projet de loi PACTE montre que l’on avance vers davantage d’engagement des entreprises dans la société (quoi que l’on en pense !). Et puis comme je suis un peu consultante sur les bords et que je ne peux pas m’empêcher de conseiller à tout va, je voulais aussi un endroit où je pouvais diffuser quelques tips méthodo et de développement personnel. Je trouvais qu’un blog était le bon média pour poster mes réflexions, diffuser mes idées et les confronter à d’autres.

On verra dans quelques mois qui viendra dessus. Je pense que vu les sujets traités, ce seront surtout d’autres fundraisers qui constitueront mon public. J’attends également des visiteurs plus occasionnels :  amis proches et curieux ….et je l’espère aussi des décideurs de l’ESS ou de la RSE. Mais donnons-nous rendez-vous dans six mois pour analyser mon audience ?

4 – Tu as vécu à  l’étranger pendant 8 ans et tu dis aspirer à y retourner : ton métier te permet-il de devenir une digital nomad ?

 

J’ai effectivement vécu à l’étranger mais je n’ai pas encore eu l’occasion d’y travailler. Je n’ai  pas encore eu cette opportunité. Mais au vu mon parcours je sais que j’y viendrai un jour, parce que je suis tout simplement cortiquée comme ça. Je pense aussi que le fundraising prend une toute autre dimension quand on passe à une échelle internationale. Quoi de plus motivant que de fédérer des donateurs autour d’un projet, malgré la barrière de la langue et les différences culturelles et géographiques ? Je suis particulièrement convaincue du rôle des projets culturels, universitaires et sociaux dans la construction de l’Europe politique. Je me laisserais en tout cas volontiers séduire par ce type de projet.

Quant à la faisabilité de travailler en digital nomad, j’ai envie de te répondre oui ET non. Oui parce qu’aujourd’hui tout métier peut s’exercer à distance, et je le fais d’ailleurs en France. J’ai déjà travaillé depuis Paris sur des projets à Toulouse, Nantes ou Lyon. Mais il vient un moment où tu dois te poser et t’immerger dans le contexte territorial de ton projet, ne serait-ce que pour parler le même langage que tes équipes, tes donateurs, tisser une relation avec eux, et connaître tes alliés sur un territoire donné. Le fundraiser est avant tout quelqu’un qui travaille intelligemment ses réseaux, et c’est très compliqué à faire si tu n’es sur place que deux fois par an.

5 – Que peut-on te souhaiter dans les mois qui viennent ?

axelle roi fundraising

Si le génie de la lampe me donne trois souhaits, je voudrais sur la fin de 2018 :

  • Réussir à bien développer mon blog et ma newsletter
  • Décrocher des dons pour le théâtre que j’accompagne en ce moment, en binôme avec une autre fundraiser (Mathilde Salvaire)
  • Trouver un projet culturel à dimension européenne pour l’année prochaine

 

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Wael Boubaker : résilient, il entreprend avec opportunisme et culot

Wael est un entrepreneur qui s’ignore. Bouillant d’énergie, il utilise sa détermination et son refus du conformisme pour obtenir les choses dont il rêve. Cofondateur (avec son frère) des Woraces, espace culturel alternatif lyonnais, Wael entreprend également sur un autre projet familial entre “ESS et capitalisme libéral”. Sa plus grande force est sa capacité de résilience : résilience à l’échec, résilience à la peur, résilience à l’instabilité, résilience qui lui a déjà permis d’obtenir ce qu’il voulait grâce au culot : le numéro personnel d’un ministre mais également un entretien d’embauche en se faisant passer pour Bob l’Eponge. Mais qui est donc cet énigmatique entrepreneur ?

1  – Qui est Wael Boubaker ?

Fils d’Ali et Najah Boubaker. Naquit en l’an 1988 à Le Pont de Beauvoisin (isère) durant l’âge des machines électroniques et digitales. Intéressé par les sports, l’exploration humaine (notamment sciences spatiales ces derniers temps) et tout ce qui ne rentre pas bien dans un cadre trop défini…

En sortant de mes études d’urbanisme, je décide de travailler 6 mois dans des jobs alimentaires pour briser le rythme que j’avais toujours connu jusqu’ici (année scolaire/vacances/rentrée). Mon deuxième objectif était d’économiser pour préparer un tour du monde. Je deviens donc :

  • Ouvrier dans l’automobile (les 3/8, l’abrutissement et un renvoi pour lecture d’un roman d’un certain Azouz Begag pendant mes heures de travail) /
  • Prof de math STMG à la frontière suisse pour un élève hors système qui obtiendra son bac avec un 11/12 en Maths /
  • Vendeur de produits sportifs à Genève (renvoyé la semaine dernière en raison de l’absence d’activités pour m'”occuper”) /
  • Pion en collège à Corbas /
  • Distributeur de flyers pour Paper Boys Lyon /

Un slasheur sans le savoir !

Après cette période de petits boulots, je m’offre un an de tour du monde où j’ai risqué ma vie plusieurs fois : dans le cadre de séances de plongée en apnée en Colombie et aux Philippines  (une bonne façon de me sentir vivant..défier ma propre existence en recherchant la sécrétion d’adrénaline). J’ai participé (et gagné) un pari de combats de coq en Indonésie, mais aussi assisté au Carnaval de Salvador de Bahia (Brésil), réputé pour la dangerosité de ses rues.

De retour en France, je deviens Chef de secteur (ou plutôt justicier commercial) pour Reebok / Techsell) en Bourgogne de juin à octobre 2015.

La plongée, pratique au coeur du tour du monde de Wael

 

Rentrée 2016, je me retrouve au RSA avec 50€ de budget par semaine à Lyon. C’était compliqué. Je n’ai jamais été aussi “pauvre” mais c’est à ce moment que j’ai fait les meilleures rencontres (notamment de mes amis chômeurs débordants d’idées et de bons gâteaux à partager).

“Je n’ai jamais été aussi “pauvre””

 

2016-2017 : Je me reprends et décide de débuter mon insertion professionnelle dans le secteur de l’urbanisme. Sans être passionné par le sujet, j’abandonne rapidement l’idée.

Je me relance donc dans une nouvelle période de petits boulots :

  • Manutention en intérim /
  • Accueil commercial en salle de fitness/
  • Sauveteur aquatique de nouveau/
  • Gestionnaire Airbnb /

OPE : objectif pour l’emploi – association ou j’ai rencontré Wael en janvier 2016

“Et noooon, je ne pouvais me contenter d’une seule activité, évidemment.”

 

Nous fondons la PAC (Politique Airbnb Commune) avec mon frère et un ami, je ne paye pas de loyer pendant un an. Je bosse également les samedis à Genève (en prenant le train de 6h36 et revenant avec le train de 20h30 à Lyon). Je me mets à gagner des sommes considérables (entre 2 et 3k €/mois) au prix d’une hyper activité professionnelle peu réjouissante combinant petits boulots et incertitude de rentrer chez moi chaque soir (précarité liée à la location Airbnb de mon appartement).

Je me fais recruter en CDI en gestionnaire d’agence intérim (là où j’étais Manut’) → je rétrogade à niveau BAC +2. J’essaie de bien me comporter en me disant que c’est une bonne situation, que la boite est bien, horizontale, qu’elle a des valeurs, qu’une évolution est possible, que j’ai des primes stimulantes, et que je dispose d’autres avantages matériels comme la proximité géographique (à 3 min en scooter de chez moi) ainsi que les fameux tickets restau…

…mais je me fais virer au bout de 3 semaines pour de bonnes et mauvaises raisons. Mon patron me dira quand même : “je pense te rendre service en te licenciant, t’aurais fini par te faire chier chez nous…”. Hypocrisie professionnelle pour atténuer le sale boulot ou sincérité humaine ? A vous de juger. Moi je me suis fait mon idée.

Mon patron me dira quand même : “je pense te rendre service en te licenciant” 

 

Je retombe sur mes pattes en devenant coach fitness aquatique . Grosse demande, patron sérieux, compréhensif, bon gars. Il m‘arrive encore aujourd’hui de bosser pour lui le dimanche. Paradoxalement c’est une des choses que je déteste le plus faire, et pourtant ça fait un an et demi que je tiens…et plus je lui refuse de travailler, plus il m’augmente ! Allez comprendre…

Fin 2017 : je me vois offrir une nouvelle opportunité de CDI, commercial et consultant pour les Comités d’Entreprise, super milieu, intéressant, qui touche au monde du travail, droit, politique, bien être et loisirs des salariés. Boite de type startup, fun, composée de personnalités intéressantes. Une possibilité pour moi de devenir chef d’agence se dessine. Au bout du compte, je tiens 8 mois.

Me voilà donc aujourd’hui, mardi 4 septembre 2018 dans la situation suivante :

Le lundi et mardi, je travaille à l’extérieur : déménagement, intérim et coaching fitness-aquagym. Du mercredi au dimanche, je fais partie de l’équipe des Woraces, où je deviens bricoleur, barmaid, livreur, commercial, encadrant de stagiaire, et propriétaire (je détiens une partie du lieu). Je cumule l’exploitation et la propriété. Et la saison promet, la motivation est bien là. L’agenda est déjà prometteur.

2 – Tu es le cofondateur des Woraces, un projet culturel lyonnais que tu montes avec ton frère. Pourquoi avoir monté ce projet ?

Les Woraces, lieu culturel lyonnais, s’agrandit !

Tout d’abord parce que c’est une vraie opportunité foncière et familiale qui repose sur de la chance, beaucoup de chance (localisation, superficie, qualité de base des espaces, marché de l’immobilier, moyens de départ, etc).

Mais surtout, Walid, mon frère architecte investisseur, a misé sur une collaboration avec les bons partenaires de départ car solvables.Les Woraces n’existeraient pas sans eux. J’en profite d’ailleurs pour les remercier : Marlon, Sophie et Arnaud.Ce sont ces conditions de départ qui ont été le terreau favorable à mon arrivée dans le projet. Il faut aussi en profiter pour souligner l’implication de Judith, la responsable événementiel des Woraces. Judith, sans qui ce lieu, n’aurait pas toute cette âme et ces idées originales

Je dirais donc que nous pratiquons une sorte d’ « EFF » (Economie Familiale Fraternelle) qui n’a rien de récent (et qui est même une pratique bourgeoise (cf les travaux des sociologues Pinçon -Charlot)) et qui est souvent critiquée dans nos réseaux « oui mais tu sais mélanger business et famille…, t’as pas peur ? bla-bla et blablabla”.

On pourrait ainsi nous situer quelque part entre entre l’ESS et le Capitalisme Libéral. Je dis souvent que les Woraces est une « MJC privée », mais en fait c’est un mutant et c’est plutôt chouette de diriger un mutant.

Enfin, à titre personnel, les Woraces réalise une forme de synthèse, voire miroir de mon parcours et aspirations. Beaucoup de métiers s’y retrouvent, des nouvelles compétences peuvent s’y développer, des idées insoupçonnées y prennent vie. C’est un outil fabuleux à la fois au service de la débrouillardise mais aussi servi par la débrouillardise. C’est pour cette raison que j’ai décidé d’y investir mon temps et mon argent.

 

3 – Autodidacte, slasheur, tu as développé une expertise en gestion de projet événementiel en apprenant “sur le tas” : quels sont les éléments clefs à connaitre pour assurer la bonne organisation d’un événement ?

Evénement organisé aux Woraces

Je ne suis pas un vrai slasheur (au sens volontaire du terme). Je slash malgré moi. Je ne me dirais pas totalement autodidacte…simplement quelqu’un qui n’aime pas prendre une seule direction et qui a eu du mal avec le conformisme. Tous les maîtres que j’ai pu croiser sur mon chemin ont eu un impact sur mon parcours…peu importe la qualité et l’intensité de leur influence, elle existe réellement, et elle a beaucoup d’importance.

Je suis devenu pluriactif par effet de situation, et même par survie. M’étant souvent endormi, fait virer, avoir démissionné, être passé à autre chose…je réduisais ainsi mes choix vers des montages/bricolages plus personnels, inéluctablement.

 

Mais pour revenir à ta question, je dirais qu’organiser un bon événement, c’est :

1 – L’Avant : le Pré-brief.

Le pré-brief consiste à Anticiper, Communiquer, Outiller, Ressourcer

  • Anticiper : Le prévoir suffisamment à l’avance (idéalement 3 mois chez nous)
  • Communiquer : Bien communiquer dessus avec différentes relances
  • Outiller : Être équipé (outils de maintenance, d’urgence, mobilier)
  • Ressourcer : Être en forme et en équipe le jour J pour le staff des Woraces / Avoir un minimum d’interlocuteurs en face.

2.Le pendant : le Brief

Chacun(e) son poste, faire preuve de flexibilité, d’écoute et de générosité, réussir à créer l’atmosphère et l’expérience singulière.

3- L’après : le Débrief

Pour progresser et reprogrammer éventuellement.

4 – Entrepreneur, le salariat ne t’a jamais correspondu. Aujourd’hui, tu trouves des opportunités grâce à ton sens de la débrouille, une qualité peu mise en avant dans le monde du salariat. Comment l’as tu développé et que t’a t-elle permis d’obtenir ?

Liberté et Curiosité sont mes deux valeurs motrices. Et l’inconscience n’est jamais très loin. Je ne parle pas de folie meurtrière mais juste du retrait du filtre de la peur.

Grâce à cette inconscience, j’ai pu connaître quelques réussites personnelles :

 

 

  • J’ai réalisé une profondeur précoce en apnée


Je n’ai pas entendu l’ordinateur de plongée (car ma préparation était tellement bonne que j’ai réussi à faire abstraction de tout, y compris le VITAL !!!) donc mon profondimètre sonne à -38m (j’étais pas loin de ma profondeur max de 40 mètres que je n’avais toujours pas validé d’ailleurs …j’avais plutôt fait 3 syncopes et 1 accident rattrapé avant…). Je remonte, réussi le protocole de sortie et valide une profondeur surprenante de -49,80m. S’en suivra une mini narcose (le “shoot de profondeurs”) d’une dizaine de minutes environ.

 

  • J’ai obtenu un entretien d’embauche en me faisant passer pour …Bob l’Éponge.

 

 

5 – Où peut-on te trouver ?


Tout dépend du jour 🙂

Lundi, mardi sur des chantiers de déménagement ou bien au bord d’une piscine à jouer le coach fitness aquatique. Le reste de la semaine, et souvent jusqu’au dimanche, à la cave des Woraces à bricoler, fabriquer. Au bar des Woraces à servir, recevoir ou dans le staff/public pour accompagner un événement. En somme toujours dans un rayon de 20-30 min de Lyon 1er.

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

Antoine de Chambost : il dit adieu aux couches jetables grâce à ses couches lavables en location !

Antoine de Chambost est un entrepreneur révolutionnaire : papa de 5 enfants, il a mis en place un système de location de couches lavables unique en France avec Ma petite couche. Répondant à des besoins pratiques et écologiques, Ma petite couche est à l’instar de la cup chez les femmes, l’illustration d’un changement de société vers des produits d’hygiène plus réutilisables. En plus d’une mission environnementale, Ma petite couche connait un grand succès grâce à un service client exceptionnel liant humanité et proximité. Dans cette interview, Antoine nous dit tout sur cet ecosystème qui fera le bonheur des parents et des enfants !

1 – Qui est Antoine de Chambost ? 

ma petite couche

Antoine, cofondateur de Ma petite couche

Je m’appelle Antoine, j’ai 41 ans, je suis père de cinq enfants et j’habite depuis peu à Compiègne, dans l’Oise, à une heure de Paris.

J’aime me déplacer à pied, en vélo et en train. Je suis végétarien depuis deux ans. Je suis ingénieur chimiste de formation.

 

J’exerce deux activités professionnelles :

1) Co-fondateur de Ma petite couche, le service de location et lavage de couches textiles pour les bébés ;

2) Consultant en gestion des médias numériques chez la Coopérative d’Activités et d’Emploi (CAE) Coopaname, en tant qu’entrepreneur-salarié associé. Je suis également membre des collectifs d’indépendants du numérique Happy Dev et Numéricoop.

Pour exercer ces activités, je travaille soit dans les bureaux de Ma petite couche à Issy (92), soit chez Casaco à Malakoff (92), soit à l’espace de coworking insolite La plage à Compiègne (60), quand je ne suis pas dans mon bureau à la maison.

Bref, je suis un travailleur nomade, sans bureau fixe 😉

2 – C’est quoi Ma petite couche ?

Ma petite couche est le service de location et lavage de couches textiles pour les bébés.

Le principe de Ma petite couche est de proposer la couche lavable en tant que service. Son modèle économique est l’abonnement. Ma petite couche est une actrice de l’économie circulaire et plus précisément de l’économie de la fonctionnalité.

Ma petite couche est une entreprise de l’ESS, une SAS créée avec mon associé Philippe Gaillard en avril 2017 avec des statuts lui permettant d’obtenir l’agrément ESUS : limitation des écarts de salaires, répartition des bénéfices encadrée, gouvernance démocratique avec les parties prenantes, mission sociale et environnementale…

 

Concrètement, Ma petite couche, comment ça marche ?


Guillaume, papa d’un petit Henry de 9 mois, visite notre site web  après avoir vu un de nos posts sur Facebook. Il décide de s’abonner à l’offre location + lavage car il habite à Issy-les-Moulineaux, commune desservie par nos livreurs, et qu’il ne veut pas laver les couches de son fils lui-même 😉
Guillaume choisit pour Henry, grâce à un tableau des tailles, des couches de taille M et le nombre de couches dont il a besoin, 16 par semaine. Lors de la souscription de son abonnement, il choisit 2 passages par semaine à son domicile. Tous les lundis et jeudis à 19h, Jeff, notre livreur à vélo passe faire un échange de sac de couches utilisées contre un sac de couches propres. Ce sac est complètement étanche, il est sans fuite et sans odeur. Jeff dépose à la fin de sa tournée les sacs à l’ESAT. Emmanuel sera en charge de les nettoyer.
Guillaume peut arrêter à tout moment son abonnement s’il n’est pas satisfait… mais surtout quand Henry est devenu propre !

Jeff, livreur de Ma petite couche

La pérennité économique de Ma petite couche repose sur deux piliers : 

-Le premier pilier est la qualité du service rendu grâce à un service client avant, pendant et après la location et une logistique performante.

-Le second pilier est notre capacité à économiser les ressources tout au long de la chaîne opérationnelle :

  • couche textile réutilisable environ 800 fois avant réparation ;
  • réutilisation de cartons pour expédier nos colis de couches ;
  • lavage utilisant le minimum d’eau, de détergent et d’électricité ;
  • tournée à vélo pour échanger les sacs de couches utilisées avec les sacs de couches propres.

couches lavables

Ma petite couche s’est aussi donnée une ambition sociale en confiant son activité de blanchisserie à des ESAT, insérant des personnes porteuses de handicaps physiques et/ou moteurs.

J’aurais aimé créer directement Ma petite couche en coopérative SCIC mais le financement aurait été sans doute plus complexe.

On ne peut pas mener la guerre sur tous les fronts 😉

Enfin, Ma petite couche s’appuie sur des partenaires solides pour développer son activité :

  • Antropia ESSEC, accélérateur d’entreprises sociales à fort impact social et/ou environnemental de l’ESSEC ;
  • Hauts-de-Seine Initiative (HDSI), association d’aide à la création d’entreprises, membre des réseaux France Active ;
  • Ville d’Issy-les-Moulineaux,
  • Hamac, fabricant des couches textiles, n°1 en France
  • Kids&Co, réseau d’entrepreneurs de la petite enfance, de l’enfance et de la parentalité
  • La Nef, coopérative financière qui offre des solutions d’épargne et de crédit orientées vers des projets ayant une utilité sociale, écologique et/ou culturelle.

3 – La spécificité de Ma petite couche, c’est la location de couches : les parents ne préfèrent-ils pas l’achat ?

ma petite couche

Récupération des couches lavables

Ma petite couche propose 2 offres :

  • la location simple, déjà disponible sur toute la France ;
  • la location et le lavage, déjà disponible dans les Hauts-de-Seine et dans plusieurs arrondissements parisiens en septembre 2018, très bientôt en régions…

Ces offres permettent aux parents de franchir le pas vers la couche lavable car elles sont sans engagement de durée. Ainsi après 4 semaines, un client peut très bien nous racheter les couches louées.

Actuellement, la très grande majorité de nos clients prolonge la location plutôt que d’acheter.

Mais dans tous les cas, achat ou location, la mission environnementale de Ma petite couche, convertir les Françaises et les Français à la couche lavable, est remplie !

4 – De même que la cup chez les femmes, assiste-t-on à un changement durable avec la couche lavable en matière de protection infantile ?

Philippe et Antoine – cofondateurs de Ma petite couche

Il y a un intérêt croissant pour l’écologie chez les générations en âge d’avoir des enfants.

Ma petite couche répond à deux préoccupations :

– les perturbateurs endocriniens pouvant être au contact 24/7/365 pendant 3 ans de la peau des bébés avec des couches jetables ;

la réduction des déchets “couches” et donc la préservation des ressources.

Il ne s’agit pas de faire moins de bébés pour préserver notre environnement mais que chaque bébé ait une empreinte carbone plus légère.

Après, il y a aussi des pics de commandes sur notre site lorsque paraît un dossier de 60 millions de consommateurs sur la toxicité des couches jetables à usage unique.

Nous ressentons un vrai engouement pour les produits d’hygiène réutilisables comme la cup, la serviette textile ou la couche lavable. Le zéro déchet est une tendance de fond, il suffit de voir l’énorme succès de l’association Zero Waste France et de son festival cette année.

L’avenir n’appartient pas aux solutions du passé comme les produits jetables à usage unique importés depuis l’autre bout du monde.

L’avenir appartient à l’économie locale et circulaire, où les travailleurs sont au centre des décisions, aux produits basés sur une gestion responsable et durable des ressources de notre planète.

5 – Comment peut-on louer les couches de Ma petite couche ?

Pour commander des couches à louer, vous avez plusieurs solutions :

Notre téléphone : 01 84 19 61 84

Notre boutique en ligne : www.mapetitecouche.fr

Notre adresse électronique : contact@mapetitecouche.fr

Notre page Facebook : https://www.facebook.com/MaPetiteCouche/

 

Nous sommes à votre disposition pour des explications sur le fonctionnement du service ou des couches lavables, n’hésitez pas : Appelez nous, écrivez nous, allez sur notre site !

Isis Latorre : libérée de toute contrainte, elle devient Digital nomad

 

Isis a fait du voyage un projet de vie. Elle est l’ex-cofondatrice de Pack Your Skills, une startup permettant les échanges de compétences de travailleurs contre un hébergement dans un pays étranger. Aujourd’hui Digital Nomad, Isis est l’auteure des Nouveaux Travailleurs, un blog dans lequel elle s’est lancée à 100 % pour devenir blogueuse professionnelle. Sa philosophie ? Devenir totalement libre : libre de choisir son métier, libre de contraintes horaires, libre de faire du voyage son nouveau cadre de vie. Et ça marche. 

 

1 – Qui est Isis Latorre ?

digital nomade

Isis Latorre – Digital Nomad

 

Ma philosophie de vie est “Je veux vivre selon mes envies, pas mes contraintes.” Ca veut dire que je veux poursuivre mes désirs et mes rêves, et trouver des solutions pour que ça marche financièrement.

 

Entre 2016 et aujourd’hui, j’ai plusieurs envies qui se sont développées :

(1) Je veux être libre géographiquement pour pouvoir voyager la majeure partie de l’année

(2) Je veux passer la majorité de mon temps à écrire

(3) Je veux pouvoir organiser mon travail comme je veux pour le rendre le plus efficace et productif possible : choisir mes horaires, mon organisation de travail, comment je gère les choses, mon lieu de travail (notamment pouvoir travailler depuis des cafés ou une maison sympa au bord de la plage), et pouvoir changer ces lieux quand j’ai envie

(4) Je veux que mon travail ait une contribution positive sur le monde, que ce que je fais serve vraiment à quelqu’un.

En janvier 2018, je me suis lancée à 100% sur mon blog LesNouveauxTravailleurs. Devenir Blogueuse Professionnelle, c’est pour moi obtenir toute l’autonomie dont j’ai besoin (3). Je peux travailler d’où je veux, au rythme que je veux. Et c’est un métier qui implique beaucoup d’écriture (2).

J’ai choisi de bloguer sur l’épanouissement au travail et les nouveaux modes de travail. Ca m’énerve d’entendre tout un tas de personnes se plaindre de leur boulot sans rien faire pour que ça change. Donc je veux leur proposer une des solutions à leurs problèmes : changer d’environnement de travail, en transitionnant vers un mode de travail différent qui répondra à certains besoins d’autonomie, de voyage, de polyvalence, de plus d’humain…(4)

En juin 2018, j’ai ajouté la partie voyage en devenant Digital Nomad internationale (quelqu’un qui voyage et travaille en même temps) (1). J’ai quitté la France pour voyager en Amérique Latine. Chaque mois, je change de pays.

2 –  De Pack Your Skills à Les Nouveaux Travailleurs : comment s’est opéré le switch ?

Maxime et Isis, les Cofondateurs de Pack Your Skills – Photo by Kay Morisada Salera

J’ai commencé ces deux projets à peu près en même temps, à l’été 2016. Je les ai menés en parallèle jusqu’à l’automne 2017. En novembre, avec Pack Your Skills, on était dans une de nos périodes plus calmes car la vague de novembre venait de se terminer. Après trois mois à la préparer, on soufflait un peu et on prenait du recul sur ce qui s’était passé.

Pendant cette réflexion, j’ai senti un appel vers autre chose. Mon rêve de devenir Digital Nomad et de partir voyager en Amérique Latine revenait au galop. Et mon goût pour l’écriture s’était exacerbé, donc je ressentais un fort attrait pour le métier de blogueur.

Le projet LesNouveauxTravailleurs m’attirait de plus en plus car ses caractéristiques répondaient davantage à mes désirs du moment. J’ai fait le choix le plus difficile de ma vie : j’ai décidé d’arrêter de travailler sur Pack Your Skills pour ne me consacrer qu’à Les Nouveaux Travailleurs.

A partir du moment où c’était acté que j’arrêtais Pack Your Skills, le switch s’est fait rapidement et de façon assez fluide. Max (mon associé sur Pack Your Skills) a repris la main sur l’ensemble du projet et on a arrêté de se retrouver pour travailler côte-à-côte. De mon côté, j’ai créé mon auto-entreprise et je me suis réorganisée pour utiliser tout mon temps sur LesNouveauxTravailleurs.

 

3 – Qui sont les “Nouveaux Travailleurs” dont tu parles ?

digital nomad

Une après-midi au coffeeshop Colab

Les “Nouveaux Travailleurs” dont je parle sur le blog, ce sont :

  • Les travailleurs Remote (en télétravail à 100%) ;
  • Les Digital Nomads (qui voyagent et emportent leur activité dans leur ordi) ;
  • Les Slasheurs (qui mènent plusieurs activités de front) ;
  • Les Salariés et Créateurs d’Entreprise Libérée (une philosophie d’entreprise où l’on remet l’humain au centre et où on aligne les besoins de chacun avec la vision de l’entreprise).

Mais, pour moi, les “Nouveaux Travailleurs”, ce sont avant tout des personnes qui décident de se bouger pour leur propre épanouissement professionnel. C’est le point commun entre ces différentes catégories que j’ai citées : ces travailleurs cherchent à améliorer leur vie professionnelle via plus de liberté, d’autonomie, de voyage, le développement de plusieurs centres d’intérêts, le retour vers quelque chose de plus humain…

 

4 – Comment les accompagnes-tu ?

nouveaux travailleurs

Il y a trois niveaux d’accompagnement :

  • Les articles du blog : j’écris des articles pour faire découvrir les nouveaux modes de travail, comprendre leurs enjeux (notamment via des interviews de nouveaux travailleurs), et faire la transition si on est intéressé ;
  • La newsletter : chaque mardi matin, j’envoie du contenu exclusif à ceux qui s’inscrivent à la newsletter :
    • Le résumé des articles de la semaine
    • 1 conseil pour mieux travailler
    • 1 contenu inspirant venant d’ailleurs sur le net
    • 1 question à se poser pour avancer vers plus d’épanouissement professionnel
    • Mes aventures et mésaventures de Digital Nomad
  • La formation payante : elle va sortir d’ici la fin de l’année pour accompagner ceux qui sont vraiment motivés

5- A quoi doit-on penser avant de partir en Digital Nomad ?

