[Dossier développement personnel] Convention sociales, conformisme et normes personnelles et professionnelles

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.

Bonne lecture.

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Conformisme : et si la norme était autre, ne seriez-vous pas plus heureux ?

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Nous vivons dans une société régie par des normes sociales. 
Ces normes façonnent notre vision du monde et nos modes de vie.
Pourtant, elles ne nous rendent pas toujours heureux.
Loin s’en faut.
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Mais une norme n’est pas une ligne de conduite à respecter, c’est un simple injonction qui peut être levée.
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D’ailleurs, il serait temps de vous demander : 
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? Si la norme était l’entrepreneuriat, resteriez-vous dans ce job salarié qui vous ennuie tant ?
? Si la norme était le télétravail, resteriez-vous aussi tard au boulot pour faire du présentéisme ?
? Si la norme valorisait les introvertis, vous donneriez-vous la peine d’avoir une vie sociale aussi remplie ?
? Si la norme valorisait les couche-tôt, dineriez-vous toujours aussi tard le soir ?
? Si la norme était le célibat, passeriez-vous autant de temps à chercher l’amour ?
? Si la norme était une société sans enfant, créer une vie de famille serait-il un projet de vie ?
? Si la norme était la location, votre projet de vie serait-il tourné autour d’un achat immobilier ?
? Si la norme valorisait les formes, passeriez-vous autant de temps à sculpter votre silhouette ?
? Si la norme valorisait la polygamie, vous restreindriez-vous autant dans votre relation ?
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Et j’en passe.
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Bien sûr, ces normes peuvent tout à fait vous convenir et vous rendre heureux.
Mais il faut avant tout vous poser la question.
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Si aujourd’hui, vous n’êtes pas heureux, les choses peuvent changer. Mais n’attendez rien de la société, car tout part de vous.
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Mieux vaut passer pour un énergumène que de passer une vie dans la peine.
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A méditer.

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Période estivale : cet entre-deux que les freelances ont du mal à faire comprendre à leur entourage 

La période estivale, communément appelée “vacances d’été” n’est pas toujours une période claire pour les freelances. Il s’agit souvent d’un entre-deux, influencé par un contexte d’accalmie, mais dans lequel ces entrepreneurs ne souhaitent pas pour autant stopper brutalement leur activité.
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Si la période ne marque pas un temps d’arrêt “clair” pour une partie d’entre eux, cette ambiguïté sur la période, laisse leur entourage souvent décontenancé.
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Il n’est pas rare dans ce contexte de voir ressurgir la fameuse interrogation : “mais t’es en vacances ou tu bosses ?” 
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Mais alors, pourquoi ne pas faire un franc break estival quand on est freelance ?
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✅ D’abord, parce qu’on prépare la rentrée, et on s’ouvre la porte à de nouvelles opportunités : accepter des clients pendant l’été, c’est renflouer sa trésorerie (le carburant d’une entreprise) et préparer sereinement la rentrée.
✅ Ensuite, parce qu’on maintient un rythme et une routine quotidienne : lorsqu’on a un équilibre de vie pro/perso au quotidien, travailler n’est pas une source de perte d’énergie mais une stimulation intellectuelle.
✅ Enfin, parce qu’on aime travailler : être freelance, c’est faire le choix d’un métier qui nous plaît, au rythme qui nous plait. Dans ce cadre, en travaillant sur un rythme modéré toute l’année, le break estival ne s’impose plus comme une évidence.
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En effet, plutôt que de passer l’année à faire des semaines de 40 heures (ou plus) et entrer en état végétatif le week-end ou encore, se mettre la pression pour “profiter” de chaque jour de congé (soirée festive le week-end, pression des vacances “de rêve” à l’étranger pendant l’été), mieux vaudrait profiter d’un temps libre que l’on s’octroie chaque jour.
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Bien sûr, tout le monde n’est pas entrepreneur, et ne peut choisir ses horaires.
Et bien sûr, tout dépend de l’intensité de notre activité à un moment T quand on est entrepreneur.
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Pour autant, travailler moins sans interruption brutale, est pour moi plus écologique en terme de rythme, que de se tuer à la tâche au quotidien et s’arrêter net pendant un mois.
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Dans ce contexte, la période estivale des freelances est un échantillon de ce que pourrait être un rythme de travail idéal (selon moi). Dans ce cadre, les grandes vacances n’auraient plus lieu d’être (ou du moins, pourraient être moins longues).
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Alors quand vous voyez un freelance dans un entre-deux en pleine période estivale, demandez-vous, et si finalement, il tendait vers un rythme de travail idéal ? Et si nous proposions ce rythme aux salariés ?
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A méditer,
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Noël, ou les vacances de la démesure

Il y a quelques mois, j’avais écrit un article déplorant l’organisation et le rythme de travail imposé par notre société.
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Cette norme sociale professionnelle impose à un grand nombre d’individus de travailler à plein temps pendant des semaines, voire des mois, pour avoir enfin le droit de décompresser pendant deux mois en été.
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C’est le fameux concept des vacances.
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A l’approche des vacances de Noël, c’est rebelote.
Pire encore, la période hivernale vidant nos batteries, nous conduit à entamer des vacances sous le signe de la fatigue.
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Ces deux semaines de break n’annoncent d’ailleurs rien de reposant :
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?Noël sera souvent célébré dans deux familles différentes (donc deux fois plus d’excès et de trajets)
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?Les cadeaux auront vidés les comptes en banque
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? Et pour finir les vacances, le nouvel an s’imposera comme une injonction à faire la fête, sociabiliser, se coucher tard, et encore une fois, passer une soirée sous le signe de l’excès et de la démesure (RIP foie)
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Il n’y a donc rien de reposant dans ces dites vacances.
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Pourtant, ce constat n’est pas une fatalité.
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En effet, rien ne nous empêche (hormis les injonctions sociales) de ne pas suivre le mouvement :
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❇️ On pourrait manger moins

❇️ On pourrait se fiche des conventions sociales qui nous pousse à fêter Noel avec X ou Y

❇️ On pourrait faire moins de cadeaux ou en faire plus tout au long de l’année

❇️ On pourrait ne pas fêter le nouvel an sans en avoir honte

❇️ On pourrait mettre en place les conditions pour faire de ces vacances un vrai moment de repos
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Je ne reviens pas sur l’organisation du rythme de travail dans la société française que je déplore. Mais ceux qui me connaissent savent ce que je pense :
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❌ Les Français travaillent trop
❌ Ils subissent le diktat du présentéisme sur leur lieu de travail au détriment de l’efficacité
❌ Ils oublient de penser à eux et de vivre une vie centrée sur leur bien-être personnel et professionnel.
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Lorsque j’ai pris conscience de ces aberrations en 2017, je me suis mise à mon compte. Pour autant, je ne pense pas que cela soit la voie de tous.
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En revanche, réorganiser le temps et les conditions de travail des salariés leur permettrait de mieux profiter de leur temps de repos, de ne pas s’imposer des vacances sous le signe de la démesure et de l’excès, et de commencer l’année revigorés et d’attaque pour la rentrée !
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A méditer.
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Sur ce, belle fin d’année à tous et profitez-en comme vous l’entendez vraiment !

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[Dossier Mindset] Quelques Bullet points de leçons de vie (en vrac)

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.

Bonne lecture.

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Mes 3 grands mantras de freelance pour entreprendre au quotidien

Être entrepreneur, c’est faire face à l’adversité au quotidien.
Avec l’expérience, on tire assez rapidement des leçons de ses erreurs, et plus généralement, une philosophie de vie sur le plan business.
Voici donc mes 3 mantras pour entreprendre sereinement au quotidien.
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1/ Tant que c’est pas signé, c’est pas fait

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Un prospect aura beau vous promettre la lune, si le contrat n’est pas signé, ne vous enflammez pas. Attendez et demandez des actes, et non des mots.
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2/ Si le client crée un malaise avec un retard de paiement, vous devez créer un malaise en le relançant

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Votre argent vous est dû. Ne soyez pas gêné de le demander. Ce n’est pas vous qui êtes responsable de cette situation délicate, c’est votre client qui vous a mis dedans !
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3/Vous êtes votre propre cadre

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Vous n’êtes pas soumis aux ordres d’un patron, vous gérez vos horaires et vos missions. Le cadre, c’est vous. A vous donc d’organiser vos journées, de construire vos routines et optimiser votre emploi du temps en fonction de votre rythme naturel et de votre équilibre de vie pro/perso !
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Entre entrepreneur, c’est certes faire le choix de la précarité mais c’est avant tout faire le choix de sa liberté ! Alors soyez maître de votre relationnel, de votre organisation, et surtout, de vos décisions !
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Bonne réflexion
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33 ans et 33 vérités sur ma vie professionnelle

Sur mon parcours universitaire et mes diplômes :

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– J’ai un parcours classique (et non “atypique” comme la plupart des gens aiment l’affirmer)
– Mes études en science politique n’ont rien avoir avec mon travail actuel mais m’ont permis d’être structurée et synthétique
– Je ne regrette pas d’avoir raté les concours de la fonction publique
– Je n’ai pas de diplôme de coach
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Sur mes routines entrepreneuriales : 

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– Je ne fais pas de yoga et ne médite pas
– Je ne lis pas de romans ni de livres de startupers à succès
– J’ai des routines entrepreneuriales simples mais durable (petit dej, check des notifications et mails, sport)
– Le cadre, l’organisation, la planification et les routines me rassurent
– Je suis accro à mon téléphone et ce n’est pas une déformation professionnelle
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Sur l’argent et les finances : 

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– Je ne fais pas l’autruche sur le plan pro 
– Je paye mes fournisseurs le jour même où je reçois leur facture
– Je n’ai pas peur de relancer un client qui me doit de l’argent
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Sur le marketing et la communication : 

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– J’ai une créativité illimitée en matière de contenu 
– J’aime consommer des contenus courts
– J’adore parler de moi et faire des retours d’expérience
– J’aime écrire des contenus et aimerais être principalement payée pour mes retours d’expérience personnelle
– J’écris pour des leurs paresseux, car je consulte moi-même des contenus en diagonal
– Je ne suis pas sur TikTok
– Je n’utilise pas ChatGPT (et il me fait pas peur)
– Je n’aime pas les lancements de formation en ligne (et déteste ce type de copywriting)
– Je n’aime pas la technique dans le marketing, et ne souhaite pas m’y intéresser
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Sur ma vision de l’entrepreneuriat (et de son mode de vie) :

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– J’aime être freelance et ne cherche pas à scaler (je ne veux pas de salariés, ni de contraintes administratives)
Je travaille pour voyager et m’offrir des moments de plaisir au quotidien
– J’aimerais voyager plus et tirer les avantages d’être freelance
– J’apprécie les interventions en présentiel quand elles sont ponctuelles
– J’aime les déplacements professionnels qui me font voir du pays
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Sur les relations professionnelles au quotidien : 

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– Je n’aime pas le travail en équipe
– Je n’aime pas les visios
– Je n’aime pas le networking 
– Je préfère les échanges asynchrones que les appels énergivores
– Je n’ai pas peur de demander des avis clients
– Je ne pousse pas la vente (même quand ça va pas financièrement)
– Je ne supporte pas l’autorité et les contraintes externes
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Et vous, vous connaissez-vous vraiment bien en tant qu’entrepreneur ? Quels constats tirez-vous de votre vie professionnelle ?
Etre indépendant, c’est s’offrir une meilleure qualité de vie
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3 ans d’accomplissement personnels et professionnels

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Aout 2021
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Hier soir, je me suis remémoré mes trois dernières années. Que s’était-il passé en 3 ans ? J’ai donc décidé d’ouvrir mon petit carnet et d’écrire les chamboulements et avancées dans ma vie personnelle et professionnelle. Et je n’ai pas été déçue !

Sur le plan professionnel : 
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– En 2019, j’ai décidé d’adopter une communication plus vulnérable et de me dévoiler plus dans mes contenus. Un pari risqué mais qui a porté ses fruits !
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– En 2020, je génère des chiffres d’affaires mensuels à 5 chiffres. J’atteins 25 000 euros de CA pour mon meilleur mois. Du jamais vu. Ma stratégie de prise en charge CPF porte ses fruits.
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– En 2021, je simplifie mon business et travaille environ 15h par semaine. J’assume ainsi que je ne cherche pas à faire du chiffres, ni de scaler mon activité mais au contraire de mettre mon activité au service de mon mode de vie. Sur un autre plan, je décide d’ouvrir un PEA, une assurance vie pour assurer ma retraite et prendre en main mes finances professionnelles et mon épargne personnelle.
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Sur le plan personnel : 
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– En 2019, je retrouve ma famille biologique grâce à des tests ADN. Clairement, je n’y croyais pas. Je sais maintenant d’où je viens et qui je suis.
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– En 2020, je pars faire le tour du monde seule, entre voyage et travail. Jamais je n’aurais pensé le faire aussi rapidement.
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– En 2021, je connais l’amour réciproque. J’avais presque perdu espoir. D’autres avancées surviennent également, comme ma décision d’assainir mes relations parentales, d’arrêter la pilule pour des questions de santé, mais également de commencer un nouvel art martial.
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La vie est pleine de surprises mais c’est votre état d’esprit et l’initiation de démarches constructives qui permettront à vos projets de se réaliser !
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Alors, que pouvez-vous initier comme changement dès maintenant ?
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Alimentation et rapport au corps, vues par le prisme de mes observations et conversations

 

Depuis quelques mois, je travaille sur mon alimentation et mon rapport au corps par le biais d’observations, de conversations (Merci Daphné Charlier)  mais également d’un accompagnement personnalisé (merci Gabriella Tamas).Voici une restitution de mes apprentissages où je vous livre un retour d’expérience personnel sur des sujets de société “tabou” notamment chez les femmes. J’aimerais, avec cet article, permettre à des femmes (et peut-être des hommes), de se reconnaître dans mon expérience, ou encore, prendre à leur tour la parole pour s’exprimer sur le rapport au corps, un tabou de société qui n’est aujourd’hui pas toujours conscientisé. L’article est structuré en bullet points succincts sur des thématiques différentes, pour piocher comme bon vous semble. Bonne lecture.

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A propos de la restriction cognitive : 

Tout d’abord, attention à la diabolisation de la restriction cognitive : j’ai suivi beaucoup de comptes Instagram spécialisés sur les TCA (troubles du comportement alimentaire) et pour beaucoup, TOUS nos actes s’apparentent à de la restriction cognitive : ne pas se resservir, se sentir repu, choisir tel aliment car il est plus digeste…

Prenons un exemple :  vouloir limiter la consommation d’un aliment non digéré par l’organisme, est certes une forme de restriction, mais reste à nuancer, car on veut éviter un inconfort digestif : pour trouver le bon équilibre, il faut faire le calcul entre plaisir pris à déguster l’aliment en question, et part d’inconfort.

Conclusion : lorsqu’on sur-analyse nos pensées on finit par ne plus savoir comment nous alimenter. On en vient à ne plus savoir comment penser ni se comporter et on finit par être totalement déconnecté de nos sensations alimentaires. 

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On ne prend pas 2 kilos de gras en une semaine : il m’est arrivé à plusieurs reprises de me peser après des repas trop salés ou composés de beaucoup de liquides (association de Ramen et bière par exemple) : j’étais déprimée en me pesant, mais j’ai vite réalisé que qu’en les jours s’écouler et en reprenant mon alimentation habituelle, j’avais perdu le poids pris lié à la rétention d’eau. Le corps se régule seul en re-mangeant normalement. Inutile de compenser par le sport ou par de la privation.

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Notre poids de forme n’est pas toujours celui qu’on désire : si on devait simplifier, on pourrait dire que notre poids est le poids que l’on garde de manière stable, sur la durée, avec une alimentation équilibrée et une activité physique régulière. Ce poids de forme peut varier de quelques kilos selon les hormones ou les excès mais reste dans une fourche assez restreinte. Seulement, notre poids de forme ne correspond pas forcément au poids (ni à la silhouette) que l’on fantasme. Pour ressembler aux fit-girls que vous voyez dans les magazines ou vidéos Youtube, il faudrait peut-être vous sous-alimenter et/ou vous muscler à outrance. Il y a donc une décorrelation entre minceur et santé.

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Attention à la diabolisation des aliments : une alimentation équilibrée implique de pouvoir manger de tout sans culpabiliser (facile à dire hein ?) : dans ce cadre, on peut manger gras, sucré, salé ou boire alcoolisé à condition que ces aliments ne constituent pas l’essentiel de notre alimentation. Une alimentation qui exclut certaines catégories d’aliments (qui pourtant nous procurent du plaisir) n’est pas équilibrée.

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Attention aux appellations “healthy” ,“veggie”, “sans matière grasse” : derrières ces appellations aguicheuses, se cache une culture de la restriction bien éloignée des produits sains pour la santé : le healthy se compose souvent de produits sains mais dont l’association peut créer un repas déséquilibré (trop riche en lipide ou glucides), le veggie est souvent sous-protéiné et trop riche en glucides, et le “sans gras” comprend trop d’additifs pour compenser la texture que donne la matière grasse aux aliments (exemple : crème fraîche allégée).

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Attention aux dogmes dans la santé naturelle : en matière de santé, on peut établir des grandes tendances (les excès en gras, en sucre, ou en sel sont mauvais) mais en dehors de cela, toute affirmation reste dogmatique et oublie que chaque organisme réagit différemment. Le végétarisme n’est pas fait pour tous. Le jeûne intermittent non plus. Et malgré leurs bienfaits, les légumineuses ne sont pas digérées par tous. 

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Attention à ne pas faire des régimes curatifs un mode de vie : jeune intermittent, régime paléo, crudivorisme, monodiète, ces régimes sont aujourd’hui à la mode, et sont érigés en véritables modes de vie. Pourtant, ils ne sont pas supportés par tous. A termes, les conséquences peuvent être néfastes pour notre santé. 

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Changer mon rapport au corps :

Un besoin de sublimer ma silhouette en acceptant ma morphologie : accepter ma morphologie n’a pas été chose facile (j’y travaille encore) mais aujourd’hui, j’ai pris conscience que je ne pouvais pas la changer. Lutter contre un tel changement est contre-productif, alors j’ai décidé de la sublimer en acceptant mes hanches, en choisissant des habits adaptés à ma petite taille, et à mes formes, et de me muscler de manière ciblée pour adopter une silhouette harmonieuse.

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Pour perdre du poids, il faut savoir pourquoi : perdre du poids est devenu un objectif pour beaucoup de personnes, mais tous ne donnent pas un sens à cette perte de poids : cherche-t-on à s’affiner ? Se muscler ? Être en meilleure santé ? Ressembler à X ou Y ? Soulager sa conscience en montant sur la balance ? Si la perte de poids ne fait pas vraiment sens pour vous, vous aurez du mal à atteindre votre objectif. Pour ma part, perdre du poids s’est longtemps résumé à un chiffre sur la balance. Aujourd’hui, je me fie plus à mon tour de hanche, ou à la facilité à rentrer dans mes pantalons (mais je suis encore influencée et affectée par les chiffres qui s’affichent sur ma balance).

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Accepter de se regarder et valoriser le beau en nous pour mieux s’accepter  : pour assumer son corps ou tout simplement avoir une relation bienveillante avec lui, il est important de le regarder et de l’accepter. Les affirmations à voix haute peuvent aider dans cette réconciliation avec son corps. Bien sûr, cela ne suffit pas, mais c’est un pas de plus.

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Arrêter de se peser le ventre gonflé : encore affectée par mon poids sur la balance, je préfère ne pas me faire du mal en me pesant aux mauvais moments (règles, ballonnement).  

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Choisir ses modèles : pendant longtemps (et encore un peu maintenant), mon feed Instagram était uniquement composé de fitgirls. Difficile de ne pas se comparer. J’évoluais dans un écosystème composé de corps totalement différents du mien. La frustration était très forte et la véritable normalité n’apparaissait plus dans mon quotidien. En arrêtant de liker certains types de photos sur mon fil d’actualité, mon Instagram change, et ma réalité également.

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Un besoin de trouver de la flexibilité dans un cadre : j’ai un fonctionnement rigide, construit sur des habitudes que je conserve, même lorsqu’elles ne sont plus bénéfiques pour moi (j’ai mis du temps à arrêter le jeûne intermittent alors qu’il ne m’était plus utile). J’ai dû me faire accompagner pour changer d’habitudes (merci Gabriella Tamas) sans que cela me déboussole. Aujourd’hui, j’ai pris conscience de ma rigidité, et j’ai besoin de me connecter à mes sensations alimentaires pour une meilleure relation avec mon corps.  

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Mes observations factuelles sur l’alimentation

Ce qui fait perdre du poids, c’est le changement d’habitudes en mettant le corps dans l’inconfort : vouloir perdre du poids en ne faisant que du cardio est vain. Je l’ai expérimenté. A partir du moment où j’ai changé mon alimentation, mais également changé les heures où je faisais de l’exercice ou encore changé de type d’exercice (renforcement musculaire par exemple), mon corps a réagi différemment. Il n’y a donc pas qu’une seule manière de faire mais des changements réguliers à adopter lorsqu’on “stagne” (dans un objectif de perte de poids bien sûr). 

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On est le fruit de nos habitudes et non de nos écarts : lorsqu’on culpabilise, il faut prendre conscience qu’on ne grossit pas avec un repas (ou deux, ou trois) mais en chamboulant durablement notre mode de vie et nos habitudes alimentaires. Si on reprend une alimentation saine, le poids pris se re-perd naturellement.

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Pour savoir si l’on a grossi ou maigri, mieux vaut mesurer son tour de hanche que de se fier aux chiffres de la balance : votre tour de hanche et vos pantalons vous diront mieux si vous avez perdu ou pris du poids que votre balance (sauf si vous avez une balance à impédancemètre précise).

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Il faut écouter son corps pour savoir ce qui est bon pour soi : vous ne digérez pas tel ou tel aliment, ou encore une combinaison de deux aliments. C’est un signe. Sur le papier, on vous recommandera les fibres et les légumineuses, on vous dira de limiter votre consommation de viande, ou de manger des légumes sans modération, mais ces grandes règles généralistes ne sont peut-être pas adaptées à votre organisme. 

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Mes observations sur mon propre organisme  : 

Il y a des aliments que je ne tolère pas (et que j’aime) : la bière, les légumineuses, les ramens, les pommes de terre, les pâtes, et les gâteaux au chocolat (liste non exhaustive) : vais-je arrêter d’en manger ? Non. En revanche, je peux décider de ne pas faire de combinaisons malheureuses pour mon organisme (viande rouge + féculent ou pinte de bière + ramen ou, pâtes carbo + fondant au chocolat). Bien sûr, cela ne veut pas dire que je m’interdit à tout jamais de combiner des aliments que je ne digère pas, mais je peux décider de limiter leur combinaison, de manière générale.

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Je ne bois pas assez d’eau : je suis assoiffée la nuit, et fais de la rétention d’eau. Deux signes qui montrent que je ne bois pas assez. Je sens peu la soif en journée, et bois peu pendant les repas, ce qui me permet difficilement de conscientiser cette carence. Les tisanes en journée peuvent aider à me réhydrater, mais cela implique d’en faire une nouvelle habitude. 

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Le café n’a aucun effet excitant sur moi : je bois du café depuis que j’ai 17 ans. Il ne m’empêche pas de dormir et ne me donne pas une énergie hors norme. En revanche, il a un véritable effet coupe faim chez moi, ce qui est traître, car il m’empêche d’être totalement connectée à mes sensations de faim. 

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Conclusion : 

 

Un article qui n’en est pas vraiment un. Mais une réflexion sur un sujet de société qu’il me tenait à cœur de porter. J’expose ici ma vulnérabilité et espère atteindre celle de ceux (ou celles- qui se sentiront également concernés par ces problématiques de rapport au corps; dans un monde régi par la diète culture. Dans ce contexte, n’oublions pas l’essentiel : notre (bonne) santé. 

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[Dossier] Affirmer sa personnalité sur le web, un véritable défi

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.

Bonne lecture.

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Arrivez-vous à être vous-même sur le web ?