Photo by Genna Contento

Difficile de répondre simplement en 2 phrases ! Il faut selon moi bien comprendre les enjeux de ce mode de vie pour ne pas avoir de mauvaise surprise quand on commence. C’est pour ça que je publie des interviews de Digital Nomads sur mon blog.

Mais, pour résumer :

  • Trouver une activité qui peut s’exercer à distance, et potentiellement avec du décalage horaire. J’ai listé 81 métiers qui peuvent permettre de devenir Digital Nomad. Selon moi, il vaut mieux commencer son activité quelques mois avant de partir, car c’est difficile de gérer deux choses nouvelles (nouvelle activité + nouveau mode de vie).

 

  • Tester le nomadisme localement avant de partir le faire internationalement : si on a l’intention de travailler dans des espaces de coworking à l’étranger, aller y travailler pendant quelques temps en France d’abord, pour voir comment on se sent, les difficultés qu’on rencontre. Si on compte travailler dans des cafés, le tester d’abord en France. Si on compte travailler depuis son Airbnb, travailler depuis son appart en France d’abord. Tout est plus facile quand on est en France donc il vaut mieux se rendre compte des soucis que peut poser ce mode de travail quand on est encore ici.

 

  • Réfléchir au type de voyage que l’on veut faire : est-ce qu’on veut changer d’endroit chaque mois ou chaque six mois ? Est-ce qu’on veut être en ville ou dans un endroit plus reculé ? Est-ce qu’on veut voyager en Airbnb ou hôtel ? Est-ce qu’on veut voyager seul ou à plusieurs ? Plus on bouge, moins on a de temps pour travailler, car il faut s’occuper de l’organisation des transports, trouver un nouvel endroit où dormir, et passer du temps dans les transports.

 

  • Se renseigner sur l’administratif à faire avant de partir : vaccins, Visas, Passeport, Assurance Voyage, boîte aux lettres pour continuer de recevoir ses courriers, choisir une carte bancaire avec peu de frais de retrait et paiements à l’étranger, etc

Pour plus de conseils sur comment devenir Digital Nomad, je t’invite à t’inscrire à la newsletter LesNouveauxTravailleurs. 😉

 

6 – Où te trouves-tu à l’heure actuelle ?

nouveaux travailleurs

 

Je suis actuellement à Buenos Aires, en Argentine, pour tout le mois de septembre. En août j’étais à Rio de Janeiro, au Brésil. Et en juin/juillet, j’étais à La Paz en Bolivie. Je change de pays chaque mois. Pour simplifier la logistique et pour me faire des nouveaux copains, j’ai choisi de voyager avec la communauté WifiTribe. Après l’Argentine, je vais au Mexique, et il se peut que je reste là-bas jusqu’à la fin de l’année, pour me concentrer sur la préparation de la formation.

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

Raphael Marin : de projets en projets, l’échec est sa plus grande réussite

Raphael Marin est un slasheur : entrepreneur depuis ses 16 ans, l’expérimentation est devenu son crédo. Aujourd’hui salarié, il travaille en parallèle sur trois autres projets : une startup, une société de commerce de luxe, et un bar à vin. Pourquoi ? Parce que la diversité de ses projets lui procure un épanouissement professionnel et personnel. Dans cette interview, Raphael nous livre ses meilleurs conseils pour slasher sans s’éparpiller.

1 – Qui est Raphael Marin ?

Un mec souriant, sympathique et dynamique, toujours prêt à faire découvrir de nouveaux endroits et élargir son cercle ! Les relations humaines sont essentielles dans mon fonctionnement aujourd’hui.
Parisien depuis toujours, j’ai eu la chance de grandir dans le tumulte d’une ville qui bouillonne d’idée et d’innovation, ce qui m’a depuis longtemps incité à agir et à entreprendre des projets. J’ai toujours eu du mal à tenir en place et à me tenir à une seule chose à la fois. Je suis salarié dans le marketing financier /écologique et je suis à l’origine de plusieurs entreprises aujourd’hui, touche à tout, je suis très curieux du fonctionnement des choses et à l’écoute des expériences des autres.

La recherche du bonheur est une pierre angulaire de mon engagement, apporter du bonheur à ceux qui m’entourent, travailler pour le donner aux autres, le vivre le plus possible dans mon quotidien.

C’est avec Colas Dupas, un de mes associés chez Sparkin, que nous avons pu d’ailleurs formaliser cette valeur, grâce à un travail adapté du Why de Simon Sinek. Ma motivation profonde, que j’essaie désormais d’appliquer dans tous mes projets, est de mettre en place un cadre permettant à chacun de donner le meilleur d’eux même. M’engager pour que tout le monde puisse réussir et gagner ensemble, voilà mon crédo.

2 – Aujourd’hui chef marketing B2B dans le groupe BNP Paribas, tu es parallèlement l’un des co-fondateurs de Sparkin, startup spécialisée dans l’accompagnement des dirigeants par l’intelligence collective mais aussi cofondateur de MRT Paris, une société de commerce de luxe de seconde main. Le slashing fait-il partie de ton ADN ?

 


J’ai démarré mes premiers projets entrepreneuriaux à 16 ans, ce qui m’a permis d’échouer sur pas mal de projet et c’est top, ça m’a énormément appris et surtout m’a motivé pour explorer de nombreuses pistes d’activité.

J’ai découvert ce qu’était un slasheur cette année, grâce aux trends Twitter ! Ce n’est pas une nouveauté entrepreneuriale mais ces dernières années ce type de comportement s’est développé très fortement, la génération Y à intégrer les codes du Slasheur à ses nouveaux modes de comportement, ce qui marque une rupture assez forte au monde du travail traditionnel.
Le slashing pour moi, c’est une des briques me permettant un épanouissement professionnel et donc personnel, en mélangeant dans mon activité de nouvelles choses, des mélanges incroyable mais qui répondent à mes aspirations, à mes envies de découvertes, de dépassement, d’innovation.
Je suis également très curieux de nature, dans mes projets, en plus des structures que tu évoques, j’accompagne la création d’un bar à vin en ce moment et j’ai essayé de lancer des installations de permaculture dans Paris l’année dernière sans succès, le slashing me permet d’explorer des mondes différents et d’apporter mon expérience aux porteurs de projets avec qui je travaille.
Etre slasheur pour moi, c’est de permettre par l’intelligence collective d’aller plus loin.

3 – Justement, le codéveloppement c’est un effet de mode ou une réelle tendance de société ?

 


Tout dépend de ce que l’on entend par codéveloppement. Cela traduit avant tout une idée que par le groupe, on peut faire émerger de nouvelles solutions innovantes. Chez Sparkin par exemple, nous nous sommes inspirés de cette méthode pour créer notre méthodologie et ainsi créer des groupes de réflexion sur mesure permettant aux dirigeants de PME de trouver des alternatives et de bénéficier de l’expérience de leurs pairs.
Les méthodes qu’utilisent aujourd’hui les startups digitales, le design thinking ou le lean par exemple, rejoignent pour moi cette même idée qu’ensemble on réussit mieux que seul.

Une grande partie des nouvelles générations d’entrepreneurs actuels, ont bien conscience de l’importance du partage et de l’échange dans la création de valeur, c’est moins le cas chez les dirigeants actuels des PME, d’après la BNI, près de la moitié d’entre eux se sentent isolés dans leurs décisions.

Les outils d’intelligence collective sont un signe d’évolution des entreprises, du regard qu’on porte à l’autre et à sa connaissance, c’est un signe d’ouverture très positif.

4 –  Quels conseils donnerais-tu à des personnes qui souhaitent mener plusieurs activités professionnelles de front ?


Il n’y a pas de secret, la meilleure façon de faire est de se lancer et de s’adapter ensuite. Chaque parcours est différent en fonction des contraintes de chacun et si le projet échoue c’est presque mieux, ça veut dire qu’on aura énormément appris pour la prochaine fois.
Le plus important est pour moi de savoir pourquoi on fait les choses, choisir de s’investir sur des projets qui correspondent à ses valeurs, qui me rendront heureux. Le travail qui a du sens est le seul sur la durée qui donne véritablement du plaisir.

S’entourer de personnes partageant des valeurs similaires dans les projets menés est essentiel, quand on même plusieurs activités en parallèle, on doit pouvoir compter sur son équipe et s’appuyer sur eux sereinement.

Ne pas hésiter à expérimenter, le régime de micro entrepreneur permet justement de tester son idée rapidement sur le marché et c’est généralement bien accepté par son employeur.

Bien compartimenter est fondamental, quand on travaille sur 3 ou 4 activités très différentes, c’est important d’organiser son temps et son agenda sur ses différentes activités, afin de ne pas se faire dépasser par le travail à réaliser.

Savoir déconnecter, comme pour tout porteur de projet, il faut savoir mettre tout sur pause par moment et se recentrer sur soit même.

 

5 – Que peut-on te souhaiter pour les prochains mois ?

De nouvelles rencontres et de faire de mes projets en cours des réussites.
Si vous souhaitez en parler ensemble n’hésitez pas à m’envoyer un message sur LinkedIn, et pour en savoir plus sur Sparkin, venez faire un tour sur notre site ou sur notre page LinkedIn.

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

Coachs et formateurs : 4 conseils pratiques pour poser le cadre du coaching

Si tu es coach professionnel ou formateur, tu t’es peut-être déjà retrouvé dans des situations où tu as l’impression de perdre le contrôle de tes séances de coaching, où tu as l’impression de courir après ton client ou encore de devoir travailler à sa place. Si c’est le cas, cet article va t’apporter quelques clés pour poser le cadre du coaching en y introduisant une dose de pédagogie pour recadrer tes clients et leur faire prendre conscience de ta valeur ajoutée lors de ces séances d’accompagnement individualisé.

 

1- Poser le cadre du coaching en clarifiant la définition du coaching

coaching entrepreneurs

 

  • Le coaching est un accompagnement et non un travail d’exécution de tâches

Il est capital de bien poser le cadre du coaching avec le client : tu dois lui expliquer ton rôle dans l’accompagnement que tu lui proposes, tu dois lui faire comprendre que tu ne vas pas faire les choses à sa place, mais lui permettre d’avancer sur son projet grâce à une méthode personnalisée. Tu es coach et non consultant. Poser le cadre du coaching, c’est définir l’objectif de l’accompagnement : lui permettre d’être autonome en fin de coaching. Il est donc capital qu’il apprenne à faire les choses de lui-même et clarifier la situation dès que possible. Tu peux préciser dans le contrat que tu as une obligation de moyens et non de résultats. Cela te permettra d’asseoir ta posture de coach.

 

  • Le coaching marche si les deux protagonistes jouent le jeu

Une fois cette clarification faite, tu vas devoir expliquer à ton client que le succès du coaching individuel dépendra de son investissement personnel. Lorsque l’on décide de se faire coacher, il faut prendre le temps de mettre en application les recommandations de ce dernier. Le coaching ne tient pas en quelques séances individualisées mais en un effort fourni par ton client en dehors des séances en faisant ses « devoirs ». La réussite de son projet professionnel dépend avec tout du coaché !

 

  • Le coaching répond à des objectifs sur lesquels il faut s’accorder

Tu dois définir avec ton client les objectifs à atteindre ensemble à l’issu du programme de coaching que vous établirez tous les deux. Après trois mois de coaching, qu’est-ce que ton client aura réussi à réaliser ? A combien estimes-tu son nombre de nouveaux clients ? Sa e-réputation sera-t-elle irréprochable ? Maitrisera-t-il les outils de communication digitale pour gérer son marketing seul ? A toi de définir les objectifs réalistes à atteindre et pourquoi pas d’expliquer tes techniques de coaching pour que ton client sache plus précisément à quoi s’attendre.

 

Ce que le client doit savoir avant de se faire coacher : 

En ce début d’année, j’ai coaché une nouvelle cliente. Cette première séance a été pour elle un électrochoc :
– Un sentiment de désespoir s’est emparé d’elle, alors qu’elle pensait avoir déjà construit une présence digitale solide
Pour être honnête, cela faisait longtemps que je ne m’étais pas confrontée à ce type de situation en coaching.
Fort heureusement,  le bouleversement est la première étape vers le changement.
Après ce moment de stress, nous avons donc repris les choses en main étape par étape pour remonter la pente et nous fixer des objectifs de mi parcours.
Mais ce qu’il faut retenir, si vous souhaitez vous faire coacher, ce sont les choses suivantes : 
– Acceptez le fait que faire appel à un regard extérieur va être déstabilisant et pourra remettre en question ce que vous pensiez avoir pour acquis.
– Si vous ne voulez pas remettre en question votre manière de faire, le coach pourra certes s’adapter mais n’attendez pas un résultat différent, avec une même recette.
Mon rôle de coach est d’aider mes clients à avancer :
– en les challengeant sans les brutaliser,
– en pointant les failles tout en valorisant les acquis
– et en m’adaptant sans être trop conciliante.
Le coaching, c’est du 50/50 :
– 50% de stimulation et d’adaptation pour le coach
– 50% de remise en question et de passage à l’action pour le client.

 

2 – En amont : poser le cadre du coaching avec le client

coaching formateurs

  • Programme et séances : sur quels points allez-vous travailler ensemble ?

Pour poser le cadre du coaching, tu dois donner une visibilité à ton client en lui proposant un programme comprenant des thèmes à aborder durant votre coaching, répartis en un nombre de séances déterminé. Combien de temps dure une séance ? A quelle fréquence sont espacées les séances ? As-tu un programme qui te sert de fil conducteur ? Comment t’organiser-tu pour l’aider à atteindre ses objectifs ? A toi de juger !

 

 

  • Demander un acompte en début de contrat

Pour poser le cadre du coaching,  un bon coach doit demander un acompte en début de contrat. L’acompte témoignera de l’engagement de ton client et sonnera le début de la prestation. A combien doit s’élever le contrat : 50% ? 30% ? Encore une fois, à toi de juger ! Ne commence pas ta prestation sans contrat signé ni d’acompte versé si tu veux débuter sur de bons termes ton coaching. Enfin n’oublie pas de mentionner l’objectif principal du coaching.

 

  • Disponibilité et réactivité

Pour poser le cadre du coaching, tu peux définir avec ton client la possibilité d’envoyer des mails entre deux séances et passer des appels d’« urgence ». Mais encore une fois, tu dois absolument poser le cadre du coaching en définissant cette réactivité : réponse sous 24h ? Possibilité d’envoyer des mails de manière illimitée ? Cette possibilité se répercute-t-elle sur ton tarif ? Il vaudrait mieux 😉

 

  • Pénalités en cas d’annulation

Si tes clients semblent surmotivés en début de contrat, tu verras qu’il est possible qu’ils reportent certaines séances pour de bonnes ou mauvaises raisons. Il faut anticiper ces situations dérangeantes. Pourquoi ? Car elles vont d’une part décaler l’ensemble de tes séances de coaching. D’autre part, ton client doit comprendre que le coaching est un investissement de temps et d’argent, et que les séances sont des moments privilégiés à ne pas négliger. Que fais-tu si ton client annule ta prochaine séance la veille ? La séance sera-t-elle annulée ? Doit-elle être due ? Reportable une seule fois dans le mois ? A toi de trouver le bon équilibre.

 

3 – Pendant la séance : poser le cadre du coaching

 coaching freelance

  • Préparer en amont la séance

Pour poser le cadre du coaching, il va falloir préparer ta séance en amont : de quoi vas-tu parler pendant votre prochaine séance de coaching ? Qu’as-tu prévu de faire avec ton client ? Un travail de préparation doit être réalisé en amont de la séance pour rassurer ton client et permettre que la séance se déroule de manière fluide. Ne compte pas sur ton client pour préparer la séance à ta place. Si tu souhaites qu’il ait travaillé en amont de la séance, c’est à toi de lui demander !

 

  • Cadrer le temps de parole

Certains clients ont tendance à beaucoup parler, et bien sûr, tu te dois de les écouter. Mais si tu ne veux pas dépasser le temps prévu par la séance, il faut que tu cadres la discussion et le couper si tu estimes cela utile. Tu mènes la discussion, pas lui. Ton client te remerciera de lui avoir permis d’avancer pendant une séance productive et efficace. Les heures de coaching doivent se répartir de façon homogène pour que l’accompagnement se passe dans les meilleures conditions.

 

  • Donner des devoirs et vérifier le travail

Être coach, c’est être pédagogue et de savoir-être. Pour permettre à ton client/élève d’avancer, tu dois lui donner des tâches/devoirs à réaliser pour la prochaine séance de coaching. Car non, le coaching ne se limite pas aux séances entre le coach et le coaché. Un important travail personnel doit être fourni par ton client. Ce point essentiel devra être intelligiblement expliqué à ton client car il constitue la base du coaching. Ainsi, pour poser le cadre du coaching à chaque nouvelle séance, tu dois t’assurer que ton client a bien avancé sur le travail que tu lui as donné. Si non, rappelle-lui l’importance du travail individuel dans votre collaboration.

 

4 – Après le coaching : se faire recommander par ses clients 

 

  • Demander des feedbacks réguliers

Pendant tes séances de coaching, n’hésite pas à demander à ton client des retours sur ta pédagogie. Lui correspond-t-il ? Aurait-il des pistes d’amélioration pour faciliter l’apprentissage et l’assimilation ? Ces feedbacks sont très importants car ils te permettent de ne pas rester dans tes certitudes en tant que coach et sans cesse chercher à t’améliorer et te former sur certains points si besoin. Pour devenir un meilleur coach chaque jour et te faire respecter par tes stagiaires, tu dois prendre en compte leurs retours et les intégrer à ta pédagogie. C’est grâce à ces retours d’une cliente, Christine, que j’ai pu intégrer les retours par mails dans mes offres de coachings qui sont aujourd’hui beaucoup plus adaptés au rythme de travail de mes clients.

 

  • Demander des témoignages et faites des cas pratiques

Une fois le coaching terminé, tu dois demander à ton client un témoignage ou un avis sur ta prestation. Comment lui a-t-elle été utile ? Te recommanderait-il ? Pourquoi ? Il est essentiel d’avoir des témoignages client en tant que coach, pour inspirer la confiance et certifier de la qualité de tes coaching. Par ailleurs, tu dois utiliser tes différents coachings pour faire des cas pratiques de tes clients : écris un article dans lequel tu expliques comment, grâce à ton accompagnement, ton client est arrivé d’un point A à un point B, en détaillant la méthodologie appliquée. Cet exercice a pour objectif de professionnaliser tes coachings.

 

coaching personal branding

 

 

  • Etre disponible et réactif pendant le forfait de coaching

Pour avoir des chances d’être recommandé par tes clients, rester disponible et réactif pendant tes coaching sera très utile. En étant réactif, tu laisses un souvenir positif d’un coach accessible qu’on a envie de recontacter ou de recommander à son réseau. Ne néglige donc pas cet aspect de ton coaching.

 

5 – Cas pratique :  ce que j’ai appris de deux demandes de remboursement 

 

La semaine dernière, deux clients m’ont demandé un remboursement après deux séances de coaching.
Pour être honnête, cela ne m’était jamais arrivée.
Survenus la même semaine, ces événements m’ont d’abord fait sérieusement douter : et si je n’étais pas assez compétente ?
En tant que coach, on peut se sentir impuissant face à un client que l’on ne peut pas aider. La première réaction est celle de la montée en compétence : se former pour accompagner tout type de profil. Mais avec le recul, ce n’était pas ce dont j’avais vraiment envie.
J’ai donc pris du recul sur ces deux situations en les analysant : 
– Le programme d’accompagnement était clair et écrit noir sur blanc
– La compréhension du besoin des clientes l’était également
– Le tarif était indiqué et se situe dans la moyenne des coach business
Alors, qu’est-ce qui a capoté ?
Plusieurs éléments peuvent expliquer cette incompréhension.
Côté client : 
– Le client n’était pas prêt à se remettre en question
– Le client n’était pas prêt à passer à l’action
– Le client confond dépense et investissement
Côté coach : 
– Le coach doit réaffirmer sa cible pour éviter de nouvelles déconvenues : même si j’estime ma communication et mes prestations de service claires, je préciserai dorénavant, que j’accompagne des profils prêts à passer à l’action concrètement
– Il doit préciser, dans mon cas, qu’il accompagne au déblocage des croyances limitantes à condition que celles-ci ne bloquent pas le lancement d’un projet entrepreneurial
– Il doit mieux roder ses contrats et documents administratifs
Après avoir accusé un sentiment d’impuissance, j’ai pris du recul en considérant ces deux incidents comme une nouvelle opportunité de sélectionner ma cible et de réaffirmer mon positionnement.

 

Conclusion : la plus-value d’un bon accompagnement

 

Le coaching n’est pas un métier facile, ni fait pour tout le monde : il demande une méthodologie, une pédagogie, un sens de l’empathie, et une grande humilité. En posant le cadre du coaching et en demandant des retours sur ta pratique à tes clients, tu vas devenir un meilleur coach chaque jour en apprenant de ces feedbacks.

Si tu veux devenir un bon coach en un temps éclair (4 semaines), ma formation Devenir coach opérationnel en 4 semaines va te plaire !

 

 

 

 

 

Anthony Kemet : Développer sa marque personnelle pour faire évoluer son projet entrepreneurial facilement

 

Anthony Kemet est artiste plasticien installé depuis 3 ans dans la Drome. Quelques années plus tôt, il était gérant d’un des bars les plus populaires du centre de Lyon, le Terrier du Lapin Blanc. Entrepreneur dans l’âme, il n’hésite pas à changer de vie pour développer sa créativité. Et pourtant, on retrouve sa patte sur l’ensemble de ses projets entrepreneuriaux. C’est d’ailleurs sa marque personnelle et son authenticité qui lui ont permis le succès de tous ses projets. Retour sur le parcours de cet artiste des villes et des champs.

1 – Qui est Anthony Kemet ?

 

Anthony Kemet

 

Je m’appelle Anthony Kemet, je suis artiste plasticien et céramiste dans la Drôme des collines, plus exactement à Lens-Lestang où j’ai installé mon atelier il y a presque trois ans.
Je crée des objets d’art en porcelaine, des « tableaux céramiques » inspirés par la culture pop, les contes, les légendes et l’alchimie. 
Je travaille aussi les encres sur papier et la peinture.
Je suis arrivé à Lyon en 99, j’avais 16 ans et j’étais déjà passionné de dessin et de peinture. Pour moi c’était soit les beaux arts soit le théatre. C’est le théatre qui finalement a eu le dessus et pendant cinq ans, j’ai étudié dans deux grandes écoles d’acteur, à Lyon et à Paris ensuite. C’est la que je suis devenu comédien et j’ai eu la chance énorme de pouvoir vivre de mon métier pendant plusieurs années.
En 2008, changement de cap, nous décidons avec mon ex femme de créer un lieu d’accueil et de promotion artistique sous la forme d’une « taverne contemporaine » haute en couleurs, c’est le début de l’aventure du Terrier du Lapin Blanc. Pendant 8 ans nous avons pris soin de ce lieu que nous aimions tant et qui a vu passer des centaines d’artistes de talent (dont entre autres Christine &the Queens qui y a fait tous ses premiers concerts).
Malgré ce parcours atypique et quelque peu dépareillé le besoin de créer ne m’a jamais quitté et j’ai continué parallèlement mon métier de plasticien. En 2015, je découvre le monde de la céramique et tombe amoureux de la terre. Je décide alors de faire un apprentissage au près d’une potière en Haute Savoie. Ce fut une révélation. Sans hésiter, je décide de créer l’Atelier Kemet et de quitter Lyon pour me donner pleinement à mon métier de plasticien et de céramiste. 

 

2 – C’est quoi Kemet Ceramics ?

marque personnelle

Kemet Ceramics c’est pour moi un laboratoire, un lieu de recherche et d’expérimentation autour de l’art et de la matière. C’est un lieu qui ne cesse de se transformer, étant moi même dans une perpétuelle transformation. C’est un espace de travail de 90m2 où je crée mes oeuvres en céramique de la préparation de la terre jusqu’à la cuisson à 1280°c ( en passant évidemment par de nombreuses autres étapes). Kemet Ceramics, c’est aussi un lieu d’exposition ouvert au public où il m’arrive parfois d’inviter d’autres artistes à exposer.  

Aujourd’hui j’ai le sentiment de m’être enfin trouvé et me sens prêt à promouvoir d’avantage mon travail !

 

3 – Ancien co-gérant du Terrier du Lapin Blanc (bar lyonnais), tu as su créer un univers autour d’un lieu unique à Lyon. Y a-t-il une touche Kemet ?

 

L’un des murs les plus emblématiques du Terrier du Lapin Blanc

La touche Kemet, c’est simplement une sensibilité aux symboles et à la culture pop. Quoi que je j’entreprenne et quelque soit le support, elle sera toujours présente. J’ai fondé le Terrier du Lapin blanc en 2008, et dès lors, je l’ai toujours envisagé comme un tableau vivant. Les gens passaient la porte souvent attirés par le décor coloré mais pour moi ce n’était pas une simple déco, c’était une oeuvre collective qui ne cessait d’évoluer avec le temps. Je ne suis pas un professionnel de la restauration et je ne l’ai jamais été.

Quand nous avons créé le Terrier, il n’y avait en nous aucune ambition commerciale ou de besoin de réussite, seulement l’envie de partager avec le public une aventure humaine et artistique. C’est je pense à ce détachement que nous devons notre succès. Je suis heureux aujourd’hui que nous ayons trouvé des repreneurs qui ont su garder l’esprit et le cachet des lieux.

 

4 – Du centre ville de Lyon au coeur de la Drôme, tu as radicalement changé de vie. Entreprendre à la campagne est-il plus difficile ?

personal branding yeza lucas

Céramique : Inspiration Alice au Pays des Merveilles

Je ne pense pas que ce soit plus compliqué à la campagne, mais il faut travailler sa communication d’une autre manière, être plus présent notamment sur les réseaux sociaux pour faire découvrir son travail. Il ne faut pas hésiter non plus à se déplacer, faire parfois beaucoup de route pour exposer. Quoi qu’il en soit, je n’aurais pas pu continuer de créer à Lyon bien que je porte cette ville dans mon cœur. Le fait d’être en pleine nature me rend plus créatif et plus serein.

Aujourd’hui, je travaille seul et la transition ne fut pas forcément simple car je suis passé d’une vie très sociale à une vie très solitaire. C’est parfois apaisant comme ça peut être également pesant de travailler seul 8h par jour dans un atelier.

La décision de tout quitter et d’aller vers cet inconnu s’est prise un peu toute seule. Je n’ai pas construit ce projet comme on crée une entreprise. J’ai simplement écouté mon désir profond de créer et de partager mes émotions via l’art. Le reste est venu naturellement.

 

5 – Comment ça se prépare un changement de vie?

Atelier d Anthony – Kemet Ceramics

Ça n’a pas été une mince affaire, car il a fallu déconstruire mon ancienne vie dans les règles. Il ne s’agissait pas de partir sans se retourner et surtout pas de claquer la porte derrière soit. Il était par exemple primordial pour moi de transmettre le Terrier aux bonnes personnes, par respect pour notre clientèle et cela a prit du temps.

Et puis nous sommes parti en famille, chacun avec son projet sous le bras alors il fallait impérativement trouver un lieu et un mode de vie qui conviennent à chacun.

6 – Une exposition bientôt ?

marque personnelle

Les portes de l’atelier d’Anthony – Kemet Ceramics

Oui, nous avons la chance de vivre dans une maison chargée d’histoire, un couvent du XIème siècle qui se prête merveilleusement à l’accueil et dans lequel nous organisons régulièrement des expositions. La maison étant classée par la fondation du patrimoine, nous ouvrons chaque année les portes de La Chapelle au public à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine. Les 15 et 16 septembre j’y présenterai donc ma toute dernière collection « les rêves lucides ». Nous ne sommes qu’à une petite heure de Lyon et les visiteurs font volontiers l’aller-retour dans la journée et en profitent pour visiter les alentours, notamment le Palais idéal du facteur Cheval qui est à 10 minutes et qui est un chef d’œuvre de l’art brut.

 

Pour découvrir les dernières créations de l’atelier Kemet, comprendre sa marque personnelle et passer commande (si vous êtes en région lyonnaise), c’est sur le site de l’Atelier Kemet, sinon vous pouvez découvrir les oeuvres d’Anthony sur Instagram !

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

[Cas pratique] Justine Arma : le Personal Branding en a fait une référence dans l’industrie musicale

L’heure du bilan : trois choses à retenir d’un an d’entrepreneuriat

Cette semaine, je conclus ma première année d’entrepreneuriat : le 19 juillet dernier, je quittais mon emploi salarié pour me lancer dans le grand bain. Il y a bien mille enseignements que je pourrais tirer de cette belle et expérimentale année, mais j’ai décidé dete restituer les trois principaux.

I –   Sois à 200 % pendant ta année de lancement

leçons entrepreneuriat

La première année, c’est une année test, c’est pourquoi tu dois tout donner. Concrètement, ça veut dire quoi ? Il faut envoyer du pâté !

Comment ? En affirmant ta présence digitale, en te faisant un nom dans ton domaine d’activité, et en travaillant ton storytelling !

Pendant un an, j’ai coaché des entrepreneurs, et j’ai fait le constat de trois blocages qui les empêchent de passer le cap de la première année :

  • Un manque de disponibilité
  • Un manque d’ambition  
  • Un manque d’organisation

Laisse-moi revenir sur chacun de ces trois points :

  • La disponibilité, qu’est-ce que c’est ?

C’est le fait de choisir de faire passer son entreprise avant tout. On ne peut pas être disponible quand on est balancé entre entrepreneuriat et salariat, quand on a des soucis familiaux trop proéminents, quand on n’a pas les ressources financières nécessaires à son lancement.

Entreprendre demande d’avoir énormément d’énergie sur le long terme. Si cette énergie est court-circuitée par des facteurs externes, difficile de se lancer dans les bonnes conditions.

  • Élève-toi avec des objectifs ambitieux !

Pour cela, pose-toi les bonnes questions : combien veux-tu gagner par mois ? Comment vas-tu affirmer ta marque personnelle dans un milieu ultra concurrentiel ?

Tu dois apprendre à sortir de l’ombre pour raisonner comme un entrepreneur. Ce n’est que de cette manière que tu pourras connaître le succès dont tu rêves.

Pourquoi est-ce que j’insiste sur l’importance de se fixer des objectifs ambitieux ? Parce que sans cette stimulation entrepreneuriale, impossible de sortir de la médiocrité. Alors certes, on survit, mais est-ce vraiment un choix de vie ?

  • Tu penses être organisé ?

Qu’as-tu fait de ta journée ? De ta semaine ?

Listez les éléments qui te parasitent et réduis-les, revois ton planning de la semaine avec rigueur et réalisme : combien de temps te donnes-tu pour telle tâche ? Quelle place t’accordes-tu pour du temps libre, repos ou activités non entrepreneuriales ? Tout doit rentrer en compte pour que tu sois le maître du temps ! L’organisation est une compétence indispensable quand on est freelance.

II – Saisis les opportunités pour faire évoluer ton activité

leçon entrepreneuriat

Une opportunité, c’est quoi ?

Une possibilité de tester quelque chose de nouveau pour ton activité.

Je m’explique : on te proposera des missions pour lesquelles tu n’as jamais réalisé de prestations par le passé. Tu te sens illégitime, et le syndrome de l’imposteur (qui ne t’a jamais quitté) refait surface.

Pour savoir si l’opportunité est à saisir ou non, poses-toi les questions suivantes :

  • La mission me paraît-elle “simplement” difficile OU impossible ?
  • Mon intuition me dit-elle d’y aller ?
  • L’évolution de mon activité dépend-t-elle de ce type de mission ?

A partir des réponses que tu fourniras à ces questions, il te sera plus facile de savoir si tel événement est une opportunité ou un “piège”.

Si ton intuition vous dit d’y aller, adopte le vieil adage “fake it until you make it”. Après tout, personne n’a besoin de savoir que c’est ta première fois !

Si tu as besoin d’aide, sous-traite, fais-toi aider, mais ne refuse pas une opportunité qui peut te faire évoluer 😉

Les opportunités m’ont permis de passer d’exécutante, à consultante puis à coach. J’ai énormément appris, monté en compétences, et mon syndrome de l’imposteur a été un réel moteur pour me surpasser. Il y a un an, je n’aurais jamais imaginé que je serai arrivée jusqu’ici aujourd’hui.

Mes seuls regrets étaient lorsque je n’étais pas alignée. 

III – Reste aligné pour garder ta cohérence

leçon entrepreneuriat

J’ai toujours pensé que l’alignement était un concept de développement personnel flou et loin de mes préoccupations. Et pourtant, il m’a vite rattrapé.

Être aligné, ça veut dire quoi ? Etre en cohérence avec toi-même dans tes actions, pour transmettre suffisamment d’énergie lors de ta communication.

Si tu n’es pas raccord avec ce que tu fais, on le sentira, et on le verra. Entreprendre ce n’est pas seulement faire du chiffre d’affaires, mais construire un projet de long terme cohérent.

Il m’est arrivée à plusieurs reprises de ne pas être alignée avec ce que je faisais : lors de missions, à l’occasion d’animation d’événements, dans des projets associatifs…et dans ces cas concrets, impossible de mettre de l’énergie dans ce que j’entreprends.

Aujourd’hui, je ne veux plus me retrouver dans ce genre de situation. Si je ne suis pas en cohérence avec moi-même dans un projet, je ne vais pas plus loin et stoppe net.

J’ai finalement compris ce qu’était la quête de sens, qui va bien au delà de la recherche d’impact positif (pour la société ou la planète). Ce qui fait sens pour moi aujourd’hui n’est plus ce qui faisait sens pour moi il y a un an.

Si je m’écoute, je vois que je me lève le matin, heureuse et motivée, pour coacher des entrepreneurs dans leurs projets, et les aider à surmonter leurs difficultés quotidiennes.

Ma quête de sens est l’éducation et la recherche d’une meilleure pédagogie pour accompagner les entrepreneurs d’aujourd’hui mais également de demain.

 

Il y a plus de 3 leçons d’entrepreneuriat que je tire de cette première année, mais ce sont bien celles-ci qui ont guidé mon projet et son évolution. Si tu souhaites toi aussi te fixer des objectifs claires et atteignables, je te propose d’en parler de vive voix

[Cas pratique] Tristan Duhamel : clarifier et mener de front deux activités professionnelles

Hélène de Vestele : au delà de ses convictions, elle incarne le ZeroWaste avec Edeni !

Hélène de Vestele est une jeune entrepreneure dont les convictions ont orienté les choix professionnels et personnels. Après un tour du monde et des postes à responsabilité diplomatique, elle lance sa propre entreprise de sensibilisation au ZeroWaste (zéro-déchet) avec Edeni. La particularité de son approche ? Permettre à des citoyens de comprendre qu’ils peuvent véritablement changer leur quotidien grâce au pouvoir des habitudes. Retour sur le parcours d’une entrepreneure incarnant ses idéaux. 

 

1- Qui est Hélène De Vestele ?

zero waste

 

Je m’appelle Hélène, j’ai 28 ans, je suis souriante, heureuse, férue de salsa, des salades de fruits et de mon moment de méditation du matin. J’ai réussi à aligner mes valeurs et mes actes dans un présent où perso et pro n’ont plus de raisons de s’opposer. Tous les jours, j’essaie d’être meilleure que la veille, pour moi et les autres, et n’ai pas peur de « l’ambition for good. » Je lis au moins 1 heure par jour.

 

Plus ?

 

J’ai eu une enfance dans divers milieux sociaux, entre campagne, collège de zones difficiles puis boursière à l’école de la légion d’honneur où j’ai découvert la jeunesse dorée parisienne, les réceptions diplomatiques à l’Elysée… mais aussi le début de mon engagement associatif, au planning familial, puis, après des classes prépa, en grande école de commerce. J’ai monté une asso-projet Enactus
pour donner envie à des jeunes de banlieue de faire des études supérieures, en les aidant à décrocher des petits boulots et aller aider des écoles au Bénin. En parallèle j’avais monté une asso pour faire un tour du monde des manières de vivre responsable. En 2011 et 2012, j’ai parcouru à sac à dos une soixantaine de pays, dormi dans plus de 150 foyers, des yourtes de nomades mongoles au désert d’Atacama, de Persepolis à Katmandou. En couchsurfing (Ndlr: sans hôtel), un remake de mes 10 ans où j’étais restée 6 mois scolarisée sans mes parents à Tucuman, en Argentine, choquée des injustices entre riches quartiers fermés et bidonvilles attenants, mais c’est une autre histoire. 🙂

En revenant de ces expériences et terminant mes études de consultante en stratégie, j’ai intégré une mission Smart City / anti-terrorisme à Safran mais entre les couloirs de la Commission Européenne ou Interpol, je nourrissais plus de frustrations que d’impacts positifs. Pourtant, j’avais un mentor incroyable, qui m’a permis d’apprendre à vitesse grand V. Vous savez, de ces quelques personnes, professeurs, amis ou managers qui vous ont honoré d’une confiance, d’une sagesse et d’apprentissages profonds dont, a posteriori, vous vous dites qu’ils ont été clé dans la construction de qui vous êtes. J’ai ensuite saisi l’opportunité de devenir conseillère pour le ministère de la Modernisation du gouvernement argentin, après le renversement électoral du PRO en 2015 à Buenos Aires.

Deux ans incroyables où j’ai pu rencontrer mon conjoint, siéger à la commission du développement durable au G7 des jeunes puis développer des projets de sens dont l’association edeni qui donnait des perspectives et solutions concrètes aux problèmes de pollution, des bidonvilles aux bureaux ministériels. Après m’être formée plus de 5000 heures sur ces sujets (santé, écologie, éthique, pourquoi ça tourne pas rond -> quelles solutions ?)et travaillé avec Gunter Pauli (Blue Economy), j’ai construit un programme, remporté quelques prix, et j’ai pu lancer mon projet en France début 2017. Le voilà le besoin concret et holistique auquel je souhaitais consacrer ma vie !

2 – Jeune entrepreneuse et camarade de classe à LiveMentor, tu vis depuis maintenant 3 ans sans poubelle. Qu’est ce qui empêche les gens de se mettre au zéro déchet ?

 

helene de vestelle

Alors là ça va être plus court parce que j’ai eu beaucoup d’entraînement pour synthétiser cette réponse ! 😀

  • Le manque de connaissances des alternatives existantes. On ne se rend souvent pas compte que les possibilités d’éviter un déchet (d’être en bonne santé, heureux·se etc.) sont nombreuses, mais parfois cela requiert une connaissance peu répandue, une bonne adresse, une bonne habitude…
  • Le manque de confiance dans ces alternatives et les acteurs·rices qui les portent. En effet, entre l’infobésité du net, les gourous mal intentionnés, les boites qui cherchent à vendre à tout prix et les blogueuses de bonne foi mais n’y connaissant rien (par pitié, arrêtez de vous brosser les dents au bicarbonate!) , on s’y perd souvent. La plupart ont peur de perdre en qualité de vie, d’être entre le greenwashing ou l’utopie.
  • Le manque d’accompagnement. Et oui, tu le sais bien Yéza. On peut bien lire toute la pléiade des philosophes, si on n’a pas de professeur pour challenger notre didactique et nous faire progresser, on n’a moins de chances de vraiment comprendre la philosophie. De cette même manière, on a parfois besoin de coachs sportifs , de profs de guitare pour nous poussez à nous motiver. Et bien, avec le Zero Waste et les manières de prendre notre vie en main afin de lui donner un sens, autant personnellement que professionnellement, c’est pareil. On a aussi besoin de professionnel·le·s qui ont fait une partie du travail de synthèse, vérification des sources et pédagogies efficaces pour nous. Tout le monde n’a pas 3 ans temps plein à consacrer à ces recherches. Je l’ai fait, et nous le transmettons pour nos élèves, avec un vrai accompagnement individuel et une émulation du collectif de promo incroyable.

 

3 –  Tu as fondé Edeni il y a moins d’un an. A quelle problématique répond cette toute jeune entreprise ?

edeni

Aujourd’hui pas mal de personnes sont sensibilisées aux problèmes civilisationnels que nous traversons. Nous avons perdu 15 ans d’espérance de vie en bonne santé depuis 50 ans, perdu 50% de la biodiversité de la planète, 60% des insectes, le nombre de dépressions, obèses, burn ou bore-out explosent et nos déchets débordent : 634 000 kilos arrivent dans l’océan chaque seconde. 30% viennent de nos emballages plastiques, même de ceux pour lesquels on se donne à tort bonne conscience en les « triant ». Edeni comble le besoin d’accompagnement pour passer de la sensibilisation… à l’action ! God damn it ! Faisons quelque chose ! 🙂 L’ESS est une réponse que complète Edeni, pour éviter les FBI (Fausses Bonnes Idées) et surtout apporter l’esprit critique de lien entre toutes les causes et toutes les solutions.

Edeni est l’éco-social club des individus qui veulent vivre mieux, et avec moins. Nous avons un Bootcamp qui forme au ZeroWaste (et yoga, et low tech, et antispécisme, et neurosciences, et ikigaï et nutrition énergétique et digital et…) en 6 semaines intenses. 6 soirées en groupe, 10 DIY, 6 challenges, 42 mails, 15 workbooks et un esprit de communauté magique. D’ailleurs… les Alumni ont fondé leur propre asso et même certain·e·s des boites ensemble ! 😀

 

4 –  Comment change-t-on ses habitudes quand on ne peut pas changer son quotidien ?

Einstein disait « Il est plus facile de briser un atome que de briser les habitudes d’un humain ».

On peut toujours changer son quotidien, il faut juste prendre le temps de bien le faire pour n’en subir aucune frustration, mais au contraire, de la libération et de l’enrichissement. Ce n’est pas un caprice, c’est une nécessité.

Les études en neurosciences et sociologie ont montré qu’il faut environ 21 jours de pratique pour s’en faire une habitude. Le Boot Camp dure 42 jours… pour être sûr !

 

5 – Tu arrives à mobiliser des citoyens dans le cadre de bootcamps (ateliers). La cible d’Edeni c’est de jeunes actifs déjà sensibilisés à la protection de l’environnement ?

 

edeni zero waste

Non, pas forcément, il y a de tout, du grand cadre dirigeant aux freelances, de l’étudiante au journaliste. De la maman ZeroWaste au retraité qui ne comprend pas le terme. Cette mixité est voulue, car elle rend les échanges encore plus pertinents, les sceptiques aidant l’esprit critique des plus convaincu·e·s, et vice-versa. Et au final tout le monde en est enrichi. On peut choisir de s’entourer d’ami·e·s choisi·e·s pour leur ambition positive, et pas juste parce qu’on a fait la même école, que l’on travaille ensemble ou qu’on fait partie de la même petite classe sociale. Et ça, c’est une vraie force. Je suis convaincue que tout le monde voudrait faire mieux, mais peu se rendent compte qu’ils en ont véritablement le POUVOIR ! Qu’il n’y a aucune fatalité dans une consommation mortifère, plus maintenant. Les gens qui se bougent et incarnent VRAIMENT leurs valeurs sont de plus en plus nombreux, à nous de les rejoindre. Chaque achat est un vote, chaque réflexion est un pouvoir, chaque apprentissage non-greenwashé une force.

Le problème est que beaucoup soufrent de dissonance cognitive, de manque de cohérence, parfois même dans les discours de projets brandés « green ». Edeni travaille à leur redonner le pouvoir de discernement, et cela va beaucoup plus vite qu’on ne pourrait le penser. Nous avons la chance en France d’avoir tout de même un bon bagage culturel, même si un peu ramolli par un système uniformisant pour faire de nous de simples consommateurs·rices.

 

6 – Y-a-t-il un suivi des participants après les bootcamps ?

 

edeni zero déchet

Oui bien sûr, les Alumni (anciens élèves) du bootcamp adhèrent à l’asso des Alumni (Edeni Social Club) et se revoient une fois par mois en général, soit autour d’apéros-débats, de sortie plogging, d’ateliers d’approfondissements etc. Beaucoup deviennent bénévoles pour l’asso ou poursuivent en inscrivant leurs proches. Bientôt des franchisé·e·s du bootcamp ?

7 – Que peut-on te souhaiter pour l’année à venir ?

 

helene de vestelle

 

De la sérénité et de pouvoir offrir le bootcamp à encore plus de monde ! 🙂 Le succès nous a un peu dépassé et nous n’arrivons pas à gérer toute la demande, notamment pour organiser des bootcamps en entreprise. En septembre nous reprenons les bootcamps à Paris après un séminaire d’été en province, puis en octobre le bootcamp sera sur un voilier 3-mats ramassant du plastique… La chaine YouTube Edeni se développe … Bref, nous avons besoin de Community Managers, de génies du web et de toutes les personnes engagées qui voudraient participer à ce beau projet. Et on espère nouer davantage de liens avec encore plus d’écosystèmes positifs en 2019 ! Osons nos idéaux, apprenons à les incarner !

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

Charlotte Appietto : la quête de sens est devenue sa reconversion !

Il y a un an, Charlotte Appietto quittait son emploi salarié. Après une forte fatigue et une profonde réflexion sur l’épanouissement au travail, elle décide de fonder quelques mois plus tard, Pose ta Dem’. Avec sa nouvelle entreprise, Charlotte accompagne salariés et demandeurs d’emploi dans leur quête de sens pour un épanouissement personnel et professionnel. La particularité de Pose ta Dem ? Une approche globale et dynamique de la reconversion, qui associe réflexion de fond et lancement concret d’un nouveau projet ! Retour sur le projet de cette jeune reconvertie.

 

1 – Qui est Charlotte Appietto ?

Une star en devenir ?

charlotte appietto

 

Une entrepreneure passionnée, fan de lecture en développement personnel, yogi encore un peu tendue et enfin, l’impatience incarnée (mais j’y travaille). Je suis la fondatrice de Pose ta Dem’ et je slashe avec des missions freelance en formation et en copywriting. D’après une étude scientifique, 99,9% des salariés ayant été à mon contact ont quitté leur job ensuite !

 

2 – Pourquoi avoir créé Pose ta Dem’ ?

Pour devenir riche soirée

quête de sens pose ta dem

J’ai crée Pose ta Dem’  pour accomplir ma mission personnelle : libérer les salariés frustrés et les aider à s’épanouir à 100% dans leur vie professionnelle. Pour mener à bien ma mission, j’ai créé mon site pour partager un maximum de contenus utiles et inspirants, et en parallèle, j’accompagne mes clients individuellement. Je les aide à traverser l’épreuve que j’ai moi-même traversée auparavant : oser quitter un job qui ne nous épanouit plus et se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle. Avant d’en arriver là, j’ai travaillé en RH, puis dans le conseil en management, puis en startup. J’ai donc vécu plusieurs changements et périodes de doute avant de trouver ma voie. J’y suis parvenue grâce à des années de travail sur moi, de lectures en développement personnel et de formations. Passionnée par ce sujet, j’ai décidé d’en faire mon métier et de capitaliser sur mes expériences et mes apprentissages pour aider mes clients à traverser ce cap avec plus de sérénité !

 

3- Aujourd’hui, les structures accompagnant les individus dans leurs quête de sens sont en pleine explosion : comment se positionne Pose ta Dem ?

Je suis meilleure, point barre ! 邏

Pose ta Dem’ est la version fun et sérieuse à la fois de la reconversion. J’ai voulu créer une marque avec une identité forte et un nom qui incite à l’action. Il y a beaucoup de coachs en reconversion, mais je trouve leur offre souvent très classique et rébarbative. Et surtout, je ne fais pas que de l’accompagnement ! J’ai une approche globale : en plus d’accompagner mes clients individuellement et collectivement, je produis des contenus inspirants et motivants et je fédère une communauté au travers d’événements réguliers et d’un groupe d’entraide. Et pour aller plus loin et pouvoir aider chacun quel que soit son objectif et son budget, je prépare le lancement de formations à distance. Il existe des programmes de réflexion pour trouver sa voie, et ailleurs, il existe des formations à l’entrepreneuriat, ou des ateliers de recherche d’emploi. Mais personne ne combine tout cela à la fois ! Résultat, quand j’étais moi-même en quête professionnelle, je devais picorer un peu partout. Au travers de Pose ta Dem’, j’aborde toutes les étapes de la reconversion, de la réflexion au lancement dans la vraie vie !

 

4 – Comment accompagnes-tu tes bénéficiaires ?

 

reconversion pose ta dem'

Je les accompagne au travers de mon programme “Nouveau Départ” en 4 séances, ou de programmes sur-mesure en fonction de leurs objectifs. J’ai conçu ma méthode à partir de mes expériences, apprentissages, lectures, et des échanges que j’ai eus avec des dizaines de personnes inspirantes qui ont changé de voie. La force de mon accompagnement est d’allier la réflexion de fond et le développement personnel (se connaître, dépasser ses blocages, clarifier ses aspirations, définir ses talents…) et l’aspect pratique et concret de la reconversion (créer son entreprise, réussir ses entretiens, négocier son départ….).

5 – Quel premier conseil donnerais-tu à un salarié qui veut poser sa dem’ ?

Acheter mon programme bien sûr 

pose ta dem

Soirée de lancement Pose ta Dem’

 

A part d’aller sur Pose ta Dem’ ? 😉 Ne pas confondre vitesse et précipitation. Car en réalité, s’il y a bien une chose à éviter… c’est de poser sa dem’ du jour au lendemain ! Se précipiter, c’est courir le risque de prendre des décisions sans avoir le recul nécessaire, et de s’en mordre les doigts ensuite. En revanche, il faut se bouger et ne pas rester dans la plainte passive. Concrètement, cela veut dire travailler sur soi, aller à la rencontre de professionnels qui nous inspirent, participer à des événements, se renseigner et… passer à l’action !

 

6 –  Où peut-on te trouver ?

Chez moi ! pose ta dem

Commencez par visiter posetadem.com et la page Facebook . Et pour échanger avec la communauté, rendez-vous dans le groupe privé ! Mon mail : charlotte@posetadem.com

 

A bientôt !

 

?Si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

 

Tristan Duhamel : un Déclic Ecologique au service du zéro déchet !

Entrepreneur aux multiples casquettes, Tristan Duhamel tient un fil conducteur dans ses différents projets : son engagement écologique. Administrateur à la Maison du Zéro déchet, bénévole auprès de Zéro Waste France et récemment Fondateur de Déclic Ecologique, le zéro déchet fait partie du quotidien de Tristan. 

Avec Déclic Ecologique et son approche des questions environnementales par l’intelligence collective, Tristan choisit un positionnement original sur le marché du consulting en RSE.

Retour sur le lancement d’une entreprise pleine d’enthousiasme ! 

 

1 – Directeur artistique, chef d’entreprise, militant écologiste, qui est Tristan Duhamel ?

déclic écologique tristan duhamel

Je suis Tristan Duhamel, parisien ou presque : je vis et travaille maintenant à Montreuil. J’ai aujourd’hui plusieurs casquettes.

Je suis directeur artistique et graphiste depuis plus de 20 ans. J’aime faire de l’identité visuelle, c’est à dire le logo de structures, leur charte graphique et les supports de communication jusqu’à l’aspect visuel des sites web. L’affiche, la conception de livre ou de maquette de presse sont également mes domaines de prédilection.

J’ai une grande conscience écologique, c’est la raison pour laquelle je prône des outils de communication à l’empreinte écologique restreinte et il y a des tas de choses à faire dans ce domaine. Il y a toujours eu en moi, un attachement à la terre et l’idée que chacun peut agir.  

À titre personnel, je m’efforce de vivre au plus près de  principes de vie « écologiques » et zéro déchet. Depuis très longtemps, pendant mon temps libre, j’ai pris l’habitude de nettoyer les campagnes et les plages. C’est très satisfaisant car cela donne des résultats très concrets et cela permet de sensibiliser les gens qui me voient faire et/ou qui se joignent à moi. J’ai ainsi mobilisé 40 volontaires en seulement 3 jours pour un nettoyage d’envergure en Thailande. 

Après différents mouvements citoyens dont Villes en transition (écologique), j’ai rejoint l’association Zero Waste France (zéro déchet, zéro gaspillage) puis Zero Waste Paris (groupe local). L’approche environnementale à travers le déchet est éloquent et j’y ai retrouvé l’enthousiasme des Villes en transition, moteur incontournable pour moi. Je suis également au Conseil d’Administration de la Maison du Zéro Déchet à Paris (on y trouve des conférences, ateliers, une boutique d’objets durables). 

 Parallèlement à mes activités militantes et bénévoles, je développe depuis deux ans une activité de conseil en transition écologique pour les entreprises avec Rose Boursier-Wyler. Nous nous sommes rencontrés au sein de Zero Waste Paris et avons créé à 4 un groupe de travaille sur la réduction des déchets au bureau. Ce travail a nourri le guide sur ce sujet édité par Zero Waste France cette année.

L’envie de créer une activité professionnelle lié à l’environnement a germé il y a déjà longtemps. Je me suis aperçu que les entreprises étaient rassurées de s’adresser à une « boite » plutôt qu’à un freelance. J’ai donc fondé cette année Déclic Écologique, conseil enthousiasmant pour les entreprises ». Et Rose Boursier-Wyler fait partie de l’aventure. La connivence entre nous et notre expertise complémentaire  nous ont rapproché dans la volonté de travailler ensemble. 

2 – C’est quoi Déclic Écologique ?

déclic écologique

Aujourd’hui, les activités de bureau représentent 10 millions de tonnes de déchets par an, autant que les ménages ou l’industrie. Ce secteur est notre cœur de métier, nous le connaissons bien, mais nos méthodes s’adaptent à d’autres secteurs.

Déclic Écologique, propose aux entreprises d’envisager la transition écologique comme une force. Elle est pleine de vertus écologiques, bien sûr mais aussi humaines et financières.

Le but est d’accompagner les entreprises dans cette évolution, de réduire leur impact environnemental par le prisme des déchets mais également au delà en touchant des secteurs bien plus larges : informatique, énergie, déplacements, ménage, restaurant d’entreprise…

3 –  Dans le milieu très concurrentiel du conseil en RSE, quelle est la plus-value de Déclic Écologique ?

rse zero waste

Notre approche est participative. Nous proposons des ateliers avec les équipes puis un suivi opérationnel sur le moyen terme. Cette évolution doit être progressive pour s’ancrer.

Dans les ateliers, après un temps de sensibilisation, nous utilisons les méthodes d’intelligence collective. Les salariés de nos clients sont ainsi parties prenantes des solutions, cela développe la créativité, ils sont impliqués et sont donc motivés pour amorcer ces changements. L’enthousiasme prend place ici. De plus, quand on change un geste négatif par un geste vertueux, cela procure également de la satisfaction.

Par la suite, nous réalisons un diagnostic de l’entreprise et nous l’accompagnons pour mettre en œuvre les changements pas à pas.

4 – Quelle est la différence entre Déclic Ecologique et et ton engagement bénévole ?

 

zero waste zero déchet

Longtemps, je me suis dit, si je n’étais pas graphiste, je ferais quelque chose dans l’environnement. Je suis convaincu que nous avons tous du pouvoir. Je voulais développer mon engagement pour l’environnement, apporter une pierre plus grande à l’édifice, aller au delà de la façon dont je m’engageais associativement. J’ai ainsi créé cet activité professionnelle. Mes deux activités sont complémentaires et se nourrissent mutuellement. Les ponts sont notamment le principe des 3R (qui en compte autant que l’on veut) Repenser, Refuser, Réduire, Réutiliser, Réparer et enfin Recycler, auquel il faut ajouter la notion de compostage.

Mes actions avec Zero Waste Paris et la Maison du Zéro Déchet sont plus en lien avec le grand public. Chacun peut proposer une action, un groupe de travail afin que d’autres le joignent.