▪Je suis Bélier, ascendant vierge
▪Cheval en astrologie chinoise
▪Generator 5/3 en Human Design
▪Type 3 en énneagramme,
▪Logisticienne en MBTI (ISTJT),
▪Pitta dans les doshas ayurvédiques,
▪Zèbre avec un QI incalculable en test psychologique.
▪J’ai un profil nomade de par mon groupe sanguin B+
▪Je suis également le résultat d’un test ADN composé de 93% d’ADN algérien, et née sous X.
▪Je suis également gauchère

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J’ai longtemps essayé de cerner ma personnalité et comprendre mon fonctionnement à travers différents courants de développement personnel. En fin de compte, j’ai surtout voulu me rassurer en rentrant dans des cases.
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Aujourd’hui, je n’arrive toujours pas à savoir dans quelle boite me mettre.
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Mais avec le recul, je trouve cela tellement plus rassurant, de ne pas être réduite à des résultats de tests ou des profils type !
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Votre personnalité est unique. Et pourtant, nous n’osons que trop peu la révéler de peur des jugements extérieurs. Les réseaux sociaux accentuent d’ailleurs cette peur.
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Il faut donc du courage pour s’affirmer, sans se cacher derrière un courant ou une case.
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C’est ce courage personnel et professionnel que j’ai décidé d’incarner, en exposant ma vulnérabilité à des milliers d’internautes, dont vous faites partie.
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Aujourd’hui, cette vulnérabilité me permet d’être totalement moi, sans chercher à garder la face, même dans des situations d’inconfort ou de faiblesse.
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Pour moi, être vulnérable c’est :
– raconter mon histoire
– raconter mes échecs personnels et professionnels
– exprimer mes peurs et mes doutes
– demander de l’aide
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Et vous, comment arrivez-vous à être vraiment vous-même sur le web ?

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Et si vous appreniez à parler de vos défauts ?

Il y a une chose dont on ne parle pas souvent sur les réseaux sociaux, ce sont nos défauts, les vrais (pas les défauts inventés en entretien d’embauche).

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Et pourtant, nous en avons tous. Alors plutôt que de les cacher, au risque de les voir ressortir au mauvais moment, mieux vaut les exposer, et apprendre à les dompter.

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Cela permettra à votre entourage professionnel mais également personnel de mieux vous cerner, prendre du recul sur vos actes et propos, et ne pas vous titiller sur vos axes de vulnérabilité.
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Une fois cela dit, je me lance !
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Voici les 4 traits de caractère qui me font défaut :
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– L’impatience (et la précipitation)
– La mauvaise foi (liée à un certain orgueil)
– L’absence de nuance (mon côté manichéen)
– Le contrôle (et la rigidité)
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Bien sûr, ces défauts sont des points sur lesquels je travaille. Mais ils restent des zones d’inconfort que je préfère afficher plutôt qu’enfouir. 
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Et vous, quels sont les défauts que vous aimeriez pouvoir communiquer à votre entourage professionnel (et personnel) ?
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Ces mécanismes de résistance qui vous empêchent d’avancer

Lorsque je me retrouve dans une situation bloquée, je fais régulièrement appel à de l’aide extérieure pour me faire accompagner. Dernièrement, j’ai fait appel à 2 thérapeutes sur des thématiques professionnelles et de santé.
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Ce qui est intéressant, c’est que pour ces deux domaines distincts, j’ai observé chez moi des mécanismes de résistance similaires.
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✅ Le premier, c’est de maintenir des routines inefficaces par peur de ne plus avoir de cadre
✅ Le deuxième, c’est de faire de la résistance, par peur du changement
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Concrètement, voici comment cela se manifeste.
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Dans le premier cas de figure, je reproduis mécaniquement des routines et les maintiens même lorsque leur efficacité est remise en question :
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? Persister à écrire ma newsletter au tutoiement, car je sais que mon audience s’en fiche éperdument
? Continuer le jeûne intermittent quand je n’en vois plus les effets bénéfiques sur mon corps ni ma santé
? Pratiquer le sport à fréquence (trop) soutenu quand je sais que je n’ai pas besoin de faire autant d’exercice
? Et pendant longtemps : écriture, lecture et méditation journalière, quand cela ne m’apportait pas de bien-être supplémentaire au quotidienne
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Dans le deuxième cas de figure, je refuse une solution qui me met dans l’inconfort, par peur de perdre mon temps.
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Par exemple :
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? Résister à l’idée de me rendre à des événements physiques par peur de perdre mon énergie
? Contourner les échanges téléphoniques (parfois plus simples) par peur des conversations qui s’éternisent
? Refuser de lancer de nouveaux produits, par peur de me fatiguer à les vendre

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Je vous rassure, les choses évoluent pour moi 😉
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J’ai d’ailleurs pris conscience que je confondais la notion de désalignement avec la sortie de ma zone de confort. Aujourd’hui, j’ai pris conscience qu’élargir ma zone de confort n’était pas un frein à mon alignement, mais au contraire, une perche tendue vers une activité toujours plus renouvelée et une vie remplie de nouvelles opportunités.
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J’ai encore du chemin à faire, mais identifier mes mécanismes de résistance m’a permis d’aller de l’avant.
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?Avez-vous identifié vos mécanismes de résistance ?
?Comment les combattez-vous ?

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Le bonheur n’est pas notre seul moteur pour avancer dans la vie

Il y a quelques temps, j’ai visionné une petite vidéo-enquête de Cyrus North sur la question du bonheur : sommes-nous heureux ?
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Pour cette enquête, il s’est rendu au Liban, s’entretenir avec des réfugiés syriens qui avaient tout perdu. Et en Californie auprès d’étudiants à qui rien ne manque.
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Il en tire les réflexions suivantes :

? Notre niveau de bonheur est relativement stable et revient généralement à une moyenne, indépendamment des tragédies que nous avons vécues (exemple des réfugiés syriens)

? Cela nous permet de comprendre qu’on ne se bat pas pour son bonheur, mais pour d’autres valeurs comme le besoin de justice, de liberté, de dignité etc.
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Notre vision occidentalisée du monde nous invite à placer le bonheur comme un accomplissement en soi. S’il demeure un facteur d’épanouissement, il est important de relativiser sa position dans notre échelle de valeur personnelle.
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✅ Si je suis partie à l’autre bout du monde avec un sac à dos, c’est pour retrouver ma liberté, et non pour être heureuse (d’ailleurs, je ne l’étais pas tant que ça)

✅ Si j’ai fait le pari risqué de me mettre à mon compte, c’est également pour assouvir mon besoin de liberté

✅ Si j’ai décidé de créer des blogs sur l’aikido ou des sujets politiques, ce n’est pas pour assouvir ma satisfaction personnelle, mais faire entendre ma voix, et parler au nom de ceux qui ne se sentent pas entendus.

✅ Si j’ai décidé de retrouver mes origines personnelles, c’est pour connaître mon histoire, quitte à apprendre des vérités difficiles à entendre
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Le bonheur est important, mais ce n’est pas toujours pour lui que vous déplacerez des montagnes. Savoir pourquoi vous vous démenez au quotidien vous permettra de mieux connaître vos valeurs et de les incarner réellement. C’est ainsi que vous serez aligné.
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Bonne réflexion

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? Si vous sentez que vous manquez de confiance en vous pour vous affirmer dans votre vie personnelle et professionnelle, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux  ?

[Dossier] La vulnérabilité, votre plus belle carte à jouer

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.

Bonne lecture.

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Vos problèmes ne sont pas un fardeau mais un rite initiatique

Depuis quelques jours, je rencontre de nouveaux chamboulements dans ma vie personnelle et professionnelle. Ces chamboulements, ce sont des sujets mis sous le tapis, qui reviennent un jour à la surface.
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Concrétement :
– La question de l’alignement professionnel et de mon modèle économique
– La question de mon rapport au corps, dans le cadre d’un nouveau rythme de vie
– La question du contrôle et du lâcher-prise au quotidien
– La question de la dépendance affective et de l’estime de soi
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Je pensais avoir travaillé sur ces sujets, mais visiblement pas assez.
C’est pourquoi, je me lance dans de nouveaux chantiers.

La démarche semble colossale et peut rapidement laisser place à l’impuissance et à la dépression.
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Mais hormis une déprime passagère, j’ai choisi de voir ces chantiers comme un rite initiatique, voire, une belle opportunité de changer.
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Ayant conscience de mes propres limites, j’ai décidé de me faire à nouveau accompagner pour gagner du temps, et m’engager vis à vis d’un tiers.
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Aujourd’hui, je suis positive car je suis dans la bonne locomotive,
Aujourd’hui, je suis déterminée à me dépasser
Aujourd’hui, je suis sereine car je pose les bases d’un mode vie plus pérenne
Aujourd’hui, je parle ouvertement pour matérialiser mes nouveaux engagements.
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Et vous, quel est votre déclic pour entamer un changement profond ?

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La vulnérabilité : une mauvaise carte à jouer ?

Depuis près de 3 ans, je sors de ma zone de confort en dévoilant ma vulnérabilité.
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Dévoiler sa vulnérabilité est une démarche risquée car on s’expose à de vives critiques, surtout sur le plan professionnel, et encore plus en tant que coach.

Pourtant, je n’arrive pas à faire semblant.
Je n’arrive pas à communiquer sur une image parfaite de l’entrepreneur
Je ne veux pas rentrer dans le jeu des succès stories mensongères.

La vulnérabilité, votre plus grande force.
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Bien sûr qu’il nous arrive tous de connaître des moments de joie et de réussite. Mais tout le monde sait qu’une vie (entrepreneuriale ou personnelle) comprend des hauts et des bas.
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Or, c’est en communiquant sur les “bas”, que l’on parlera au mieux à ceux qui nous lisent. D’ailleurs, comment s’identifier à quelqu’un qui ne connaît que la réussite ?
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Pour ma part, mon authenticité est salutaire : elle me permet de verbaliser mes maux en les assumant et en m’engageant auprès de tiers, pour aller de l’avant.
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Et c’est justement lorsqu’on communique sur des problématiques que l’on n’a pas encore réglées qu’on incarne sa vulnérabilité.
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Concrètement, je suis encore en quête d’alignement professionnel
J’ai encore un équilibre à trouver dans ma vie intime
J’ai encore à travailler sur mon rapport au corps
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Jouer la carte de la vulnérabilité est-elle une erreur stratégique sur un plan professionnel ?
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Tout dépend de qui vous souhaitez attirer à vous. C’est certes un pari risqué, mais c’est ça, la véritable authenticité.
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Bonne réflexion

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Développement personnel : comment faire le tri dans cet océan d’injonctions culpabilisantes ?

Le développement personnel est bourré d’injonctions à vivre une vie plus “saine”.

➰ Affirmations positives
➰ Lectures “inspirantes”
➰ Ecriture quotidienne
➰ Méditation
➰ Yoga
➰ Graines de chia…

Le problème, c’est que ces injonctions sont imbibées de culpabilité.

Or, nous sommes humains :
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? Nous ne pouvons tout le temps tendre l’autre joue ou vivre en permanence dans la gratitude, quand nous sommes dans la détresse.

? Nous ne pouvons adopter des morning routines “saines” qui finissent pourtant par nous épuiser
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​​Alors comment faire le tri dans cet océan de développement personnel ?
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​? Accepter notre mal-être, nos peurs et notre impuissance
​? Refuser des pratiques qui ne nous parlent pas ou nous violentent
? Expérimenter hors des sentiers déjà empruntés
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A terme, seules les que les attitudes et postures qui nous parlent resteront.
C’est cela qui créera des habitudes solides et durables.
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Personnellement, j’ai essayé à plusieurs reprises la méditation, et je sais qu’elle n’est pas faite pour moi.​
En revanche, l’écriture non ritualisée, oui.
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Le développement personnel vous propose des manières d’explorer votre voie. Mais vous pouvez, vous aussi être les pionniers de nouveaux sentiers.

A méditer

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14 pistes pour apprendre à vous connaître sur le bout des doigts

Depuis que je suis entrepreneur, je n’ai cessé de travailler sur moi pour apprendre à me connaître, afin de mieux assumer ma personnalité, et rester alignée avec qui je suis. Voici donc 14 pistes qui m’ont permis d’apprendre à me connaître sur le bout des doigts.
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1/ Mes 8 plus grandes forces pour entreprendre (et vivre) : 
– Ma réactivité
– Mes capacités rédactionnelles
– Mon efficacité
– Ma vulnérabilité
– Ma capacité à transmettre
– Mes retours d’expérience personnelle
– Ma capacité de résilience
– Ma maîtrise de l’anglais
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2/ Les 4 traits de caractère qui me font défaut : 
– L’impatience (et la précipitation)
– La mauvaise foi
– L’absence de nuance
– Le contrôle et la rigidité
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3/ Les 8 activités qui m’animent dans la vie : 
– Les voyages
– La bouffe
– Les interactions sociales qualitatives
– Les séries addictives
– L’aïkido
– La transmission de compétences
– L’écriture
– Le chant
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4/ Les 6 éléments qui me donnent de l’urticaire : 
– L’administratif et la bureaucratie
– L’inertie et la lenteur
– L’inefficacité
– L’infantilisation et le paternalisme
– L’absence de considération
– La bien-pensance
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5/ Mes 11 valeurs les plus ancrées : 
– La liberté
– La santé
– La justice
– Le respect
– Le courage
– L’authenticité
– La rigueur
– L’exemplarité
– L’efficacité
– L’humour
– Le confort
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6/ Les 10 meilleures manières de préserver mon énergie au quotidien :
– Doser les interactions sociales
– Rester à distance du bruit
– Contrôler le sommeil
– Optimiser les moments de travail et d’activité physique
– Adapter mon alimentation à mon activité quotidienne
– Estimer le temps des tâches
– Limiter les sources de stress
– Anticiper les imprévus et les dépenses
– Créer un cadre de vie apaisé et rangé
– Dire non

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7/ Les 5 activités qui me sortent des écrans (avec plaisir) : 
– Les BD
– La cuisine
– L’écriture
– Le sport
– Les interactions sociales
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8/ Les 4 voyages qui ont marqué ou marqueront ma vie :
– Le Vietnam (voyage familial)
– La Laponie (en 2020)
– Le Japon (prévu en 2023)
– L’Algérie (sur la terre de mes origines, pas de date fixée)
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9/ Les 5 événements qui m’ont le plus bouleversées :
– Mon accident à vélo du haut d’une falaise dans les rochers à 10 ans
– Le divorce de mes parents quand j’avais 12 ans
– Ma perte de poids de 15 kg quand j’avais 15 ans
– La rencontre avec ma famille biologique en 2019
– Tomber amoureuse réciproquement
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10/ Mes 5 outils d’auto-thérapie : 
– L’écriture
– Les lectures de développement personnel
– Le sport
– La vitamine D
– Le rescue (fleur de Bach)
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11/Les 4 citations qui guident mes actions au quotidien : 
– Qui ne tente rien n’a rien

– “Ne te compare pas aux autres parce que quand tu te compares, tu compares ton intérieur à l’extérieur des gens” Oussama Ammar

– “Beaucoup de gens pensent qu’on obtient de la stabilité dans sa carrière en minimisant les risques. Mais ironiquement, dans un monde changeant, c’est l’une des choses les plus risquées que vous pouvez faire” Reid Hoffmann

–  « Ce qui est fait est fait, le passé ne revient plus jamais. » (Proverbe japonais).

Et j’en oublie sûrement.
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12/ Mes 5 plus beaux accomplissements : 
– Avoir étudié un an aux Etats-Unis à la Fac
– Avoir rencontré ma famille biologique grâce à un test ADN
– Etre partie seule en Amérique Latine pendant 3 mois en pleine crise sanitaire
– Avoir développé une entreprise à mon image depuis 5 ans
– Obtenir ma ceinture noire d’aikido l’an dernier
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13/Les 5 outils qui m’ont le plus aidée à me connaître : 
– Le Human design
– L’étude des chronotypes
– Mes lectures sur l’introversion
– La compréhension de la Loi de l’attraction
– La lecture des 5 blessures qui empêchent d’être soi-même (Lise Bourbeau)
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14/Mes 3 prochains plus gros challenges : 
– Passer mon permis
– Obtenir mon 2e dan d’aikido
– Assainir mon rapport au corps
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?Et vous, comment avez-vous pu explorer votre personnalité ?
Si vous sentez que vous avez besoin de mieux vous connaître pour trouver le bon équilibre de vie pro/perso, je vous ai concocté un ebook qui devrait vous plaire !

Bilan 2022 : un bouleversement entrepreneurial et personnel

Tous les ans, un certain nombre d’entrepreneurs réalise un bilan rétrospectif de l’année écoulée. Je ne fais pas exception à la règle, si ce n’est que mon bilan est à la fois entrepreneurial et personnel. Jusqu’à cette fin d’année, mon entreprise n’a pas été ma priorité. J’avais en effet mis l’accent sur d’autres piliers de ma vie personnelle. En décembre 2022, les choses se rééquilibrent. Sans plus attendre, voici le bilan de mon année 2022.

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1- Un travail interne de lâcher-prise (le fameux)

2022 marque la continuité d’une année 2021, dans laquelle j’avais réalisé un important travail introspectif. Pacification de mes relations familiales, gestion de la solitude (volontaire) au Mexique. 

 

Cette année, le travail de développement personnel passe à l’étape supérieure :

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  • Travail sur ma rigidité mentale, en apprenant à ne plus vouloir tout contrôler, et en arrêtant de suivre des routines obsolètes par peur de manquer de cadre (jeûne intermittent, sport à fréquence trop soutenue)

 

  • Travail d’adaptation à la vie en couple (avec enfants) : passer d’une vie de digital nomade en 2021 à une vie plus sédentaire et collective implique un changement de mode de vie non négligeable

 

  • Travail sur mon rapport au corps et acceptation de moi, même dans l’imperfection : le changement de mode de vie entre la vie seule, avec des habitudes de moine bouddiste, et la vie à deux, mais également l’arrêt de la pilule, ou encore la pratique du sport à fréquence (trop) intensive, a des impacts sur le corps qu’il n’est pas toujours facile à accepter. L’accompagnement suivi avec une naturopathe spécialisée en profilage alimentaire m’a permis de mieux vivre mon quotidien, m’aimer de manière absolue, et troquer la contrôle contre le plaisir gustatif.

 

  • Travail de relâchement corporel en aïkido, pour détendre mes muscles, accepter la peur du déséquilibre, réaliser des chutes plus spectaculaires, et être une meilleure partenaire. L’aïkido est une connexion entre deux pratiquants. Aujourd’hui, je travaille mon rôle pour être présente dans cet échange interpersonnel et martial. 

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Ces défis ont été de taille mais m’ont permis d’évoluer sur le plan personnel : aujourd’hui, je suis une personne plus épanouie, même si le chemin peut me réserver de nouvelles surprises.

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2- Un nouvel équilibre entre les différents piliers de ma vie

En 2022, mon activité entrepreneuriale n’a clairement pas été ma priorité. Manque d’alignement, mais surtout, un intérêt plus prononcé pour ma vie intime et mes activités extraprofessionnelles. Concrètement, j’ai fait le choix de privilégier ma (récente) vie de couple, mais également ma progression en aïkido.

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J’ai aujourd’hui une relation épanouie, et une ceinture noire en aïkido, mais ces succès m’ont demandé beaucoup de travail personnel, et de l’énergie dépensée au détriment d’un business dont j’avais perdu la flamme.

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Avoir délaissé mon activité entrepreneuriale n’a donc pas été sans conséquences : baisse de mon chiffre d’affaires (car je ne rayonnais plus), mais également de mon estime personnelle (impression de perdre en valeur du fait de perdre en chiffre d’affaires).

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Aujourd’hui, je continue de progresser en aïkido,  j’ai atteint un équilibre dans mes relations personnelles, et je peux maintenant me consacrer à cette activité que j’avais alors laissé en jachère.

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3- Un sursaut entrepreneurial 

Fin 2022, j’ai vécu un triple choc : le fisc, l’Urssaf, et Pole Emploi se sont coordonnés pour me faire payer, de manière rétroactive, des sommes dûes quelques années plus tôt. Au total, 10 000 euros de dettes. 

Ma trésorerie me permettait certes, de régler cette somme, mais non sans douleur. Cette perte financière a agi comme un électrochoc : il fallait me ressaisir et refaire ma trésorerie.

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Dans ce contexte stressant, j’ai fait appel à un professionnel spécialisé dans l’alignement professionnel pour m’aider à aller de l’avant. Et s’il y a bien une chose que cet accompagnement m’a permis de comprendre, c’est que je confondais “alignement” et “zone de confort”. Je m’explique, pour développer mon activité auprès de nouvelles cibles, il me fallait conquérir un nouveau marché, hors ligne, sur le terrain. Introvertie de nature, j’ai toujours pensé que les salons et évènements professionnels allaient me vider de mon énergie. Mais en échangeant avec mon coach, j’ai accepté de me plier au jeu de cette expérience, que je pensais vouée à l’échec. Et à la surprise générale, je me suis dépassée : aisance orale et attraction de prospects fluides m’ont permis de retrouver mon énergie.

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Aujourd’hui, je n’ai pas réglé la question de fond de mon alignement professionnel, mais j’ai retrouvé de la stimulation intellectuelle en changeant de marché. 

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Conclusion : confiance et sérénité pour 2023

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2022 a été l’année du bouleversement et du chamboulement. Mais dans ce brouillard, s’est dessiné un chemin. Et ce chemin, c’est celui de la confiance. Pourquoi ? Car malgré les doutes, j’ai pu atteindre tous mes objectifs : réserver un billet pour le Japon, obtenir ma ceinture noire d’aikido, vivre une relation épanouie, m’orienter vers une nouvelle cliente. 2023 sera donc l’année de la sérénité. Sur cette note tranquille, je tourne la page de 2022.

 

[Dossier] Alignement : se connaître pour mieux s’affirmer dans la vie quotidienne

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.

Bonne lecture.

Menez-vous une vie alignée avec vos valeurs ?

Pour vivre une vie heureuse, il faut vivre selon ses vraies valeurs.
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Seulement, nous ne sommes pas toujours honnêtes avec nous-même lorsqu’il s’agit de les définir.
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En théorie, nous aimerions tous affirmer que nous sommes animés par des valeurs de partage, de solidarité, et de travail. Mais dans les faits, nous ne pouvons pas ressentir et incarner toutes les valeurs affichées sur les enseignes des grandes entreprises que nous connaissons.
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C’est d’ailleurs en faisant ce constat, que je me suis déchargée d’un poids.
J’ai ainsi réalisé que si je n’arrivais pas à tendre vers certains besoins (superficiels), c’est parce qu’ils ne reflétaient pas mes valeurs.
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Prenons quelques exemples.
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? Quand je me dis que je voudrais gagner plus, je réalise que je ne cherche pas à vivre dans le luxe, et que par conséquent, l’opulence ne fait pas partie de mes valeurs.
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? Quand je me dis que je devrais remplir mes journées de travail pour être occupée et produire de la valeur, je réalise que j’aime avoir du temps pour moi, et que le travail n’est pas une valeur profonde chez moi.
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? Quand je me dis que je devrais acheter pour combler un besoin de sécurité matériel, je réalise que l’insécurité ne me fait pas peur, et qu’elle n’anime en rien mes choix de vie (d’où l’entrepreneuriat)
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? Quand je me dis que mon corps devrait ressembler à celui d’une influenceuse fitness, je réalise que je suis une norme esthétique alors que je refuse le conformisme sociétal dans ma vie.
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? Quand je me dis que je devrais me comparer aux autres pour évaluer mon niveau, je réalise que la compétition n’a jamais fait partie de mes valeurs, et que mon seul référentiel est ma propre progression.
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? Quand je me dis que je devrais profiter de mon temps libre pour m’adonner à une cause, je réalise que la solidarité n’est pas une valeur ancrée chez moi alors que l’individualisme si (prendre soin de moi en priorité)
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Ces différentes affirmations peuvent sembler provocantes mais elles permettent d’être honnête envers soi-même et surtout de comprendre pourquoi nous nous épuisons à réaliser des objectifs “superficiels” en décorrélation totale avec nos valeurs

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En revanche, j’ai pleinement conscience de mes valeurs absolues, qui sont aujourd’hui le reflet de la vie que je mène (santé, liberté, justice, courage, responsabilité, authenticité, clairvoyance, individualisme) et de mes valeurs “pratiques” (empathie, efficacité, humour, résilience, élégance, rigueur, confort, bienveillance, sérénité) qui me permettent des interactions plus solides et sereines avec mon entourage et un alignement dans mes actions au quotidien.
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?Et vous, êtes-vous conscient de vos vraies valeurs ?
?Menez-vous une vie alignée avec elles ?
Bonne réflexion,

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Je ne suis pas une entrepreneure


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Depuis 5 ans, j’ai lancé une activité évoluant dans le secteur de la communication digitale et du coaching professionnel.
Cette activité s’est transformée à plusieurs reprises pour accueillir de nouveaux services à destination de nouvelles cibles mais le modèle économique reste le même. Je vends toujours des prestations de coaching et de formation.
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Il y a quelques jours, j’ai échangé avec un ami entrepreneur qui vend du thé en ligne. En peu de temps, il a développé un nouveau partenariat avec un grand fournisseur lui permettant de vendre des produits d’épicerie fine.
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Demain, il envisage de se tourner vers les nouvelles technologies, sur un domaine spécifique, car il a le flair pour sentir les nouveaux besoins d’un marché en constante évolution.
C’est pour moi un véritable exemple de véritable fibre entrepreneuriale.
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Inversement, je ne cherche pas à flairer les nouvelles tendances du marché.
Ni à me former pour proposer un service répondant à un futur besoin.
Ni encore à automatiser mon activité pour la rendre encore plus rentable.
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Je pourrais gagner plus d’argent en me lançant dans le développement d’un business ultra-rentable.
Je pourrais travailler quelques années et prendre ma retraite à 40 ans.
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Mais ces objectifs ne me stimulent pas. Et si je ne vibre pas pour un projet, il m’est impossible de le réaliser.
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Aujourd’hui, mon moteur est un équilibre entre :
✅ un temps de travail limité
✅ une activité professionnelle non stressante
✅ des revenus suffisants pour maintenir mon niveau de vie
✅ et une vie personnelle stimulante.
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Je ne suis pas entrepreneure (au sens “noble” du terme)
Je suis une freelance épanouie,
J’ai créé une activité qui me permet d’avoir du temps pour moi, des clients réguliers et des revenus convenables.
Aujourd’hui, je ne vends pas du rêve, mais un mode de vie.
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Si vous souhaitez vivre simplement d’une activité non stressante, et qui vous laisse du temps pour vivre, je vous propose qu’on en parle ensemble ?