Je souhaite élargir l’activité de Déclic Écologique sur différents secteurs : accroitre sa part dans l’économie circulaire, c’est à dire trouver les nouveaux débouchés des déchets résiduels pour qu’ils deviennent la matière première secondaire pour d’autres.

Le développement à l’étranger, en particulier au Sénégal, est en cours. Je suis en rapprochement avec des acteurs locaux sur différentes problématiques, notamment sur la pollution par les plastiques.

5 –  Où peut-on te trouver ?

mundo m tristan duhamel

Nous travaillons au Mundo M à Montreuil et au Maif Start Up Club, dans le 2e arrondissement de Paris.

Appelez-nous, mailez-nous ou parlez de nous !

Tristan Duhamel : 06 76 81 36 72 : td@tristanduhamel.com

Si vous souhaitez joindre Tristan le graphiste, c’est ici !

Vous pouvez nous suivre sur notre page FB et sur notre page Linkedin 🙂

A bientôt !

 

?Et si tu veux parler entrepreunariat de vive voix, je te propose qu’on s’appelle ?

De Community Manager à Coach pour entrepreneurs : comment l’entrepreneuriat m’a permis de switcher rapidement sans diplômes

Juillet 2017 : je décide de quitter mon emploi salarié pour me lancer dans le grand bain de l’entrepreneuriat. Suite logique de mon dernier poste de chargée de communication, je me lance comme Community Manager en freelance.

Juin 2018, presque un an plus tard, je me retrouve coach pour entrepreneurs du digital.

En un an, je suis passée de coachée à coach. En un an, j’ai pu créer des passerelles dans l’écosystème entrepreneurial où tout peut devenir possible. Comment ai-je pu switcher si vite sans prérequis ? Je vous dis tout ci-dessous 🙂

 

Je me lance comme Community Manager… en me formant sur le tas

 

yéza lucas community manager

Je n’ai pas fait d’études en communication. Et pourtant c’est bien un poste de chargée de communication que je décide de quitter fin 2017. Un poste où je me suis auto-formée aux outils et pratiques du social media. Je lis, je bricole et en tire des conclusions.

Certes, ce n’était pas suffisant pour me dire professionnelle des réseaux sociaux, mais je me lance malgré tout en freelance comme Community Manager. Fake it until you make it était devenu mon crédo. Mes rencontres avec des Community Managers indépendants et expérimentés m’ont permis d’affirmer mes tarifs, définir mon offre et mieux gérer mes relations clients.

Car oui, en plus de devoir lutter contre le syndrome de l’imposteur du Community Manager, j’ai du aussi apprendre à devenir un entrepreneur : Urssaf, Accre, comptabilité et aux joies de l’entrepreneuriat. Le défi était donc double !

C’est de mes relations clients que j’ai le plus appris car, même si c’est une évidence, la pratique vaut 1000 théories : gérer les rapports humains d’une mission, accepter des missions sans vraiment maitriser les compétences demandées et se surpasser pour être au niveau….tous ces éléments m’ont fait monter en compétence plus que si j’avais été formée dans une école de Community Management (qui existaient d’ailleurs à peine au moment de mes études).

De l’opérationnel, je passe à l’accompagnement stratégique…et commence à affirmer ma valeur ajoutée.

consultante communication digitale yeza lucas

Cette montée en compétence m’a fait passer du Community management au Consulting en Social Media. Après quelques mois de Community Management opérationnel, je décide de proposer une approche plus stratégique à mes clients : leur apporter plus de valeur ajoutée en leur proposant des stratégies social média et en les accompagnant dans le développement de leur présence digitale. Mieux rémunérées, ces missions étaient également moins rébarbatives et plus stimulantes. Me voilà donc consultante en communication digitale.

Mon objectif en tant que consultante est d’accompagner mes clients sur la stratégie en déléguant au maximum les tâches opérationnelles que je ne souhaitais plus réaliser. Je déléguais également les missions à trop petit budget. L’avantage de déléguer ? Mon prospect/client ne se retrouve pas seul, et moi j’affirme ma valeur comme consultante à la fois plus chère, et disposant d’un réseau suffisamment conséquent pour déléguer rapidement.

Pour sans cesse monter en compétences, je décide de créer mon propre collectif de professionnels de la communication digitale avec CM for Good. Que fait concrètement le collectif ? Il propose des réunions thématiques bi-mensuelles pour aider les membres à répondre à leurs problématiques actuelles. Le collectif produit également des contenus réguliers sur le social media pour affirmer l’expertise de ses membres. Chaque membre apporte sa patte au collectif et la fusion de ces différents profils en fait une communauté forte qui se renouvelle sans cesse.

Le consulting social media m’a également fait prendre conscience d’un besoin. Celui de l’accompagnement personnalisé, et du besoin pour mes clients d’être autonome. C’est comme cela que j’ai construit mon offre de coaching entrepreneurial.

 

J’identifie un fort besoin en coaching et entame un switch à fort impact entrepreneurial

coach personal branding yéza lucas

C’est d’abord en aidant mes amis entrepreneurs gracieusement (et oui, on ne fait pas payer les amis paraît-il) que je me suis rendue compte du vrai besoin d’accompagnement d’entrepreneurs freelances. Egalement cofondatrice d’une communauté de freelances, je réalisais régulièrement des vidéos de questions/réponses pour aider les membres à régler leurs problématiques entrepreneuriales. Avec une première cliente issue de ces vidéos, je me suis décidée à construire une offre de coaching en Personal Branding à destination de freelances et startups.

Le coaching est je pense une vraie vocation chez moi : le one to one entre un coach et un élève est une chose que j’ai commencé à pratiquer durant mes études en proposant du soutient scolaire en anglais en présentiel mais également par skype. La gratification directe que l’on reçoit de son élève n’a pas de prix pour moi.

Le coaching me permet d’ailleurs d’augmenter mes tarifs car la valeur d’un coaching personnalisé est une valeur inestimable pour un élève (comme pour un client). Je travaille donc moins en apportant plus de valeurs et en recevant une meilleure rémunération que mes activités de consulting. What else ?

N’ayant jamais pensé à l’époque de faire du coaching mon métier, je renoue avec mes anciens jobs étudiants. Je réussis après quelques mois à me défaire du syndrome de l’imposteur causé par la pression exercée sur les coachs pour être certifiés. Je réalise que je n’ai pas besoin d’être certifiée pour être pédagogue. J’abandonne l’idée et lui préfère les témoignages clients comme preuve sociale.

Je finis par monter d’un cran en rejoignant l’équipe des Mentors chez LiveMentor où je deviens coach plus généraliste pour entrepreneurs. Je ne me limite plus au Personal Branding et je dois pouvoir répondre à tout type de besoins liés au digital. Pourquoi LiveMentor m’a choisi ? Parce que la pédagogie LiveMentor invite tous les mentors à être interchangeable et égaux en matière de compétences. Ce qui fait un bon coach ce n’est pas ses connaissances, mais sa capacité à être un bon pédagogue, en faisant d’un cas particulier un exemple pour tous.

Aujourd’hui je veux continuer à monter en compétences même en tant que coach. C’est pourquoi apprendre de mes élèves va me permettre de ne pas rester dans ma zone de confort et stagner intellectuellement.

 

Entre juillet 2017 et juin 2018, j’ai pris énormément de valeur grâce aux switchs que permet l’entrepreneuriat. Je me suis formée sur le tas, j’ai saisi des opportunités et n’ai pas rencontré de barrières liées à mes diplômes car dans ce écosystème entrepreneurial, on ne regarde pas les CV mais les références et avis clients ! L’entrepreneuriat est le meilleur diplôme pour montrer en compétences et faire entendre son nom grâce au Personal Branding. Peu importe que vous finissiez entrepreneur ou non, cette expérience sera votre meilleure expérience professionnelle. Et si toi aussi, tu saisissais l’occasion pour switcher ?

Tu as trouvé ces conseils utiles ? Je te propose de recevoir mes conseils hebdomadaires en rejoignant mon mailing privé (gratuit) dans lequel tu vas recevoir des contenus inspirants mais aussi pratiques pour passer à la vitesse supérieure de ton activité. Une fois inscrit, tu bénéficies d’un premier coaching par mail.

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

 

Charles Delalande : une escale ecoresponsable avec la Bougeotte !

Charles est un marin-entrepreneur : après 15 années de vie maritime, il décide de monter son projet entrepreneurial : la Bougeotte, péniche écoresponsable naviguant entre Paris et la Bourgogne. Ouverte au public fin 2018 au bassin de la Villette, l’embarquement sur la Bougeotte sensibilisera ses visiteurs aux enjeux environnementaux liés à la navigation fluviale, mais également les bienfaits des circuits courts dans l’alimentation. Retour sur le lancement de cette cave à vin fluviale et durable !

Qui est Charles Delalande ?

Charles Delalande sur son fidèle bateau, Ropati.

Je crois avant tout être une personne curieuse de l’ailleurs et des autres, ce qui m’a poussé à faire des choix de vie assez tranchés. Après le bac j’ai décidé de suivre une formation d’officier de la marine marchande à Marseille. Peu de temps après j’ai commencé à embarquer à bord de navires marchands divers : conteneurs, passagers, câbliers, sismiques… Ce fut le départ d’environ 15 années d’une vie maritime dont 10 ans au long cours. Manifestement pas rassasié par tant de départs et d’eau, j’ai mêlé cette vie de marin de commerce à des voyages à bord de mon voilier et logement, Ropati…

Et puis finalement lassé de trop de départs lointains qui finissent par ressembler à des fuites en avant, j’ai doucement pris la direction d’une vie un peu plus terrestre mais pas trop tout de même ! Le monde fluvial me faisait de l’œil depuis déjà quelques années et m’a semblé être l’alternative parfaite me permettant de garder le plaisir de vivre sur l’eau, une juste touche de nomadisme et la possibilité d’apporter ma contribution pour un monde plus cohérent via le projet de la Bougeotte.

 

Ancien marin tu as fondé la Bougeotte, une cave à vin flottante. C’est quoi le concept ?

La Bougeotte est une péniche qui charge des vins et autres produits de terroirs au plus près des producteurs lorsqu’elle navigue sur les canaux de France et les propose à la dégustation sur place ou à emporter lors de ses escales. Le projet a déjà retenu l’attention à Paris et en Bourgogne, c’est donc sur cette boucle qu’il se construit.

On vient à bord pour boire un verre, manger un morceau, passer un bon moment au bord de l’eau et éventuellement voir un spectacle sur la petite scène à l’intérieur. Sans parler de la qualité des produits proposés, on vient chercher l’histoire d’un producteur, de son vin et du trajet parcouru avant de le servir. 

La Bougeotte est un projet à impact positif pour l’homme et la planète. Pourquoi ?

Au-delà de vouloir créer un commerce plaisant et économiquement viable, trois motivations sont au cœur de ce projet :
Développer un commerce écoresponsable, créant un circuit-court et utilisant un mode de transport propre. Le fluvial est estimé 38 fois moins polluant que le routier.
– Exploiter et redynamiser le potentiel environnemental et commercial des voies navigables et de la logistique urbaine fluviale. La prise de conscience de l’intérêt du fluvial est encore naissante en France et toujours méconnue du grand public.
Créer du lien social et sensibiliser le public à ces enjeux lors d’évènements informatifs, culturels ou festifs. 

Quelles seront les spécificités gustatives et culinaires à bord ?

La Bougeotte proposera en effet une petite restauration basée sur des produits bio et de saisons. Un partenariat est prévu notamment avec l’association « Marché sur l’eau » qui livre des produits franciliens par la voie d’eau à Paris. On trouvera à la carte certains incontournables fromage/charcuterie mais il y a également la volonté de sortir des sentiers battus en proposant des associations mets/vins un peu plus innovantes.

Où peut-on te trouver ?

L’ouverture de la Bougeotte est prévue avant la fin de l’année 2018 à Paris dans le bassin de la Villette, par la suite la période parisienne s’étendra d’octobre à mai. Laissant la place à Paris Plage sur la période estivale, la Bougeotte ira vers de nouveaux produits et de nouvelles rencontres en Bourgogne notamment à Chalon sur Saône.

Mais dès à présent vous pouvez en apprendre un peu plus sur le projet via :

– le site internet

– et suivre les pérégrinations et modifications du bateau sur la page Facebook 

N’hésitez pas à me faire signe pour en savoir plus 🙂

 

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

Le Personal Branding pour les freelances slasheurs

Slasheur, multipotentiel, scanner, zèbre…tous ces termes très en vogue traduisent une réalité concrète chez les freelances : la difficulté de choisir une voie. Faire un choix est souvent perçu comme un enfermement, particulièrement pour ces profils atypiques que tout intéresse.

Si tu te reconnais dans l’appellation slasheur, tu dois retenir une chose : il te faut travailler ton Personal Branding et ta communication pour être compris ! Et ce n’est pas chose aisée.

Dans cet article, tu vas apprendre à véhiculer un message clair pour t’épanouir dans tes diverses activités tout en étant compris par tes prospects.

 

Qui est slasheur ?

 

Tiphaine Vidal – Slasheuse assumée de l’ESS

Les slasheurs sont des personnes qui exercent plusieurs activités professionnelles par choix. Un étudiant travaillant à Starbucks le week-end n’est donc pas un slasheur.

Concrètement, tu es slasheur si tu es  :

  • Un comédien / dirigeant d’agence de communication
  • Une prof de Yoga/ fundraiseur
  • Une coach/conférencière
  • Un consultant web/chauffeur de Uber

Tous ces exemples existent !

Pourquoi les avoir choisi ? Parce qu’ils ont su oser se lancer et développer diverses activités. Ils ont dessiné des métiers à leur image et assument de ne pas rentrer dans un cadre prédéfini pour eux. Aujourd’hui, ils gagnent leur vie et sont épanouis dans leurs différentes activités.

Tous les métiers sont slashables à condition de faire preuve d’une grande organisation et d’une redoutable élasticité cérébrale ! De plus, si  tu fais le choix du slashing, assure-toi que tes diverses activités soient « rentables » sinon tu vas perdre ton énergie sur des activités certes plaisantes mais chronophages compte tenu du temps investi.

Si tu refuses de faire des choix professionnels et que tu souhaites combiner plusieurs activités, tu vas devoir trouver un fil conducteur, une motivation interne entre ces différentes activités. C’est cela qui te permettra d’être clair avec ton propre storytelling !

 

Trouve le fil conducteur pour mieux communiquer

 

Si tu es slasheur, ta communication doit être claire pour que l’on te comprenne. Et pour cela, il faut comprendre toi-même même les raisons et les connexions de tes différentes activités. Tu dois donc donner un sens à ton slashing.

Poses-toi les questions suivantes :

  • Pourquoi exerces-tu plusieurs activités professionnelles ?
  • Y-a-t-il un lien entre elles ?
  • Peux-tu raconter ton histoire d’entrepreneur slasheur (storytelling) ?

Ces questions vont te permettre d’y voir plus clair sur ta stratégie de Personal Branding en tant que slasheur. Tu vas devoir expliquer pourquoi tu as fait le choix du slashing et surtout, faire rêver ta communauté grâce à un bon storytelling.

 

Rebecca Sfedj, entrepreneure slasheuse que j’ai interviewée est un très bon exemple.

Coach/Conférencière/ Formatrice/ Responsable de deux associations (Coexister et Noise), Rebecca exerce aujourd’hui diverses activités qui l’épanouissent.

Son fil conducteur ? Deux axes : Des projets tournés vers le vivre ensemble (Coexister, Noise) et l’estime de soi (coaching)

Sa stratégie de Personal Branding ? Un storytelling essentiellement tourné autour de la difficulté à trouver sa voie quand on est un multipotentiel. Elle a d’ailleurs fait un TEDx sur cette thématique. Aujourd’hui, Rebecca assume entièrement son statut de slasheuse qui lui sert plus qu’il ne l’handicape !

Autre exemple: Tiphaine. Tiphaine est une freelance très engagée pour des causes solidaires : elle travaille d’ailleurs dans le milieu de l’Economie Sociale et Solidaire avec son entreprise.

Son engagement lui permet d’être dévouée à des projets à impact positif dans le cadre de son activité de fundraiser/consultante en gestion de projet (avec son entreprise : www.ethik-partner.com) mais également avec son activité de professeure de yoga !

Et oui car Tiphaine a fait de l’accessibilité l’une de ses valeurs et enseigne le Yoga aux enfants et personnes en situation de handicap.

Même si elle sépare ses deux activités sur deux sites web, on retrouve une cohérence entre ses deux activités grâce à l’une de ses grandes valeurs qui crée une cohérence entre ses deux activités.

 

Adapte ton message à ton audience

 

Assumer ton statut de slasheur te permet de mieux le vivre, mais tu dois toutefois adapter ton message à ton public. Le networking est un excellent exercice pour tester ta capacité d’adaptabilité.

 

En fonction du contexte événementiel où tu es, tu dois :

  • Soit te présenter en tant que slasheur
  • Soit présenter l’une de tes activités

Ce deuxième point peut être très frustrant. Et pourtant, tu ne seras que plus crédible si tu te fais comprendre par ton interlocuteur.

 

Prenons l’exemple de notre chef de projet web/ chauffeur Uber :

 

 

S’il est invité à un événement lié au Digital, il n’aura aucun intérêt à raconter qu’il est chauffeur Uber le soir. Ce détail n’apporte aucune plus-value à ses interlocuteurs et pire encore, cela peut même le discréditer :

Un chef de projet web qui est chauffeur Uber a sûrement des problèmes financiers liés à son activité pour devoir trouver un complément de revenu en tant que VTC. Même si ce n’est pas le cas, c’est très clairement ce qui viendra à l’esprit des personnes qui t’écoutent.

Cet exemple révèle l’importance de savoir pitcher ton activité lorsque tu es amené à te présenter dans un contexte professionnel. Le pitch du slasheur est un enjeu de sa crédibilité !

 

Je te propose donc un petit exercice :

  • Pitch tes activités en tant que slasheur
  • Demande-toi  si ce pitch est adapté à toute situation
  • Si non, pitch tes différentes activités séparément

Alors ça donne quoi ?

Les slasheurs ont aujourd’hui le vent en poupe. Le terme se popularise et les exemples se multiplient. Pourtant, si tu veux réussir ton slashing, il te faudra travailler en conséquence ton Personal Branding et ta communication pour être compris. Ce n’est que de cette manière que tu pourras briller dans tes diverses activités !

 

Tu es slasheur et tu ne sais pas comment travailler ton Personal Branding ? Je te propose de commencer par télécharger le Guide du Personal Branding pour maitriser les bases de la création et du développement de ta marque personnelle.

 

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

3 astuces pour travailler avec des clients à petit budget

Tu es freelance et tes clients n’ont jamais de budget pour toi ? Pas de panique, il est possible de travailler avec des clients à petit budget en y trouvant ton compte.

Si tu débutes en freelance, tu vas rapidement te confronter à la réalité de l’entrepreneuriat : le fossé entre ton tarif officiel et le budget de tes clients. Cette prise de conscience peut s’accompagner d’un sentiment de déception.

Toutefois tu ne dois pas subir tes missions ! A toi de refuser ce qui te semble injuste et négocier pour une collaboration plus équitable.

Dans ce court article, je te donne mes astuces pour ne pas perdre ton temps et ressortir gagnant !

 

1 – Cadrer et limiter le temps passé sur la mission

freelance argent

Un prospect te contacte pour une mission équivalent à 5 jours de travail par mois. Admettons que ton tarif journalier moyen (TJM) est de 400 euros/jour. Logiquement tu te dis : 400 x 5 = 2000 €. Pas de chance, ton prospect t’annonce un budget de 1000 €.

Si ton client ne peut pas augmenter son tarif, fais lui d’abord comprendre qu’en acceptant de travailler avec lui, tu vas opérer quelques ajustements pour que tu y trouves toi aussi ton compte pour 1000 € de mission.

Pense d’abord à limiter le temps passé sur la mission en question : si la mission comprend une partie de tâches opérationnelles (community management par exemple), pense à limiter le nombre d’actions dans le mois (passer de 5 publications par semaines à 3, toujours dans le cadre d’une mission de Community Management).

Tu peux également proposer un accompagnement stratégique, en troquant ton rôle d’exécutant contre un rôle de consultant. En apportant du conseil à ton client, tu lui permettras de gérer lui même les tâches opérationnelles ou de les déléguer à un stagiaire si le temps lui manque.

SI tu es webdesigner, tu pourras proposer une arborescence pour le site internet de ton client, l’accompagner sur le choix du thème et son installation, mais refuser de faire l’optimisation SEO de tous les articles et pages du site.

Garde en tête que si tu acceptes ne mission chronophage mal payée, tu vas manquer des opportunités de meilleures missions par manque de temps. Prends du recul !

 

2 – Inviter ses clients à faire de la cooptation

freelance argent

Une autre solution envisageable pour travailler avec un client à petit budget est de lui proposer de baisser ton tarif en échange d’un rôle d’apporteur d’affaires de la part de votre client.

Tu pourras ainsi effectuer une remise sur le prix total d’une mission à condition que d’ici la fin de la mission, ton client t’ait envoyé des prospects (des personnes qui te contactent de sa part). At toi de négocier le nombre de prospects et le prix de la remise.

Sur une mission à 1000 euros par mois, tu peux effectuer 300 euros de remise contre deux prospects venant de la part de ton client par exemple.

En fin de mission, n’oublie pas de lui demander de te donner un avis/témoignage pour enrichir ta e-réputation et tes profils sociaux.

Tu dois faire comprendre à ton client que s’il n’a pas d’argent, il doit être proactif et user de son temps pour solliciter son réseau de manière efficace.

Il refuse ? Tu refuses

 

3 – Pratiquer l’échange de compétences avec ses clients

freelance budget

Il existe enfin une dernière possibilité de coopération avec un prospect sans budget : l’échange de compétences. Il est très pratique et courant entre freelances.

Tu peux demander une somme symbolique pour une mission, et en plus de cela, ajouter une demande d’échange de compétences avec ton prospect.

Tu es graphiste, et tu collabores avec un photographe ? Ce dernier peut te faire gratuitement des photos professionnelles pour ton site internet en échange d’un logo et d’une somme symbolique.

J’ai pour ma part pratiqué l’échange de compétences pour la réalisation de mon site web avec une webdesigner : paiement d’une somme symbolique et proposition de coaching en Personal Branding contre la réalisation de mon site web. Une très belle collaboration !

Si vous êtes freelance, je te conseille de t’entourer d’un réseau de partenaires avec qui tu pourras mettre en place des collaborations régulières en pratiquant l’échange de compétences.

 

Conclusion

Travailler avec des clients à petit budget peut sembler fastidieux si vous ne cadrez pas la mission. En tant qu’entrepreneur tu dois être force de proposition pour ne pas te laisser écraser par une collaboration non équitable. En proposant un accord gagnant-gagnant, ton client prendra compte de ta valeur et tu remontras en même temps dans ta propre estime.

 

Tu ne sais pas comment instaurer une collaboration équitable dans ton activité ? Je te propose d’en parler de vive-voix 🙂

 

 

Edouard Hermet : affirmer sa personnalité pour entreprendre

Edouard Hermet est un podcaster passionné : encore étudiant, il monte sa propre radio sur le campus de son université. Aujourd’hui, à 27 ans, il est le fondateur de La Causerie, un podcast dédié aux entrepreneurs du changement. Au delà de son podcast, Edouard a su se faire remarquer grâce au développement de projets qualitatifs qui lui ont apporté des opportunités professionnelles. Dans cette interview, il revient sur son parcours, son rapport aux études et sur sa vision de l’entrepreneuriat. Pour devenir remarquable, Edouard invite à être authentique.

1- Qui est Edouard Hermet ?

Ahaha, c’est une bonne question. C’est drôle parce que j’ai beaucoup de mal à cerner les personnes qui parlent d’elles à la troisième personne, mais je vais essayer ! Pour faire court, Edouard est un gars de 27 ans (déjà) qui interview des gens passionnants porteurs de fortes valeurs dans des podcasts.

Aujourd’hui en parallèle de mon podcast, je travaille chez Sans A_, je m’occupe des opérations, et je m’éclate dans mon boulot.

2- D’un DUT Tech de Co que tu n’obtiens pas, tu poursuis ton parcours avec une année sabbatique en Australie. Puis tu reviens en France et pour suivre une licence d’histoire.
Aujourd’hui, tu es à Station F au milieu de profils issus d’écoles de commerces, tu pilotes les opérations du média Sans A_ et as ton propre podcast, La Causerie. Avoir des projets et imposer sa personnalité permet-il de lutter contre le déterminisme scolaire ?

Crédit photo : Sans A_

C’est une excellente question !

J’ai toujours été contre le déterminisme social de Bourdieu. Je faisais partie des privilégiés d’un quartier mi-riche mi-pauvre de Toulouse, et ai donc beaucoup d’amis qui ont grandi en cité. Je me souviens très bien leur dire que la classe sociale n’était que dans leur tête et qu’ils étaient maîtres de leur destin. En vérité, c’était bien plus facile pour moi de dire ça que pour eux d’y croire. Le déterminisme social existe mais il se combat. C’est trop facile de dire que le déterminisme n’existe pas quand on est un homme blanc d’une famille de classe moyenne éduquée. D’ailleurs, ça me fait penser à tous ces intellectuels de plateau TV qui parlent de la vie des quartiers sans n’y avoir jamais mis un pied. On parle des cités, mais on ne donne jamais vraiment la parole aux gens issus de ces quartiers. Et quand on le fait, on les caricature et on les enferme dans un rôle. Je crois que c’est pour ça que j’ai toujours adoré le rap dès les années 90. Les jeunes de quartier qui n’attendent pas qu’on leur donne la parole mais qui la prennent d’eux-même.

“C’est trop facile de dire que le déterminisme n’existe pas quand on est un homme blanc d’une famille de classe moyenne éduquée”

Concernant ma propre expérience, plus jeune, j’étais trop sûr de moi, presque pédant. Alors quand je n’ai pas eu mon DUT, j’ai pris une grande claque. Salutaire, mais une grande claque. J’avais passé deux années à me dire que je ne voulais pas faire de commerce, et à ne pas aller en cours (c’est d’ailleurs ce qui m’a perdu, pas les notes). Mais quand je n’ai pas eu mon diplôme et que tous mes amis l’ont eu, mon égo en a pris un sacré coup. Suite à cet échec, je suis parti en Australie et à mon retour, j’ai compris quelque chose : j’avais laissé passé un train. Pas LE train, mais un train : celui du diplôme facile en école de commerce. Alors je me suis dit : Edouard, si tu veux t’épanouir dans ton travail plus tard, et pouvoir faire ce que tu veux faire, t’as intérêt à t’en donner les moyens. Et par moyens, j’entendais monter des projets.

En voulant prouver ma valeur par l’exemple, j’ai commencé à travailler pour un site de musique, en m’occupant de la partie Hip-hop. Puis j’ai monté la radio de ma fac, Radio MonMirail. Ca à l’air simple dit comme ça, mais ça l’est. J’ai même eu mon diplôme avec une mention, en le passant en candidat libre. Du fait d’avoir monté Radio MonMirail, Bruno Vinay, un entrepreneur parisien qui avait entendu parlé de moi, m’a proposé de travailler avec lui sur ses projets. Je me suis retrouvé à Paris, à travailler chez VivaTechnology. C’est donc le fait d’avoir monté ce projet de radio étudiante qui m’a porté dans ma vie, pas mon diplôme.

Je pense que c’est aussi pour ça que j’ai crée La Causerie : pour aller à la rencontre de personnes extraordinaires, qui font des choses extraordinaires, et comprendre ce qui les a amenées à les faire.

C’est donc en affirmant ma personnalité que j’ai pu arriver là où j’en suis aujourd’hui.

3- Aujourd’hui les podcasts sont de plus en plus nombreux et en plein essor : C’est quoi un bon bon podcast ? Quelle est sa recette ?

Il y a selon moi des points clés:

D’abord, la prise de son doit être bonne. Aujourd’hui, les contenus podcasts explosent, avec une offre toujours plus large semaine après semaine. Même les grands médias s’y mettent. Alors quand on veut faire un podcast,  on ne peut pas vraiment se lancer dans l’aventure podcast sans un minimum de matériel. Il faut comprendre que les auditeurs écoutent les épisodes dans les transports, pendant qu’ils font du sport ou le soir avant de dormir. Le son doit être le plus audible possible.


Ensuite, il faut créer ton univers, un peu comme tu pourrais définir la ligne éditoriale de ton blog ou de ta chaîne, trouver qu’est ce que tu veux transmettre à tes auditeurs, comment tu veux t’adresser à eux etc.
Personnellement je marche énormément à l’intuition. Quand j’ai lancé La Causerie, j’avais simplement envie de parler aux gens qui font du monde d’aujourd’hui quelque chose de mieux, ceux qui ne sont pas résignés et qui dédie leurs vies à la poursuite de leurs rêves. Le podcast c’est le prétexte. C’est là que j’arrive à un autre point essentiel : l’authenticité. Si tu joues un rôle, si tu n’es pas toi, tes auditeurs le sentiront et ne te suivront pas.

Alors amuses toi ! Que ton podcast soit sérieux ou non, qu’il parle de musique ou d’innovation, il faut que l’on sente que tu prennes du plaisir à produire et offrir ton contenu. Si tu fais un podcast « parce que il faut faire un podcast » je pense que tu perds ton temps.

Sois régulier. La Causerie à commencé à augmenter son audience le jour où j’ai sorti des épisodes de manière régulière. J’aimerais bien passer à 1/semaine quand je pourrai mieux aménager mon emploi du temps.

4- Dans La Causerie, tu demandes à tes invités de définir ce qu’est un acteur du changement. Je te retourne la question : c’est quoi un entrepreneur du changement ? 

Crédit photo : La Causerie

Un entrepreneur du changement c’est une personne qui développe un projet avec l’idée d’avoir un vrai impact positif sur la vie des autres. C’est donc une personne qui a su mettre son ego au service de son projet, et non l’inverse. Cette dernière phrase est essentielle pour moi !

5- Quels sont tes projets pour 2018 ?

 

En 2018, j’aimerais développer La Causerie : passer à un épisode par semaine, prendre le temps de créer et développer ma communauté. J’ai envie de faire connaître La Causerie pour avoir des invités toujours plus intéressants et continuer de valoriser des projets stimulants dans le cadre de mon podcast. Toujours donner du temps pour les autres, c’est extrêmement important d’un point du vue personnel. J’aimerais aussi prendre plus de temps pour moi : voyager, faire de la voile et des randonnées, passer plus de temps avec ma compagne.

J’essaye de dégager le plus temps possible mais c’est encore insuffisant et je ne me ménage pas assez. Mais je crois que c’est comme ça quand on est passionné de projet 🙂

6- Pour finir, où peut-on te trouver ?

La Causerie m’a fait découvrir Twitter, et pour communiquer sur le podcast c’est ce que je préfère. J’abhorrais Twitter sur son principe, mais depuis que je m’y suis mis, je trouve qu’il y a de belles communautés. Vous pouvez également suivre la Causerie  sur Facebook, Apple Podcast et Deezer ?

 

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

 

Je me lance un défi : un mois de pensées positives pour mieux vivre ma vie d’entrepreneure (et pas que).

En écoutant un podcast d‘Antoine BM il y a quelques temps,  j’ai eu une révélation : j’ai décidé de faire de ma vie mon propre paradis grâce à des pensées positives. 

Construire son paradis, selon Antoine, c’est simple : il suffit de faire la liste des choses que tu aimes faire et que tu n’aimes pas faire. Et surtout avec qui tu aimes faire et ne pas faire ces choses.

A partir de cette inspiration et d’une petite baisse de morale dernièrement, je me suis lancée un défi : un mois de pensée positive.

Qu’est ce que cela signifie ? Un mois à me forcer à voir la vie du bon côté pour ensuite faire le bilan de mon niveau de bien-être. Et pour cela j’ai également décidé d’écrire un petit bilan de journée quotidien (que je t’épargne ici).

Voici donc mes plus gros enseignements de ce mois de pensées positives.

 

Trois listes magiques à faire

 

 

Pour reprendre les propos d’Antoine BM, je me suis mise à réaliser deux listes : ce que j’aime faire, et ce que je n’aime pas faire.

Ces deux listes ne se limitent pas à la sphère entrepreneuriale, elles concernent tous les domaines de votre vie : travail, amis, sorties, vacances, cadre de vie, sport…

A partir de ces deux listes, il est facile de voir ce qui te rend heureux et ce qui te rend malheureux. J’en ai rajouté une troisième pour être plus exhaustive.

Voici les miennes (dans le désordre):

 

Ce que j’aime faire : 

– Sortir entre amis (resto, verre, théâtre, vacances)

– Ecrire pour moi (articles, interviews)

– Chanter

– Courir

– Pratiquer l’aïkido

– Cuisiner

Coacher des entrepreneurs

– Prendre du temps pour moi (bien-être en institut, buller sur Netflix, faire des siestes…)

– Rencontrer de nouvelles personnes stimulantes

 

Ce que je n’aime pas faire :

– Le travail chronophage

– Subir une relation de subordination

– Etre dans une mission d’exécution (et non de conseil) dans mon activité de freelance

– Ne pas avoir mon indépendance de freelance

– Faire des expos

– Aller à la plage

– Prendre le métro

 

Une fois cette seconde liste faite, vois si tu peux supprimer des éléments. L’objectif est de transformer la liste de ce que tu n’aimes pas faire en une liste de ce que tu n’aimes pas faire et n’auras plus à faire !

 J’ai complété les deux listes d’Antoine BM avec une autre liste  :

 

Ce qui me challenge :

– Animer des ateliers d’une longue durée

– Créer une formation en ligne

– Parler en public devant une grosse audience

– Rester positive pendant un mois

– Me lancer des défis

 

Cette troisième liste est très importante car elle vous servira de moteur pour tes projets entrepreneuriaux. Sans moteur, tu ne te dépasseras pas et tu seras frustré. Et toi, quelles sont tes trois listes?

Trois secondes par pensée négative seulement

En tant qu’être humain, les pensées négatives viennent forcement à nous. Même en se lançant un défi pour positiver, certaines pensées arrivent toujours à noircir le tableau.

Ca m’est bien évidement arrivée. En tant qu’entrepreneure qui se challenge en permanence, penser à l’échec est inévitable.

Mais pas de panique : il faut tout simplement contrôler ces pensées négatives pour qu’elles ne t’envahissent pas. C’est pourquoi j’ai décidé leur donne une durée de vie de 3 secondes.

3 secondes pour traverser mon esprit et repartir.

Et ça marche !

« Au moment où ma peur de l’échec, mon syndrome de l’imposteur reprend le dessus, je laisse la pensée passer puis je me ressaisie » 

Ma motivation ? Passer une bonne journée (et réussir mon défi).

 

Qu’est ce que je fais de mes pensées négatives ?

Je les rationalise.

  • J’ai peur d’échouer ? Est-ce que penser à l’échec me fera plus réussir que penser à mon succès ? Non, au contraire.
  • J’ai peur qu’un tel ne m’apprécie pas ? Je sonde la personne qui sème le doutent en moi.
  • Un prospect qui devait m’appeler ne l’a toujours pas fait ? Je prends les devant, j’appelle.
  • Je bloque sur une idée que je n’arrive pas à développer ? J’arrête et je retente demain. Si l’inspiration ne vient pas aujourd’hui, c’est qu’il y a une raison.

Quand tu comprends que tu ne te sentiras pas mieux en broyant du noir, tu vas vite arrêter de provoquer des pensées négatives !

Ta vie d’entrepreneur te donne des avantages non négligeables : profites-en !

Trois jours de pensées positives et je vois la vie en rose. J’adopte une pensée Y.O.L.O*, et l’applique à mon activité : l’entrepreneuriat. Je veux absolument profiter de tous les avantages que m’offre ma vie de freelance.

Je commence par les lister : 

Voyager quand je veux

– Travailler d’où je veux

– Me lever à l’heure que je veux

– Tester sans cesse de nouveaux projets

– Tester de nouvelles offres commerciales

En gardant ces cinq avantages en têtes, je sais maintenant quelles missions j’accepterai ou refuserai pour maintenir ces cinq libertés. J’y vois clair et je repars sur des bons rails.

Si tu es entrepreneur, je te conseille de te focaliser sur les avantages inouïes que tu as par rapport au salariat, en terme de créativité et de liberté. C’est pourquoi, pour vivre au mieux ta vie d’entrepreneur, il faut te mettre dans le bon état d’esprit : oser tenter de nouvelles choses, banaliser l’échec et profiter de tes avantages.

 

Je te propose deux nouvelles listes à faire :

Liste 1 : liste des avantages de l’entrepreneuriat par rapport au salariat

Liste 2 : liste des inconvénients de l’entrepreneuriat par rapport au salariat

N’es-tu pas en train de prendre les inconvénients des deux statuts par hasard ?

*Y.O.L.O : you only live once

 

Fais le point sur les choses positives et négatives qui t’arrivent : vas-tu si mal ?

Quand des éléments négatifs viennent perturber ton quotidien et te plombent le moral, tu vas te sentir envahi par un sentiment d’impuissance. Résiste !

Pour cela, fais la liste de toutes les choses négatives qui t’arrivent en ce moment.

Puis fais la liste des éléments positifs qui te sont arrivés depuis le début de ton aventure entrepreneuriale.

Compte les éléments négatifs et positifs. Quelle liste est la plus grande ?

Parmi les éléments négatifs, tu vas sûrement pouvoir alléger ta peine en te posant les questions suivantes :

  • Quelles sont les choses négatives qui m’arrivent sur lesquelles j’ai un pouvoir?
  • Quelles sont celles qui sont indépendantes de ma volonté ?

Fais ensuite une to do liste en rajoutant les éléments négatifs qui peuvent être changées par toi.

Oublie celles qui ne dépendent pas de ta volonté : de toute façon tu ne peux rien y faire à part développer un sentiment de frustration.

Cette méthode te forcera à agir contre ton propre malheur quand tu le peux et lâcher prise sur ce que tu ne peux pas contrôler.

Tu verras,  ça te changera la vie.

Pour conclure : force-toi à voir le verre à moitié plein et l’autre moitié se remplira  

Penser de manière positive quand on est un entrepreneur français c’est un vrai défi. On se noierait dans un verre d’eau si on le pouvait.

Et pourtant, il faut se forcer à se ressaisir d’une part, pour voir le verre à moitié plein, car finalement, tout est une question de point de vue, et non de réalité objective.

D’autre part, c’est ta force mentale qui te permettra d’arriver à des objectifs ambitieux.

Comme le dit très bien Alice Moitié, photographe « Certains pensent que les idiots sont optimistes mais quand tu penses que tu vas avoir le train, tu cours plus vite ».

Alors aujourd’hui, je termine mon défi avec ces derniers mots, me souhaite une excellente année entrepreneuriale et te souhaite à toi aussi de te lancer d’ambitieux défis et de les partager !

 

 

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À tout de suite j’espère 🙂

[Cas pratique coaching ] Christine Laugier : Redéfinir son offre pour mieux toucher sa communauté

Sandra Bouira : l’inclusion sociale comme fil conducteur d’un projet de vie

Sandra Bouira est une battante : issue d’un milieu modeste, elle obtient un poste à haute responsabilité dans la finance. Après la naissance de son premier enfant, Kemil, atteint d’une maladie génétique rare, elle décide de fonder une association pour rendre accessible les aires de jeux aux enfants handicapés. 9 ans plus tard, l’engagement de Sandra la conduit à monter sa propre structure, la Fine Ethique, une coopérative engagée à accompagner collectivités et associations.

1  – Peux-tu te présenter ?

Sandra présente sa BD “C’est pas du jeu” – Crédit photo : le Parisien

Je m’appelle Sandra, j’ai 42 ans et je suis maman de 2 enfants : Lahna, 5 ans et Kemil, 10 ans, atteint d’une maladie génétique rare provoquant une situation de polyhandicap. Je suis diplômée du D.C.G (Diplôme de Comptabilité et Gestion). J’ai quitté en 2012 un poste de cadre senior dans un cabinet d’audit spécialisé après 9 années d’ancienneté pour me dédier à la gestion de projets d’intérêt général.

2 – Issue du secteur de la finance, tu as décidé depuis 9 ans d’entreprendre dans l’ESS, pourquoi ?

 

Je suis issue de l’immigration et d’un milieu très modeste. Sensibilisée et concernée, j’ai toujours eu la fibre associative. Dès mon plus jeune âge, j’ai bénévolement accompagné des jeunes en difficultés scolaires. J’étais déjà consciente que la réussite scolaire est une clé pour mieux s’en sortir, et pouvoir prendre ce fameux ascenseur social.

Le choix de l’orientation professionnelle est crucial dans un parcours, même s’il peut évoluer avec les années. Cette « pression » m’a d’ailleurs décidée à choisir une voie avec des débouchés et des possibilités d’évolution certaines. J’avais de grandes aptitudes dans les matières liées aux chiffres. J’obtenais de bons résultats sans beaucoup travailler. Mon esprit logique a donc choisi le domaine de la finance. Mon diplôme en poche, j’ai pu rapidement occuper un poste à responsabilité dans un cabinet d’audit spécialisé. Après quelques années, je ne me sentais plus en phase avec mon environnement de travail, surtout après la naissance de mon premier enfant, Kemil, atteint d’une maladie rare.

En parallèle, je rencontrais beaucoup de parents dans ma situation avec qui j’échangeais toujours longuement. Nous avons donc crée l’association Kemil et ses amis, reconnue d’intérêt général pour donner un cadre et aborder des sujets récurrents en lien avec le handicap de l’enfant : De la sensibilisation via l’édition de la BD « C’est pas du jeu ! » au financement de la recherche, en passant par des activités sportives, le tout en fédérant et en évitant le regard larmoyant posé sur le handicap. Nous nous sommes aussi positionnés sur une thématique peu abordée en France : l’accessibilité des aires de jeux. Il est rapide de constater que très peu d’espaces publics de jeux ont été pensés pour accueillir la jeunesse en situation de handicap. Les familles évoluent déjà dans une vie très médicalisée, laissant peu de place aux loisirs, y compris près de chez soi. Le sentiment d’isolement et donc d’exclusion est renforcé. Les aires de jeux accessibles, c’est aussi permettre à un parent en situation de handicap d’accompagner son enfant.  En résumé, l’association Kemil et ses amis défend ce que tout le monde est libre de faire, au nom de l’équité.

3 – Comment porter un regard moins larmoyant sur le handicap ?

Kemil, le fameux ! – Crédit photo : Sandra Bouira

L’association Kemil et ses amis a une approche très ludique mais aussi très réaliste de ce que nous sommes. C’est sa manière de contribuer à changer ce regard. Le larmoyant renvoie à des représentations qui dépassent aujourd’hui nombreux d’entre nous concernés. Ce regard persistant malgré tout, crée le décalage, l’incompréhension et empêche le pont entre le monde dit ordinaire et le monde du handicap. Sans nier les difficultés nombreuses et la réorganisation face à la maladie ou l’accident, la vie continue et nous invite à être ce que nous sommes, handicap ou non.

4 – Tu as plus récemment co-fondé La fine éthique, à quels besoins répond-elle ?

L’association Kemil et ses amis que je préside bénévolement depuis maintenant 9 ans a beaucoup gagné en visibilité. Je suis très sollicitée et le cadre bénévole ne suffisait plus pour répondre aux besoins qui pouvaient émaner des collectivités publiques, des entreprises et des autres associations. Les moyens humains, matériels et financiers n’étaient plus en adéquation avec les demandes.

J’ai donc décidé de co-fonder La fine éthique, sous forme de SCOP, avec mon amie Marie-Pierre, qui a beaucoup contribué à la réussite de notre association.

La fine éthique, c’est avant tout, l’envie de mutualiser et de réunir des énergies autour de projets à fort impact social dont le bénéfice se veut équitable et dans l’intérêt général.

Nous accompagnons donc les associations, les collectivités, les entreprises dans l’élaboration de tout projet à fort impact social , de l’identité visuelle à la gestion logistique et financière de celui-ci.

Nous avons pensé aussi à des solutions pratiques de collecte de fonds pour que les associations puissent diversifier tout au long de l’année leur source de financement. La boutique solidaire est un exemple. Chaque achat donne lieu à un don. Aussi, pour valoriser notre engagement, toutes les prestations que nous réalisons donnent lieu à un reversement de notre CA auprès de nos associations partenaires.

5 – Que peut-on te souhaiter en 2018 ?

Course solidaire où participe l’association Kemil et ses amis – Crédit photo : Kemil et ses amis

La réussite de notre premier événement de grande envergure : Les foul’équipes, concept sportif que nous souhaitons rendre pérenne et duplicable.

Les foul’équipes est une course solidaire. La première édition aura lieu le 29/09/2018, à Andernos les bains. Elle réunira le grand public mais aussi les acteurs socio-économiques, autour d’un but commun : courir au profit d’associations présentes.

Petites ou grandes, chaque association aura sa place pour bénéficier d’un reversement du prix du dossard et d’une visibilité dans notre village d’animations. La course a en effet été pensée comme un «outil » de mise en relation donnant la possibilité de faire rencontrer des causes et des acteurs, en espérant des synergies même au-delà de la journée !

Des questions ? N’hésitez pas à contacter Sandra et à suivre la Fine éthique sur Facebook !

 

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

Freelance, parler d’argent ne doit pas être un tabou !

L’argent est un sujet extrêmement tabou en France. Ne pas parler d’argent est envisageable quand on est salarié, car on reçoit un salaire tous les mois. En revanche, éviter le sujet quand on est freelance revient à un suicide entrepreneurial.

Prendre conscience de sa valeur et savoir négocier son tarif sont des compétences tout aussi importantes que maitriser son domaine d’expertise. Pour bien vivre de son activité entrepreneuriale et ne pas la subir, il faut savoir s’affirmer, mais avant tout se fixer des objectifs financiers.

1 — Prendre conscience de sa valeur

Être freelance, c’est proposer son expertise à des clients en demande de compétences qui ne peuvent être mobilisées en interne. Une entreprise peut ainsi faire appel à un freelance pour des besoins occasionnels et précis, mais également pour son regard extérieur à l’entreprise.

Dès lors, le freelance n’apporte pas seulement des compétences techniques à son client, mais peut lui permettre une prise de recul par rapport à ses activités. Ce positionnement du freelance-consultant lui donne une valeur bien plus élevée qu’un simple exécutant. Le freelance dépasse ainsi le simple rôle de prestataire de service.

« Prendre conscience de sa valeur c’est oser augmenter ses tarifs. »

En tant que freelance, ta valeur va augmenter au fur et à mesure des expertises que t’apporteront tes missions, tes side projects et le développement d’une stratégie de personal branding. En mettant en place une stratégie de personal branding, tu vas attirer un flux de clients régulier. Cette convoitise t’apportera une valeur — bien trop souvent sous-estimée — mais qui pourra justifier une augmentation de tes tarifs dans le temps. Ce n’est qu’en prenant conscience de cette valeur que tu vas pouvoir oser affirmer tes tarifs et les augmenter.

Retiens bien qu’une entreprise qui part en quête du freelance le moins cher du marché ne saura reconnaître cette valeur et prendra le risque de voir ses activités se dégrader. C’est pourquoi, si tu te retrouves en concurrence avec d’autres freelances qui se bradent à moins de 250 euros la journée, n’essaye même pas de rivaliser : fuis.

Pour respecter tes valeurs, il va falloir t’affirmer et oser dire non. Non lorsque le client te demande de travailler plus gratuitement (demande un avenant à votre contrat), non lorsque le prix proposé est trop bas, non lorsque le client veut te faire travailler sans avoir signé le contrat ou versé ton acompte, non lorsqu’il te demande de travailler dans ses locaux à plein temps. Dire non c’est apprendre à te faire respecter comme professionnel auprès de tes clients mais surtout de ton réseau ! Si tu as la réputation d’être une personne de valeur et de conviction, tu attireras des personnes en phase avec tes principes. Si ce n’est pas le cas, ta réputation de freelance lowcost va se répandre. Au final, tu gagneras à être ferme !

https://www.facebook.com/136164895246/videos/si-on-payait-tout-le-monde-comme-les-freelances/177267973202894/

La négociation commerciale entre freelances, avec une touche d’humour

2 — Se fixer des objectifs financiers

Se comparer aux prix du marché est un indicatif pour définir tes tarifs mais vous ne devez pas systématiquement vous aligner dessus. Pourquoi ? Parce que tout va dépendre des objectifs financiers que tu te fixes.

Tu dois en priorité être pragmatique et estimer les revenus nets mensuels que tu souhaites obtenir. Pour cela, il va falloir prendre en compte, les charges que tu vas payer (mensuellement ou trimestriellement), les impôts, les frais professionnels (déductibles de TVA ou non selon le statut juridique de ton entreprise) et tes dépenses incompressibles (loyer, téléphone, assurance, santé, courses…). À titre indicatif, dans mon secteur (la communication digitale), on peut commencer à 350 euros la journée.

L’idée n’est pas seulement de pouvoir payer tes factures, mais de vivre… et bien ! Tu aimes le théâtre ? Aller au resto ? Prendre des vacances ? Garde en tête qu’en tant qu’entrepreneur, personne ne va te payer quoique ce soit donc c’est à toi de faire tes calculs pour que tu puisses poser des jours sans que cela devienne un gouffre financier.

« Garde en tête qu’en tant qu’entrepreneur, personne ne va te payer quoi que ce soit. »

Prenons mon exemple : je souhaite pouvoir changer d’appartement et recherche un T2 meublé dans le centre de Paris. J’estime à environ 1000 euros le prix mensuel du loyer. Pour pouvoir me permettre cette nouvelle location, il faut que je génère entre 3000 et 4000 euros mensuels nets sur la durée (+ de bons garants).

Pour atteindre cet objectif, je commence dès maintenant. J’ai commencé mon activité de freelance à 400 euros la journée. Depuis, je pratique une hausse régulière de mon TJM (Tarif Moyen Journalier). Pour annoncer cette augmentation, je commence à changer mon tarif sur Malt(qui est la référence en termes de plateforme de freelancing), puis j’introduis mon nouveau tarif au fur et à mesure de mes échanges avec mes nouveaux prospects et clients. Pour faciliter cette augmentation, je n’indique jamais sur mon site mes tarifs.

Mais en plus de ce tarif indicatif, je pratique tous les jours la négociation commerciale avec mes prospects et clients pour que mon activité soit rentable et me permette de tendre vers mon objectif financier.

3 — Négocier pour ne pas s’écraser

Si tu es freelance, tu as probablement reçu des propositions de missions sous-payées pour effectuer un travail chronophage. Tu t’es peut-être même dit que ce n’était pas fairplay mais qu’on ne refuse pas une proposition de travail. Et bien si !

Encore une fois, ton objectif n’est pas de survivre de ton activité mais d’en vivre, et bien ! Pour cela, la négociation commerciale te permet de te placer dans un rapport de force plus sain avec ton prospect. La négociation commerciale est une discussion entre deux professionnels cherchant à se mettre d’accord sur une offre gagnant-gagnant. Cette pratique va à la fois te permettre de te positionner comme un expert, prendre confiance en ta valeur et t’empêcher de travailler à perte. Au fur et à mesure de tes échanges, tu vas rapidement savoir si un prospect a un budget ou non. Pour cela, pose (subtilement) des questions à ton interlocuteur pour savoir comment se porte son activité, s’il a des salariés, s’il se paye… Tu adapteras ensuite ton offre au budget de ton prospect.

« Tu vas rapidement savoir si un prospect a un budget ou non. »

Une entreprise refuse de négocier avec toi ? Ne la retiens pas. Tu ne feras pas le poids face à la concurrence à très bas prix de l’écosystème du freelancing… et des stagiaires. En revanche, si un prospect accepte de négocier le prix de la prestation, prépare-toi à lui faire une proposition commerciale gagnant-gagnant.

Qu’entends-je par gagnant-gagnant ? Une prestation cadrée, où tu vas partir de ton TJM pour proposer un forfait ou un tarif en adéquation avec la charge de travail demandée. Par exemple, si le client veut tant d’argent, la prestation coûtera telle somme. S’il n’a pas le budget, tu pourras proposer de supprimer quelques options de ta prestation. Il n’y a aucune raison que le prospect s’en sorte gagnant et pas toi !

Comment finaliser une bonne négociation ? Grâce à la rédaction d’une bonne proposition commerciale.

Exemple de proposition commerciale

Une bonne proposition commerciale va te permettre de concrétiser une négociation grâce à une synthéthisation écrite de tes engagements. Elle mettra en avant ton professionnalisme et augmentera tes chances d’obtenir un contrat.

Quelle différence avec un devis ? Elle est beaucoup plus détaillée et liste l’ensemble des tâches que tu réaliseras pendant la mission, les conditions de travail, une proposition d’outils de travail et un planning. Elle a pour objectif de rassurer ton client. Si cette proposition est acceptée, tu enverras ensuite un devis à ton client, qui une fois signé aura valeur de contrat.

Négocier c’est ainsi s’affirmer par son professionnalisme et son expertise.

Conclusion

Le rapport des freelances à l’argent est encore bien souvent trop tabou. Beaucoup n’en parlent pas et adoptent une dangereuse posture de salarié. Affirmer ses prix et négocier fait partie du rôle de l’entrepreneur de même que traiter des courriers administratifs. Pour t’affirmer et affirmer tes tarifs, tu dois oser négocier et accepter de prendre le risque de te voir refuser une mission si elle est contraire à tes valeurs et à l’estime que tu portes de toi-même. Mais surtout, parler d’argent ne doit pas être tabou dans un écosystème entrepreneurial où chacun fait du business pour pouvoir vivre d’une activité qui lui tient à cœur et profiter autant qu’un salarié d’un confort de vie appréciable.

Tu as trouvé ces conseils utiles ? Je te propose de recevoir mes conseils hebdomadaires en rejoignant mon mailing privé (gratuit) dans lequel tu vas recevoir des contenus inspirants mais aussi pratiques pour passer à la vitesse supérieure de ton activité. Une fois inscrit, tu bénéficies d’un premier coaching par mail.

À tout de suite j’espère 🙂

 

Et si tu souhaites bénéficier de mon accompagnement, réserve ton appel découverte 😉

Comment réaliser une newsletter percutante et lue ?

Pourquoi proposer un article sur la rédaction de ta newsletter ? Et bien parce que tout le monde envoie des newsletters mais rares sont celles qui n’atterrissent pas dans nos spams.

Nous recevons tous les jours des emails de promotion de biens et de services mais la banalité de leur contenus, cumulée au syndrome d’infobésité nous dissuadent de les lire.

Fort de ce constat, il est indispensable de repenser la conception et la rédaction de ta newsletter pour qu’elle soit ouverte, lue et surtout interactive.

1 – Une bonne newsletter est d’abord une newsletter ouverte 

Ton premier objectif sera l’ouverture de ta newsletter par tes  destinataires. Pour cela, tu vas devoir être stratégique et rédiger le bon message au bon moment.

Il va également falloir que tu penses au préalable au choix de ton nom d’expéditeur, qui devra être ton prénom et ton nom pour éviter d’atterrir dans les courriers indésirables de tes destinataires (si tu es un entrepreneur indépendant ou freelance. Ton nom de marque sinon).

Une bonne newsletter, c’est d’abord un bon objet de mail.

stratégie contenu

Il vous faut absolument travailler le titre de ton objet pour que ta newsletter soit ouverte.

  • Cela implique de te mettre à la place de ton destinataire en te demandant : « quel titre d’email me donnerait envie d’ouvrir le message ? » Personnellement je privilégie les titres courts qui suscitent ma curiosité et me donnent envie d’en savoir davantage sur le contenu du mail.
  • Je choisis également des mots-clés et des dates qui vont attirer l’attention de mon destinataire.
  • Il m’arrive également d’agrémenter mes objets d’emojis pour sortir du lot des mails.