 

Peut-on changer notre nature profonde ?

On met souvent beaucoup d’énergie à vouloir changer les autres, ou encore, à vouloir se changer soi-même.
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J’ai longtemps cherché faire des grasses matinées pour vivre au rythme de mes amis en vacances,
J’ai essayé maintes fois de ne pas anticiper ou planifier mes journées.
J’ai voulu aimer les soirées mondaines
J’ai tenté de buller sur mon canapé une après-midi entière
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Mais les résultats se sont avérés contre-productifs. Et pour cause, on oublie que l’on a tous une nature profonde. Et cette nature profonde caractérise notre essence.
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Si je reprends mon exemple :
– Je suis matinale
– Je suis hyperactive
– Je suis introvertie
– Je suis cérébrale
Je suis organisée
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Alors certes, il m’est toujours possible de changer mon comportement et mes attitudes pour vivre en collectivité, ou pour faire plaisir à autrui.
Mais chassez le naturel, il revient au galop !
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Et oui, devenir un maître zen quand on est hyperactif semble impossible.
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De même, façonner les autres à notre image et à nos attentes est une illusion.
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Lorsqu’on est en interaction régulière avec une personne dont le fonctionnement est diamétralement opposé au nôtre, deux solutions s’offrent à nous :
– accepter ce fonctionnent en y voyant les bons côtés
– refuser cette incompatibilité trop difficile à gérer pour nous
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Changer la nature profonde de l’autre est une tâche vaine.
En revanche, des changements comportementaux durables sont toutefois possibles.
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Car oui, autrui change à notre contact et non à notre demande.
Nous changeons lorsqu’autrui nous montre et non quand il nous dicte.
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Et c’est toute la beauté des relations humaines.
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A méditer

 

Apprendre à apprivoiser l’ennui : votre plus grande force intérieure

Nous vivons dans une société où l’ennui n’est pas vu d’un bon œil. L’ennui rencontre en effet une connotation négative renvoyant au fumiste, au chômeur ou encore à une incapacité à développer une vie sociale.
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Pire encore, l’ennui est un tabou de société : lorsqu’on nous demande ce qu’on a fait de notre journée, beaucoup d’entre nous dressons une checklist d’activités réalisées de peur d’avouer que nous nous sommes ennuyés.

Et pour cause, nous vivons dans une société où le “faire” est ultra valorisé, et le surmenage, un signe de réussite sociale.
Résultat, lorsque l’ennui nous touche, on le rejette en essayant désespérément de s’occuper.
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Pourtant l’ennui est une grande chance que l’on n’apprend jamais à apprivoiser :
? L’ennui rime avec absence de stress,
? L’ennui offre de la place à la créativité
? L’ennui permet de mieux vivre avec soi-même

Pour ma part, j’ai souvent connu l’ennui :
➰ Dans mon enfance, en tant que fille unique
➰ En Amérique latine, avec une vie sociale limitée
➰ Et même aujourd’hui car je ne suis pas débordée (même par choix)
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D’ailleurs, l’ennui est la conséquence d’un choix de vie : celui d’une vie professionnelle non stressante, et non envahissante.
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Lorsque mes journées étaient surchargées, je rêvais de moments “sans rien”
Lorsque j’ai connu la pression, je rêvais de vacances
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D’ailleurs, c’est toujours un apaisement que de consulter mon agenda, et y voir des après-midi “libres”.
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Et même lorsque je m’ennuie, je réalise que c’est un moindre mal. Ce temps me permet aujourd’hui :
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✅ De prendre des moments d’écriture et d’introspection
✅ D’apprendre à réorganiser ma journée pour la rythmer autrement
✅ De me lancer des défis pour remettre à maintenant les choses sur lesquelles j’avais procrastiné (rendez-vous médicaux, rangement, travail à anticiper…)
✅ D’apprendre à m’occuper seule en refusant de combler le vide en contactant des personnes que je n’aurais pas voulu voir dans un autre contexte
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Mais surtout, l’ennui est votre plus grande force car si vous ne tombez pas en dépression, c’est que vous avez bel et bien appris à vivre seul et en paix avec vous-même. 

Et ce n’est pas un luxe quand vous savez que vous allez devoir vous supporter encore quelques années !

?Et vous, connaissez-vous l’ennui ?
?Comment le vivez-vous ?

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Mon plus gros investissement est celui que j’ai fait sur moi

Lorsqu’on parle d’investissement long terme ou de capitalisation, on pense souvent au développement d’un patrimoine immobilier ou financier. C’est une stratégie intéressante, mais il en existe d’autres auxquelles on ne pense pas assez. Ce travail d’investissement est celui qu’on réalise sur soi.
A titre personnel, je pense que c’est le plus gros investissement que j’ai réalisé en 32 ans d’existence.

Depuis maintenant 4 ans, je me suis ouverte au développement personnel. La découverte de cette “voie”. introspective m’a permis de mieux me connaître, me respecter mais également mieux entreprendre.
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Cela fait maintenant quelques années que je consulte régulièrement des ouvrages, m’engage dans des thérapies corporelles, entame un travail d’écriture et me fait régulièrement coacher.
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Et pour cause, le développement personnel m’a donné le mode d’emploi de mon propre fonctionnement (merci le Human Design) et permis un meilleur alignement dans mon activité.
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Car oui, disons-le, il existe un lien indéniable entre entrepreneuriat et développement personnel.
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Ce lien n’est pas une simple tendance de mode. C’est bien plus. Car pour entreprendre sereinement, en étant parfaitement aligné, et voir des résultats tangibles, il faut travailler sur :
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✅ Sa flamme intérieure
✅ L’écoute de son rythme naturel
✅ Son rapport à l’argent
✅ La confiance en soi
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Sans travail introspectif, monter des stratégies marketing complexes est vain.
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Au-delà de l’entrepreneuriat, le développement personnel m’a permis de renforcer mon pouvoir de résilience face aux épreuves de la vie.
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✅ En sachant me relever et avancer après un échec
✅ En prenant moins les choses personnellement
✅ En acceptant que je ne puisse pas tout contrôler
✅ En apprenant à m’écouter et me respecter
✅ En sachant prendre des décisions difficiles
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En sommes, il m’a appris à acquérir une meilleure stabilité mentale me permettant de me préserver en sachant ce qui est bon pour moi.
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➰ Bien sûr, j’ai dû faire du tri dans cet océan introspectif où l’on trouve à boire et à manger.
➰ Bien sûr, c’est à nous de choisir les outils qui nous parlent le plus

➰ Bien sûr, c’est à nous de choisir les outils qui nous parlent le plus (je suis toujours à l’étape 0 du yoga et de la méditation).
➰ Bien sûr, ce travail n’est jamais fini car chaque nouvelle épreuve nous invite à développer de nouveaux mécanismes de protection ou d’affirmation.
Mais la démarche est enclenchée, pour toujours avancer.
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? Et vous, quel est votre plus gros investissement jusqu’ici ?
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Bonne réflexion,

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? Si vous sentez que vous manquez de confiance en vous pour vous affirmer dans votre vie personnelle et professionnelle, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux  ?

[Dossier] Pression sociale : s’affranchir des carcans pour mener une vie plus libre

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.

Bonne lecture.

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Votre vie n’est pas une checklist d’obligations professionnelles et personnelles

“Tu ne devrais pas tarder pour faire des enfants, après ce sera trop tard”

“Tu es trop difficile, il n’est pas si mal”

“C’est important d’avoir son permis de conduire, au cas où”

“Tu devrais acheter maintenant”

“Il faut que tu te mettes aux cryptos”

“Tu devrais méditer, ça te ferait du bien”

Vie professionnelle :

“Tu devrais redevenir organisme de formation, les clients tombent tout seul”

“Tu devrais passer une nouvelle certification pour être plus crédible”

” T’as pas de KPI ?”

“Tu obtiendrais de meilleurs résultats si tu travaillais plus”

“Tu devrais faire des Reels sur Insta, ça marche bien”

“T’es toujours pas sur Tiktok ?”

Votre vie n’est pas une checklist d’obligations sociales et professionnelles.

Vous n’avez pas à être ambitieux
Vous n’avez pas à prendre de risques
Vous n’avez pas à vivre une vie plombante
Vous n’avez pas à rentrer dans un moule qui vous étrique
Vous n’avez pas à craindre de réveiller les peurs de votre entourage

Je n’ai qu’une vie, mais je l’espère suffisamment longue pour faire toutes les choses que je souhaite, au moment où je l’ai décidé.

D’ailleurs, même lorsque je pourrais avoir des regrets, je me dis que si telle chose ne s’est pas faite, c’est que je n’étais pas prête.

Les pires décisions sont celles que vous prenez sous pression

Agir au bon moment pour soi, c’est vivre une vie alignée et sans regret.
Agir en suivant une pression externe, c’est vivre une vie d’effort, conduisant au remord.

Il n’est jamais trop tard pour corriger le tir.
Et vous, avez-vous (re)pris les rênes de votre vie ?

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Les vacances : reflet d’un mode de vie normé et (souvent) inadapté

Nous sommes en plein mois d’août. Pour beaucoup, c’est un moment de pause estivale plus communément appelé “vacances”. J’emploie des guillemets car la réalité des vacances n’est pas toujours en adéquation avec le sentiment de bonheur qu’elle implique.

Et pour cause :

– Sur le plan sociétal, les vacances représentent une vision normée de ce que devrait être l’aboutissement d’une année de labeur. En termes d’image, les plages de sable fin symbolisent cet accomplissement. Il n’y a qu’à taper le mot “vacances” sur Google image pour en faire le constat.

– Sur le plan social, les vacances représentent un moment de bonheur, et d’oisiveté qu’il est important d’exhiber (les réseaux sociaux accentuent cette tendance, et j’en suis moi-même victime). Les injonctions au voyage ou encore au farniente sont nombreuses et contribuent à l’instauration d’une pression sociale pour faire de cette période, un moment exceptionnel. “Profiter à fond”, ou encore, “déconnecter” sont des mots qui reviennent régulièrement dans les conversations avec notre entourage. C’est un peu comme cette fameuse soirée du nouvel an, dans laquelle il est attendu que l’on fasse quelque chose de festif et tardif.

– Sur le plan biologique, les vacances ne sont pas toujours écologiques. Beaucoup passent d’une période de travail intense à une pause “forcée”. Le rythme est cassé, et le corps ne s’y retrouve pas. La fameuse “déconnexion” est d’ailleurs difficile. C’est un peu comme faire la fête tout le week-end pour décompresser de la semaine.

– Sur le plan “visionnaire”, le concept de vacances nous amène à repenser nos modes de vie. Si l’oisiveté est l’aboutissement d’une vie de travail, pourquoi ne pas repenser son emploi du temps et son organisation personnelle ? C’est dans ce contexte que l’entrepreneuriat (ou le télétravail dans un premier temps) prend tout son sens : gérer son organisation comme on le souhaite et alterner quotidiennement moments de travail et plaisir (et je ne vous parle même pas du digital nomadisme). Pourquoi attendre la retraite pour s’octroyer des moments d’évasion, des projets…

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Non, le Quiet Quitting n’est pas une nouvelle tendance générationnelle !

Le Quiet Quitting n’est pas une nouvelle tendance générationnelle ! Il s’agit simplement du reflet d’une vision (assumée) du travail.

Je vois de plus en plus d’articles évoquant le “quiet quitting”, un anglicisme évoquant le désengagement de salariés désabusés, décidant de faire le minimum syndical.

Cette envolée médiatique sur le sujet soulève une problématique :

Nous n’avons toujours pas compris (et accepté) que nous puissions avoir un rapport différent au travail :

– Le travail peut en effet être au coeur de notre vie et lui donner un sens
– Le travail peut-être une activité alimentaire permettant de financer un mode de vie
– Le travail peut-être une activité épanouissante permettant un équilibre de vie professionnelle et personnelle

Dans ce cadre, ne pas se donner corps et âme pour un job est un scénario possible et ne devrait pas être culpabilisant pour celui qui le choisit.

Or, dans le contexte actuel, le quiet quitting est perçu comme une tendance générationnelle capricieuse au “jemenfoutisme”.

Et si les jeunes avaient tout compris ?
Personnellement, je n’ai pas attendu 2022 pour quiet quitter.

Une hiérarchie trop imposante, une alternance entre pression démesurée et bore out, ainsi qu’un salaire dérisoire et des heures supplémentaires non rémunérées m’ont vite fait comprendre que je ne me tuerais pas au travail.

En 2017, j’ai donc dit stop.

Aujourd’hui entrepreneure, mon rapport au travail est simple : mon activité doit être suffisamment flexible et rémunératrice pour soutenir mon mode de vie.
Elle ne doit pas être stressante ni génératrice de mal être.

Alors même si le Quiet Quitting est surmédiatisé et exploité à outrance par la génération Tiktok, il est le reflet d’un rapport désabusé au travail.

Et si, au lieu de pointer du doigt une tendance médiatique, on prenait enfin en considération les besoins des travailleurs, salariés ou non, génération Z ou non.

A méditer

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Poser ses limites et vivre une vie selon ses valeurs

Lorsque l’on se retrouve dans des situations d’inconfort, et notamment dans les relations interpersonnelles, la question de nos propres limites se pose : comment poser ses limites, et surtout comment les définir ?

Poser ses limites, c’est savoir dire non.
Connaître ses limites, c’est savoir dire non dans une situation particulière.

Cet exercice est intéressant car il permet de faire ressortir nos valeurs les plus ancrées.

– Lorsqu’on ne se sent pas respecté
– Lorsqu’on vit une privation de droit ou liberté
– Lorsqu’on se sent frustrée, colérique, anxieux ou gêné pour une raison X ou Y

Pour ma part, j’ai appris à identifier mes limites dans des situations d’inconfort et de frustrations :
– pendant la crise sanitaire (privation de liberté de mouvement)
– dans les relations professionnelles (humiliation et infantilisation)
– dans mes relations intimes (manque de respect)
– dans mes relations sociales (épuisement relationnel)

Dans ces différentes situations, mon instinct de survie se réveille de manière viscérale pour tirer la sonnette d’alarme. Et cette sonnette, c’est celle de l’affirmation de mes valeurs, à travers l’identification de mes limites.

Me jurant de ne plus ressentir ces émotions négatives, j’ai ainsi fixé des jauges de tolérance (en terme d’effort). Cela me permet de plus facilement m‘affirmer pour vivre une vie alignée, selon mes valeurs.

Aujourd’hui, je m’entoure de personnes me tirant vers le haut,
Aujourd’hui, j’assume ne pas être une fêtarde
Aujourd’hui, j’assume ne pas aimer le bruit et le monde
Aujourd’hui, j’assume ne pas vouloir me tuer au travail et profiter de la vie
Aujourd’hui, j’ai trouvé le mode d’emploi pour mener une vie selon mes valeurs.
Aujourd’hui, j’ai trouvé la clé de mon épanouissement personnel, social et professionnel.

Lorsque vous ne vous sentez pas à l’aise dans une situation,
Lorsque vous ressentez une émotion négative forte,
Lorsque vous vous sentez épuisé
C’est que vous avez atteint vos limites.
Maintenant, il restera à les assumer et les poser.

Et vous, avez-vous identifié vos limites ?

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4 conseils pour vous affirmer dans vos relations interpersonnelles

Au quotidien, il nous arrive de ne pas savoir gérer nos relations personnelles et professionnelles. Non-dits, manque d’affirmation de soi, mensonges, esquives..nos peurs, nos angoisses et notre égo nous amènent à jouer un rôle qui nous empêchent d’avoir des relations saines.
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Alors comment s’affirmer dans nos relations interpersonnelles ?
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En refusant l’attente : Qu’il s’agisse de l’attente d’une réponse d’un futur employeur ou de l’attente d’un message que l’on ne reçoit pas, ce sentiment désagréable génère de l’incertitude et nous sape le moral. A nous de prendre les devants pour être fixé sur une situation de suspens interminable. Oublions notre égo, il s’en remettra !
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En refusant la frustration : non-dit au travail, besoins non comblés dans la sphère privée, ces situations génèrent une bonne dose de frustration qu’il est difficile à gérer. Pour ma part, j’ai décidé d’en finir avec la frustration, et poser carte sur table dans mes relations interpersonnelles : j’ai opté pour une communication 100% authentique et transparente, livrant mes attentes, mes besoins, avec leur lot de vulnérabilité au passage. Encore une fois, laissez votre ego au placard !
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✅ En posant votre cadre : lorsque vous déterminez les contours d’une relation, vous affirmez vos principes, vos valeurs, les interdits, et surtout, le sens que vous voulez faire prendre à une relation. De cette manière, vous tenez les rênes d’une relation personnelle ou professionnelle, et assainissez vos rapports au quotidien.

✅ En poussant votre interlocuteur à se positionner par rapport à ce cadre : une fois le cadre posé, votre interlocuteur peut accepter vos conditions ou les refuser. Précisons que l’indécision n’est pas une réponse (ou tout simplement considérée comme un non). Si le risque d’une affirmation de soi dans les relations interpersonnelles existe, il vous permettra surtout de faire un écrémage dans votre entourage.
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?Et vous, qu’est-ce qui bloque la fluidité dans vos relations personnelles et professionnelles ?

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Je n’aime pas lire (de romans), c’est grave docteur ?

 

Il y a quelques jours, mon père m’a rendu visite. Pour sa venue, et comme à son habitude, il m’a offert un livre. Un roman. L’attention est louable, excepté que je ne lis pas. Ou du moins, peu, et encore moins des romans. Mon père le sait, mais il insiste pour me partager (à tord ou à raison) sa passion de la lecture.

J’ai donc réessayé pour la Xème fois de me remettre à lire des romans.
Mais l’expérience n’est toujours pas concluante : fatigue visuelle, déconcentration…le plaisir n’est pas au rendez-vous.

Et pour cause, mon hyperconnectivité. Je passe un nombre d’heure incalculable devant un écran, et peine à faire des “efforts” en terme de lecture romanesque

Pourtant j’écris régulièrement et fluidement et densément
Pourtant, j’arrive à lire plus facilement des libres pratiques.
Pourtant, je ne fais pas énormément de fautes d’orthographe
Pourtant j’aime les histoires
Pourtant, j’ai beaucoup lu étant plus jeune.

Je me suis donc posé la question : ne pas lire de roman fait-il de moi une personne inculte ? Me provoque-t-il des lacunes au niveau de ma culture générale et de mon développement cognitif et intellectuel ? Dois-je persévérer à l’instar d’un exercice pratique ou attendre le fameux déclic pour m’y remettre en prenant du plaisir ?

Je n’ai pas la réponse.

Aujourd’hui, je ne lis toujours pas mais si demain je lisais,
j’arriverais à m’offrir des petits plaisir à moindre prix
j’arriverais à m’évader en un clin d’oeil
j’apprendrais à ne jamais m’ennuyer

Ce que je sais, c’est que je dois trouver un sens dans ma démarche.
Et le sens ne peut se trouver dans une injonction extérieure.

Alors aujourd’hui, je ne lis toujours pas
Je n’aime toujours pas les musées
Je n’aime toujours pas “les expos”
Je ne médite toujours pas
Je ne fais toujours pas de yoga
Et je suis toujours addict aux écrans.

Chaque chose en son temps, et les choses peuvent ne jamais arriver.
Le mieux est de l’accepter, de l’assumer et ne pas le vivre comme un échec, mais un trait de notre personnalité.

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La vision normée de la réussite, une entrave au bonheur

On a tendance à penser la réussite à travers les injonctions sociétales que l’on subit.

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Le problème, c’est qu’on nous impose une vision normée de la réussite :
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? Un CDI (la sécurité)
? Un bon salaire (la réussite financière)
? Une grande maison (la propriété)
? Une grosse voiture (la réussite matérielle)
? Un conjoint et un beau mariage (le statut social)
? Des enfants (la fertilité et la descendance)
? Un corps de rêve (la séduction)
? Une vie sociale débordante (le bonheur passant par la sociabilité)
? Des vacances au soleil (la vision normée du repos mérité)
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Dans ce contexte, tout modèle alternatif semble moins valorisé : la famille recomposée ou non hétérosexuelle, le célibat, l’entrepreneuriatOr la réussite n’est pas seulement financière, ni sociale ou sociétale :
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La réussite financière est relative. Certes, l’argent peut nous permettre de vivre plus confortablement, mais il est important de rester aligné en gardant en tête ce qui fait vraiment sens pour nous
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✅ La réussite personnelle est une réussite sous-estimée : notre propre évolution et cheminement intellectuel, notre capacité à prendre soin de nous, à bien nous entourer, à progresser dans un domaine d’activité…sont des pavés vers le chemin du bonheur et de l’accomplissement de soi
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✅ La réussite sociale n’est pas celle que l’on pense. Une réussite sociale peut également consister à savoir s’émanciper des normes, de la pression sociale et du conformisme. Elle nous permet d’être pleinement nous, en nous écoutant.
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La réussite organisationnelle joue un rôle essentiel dans notre qualité de vie : car oui, se libérer du temps et ne pas être esclave d’un planning que nous n’avons pas décidé est un signe de liberté et de sérénité au quotidien.
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Si la notion de réussite détient une connotation positive, à nous de mettre derrière ce concept, des éléments que seul nous, savons favorables à notre bonheur personnel.
Faisons fi de la norme et fions nous à notre feeling.

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Introvertis : et si vous arrêtiez de vous forcer à sociabiliser ?

 

Etre introverti, ce n’est pas être timide, car un introverti aime les interactions sociale.

✅ Quand tu es introverti, tu te ressources seul. Quand tu es extraverti, tu te ressources avec les autres.

✅ Quand tu es introverti et qu’on (un extraverti) te dit de te forcer à sortir pour te ressourcer, tu vas juste perdre le peu d’énergie qu’il te reste.

✅ Quand tu es introverti et que tu le sais, tu apprends à dire non pour te préserver, tu déculpabilises, et tu vis ton quotidien de manière plus apaisée.

Ne lutte pas contre ton mode de fonctionnement.

La société est faite pour les extravertis, pour les chronotypes ours, et que sais-je encore. Si le modèle de vie sociale et professionnelle “imposé” ne te convient pas, invente le tien :

✅ Gère tes interactions sociale comme il te semble bon,
✅ Construis un emploi du temps qui correspond à ton rythme naturel (à terme)

Bonne réflexion,

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? Si vous sentez que vous manquez de confiance en vous pour vous affirmer dans votre vie personnelle et professionnelle, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux  ?

Prise de décisions : comment rester aligné dans son quotidien ?

La question de l’alignement est souvent mise en avant tant dans le développement personnel que dans l’entrepreneuriat. Et pour cause, elle est essentielle à la préservation de notre intégrité physique et mentale. Pourtant, la pression sociale du quotidien, et nos peurs vont fausser notre jugement et nous empêcher d’agir au mieux pour nous. Voici donc 3 conseils pour rester aligné au quotidien, s’affirmer et vivre une vie plus épanouie sur le plan personnel et professionnel.