Exemples de titres de mes newsletters dépassant les 50 % d’ouverture :

Une bonne newsletter, c’est une newsletter envoyée à la bonne heure.

mailing privé

En fonction de ton secteur d’activité, tu vas devoir réfléchir au moment auquel tu vas envoyer ta newsletter pour maximiser son taux d’ouverture.

  • Pour ma part, j’envoie une newsletter hebdomadaire à un profil d’entrepreneurs, freelances et indépendants. C’est pourquoi je privilégie mes envois le matin, avant 9h, pour que mes emails arrivent en tête de liste dans la boite de réception de mes destinataires.
  • Certains privilégieront un envoi entre midi et deux pour permettre aux destinataires de lire leur newsletter pendant la pause déjeuner.
  • D’autres préféreront la fin de journée, avant la sortie du travail, vers 17h30.

Garde en tête qu’une newsletter envoyée au mauvais horaire, c’est une newsletter qui aura peu de chance d’être lue par la suite, donc fais le calcul avant de l’envoyer !

Une bonne newsletter, c’est une newsletter envoyée à une audience qualifiée.

newsletter lue

Si tu décides d’envoyer ta newsletter au monde entier, je crains que cela soit un mauvais calcul stratégique. Pour que votre email ait de l’impact, il faut qu’il soit reçu et lu par une audience qualifiée.

Une audience qualifiée, quèsaco ? C’est une liste de personnes (donc de mails) susceptible d’être intéressée par tes contenus. Il peut s’agir de personnes du même secteur d’activité que toi, de tes clients, ou de personnes intéressées par un centre d’intérêt que tu auras défini au préalable.

  • Pour ma part, j’utilise LinkedIn pour qualifier mon audience : lorsque j’ai envoyé ma première newsletter via mailchimp, j’ai importé ma liste de contact LinkedIn dans le logiciel via cette astuce.
  • J’ai ensuite envoyé un premier mail de demande d’accord de newsletter à l’ensemble de mes contact (environ 500 à l’époque). Ce premier mail m’a permis non seulement d’interagir avec mon audience (mes destinataires) mais surtout de ne pas l’obliger à recevoir un mail mensuel sur une thématique particulière qu’elle n’aurait pas voulu recevoir.
newsletter lue

Première Newsletter envoyée en juin 2017 pour sonder mon audience sur une thématique particulière à cette période

  • Cette démarche implique d’avoir au préalable consolidé un réseau qualitatif de relations sur LinkedIn (ou Facebook) comprenant des professionnels de ton secteur d’activité (pour moi l’entrepreneuriat aujourd’hui) développé en amont de l’envoi de ta newsletter.
  • C’est enfin, la régularité de ta newsletter qui te permettra de développer ton audience, car tu l’auras habituée à recevoir un emailing de ta part à fréquence régulière. Cette régularité augmentera tes taux d’ouverture et améliorera tes statistiques (nombre d’abonnés, taux de clic et d’ouverture)

2 – Une bonne newsletter raconte une histoire.

Une newsletter devrait être une histoire racontée à des destinataires attentifs. Elle doit permettre d’engager une conversation avec ton audience. Pour cela elle doit être structurée et interactives.

Une bonne newsletter doit se lire comme un fil conducteur

Pour les newsletters de type “mosaïque”

Les newsletters de type “mosaïque” sont souvent utilisées par les site e-commerce, les associations et entreprises. Il s’agit d’une newsletter qui présente plusieurs informations et comprennent plusieurs visuels liés à ces différentes informations (d’où le nom “mosaïque”)

Dans ce type de mailing, il doit avoir une cohérence entre l’introduction et le reste de tes contenus. L’introduction d’une newsletter peut se résumer à un mot du rédacteur de la newsletter (toi ou ton entreprise). Il peut également faire un état des lieux des tendances mensuelles de ton secteur (pour les newsletters de type “mosaïque”).

emailing

Exemple de l’accroche d’une de mes anciennes newsletters “mosaique” sur une thématique spécifique (l’économie sociale et solidaire)

 

Pour les newsletters de type “storytelling”

Ce type de newsletter prend la forme d’une simple mail envoyé à un ami (souvent utilisé par les consultants et indépendants). Dans ce cadre, le fil conducteur c’est le sujet principal de l’email : une newsletter = un sujet. Dans ce type de newsletter, on privilégie un ou deux appels à l’action maximum. L’appel à l’action découle de la thématique du mail.

Extrait d’une de mes newsletters de type “storytelling” avec un appel à l’action utilisé plusieurs fois

Il est également intéressant d’avoir une structure générale sur laquelle vont se greffer tes contenus.

Je garde une arborescence quasi identique pour l’ensemble de mes newsletters, ce qui permet à mon lecteur de ne pas perdre ses repères et piocher les informations qui l’intéressent facilement.

  • Pour accrocher tes lecteurs, tu dois agrémenter ta newsletter de visuels. Ces visuels faciliteront la lecture de ton mail et donner envie de cliquer sur les liens que tu proposes.
  • Concernant ma newsletter, j’intègre un lien hypertexte derrière chaque visuel pour rediriger mon lecteur vers l’article mis en valeur. Je soigne également mes boutons de « call to action » pour inviter au clic dans la subtilité.
  • Il faut t’assurer que tu n’as pas de problèmes d’affichage d’images, qui pourraient dissuader ton destinataire d’aller jusqu’au bout de la lecture. Pour cela, Mailchimp, le logiciel que j’utilise, t’informe lorsque les dimensions de tes images sont trop grandes.

Tu dois proposer des contenus à forte valeur ajoutée à to audience

emailing

Pour ma part, j’écris régulièrement et propose des interviews, et articles personnels dans chacune de mes mailings. L’objectif de ces contenus est que l’on vous identifie comme un expert. Ils racontent mon histoire sous un angle professionnel et authentique. Ma newsletter est ainsi un storytelling de mon entreprise dont chaque nouveau chapitre est à découvrir le mois prochain.

  • Pourquoi les gens s’intéressent-ils à mon histoire ?

Parce que d’un point de vue professionnel, mes expériences et mes conseils -résumés dans mes différents articles – leur parlent. Ils ont donc envie de cliquer sur les différents liens que je propose pour se nourrir d’informations utiles à leur propre entreprise et au développement de leur réseau.

« A chaque newsletter envoyée, je reçois au moins un email de réponse »

 

  • Comment savoir si mes newsletters sont impactantes ?

Parce qu’elles sont interactives et engagent une conversation avec mon audience. A chaque newsletter envoyée, je reçois au moins un email de réponse : parfois pour me féliciter, parfois pour me notifier de petites erreurs (preuve qu’elle est lue attentivement) et parfois pour me proposer des opportunités professionnelles.

lettre d'information

Extrait d’une de mes newsletters récentes (sur l’entrepreneuriat et le freelancing)

Ce que je m’efforce à faire est d’apporter une plus-value dans mon domaine d’activité en faisant découvrir de nouveaux acteurs à mon réseau, en lui donnant des conseils et en l’informant de mes évolutions. De cette manière, je crée une newsletter unique à forte valeur ajoutée.

 

La newsletter peut-être vue comme un simple canal de marketing digital pour assurer la promotion de ses produits et services. Mais une newsletter c’est avant tout un contenu écrit qui peut, tout comme un article, être très engageant et qualitatif en racontant une histoire. Avec ta newsletter, tu vas pouvoir créer des opportunités d’échanges et d’interactions régulièrement, c’est pourquoi elle va devenir un enjeu essentiel de ta stratégie de personal branding.

Je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on travaille là-dessus ?

 

 

Trois conseils pour réaliser des interviews mémorables

 

L’interview est l’un des outils de communication les plus en vogue pour obtenir de la visibilité. Cet exercice permet de mettre en valeur des talents de journaliste pour l’interviewer et des talents diverses pour l’interviewé.L’interview s’intègre dans le cadre d’une stratégie de contenu rodée. Toutefois, pour ne pas sombrer dans la banalité des questions bateau, l’interview doit être travaillée en amont et en aval. Ce travail de collaboration entre deux protagonistes produira ainsi un contenu mémorable. Voici mes conseils !

Règle n°1 de l’interview : pose des questions pertinentes à ton interviewé

 

Pour obtenir un contenu passionnant, il faut d’abord poser des questions pertinentes. Cela implique de s’être informé au préalable sur le parcours de l’interviewé. D’une part pour ne pas poser des questions auxquelles ce dernier aurait déjà répondu des dizaines de fois par le passé, et d’autre part pour cerner la singularité de l’interviewé, de son histoire et de son parcours.

Pour ce deuxième point, adopter un angle spécifique et te positionner t’aidera grandement. Il faut te demander quelle facette de ton interviewé tu souhaites révéler. Son activité professionnelle ? Son évolution ? Ses engagements extra-professionnels ?

Maintenant, lorsque tu rédiges tes questions, il va falloir à la fois te mettre à la place de ton interviewé et de ton audience ; tu vas devoir poser des questions intéressantes pour ton interviewé, qui aura envie de s’investir dans cette interview et développer ses réponses. Mais tu vas aussi devoir te mettre à la place des ton audience, qui devra restée captivée jusqu’au bout de l’interview.

Le maître de l’interview, c’est toi. C’est donc toi qui devras cadrer, recadrer et diriger la conversation. Parce qu’une bonne interview, c’est aussi un échange. 

Règle n°2 de l’interview : mets en valeur ton interviewé

 

Justine Arma, Social Media Manager interviewée en janvier 2018 – Crédit photo : Bérénice A

 

Pour moi, l’interview a pour objectif de valoriser une personne et de la mettre en valeur. Pour cela, différents moyens peuvent être utilisés. Etant une spécialiste des interviews écrites, je choisis d’avoir recours à beaucoup de visuels pour agrémenter la lecture, mais surtout rapprocher mon lecteur de mon sujet.

Je demande systématiquement à mes interviewés des photos d’eux pour les inviter à se mettre en avant. Ce n’est souvent pas chose facile, car une partie d’entre eux n’a jamais été confrontée à ce genre d’exercice. Mes interviewés n’ont d’ailleurs pas toujours de photo en haute résolution d’eux. Je les invite alors à se faire photographier avec Ever, pour obtenir des photos rapidement, à moindre coût et de bonne qualité. L’interview écrite n’est pas seulement informative, elle doit aussi être visuellement esthétique. C’est pourquoi ces photos rendent l’interview humaine, réaliste et agréable à lire.

 

Interview de Marion Derouvroy, cofondatrice de Trafalgar Maison de Portraits

 

Note également que la plateforme sur laquelle sera publiée l’interview a elle aussi son importance. Il te faut un blog dont le CMS te permet une jolie mise en forme ou bien, pensez à publier sur Medium si tu n’a pas d’autre support de diffusion.

Par ailleurs, la mise en valeur de l’interviewé passe par un travail de retranscription, de réécriture et de mise en forme de l’interview. Tous les interviewés n’ont pas les mêmes capacités rédactionnelles mais mon rôle consiste à gommer ces différentes en entreprenant un travail de reformulation et de valorisation des citations les plus importantes. Mon objectif reste le même : maintenir mon lectorat captivé jusqu’à la fin de l’interview.

Interview de Rebecca Sfedj : 2 heures d’audio et beaucoup plus de retranscription 😉

Assures-toi enfin que ton interviewé soit disponible pour toi: cela implique qu’il ne bâcle pas ses réponses. Tu dois lui faire comprendre qu’il s’agit d’une interview qualitative et non d’un questionnaire. C’est seulement de cette manière que tu pourras sublimer l’interview et gagner en visibilité mutuellement.

Règle n°3 de l’interview : gagnez en visibilité mutuellement

 

Interview vidéo avec l’humoriste Karim Duval (c’est moi l’interviewée)

Ne nous le cachons pas, l’interview est un exercice qui a pour objectif de gagner en visibilité réciproquement. Il implique que tu investissent du temps dans la communication autour de ce contenu de qualité (un contenu écrit c’est 30% de production et 70% de communication] mais que ton interviewé relaye également sa communication sur ses réseaux.

Pour moi, cette condition est devenue non négligeable : je ne fais pas d’interview si l’interviewé ne s’engage pas à communiquer sur ses propres réseaux sociaux.

Si tu interview un influenceur, on attendra de lui qu’il t’apporte une visibilité. De ton côté, tu révéleras des facettes méconnues de sa vie à son audience. Lui, suscitera un engagement accru autour cette communication de la part de son audience, et toi, tu te feras connaître en tant qu’interviewer. Il faut que tu t’assures avant de réaliser l’interview que ton interviewé repartage le contenu sur ces propres réseaux sociaux, auprès de sa propre communauté.

Mais rassures-toi, interviewer des influenceurs n’est pas la condition sine qua none de ta réussite ! Tu peux interviewer une personne dont le profil te semble intéressant par rapport à ton domaine d’activité par exemple. Pour ma part, j’ai été contactée à plusieurs reprises pour des propositions de missions suite à des interviews sur lesquelles j’avais communiquéees ; mes prospects connaissaient l’interviewé et se sont donc intéressés à mon interview.

 

Un bon taux d’engagement pour ce partage de mon interview par Trafalgar Maison de portraits

 

J’ai eu plusieurs projets d’interview dans mon activité :

Le projet FreelancESS, où j’interviewais chaque semaine un freelance de l’Economie Sociale et Solidaire. Ces interviews me permettent d’interagir avec ma communauté et mettre au mieux en valeur les entrepreneurs en question. Grâce à ces interviews, je permets à ces freelances de communiquer sur un contenu qualitatif et visuellement engageant dont ils sont fiers d’avoir contribué.

Le projet Entrepreneurs du quotidien, où j’interviewais dont l’objectif était de valoriser ces entrepreneurs, souvent loin des projecteurs, qui ont choisi de construire la vie de leur rêve, grâce à une prise de risque, une bonne dose de passion, et un travail quotidien.

Aujourd’hui, mon nouveau projet d’interview est celui d’expert en marque personnelle : des interviews d’influenceurs de leurs thématiques, qui ont su créer leur communauté autour d’une marque personnelle forte. Tu peux retrouver les interviews sur mon blog. Cette fois, ces interviews ne seront pas hebdomadaires mais mensuelles 🙂

 

Règle n°4 de l’interview : comment interviewer des influenceurs ?

Comme vu plus haut, interviewer des influenceurs te permet de surfer sur une audience plus grosse que la tienne. Si tu n’as pas la possibilité de les contacter, plusieurs solutions s’offrent à toi :

  • Tu peux interviewer des proches de cet influenceur : c’est la stratégie de Antonin Archer de Nouvelle Ecole qui a interviewé Alice Zagury, numéro 2 de The Family, avant de pouvoir interviewer Oussama Amar, THE référence dans l’écosystème startup/entrepreneuriat.
  • Tu peux faire des cas pratiques sur ces influenceurs : étudier leur stratégie de marketing, de Personal Branding ou leur relation avec leur communauté. Tu vas ensuite communiquer sur cet article et taguer la personne en question. C’est ce que j’ai fait avec Bruno Maltor dont j’ai réalisé le cas pratique, et qui m’a gentiment répondu par un commentaire sur mon blog.

Conclusion

L’interview est en 2019, un excellent moyen de développer ta visibilité. Ecrit, audio, vidéo, le support n’a pas d’importance du moment que tu le maîtrises. Si la réalisation d’interview peut paraître fastidieuse, elle peut être un très bon retour sur investissement, notamment si tu produis des contenus mémorables.

A toi d’identifier les références à interviewer, leur poser des questions pertinentes et à ton tour développer ta visibilité grâce à ces interviews d’exception.

Je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on travaille là-dessus ?

 

 

 

 

Freelance : n’oublie pas tes valeurs pour entreprendre !

La quête du sens, quand on est freelance, est un questionnement récurrent. D’ailleurs, le simple fait de se lancer en freelance est souvent le fruit d’une réflexion profonde sur son avenir professionnel. Pour ma part, je me suis jetée dans le grand bain de l’entrepreneuriat parce que l’une de mes valeurs les plus profondes, la liberté, s’est manifestée en opposition à une situation qui ne me correspondait plus, le salariat.

C’est donc souvent dans l’adversité que tu vas pouvoir identifier tes valeurs. Et ces valeurs sont essentielles pour te connaître et entreprendre en construisant ton Personal Branding.

Définis tes valeurs et utilises-les pour construire ta marque personnelle

La question de fond qui va te permettre de trouver tes valeurs est la suivante : qu’as-tu réussi à transformer chez toi que tu veux transmettre au monde (valeurs) ?

Replonge dans ton passé, et pense à ce que tu as pu réussir : un succès à un examen, l’obtention d’un job, la prise de parole devant une salle pleine, une négociation difficile, une perte de poids, un défi extrême…

Maintenant, note, les qualités humaines que tu as su mobiliser pour arriver à cet exploit. Le courage ? La persévérance ? L’humour ?

C’est grâce à cette énergie profonde qui est en toi que tu vas pouvoir aider d’autres personnes à accomplir des exploits.

Pour être plus explicite, je te livre mon exemple personnel :

Mon raz-le-bol du salariat m’a fait donné le courage de me jeter dans l’entrepreneuriat. Et c’est la quête de liberté qui a guidé mon action.

Quand j’étais plus jeune, j’ai entrepris un régime alimentaire qui m’a fait perdre 15 kilos en un an sans les reprendre. C’est à ce moment que j’ai découvert que la persévérance faisait partie de mes valeurs et que je souhaitais la transmettre.

Depuis plus d’un an et demi, je produis des contenus réguliers où j’apporte de la valeur à ceux qui me lisent. Et c’est grâce à la rigueur que j’ai pu vivre de mon contenu en trois mois.

Aujourd’hui, je suis coach pour entrepreneurs et si je reçois des retours positifs, ce n’est pas grâce à mes compétences techniques mais ma grande empathie qui me permet de me mettre à la place de la personne que je coach. Je me mets également à la place des lecteurs qui me lisent pour leur proposer des contenus adaptés à leur problématiques et faciles à lire !

Toutes ces valeurs font partie de moi et je les rappelle régulièrement à ma communauté au travers de mes contenus. Elles sont indissociables de ma marque personnelle et sont les piliers de l’univers que je me suis crée.

 

Tes clients n’achètent pas ce que tu vends mais ce que tu inspires

Et c’est pour cela que tu dois inspirer confiance !

Quand tu travailles ton Personal Branding, tu travailles sur le message que tu veux faire passer (ta proposition de valeur), la construction de ton univers (sur le plan graphique, mais également environnemental), et sur les valeurs que tu incarnes (tes grands principes).

C’est cette image singulière qui va te permettre de rallier une certaine catégorie de personnes à ton projet car ils s’identifieront aux valeurs que tu portes. Et ce sont ces “fans” qui achèteront tes produits ou services, non pas parce que ce sont les meilleurs, mais parce qu’ils adhérent au système de valeur que tu leur proposes.

S’ils n’adhéraient pas à ce système de valeurs, ils iraient chez ton concurrents qui propose des prestations similaires mais avec un autre système de valeurs.

La bonne nouvelle, c’est donc qu’il y a de la place pour tout le monde dans la jungle concurrentielle de l’entrepreneuriat. Il y a de la place pour tout le monde à condition de creuser sa niche.

Ton objectif n’est pas de parler à tout le monde mais de parler à une certaine catégorie de personnes. Et pour être le plus authentique, ne t’autocensure pas dans tes propos, ni dans tes contenus.

Laisse-moi te donner un exemple :

Dans le petit monde de l’infopreneuriat, quelques noms ressortent : Antoine BM, Grégory Lagrange, Stan Leloup, Olivier Roland.

Pourquoi ?

Parce qu’ils ont crée un système autour d’eux, chacun le sien, basé sur leur histoire, leur personnalité et leurs valeurs. Mais tous connaissent un franc succès.

Ils ont chacun leur vision du marketing, leur canaux de communication, et ont ont donc chacun leur communauté. Ils ne cherchent pas à conquérir la communauté des autres car la leur leur suffit à vendre. Et ils vendent grâce à leur Personal Branding (et une notoriété de quelques années sur le web).

Et toi aussi tu peux construire ton système de valeur et devenir LA référence de ton domaine d’activité. Tout est une question de positionnement. Et je peux t’aider à le trouver 🙂

TON PREMIER COACHING PAR MAIL GRATUIT

Et comme toute relation commence par la confiance, je te propose de rejoindre mon mailing privé (gratuit)dans lequel tu vas recevoir hebdomadairement des contenus inspirants mais aussi pratiques pour passer à la vitesse supérieure de ton activité. Une fois inscrit, tu bénéficies d’un premier coaching par mail.

A tout de suite j’espère 🙂

Je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on travaille là-dessus ?

Storytelling : Freelance, tu dois écrire ton histoire pour devenir remarquable !

Depuis que je me suis lancée dans l’entrepreneuriat je remarque que trop de freelances font une énorme erreur qui les empêche de sortir du lot : ils se cachent derrière leurs services et ne créent pas ou peu de contenus les mettant en avant. En tant que coach, je suis évidemment en concurrence avec énormément d’autres coachs et formateurs. En revanche, je sais parler de moi, susciter de l’émotion auprès de mon audience. Le résultat ? Quand arrive une mission, c’est à moi que l’on pense en premier. Et si toi aussi tu devenais remarquable en écrivant ton histoire ? Le storytelling est une des clés de la réussite entrepreneuriale et j’en parle dans mon article.

Storytelling : derrière une histoire, il y a un entrepreneur à mettre en valeur

Voilà, c’est fait, c’est moi.

Je te l’accorde, ce n’est pas facile de parler de soi et de se dévoiler sur le web. Beaucoup de freelances ne voient pas l’intérêt du storytelling et sous-estiment son pouvoir. Pourtant il faut se jeter à l’eau Pourquoi ferait-on appel à toi spontanément si on ne sait pas que tu existes ? Tu penses vraiment que les entreprises tombent sur ton site internet au hasard d’une recherche Google ? A moins d’être un As du référencement, ça n’arrivera jamais.

Pour que l’on te voit et que l’on t’entende, il faut te montrer et t’exprimer.

Mais avant de parler de toi, il faut t’assurer que ton e-réputation est impeccable. Autrement dit, il faut professionnaliser tes réseaux sociaux, exit les photos de profil duckface et les dessins de toi(pour les graphistes). Sois pro, c’est par tes réseaux sociaux que va passer ta communication digitale et ton personal branding . De même, si tu ne l’as pas déjà fait, communique avec ton vrai nom et non un pseudonyme. Ce professionnalisme créditera ta parole. Enfin, il faut que tes réseaux sociaux affichent un lien qui redirige vers ton site internet/ blog/ Medium si tu souhaites faire de l’écriture ton principal canal de communication.

Parle de toi pour faire parler de toi

Lorsque je me suis lancée dans l’entrepreneuriat, je suis partie de presque rien. Pas de potentiels clients, aucune connaissance du marketing MAIS une formation (LiveMentor), qui m’a ouvert les yeux sur la réalité du freelancing. Ce que j’y ai appris et retenu ? Un freelance qui s’exprime est un freelance qui ne galère pas.

Tu te demandes bien ce que tu pourrais bien raconter ? Si tu es peu expérimenté, tu peux évoquer ton parcours, tes réussites et échecs et inclure ce type de contenu dans ta ligne éditoriale. Ton objectif est de susciter de l’émotion dans tes contenus. Tu comprendras ainsi que ce qui intéresse ton audience (même s’il s’agit de tes amis au début), c’est toi et non tes compétences !

Quand tu auras professionnalisé ton audience, ce sera la même chose. Si un prospect pense à toi, ce sera parce qu’il aura entendu parler de toi, et sera intéressé par le storytelling autour de ta vie professionnelle. Pense à rédiger des contenus en rapport avec ton parcours.

Exemple : “Comment le chômage m’a ouvert les portes de l’entrepreneuriat social”, un article que j’ai proposé à Maddyness sur une période difficile pour moi qui a été la recherche d’emploi, et comment j’en ai tiré des bénéfices (avec le recul).

“Aujourd’hui on me contacte principalement parce que j’ai un profil LinkedIn ultra-actif sur lequel je partage énormément de contenus, et parce que j’écris une newsletter ultra personnalisée, envoyée à une audience qualifiée”

Mon site internet ? C’est juste une vitrine qui rassure mes prospects. Mon métier n’est pas rédactrice mais je fais en sorte d’apporter des contenus à valeur ajoutée en faisant attention aux bases du SEO : choix des mots clés, optimisation des textes, stratégie éditoriale mais ça ne fait pas tout. Encore une fois, quand on tape « coach en Personal Branding », on ne tombe pas sur Yéza Lucas en première page Google. C’est triste, mais ce n’est pas un problème puisque je fais sans Google, notamment grâce aux réseaux sociaux.

Exemple : “Si je ne m’étais pas lancée”, une publication Facebook qui a suscité l’émotion chez mon audience, car j’ai su me dévoiler devant ma communauté.

Pour ma part, j’ai choisi l’écrit comme support de communication, mais il est tout à fait possible de vous mettre au podcast ou à la vidéo si tu te sens plus à l’aise ! Après, ce sera à toi de privilégier le canal qui marche le mieux pour toi 🙂

Oui ça prend du temps, mais ça ramène des clients.

N’oublie pas que tu passeras 50% de ton temps à travailler avec des clients, et le reste devra servir en partie à ton personal branding (newsletter, articles, contenus de tout type, site web).

storytelling freelance
Exemple de personal branding sur Instagram

Le personal branding, c’est une stratégie de long terme qui te permettra de te faire un nom dans ton domaine d’expertise, et devenir LA référence. Elle implique de l’organisation, de l’émotion et dois susciter des réactions. Avec l’essor du web et de techniques de communication comme le marketing de contenu, il semblerait que celui qui ne s’exprime pas n’existe pas. Alors tu dois sans cesse réfléchir à des contenus de qualité qui te permettront de te valoriser. Pour cela, tu peux par exemple mettre en place une stratégie de contenu qui comprend:

  •  Un site internet Des pages web et des articles avec une optmisation seo correcte
  • Un calendrier éditorial qui reprend tes idées de contenu sur un blog et réseaux sociaux
  • Une newsletter régulière pour garder un lien plus proche avec ta communauté

Tu vas à un événement qui peut intéresser ton réseau ? Communique dessus ! Tu rédiges un article qui peut aider ta communauté ? Partage-le ! (et pas juste sur ton blog que personne ne lit). Tu travailles en équipe ou dans un super espace de coworking ? Fais-nous rêver ! Tu as passé une semaine épouvantable ? L’autodérision marche aussi ! Tu bloques ? Deviens interviewer !

En prenant cette habitude, tu verras qu’il y a plein de façons de communiquer et qu’il y a de nombreuses raisons de le faire. Cela te demandera un petit effort au début, surtout si tu es timide mais cela deviendra petit à petit un réflexe ! On a envie d’en savoir un peu plus sur ton quotidien d’entrepreneur, alors n’hésite pas !

Interviewer des influenceurs de son secteur d’activité permet de se faire connaitre

En t’exprimant, tu franchis un pas, et prends confiance en toi. En t’exprimant, tu inspires confiance. Gardes toujours à l’esprit que ton histoire c’est ta marque, et que tu es ton propre produit. Pour rester attractif, il faut que tu te renouvelles en terme de contenus (traiter de sujets différents), que tu restes constant dans ta communication (faire un planning éditorial de type Trello, c’est très bien pour ta stratégie de contenu ), et que tu entretiennes une relation de proximité avec ton audience. Pour cela tu peux par exemple organiser des lives sur tes réseaux sociaux où tu aborderas une thématique différente et tu peux par exemple inviter des personnes lors de ces moments privilégiés.

Tu as trouvé ces conseils utiles ? Je te propose de recevoir mes conseils hebdomadaires en rejoignant mon mailing privé (gratuit) dans lequel tu vas recevoir des contenus inspirants mais aussi pratiques pour passer à la vitesse supérieure de ton activité. Une fois inscrit, tu bénéficies d’un premier coaching par mail.

 

Je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on travaille là-dessus ?

storytelling freelance

Nicolas Froissard, fondateur du Mouvement Up : la communauté d’individus inspirants !

Directeur général du Groupe SOS, Nicolas Froissard est aussi le fondateur du Mouvement Up, communauté d’individus partageant un regard positif sur notre société. Le Mouvement Up c’est des conférences, un réseau social et surtout des initiatives entrepreneuriales, associatives et citoyennes. En voyant émerger de nouvelles dynamiques autour d’eux, les membres du Mouvement sont pris dans le cercle vertueux de l’inspiration positive. Et c’est contagieux. Retour sur la création de ce Mouvement avec son fondateur.

1 – Pouvez-vous vous présenter ?

Cyril Dion et Nicolas Froissard/ Crédit photo : Nicolas Froissard.

Je travaille depuis plus de 17 ans au sein du Groupe SOS, première entreprise sociale européenne, j’en suis aujourd’hui l’un de ses dirigeants. Le Groupe SOS et ses 15 000 salariés luttent contre la société à deux vitesses qui se développe malheureusement aussi en France. Nous créons et gérons des dispositifs (hôpitaux, crèches, maisons de retraite, établissements culturels, structures sociales, éducatives…) dans lesquels une place importante est toujours laissée aux plus vulnérables, aux plus précaires d’entre nous. Chacun doit pouvoir accéder à des services de qualité dans ces domaines, quelle que soit sa situation économique et sociale.

 

2 – C’est quoi le Mouvement Up ?

Crédit photo : Nicolas Froissard.

L’idée du Mouvement UP, lancé par le Groupe SOS et soutenu par de nombreux partenaires, c’est de permettre à tous ceux qui veulent changer le monde à leur échelle de pouvoir le faire. Nous avons créé une communauté qui fédère des personnes positives, passionnées, qui préfèrent parler des solutions que des problèmes. Ils ont à leur disposition des événements (UP Conferences notamment (nous y avons déjà accueilli Joseph Stiglitz, Elen McArthur, Yunus, Edgar Morin, Naomi Klein etc.), des outils (le réseau social UP Campus (130 000 membres) et ses déclinaisons territoriales (UP Sceaux, UP Paris, UP Metz, UP Lille, UP Lyon, UP Saint-Etienne…), des publications, le livre UP TO YOU, un magazine UP le mag…). On met en avant des initiatives qui rendent notre société plus agréable à vivre, parce que plus solidaire et plus durable. Et chacun peut s’en inspirer pour à son tour faire quelque chose d’utile pour la collectivité.

 

3 –  Aujourd’hui, l’ESS dispose d’un réseau social avec UP Campus : pourquoi ne pas s’être contenté de créer une communauté sur Facebook ?

Conversation avec Edgar Morin / Crédit photo : Nicolas Froissard.

Parce que Facebook est une incroyable réussite qui doit rendre des services à bien des gens. Je l’ai d’ailleurs beaucoup utilisé et je me dis qu’il y aurait beaucoup de chose à faire avec cette entreprise. Mais c’est aussi une gigantesque agence de publicité, une entreprise très lucrative. Est-ce vraiment le lieu pour constituer une communauté basée sur les principes d’intérêt général, d’engagement, de lucrativité limitée ? UP Campus se voit comme un service public 2.0 : pas d’actionnaires, recherche du bien commun, pérennité (il ne va pas disparaître demain) ; on laisse aussi vos données tranquilles. Et nous sollicitons souvent ses membres pour le faire évoluer. En tout cas pour répondre à la question ; Facebook comme toutes les entreprises sont les bienvenues dans l’aventure : nous considérons que les solutions aux enjeux énormes que rencontre notre société viendront d’un dialogue et d’une réflexion commune entre entreprises, ESS, pouvoirs publics, monde de l’enseignement et simples citoyens… Les extrémistes en tout genre, qu’on voit d’ailleurs beaucoup des réseaux sociaux comme Facebook, peuvent nous oublier. Par contre si vous pensez qu’il est possible de changer les choses, en étant positif et constructif, ouvert à l’autre… Venez !

 

4 – A coté de l’ESS, il y a le social business, porté par une nouvelle génération : ce nouveau concept apporte-t-il une complémentarité à l’ESS ou a-t-il vocation à la remplacer ?

Naomi Klein intervenante d’une UP Conférence / Crédit photo : Nicolas Froissard.

Je ne sais pas. Ca fait longtemps que je ne participe plus aux débats sur les définitions. Quand je suis arrivé dans ce secteur de l’ESS et que j’ai voulu défendre ce magnifique modèle qui est porté par de très nombreuses organisations en France et dans le monde, j’ai été frappé par les clivages ici en France : l’ « économie sociale » et l’ « économie solidaire » ne se parlaient pas. Et maintenant heureusement tout le monde parle d’économie sociale ET solidaire. Notre pays adore les guerre de clochers. Ca ne m’intéresse pas. Sur UP Campus aussi tu peux venir comme tu es : ESS, social business, responsabilité sociale des entreprises, consommation responsable, développement durable, transition écologique, éducation bienveillante, économie circulaire, économie collaborative, bénévolat… Quel que soit le sujet qui vous intéresse il va forcément y avoir des personnes qui partagent cet intérêt sur UP Campus. Et surtout le plus important c’est que sur UP Campus on peut tous, entre citoyens, se former les uns les autres à changer le monde, chacun à son échelle.

 

5 – Comment voyez-vous l’avenir de Mouvement Up dans les mois à venir ?

Crédit photo : Nicolas Froissard.

Pour la première fois un réseau non partisan, positif, non lucratif, ouvert à tous, offre la possibilité à chacun de s’engager. Ce qui nous rend très fiers c’est que nous commençons à être « dépassés » par son succès. Une équipe d’une dizaine de bénévoles organise régulièrement des événements UP à Lyon. Et maintenant des dynamiques se lancent à Saint-Etienne, Grenoble, Lille, Rouen, Nantes, Metz… La ville de Sceaux a construit avec nous un réseau social local dédié à l’innovation citoyenne et territoriale : UP Sceaux. De nombreuses villes reprennent l’idée. Le WWF Suisse le fait en Suisse. Grâce à l’entreprise Smiley nous partons bientôt à l’assaut de la Grande Bretagne. Beaucoup de gens voudraient aujourd’hui essayer de changer les choses, mais ne savent pas par quoi commencer. Partout nous aimerions essayer de les aider. Parce que quand on fait sa part, qu’on se met en mouvement, qu’on essaye de changer les choses un tant soit peu autour de soi, eh bien on se sent aussi beaucoup mieux dans ses baskets. Le Mouvement UP sera ce que les citoyens veulent en faire. 

 

Pour rejoindre le réseau social Up Campus, c’est ici !

Micro-entreprise : 10 étapes pour survivre dans la jungle administrative

Tu lances ta micro-entreprise ? Le mot freelance raisonne en toi comme un son de liberté ? Minute, pas si vite !

As-tu créé ton  statut ? Ouvert un compte bancaire ? Dit bonjour à l’URSSAF, gérer tes affaires avec Pole Emploi ?

Tu vois bien, tu es trop  pressé !

En créant ton statut de micro-entrepreneur, tu vas déclencher l’avalanche administrative.

D’ailleurs, en parlant de statut juridique, tu confonds peut-être les termes freelance, micro-entrepreneur, auto-entrepreneur et indépendant ? Ne t’inquiète pas, seul “micro-entrepreneur” est un statut juridique 😉

On ne t’a dit pas tout sur les démarches de la micro-entreprise  alors laisse-moi te donner quelques conseils pour bien démarrer.

 

 1 – Quitte ton job dans les meilleurs termes possible pour monter sa micro-entreprise

micro-entreprise

Si tu es salarié, le mieux est de quitter ton boulot dans les meilleures conditions possibles. D’abord parce qu’une rupture conventionnelle te permettra de bénéficier du chômage (détail non négligeable quand on se lance dans un business précaire). Et ensuite parce que si ta micro-entreprise gravite dans le même secteur d’activité et réseau que ton ancienne entreprise, il est quand même plus aisé de pouvoir bénéficier de ton ancien réseau, et de l’appui et des recommandations de ton ancien employeur.

**Astuce pour cumuler chômage et activité de sa micro-entreprise** 

Si tu es déjà salarié micro-entrepreneur et que tu as généré du chiffre d’affaires, Pôle Emploi te considèrera un ancien salarié micro-entrepreneur une fois au chômage* . Cela te permettra de cumuler intégralement les revenus de ton activité entrepreneuriale et ton chômage (les revenus issus de la micro-entreprise ne doivent pas dépasser 70 % de tes anciens revenus).

Plus de détails  dans cet article

Note qu’il ne faut pas que tu sois lié à ton entreprise par une clause d’exclusivité pour créer ta micro-entreprise en parallèle.

*Il y a un vide juridique à ce sujet, donc le mieux est de se renseigner en amont auprès de Pôle Emploi.

 

2 – Crée ton statut de micro-entrepreneur (ex auto-entrepreneur)

micro-entrepreneur

Pour cette étape qui te fera passer du côté de l’entrepreneuriat, une chose à faire :

  • Rends-toi  sur ce site : (lien direct vers la page de déclaration d’activité) et remplis le formulaire P0 PL
  • Choisis ton domaine d’activité et ton activité
  • Une fois basculé sur le formulaire, choisis l’un des trois domaines (artisanale/commercial/libéral ) pour déterminer la nature de ton activité. Si tu es dans le « conseil en communication » comme moi, la case libérale est automatiquement cochée
  • Remplis tes informations personnelles et coordonnées
  • Si tu as un conjoint, remplis les informations le concernant
  • Coche l’ACRE* si tu penses  pouvoir en bénéficier (tu as 45 jours pour la demander si tu n’es pas en possibilité de la demander maintenant) mais sache que tu pourras la demander qu’une seule fois dans ta vie !
  • Déclaration de patrimoine : coche uniquement si  tu montes une EIRL
  • Déclaration sociale : Choisis tes options de déclaration de chiffre d’affaires (CA) : trimestrielle ou mensuelle
  • Option fiscale : choisis celle qui t’arrange, en fonction de ta situation et du chiffre d’affaires que tu penses réaliser. Si tu penses réaliser un chiffre d’affaires faible, le prélèvement obligatoire ne sera peut-être pas la meilleure solution pour toi.
  • Signature : tu signes et tu attends (deux petites semaines grand max ! )

*Depuis 2019, tu bénéficies automatiquement de l’ACRE

Ca y est, tu as le papier de l’Insee avec ton numéro SIRET ! Félicitations, tu es micro-entrepreneur !

3- Fais de Pôle Emploi l’allié de ta micro-entreprise

micro-entreprise

  • Demander le chômage

Une fois ta rupture conventionnelle signée et ton contrat terminé, inscris-toi à Pôle Emploi et fournis-leur ton attestation employeur via ton espace personnel. Tu recevras une réponse sous quelques temps te confirmant ton ouverture de droits pour ton indemnisation.

  • Déclarer son chiffre d’affaires mensuellement

Ensuite, tu devras mensuellement déclarer ton chiffre d’affaires à Pôle Emploi grâce à ce formulaire à remplir et à remettre à Pôle emploi via ton espace personnel. Tu devras également déclarer ton chiffre d’affaires.

  • Donner la déclaration P0 (le précédent formulaire)

Lors du démarrage de ton activité, n’oublie pas de fournir à Pôle Emploi le formulaire P0 (formulaire orange) que tu a rempli pour déclarer ton début d’activité.

 4 – Banque et assurance : ne perds pas trop de temps

micro-entreprise

  • La RC Pro  : ça dépend pour qui

Si tu es micro-entrepreneur, il est conseillé de souscrire à une assurance pro aussi appelée Responsabilité Professionnelle. Elle devient obligatoire selon ton domaine d’activité et si tu engages la responsabilité de personnes travaillant avec toi.

  • Trouver une banque pour professionnels pas trop couteuse

Pourquoi ouvrir un compte professionnel ? Parce que malgré ce qu’on entend, ouvrir un compte courant pour son activité entrepreneuriale peut couvrir un risque : celui que ta banque ne laisse pas l’URSAFF prélever sur ton compte. Ce qui peut conduire à des pénalités de retard. J’ai donc choisi de ne pas prendre ce risque (mais tu entendras sûrement d’autres sons de cloche).

Après quelques recherches, j’ai opté pour AXA Banque et sa formule pour micro-entrepreneurs car la carte bleue est gratuite.* D’autres recommandent beaucoup QWONTO ou SHINE.

 

micro-entreprise

Ce tableau comparatif aide à y voir plus clair, mais l’offre Axa freelance dont je bénéficie sans forfait mensuel n’y figure pas

*On te demandera d’effectuer un certain montant de dépenses par trimestre avec la carte (entre 450 et 900 euros en fonction de si tu as plus ou moins de 30 ans). Mais pas de panique ! Si tu ne dépenses pas cette somme, Tu auras  payer une pénalité de 7 euros par trimestre ! Ce n’est pas la mer à boire comparé aux frais bancaires d’autres offres professionnelles.

5- Déclare ton chiffre d’affaires facilement pour ta micro-entreprise

micro-entreprise

Si tu es en profession libérale, l’URSSAF est chargée du recouvrement de tes cotisations sociales. C’est à elle que tu devras déclarer ton chiffre d’affaires mensuellement ou trimestriellement. Il t’est possible, grâce à la dématérialisation de déclarer ton chiffre d’affaires en ligne en t’inscrivant sur le portail auto-entrepreneur.

Ta première déclaration de chiffre d’affaires s’effectue dans un délai de 3 mois suivant la date de début d’activité, afin de laisser le temps aux administrations compétentes de mettre à jour votre situation.

Pour plus de précision sur ton cas, un tableau récapitulatif explique le jour où tu dois déclarer.

 

Bon à savoir

Si tu bénéficies d’allocations de Pôle Emploi ou de minima sociaux, il est conseillé d’opter pour la déclaration mensuelle afin de pouvoir transmettre plus rapidement les justificatifs aux différents organismes.

Attention, si tu as choisi un mode de déclaration trimestriel, tu devras attendre l’année prochaine pour passer en mensuel.

Pour plus de précision sur ton cas, un tableau récapitulatif explique le jour où tu dois déclarer.

  6- Les impôts : ce qu’il faut savoir 

auto-entrepreneur

Quelques choses à savoir à propos des impôts :

  • Lors de la création de ton entreprise, tu recevras un courrier des impôts, il s’agit d’un questionnaire relatif aux locaux dans lesquels tu exerces ton activité, à renvoyer sous 15 jours dès réception du courrier
  • Concernant le mode de recouvrement, j’ai choisi l’option prélèvement libératoire comme vu plus haut donc mes impôts seront prélevés trimestriellement sur mon chiffre d’affaires (un pourcentage qui ne dépassera pas les 2, 2%). *
  • Concernant la création de ton espace professionnel en ligne, sache que tu n’auras pas besoin d’en créer un avant de payer ton C.F.E, soit un an après la création de ton entreprise. Tu te préoccuperas de cela quand tu recevras un courrier des impôts !

* Si tu penses faire un très petit chiffre d’affaires, cette option n’est peut être pas la meilleure pour toi car tu payeras des impôts peu importe ton chiffre d’affaires

7 – La sécurité sociale des indépendants : comment ça marche

micro-entrepreneur

Le RSI c’est la sécurité sociale des indépendants dont l’affiliation est automatique et obligatoire lorsque tu crée votre statut mais le R.S.I. est également l’organisme gérant depuis janvier 2013 le régime unique de retraite et retraite-complémentaire obligatoire des artisans et commerçants. Par contre, la profession libérale cotisera elle, selon sa profession, auprès d’une des caisses adhérentes à la CNAVPL (la CIPAV pour mon cas).

Le RSI a disparu pour devenir la sécurité sociale des indépendants donc le mieux reste de s’informer des dernières annonces du gouvernement. Sache qu’il n’y à ce jour pas de démarches à faire .

8 – Choisis une mutuelle adaptée à ton activité

Je te conseille d’opter pour Wemind, la mutuelle des freelances, qui s’adapte à ta situation et propose des prix attractifs. Bien sûr, il existe d’autres mutuelles mais celle-ci peut t’intéresser si tu es micro-entrepreneur. Il existe également Alan, qui est recommandé par beaucoup de freelances.

 9- Simplifie la comptabilité de ta micro-entreprise grâce à des logiciels en ligne !

micro-entreprise

Pour te faciliter la vie avec la comptabilité, des logiciels en ligne sont la pour t’aider. Voici ma sélection :

  • Tiime AE* pour générer tes factures, devis et tenir votre registre (obligatoire) : très simple d’utilisation et gratuit, tu prendras facilement en main le logiciel grâce à son interface fluide.
  • Dougs pour gérer ta comptabilité en synchronisation directe avec ton compte bancaire: Très pratique pour pré-remplir les déclarations de TVA

* attention : si tu deviens assujetti à la TVA, Tiime AE deviendra obsolète car le logiciel ne prend pas en compte cette dernière. Tu pourras alors passer sur un logiciel comme Henrri par exemple (gratuit).

 10 – Demande de l’aide pour gérer les difficultés liées à ta micro-entreprise 

autoentrepreneur

En cas de doute ou de craintes, plusieurs solutions :

Maintenant il ne te reste plus qu’à kiffer, on ne s’est pas donné tout ce mal pour rien non ?

coaching entrepreneur

Jeune couple d’entrepreneurs, ils veulent faire du tourisme responsable une nouvelle norme pour voyager !

A l’occasion d’une rencontre opportune au Social Bar, j’ai pu faire la connaissance de Matthieu et Manon, deux jeunes entrepreneurs, qui se sont lancés dans la création d’une plateforme de tourisme solidaire : Pandora Travel. Spécialisée dans le développement d’un tourisme alternatif en Asie du Sud-Est, Pandora Travel permet aux voyageurs d’être acteurs de leurs voyages et de leurs rencontres. Ensemble, ils veulent faire du tourisme responsable une nouvelle norme !

1- Pouvez-vous vous présenter ?

Manon et Matthieu lors de leur randonnée à cheval en Mongolie.

Manon et Matthieu, 24 et 25 ans, jeune diplômée et étudiant ingénieur.

Avant d’être des associés, nous sommes un couple de passionnés de voyage et d’aventure et nous sommes tombés amoureux de la culture asiatique lors notre premier voyage en Asie : la Thaïlande.

C’est lors de nos différents voyages en Asie et en Europe de l’Est que nous avons ressenti le besoin d’apporter quelque chose de plus au pays visité et de remettre l’homme au centre du voyage.

C’est ainsi que la plateforme PandoraTravel est née.

Nous pensons que le tourisme solidaire permet aux voyageurs de faire plus que voyager : c’est prendre conscience que nous pouvons laisser un impact positif au sein du pays visité et participer à son développement à son propre niveau.

2- C’est quoi Pandora Travel ?

Page d’accueil de www.pandoratravel.fr

Dans un monde où le tourisme de masse fait encore des ravages et où l’on vient dans un pays pour prendre quelques selfies et repartir, PandoraTravel propose une vision plus humaine du voyage. Un voyage qui se veut solidaire et responsable. PandoraTravel est donc la première plateforme solidaire et humaine qui met en relation les voyageurs et les agences de voyages locales.

Le fondement même de PandoraTravel est d’allier tourisme et développement du pays visité comme un lien réciproque unissant le voyageur et les populations locales. C’est pourquoi PandoraTravel reverse jusqu’à 100€ du montant du voyage à une association ou à un projet humanitaire ou environnemental répondant à des besoins concrets du terrain.

PandoraTravel vous permet de voyager de façon solidaire mais aussi d’organiser votre voyage sur-mesure tout en réduisant les prix jusqu’à 30% par rapport aux agences de voyages traditionnelles françaises.

PandoraTravel c’est aussi l’intermédiaire de confiance entre les agences locales, les associations partenaires et les voyageurs.

3- Comment les voyageurs peuvent-ils donner un impact social et solidaire à leur voyage ?

Recentrer les voyages autour de l’homme passe aussi par des rencontres avec les populations locales / Crédit photo : Pandora Travel

En réservant leurs voyages à travers PandoraTravel, les voyageurs décident d’attribuer jusqu’à 100€ de leur voyage à l’association ou au projet solidaire de leurs choix.

Aujourd’hui nous travaillons avec deux agences par pays (Cambodge, Thaïlande, Vietnam et très bientôt la Mongolie) qui ont été sélectionnées pour leur fiabilité et leurs actions pour le tourisme responsable. Nous permettons donc aux voyageurs de voyager avec des agences locales correspondant à leurs valeurs.

Enfin, nous travaillons avec nos agences locales et associations partenaires pour organiser des visites des associations ou porteurs de projets lorsque c’est possible. Par exemple, les voyageurs qui souhaitent soutenir l’association Endangered Asian Species Trust (sauvegarde des primates au Vietnam) pourront visiter le parc national de Cat Tien à la rencontre de l’association et en apprendre plus sur la conservation de Gibbons et Loris.

Nous avons aussi rédigé un guide du voyage responsable au Vietnam pour accompagner les voyageurs dans leur désir de voyager autrement.

4- Que comprennent les prix des voyages ?

Voyager responsable permet d’allier développement économique avec respect de l’environnement et des coutumes culturelles des pays visités./ Crédit photo : Pandora Travel

Les prix des voyages sont fixés par les agences en fonction des attentes des voyageurs : présence d’un guide, nuits chez l’habitant ou hôtel 5*, pension complète ou sans les repas… Les prix comprennent bien évidemment la part solidaire reversée aux associations.

Seuls les vols internationaux ne sont pas compris dans les tarifs.

5- Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

PandoraTravel soutien la scolarisation d’enfants défavorisés en Asie du Sud-Est./ Crédit photo : Pandora Travel

Nous avons pour projet de proposer plusieurs nouveaux pays en 2018 comme les Philippines, l’Indonésie ou encore le Sri Lanka.

On espère réussir à démocratiser le tourisme solidaire et de faire du « voyager responsable » une nouvelle norme dans notre société.

Les Petites Rivières, un nouvel acteur du conseil en innovation sociale !

J’ai eu la chance de croiser le chemin de Sébastien Lévrier, cofondateur des Petites Rivières, agence de conseil en innovation sociale. Nouvel acteur de l’ESS, les Petites Rivières se place comme un interlocuteur privilégié des organisations. Après moins d’un an d’existence, l’agence devient par appellation d’Etat “Entreprise de l’Economie Sociale et Solidaire”. Explication de cette démarche par Sébastien Lévrier.

1 – Peux-tu te présenter ?

Crédit photo : Anastasia Altmayer

Je m’appelle Sébastien, j’ai 30 ans. Je travaille dans l’économie sociale et solidaire depuis près de 6 ans, après une expérience en conseil en développement durable. J’ai été précédemment en charge de la promotion des structures d’insertion par l’activité économique à l’Avise (l’agence nationale d’ingénierie pour entreprendre autrement) jusqu’à la fin 2016. Cette expérience a été un vrai déclencheur pour moi : hormis quelques entreprises et collectivités pionnières, mon constat est que peu de professionnels connaissent réellement l’offre de services des structures d’insertion, et plus globalement des entreprises sociales. On s’est dit avec mon associée Anne-Cécile Denis, également ancienne de l’Avise, qu’il y avait quelque chose à faire pour développer les connexions utiles entre structures de l’ESS, collectivités locales et entreprises, en mettant l’accent sur l’innovation sociale.


2 –  C’est quoi les Petites Rivières ?

Les Petites Rivières est une agence de conseil en innovation sociale et responsabilité sociétale. Elle se met au service des entreprises, des acteurs publics et des structures de l’économie sociale et solidaire soucieux de développer une empreinte territoriale positive. Nous accompagnons nos clients au changement pour leur permettre d’imaginer, d’intégrer et de mettre en œuvre des stratégies d’innovation sociale et d’accélération de leur impact social dans toutes les sphères de leur organisation : Achats, RH, Développement durable, Environnement de travail…  Les Petites Rivières dispose d’une expertise reconnue en matière d’économie sociale et solidaire, d’économie inclusive, d’achats socialement responsables, et d’ancrage local.

Nous sommes devenus en septembre dernier, après notre passage en couveuse chez BGE Parif, une entreprise de l’économie sociale et solidaire au sens de la loi : c’est-à-dire que nous concilions business et mission sociale, que nous avons une lucrativité limitée, que notre gouvernance est démocratique.

3 – L’ESS dans les territoires, ça concerne qui ?

Exposition conçue par Les Petites Rivières sur le thème de l’innovation sociale et déployée en entreprises / Crédit photo : Les Petites Rivières

Ça va paraître un peu bateau, mais ça concerne tout le monde ! Les citoyens peuvent s’engager bénévolement dans des associations situées à proximité de chez eux, ou consommer plus responsable avec les circuits courts dans leur ville. Les porteurs de projet peuvent s’appuyer sur des couveuses ou des coopératives d’activité et d’emploi, y compris en milieu rural ou dans les quartiers dits difficiles, pour lancer leur activité. Les entrepreneurs peuvent décider de donner une mission sociale ou environnementale à leur structure, et devenir des TPE/PME responsables, voire des entreprises de l’ESS, comme Les Petites Rivières. Enfin, les collectivités et les entreprises sont incitées par leurs parties prenantes (consommateurs, citoyens, fournisseurs, investisseurs…) à acheter local, à recruter dans les bassins d’emploi proches, ou à soutenir l’émergence de nouvelles filières. Tout se joue à l’échelle des territoires : même le siège social d’une grande boîte est localisé quelque part, et il a un rôle à jouer dans le soutien au tissu économique local, qu’il relève de l’ESS ou non. Aujourd’hui, l’ESS s’organise en éco-systèmes locaux, au sein des pôles territoriaux de coopération économique par exemple, et c’est par ce biais qu’elle peut se rendre plus visible et atteindre une taille critique nécessaire à son changement d’échelle. L’ESS, ce n’est pas « un » acteur local, c’est une myriade d’acteurs locaux dont peuvent se saisir les habitants d’un territoire, qu’ils soient particuliers ou professionnels, pour s’engager, innover, renforcer leur responsabilité sociétale et participer au développement économique local.

4 – Comment développe-t-on l’impact social d’une organisation ? 

Extrait d’un support de formation aux achats socialement responsables conçu par Les Petites Rivières

En s’appuyant sur les structures de l’ESS, qui sont les expertes n°1 de l’innovation sociale ! Toutes les fonctions de l’entreprise sont concernées : un acheteur peut décider de renforcer son impact social en ayant recours à l’offre de services des structures d’insertion ou du secteur adapté et protégé, un directeur RH peut se lancer dans une politique diversité et collaborer avec des associations qui agissent sur ces questions, les collaborateurs d’une équipe développement durable peuvent soutenir et nouer des partenariats avec des structures non lucratives de leur territoire d’implantation pour renforcer l’ancrage local de l’organisation, etc.

Une organisation qui décide de s’engager toute seule dans le renforcement de son impact social aura bien du mal à aboutir à de véritables actions porteuses de sens : c’est déjà un grand pas, mais aujourd’hui, il faut prendre en compte toutes les parties prenantes et savoir s’entourer, même pour commencer avec de petites initiatives, pour avoir le plus d’impact.

5 – Comment vois-tu l’agence évoluer dans les prochains mois ?

Village des entrepreneurs sociaux, organisé par Les Petites Rivières à la Halle de la Villette en juillet 2017 pour l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) / Crédit photo : Les Petites Rivières

Dans les prochains mois, nous aimerions développer nos missions de conseil tant auprès des entreprises (PME ou grands groupes) que des collectivités locales, si besoin en nous associant à des structures de conseil aux expertises complémentaires. Et bien sûr, continuer à rendre le plus visible possible notre communauté de partenaires ESS dont nous valorisons l’offre auprès de nos clients, et accueillir de nouvelles structures en son sein !

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre site internet ou nous contacter sur Twitter 

 

 

Win Xchange, la plateforme qui veut du bien aux Freelances !

Dina Fawaz est la fondatrice de Win Xchange, une plateforme de service entre freelances du digital et professionnels du tourisme. Avec Win Xchange, Dina propose aux freelances de troquer leur compétences contre du bien être dans un hôtel, spa ou restaurant. Mettant en avant la démarche durable des établissements partenaires, Win Xchange participe d’un échange gagnant-gagnant pour ces deux acteurs. Retour sur ce projet original !

1- Peux-tu te présenter ?