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S’indigner pour rester aligné avec ses valeurs 


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“Ne t’énerve pas, ça n’en vaut pas la peine”. J’entends souvent cette phrase dans des conversations de la vie quotidienne. Comme si la colère était une émotion puérile, ou encore un manque de maîtrise de soi. Comme si l’injustice était réduite à une simple problématique d’égo.
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Pourtant, il y a des situations pour lesquels la manifestation de son mécontentement est légitime : le taire pour ne pas faire de vague est pour moi le meilleur moyen de ne pas se faire respecter par :
? Une personne qui double la file d’attente au supermarché
? Une personne qui nous a brisé le coeur
? Des droits qui nous ont été retirés sans raison
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Si certains encaissent en tendant l’autre joue, ce n’est pas de cette manière que l’on règle un déséquilibre dans une relation ou une situation.
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❗D’abord parce que ne rien faire, c’est laisser faire.
❗Ensuite parce qu’il est à nous d’imposer notre respect ou de dénoncer l’injustice car personne ne le fera pour nous (attention, je ne dis pas qu’il faut se faire justice soi-même avec son revolver et son chapeau de cowboy)
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S’imposer une fois, c’est éviter les abus pour les prochaines fois :
?Comme un prof imposerait son autorité dès les premiers cours
?Comme un salarié dénoncerait les inégalités salariales dans son entreprise
?Comme un conjoint refuserait la violence dans sa relation de couple
?Comme un client réclamerait un nouveau plat conforme à ce qu’il avait commandé
?Comme un peuple se soulèverait contre une autorité illégitime
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Il est d’ailleurs intéressant de remarquer que c’est en faisant du bruit qu’on intimide. Nous vivons dans des sociétés où “piquer un scandale” en public est une situation malaisante. Votre interlocuteur ne saura plus où se mettre, se sentira honteux et confus lorsque vous dénoncerez une faute pour laquelle vous l’avez pris en flagrant-délit.

Encore une fois, je ne dis pas que vous devez vous mettre en scène en partant dans des envolées lyriques, mais la prochaine fois que vous verrez un individus refuser qu’on le double dans la file d’attente, ou demander à son voisin de siège de parler moins fort, ou encore que vous entendrez un ami prêt à faire payer un tel pour une humiliation qu’il a subie, ne pensez pas toujours en bon Samaritain. Ne cherchez pas à tempérer un comportement (et encore moins le vôtre), pour maintenir une certaine bienséance.

Parce que :
– OUI, ça peut valoir la peine de s’énerver
– OUI, ça peut valoir la peine de “perdre son temps avec ça”

Comme le disait si bien Stéphane Hessel, indignez-vous !

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Prendre des décisions difficiles pour rester aligné au quotidien

J’ai récemment été challengée au niveau de mon alignement personnel et professionnel : concrètement, suis-je prête à renoncer à une situation de confort pour me sentir plus droite dans mes bottes ? 
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Si la réponse semble évidente, la prise de décision, elle, est moins facile :
? Il est difficile de dire stop quand on a toujours accepté une relation déséquilibrée
? Il est difficile de se dire qu’en faisant le ménage dans ses relations, on prend le risque de se retrouver seul
? Il est difficile de refuser une mission chronophage mais bien rémunérée
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Si certaines décisions ne sont pas faciles, elles sont pourtant salutaires. 
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Mais pour que la décision soit évidente pour nous, il peut être intéressant de se poser les questions suivantes :
? Cette relation doit-elle être préservée selon moi ?
? Suis-je prête à mettre fin à telle relation pour être respectée ?
? La famille est-elle une valeur forte pour moi ? Suis-je prêt à aller au bout de mon raisonnement et renoncer à des fêtes de famille  ?
? Suis-je prêt à refuser une mission qui me semble chronophage mais rémunératrice ?
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Ces questions ne sont pas évidentes car les réponses conduiront à des changements conséquents. 
Mais les grandes décisions d’une vie peuvent conduire à des changements positifs durables :
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? Il y a 6 mois, j’ai décidé d’assumer un positionnement sur des sujets politiques, aujourd’hui mes clients me contactent car ils partagent ces valeurs avec moi
? Il y a un an, j’ai mis fin à une relation toxique. Aujourd’hui j’ai retrouvé une relation intime plus équilibrée
? Il y a deux ans, j’ai voulu découvrir mes origines personnelles, aujourd’hui, je suis en paix avec mon histoire
? Il y a trois ans, j’ai décidé de ne plus subir mon emploi du temps, aujourd’hui mes clients s’adaptent à mon planning
? Il y a quatre ans, j’ai quitté un job salarié horrible, aujourd’hui, je suis une entrepreneur épanouie
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Chaque décision difficile avec laquelle j’étais alignée s’est transformée en opportunité. 

Aujourd’hui, je réitère la démarche :

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✅ En renonçant à devenir organisme de formation
✅ En ayant pris la décision d’arrêter la pilule depuis un an
✅ En intégrant un nouveau club d’aikido depuis la rentrée 2021
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L’avenir nous dira si ces décisions se solderont d’un changement positif. Mais je suis confiante car c’est désormais mon ressenti et mon intuition qui guident mes meilleures décisions.
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?Et vous, regrettez-vous vos décisions les plus difficiles ?
?Comment les évalueriez-vous aujourd’hui avec du recul ?

 

Maîtriser son mode d’emploi et prendre les bonnes décisions grâce au human design

 

J’ai suivi un accompagnement en Human Design avec @kayane.alma pour mieux comprendre mon fonctionnement et m’économiser au quotidien. Cet accompagnement s’est achevé aujourd’hui.
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Sur le plan personnel, cela m’a permis de :
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✅ Prendre les décisions à tête reposée (et non sous l’impulsivité) : car c’est mon autorité émotionnelle que j’écoute pour être alignée (pardonnez le jargon du Human Design).
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? Mon challenge est donc d’être plus à l’écoute de mes émotions pour savoir si je suis suffisamment calme pour prendre les bonnes décisions (ou simplement d’agir)
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Mieux écouter ce qui semble juste pour moi, et non ce que les autres attendent de moi. J’ai tendance à demander beaucoup d’avis et les absorber pour telle une éponge pour, au final, faire une synthèse d’avis qui ne sont pas les miens.
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? Mon challenge est donc de ne pas vouloir sans cesse faire plaisir (un des 5 drivers émotionnels de l’analyse transactionnelle ) et de ne pas culpabiliser lorsque je fais ce qui est bon pour moi
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Me lâcher la grappe (pour avoir moins d’attentes vis-à-vis des autres) : très perfectionniste et control freak, je suis souvent l’incarnation de la rigueur, et mon niveau d’exigence envers moi-même est très élevé. J’ai donc naturellement tendance à attendre la même chose de mon entourage.
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? Mon challenge est donc de trouver la limite acceptable pour moi dans ce travail de lâcher-prise pour gagner en sérénité au quotidien.
Sur le plan professionnel
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Apaiser mon mental pour arrêter d’être dans le “faire” : il y a quelques semaines, je me suis imposée le défi de ne plus écouter mes peurs pendant un mois. Parmi ces peurs (irrationnelles) celle que mon business pourrait s’écrouler comme un château de cartes si je ne fais rien pendant un mois. Certes, mon activité n’est pas 100% automatisée, mais quatre ans de stratégie de contenu et référencement m’ont permis d’avoir des prospects réguliers, et ce, même sans lancer de programmes.
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? Mon challenge est donc de calmer cette peur (du manque) non fondée fondée à l’aune de mes accomplissements passés

Casser les codes (faire du disruptif) : en tant que ligne 3 (dans mon profil Human Design), sortir des sentiers battus pour créer des offres ou un modèle économique inédit fait partie de mon fonctionnement. En osant lancer des pavés dans la mare, je peux m’épanouir, et surtout inspirer autour de moi. Mais mon besoin de validation externe m’empêche parfois de me lancer dans quelque chose de totalement délirant !
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? Mon challenge est donc d’écouter mes folies et d’accepter que le pire qui puisse m’arriver, est de me prendre un mur…qui fait paradoxalement partie de mon processus d’apprentissage ! Ironie du sort 😉
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Suivre mon énergie : en tant que Générator, j’ai une grande jauge d’énergie à dépenser pendant mes journées. Lorsque je vibre pour ce que je fais, mon niveau d’énergie est haut, et je me sens alignée. Inversement, lorsque je n’aime pas ce que je fais, mon niveau d’énergie baisse drastiquement et j’éprouve une grande frustration.
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? Mon challenge est donc de ne m’engager sur des projets que lorsque ces derniers me bottent vraiment (et arrêter d’écouter ma peur du manque d’argent)
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Voici donc mes 6 enseignements et challenges enseignés par le Human Design. Bien sûr, ce petit retour d’expérience ne reflète pas la complexité du Human Design, ni les nuances à apporter à la lecture de ma charte. Mais ils n’en demeurent pas moins des clés de décryptages intéressantes à la compréhension de son propre fonctionnement. Libre à vous d’explorer le chemin qui vous correspondra !
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Et maintenant ? Les clés sont entre mes mains…ya plus qu’à !
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?Et vous, connaissez-vous votre fonctionnement interne ?

?Quel challenge pourriez-vous vous engager à relever sur le plan personnel ? Et professionnel ?
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Conclusion :  croire en soi pour être serein dans la prise de décisions futures

Il y a des choses que l’on sait au fond de nous, même si aucun élément rationnel ne peut le prouver.

Je sais que je ne finirai pas sous un pont

Je sais que je ne finirai pas ma vie à Paris dans une petite surface

Je sais que je m’en sortirai sur le plan professionnel, même si j’ai choisi la précarité de l’entrepreneuriat

Je sais que je vais vivre des expériences significatives pour moi dans ma vie intime

Je sais que cette crise ne va pas durer, et qu’elle ne gâchera pas toutes mes plus belles années.

Qu’est-ce qui me fait dire ça ?

Je crois en l’univers/en une bonne étoile. Et je ne pense pas que ce soit le plan qui m’est réservé.

Vous aussi, vous savez.
Posez-vous, ouvrez-vous, et écoutez ces vérités qui résonnent en vous.

Que croyez-vous quand vous arrêtez d’écouter vos peurs ?

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? Si vous sentez que vous n’êtes pas aligné dans votre vie personnelle ou professionnelle, et que vous ne vous écoutez pas, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux  ?

Les 10 meilleures décisions et principes de vie que je n’ai jamais regrettés

Dans nos moments de réflexion, il nous arrive régulièrement d’avoir un regard rétrospectif sur notre vie. A-t-elle évolué de la manière que nous voulions ? Et si oui, quels éléments ont contribué à cette évolution ?
La chance n’existe pas, elle se provoque. Ce sont ainsi nos décisions passées, aussi difficiles soient-elles,  qui nous ont permis d’atteindre la vie que nous vivons aujourd’hui.
Voici donc les 10 meilleures décisions et principes de vie que je n’ai jamais regrettés du haut de mes 31 ans.
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1/ Cinq décisions concrètes qui ont transformé ma vie

Me mettre à mon compte :

Devenir indépendante est probablement la meilleure décision que j’ai prise de ma vie. Totalement étriquée dans une structure salariale, la frustration de ne pouvoir mener des projets en totale autonomie ou de gérer mon emploi du temps de manière responsable m’était devenue insupportable. J’ai donc pris le risque de mettre fin à cette vie remplie d’ennui et de sécurité pour me lancer dans l’aventure entrepreneuriale en 2017. Aujourd’hui, je n’ai aucun regret : je suis mon propre patron, je me suis conçu un emploi du temps sur mesure où j’écoute mon rythme naturel, où je fais passer mon hygiène de vie (sport, alimentation, sommeil) en priorité, où je ne renonce ni à ma vie sociale et où je ne me prive de rien. Pura vida, comme on dit au Costa Rica 😉

Partir à la quête de mes origines :

Née sous X et adoptée, la question de mes origines personnelles me revenait régulièrement. Je dirais même que c’est le questionnement d’une vie. C’est en 2019, après avoir réalisé un test ADN que j’ai pu obtenir réponse à mes questions, en retrouvant ma famille biologique. Cette rencontre me permet aujourd’hui de savoir d’où je viens, qui je suis. Éclairer mon passé a été la condition pour mieux vivre mon présent, et construire mon avenir.
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Commencer l’aikido :

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J’ai toujours fantasmé pouvoir pratiquer un art martial, mais sans réellement passer à l’action. C’est en 2017 que je franchis le pas d’un dojo. Aujourd’hui, l’aikido fait partie de mon quotidien. Il est même devenu un projet parallèle à mon activité d’entrepreneur, grâce à la création d’aikido-millennials, un blog dans lequel je fais part de mes réflexions sur la pédagogie et la communication autour de la discipline. Mes réflexions touchent des milliers de lecteurs et m’offrent également des opportunités professionnelles. Sur le plan relationnel, l’aikido m’a également permis de faire de belles rencontres dont certaines ont vraiment chamboulé ma vie.
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Apprendre l’anglais :

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J’ai commencé l’anglais en 6e, sans grande conviction. C’est un an après, en 5e, que je me suis prise de passion pour la discipline, en traduisant des chansons avec un dictionnaire, en visionnant des films et séries avec des sous-titres anglais, et en travaillant ma prononciation grâce à un logiciel (American accent training) pour faire disparaître mon accent français. Aujourd’hui, je parle anglais couramment, et c’est un énorme atout dans la vie quotidienne, mais surtout à l’étranger, en maîtrisant ce langage universel. Ma maîtrise de la langue pourrait également me permettre de m’ouvrir à des opportunités professionnelles si les occasions se présentaient.
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Avoir testé le digital nomadisme :

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Voyager tout en travaillant depuis son petit ordinateur portable est un mode de vie qui m’a longtemps fait rêver. Toutefois, partir à l’étranger seule était source d’appréhensions pour moi : peur de ne pas maitriser la langue, peur de ne pas avoir de vie sociale, et plus généralement peur de ne pas me débrouiller seule. C’est en 2020, après une expérience traumatisante du premier confinement que je décide de prendre mon courage à deux mains et m’envoler vers le Portugal, puis la Suède, et enfin l’Amérique latine. Je sais à présent, que je peux voyager de manière plus minimaliste, m’adapter à une autre culture, communiquer et converser en espagnol, et vivre sans stress et sans peur à des milliers de kilomètres de chez moi.
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2/ Cinq principes de vie qui me permettent d’être moi-même au quotidien

Suivre la philosophie YOLO (You Only Live Once) :

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Je ne suis pas dans le lâcher-prise au quotidien, disons le franchement. En revanche, j’ai conscience que la vie peut-être courte et que les regrets peuvent revenir à la charge.
A titre d’exemple, en plein confinement, j’ai regretté de ne pas avoir pu aller au Japon plus tôt. Aujourd’hui, j’applique cette philosophie YOLO dans mon quotidien : je ne regarde pas le prix du menu au restaurant, je me fais plaisir en me payant des massages et spa à fréquence régulière, j’exprime mes sentiments, et je ne laisse aucune frustration mener ma vie.
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Refuser le conformisme :

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Nous vivons dans une société régie par le conformisme social : un CDI, un crédit, un conjoint, des enfants, une pensée bienpensante. J’ai pendant très longtemps essayé de rentrer dans les cases…en vain. Aujourd’hui j’assume que cette vie qui m’est proposée ne me correspond pas : j’ai fait le choix d’être entrepreneur, je n’ai pas encore accès à la propriété, je viens seulement de construire une relation solide a 30 ans passés, je n’ai pas d’enfants et ne me mets pas de pression biologique. Sur le plan idéologique, je refuse la pensée unique, me soulève contre l’injustice et l’autorité imposée. Certes, je ne me fais pas que des amis, mais je me sens authentique et gagne en énergie du fait de ne pas jouer un rôle.
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Faire confiance en la loi de l’attraction :

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Depuis que je me suis ouverte au développement personnel, je suis de plus en plus convaincue du fonctionnement de la loi de l’attraction : si je souhaite quelque chose de manière profonde, mais que ce souhait ne s’accompagne pas de frustration, il se réalisera, mais probablement d’une manière à laquelle je ne pensais pas. En revanche, lorsque je suis triste et frustré, rien de bon n’arrivera car je bloque les énergies positives. Je sais donc exactement quand quelque chose que je souhaite n’arrivera pas, mais surtout, que j’obtiendrai ce quelque chose à un moment dans ma vie, si je le souhaite suffisamment fort, tout en lâchant prise.
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Accepter l’aide extérieure :

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L’humilité est une qualité essentielle pour travailler sur soi. En tant que coach, je dis souvent à mes clients de mettre leur égo dans une boite, lorsqu’ils entreprennent. Je suis d’ailleurs la première à demander de l’aide lorsque je n’arrive pas à avoir suffisamment de recul sur la situation que je vis et que j’ai besoin d’un regard plus objectif.  En faisant taire votre ego, vous vous offrez la possibilité d’accepter l’aide extérieur, d’un coach, d’un thérapeute, ou d’un proche. Nous sommes humains, nous ne pouvons être tout le temps fort. Nos faiblesses sont un signe de notre humanité et de notre normalité. Acceptons-les pour nous faire aider, et avancer vers le cap que l’on s’est fixé.
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Me respecter dans chacune de mes décisions :

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il n’est pas toujours facile de penser à ce qui est bon pour nous lorsque nous souhaitons aider les autres, ou que nous les faisons passer en priorité. Et pourtant, ce sacrifice peut porter atteinte à votre estime personnelle et à votre alignement. Lorsque vous prenez une décision, où lorsque vous êtes soumis à une injonction extérieure (“fais ci, fais ça”), demandez-vous si cette décision vous semble juste. Si la réponse est non, ou que la frustration vous a alerté de votre manque de respect envers vous-même, apprenez à dire NON ou STOP.
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Conclusion

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Voici donc les 5 meilleures décisions que j’ai prise et 5 meilleurs principes que j’ai décidé d’appliquer à ma vie quotidienne. L’ensemble de ces initiatives, qui n’ont pas toutes été faciles à prendre, me permet aujourd’hui de mener une vie saine et épanouie. Si vous sentez que quelque chose cloche dans votre fonctionnement au quotidien, ou dans vos relations interpersonnelles, c’est un signe que vous allez pouvoir opérer des changements profonds et durables dans votre vie, pour tendre vers une vie plus heureuse, et sans regrets.
Bonne réflexion.
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? Si vous sentez que vous n’êtes pas aligné dans votre vie personnelle ou professionnelle, et que vous ne vous écoutez pas, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux  ?

Mental et intuition : deux souffles contradictoires qui influencent notre processus de décision

Mental et intuition sont deux systèmes de pensées que tout oppose en apparence. Et pourtant, l’Homme doit faire des choix quotidiens influencés par ces deux systèmes de croyance. Notre éducation, notre système de croyance et notre culture peuvent nous amener à privilégier l’un où l’autre de ces systèmes, mais force est de constater que cohabitent en nous ces processus cognitifs. Alors lequel privilégier ? Comment rééquilibrer la balance quand l’un ou l’autre devient prédominant ? Voici le fruit de ma réflexion, basé sur un retour d’expérience personnelle

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Ouvrir le champ des possibles en sortant de la rationalité

Il y a quelques mois, j’étais dans l’avion en direction de Mexico. Par chance, j’ai pu échanger avec ma voisine de siège sur des sujets très divers.
C’est là que nous en sommes venues à parler de développement personnel et de spiritualité.
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Maria, c’est son nom, est une Mexicaine-Américaine catholique.
Je lui ai dit que pour ma part, je ne croyais pas en Dieu, mais en l’univers et aux énergies.
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Étant dans les airs, j’ai profité du contexte pour lui parler de ma phobie d’être malade en avion. Je lui ai également parlé des soins énergétiques que la maman de mon amie Charlotte me faisait avant chaque vol.
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Pour ce soin, des archanges sont convoqués pour me protéger pendant le vol.
Cela peut paraître illuminé, mais quand je vois les résultats, je me dis que non.

Depuis plus de 25 ans de voyage dans les airs, c’est le seul remède qui m’a permis de ne pas vomir mes tripes en vol.

Et pourtant, j’en ai avalé des cachetons de Cocculine, des sucettes au gingembre ou même testé des bracelets d’acupuncture…mais rien n’y faisait : j’étais toujours malade.

N’ayant pas grandi dans un milieu très “ésotérique”, j’ai quand même testé les soins énergétiques “pour voir”.

Et les résultats étaient sans appel.
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Voici donc les conclusions de cette expérience personnelle :
– Le domaine de la science et du rationnel n’expliquent pas tout. Et nous n’avons pas besoin de tout comprendre.
– Aujourd’hui, je crois en ce qui marche, même si cela dépasse mon entendement
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Je ne suis pas religieuse, et je ne crois pas en une divinité.
Je crois au pouvoir des énergies qui sont régies par l’univers ; c’est ce qui me permet de comprendre que chaque événement est un signe, que chaque chose arrive pour une raison, et que la loi de l’attraction n’est rien d’autre que la convocation de ces énergies.
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Je pense que je l’ai toujours su, mais sans me l’avouer, car cela n’était pas rationnel et que je refusais cette forme de spiritualité, moi qui ai grandi dans un milieu très athée.
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Ne soyez pas fermés à ce que vous ne connaissez pas ni ne comprenez pas.
Ouvrez-vous à de nouveaux horizons et vous verrez de nouvelles solutions s’offrir à vous.
Voici donc mon conseil d’éveil spirituel.

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Le dilemme des deux injonctions contradictoires : suivre son instinct Versus écouter sa raison

Tous les jours, nous devons faire face à un dilemme, qui fait cohabiter deux injonctions contradictoires : l’une est intuitive et nous pousse à faire confiance en la vie (ou en l’univers), l’autre est rationnel, et nous invite à nous raccrocher à des éléments chiffrés/matériels ou réalistes pour prendre des décisions.

Alors comment faire la part des choses ?

Qui écouter ?

En occident, nous avons appris à ne laisser la parole qu’à la raison et à faire taire notre intuition.

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La raison, c’est le mental, et le mental, c’est un lot de peurs :

– Peur de l’insécurité financière

– Peur de l’insécurité affective

– Peur de la maladie

Etc.

Bien sûr, la peur fait partie de l’être humain, et chaque décision n’est pas dénuée de risques. Mais est-ce que pour autant les décisions que nous prenons doivent être pensée par l’unique prisme de la sécurité ?

Mon expérience de l’entrepreneuriat, et de la vie me font penser que non.

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Car voici ce en quoi je crois :

L’univers est bien fait, et chaque épreuve est un apprentissage (et non un acharnement de l’univers).

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Chaque faux pas ouvre la voie à un nouveau départ :

– On peut retrouver un job alimentaire

On peut se former

– On peut refaire sa vie

Alors bien sûr, il ne s’agit pas de marcher à l’aveugle sans garde fou. Il est important de pouvoir payer son loyer, se nourrir et assouvir ses besoins primaires.

Mais une vie menée au rythme de la sécurité et de la rationalité peut vite être dénuée de sens, et d’alignement.

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C’est cela qui amène les individus à :

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– Garder un job qui ne leur plait pas.

– S’empêcher de réaliser leurs rêves de voyage.

– S’auto-censurer dans la création d’un projet entrepreneurial

– Rester avec un conjoint qui ne leur correspond pas.

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En sommes, vivre une vie balisée, mais fade.

Ce que j’appelais dans une précédent article, une vie médiocre.

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Mais quand on écoute son intuition, on finit par entendre un autre son de cloche. Un son qui nous dit que “ça va le faire”, et que les épreuves ne sont pas insurmontables.

Gardez en tête que si les choses ne se sont pas faites jusqu’à maintenant, c’est que ce n’était pas le bon moment.

Mais pour revenir à la question de la rationalité, voici un conseil pour réussir à vous défaire d’un mental paralysant : vos peurs sont fondées sur les mêmes mécanismes que vos rêves.

Pourquoi le pire adviendrait-il et pas le meilleur ?

Qu’est-ce qui vous prouve, dans vos expériences passées que vous aller forcément échouer ? N’avez-vous jamais réussi ce que vous avez tenté d’entreprendre ?

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Ce qu’il faut, pour avoir foi en vos projets et prendre les décisions les plus adaptées, ce sont deux choses :

– Garder en tête vos réussites passées

– Et comprendre ce qui a capoté par le passé

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Avez-vous déjà été dans une merde noire ? Et si oui, savez-vous pourquoi ?

Vous avez toujours appris à écouter votre raison. Mais cette dernière ne peut être la seule à intervenir dans vos prises de décision. 

Réalignez-vous.

Faites la part des choses.

Et trouvez le bon équilibre entre votre besoin de sécurité tout en maintenant la flamme qui vous fera vibrer.

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Comprendre la loi de l’attraction va vous permettre de surmonter des périodes difficiles

Il nous arrive tous de traverser des moments où l’on est au fond du trou, et que l’on espère désespérément un signe positif, pour une résolution de problème immédiate.
Mais cela n’arrive pratiquement jamais au moment où l’on l’attend. 

Pourquoi ? Parce que quand vous êtes au plus mal, vous manifestez le manque, et ce n’est pas à ce moment-là que vous allez attirer à vous des signaux positifs.
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C’est de manière empirique que j’ai fini par comprendre la loi de l’attraction.  Et c’est en la comprenant et en la maîtrisant que j’ai réussi à garder le moral en cas de période difficile :
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– Lors de grandes périodes d’ennui (notamment en Amérique latine)
– Lors de période de grande tristesse
– Lors de période de grand stress
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L’expérience m’a permis de comprendre que les signes positifs n’arrivent jamais quand je suis envahie par mes émotions, mais au contraire, quand j’en ai fait l’acceptation :
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– quand j’accepte que la journée va être longue
– quand j’accepte une période de deuil
– quand j’accepte que je ne suis pas au top de ma forme physique et mentale
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Si j’attends un message de X, je ne l’aurai pas En revanche, si je sais que je vais subir ma journée, il y aura toujours un rendez-vous qui va sauter pour me soulager.
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La loi de l’attraction est basée sur votre capacité à lâcher-prise, et le lâcher-prise passe par l’acceptation (pour ne pas brûler toute votre énergie). Maitriser la loi de l’attraction vous permettra ainsi de moins subir votre quotidien, notamment dans ses moments les plus difficiles.
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Vous en sortirez plus fort et plus résilients.
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?Et vous, comment comprenez-vous la loi de l’attraction ?

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Conclusion : il y a des choses que l’on sait

 

Il y a des choses que l’on sait au fond de nous, même si aucun élément rationnel ne peut le prouver.

Je sais que je ne finirai pas sous un pont

Je sais que je ne finirai pas ma vie à Paris dans une petite surface

Je sais que je m’en sortirai sur le plan professionnel, même si j’ai choisi la précarité de l’entrepreneuriat

Je sais que je vais vivre des expériences significatives pour moi dans ma vie intime

Je sais que cette crise ne va pas durer, et qu’elle ne gâchera pas toutes mes plus belles années.

Qu’est-ce qui me fait dire ça ?

Je crois en l’univers/en une bonne étoile. Et je ne pense pas que ce soit le plan qui m’est réservé.

Vous aussi, vous savez.
Posez-vous, ouvrez-vous, et écoutez ces vérités qui résonnent en vous.

Que croyez-vous quand vous arrêtez d’écouter vos peurs ?

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5 règles pour devenir une personne indépendante et solide mentalement

Il y a quelques semaines, j’échangeais avec des amis sur l’impact des réseaux sociaux, et plus généralement, des smartphones sur nos émotions. Programmés pour nous rendre addict, ces outils numériques sont également responsables de nos ascenseurs émotionnels internes. Etant consciente de mon addiction à mon téléphone, j’ai commencé par prendre du recul, et me suis lancée dans une réflexion générale sur la manière dont nous pouvions devenir des individus moins dépendants, des objets, des personnes, mais également des situations. Voici donc les 5 règles pour devenir une personne indépendante et solide mentalement.
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1/ Accepter l’ennui du quotidien

Depuis que je suis petite, je me suis souvent ennuyée. Fille unique, j’ai parfois manqué de compagnie et j’ai souvent eu honte de ne pas savoir m’occuper seule. Le problème s’est amplifié avec l’arrivée du numérique, et la baisse de mes capacités de concentration devant un écran. Mais avec le temps, j’ai fini par accepter que l’ennui pouvait être sain, en conscientisant qu’il était le fruit d’une grande quantité de temps libre. C’est d’ailleurs au Mexique, lors de mon dernier mois dans le Chiapas, que je l’ai expérimenté pleinement. Ce “mois de trop” au Mexique, m’a fait totalement accepter la notion d’ennui, en sachant, que chaque jour, le temps passerait lentement, et que je n’aurais pas toujours de quoi m’occuper. Aujourd’hui, cet ennui fait partie de ma vie, et je le vois comme un luxe. C’est même pendant ces phases de “vide” que me viennent des réflexions profondes, et que ma créativité s’éveille. C’est donc une force, qui me permet d’affronter la solitude sans appréhension.
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2/  Refuser la dépendance affective

Devenir une personne solide mentalement, implique de ne pas dépendre émotionnellement de d’autres individus. Les autres peuvent nous apporter de la joie et de la distraction au quotidien, mais ne doivent pas être responsables de notre bonheur. Concrètement, cela signifie de ne pas dépendre de la réponse d’un tel pour organiser sa journée, ou de ne pas dépendre d’une relation pour être une personne heureuse. Le secret de cette indépendance affective, est de se faire passer en premier : soi (égoisme assumé), son bonheur interne (apprécier sa vie, en prenant du recul, savourer des moments du quotidien…), et ses activités du quotidien (travail, loisirs, vie sociale). Concrètement : si une personne “disparaît” de votre vie, d’autres piliers solides doivent pouvoir compenser cette “perte”. C’est de cette manière que vous développerez votre capacité de résilience. 
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3/ Stopper l’addiction numérique

La dépendance numérique est le grand fléau de notre siècle. Nous avons quasiment tous des smartphones connectés que nous déverrouillons plus de cent fois par jour. Nous consultons sans limite, nos notifications et nous subissons des ascenseurs émotionnels à chaque baisse de “like” ou lorsqu’on n’obtenons pas une réponse ultra réactive à nos messages, car nous pouvons maintenant traquer nos destinataires. En plus de nous faire perdre du temps, ces réseaux connectés nous sapent le moral. J’ai, comme beaucoup d’entre nous, UN (voir le seul) ami, totalement déconnecté de ces réseaux, et, qui vit aujourd’hui dans une autre réalité. Certes, il passe à côté de certaines informations, mais je le pense beaucoup plus heureux qu’un grand nombre d’entre-nous. Le fameux syndrome du FOMO (peur de manquer une information) ne le touche pas, et la notion du temps lui est toute à fait différente. Comme me disait un autre ami : nous sommes à une époque où nous sommes devenus esclaves de nos téléphones, traqués dans nos moindres faits et gestes, et nous payons près d’un Smic pour acheter ces terminaux de l’enfer”.  En 2022, une personne libre et indépendante ne dépend pas d’un objet connecté. Pour ma part, j’essaye régulièrement de faire des cures de “digital détox”.
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4/ Donner du sens à son quotidien

Pour ne pas dépendre d’une personne, ou d’un objet, il est important de donner du sens à son quotidien. Aujourd’hui, j’ai échangé avec un jeune aikidoka qui m’a dit quelque chose de très simple “J’ai des passions, et je travaille pour financer ces passions”. L’aikido en est l’une d’elles. Ce jeune homme n’a pas pour objectif “de faire carrière” mais de donner du sens à sa vie par une certaine oisiveté. Certains peuvent s’épanouir et donner du sens à leur quotidien grâce à un travail qui fait sens pour eux, mais attention toutefois à ne pas faire reposer tout le sens de sa vie sur ce seul pilier. C’est malheureusement ce qui arrive à certains retraités, dont la perte de sens, liée à une cessation d’activité professionnelle les plonge dans un état de déprime voire de dépression.
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5/ Ecouter ses besoins physiologiques et psychologiques

Pour devenir une personne psychologiquement solide, il est important d’écouter ses besoins. Ces derniers peuvent être psychologiques, mais également psychologiques. L’écoute de ces besoins va vous amener à devenir votre priorité, refuser ce qui ne respecte pas vos besoins ou votre intégrité, et ainsi, vous faire respecter auprès de votre entourage. Il s’agit d’égoisme certes, mais pas d’égocentrisme. Vous pouvez faire des efforts, mais uniquement si vous l’avez décidé vous-même. Cela fera de vous une personne alignée, et cet alignement renverra une image de vous plus sereine, plus confiante, plus attirante. En sommes, une image plus valorisante.
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Conclusion

Voici donc les 5 règles pour devenir une personne indépendante et solide mentalement. Bien sûr, un certain travail sur soi doit être réalisé en amont pour arriver à cet état d’indépendance psychologique. Et vous, à quelle étape en êtes-vous de ce travail sur votre mental  ? Vivez-vous aujourd’hui de manière parfaitement libre, indépendante et alignée ?
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? Si vous sentez que vous n’êtes pas aligné dans votre vie personnelle ou professionnelle, et que vous ne vous écoutez pas, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux  ?

Les 7 bienfaits de l’éducation à la santé à court et long terme

L’éducation à la santé est un investissement fondamental à mes yeux.

Depuis quelques années, la santé est devenue une valeur très importante pour moi, comme l’est aujourd’hui la liberté, la justice et l’indépendance.

Comme le rappelle l’OMS dans sa définition, une bonne santé ne se définit pas seulement par le fait de ne pas être malade : la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité”.

S’il est possible d’éduquer les adultes à la santé, il est toujours plus facile d’éduquer les plus jeunes à la santé car les déconditionnements seront moindres.

Au-delà de l’âge et du milieu social, la santé est pour moi une valeur (et ce n’est pas grave si on ne la définit pas comme une priorité) dont l’éducation donne naissance à des bienfaits non négligeables.

Voici donc les 7 bienfaits de l’éducation à la santé sur les citoyens, jeunes et moins jeunes, à court et long terme. 

1/ Se reconnecter à son corps et à ses émotions 

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Se reconnecter à son corps permet de mieux connaître son organisme et son fonctionnement. Pour cela, il est indispensable d’être à l’écoute des manifestations de son corps : fatigue physique, émotionnelle, émotions positives et localisation des vibrations dans le corps, faire des connexions entre une émotions et un organe, et de manière générale, être conscient de son état d’humeur pour prendre du recul sur une situation.

A titre d’exemple, j’arrive maintenant à prendre conscience de mon irritabilité, et l’expliquer (syndrome pré-menstruel par exemple), ou de mes moments de stress ou de joie, mais surtout, de savoir quels hormones sont sollicités dans ces changements d’émotion (endorphine, dopamine, cortisol, adrénaline), et quels symptômes physiques peuvent être liés à ces émotions (irruptions cutanées par exemple).

Je sais également quels aliments et compléments peuvent calmer ou réactiver ces différentes hormones.

De même, je sais analyser mon état émotionnel et mes blocages psychologiques et n’hésite pas à solliciter une aide extérieure pour avancer en fonction de l’angle sur lequel je souhaite démarrer cet accompagnement (écriture, thérapies brèves, respirations, méditation, ésotérisme…)

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2/ Miser sur la santé pour faire le pari de la longévité 

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Faire un pari sur sa bonne santé, c’est éviter des complications médicales plus tard et ne pas dépendre de médicaments aujourd’hui. Parier et investir sur sa santé, c’est vivre plus longtemps mais surtout, mieux !

A titre d’exemple, j’ai arrêté la pilule il y a maintenant 6 mois, pour ne pas dépendre d’un cachet pour réguler mes hormones. Aujourd’hui, je purifie mon foie pour le nettoyer de plus de 15 ans d’hormones de synthèse.

De même, je fais attention à ne pas dépendre de compléments alimentaires (même si ce ne sont pas des médicaments) pour laisser à mon corps le soin de s’auto-soigner (dans la mesure du possible). 

Enfin, je fais le pari d’une bonne santé en travaillant sur mon hygiène de vie au quotidien : le combo sport+alimentation+sommeil+détente que mon emploi du temps d’entrepreneur me permet participe grandement à cette hygiène de vie au quotidien. 

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3/Avoir une vision globale de la santé

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Je n’ai pas d’enfants, mais si j’en avais, je leur transmettrais cette éducation à la santé dès leur plus jeune âge : 

 

  • En mangeant des produits non transformés dans la mesure du possible
  • En les soignant avec de la médecine douce dans la mesure du possible
  • En privilégiant le développement de leur immunité naturelle dans la mesure du possible
  • En redonnant son sens au contact physique, indispensable à tout être humain
  • En veillant à la bonne santé psychologique grâce à une observation des signes d’alerte

 

La santé ne se limite pas à l’alimentation, ou au sport, mais doit être comprise globalement, comme un état physique et mental.

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4/Faire des économies au quotidien

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Bien manger n’est pas forcément synonyme de débourser. Certes, on peut investir dans des produits plus onéreux ou des compléments alimentaires. Mais ce n’est pas la seule condition pour être en bonne santé.

 

Acheter des légumes au marché (même non bio), limiter le gluten (riz, maïs, pommes de terre), manger moins de viande (qui est chère), consommer davantage d’oléagineux (fort apport en protéines), et limiter l’achat de produits sucrés et produits transformés est possible sans surcoût. 

 

De même, faire de l’activité physique n’est pas nécessairement coûteux : courir, marcher, faire le ménage…sont des activités du quotidien qui contribuent à vous dépenser à moindre frais

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5/Innover grâce à la dimension ludique de l’éducation à la santé 

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L’éducation à la santé peut être vue comme un jeu, surtout en famille. On peut ainsi : 

  • Faire ses courses en famille pour découvrir de nouveaux aliments 
  • Composer des repas colorés grâce à des recettes innovantes (même seul, ça nous permet de casser la routine)
  • Faire ses propres produits :  pâtes à tartiner, pains ou yaourts
  • Faire des séances de sport en famille (ou avec un ami)

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6/ Investir sur son corps et son esprit en les ménageant

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L’éducation à la santé nous apprend à prendre soin de notre enveloppe corporelle. 

 

Notre corps est notre maison. Une maison ambulante, qui nous porte à travers les années et qui abrite un esprit que l’on tâchera de préserver sain. 

 

Prendre soin de sa santé, c’est ménager son corps :

  • En ne le brutalisant pas trop (attention aux efforts trop violents, plus on avance dans l’âge)
  • En lui laissant des moments de récupération (bon sommeil, étirements, massages)
  • En le nourrissant sainement (attention à la junk food sur du long terme sur la santé)

 

Gardons en tête que le coût d’une hospitalisation est plus cher que l’achat de compléments alimentaires et huiles essentielles. Si on peut bien manger sans se ruiner, il est indispensable de ne pas lésiner sur la qualité des aliments (non transformés que l’on achète).

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7/ Ralentir à l’ère de l’instantané 

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L’éducation à la santé passe par un apprentissage de la patience

  • En apprenant à mâcher lentement pour mieux digérer
  • En apprenant à respirer pour réduire notre stress
  • En apprenant à faire soi-même et à assembler plutôt que de consommer tout prêt 
  • En apprenant à nous écouter et nous libérer des injonctions sociétales
  • En apprenant à prendre de la hauteur pour tenir dans le marathon qu’est la vie en société
  • En apprenant à éteindre notre télé et accueillir les nouvelles avec recul et sérénité

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Conclusion 

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Voici donc les 7 bienfaits de l’éducation à la santé à court et long terme. Ces bienfaits peuvent être transmis aux nouvelles générations mais aussi se mettre en application dès maintenant car il n’est jamais trop tard pour reprendre sa vie en main et rectifier le tir ! 

Plus généralement, la santé (et l’hygiène de vie) est l’une des 6 valeurs sur lesquelles j’ai décidé de construire ma vie : parmi elles, figurent, également, la liberté et l’indépendance, la quête de justice, le travail introspectif, la vision professionnelle, l’organisation et l’efficacité.

 

?Si ces valeurs font écho en vous, mais que vous n’arrivez pas à les incarner dans votre quotidien, je vous propose de vous accompagner sur un plan professionnel et personnel pour y arriver pas à pas en me contactant ici 

Les 10 accomplissements dont la Yéza d’il y a 5 ans serait fière


Décembre 2016 : je suis au bout du rouleau.

Je passe mes journées et soirées sous pression dans le cadre de l’organisation d’un événement d’entreprise. Six mois après avoir (enfin) trouvé mon premier vrai job salarié, je pense déjà à démissionner.

Ma vie professionnelle est un enfer.
Je gagne 1600 euros. Je vis à Paris dans 20m2 que je paye au prix cher.
Autant te dire que je vis ma plus grosse désillusion professionnelle.

Sur le plan personnel, rien de catastrophique, mais une vie normée, sous le poids d’une pression sociale qui me pèse de plus en plus. Je ne sais pas encore m’affirmer, je ne m’écoute et ne me connais pas assez.

Décembre 2021 : je suis une autre femme. Je regarde cette période avec un sentiment de libération et de grande satisfaction sur le chemin parcouru.

D’ailleurs, si la Yéza d’il y a 5 ans pouvait se projeter en 2021, voici les 10 accomplissements dont elle serait fière.

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1/Etre indépendant et en vivre 

Après deux ans d’errance professionnelle, à la quête d’un boulot en bonne et due forme, je choisis le chemin de l’entrepreneuriat qui m’aurait terrorisé il y a encore cinq années de cela. Et pourtant, cette liberté du quotidien et cette émancipation de toute forme d’autorité me faisait saliver depuis des années. La Yéza d’il y a 5 ans n’aurait sûrement pas pensé en vivre en quelques mois.

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2/Maîtriser un domaine dans lequel je n’ai pas fait d’études 

Je me suis lancée dans l’entrepreneuriat sans avoir fait d’études dans les domaines pour lesquels je me suis affirmée experte (communication digitale et coaching). La Yéza d’il y a 5 ans aurait été bluffée par cette capacité à affirmer ma légitimité aussi rapidement.

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3/Avoir été publié dans des médias de renom 

Le Huffpost, Les Echos StartRFI internationalFrenchwebMaddyness, Le journal du CMWebmarketing & com…sur le papier, ça en jette ! Et la Yéza d’il y a cinq ans n’aurait jamais cru que ces grands noms puissent s’intéresser à ses contenus.

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4/ Avoir créé 2 side projects 

A côté de mon activité professionnelle, j’ai mis en place deux side projects en lien avec des sujets qui me tiennent à coeur (l’aikido et la crise sanitaire) pour lesquels je produis des contenus réguliers et ai développé une communauté très engagée grâce à un positionnement singulier. La Yéza d’il y a 5 ans n’aurait sûrement pas assumer prendre position sur des sujets aussi sensibles.

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5/ Avoir dessiné un emploi du temps sur mesure 

Des semaines qui font peu d’heures, des rendez-vous limités, à distance et jamais après 16h00. Du temps pour faire du sport, bien m’alimenter et faire une pause massage en journée, c’est la panacée ! La Yéza d’il y a 5 ans avait intégré qu’il fallait travailler plus pour gagner plus. Elle aurait été surprise de voir qu’on peut gagner autant en travaillant moins.
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6/ Avoir fait le tour du monde 

Tout plaquer et partir au Portugal, fêter le nouvel an en Laponie avec des inconnus, passer 4 mois en Amérique latine pour y vivre et travailler...une pure folie pour la Yéza d’il y a 5 ans ! Mais derrière cette stupéfaction, on aurait pu discerner une certaine admiration : celle de l’indépendance et la liberté mises en application et poussées à l’extrême !


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7/Oser s’affirmer et s’émanciper de la pression sociale 

Avoir un CDI, avoir un crédit, être en couple, aimer les soirées mondaines, ne pas faire de vague, être arrangeant, faire des heures sup gratuitement….voici les piliers de l’intégration sociale dont la Yéza d’il y a 5 ans n’arrivait pas encore à contester. Et pourtant, elle ne rentrait dans aucune des cases. Si elle pouvait se projeter dans le futur, elle serait admirative et soulagée d’avoir pu gagner en affirmation de soi, en respect sans pour autant avoir été abandonnée de tous.
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8/ Avoir retrouvé mes origines personnelles 

le travail introspectif que j’ai réalisé pour m’affirmer en quelques années a été vaste. Parmi les différents champs à explorer, la quête de mes origines personnelles m’a permis de mieux me connaître en répondant à deux questions existentielles longtemps laissées en suspens : d’où je viens ? Qui suis-je ? Des tests ADN couplés de démarches administratives m’ont permis d’obtenir réponse à mes questions, en retrouvant mes origines ethniques mais également des liens avec ma famille biologique. Un combat que la Yéza d’il y a 5 ans pensait vain.

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9 /Avoir trouvé l’amour réciproque 

Après des années d’errance sentimentale, je trouve enfin une relation respectueuse et équilibrée. Le fruit de plusieurs années d’introspection et d‘affirmation de moiOn attire ce qu’on dégage. Qui l’aurait cru ? Peut-être pas la Yéza d’il y a 5 ans qui regardait au mauvais endroit au mauvais moment.



10/Avoir arrêté la pilule : aucun lien avec le point précédent 😉

Mon ouverture au développement personnel et à la santé naturelle m’a fait prendre conscience de ce que j’administrais dans mon corps depuis plus de 15 ans. Des hormones dont je pensais être dépendante pour avoir une peau nette et une contraception simple. Mais après quelques déconvenues de circonstance, j’ai décidé d’arrêter de devenir dépendante d’un cachet et j’ai souhaité être à l’écoute de mon corps. Aujourd’hui, je redécouvre son fonctionnement et je soulage mon foie. La Yéza d’il y a 5 ans n’était clairement pas prête, mais aurait été admirative d’avoir repris sa santé en main, en mettant fin à cette dépendance de convenance.
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Voici donc 10 accomplissements dont la Yéza d’il y a 5 ans aurait été fière. Bien sûr, de nouvelles évolutions se manifesteront mais en attendant, le progrès est là. Alors arrêtons-nous deux minutes et observons le chemin parcouru. Soyons fiers. C’est à l’aune de ces accomplissements que nous pouvons avoir foi en notre avenir. Alors faisons-nous confiance !

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Pression sociale et injonctions : deux poids qui nous empêchent d’être heureux

Depuis notre plus tendre enfance, nous sommes conditionnés à faire des choix qui ne sont pas toujours les nôtres, mais surtout, qui ne nous plaisent pas. Aller à l’école, continuer ses études, travailler dans X entreprise, trouver un conjoint, acheter un appartement….toutes ces décisions sont des normes sociales auxquelles nous n’aspirons pas forcément mais que peut osent remettre en question. Et pourtant, nous passons notre vie à nous soumettre à des dictats sociétaux qui se révèlent être de véritables entraves à notre bonheur personnel. Alors sommes-nous égoistes ? Peut-être. Mais cet égoiste individualiste n’est-il pas au fond la clé de notre bonheur ?

Nous passons notre vie à subir les dictats de la société…sans en avoir conscience

 

Il y a quelques temps j’ai pris conscience de toutes les injonctions que la société nous impose :

– Etre mince
– Etre en couple/trouver l’amour
– Faire des enfants
– Travailler comme un acharné
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Et j’en passe…
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Ces injonctions sont extrêmement pesantes au quotidien, et surtout très culpabilisantes.
Dans ce contexte, celui qui n’arrive pas à se tenir à ces diktats sociétaux peut vite voir son estime de lui ébranlée.
Mais arrêtons-nous deux minutes : ces injonctions nous parle-t-elles vraiment ? Vont-elles faire de nous de meilleures personnes ? Va-t-on être rejeté de tous, si nous ne les suivons pas ?
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Ces questions sont bien évidemment rhétoriques.
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Le passage à l’action, lui,  est plus difficile.
Car au fond, le regard de l’autre pèse toujours sur nous.
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Revenons plutôt à l’essentiel et reconnectons-nous à ce qui fait sens pour nous !
Car n’oublions pas que les injonctions nous poussent à rentrer dans une norme, mais non à réfléchir sur notre “bien-être” personnel.
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Alors reprenez chacune de ces injonctions qui vous pèsent et posez-vous la question : comment la transformer en quelque chose qui fait sens pour vous ?
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– Qu’est-ce que bien manger ?
– Comment mieux vivre vos émotions au quotidien ?
– Comment vous sentir bien dans votre corps ?
– De quoi avez-vous envie sur le plan sentimental ?
– De quel confort de vie avez-vous besoin ?
Votre rythme de travail vous convient-il vraiment …?
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Etc…
Maintenant, si vous essayiez de vous lâcher la grappe ?
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Un exemple d’injonction propre au développement personnel : la méditation

Dans le petit écosystème du développement personnel, les injonctions à la méditation sont très fortes.