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Crédit photo : Alain Delange

Après plusieurs années passées en tant que consultante en stratégie digitale, j’ai fini par être rattrapée par mes convictions, moi qui avais fait des études en environnement et développement durable. Je suis donc partie cinq mois en Bolivie, où j’ai fait du bénévolat pour le réseau de tourisme solidaire bolivien. En réalité, j’ai été payée en voyages sur place, pour le travail que j’ai effectué.

Et à mon retour, parallèlement à mon travail de consultante, j’ai fondé et dirigé pendant cinq ans une agence associative de tourisme équitable.

Suite à ces deux expériences, j’ai voulu m’engager sur une nouvelle voie à la croisée de deux univers, tourisme et digital.

Et donc Win Xchange a vu le jour, en partant d’un double constat.

D’une part, l’écosystème digital a beaucoup évolué. Aujourd’hui, les hôtels, les restaurants et les Spas sont de plus en plus amenés à passer par des intermédiaires pour atteindre leurs clients, qui leur prélèvent une part croissante de commissions et grèvent leur rentabilité.

Dans ce contexte, les établissements ont tout intérêt à développer leur communication, fidéliser leurs clients afin d’augmenter leur part de réservations en direct.

D’autre part, il y a de plus en plus de freelances et de petites agences de communication sur le marché.

C’est ainsi qu’est née l’idée de mettre en relation ces catégories de professionnels, pour réaliser des échanges de services ou troc gagnant-gagnant.

2 – C’est quoi Win Xchange ?

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Crédit photo  : Win Xchange

Win Xchange est un réseau d’affaires collaboratif, qui met en relation des hôtels, des restaurants et des spas avec des professionnels de la communication et du digital, pour réaliser des échanges de services.

Concrètement, on peut troquer la réalisation d’une vidéo, un shooting photo, du community management… contre des nuits d’hôtel, repas dans des restaurants et soins bien-être.

Win Xchange offre ainsi l’opportunité aux hôtels, restaurants et spas, de mettre à profit leurs chambres, couverts et soins disponibles, sans les brader, pour financer l’achat de prestations de communication, sans mettre à mal leur trésorerie.

Via les échanges de services, les professionnels de la communication & du digital, activent un canal complémentaire d’acquisition client et bénéficient en retour de leurs prestations, d’hébergements lorsqu’ils sont en déplacement pour un évènement, de services de restauration pour inviter des clients ou partenaires, d’espaces pour l’organisation de leurs évènements ou encore ils peuvent bénéficier de ces services à titre privé s’ils sont micro-entrepreneurs.

Le dispositif s’appuie sur un système de crédits d’échanges, les Win X (1 Win X valant 1 €), une monnaie virtuelle en quelque sorte, permettant de réaliser des échanges asymétriques.

Par exemple, un photographe qui aura réalisé un shooting photo pour un restaurant pourra utiliser ses crédits Win X auprès d’un autre établissement du réseau, selon ses besoins ou ses envies.

Win Xchange a remporté le Trophée de l’Innovation au Salon du Tourisme Numérique de Deauville.

Actuellement, je cherche à développer un axe tourisme durable en ciblant des établissements engagés dans des actions durables, pour leur permettre, grâce aux échanges de services, de développer leur communication et faire connaître leurs engagements. Et d’ailleurs cet été, on a mis en avant sur le blog de Win Xchange, plusieurs établissements pour leurs engagements durables.

3 –  Le bien être des Freelances, c’est un sujet ?

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Crédit photo  : Win Xchange

Le nombre de freelances a beaucoup augmenté depuis les années 2000. C’est une tendance mondiale mais encore plus prononcée en France, où leur nombre a bondi de 85% entre 2000 et 2013. Le statut microentrepreneur a en effet accéléré le mouvement en France. Et ces freelances cherchent à développer leur activité sur différents marchés.

C’est l’un des constats sur lesquels je me suis appuyée pour fonder Win Xchange. Le réseau offre aux freelances, l’opportunité de dynamiser leur activité via un canal complémentaire et alternatif :

  • en développant leur portefeuille client dans les secteurs de l’hôtellerie – restauration – bien-être
  • en fidélisant leurs clients et salariés (au travers des repas et cadeaux d’affaires/d’équipes qu’ils peuvent faire via les crédits Win X)
  • en accédant à des ressources utiles pour accélérer leur activité : espaces pour l’organisation d’événements, hébergements lors de déplacements pour de la prospection commerciale…

Les besoins et les attentes des freelances ont donc été pris en compte en amont dans la réflexion sur Win Xchange. C’est d’ailleurs entre autres à la demande des freelances que le secteur du bien-être a été intégré dans le périmètre de Win Xchange. Pour l’anecdote, une graphiste freelance m’a rapporté qu’elle n’avait jamais autant fréquenté les Spas et les praticiens du bien-être que depuis qu’elle était freelance, pour faire face au stress et se détendre.

4 – Communication et développement durable ce sont deux termes antinomiques ?

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Crédit photo  : Win Xchange

Bien au contraire ! Depuis ces dernières années, on assiste à un intérêt grandissant de la part de la société pour le développement durable, qui se traduit notamment par le souhait de manger plus sainement, consommer local, mieux respecter les ressources de la planète…

Et dans le secteur touristique, progressivement, de plus en plus de structures s’engagent et mènent des actions durables. Par exemple, des hébergeurs diminuent leur consommation d’énergie et de détergents (ce qui leur permet au passage de réaliser des économies), travaillent avec des producteurs locaux ou bio pour la confection du petit déjeuner. Ils sont aussi parfois le point d’entrée des voyageurs pour découvrir les savoir faire locaux et les ressources naturelles et culturelles d’un territoire. Donc leurs engagements ont un impact sur ce que vont vivre les voyageurs et il important de communiquer là-dessus, sur l’expérience authentique et différente qui attend ces visiteurs. Car il ne faut pas perdre de vue qu’un client vient tout d’abord pour passer un bon moment dans un hôtel, une chambre d ‘hôtes ou un restaurant et ce, quelques soient les engagements dont il est question.

Or aujourd’hui, il y a un déficit en matière de communication de la part des hébergeurs et ou des restaurateurs engagés dans une démarche durable. Et lorsqu’ils communiquent, beaucoup vont avoir une approche institutionnelle – certes nécessaire – au travers de laquelle ils expliquent qu’ils tiennent leurs engagements, mais oublient de se projeter et d’inviter le client à venir vivre une expérience à part entière. Pourtant, c’est bien plus l’expérience qui découle des engagements durables qui va attirer les clients dans un hôtel ou un restaurant que les engagements eux-mêmes. A bon entendeur salut !

5 – Que peut-on te souhaiter pour les prochains mois ?

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Crédit photo  : Dina Fawaz

L’objectif dans les prochains mois est d’accélérer le développement de Win Xchange, en travaillant sur l’axe tourisme durable mais aussi plus largement en développant les partenariats avec des groupements, labels, syndicats d’hôteliers, de restaurateurs et aussi avec des territoires.

Et par la suite, le périmètre d’échanges de services va progressivement s’élargir à d’autres secteurs au-delà de la communication : on pourra mettre en relation les hôteliers, les restaurateurs et les Spas avec des professionnels du conseil en développement durable, en efficacité commerciale…, de la décoration ou encore avec des médias et influenceurs,… pour devenir une plateforme d’achat collaborative dans l’hôtellerie – restauration – bien-être. Pour cela, il va falloir trouver des financements !

 

Quels sont les lieux de l’ESS ?

Le tissu de l’économie sociale et solidaire (ESS) est très actif dans la capitale. J’ai eu l’occasion de me rendre dans quelques-uns de ces (tiers) lieux, qui dégagent chaleur et convivialité.

Le QG de l’ESS

  • Le Débonnaire

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Le restaurant propose des produits frais, à prix abordables et d’une qualité exceptionnelle! Les gnocchis aux champignons sont à tomber par terre ! Le service est très réactif et le serveur a la banane! Pour ceux intéressés par l’entreprenariat social (comme moi), l’association étudiante YESS, organise tous les mois un apéro au débonnaire avec dégustations des plats du moment ! Bref, le lieu en vaut le détour !

Adresse : 107 Rue du Chevaleret, 75013 Paris

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Il n’y a pas de vie Rive Gauche?

  • Les Grands Voisins vont vous faire changer d’avis !
Grands voisins
Le site des Grands Voisins à la tombée de la nuit (haut) et le bar de la Lingerie (bas)

Au coeur du 14e arrondissement de la capitale, l’ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul s’est transformé en un lieu de rencontres propice à l’entrepreneuriat et à la création : Les Grands Voisins. Sur un espace de 15 000 m2, le lieu laisse place à des expérimentations culturelles et artistiques diverses. Les beaux jours, c’est également l’occasion d’aller boire une bière fraiche sur la terrasse de la Lingerie (attention à la queue au bar toutefois) !

Adresse :  82 avenue Denfert-Rocheraux, 75014 Paris

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  • Le Moulin à Café

Café associatif du 14e arrondissement, le Moulin propose des produits locaux pour une cuisine aux prix solidaires ! Ambiance cosy et équipe sympathique sont au rendez-vous. Lieu culturel et intergénérationnel, vous pourrez vous y retrouver et passer un moment convivial !

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Retour Rive droite?

  • Cap sur le Sense Cube
Sensecube

Cuisine du SenseCube

Le SenseCube est l’incubateur de MakeSense, l’organisation internationale qui accompagne les entrepreneurs sociaux à développer leurs projets. Sur un espace de 500 m2, le Sensecube accueils les porteurs de projets à l’occasion des Hold-up, les ateliers de réflexion et de créativité organisés par MakeSense. Le Sensecube héberge également les jeunes pousses incubées et leur offre conseils et accompagnements. Le lieu est convivial, on se sent comme à la maison!

Adresse: 11 rue Biscornet, 75012  Paris

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  • Découverte du MAIF Social Club

Etendu sur 1000 m2, le MAIF Social Club, nouveau lieu culturel consacré à l’innovation sociale et au numérique accueille des expositions, des ateliers et des soirées pour découvrir des initiatives innovantes, mais également un coworking gratuit ! L’objectif de la création du club est de rassembler une communauté collaborative de sociétaires MAIF pour échanger des services et s’entraider.

Adresse : 37 rue de Turenne, 75003 Paris

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 Direction plein sud !

  • Casaco

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Vous avez traversé le périf, vous êtes à Malakoff mais tout va bien, vous avez rejoint la tribu collaborative de Casaco. Casaco, Késako ?
Un espace de coworking au premier abord, mais également une tribu solidaire d’entrepreneurs partageant les mêmes valeurs. Casaco c’est également des évènements réguliers, mais aussi un potager partagé !

Adresse :6 Avenue Jean Jaurès, 92240 Malakoff

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  • Le Jardin Suspendu
Rooftop éphémère à Issy-les-Moulineaux, le Jardin Suspendu est un ancien parking réhabilité en potager. On y trouve également des buvettes pour se poser en écoutant de la musique tout en profitant de la vue sur la Tour Eiffel.
Adresse : 40, Rue d’Oradour-sur-Glane, 92130 Issy-les-Moulineaux
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Au centre toute?

  • La Maison des Acteurs du Paris Durable
Acteurs du Paris Durable

Les pitchers de l’apéro des Acteurs du Paris Durable du 24 mars 2017

La Maison des Acteurs du Paris Durable est un lieu appartenant à la Ville de Paris, qui permet des synergies entre citoyens écolo et acteurs du développement durable. Les Acteurs organisent tous les deux mois un apéro réseautage rassemblant porteurs de projets et curieux pour des échanges interactifs.

Adresse : 21 Rue des Blancs Manteaux, 75004 Paris

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  •  Le Social Bar 
Au Social Bar, avec l’équipe Livementor

Vous faites le triste constat qu’il est impossible de nouer des liens avec des inconnus dans un bar? Pas de panique, le Social Bar vous a compris ! En entrant, l’équipe vous accueille chaleureusement et vous explique le concept du bar : parler à des inconnus. Pour cela, quelques défis ludiques vous seront proposés. Et je vous laisse découvrir.. ! En milieu de soirée, vers 21h, un chifoumi géant réunissant tous les visiteurs du bar permettra d’affronter un inconnu à ce jeu culte. C’est très sonore mais convivial. Et si vous souhaitez vous désaltérer après avoir usé votre voix, jouez aux dès et définissez le prix de votre bière. Bref, le Social Bar, un concept novateur, à reproduire partout en France 😉

Adresse : 25 Rue Villiot, 75012 Paris

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  •  Imago 

La smart food, vous connaissez ? C’est pas forcément bio mais c’est local et circulaire. Imago c’est une connexion entre producteurs, penseurs et consommateurs et le tout, en saveur ! A découvrir !

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Adresse :  16 Boulevard Montmartre, 75009 Paris

 

  • Le Grand Breguet 

Au cœur du 11e arrondissement, cette cantine bio et sans gluten dispose d’un avantage de poids : son grand espace. Vous pourrez y déguster vos saladbowl sur place midi et soir et profitez de la terrasse quand reviennent les beaux jours . Les prix sont économiques et le lieu est ouvert 7j/7 en continu de 8h à 2h du matin. En plus des repas, le Grand Bréguet propose des concerts, expos et animations régulières !

Ordre de prix : €

Pour les contacter sur Facebook

Adresse :17 Rue Breguet, 75011 Paris

 

Back to the north !

  • La Recyclerie 

Ancienne gare réhabilitée (La Gare Ornano), la Recyclerie est un tiers-lieu vraiment dépaysant !  Avec 1000m2 de nature, une ferme urbaine, ce tiers lieu propose des activités collaboratives favorisant le DIY (Do It Yourself) et promouvant les low techs. On y mange des produits locaux, faits maisons et abordables ! On se pose dehors comme dans un jardin de province et on s’y sent bien !

Ordre de prix : €

Pour les contacter sur Facebook

Adresse : 83 boulevard Ornano, 75018 Paris

  • Le Bar Commun 

Un nouveau lieu alternatif est né dans le nord de Paris : le Bar Commun. Cogéré par une équipe de bénévoles, ce bar associatif est engagé autour des enjeux sociétaux et citoyens . Le bar propose des événements réguliers (débats, concerts, jeux, expos) et la clientèle est essentiellement composée d’habitants du quartier ! Les planches sont bonnes et pas chères !

Ordre de prix : €

Pour les contacter sur Facebook

Adresse : 135 Rue des Poissonniers, 75018 Paris

Tous à l’est !

  • La Ruche

A dix minutes du métro Jourdain, et dans un immeuble sobre, sonnez à la porte de la Ruche. Là, un monde s’ouvre à vous. Sur 5 étages, cet espace de coworking de 3500 m2 rassemble les acteurs de l’innovation sociale. Coworking atypique, ce lieu trouve sa singularité dans le remarquable travail d’animation fédérateur des employés, qui crée une vraie communauté de coworkers solidaires. Bonus : la terrasse au 5e étage avec vue sur tout Paris !

Adresse : 24 rue de l’Est, 75020 Paris

Et en province ?

  • Le centre Etic à Lyon !

Accueillant près de 30 structures de l’ESS sur plus de 1840 m2, cette ancienne usine du 7ème arrondissement est une référence lyonnaise en matière d’innovation sociale. Parmi ces structures, le Cent Sept, qui accompagne les entrepreneurs sociaux dans le développement de leur projet.

Adresse : 2 rue du professeur Zimmermann, 69007 Lyon

 

La suite, à venir prochainement 🙂

Qui sont les nouveaux guides touristiques urbains ?

Au cœur de l’été, les villes se désertent de leurs habitants et se repeuplent d’une nouvelle population : les touristes. En 2017, ces touristes aspirent à de nouveaux formats de découverte d’une ville, plus « fun » et adaptés à leurs envies. Pour répondre à ces nouvelles aspirations, des start-ups et particuliers travaillent sur une offre créative et concurrencent l’industrie du tourisme traditionnel. Mais qui sont ces nouveaux guides touristiques urbains ?

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A l’époque d’Airbnb et du tout collaboratif, le tourisme urbain continue de se développer sous de nouvelles formes où les citoyens ouvrent les clefs de leur ville aux curieux visiteurs. Ces nouvelles formes de tourisme répondent à des attentes diverses : des visites thématiques, une volonté de tisser des liens plus humains ou partir en quête d’un tourisme urbain plus respectueux de l’environnement.

Mais de quoi parle-t-on au juste ?

Découvrir une ville plus solidaire

 A Paris, on peut (re)découvrir la ville autrement avec PariSolidariThé grâce aux jeux de pistes solidaires proposés par Flora. Il vous est à présent possible de découvrir les arrondissements de la capitale sous un regard plus citoyen en prenant conscience des initiatives solidaires présentes à Paris.

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Découverte de Lulu Dans Ma Rue avec PariSolidariThé

A titre d’exemple, une conciergerie de quartier comme Lulu Dans Ma Rue favorise l’insertion professionnelle tout en développant du lien social chez des personnes isolées.

Rive droite, Danyla vous propose des parcours de visite écolo pour mieux connaître le potentiel éco-responsable des 10e et 11e arrondissements de la Capitale. Avec le Green City Tour, Danyla vous permet d’aller à la rencontre des commerçants engagés dans un business plus respectueux de l’environnement. C’est l’occasion de repenser son mode de vie tout en visitant la ville !

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Visiteurs du Green City Tour/ Crédit photo : © 2017 par PhBraquier

Des guides virtuels pour des visites à la carte

En parallèle des visites réelles, les blogueurs deviennent de nouveaux guides touristiques virtuels et pratiques. A portée de clic, le tourisme urbain devient un parcours individuel à la carte. Avec HappyCurio et Instayeza, vous connaitrez de nouveaux parcours de visites atypiques personnalisés par la plume des blogueurs. Grâce aux Nouveaux Parisiens, vous pourrez vous aventurer dans des balades insolites au coeur de la capitale. Et si vous êtes amateur de vin, Nibuniconnu saura vous conseiller les meilleurs bars à vin de Paris.

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Happycurio, un blog pour une communauté de curieux

Ces guides virtuels, qui sont les yeux des touristes, leur donnent un aperçu et un ressenti (certes subjectif) de ce qu’ils vont visiter. Si vous n’aimez pas les surprises et qu’un sentier balisé vous rassure, le blogging est votre guide !

Des guides plus humains et citoyens

A Lyon, Nicolas vous ouvre les portes de lieux méconnus et ses mille et unes anecdotes vous plongeront dans l’histoire de la capitale des Gaules. A contrecourant des visites guidées traditionnelles, LyonExplorer sort des sentiers battus et vous fera découvrir le Lyon des Lyonnais.

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Nicolas, guide fondateur de Lyonexplorer – Crédit photo YR

A coté des ces différentes initiatives, la fédération France Greeters rassemble des guides bénévoles heureux de faire découvrir leur ville aux touristes et citadins. De plus en plus nombreux et souvent retraités, ces nouveaux guides adaptent leur offre à la demande des visiteurs. Avec un tel programme, l’ennui est banni !

Moins formatées, plus accessibles, ces nouvelles visites urbaines répondent plus précisément aux attentes des touristes. Aujourd’hui, pour devenir guide touristique, trois années d’étude et un diplôme sont nécessaires. Or, avec de nouvelles plateformes émergentes comme Guide like You, tout le monde peut s’improviser guide touristique. C’est d’ailleurs ce tourisme alternatif et participatif qui est aujourd’hui en plein essor. De quoi s’interroger sur l’avenir du guide conférencier, quelques années après une tentative de suppression de la carte de guide par la Loi Macron.

Vers l’émergence d’un label touristique citoyen ?

Par son existence et son rôle fédérateur, la Fédération France Greeters pose la question de l’émergence d’un label touristique citoyen. Peut-on effectivement tous s’improviser guide ? Quelles valeurs rassembleraient les guides labellisés ? Des valeurs humanistes, environnementales, ou bien culturelles ? Et quelle instance jugerait de la légitimité de ce label ? Une institution, un collectif, un collège ?

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Les réponses restent à construire mais la question est posée. En constante régénérescence, le tourisme urbain pourrait connaître de nouveaux changements prochainement !

3 outils pour une bonne veille informative dans l’ESS et le D.D

La veille informative est essentielle au suivi de l’actualité de son domaine de prédilection. L’ESS et le Développement durable (D.D) n’échappent pas à la règle. C’est pourquoi, je vous propose que l’on s’intéresse à trois outils de veille digitale pour rester informé de l’actualité des communautés ESS et D.D sur le web et les réseaux sociaux.

  • 3 newsletters auxquelles souscrire

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1- La newsletter de la plateforme E-RSE :

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Hebdomadaire, cette newsletter a la particularité d’être extrêmement riche, car elle vous présentera les trois champs qui composent la RSE : le volet environnemental, social, sociétal auquel s’ajoute un volet « consommation responsable ». Avec des sujets pertinents et des articles récents, cette newsletter est utile à tout professionnel du développement durable.

2- La newsletter du portail NovImpact  

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Autre newsletter hebdomadaire, Novimpact présente l’actualité des startups engagée dans l’innovation sociale et environnementale. La newsletter présente les appels à projets en cours dans ce secteur, des annonces d’emploi, une veille sur les évènements à venir mais également des formations et ateliers pour les startups visées.

3- La newsletter de la blogueuse Yezalucas (et oui ! ) :

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Newsletter mensuelle orientée ESS et Développement durable, vous pourrez découvrir, en vous abonnant, le portrait d’entrepreneurs sociaux mais également de nouvelles startups prometteuses, un agenda des évènements du mois à ne pas manquer, la présentation d’un lieu alternatif, un influenceur à suivre mais également un article pratique sur un sujet lié à l’ESS ou au Développement durable.

  • 3 comptes à suivre sur Twitter 

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 1- Le Twitter de l’Agence Rhizcom 

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Agence de communication responsable, Rhizcom accompagne les entreprises de l’ESS dans le développement de leur présence digitale. Très active sur Twitter, Rhizcom relaie des informations essentielles liées à ce secteur d’activité.

2 – Le Twitter du média Say Yes

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Média collaboratif à destination de jeunes engagés dans l’ESS, Say Yes offre du contenu de qualité sur l’actualité de la jeunesse engagée dans des projets à fort impact social : coopératives, associations, évènements, portrait d’entrepreneurs …le compte Twitter transmet l’énergie du média !

3 – Le Twitter de l’ONG Ashoka

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ONG soutenant l’innovation sociale, Ashoka relaie de nombreuses informations liées à des projets à fort impact positif, des évènements, des articles ainsi que l’actualité de sa communauté. Le compte Twitter donne un bon panorama de l’état des lieux de l’innovation sociale et entrepreneuriale .

  • 3 pages Facebook à liker

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1- La page du mouvement étudiant Le Refedd 

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Le Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable, le REFEDD accompagne les projets de jeunes engagés dans la préservation de la planète et dans la construction d’un monde plus juste. Les publications Facebook sont nombreuses et engageantes et la page ventile la fraicheur du mouvement !

2- La page de la plateforme de crowdfunding Ulule 

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Plateforme de crowdfunding, Ulule accompagne des projets à fort impact social et environnemental. La page Facebook donne un aperçu global réussi des projets en cours de développement mais également de startups prometteuses !

3- La page de l’incubateur le Sensecube  

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Incubateur de Makesense, le Sensecube offre une vision de la communauté d’entrepreneurs sociaux existante. La page Facebook relaie les évènements en cours et à venir, mais également des calls to action.

Cette sélection n’est pas exhaustive et a été difficile, mais de nombreux autres acteurs assurent une veille dans ces deux secteurs. Si vous souhaitez plus d’information, contactez-moi !

 

Comment bien réseauter dans le secteur de l’ESS et du Développement durable ?

Le réseau, le réseau, certains ne jurent aujourd’hui que par cela ! Et c’est pourtant bien vrai. C’est votre réseau qui vous ouvrira des portes et créera des opportunités. C’est grâce à lui que lorsque l’horizon semble sombre, une petite lumière pourra à nouveau scintiller. En anticipation de l’accalmie estivale, j’ai choisi de partager mes « bons plans » réseau dans le secteur de l’ESS et du développement durable.

1 –  Meetup

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Appli et plateforme, Meetup est la référence du networking

Meet-up, la référence du networking est un outil indispensable à tout networker. Dans le secteur de l’Economie sociale et Solidaire, je vous conseille de rejoindre trois groupes qui pourront vous êtres fortement utiles :

  • Le collectif Yess, qui organise des apéros une fois par mois sur une thématique liées à l’ESS.
  • Chers Freelances le groupe Meet-up de Cohome, la startup numéro 1 du Cohoming (coworking chez des particuliers) : Les rendez-vous ont lieux régulièrement et les rencontres sont fructueuses !
  • L’école mobile des associations et des entrepreneurs, le groupe Meetup des alchimistes, qui organise des formations régulières pour les acteurs de l’ESS.

2  – Facebook

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Facebook, un outil optimisé pour les professionnels

Facebook est également un merveilleux outil de networking ! Dans la section évènements, vous n’aurez qu’à cocher la case « réseautage » pour afficher les évènements de networking près de chez vous. Si le ciblage n’est pas assez précis, je vous propose de rejoindre le groupe « MakeSense Paris Hotspot » (pour Paris) et de suivre les actualités du groupe : une mine d’or pour rencontrer de nouveaux acteurs de l’ESS et du développement durable. Suivez également les pages du Social Bar, de la Recyclerie, des Grands Voisins, du labo de l’ESS mais également d’espaces de coworking tels que Mutinerie Coworking et des incubateurs comme Ronalpia, Antropia , la Social Factory et la Ruche. Deux derniers pour la route : Mouves, le mouvement des entrepreneurs sociaux, et Say Yess, une mine d’information pour les porteurs de projets dans le secteur de l’ESS.

3 – Up Campus

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Up Campus, le réseau social de l’ESS

Up Campus est le réseau social du Groupe SOS. Les membres, assez actifs partagent leurs évènements, leurs offres d’emplois et leurs bons plans. S’il n’existe pas (encore) d’application mobile pour Up Campus, le réseau en vaut le détour et vous permettra de rencontrer les acteurs de l’ESS et du développement durable. Up Campus est présent dans quelques villes de France, dont Lyon !

4 – Kawaa

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Kawaa, le réseau des professionnels citoyens !

Kawaa est une plateforme d’évènements orientés vers l’économie sociale et solidaire avec une dimension citoyenne importante. Les Civics Techs et la démocratie sont des sujets récurrents. Comme sur Meetup, vous pouvez rejoindre des groupes par thématique de prédilection. Il existe une application mobile et une plateforme en ligne pour participer aux évènements dans quelques villes de France.

5 – Acteurs du Paris Durable

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Apéro des acteurs du Paris Durable du 24 mai 2017

Acteurs du Paris Durable est un réseau piloté par la Ville de Paris. Très actif et influent, il organise des évènements réguliers en rapport avec le développement durable. Les apéros réseaux des Acteurs du Paris Durable (tous les deux mois) sont un excellent rendez-vous pour rencontrer vos nouveaux collaborateurs;

6 – Numa

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Plus de 1000 évènements par an sont organisés à Numa

Numa est un grand (1500m2) incubateur social du 12e arrondissement de Paris tourné vers l’innovation. L’incubateur propose des formations mais également un espace de coworking gratuit, ainsi qu’une visite bi mensuelle de ses locaux. Avec près de 1000 évènements organisés par an ET, Numa est un bel exemple de réussite à découvrir !

7  –  Shapr

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Shapr, le leader du networking mobile

Shapr est l’appli mobile de référence pour le networking one to one. Très facile d’utilisation, elle vous permet de sélectionner votre cible grâce aux hashtags proposés. L’application conduit rapidement à la rencontre, ce qui la démarque de ses concurrents de date tel que LinkedIn (même si les fonctionnalités et les objectifs de ces deux grands réseaux ne sont pas exactement les mêmes).

Conseil pratique : Afin de ne pas se sentir dépasser par l’ampleur des évènements (surtout à Paris), je vous conseille de faire un point hebdomadaire sur l’ensemble des évènements auxquels vous rendre la semaine suivante, et de vous créer un flux RSS (intégré à votre blog ou votre navigateur).

Impressionné par le networking ? Contactez moi, on fait un point et on y va ensemble !

PS : ces 7 points ne sont pas exhausifs mais si d’autres idées vous viennent, n’hésitez-pas à écrire un commentaire !