Le problème, c’est qu’elles décrivent souvent une forme de méditation ultra stéréotypée qui ne correspond pas à tout le monde.
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Pendant longtemps, j’ai pensé que la méditation était une fin en soi.
Pendant longtemps, j’ai pensé que j’étais nulle car je n’arrivais pas à me poser en tailleur 30 minutes et écouter ma respiration.
Pire encore, je n’en voyais pas l’utilité.
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Mais avec le recul, et à la lecture du livre “Foutez-vous la paix” de  Fabrice Midal, j’ai compris plusieurs choses. :
– Il n’y a pas une manière de méditer (un état contemplatif en pleine nature peut faire l’affaire)
– La méditation n’est pas un moyen de devenir zen et de contrôler ses émotions (la méditation ne vise d’ailleurs…rien)
Alors STOP au diktat du petit bambou et changeons de perspective !
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– On peut méditer QUAND on a envie, et arrêter de se l’imposer comme une discipline de vie
– On peut méditer autrement : en vivant ses émotions, tout en en ayant conscience, et en les acceptant
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Ce dernier point est pour moi le cœur de la méditation : conscientiser ce que l’on ressent sans s’empêcher de ressentir.
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Et c’est ce que j’ai commencé à faire depuis un petit moment, sans pour autant appeler cela “méditation”. Par la suite, l’écriture dans mon petit carnet me permet de me rappeler de mes émotions à un moment T, du contexte, et de comment j’ai pu revenir à un état d’émotion plus “stable” (moins énergivore).
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Pression sociale : et si on écoutait nos propres aspirations au lieu de chercher à rentrer dans des cases ?

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Nous subissons tous plus ou moins une pression sociale pour rentrer dans des modes de vie qui ne nous correspondent pas toujours et surtout, que nous ne questionnons pratiquement jamais.

Trouver et garder un CDI, devenir propriétaire, avoir un conjoint, faire des enfants, et j’en passe…

L’ennui, c’est que ces injonctions qui sont érigées en modèle ne nous rendent pas toujours heureux. 

Il y a quelques semaines, j’en ai à nouveau fait le constat avec une cliente devenue digital nomade par soif de liberté.
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Elle vit aujourd’hui de son activité, et travaille depuis son ordinateur, à l’autre bout du monde, dans des destinations qui en feraient rêver plus d’un. Mais ce n’est pas de cette manière qu’elle perçoit sa propre vie.
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Ma cliente fantasme au contraire une vie plus rangée, en couple, avec une certaine stabilité.
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Je lui ai alors demandé si la vie de ses proches la faisait vraiment rêver : et en réfléchissant, elle m’a confié que non. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle a fait le choix du freelancing et du digital nomadisme. Certes, ce mode de vie peut être déboussolant et la solitude peut générer de grands moments de doute, mais objectivement, elle n’aspire pas à cette vie conformiste à laquelle la société voudrait la faire tendre.
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Inversement, je lui ai demandé ce qui pourrait faire rêver ses proches dans son propre mode de vie. Et c’est à ce moment-là, qu’elle a pris conscience que sa vie pouvait être une vraie source d’inspiration pour de nombreux individus en quête de liberté.

Ce qui est ressorti de cet échange, c’est qu’on a tous tendance à fantasmer la vie qu’on n’a pas, mais surtout que cette vie n’est pas celle qui nous correspondrait. Cette piqure de rappel nous fait prendre conscience que nos choix de vie ont été initialement motivés par l’écoute de nos besoins d’alignement.
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Alors plutôt que d’être malheureux dans un moule, reconnectons-nous à nos aspirations profondes ! 

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Conclusion

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Et si nous nous lâchions la grappe ? C’est une chose qui semble simple en théorie, mais dans les faits, des milliers de peurs nous retiennent. Que vont penser les autres ? Aurais-je le courage d’affronter leur regard ? Et pourtant, c’est ce courage qui vous permettra d’assumer d’être totalement vous-même, de vous réveler et ainsi de vous révéler au monde. Pour ma part, j’ai réussi à m’émanciper de cette pression sociale, et aujourd’hui voici ce que j’en tire : j’ai procédé à un écrémage de mon entourage, mes relations personnelles et professionnelles sont plus fluides mais également solides, et surtout, je n’ai plus de frustration quotidiennes et peux ainsi avoir une vision claire pour mes projets de vie à l’aune de mes aspirations profondes.
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?Si vous vous avez l’impression de subir votre vie au quotidien, et de ne pas écouter vos propres aspiration,  on programme “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise”, va vous plaire ! 

Le manque de confiance en soi : révélateur de la qualité de vos relations

Si la confiance en soi est un pilier du développement personnel, c’est qu’elle joue un rôle essentiel dans notre vie. Le manque de confiance en soi impacte nos interactions sociales, mais surtout la qualité de nos relations. Plus vous avez confiance en vous, plus vous vous respectez et plus vous renvoyez cette demande de respect à votre entourage. Inversement, plus vous doutez, plus votre entourage peut prendre l’ascendant sur vous. La confiance en soi est en somme un révélateur de la qualité de nos relations interpersonnelles. Et c’est principalement dans des situations de fragilité émotionnelle qu’il faut redoubler de vigilance.

 

La dépendance affective : face visible d’un manque de confiance en soi 

manque de confiance en soi

Il y a quelques jours, je soutenais deux amies qui avaient du mal à se sortir d’une relation toxique.

Je parle de relation toxique, et non de personne volontairement mauvaise, et c’est là toute la perversion de la situation.
La première refusait de percevoir les signes d’une relation déséquilibrée
– Un homme dont l’absence de nouvelles la rend malade (mentalement et physiquement) et qui ne lui avoue pas ses sentiments clairement,
– Un homme qui ne s’excuse pas de cette absence de nouvelles, et qui ne lui propose pas de rendez-vous concret,
– Un homme avec qui elle calcule le temps entre chaque message envoyé pour éviter de le “harceler”,
– Un homme qu’elle a peur de perdre en lui affirmant que ce fonctionnement ne lui convient pas.
Je lui ai fais part de ce que l’expérience m’a montrée par le passé
– Une relation saine et équilibrée doit être fluide, simple et ne pas nous rendre malade
– Un homme qui a peur de l’amour de l’autre n’est pas prêt à s’engager
– Un homme qui ne s’engage pas veut laisser toute les options ouvertes
La seconde était à deux doigts de revenir sur une décision difficile après s’être retrouvée toute seule chez elle, après des années de relation.
Et pourtant, avant ce moment de faiblesse (qui est sain), elle était bien déterminée à mettre fin à une relation énergivore et aller de l’avant.
Après des années de relation, il est difficile de se retrouver sans repère, et dans ces circonstances, on se remémore les bons moments vécus avec l’autre, en faisant totalement abstraction des raisons profondes qui ont causé une rupture bien déterminée.
Dans ces deux cas, mes amies ont vécu une forme de dépendance affective qui les a contraintes à s’adapter à des situations qui ne leur convenaient pas pour ne pas se retrouver seule. Et ça nous est tous arrivé, moi la première !
Manque de confiance en soi : comment sortir d’une dépendance affective ?
– En réalisant qu’on fait une croix sur ses valeurs et décisions pour ne pas se retrouver seul, rejeté ou abandonné
– En prenant conscience qu’on se rend malade pour une personne qui ne réalise pas le mal qu’elle nous fait
– En nous demandant si on aurait réagi de la même manière si on avait un back up affectif en parallèle
– En acceptant que pour aller de l’avant, il y aura des moments de tristesse et de peur
– En sachant ce qui est bon pour nous, en affirmant nos principes et en étant déterminé à ne plus souffrir ainsi à l’avenir
Plus jamais ça.
C’est à partir de cette affirmation que j’ai réalisé tout un travail personnel depuis depuis quelques années. Cette introspection me permet aujourd’hui de percevoir les signes d’alerte dans des relations déséquilibrées et non respectueuses.
Et c’est en percevant les signes et en refusant la médiocrité qu’on s’ouvre à des relations plus saines.
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Manque de confiance en soi : moins on en a, plus mal on s’entoure

manque de confiance en soi
Depuis quelques semaines, un certain nombre de personnes de mon entourage se révèlent toxiques.
Pour rappel, une personne toxique n’est pas forcément une personne volontairement mauvaise, mais son pouvoir de nuisance peut malgré elle :
– vous prendre toute votre énergie
– vous faire culpabiliser
– vous dévaloriser
Bien sûr, cette nuisance peut être passagère.
Pourtant, il est nécessaire de prendre nos distances avec ces personnes, même si nous les aimons, afin de nous préserver.
Or, cet amour peut nous rendre aveugle.
Par conséquent, nous n’avons pas le recul pour voir que ces relations nous tirent vers le bas.
Alors si vous vous sentez mal au quotidien, demandez-vous si vous pouvez lier ce mal à une interaction (régulière) avec une certaine personne. Depuis quand vous sentez-vous mal après vos interactions ?
Maintenant que vous avez identifié le nœud du problème, deux options s’offrent à vous : 
– en parler avec l’intéressé pour trouver une solution
– prendre vos distances, le cas échéant.
Notez le manque de confiance en soi peut vous maintenir dans un cercle vicieux : moins vous avez confiance en vous, plus votre remise en question sera forte, et plus l’aveuglement vis-à-vis de la relation le sera également.
Pour avoir l’entourage que vous méritez, faites-vous confiance, en écoutant votre ressenti.
C’est de cette manière que vous deviendrez une personne rayonnante. Car ne l’oubliez pas, vous êtes la moyenne des 5 personnes qui vous entourent.
?Et vous, arrivez-vous à identifier les interactions toxiques qui vous minent dans votre entourage ? Comment gérez-vous ces situations délicates ?
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Conclusion

Le manque de confiance en soi peut expliquer une forte dépendance affective ainsi qu’un aveuglement sur la qualité de notre entourage. Par conséquent, il nous enferme dans une spirale négative relationnelle. Pour sortir de cette boucle infernale, un travail introspectif est essentiel et permettra de prendre conscience de sa valeur, et du respect qui nous est dû. Alors, prêt à faire le ménage dans votre entourage ?
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Les tollés contre le développement personnel freinent le travail individuel sur soi 

Depuis maintenant trois ans, je me suis ouverte à la sphère du développement personnel. Je m’en suis servie, non pas comme un dogme mais comme un outil d’introspection qui m’a permis d’avancer dans la connaissance, l’estime et la confiance en moi. 

Aujourd’hui, le développement personnel est régulièrement pointé du doigt, notamment par les autorités institutionnelles et une partie des médias. Mais fustiger la discipline n’est pas sans conséquence, notamment pour les individus qui pourraient devenir réticents à entamer un travail personnel et salutaire sur eux. 

Mon objectif n’est pas de faire du prosélytisme pro “dev perso” ni de nier certaines dérives existantes, mais de déconstruire les clichés souvent généralistes qui lui mènent la vie dure en le décrédibilisant. 

 

Les trois arguments critiques dirigés contre le développement personnel 

 

Ce n’est pas nouveau : le développement personnel soulève de nombreuses critiques. 

Parmi celles-ci, trois principaux arguments sont brandis par ses détracteurs. 

 

–  L’absence d’approche scientifique : parmi les nombreuses branches du développement personnel, l’ésotérisme est vivement critiqué pour son absence de rigueur scientifique. Et c’est en effet le cas. La spiritualité au sens large ne relève pas de la science mais des énergies. Son efficacité ne peut donc être évaluée rationnellement. Les soins énergétiques, qui peuvent guérir de nombreux mots (anxiété, maux de transport) en est un exemple classique. De même, le magnétisme peut, lui, par exemple, soigner un zona. Par conséquent, a-t-on toujours besoin d’une explication rationnelle pour valider une pratique ? La pratique religieuse en est bien la preuve que non. 

 

– L’égoiste individualisme : oui le développement personnel est une approche purement individualiste, car elle permet un profond travail sur soi. L’individualisme est dans notre société, connoté de manière négative, et peut rapidement être relégué au rang d’égoisme ou d’égocentrisme. Mais comment aider autrui ou encore s’adonner à une cause si nous n’avons pas nous-même travaillé sur les maux qui nous rongent ? Pour illustrer ce propos, prenons l’exemple parlant du parent qui, dans un avion, doit mettre son masque à oxygène avant de le mettre à son enfant. Pour avoir de la disponibilité mentale pour autrui et lui consacrer du temps et de l’énergie, il est nécessaire de s’occuper de soi en priorité. 

 

– La dérive sectaire : oui le développement personnel peut-être sujet à des dérives sectaires. Mais c’est le cas de bien d’autres disciplines comme le sport ou la pratique religieuse. C’est pourquoi il est essentiel de faire preuve de discernement pour éviter toute forme de manipulation ou de harcèlement. Précisons que les dérives sectaires touchent principalement les pratiques collectives et non les pratiques individuelles, comme c’est souvent le cas dans le développement personnel. Comme quoi, cela peut également avoir du bon d’adopter une pratique individualiste et consumériste de la discipline. En trois ans de pratique diverses, je n’ai jamais identifié comment j’aurais pu céder à une tentative sectaire : mes consultations de naturopathie sont individuelles, mes soins énergétiques et mes lectures également. Je ne fais aucune retraite spirituelle, par simple manque d’attrait par l’activité. Je n’ai d’ailleurs rencontré aucune personne assimilable à un gourou. 

 

Prendre de la hauteur grâce à notre capacité de discernement et une approche pragmatique du développement personnel 

Soyons honnête : il y a à boire et à manger dans le développement personnel. Et je suis la première à abandonner des pratiques qui ne me correspondent pas. C’est pourquoi une capacité de discernement est essentielle pour s’y retrouver dans cette jungle introspective. Concrètement, faire preuve de discernement, c’est sentir que telle approche ne nous fait pas progresser, ou que telle personne n’est pas digne de confiance. Lorsqu’on doute, l’intuition est un sens auquel se fier. 

 

Il est important de baliser le chemin, car le développement personnel est incontournable à qui cherche à se connaître. En effet, à partir du moment où l’on travaille sur soi pour renforcer sa confiance en soi, ses peurs, et même encore, ses relations interpersonnelles, on pousse la porte du développement personnel. C’est pourquoi, on fait régulièrement appel à la discipline dans le cadre de l’entreprise, tant à des fins managériales qu’à titre individuel pour s’affirmer en tant que salarié. A titre personnel, mon approche de coaching business est emprunt de développement personnel car, derrière l’entrepreneur, c’est l’humain que je coache.

 

Après trois ans de développement personnel, j’ai énormément avancé sur le plan professionnel et personnel : j’ai pu, à titre individuel, retrouver ma famille biologique (l’hypnose m’a mis sur la voie), renforcer mon estime et ma confiance en moi pour m’affirmer avec mes collaborateurs, clients et relations personnelles (les lectures inspirantes), guérir mes maux de transports (soins énergétiques), réduire mon stress (pratique de la respiration), travailler sur mon rapport à mon corps, et j’en passe. 

 

Conclusion 

 

Si des points de vigilance ne peuvent être niés, le développement personnel n’en demeure pas moins une pratique bénéfique pour les individus qui apprennent à devenir plus autonomes et résilients face aux épreuves de la vie. Le développement personnel n’empêche évidemment pas de se tourner vers le monde extérieur et les autres. Il ne dispense pas non plus de faire usage de la médecine conventionnelle si certains en doutent encore. Il est un outil “à la carte” à mobiliser pour s’épanouir en tant qu’individu, en tant qu’actif, ou encore en tant que citoyen, à condition de faire preuve de recul et de discernement, comme c’est le cas dans de nombreuses situations du quotidien. 

 

?Si vous êtes un professionnel du développement personnel, et que vous souhaitez accompagner au mieux vos clients, je vous propose 4 ressources pour devenir un coach opérationnel rapidement !

 

Développement personnel : comment se reprendre en main concrètement ?

En tant qu’être humain, nous faisons face à des problèmes quotidiens. Parmi eux, certains ont une nature psychologique et peuvent nécessiter un travail introspectif. Ce travail introspectif peut bien sûr nécessiter l’aider d’une tierce personne, ou bien être réalisé seul. Mais dans tous les cas, une prise en main est nécessaire si le problème rend notre vie de plus en plus difficile, notre quotidien invivable et pire encore…affecte notre entourage. Dans cet article, je vous propose un retour d’expérience de mon travail introspectif pour me reprendre en main à travers deux angles : celui de la case des Hauts Potentiels, et celui de l’accompagnement par un psychologues/thérapeutes.

 

I – Zèbre, hypersensible, HP…rentrer dans une case ne doit pas être une excuse pour tout !

 

Etant présente sur Instagram, je vois de plus en plus de publications sur la thématiques des zèbres, hypersensibles et hauts potentiels.

Il y a deux ans, je lisais beaucoup de contenus sur le sujet et je m’y suis totalement identifiée.
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Encore une fois, cela me permettait de rentrer dans une case.
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Mais un test de QI qui m’a laissée dubitative a eu l’effet d’une douche froide pour moi :
Après avoir investi 200 euros dans un test, je n’ai même pas obtenu mon QI, dit incalculable, potentiellement masqué par des “dys” (pour moi, une probable dyspraxie).
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Munie de cette feuille qui indiquait que j’étais à moitié trop bête et à moitié trop intelligente, je m’apprêtais à prendre rendez-vous chez un spécialiste pour régler mes problèmes de dyspraxie.
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Et c’est à ce moment là que j’ai eu une prise de conscience :
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– Avais-je envie de me lancer dans des séances qui allaient me procurer un mal de tête quasi sûr ?
– Ma potentielle dyspraxie me posait-elle de réels problèmes au quotidien ?
– Au fond, avais-je vraiment besoin de savoir si j’étais HP ?
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Encore une fois, n’avais-je pas simplement envie de rentrer dans une case, quand la vie m’a toujours fait déborder du moule ?
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Je n’ai donc pas donné suite à cette démarche.
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Je ne sais pas si je suis HP
Je ne sais pas si je suis hypersensible
Mais mes nombreuses démarches d’introspection m’ont permis de savoir qui je suis et comment je fonctionne.
Et dans mon quotidien, cela me facilite la vie, et me procure un gain de temps énorme.
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Alors voici ce que je retiens de ces démarches introspectives : 
– Rentrer dans une case (même dans celle de ceux qui ne rentrent pas dans les cases) ne me rendra pas plus heureuse et ne changera pas ma vie
– Je ne veux pas utiliser mon passé et mon histoire comme une excuse pour expliquer mes échecs présents
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De manière générale, n’utilisons pas les cases pour justifier un comportement déplaisant ou une tendance au fatalisme. Car vous n’êtes pas “comme ça”.
Nous nous construisons tous les jours au contact d’un environnement qui nous fait évoluer. Certes, les cases peuvent nous permettre de décrypter notre personnalité, mais nous laissent une liberté d’agir en nous rendant responsables.
Alors apprenons plutôt à nous connaître et utilisons notre intelligence émotionnelle pour faciliter au mieux nos interactions sociales.
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II – Comment régler ses problèmes tout seul (sans psy)

Il y a quelques jours, j’échangeais avec deux amies sur les “problèmes” psychologiques qui nous pourrissent la vie au quotidien.

Pour améliorer notre quotidien et nos relations aux autres, nous avons toutes les 3 fait la démarche de travailler sur nous, d’abord seules, puis en sollicitant l’aide d’un professionnel.
Et nous sommes arrivées au même constat : face à un patient qui a déjà analysé ses problèmes, qui connaît les solutions, mais qui n’arrive pas à passer à l’action, les thérapies peuvent se révéler inefficaces.
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Combien de fois ai-je trouvé des professionnels impuissant devant mes problématiques ?
Car que peut faire un thérapeute face à un patient qui s’est déjà auto-analysé, et qui l’a devancé dans les pistes de solutions ? 
Attention, je ne dis pas que les psychologues ou autres thérapeutes ne sont pas utiles. Seulement, qu’ils sont utiles pour des patients qui n’ont pas mis le doigt sur leur problème. Pour les autres, c’est plus compliqué.
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Pour ma part, j’ai fini par régler mes problèmes toute seule :
– J’ai amélioré mes relations avec mes parents grâce à l’écriture d’un mail ouvert posant tout à plat (mail qui est le fruit d’une conversation avec une amie Nelly
– J’ai réussi à travailler sur la frustration, en en ayant marre de me pourrir la vie (le passage à l’action s’est matérialisé lors d’un dîner avec mon amie Axelle
– J’ai déculpabilisé de ne pas avoir de vision professionnel en partant à l’autre bout du monde, et ce constat est devenu une évidence lors d’un échange avec mon amie Charlotte 
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Aujourd’hui, je suis convaincue que le temps peut faire son oeuvre.
Notre entourage peut également nous stimuler.
C’est la combinaison des deux qui peut déclencher des “déclics” pour mettre fin à des années de torture psychologique interne.
Et vous, comment réglez-vous vous problèmes ?
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Conclusion

Ces deux situations m’ont permis de comprendre qu’il est possible de régler ses problèmes seuls, sans accompagnement et sans excuse. Il faut pour cela avoir une bonne capacité d’auto-analyse et comprendre son fonctionnement interne. Cet auto-diagnostic est un gain de temps énorme, mais ne nous empêche évidemment pas de nous laisser impuissants face à une situation que seul le temps, ou le lacher-prise (le vrai, pas celui qu’on invoque dans les discussions de comptoir) pourra permettre.
Bonne chance dans votre quête !

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Et si vous souhaitez travailler sur vous seul, mais avec quelques outils pour rester autonome, ma formation “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise” va vous aider.Tarif promotionnel jusqu’à fin juin ?

Rapport au corps : ces tabous que j’ose enfin révéler 

En tant que femme, j’ai longtemps subi des complexes physiques que je n’ai pas assumé. Aujourd’hui, pour m’en débarrer, j’ai décidé d’en parler et d’assumer ces petits défauts qui font partie de moi. Cette conscientisation de mes “problèmes” me permet ainsi de m’en libérer et je l’espère, donner le courage à d’autres femmes de ne plus se cacher pour vivre une vie plus assumée et épanouie. Alors de quoi s’agit-il ? De petits complexes physiques mais également du regard que je porte sur moi, souvent déformé.

 

1/ Le syndrome de dysmorphophobie, et si on en parlait ?

 

L’autre jour, je me suis surprise en flagrant délit de dysmorphophobie.

La dysmorphophobie, c’est quoi ?

 

C’est tout simplement le fait de ne pas se voir comme on est réellement, en faisant un focus sur un défaut physique et en lui donnant des proportions disproportionnées. 

Cela peut concerner un bouton, ou bien la perception de son corps comme plus gros qu’en réalité.

Le problème de la dysmorphophobie, c’est qu’elle peut devenir obsessionnelle et miner le moral de manière très sévère. 

Alors comment éviter les dépressions passagères liées à ce syndrome obsessionnel ?

 

1- En prendre conscience.  Et c’est quasiment le plus dur.

 

Mais voici quelques pistes : 

 

Si vous vous sentez gros, surveillez votre poids une fois par semaine (et le mieux, avec une balance connectée qui évalue votre masse graisseuse et votre masse musculaire). Il ne faut bien entendu pas vous peser après avoir mangé, ou pendant vos règles pour mesdames. Je ne suis pas une adepte de la pesée obsessionnelle, surtout quand votre rapport au corps n’est pas sain, mais dans le cadre de la dysmorphophobie, cela peut aussi contribuer à vous remettre les idées en place quand vous partez dans des délires.

 

Si vous avez l’impression d’avoir des boutons partout, arrêtez de vous regarder à 2 millimètres du miroir et prenez-vous en photo à une distance raisonnable. La photo permet d’avoir un aperçu plus objectif. Si vous avez besoin d’un avis extérieur, demandez à votre entourage ce qu’il en pense (bien sûr il faut être prêt à psychologiquement accepter le regard de l’autre) 

 

2 – Agir concrètement 

 

– Arrêtez dans un premier temps de vous regarder dans un miroir. Si vous savez que cela va vous faire du mal, regardez-vous une fois par jour.

 

– Restez occupé : c’est en ne faisant rien et en s’ennuyant que l’on peut prendre autant de temps pour s’observer et se dénigrer. Avoir l’esprit occupé vous permettra de ne pas sombrer dans un nouveau délire.

 

– Vous faire aider sur le plan physique : si un défaut physique vous gêne vraiment et qu’il peut disparaître, vous pouvez consulter des spécialistes : dermatologue, naturopathe, nutritionniste… Je suis convaincue qu’il existe des solutions pour chaque mal physique, mais gardez en tête que le stress et la dépression ont des répercussions sur votre corps, donc n’oubliez pas de traiter le fond du problème !

 

– Vous faire aider sur le plan psychologique : si votre dysmorphophobie vous empêche de vivre, un travail sur vous peut vous permettre de comprendre les causes de ce trouble obsessionnel et renforcer votre confiance et estime de vous. Par chance, les solutions sont très diverses (hypnose, psychiatrie, thérapies brève…)

 

La meilleure façon de se libérer d’un trouble, c’est de le reconnaître et d’en parler. Ce n’est pas une honte, et il ne faut pas le cacher.

Si je fais ce post aujourd’hui, c’est que je suis passée par là, et que j’ai des petites rechutes de temps à autre. Mais aujourd’hui, je l’ai conscientisé et le fait de me reprojeter dans cet état émotionnel terrible me donne envie de ne plus jamais laisser ma perception faire des siennes ! 

 

2/ Acné hormonal : un gros tabou chez les femmes

 

Il y a quelques semaines, je me sentais au plus mal : mon apparence physique avait affecté mon moral.

Et pour cause, un dérèglement hormonal lié à un changement de pilule.
Je me suis retrouvée avec la peau grasse et de l’acné sur le visage. Une horreur !

J’ai donc passé quelques semaines avec le moral à zéro en évitant les miroirs pour ne pas déprimer ou encore me toucher le visage et empirer la situation.

Dans ce genre de situation, notre confiance en nous en prend un sacré coup.

Mais pire encore, ces boutons ont refait surface avec leur lot de mauvais souvenirs d’adolescence puis de précédents dérèglements hormonaux qui m’avaient psychologiquement achevés, et ce dans des périodes très difficiles de ma vie :

– Ma relation sous tension avec ma belle-mère été 2007
– Ma recherche d’emploi chaotique pendant 9 mois en 2015
– Le premier confinement au printemps 2020

Ces trois périodes traumatisantes ont eu des répercussions sur mon corps, qui a somatisé par un acné hormonal. Un enfer !

Aujourd’hui, si j’en parle, c’est parce que je sais que c’est un sujet tabou sur lequel il est difficile de s’exprimer car les boutons nous renvoient à l’adolescence et touchent à intégrité physique et surtout à notre égo. Mais ils ne sont que l’expression d’un mal-être.
Car s’il y a bien une chose dont j’ai pris conscience grâce à la naturopathie, c’est que derrière chaque mal physique, se cache une réponse psychologique.

Alors, il y a quelques semaines, je me suis lâché la grappe :
– J’ai accepté que je n’étais pas au top physiquement
– J’ai compris que la situation n’était que temporaire (je le savais au fond de moi)
– J’ai accepté de prendre mon mal en patience car j’avais un plan pour me débarrasser de cet acné.

Et ce lâcher-prise a largement contribué à la disparition de mes spots cutanés.

Alors vous vous demandez peut-être quel est ce plan ?

– Réutiliser mes produits de beauté habituels une fois en France, dont j’avais épuisé le stock depuis quelques semaines au Mexique
– Hydrater ma peau au lieu de l’assécher pour éviter un regain de sébum
– Faire une cure de zinc une fois rentrée en France
Réduire mon stress, grâce à l’écriture, l’acceptation de mon mal-être et en m’offrant un massage
– Reprendre mon ancienne pilule une fois rentrée, ou tout simplement arrêter la pilule pour ne pas dépendre d’un cachet pour réguler mes hormones.

J’ai aussi “involontairement” arrêté ma pilule mexicaine un peu avant la fin de ma plaquette car j’avais l’impression d’avaler du poison à chaque cachet.

Et c’est à ce moment-là que ma peau s’est transformée, et que l’acné a commencé à disparaître. Et pour cause :
– J’étais heureuse de rentrer
– J’avais accepté l’idée que je n’étais pas au top physiquement
– Je savais que j’allais trouver une solution

Si vous avez des problèmes de peau dont vous avez honte, ne les cachez plus, mais parlez-en, identifiez les potentielles causes psychologiques de ce mal physique, et surtout, faites-vous aider par un professionnel :

Si vous souffrez d’acné hormonal, le traitement est intérieur et non extérieur, c’est pourquoi la naturopathie va traiter la cause du problème, et ne se limite pas à des crèmes de surface.
Il existe bien sûr d’autres options, mais j’ai fait le choix d’une solution naturelle, et les résultats ne se sont pas fait attendre.

Et leçon de l’histoire, j’ai décidé d’arrêter la pilule de manière progressive ?

J’espère que ce post permettra d’aider des femmes (car ce sont les principales intéressées) qui vivent des périodes de mal-être. Car rassurez-vous, chaque problème contient sa solution !

Bon courage ?

 

3/ Comment assainir sa relation à la nourriture ?

 

Il y a 15 ans, j’ai suivi un régime alimentaire qui m’a quasiment fait perdre 20 kg. 

Au départ, j’étais suivi par une nutritionniste, et par la suite, j’ai continué toute seule, avec toutes les dérives que cela implique. 

 

Je n’ai jamais été anorexique dans le sens où je ne me suis jamais faite vormir. Mais mentalement, ce régime m’avait affectée et ma relation à la nourriture était devenue malsaine.

Car le plus dur dans un régime, ce n’est pas tant la perte de poids que la phase de stabilisation. 

 

Et cette phase de la stabilisation se compose de deux choses :

– La réintroduction d’aliments “bannis” pour la perte de poids (pour vous dire le niveau des régimes de l’époque)

– La déculpabilisation dans notre relation à la nourriture.

 

Et c’est ce deuxième élément qui est le plus dur.

Et je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas à 100% guérie, même si cela ne m’empêche pas de vivre.

 

Cette culpabilisation intervient quand je fais des excès : 

– Quand je mange trop

– Quand je bois trop 

– Quand je m’autorise un craquage trop sucré

 

Mais derrière cette culpabilisation se posent des questions liées à l’estime de moi : pourquoi et pour qui dois-je rester “au top” physiquement ?

 

Car il y a bien un décalage entre ce que je sais et ce que je sens :

– Je sais que je resterai séduisante même avec 5kg en plus

– Je sais que chaque kilo pris peut-être perdu (et je sais comment)

– Et  j’ai conscience que je suis victime du dictat imposé par la mode, et ce que devrait être le corps idéal de la femme.

 

Alors comment assainir son rapport à la nourriture quand on a conscience du problème ?

 

– Anticiper la manière dont on va se sentir après un repas (sensation de lourdeur, sentiment de culpabilité) pour éviter les excès 

– Arrêter de combattre la frustration irrésistible en se posant la question : vais-je vraiment le regretter ? Car il vaut mieux succomber maintenant à la bouchée que se jeter après coup sur le plat tout entier

– Avoir une vision globale sur son alimentation à la semaine : c’est la théorie des 80/20 : 80% de repas sains, 20% d’écarts. Pour ma part, je pratique le jeûne intermittent, soit 2 repas par jour, couplé avec une pratique sportive quotidienne, ce qui limite aussi les dégâts lors d’écarts.

– Ne pas diaboliser les aliments : car rien n’est mauvais s’il est un plaisir, à condition de savoir gérer les quantités

 

Voici donc mes notes à moi-même volontairement publiques pour entretenir une relation plus saine avec la nourriture au quotidien 🙂

 

Conclusion : vous ne pouvez pas toujours être au top !

 

Comme beaucoup de femme, je me suis longtemps mis beaucoup de pression pour avoir une apparence physique plaisante. Le problème, c’est que cela demande beaucoup d’énergie : 

– Pour s’épiler régulièrement
– Pour ne pas s’habiller comme un sac
– Pour cacher ces petits défauts qu’on n’assume pas.
Et le pire dans tout ça, c’est que les autres nous aurait volontairement accepté sans toutes ce “travail”. Et quand je dis les autres, je pense aussi aux conjoints.
J’échangeais avec une amie récemment, dont les complexes physiques et mentaux l’empêchent d’être totalement elle-même avec son conjoint.
– Elle a du mal à se montrer toute palote en hiver
– Elle n”assume pas toujours ses formes
– Et sur le plan mental, elle n’ose pas lui montrer sa vulnérabilité de peur d’être moins désirable à ses yeux.
Mais ici encore, c’est beaucoup d’énergie dépensée pour cacher ce que l’autre aurait volontairement accepté.
Et derrière tous ces efforts, se niche un manque de confiance et d’estime de soi. Car l’estime de soi est inconditionnelle : elle implique que l’on s’aime malgré les boutons, malgré les bourrelets, et malgré les doutes.
La confiance en soi, elle aussi, devrait être suffisamment forte pour ne pas remettre en question notre capacité à plaire.
Alors faisons-nous confiance et lâchons-nous la grappe !
Car nous-même aimons notre entourage malgré leurs petits défauts, et nous acceptons les défauts physiques et vulnérabilités des personnes qui partagent notre vie. Alors pourquoi, inversement, ces derniers se montreraient-ils intolérants à notre égard ?
Bien sûr, il ne s’agit pas de se laisser totalement aller, en arrêtant de se laver ou en faisant nos besoins la porte ouverte, mais pour vivre au mieux son quotidien seul ou à deux, mieux vaut accepter ces petits défauts que la vie nous a fourni en contrepartie de ces rayonnantes qualités.
Et comme le disait Antoine de Saint-Exupéry : on ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux.
Amour à moi
Amour à vous

.

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Affirmation de soi : 5 étapes pour y arriver au quotidien

Depuis quelques années, j’ai commencé un travail sur moi qui m’a beaucoup apporté sur le plan de l’estime de moi, puis de l’affirmation et de la confiance en moi. 

Ce travail introspectif a été complété par quelques mois d’isolement (volontaire) en Amérique latine où j’ai appris à faire le vide et reposer les piliers et valeurs qui structurent ma vie.

Et les résultats sont sans appel : 

Aujourd’hui, je me suis émancipée de la pression sociale

Je sais dire non sans gêne 

Je sais affirmer mon point de vue et m’expose sans problème à la critique

Je sais faire abstraction du regard des autres. 

 

Affirmation de soi :  comment en suis-je arrivée là ? 

 

Voici donc les 5 étapes de l’affirmation de soi au quotidien !

 

ETAPE 1/ Affirmation de soi : commencer à prendre conscience des situations qui nous pourrissent la vie 

 

affirmation de soi

– Ne pas être capable de refuser une invitation à un évènement

– Ne pas me faire respecter par un conjoint ou un patron

Ne pas oser dire à une personne qu’elle avait tort

– Ne pas exprimer le fond de ma pensée

 

Après chacune de ces situations, je ne me sentais pas fière et je m’en voulais.

 

J’ai dû toucher à plein de bouquins de développement personnel et consulté quelques thérapeutes par-ci, par-là, mais c’est surtout les problèmes que la confiance et l’estime de moi me posaient au quotidien qui m’ont amené à agir. 

 

ETAPE 2/ affirmation de soi : Être aligné pour s’affirmer 

 

En m’ouvrant au développement personnel, j’ai commencé à écouter mon intuition…celle qui a toujours raison mais que je n’écoutais jamais car “ce n’était pas rationnel”.

En parallèle de mon intuition, j’écoute mon niveau d’énergie, et mon fonctionnement interne.

Ces deux indicateurs me font sentir que je ne veux pas subir telle situation, que j’ai besoin de repos, que X ne me respecte pas.

Et pour être alignée, j’ai besoin d’être en accord avec mes valeurs et mon fonctionnement interne.

 

ETAPE 3/ Renforcer son estime de soi grâce à la stratégie des mini pas

 

affirmation de soi

 

Une fois qu’on est au clair si qui on est, de nos valeurs et de notre fonctionnement interne, il est plus facile de réagir face à une situation d’injustice ou de non respect. 

On peut commencer par dire non en se justifiant : la fatigue, ou le parent malade, ça marche toujours..;et puis votre interlocuteur n’est pas dupe, et comprendra cela comme un non “poli”

…puis plus tard dire non sans se justifier.

 

Aujourd’hui, je dis non à tout ce qui me prend de l’énergie (négative). 

On peut dire à X qu’on ne se sent pas respecté en utilisant les codes de la communication non verbale : en gros, ne pas remettre la faute sur l’autre, mais expliquer que le problème vient de votre perception et que vous vous êtes senti blessé…

La communication non verbale désamorce les conflits car l’autre ne se sent pas agressé..car il n’est pas directement visé dans une accusation.

Dernier exemple : la relance face aux messages sans réponse.

Une personne qui ne vous donne pas de nouvelle (amant, client…) crée une situation de malaise car il vous pousse à le relancer. Ce n’est donc pas de votre faute si vous n’avez pas obtenu réponse. C’est donc dans votre bon droit que vous pouvez relancer (en vous fixant une deadline de X jours par exemple)

 

Quand vous relancez, vous êtes fixés : 

– Si X se sent agressé, c’est que la collaboration/relation n’était pas faite pour durer

– S’il vous répond en s’excusant, c’est que vous avez bien fait de le relancer

 

Ne subissez plus l’attente. Si vous la subissez, c’est que vous souffrez, donc que vous laissez votre estime de vous en prendre un coup. 

Pour vous respecter et ne pas être à la merci d’autrui, soyez proactif et ne laissez pas pourrir une situation.

 

Voici donc mes 3 conseils pour travailler l’estime de soi tout seul 🙂

 

ETAPE 4 / Affirmation de soi : utiliser les réseaux sociaux pour s’assumer et se libérer des tabous

 

affirmation de soi

Depuis maintenant deux ans, j’ai décidé d’être entièrement moi-même et d’adopter une communication montrant ma vulnérabilité.

Concrètement, j’ai réussi à porter sur les réseaux sociaux des sujets qui étaient alors tabous pour moi :

Mon adoption
– Mes relations intimes
– Ma perte de poids
– Mon accident des dents
– Mes problèmes de peau
Mon estime de moi
– Mes insomnies
– Ma colère
– Ma culpabilité du quotidien
– Mon introversion

Ces sujets sont sensibles car ils touchent à mon intégrité physique et mentale. Il m’était alors difficile de les révéler au grand jour.

Et pourtant, chaque fois que je m’exprime publiquement sur un sujet “touchy” me concernant, je libère en moi un tabou.

Ce qui est intéressant, c’est que ces messages sont très bien accueillis car ils permettent une identification de mon audience à mes problématiques.
Je lui permets ainsi de se décharger d’un poids en communiquant sur ces sujets que peu de personnes osent aborder.

Aujourd’hui, cette e-thérapie me permet de parler librement de tous ces sujets dans des conversations de tous les jours. Et ça fait du bien d’être pleinement soi !

Si vous sentez que vous évitez encore des sujets aujourd’hui dans votre vie quotidienne, voici mes conseils :
– Ecrivez dans un petit carnet ces sujets et les raisons qui vous empêchent de communiquer dessus (honte, vulnérabilité, peur des réactions virulentes)
– Demandez-vous si vous avez le besoin et l’envie de vous libérer de ce sujet
– Commencez par en parler à votre entourage proche et observez les réactions
– Quand vous serez à l’aise ou si vous voyez cela comme une thérapie plus radicale, communiquez auprès de votre audience sur un premier sujet (le moins tabou) et renouvelez l’expérience si elle vous a été bénéfique.

Chaque jour, je deviens un peu plus moi-même et je permets à mon entourage de m’aimer pour les bonnes raisons.

Alors, prêt à relever le défi ?

 

ETAPE 5/ Affirmation de soi : Soignez ses maux du quotidien grâce à un exercice simple

 

affirmation de soi

Notre quotidien est rythmé par des moments de baisse de moral qui peuvent nous faire passer une mauvaise journée :

– Des soucis de santé
– Des conflits personnels et professionnels
– Des problèmes d’argent
– Des problèmes d’affirmation de soi
– Des problèmes d’acceptation de soi (physiquement ou mentalement)

Une des solutions les plus efficaces est d’assumer TOUS ces problèmes pour mieux les vivre.

Alors comment s’y prendre ?

– Listez dans un petit carnet toutes vos problématiques du quotidien
– Notez pourquoi vous estimez que vous n’arrivez pas à régler le problème
– Lisez à voix haute chacun des points, en assumant un argumentaire honnête.

Quelques exemples :

Pour assumer son apparence physique : “Je ne m’accepte pas physiquement car mon apparence ne me convient pas. J’ai essayé de perdre du poids mais j’ai du mal à obtenir des résultats car je n’arrive pas à m’auto-discipliner. Mon stress du quotidien me parasite et je compense par la nourriture. Clairement, je n’arrive pas à m’en sortir seul et j’ai besoin d’une aide extérieure”

Pour accepter ses échecs professionnels : “Je n’ai pas réussi à vendre cette formation car je n’y ai pas mis l’énergie nécessaire. Je n’ai pas envie de faire d’effort en matière de marketing car je n’aime pas ça. Peut-être que je devrais arrêter de faire des lancements, qui me mettent beaucoup de pression, pour vendre sur la durée. Mais pour ça, je dois arrêter de me comparer aux autres et accepter que je gagnerai moins, mais en étant plus aligné”

Pour libérer ses émotions : “Je me suis beaucoup énervé ces derniers temps et je me trouve irritable. J’ai l’impression que les autres en ont ras le bol. Aujourd’hui, j’ai beaucoup de colère en moi car je trouve telle situation inacceptable et j’ai besoin d’exprimer cette colère plutôt que de la refouler. La colère est pour moi un process qui me permet d’avancer vers quelque chose de plus constructif. Je vais l’expliquer à mes proches pour qu’ils comprennent que je les aime et que ma colère n’est pas contre eux, mais seulement la manifestation d’un changement chez moi.


A vous de jouer maintenant !

 

Conclusion

Voici donc les 5 étapes pour booster son affirmation de soi de manière concrète. Cette affirmation de vous vous permettra ainsi de regagner estime et confiance en vous pour affronter votre quotidien et fluidifier vos interactions sociales. Mais ne vous mettez pas de pression pour y arriver et optez plutôt pour la stratégie des petits pas. C’est de cette manière que votre parole sera plus libérée, que vous serez aligné, et que vous vivrez votre vie avec un peu plus de légèreté 🙂

 

?Si vous vous reconnaissez dans ces propos, on peut changer les choses ensemble et de manière concrète : dans mon programme “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise”, j’aborde la question de l’affirmation de soi, pour s’imposer et se faire respecter dans la sphère personnelle et professionnelle !

 

Bilan d’un travail sur moi accompli en 4 mois de “retraite spirituelle”

Je suis partie mi-janvier en Amérique latine pour fuir les restrictions sanitaire et retrouver une forme de liberté. Pendant ces 4 mois, j’ai utilisé mon temps à travailler sur moi pour m’affirmer m’aligner. Ces quatre mois introspectifs m’ont permis de me recentrer mais aussi de me décharger de beaucoup de colère. Voici donc mes principaux apprentissage de cet exile qui s’est transformé en retraite spirituelle. Voici donc les étapes de ce voyage introspectif, et les sentiments pesants dont j’ai pu me libérer.

 

I – Entrepreneuriat : quand je ne fais pas d’argent, je travaille sur moi, une richesse inestimable ! 

Au cours des derniers mois, j’ai passé beaucoup de temps à travailler sur moi : ce que je veux sur le plan professionnel, sur le plan personnel et comment réussir à toujours écouter mon intuition pour prendre les bonnes décisions.

Pendant cette période de réalignement, mon chiffre d’affaires a baissé, et j’ai eu beaucoup de mal à l’accepter.

Mais il n’y a pas pire que manifester le manque si l’ont veut créer de l’abondance.

Alors j’ai fait ce que je sais faire de mieux quand je suis épuisée : lâcher-prise.

Et c’est à partir de ce moment que je me suis enlevée la pression sur mon chiffre d’affaires pour me reconnecter à ce qui me faisait vibrer.

Pour la première fois, j’ai levé les yeux de cette pression entrepreneuriale et j’ai pensé niveau et qualité de vie plutôt que chiffres.

Et j’ai réalisé que j’avais tous les critères qui contribuaient à MA réussite personnelle :

– Ne rien se refuser sur le plan matériel (voyage, activités, gadget technologique)
– Profiter des plaisirs de la vie (massage, resto…)
– Avoir une apparence physique qui me plaise
– Vivre dans un climat apaisé (merci le digital nomadisme)
– Me comprendre, me connaître et m’affirmer pour vivre une vie alignée et heureuse
– Être entourée de personnes stimulantes et bienveillantes (un travail de tri est à faire au préalable)

Pour certains, la réussite est un chiffre, pour d’autres, c’est une vie sur mesure.

Alors j’ai certes abandonné la réussite entrepreneuriale au sens dont l’infopreneuriat l’entend. Mais à côté de ça, j’ai construit une réussite personnelle et professionnelle que seul le travail sur moi m’a permis d’atteindre.

Mon introspection m’a ouvert les yeux sur ma réussite, qui était devant moi et que je ne voyais pas.

Et vous, qu’est-ce qui contribue à votre réussite ?

 

2 – La colère : une émotion à canaliser ?

J’ai passé presque un an dans la colère.
Colère causée par un sentiment d’injustice et d’incompréhension lié à la situation actuelle.

Cette colère a fait peur à une partie de mon entourage personnel et professionnel.

De manière générale, on n’aime pas voir des individus monter dans les tours, car cela donne une impression d’absence de maîtrise de soi.

Encore une pression sociale sur ce qu’on devrait et ne devrait pas faire :
– Critiquer est mauvais
– S’énerver n’est pas sain
– Mentir est impardonnable.

Et si on arrêtait deux minutes avec la morale et qu’on prenait chaque situation individuellement ?

Pour ma part, j’ai ressenti de la colère et elle est aujourd’hui totalement assumée.

– La colère fait partie du processus par lequel j’extériorise mes sentiments, au lieu de tout contenir et d’imploser.
– La colère ne dure jamais longtemps car elle est épuisante.
– La colère permet ensuite de s’auto-analyser puis d’aller de l’avant.

Sans cette colère, je n’aurais jamais franchi le pas du digital nomadisme
Sans cette colère, je n’aurais pas pu créer @alerelibre et aider les individus à reprendre leur vie en main
Sans cette colère, je n’aurais pas pu prendre de recul et retrouver une situation de calme .

Aujourd’hui, j’ai moins de colère et je remercie ceux qui sont restés à mes côtés quand ils ont vu le pire de moi.

Aujourd’hui, je suis plus apaisée mais non moins déterminée à défendre les convictions sur lesquelles je me suis positionnée.

Aujourd’hui, je sais que la colère est un processus sain par lequel je passe, pour avancer.

Arrêtons de faire passer la colère pour un sentiment d’absence de maîtrise de soi, et voyons le comme une réaction face à une situation qui nous semble insupportable, incompréhensible ou injuste.

Nous avons le droit de passer par 1000 états émotionnels, mais au fond ce qui compte, c’est de savoir si ces émotions nous auront permis de changer de regard, de changer de vie ou tout simplement de ressentir plus de sérénité.

A vous de juger 🙂

 

3 – En finir avec la culpabilité destructrice

Vous n’êtes pas une mauvaise personne, mais vous débordez de culpabilité !

En discutant avec mon amie Nelly sur des sujets personnels et professionnels, je me suis rendue compte que la culpabilité était un sentiment qui m’étouffait.

– Culpabilité de ne pas avoir envie de répondre positivement à des sollicitations
– Culpabilité de vouloir prendre du temps pour moi
– Culpabilité de ne pas avoir assez fait d’effort

En échangeant plus profondément, je me suis rendue compte que cette culpabilité venait de mon enfance et que je l’avais emportée avec moi tout au long de mon parcours de vie personnel et professionnel.

Aujourd’hui, cette prise de conscience me libère et me permet de choisir la voix de mon ressenti plutôt que celle des injonctions extérieures.

Cela me permet concrètement, de ne plus me justifier et de m’affirmer :
– J’ai le droit de ne pas avoir envie de sortir
– J’ai le droit de ne pas avoir envie d’écrire à X
– J’ai le droit de ne pas avoir envie de faire d’effort pour faire plaisir à X
– J’ai le droit de ne pas prendre de nouvelles
– J’ai le droit de ne pas m’intéresser à tel problème/personne

Car plus nous nous mettons des contraintes pour satisfaire les apparences ou notre entourage, moins nous faisons les choses par sincérité et moins nous prenons de temps pour penser à nous.

Notre énergie est précieuse, utilisons-là à faire de belles choses, des choses qui nous enthousiasment plutôt qu’à répondre à des conventions sociales.

– Arrêtons d’offrir des cadeaux d’anniversaire à des gens que nous ne connaissons pas ou ne considérons pas
– Arrêtons de faire figuration à des soirées où nous ne voulons pas aller
– Arrêtons de prendre des nouvelles de personnes dont nous nous fichons
– Arrêtons de porter toute la misère de notre entourage qui refuse de se prendre en main
– Arrêtons de vivre pour les autres.

Car le dernier jour de votre vie, aurez-vous envie d’avoir vécu une vie de représentation ou bien une vie de stimulation ?

 

4 –  Un exemple de fruit de ce travail introspectif : mes relations parentales

 

Il y a quelques temps, c’était la fête des mères.

C’est bien sûr une fête commerciale mais cette année c’est un moment symboliquement important pour moi.
Pourquoi ?
Parce que j’ai entamé un travail pour améliorer ma relation avec ma mère depuis quelques années (psy, hypnose…) mais c’est le travail que j’ai réalisé seule qui a porté ces fruits.
Et ce travail date d’il y a quelques semaines.
Alors qu’ai-je fait de spécial ?
J’ai tout simplement écrit un long mail à mes parents dans lequel je leur partageais toute la culpabilité dont j’ai pris conscience recemment. Et cette culpabilité remonte à mon enfance (divorce, école, relation avec les beaux parents, quotidien….).
J’ai envoyé ce mail sans agressivité ni reproche.
Il s’agissait simplement d’un email dans lequel j’exprimais mon ressenti.
Et ce mail a été très bien reçu par mes deux parents.
Depuis ce moment, mes relations avec eux et particulièrement ma mère se sont nettement améliorées :
– Je ne suis plus aussi froide comme j’avais l’habitude d’être
– Je m’ouvre plus
Et cela nous décharge tous d’un poids !
Alors si vous avez des relations compliquées avec vos parents, et que vous avez envie de vous décharger d’un poids, commencez par ravaler votre égo, et faites un premier pas, aujourd’hui, en ce jour symbolique.
Peu importe comment sera reçu votre message, car comme le dit si bien Pierre Rahbi, vous aurez fait votre part.
Bonne fête à toutes les mamans, que vous soyez mère, grand-mère, mère adoptive, mère biologique, mère de coeur, mère d’accueil !
.

Conclusion 

Ces quatre mois introspectifs m’ont permis de débloquer des situations du quotidien en changeant mon rapport au monde et aux autres. La route est certes encore longue mais le travail achevé me servira toute une vie. Il n’est jamais trop tard pour commencer à travailler sur moi. Alors si vous souhaitez mieux vivre votre quotidien, commencez par travailler sur ce qui vous gène. Et ne vous inquiétez pas, vous n’avez pas besoin de partir à l’autre bout de la planète car le voyage est avant tout intérieur.

 

?Si vous vous reconnaissez dans ces propos, on peut changer les choses ensemble et de manière concrète : dans mon programme “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise”, j’aborde la question de la connaissance et de l’affirmation de soi, pour s’imposer et se faire respecter dans la sphère personnelle et professionnelle !

Tarif promotionnel jusqu’à fin juin ?

C’est quoi le courage professionnel ?

Ce matin, grosse claque au réveil ! J’ai reçu le message d’un prospect qui a décidé d’annuler notre appel en raison de mes positionnements sur la crise actuelle. Ce prospect avait autour de lui des proches devenus complotistes et cela l’avait affecté. En outre, nos points de vue divergents sur la situation actuelle ont servi de blocage à notre collaboration.

 

Doute et remise en question : une étape saine dans un processus d’affirmation professionnelle 

J’ai d’abord eu un moment de doute : ai-je fait le bon choix de rentrer dans cette voie ?

Puis d’incompréhension : alors que je venais de publier un post sur la tolérance des avis divergents, et une série de posts sur l’humanité en pleine crise, je me prenais un coup de fouet en pleine figure.

Mais en prenant un peu de recul, je me suis rappelée que mes avancées passent par l’action, l’expérimentation et parfois les erreurs.

C’est dans cette logique d’itération que j’ai pu développé de nombreux projets parallèles à mon activité :

?CM for good, qui était mon collectif de community managers

?Le réseau des freelances de l’ESS et du Développement Durable, une communauté d’entrepreneurs de l’Economie sociale et solidaire et qui vit aujourd’hui toute seule, sur Facebook

?@aikidomillennials , qui est mon blog spécialisé dans l’aikido

?@alerelibre, qui est mon nouveau projet sur Instagram, dans lequel je m’exprime sans filtre sur la crise actuelle, tout en proposant des pistes de changement alternatif et des messages de solidarité et d’humanité.

Je donne également de mon temps :

✅ J’ai rejoint l’équipe de campagne de la Ligue Ile de France en Aikido

✅ Je produis des contenus réguliers pour partager mes réflexions sur l’entrepreneuriat, mais aussi le développement personnel et le digital nomadisme

✅ Je donne du temps de bénévolat pour des interventions (@yossglobal , @novaa.expertise et bientot @wemind.io )

Voici donc ce que mes réflexions m’ont permis de construire, pour moi, mais également pour différentes communautés.

Heureusement, c’est en échangeant avec des personnes bienveillantes (poke @nellydancer , @anneclaire_meret , @steven.renaissance ) que j’ai réalisé que prendre position était un acte courageux, surtout à visage découvert.

 

Ces échanges m’ont également fait prendre conscience du difficile équilibre entre tolérance et ouverture envers l’autre, et devoir personnel d’affirmer ses convictions haut et fort.

Car ce n’est pas dans le silence que le monde change.

Je ne vais pas me faire que des amis mais on dit souvent qu’on est la moyenne des personnes qui nous entourent.

Alors que le vent balaye les feuilles mortes et ramène les fleurs du printemps !

 

Alors, c’est quoi le courage professionnel ?

 

Ce n’est pas la première dois qu’un prospect refuse de travailler avec moi en raison de mes points de vus affirmés : ça m’est arrivée à deux autres reprises.

Ce n’est clairement pas agréable, et cela sème le doute en moi.

Mais aurais-je pu faire autrement ?

Oui j’aurais pu ne rien communiquer.

Mais je n’aurais pas été alignée pour cette décision.

Pourquoi ?

Parce que mon activité professionnelle est imprégnée de ma vie personnelle.
Et inversement.
De même, le projet @alerelibre est imprégné de Yéza Lucas.

De plus, j’ai depuis quelques années entamé un travail d’affirmation de moi, et je ne vais pas tout rayer d’un coup, à la moindre difficulté.

Mais cette difficulté est accentuée par la communication à l’ère des réseaux sociaux.

Ces hauts-parleurs des temps modernes propulsent une opinion au-delà de ce que l’on puisse espérer. Ainsi, chaque message est amplifié, et parfois même, mal interprété.

C’est pour cela que la prise de risque est d’autant plus grande quand on décide d’engager une prise de position personnelle dans une sphère professionnelle.

Mais, si je regarde mon historique professionnel, j’ai déjà pris de gros risques :

✅ Quitter un job difficile à obtenir parce que je ne me sentais pas respectée
✅ Me lancer dans l’entrepreneuriat avec un très faible chômage
Changer de secteur d’activité à deux reprises
✅ Changer de métier à 3 reprises en 3 ans
Assumer ma vulnérabilité dans ma communication professionnelle
✅ Dire merde à des clients qui ne respectaient pas mon travail
✅ Dire merde à l’écosystème de l’infopreneuriat.

Et au final, est-ce que j’en ai subi les conséquences ?

? J’ai certes perdu des abonnés et clients
♥ Mais j’en ai retrouvé d’autres à qui ma communication parlait vraiment

Aujourd’hui, j’assume tout simplement une nouvelle prise de risque.
Plus challengeante, car elle touche un sujet vraiment “brûlant”.

Mais je ne vais pas me justifier sur mes positions
Je ne vais pas chercher à convaincre celui qui n’a regardé qu’en surface les contenus que je propose.

 

Tout comme je ne cherche plus à convaincre un client non convaincu, je ne cherche plus à convaincre un citoyen qui n’est pas prêt à entendre mes propos.
Je sais aujourd’hui comment mettre mon énergie au bon endroit pour rayonner. Et je sais que mes mots touchent d’autres individus.

On dit souvent “une de perdue, 10 de retrouvées”.Pour ma part, je pense que ce sera “10 de perdues, une de retrouvée”

Mais quelle trouvaille !  😀

 

Bilan de 3 mois en Amérique Latine : un compromis entre liberté et éloignement géographique

Cela fait maintenant 3 mois que je suis en Amérique latine. Après un mois au Costa Rica, je suis arrivée au Mexique et y suis encore au moment où j’écris cet article. Après avoir tiré deux bilans de mes deux premiers mois, j’écris aujourd’hui mon troisième bilan sur des aspects plus personnels : l’adaptation à un nouveau pays, le lâcher-prise par rapport à la pression qu’on peut exercer sur un “voyageur” pour faire tel ou tel chose, ma décision de prolonger mon séjour, et mon ressenti honnête sur ces mois en Amérique Latine.

 

Après 3 mois de digital nomadisme, j’assume ma manière de voyager

Il y a quelques semaines, j’échangeais sur le digital nomadisme avec Jeanne de Nomad Path.qui accompagne les freelance à devenir nomades.

Nous passions en revue les différents profils de freelance qui avaient choisi ce mode de vie “alternatif” et leurs choix de destination, mais également de vie.

Car non, il n’y a pas qu’une seule manière d’être digital nomad.

Beaucoup choisissent des destinations paradisiaques. La plage et le wifi étant leur critère principal de sélection d’un lieu de prédilection.

L’avantage, c’est qu’une fois dans ces destinations, on est sûr d’avoir un bon wifi et une communauté de digital nomad à rencontrer.

Mais à côté de ces digital nomads visibles, il y a les loups solitaires comme Nomad Path, mais également moi-même.

Etre un loup solitaire, ne veut pas dire vivre en ermite, isolé du monde.
Mais choisir une destination selon d’autres critères, et surtout en écoutant ses propres aspirations.

Pour ma part, je n’aime pas les fortes chaleurs, ni les grosses fêtes, ni les destinations où la plage est le seul intérêt.

C’est d’ailleurs pour cela que je suis allée à Oaxaca, et non Playa de Carmen au Mexique.

Je ne suis pas au contact de digital nomades au quotidien, bien que je m’assure d’avoir une bonne connexion et des bonnes relations 🙂

Locaux, expats, nomades, voyageurs, je rencontre une diversité de profils qui me permettent de trouver le bon équilibre entre la bulle du digital nomadisme, et la vie de baroudeur, incompatible avec de bonnes conditions de voyages.

Comme dans le milieu de l’infopreneuriat, je ne coche pas toutes les cases du digital nomad type, mais qu’importe.

Et oui, une fois, j’ai l’impression d’être un électron libre, qui ne rentre pas dans ce nouvel écosystème que je découvre !

Cela dit, je trouve mon expérience singulière et riche.

Mais rassure-toi, je suis moi aussi attirée par certaines destinations très convoitées des nomades, seulement, la dimension ultra touristique me rebute un peu.

Alors comment faire si tu es attiré par des destinations convoitées de tous, sans vouloir baigner dans un bain de foule ?

Comme le soulignait Jeanne dans notre discussion, tu peux trouver un petit coin tranquille même proche des endroits les plus fréquentés. Il suffit d’être prêt à t’éloigner un peu de l’épicentre 😉

– Tu trouveras des recoins moins chers
– Tu feras un peu de vélo
– Tu auras une quiétude au quotidien

Alors si tu as envie de tenter l’aventure digital nomade à ta sauce, suis ton instinct, garde en tête les bonnes conditions qui te permettront de travailler, et vie ton histoire !

 

.

Après 3 mois d’apprentissage, je trouve enfin un rythme qui me correspond

 

Comme tu l’as peut-être lu dans mon premier bilan, mon séjour au Costa Rica ressemblait plus à un voyage de backpacker qu’à celui d’un digital nomad posé. Ce mois de cavale m’a épuisé. J’ai donc décidé de ne pas reproduire cette erreur en arrivant au Mexique (Oaxaca pour commencer).  

 

Fini les excursions qui coûtent bonbon

Fini les sites touristiques sans surprise 

Fini les repas à la va vite

Fini les cafés tous les jours à 4 dollars

 

Bref, je change de rythme ! 

 

A Oaxaca, l’établissement d’une routine est passée par les cours réguliers d’aikido deux fois par semaine.

A Mexico City, j’ai également trouvé un club où pratiquer.

 

Un bon rythme passe aussi par une bonne alimentation : depuis que je suis au Mexique, je me suis remise à cuisiner. Je vais au marché, j’achète des produits frais et sains, et surtout, je me consacre un moment méditatif à cuisiner. Une pause que rien ne vient interrompre.

Depuis que je suis à Mexico, je me suis mise au jeûne intermittent, ce qui m’a permis d’apprécier encore plus ces deux repas journaliers. Globalement, mon régime alimentaire (moins de sucre, d’alcool et plus de marche) en Amérique latine m’a permis de perdre du poids et me sentir mieux dans mon corps. Et j’en ai même fini avec mes insomnies !

Tester de nouvelles habitudes et rythmes a donc été ma nouvelle motivation ce dernier mois au Mexique : changer régulièrement d’aliments pour éviter la lassitude, tester de nouveaux produits santé, changer de rythme alimentaire…et surtout le faire de manière ludique ! 

 

Et c’est l’absence de stress qui m’a permis de voir ces expérimentations comme un jeu : car qui se met au jeûne intermittent quand il est sous pression ? 

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Après 3 mois “latins”, je me suis enlevée la pression dans tous les domaines de ma vie

Quand on part à l’étranger, notre entourage met beaucoup d’attentes sur nous : la pression d’apprendre une langue, de découvrir tous les recoins du pays, de tester toute la gastronomie locale, de rencontrer des locaux, de barouder à n’en plus pouvoir, de réussir à bosser autour d’une piscine….STOP.

C’est mon séjour, pas le vôtre.

 

Mais revenons sur ces différents points : 

 

  • J’ai arrêté de me mettre la pression pour apprendre l’espagnol : je m’arrange pour le comprendre et me faire comprendre à minima, mais je n’ai pas la motivation de prendre des cours. Pourquoi ? Parce que je ne suis pas foncièrement amoureuse de l’Amérique latine, et que je ne me vois pas y rester ad vitam eternam.

 

  • J’ai arrêté de me mettre la pression sur les voyages : soyons honnêtes, je ne pourrais pas tout voir, et ce n’est pas mon but : je préfère aujourd’hui me poser dans une ville qui répond à mes critères (beauté, connectivité, sociabilité, sécurité, accessibilité) plutôt que repartir en cavale comme au Costa Rica. Tant pis si je ne vois pas tout : mieux vaut voir moins en prenant du plaisir, que voir plus en tirant la langue. Sans rappeler qu’un digital nomad n’est pas un touriste ! 

 

  • J’ai arrêté de me mettre la pression pour rencontrer de nouvelles personnes : mes expériences au Costa Rica et à Oaxaca, m’ont confirmé qu’il était facile de rencontrer des gens : réseaux sociaux, sites de rencontre, aikido…quand on veut, on peut. Mais ce dernier mois, j’ai préféré avoir moins de relations sociales mais plus qualitatives, car j’ai orienté mon énergie ailleurs : sur mon projet @alerelibre sur Instagram.

 

  • J’ai arrêté de me mettre la pression niveau boulot : aujourd’hui, au Mexique, je ne travaille que quelques heures par jour. Et je n’ai clairmeent pas envie de travailler plus. Je prends quelques clients en coaching, et je bosse sur @alerelibre, qui me prend et donne beaucoup plus d’énergie. Et comme le design humain me le confirme, c’est en faisant ce que j’aime que je peux devenir magnétique et m’ouvrir des opportunités. Or, jusqu’à présent, je m’auto-censurais pour rester dans la “bonne voie” du devoir, celle d’une métier clairement identifié, avec un business modèle stable. Aujourd’hui, je veux développer un projet qui aide les autres, qui me donne du plaisir, et les revenus viendront plus tard, je le pense.

 

  • J’ai arrêté de me mettre la pression en général : pendant ce dernier mois à Mexico, j’ai pris le temps de faire un travail sur moi, déjà entamé par la reprise d’écriture à la main dans un petit carnet. Je me suis intéressée au design humain, qui est une façon de découvrir sa personnalité (comme l’ennéagramme et le MBTI). En faisant le test, j’ai découvert que j’appartenais au type “generator” qui est un profil qui a énormément d’énergie mais qui pour se sentir bien, doit la mettre au bon endroit. C’est donc ce que j’ai décidé de faire : orienter mon énergie dans les chantiers qui me donnent de la motivation. Et quand j’ai de la motivation, mon énergie et ma volonté sont sans limite 😉 

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Après 3 mois en Amérique latine,  j’ai finalement décidé de prolonger mon séjour

 

Je voulais rentrer mi-avril pour voir ma famille, mes amis et fêter mon anniversaire. Mais en échangeant avec mes proches, j’ai réalisé que ce n’était certainement pas le bon moment pour rentrer.

La situation en France est aujourd’hui très contraignante, et je pense que le choc aurait été terrible en rentrant. Ce dernier mois, grâce à mon projet @alerelibre, j’ai réussi à évacuer toute la colère en moi pour la transformer en énergie constructive et aider mes abonnés dans cette situation difficile. 

Mais ce projet n’a pu voir le jour que parce que j’étais exilée au Mexique, dans un environnement calme.

 

Ici, je marche 10 000 pas par jour, je ne porte pas de masque, les flics ne traquent pas mes moindres faits et gestes. Je me suis habituée à cette liberté et rentrer en France me l’aurait fait perdre…tout comme ma créativité. 

 

Et ça, mon expérience peut le confirmer : il n’y a pas de créativité sous stress.

Donc, c’est en m’écoutant que j’ai décidé de rester malgré les souvenirs nostalgiques de ma vie passée…mais qui n’est qu’illusoire. Prendre une décision par rapport à une ancienne vie idéalisée aurait été dangereux pour moi.

Mais je me sens plus en exile qu’en voyage. Je n’ai pas choisi l’Amérique latine, c’est elle qui m’a accueillie. Mon coeur allait plutôt en Europe ou en Asie, mais ces dernières m’ont fermé leurs portes. 

 

Je me suis donnée la chance de me construire un environnement serein.

Je me suis donnée la chance de développer ma créativité.

Je me suis donnée la chance d’avancer vers de nouveaux projets.

 

Et à l’aube de mon 31ème anniversaire, je décide enfin de suivre ma voie, celle que j’ai construire et qui s’ouvre à moi, Je ne sais certes pas où elle me conduira, mais ce qui est sûr, c’est que maintenant, j’obéis à mes propres choix. 

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Conclusion : 

 

Voici donc mon retour d’expérience de 3 mois en Amérique latine, qui m’ont permis d’expérimenter le digital nomadisme sur le plan professionnel, mais surtout, me poser des questions introspectives sur le plan personnel. Pendant ces trois mois, j’ai énormément appris sur moi, mais aussi sur le monde qui nous entoure. Je ne sais pas encore de quoi sera fait demain, ni pour moi, ni pour le monde, mais une chose est sûre, j’irai toujours vers un environnement libre et serein, dans lequel je puisse développer ma créativité, et mettre mon énergie à profit. Cela conduira peut-être à de l’éloignement géographique où de l’isolement social, mais qui me permettront de recharger mes batteries ! Car ce n’est qu’en étant en forme physiquement et émotionnellement, que je peux apporter ma contribution au monde ! Je t’encourage donc à trouver ton cocon ressource, pour réfléchir sereinement à la “stratégie” qui te fera briller comme tu en es capable ! 

 

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?Si vous vous  voulez réveiller le digital nomade en vous et franchir le pas,  mon programme “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise”, va vous plaire !

Programme pris en charge par le chèque numérique à hauteur de 500 euros ?

 

 

Renforcer son système immunitaire durablement grâce à la santé naturelle !

Renforcer son système immunitaire naturellement, est-ce vraiment possible ? En tant qu’individus, nous sommes soumis à du stress quotidien. Ce stress a des impacts non négligeables sur notre santé mentale mais également des répercussions physiques. Et c’est généralement à ce moment qu’on se réveille et qu’on peut se poser des questionnements de fond : comment renforcer son système immunitaire durablement ? La médecine traditionnelle est-elle la seule réponse à mes maux physiques ?
De même que pour ma découverte du développement personnel, ce sont les petites alarmes de mon corps qui m’ont ouvert à de nouvelles pratiques plus adaptées à mes besoins. Je m’ouvre donc à la santé naturelle. Dans cet article, je propose un retour d’expériences de la santé naturelle à travers 3 problématiques : la gestion du stress, la perte de poids, et l’hygiène de vie. De cette manière, on verra qu’il est possible de renforcer son système immunitaire sur le long long terme.
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Renforcer son système immunitaire en évacuant le stress du quotidien

renforcer son système immunitaire

Costa Rica, février 2021 : je décide de faire un break professionnel et me ressourcer. Le repos, un des piliers pour renforcer son système immunitaire.

Il t’arrive sûrement d’être stressé dans ton quotidien d’entrepreneur.
Depuis la crise sanitaire, j’ai eu quelques montées de stress extrêmes qui ont eu des répercussions physiques sur mon corps. J’ai par exemple eu des dérèglements hormonaux qui m’on crée des plaques d’acné au début du confinement. Dans l’optique de régler ce problème physique, mais surtout dans une optique plus globale de renforcer son système immunitaire durablement, j’ai consulté plusieurs spécialistes :
 J’ai d’abord consulté une dermatologue :
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❌ Traitement prescrit : des cachets qui m’ont rendue malade pendant 3 jours, et des crèmes qui brûlaient la peau (que je n’ai même pas essayées)Puis j’ai contacté une gynécologue :
❌ Traitement prescrit : un changement de pilule en augmentant la dose. Je n’ai pas voulu tenter l’expérience, et je me suis tournée vers une autre ressource : la naturopathie. La naturopathie a été une révélation !.
Je n’ai jamais vraiment été très convaincue de l’efficacité de la médecine alternative, même si je n’y ai jamais été fermée.
J’ai tout de même décidé de jouer le jeu en contactant une naturopathe bien notée sur Google (comme quoi les avis Google my business, ça sert, et je le dis et redis à mes clients ?)J’ai donc été accueillie pendant 1h30, et ai reçu une prescription longue comme le bras que je vais te résumer.Cette prescription est aujourd’hui la base de ma recette anti-stress :.✅ Pour régler le fond du problème, nous avons travaillé sur la digestion : des compléments alimentaires m’ont permis de restructurer ma flore intestinale (car beaucoup de
problèmes de peau viennent de la digestion, elle même perturbée par le stress)✅ Nous avons également travaillé sur l’apaisement de mon mental avec des sons binauraux, pour me détendre au quotidien, notamment lors des sessions de travail intense, et avant de dormir

✅ Nous avons travaillé sur la respiration avec des exercices de cohérences cardiaques pour réguler le stress quotidien

✅ Et nous avons convenu qu’il allait falloir me déconnecter de l’actualité en éteignant la radio (éteinte depuis maintenant avril) et en m’offrant des vacances (ce que je me suis forcée à faire, et ai réussi !)

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Résultats : plus un bouton en deux semaines !

Aujourd’hui, je complète cette routine avec des éléments essentiels à mon quotidien :

✅ Changer régulièrement d’environnement de travail (bosser dans un café) ou de cadre de vie (sortir de Paris)
✅ Me faire plaisir : partir en vacances, m’offrir une part de gâteau, un massage, etc.
✅ Laisser ma colère s’exprimer pour réussir à me calmer par la suite (j’ai besoin de laisser mes émotions s’exprimer, et non de les neutraliser)
✅ Transcrire par écrit mes problèmes et trouver une solution pour chacun d’entre eux

Combattre le stress, c’est éviter les irruptions cutanées mais surtout renforcer son système immunitaire plus durablement !

Et toi, comment gères-tu ton stress ?

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Renforcer son système immunitaire grâce à la perte de poids

Comment perdre du poids de manière ludique ?

renforcer son système immunitaire

J’ai perdu 5 kg au premier confinement, grâce à un rééquilibrage alimentaire

 

J’ai perdu du poids par choix lors du premier confinement. Rien de dramatique au départ, mais je voulais me sentir mieux dans mon corps.
Je me suis faite aider par les conseils de Brice Pellerin et Insaf Aouadi pour le rééquilibrage alimentaire, et par Marion Mourrin et Nathalie Appietto pour un travail plus précis sur la digestion, le stress, le sommeil et l’hygiène de vie en général.
Je me suis amusée à tester de nouvelles recettes, acheter de nouveaux produits, adopter de nouveaux rythmes (faire du sport à jeun, jeuner…) qui ont rendue l’expérience ludique !
Par la suite, j’ai reperdu du poids en Amérique latine grâce à un contexte favorable : beaucoup de marche (10 000 pas par jour en moyenne), sport régulier, moins d’alcool (je sors moins et je le digère moins), jeûne intermittent depuis tout récemment) et surtout, moins de stress.
 J’avais déjà des bonnes bases mais j’ai travaillé des points précis pour avoir le ventre moins gonflé, affiner mes cuisses ou encore ne pas laisser le stress avoir des répercussions physiques sur mon corps.
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Voici les grands principes à connaître : 
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✅ Ecouter sa satiété (pas facile pour moi, qui ne la sent que trop tardivement)
✅ Ne pas se priver (pas facile pour moi, qui ait un sens de ce que je “devrais” faire ou mangé, très affirmé
✅ Limiter l’alcool
✅ Limiter le sel
✅ Limiter le sucre, surtout le matin : et si tu essayais les petits déjeuners salés ?
✅ Pratiquer le jeune intermittent de temps à autre pour permettre à la digestion d’opérer
✅ Pratiquer de la marche régulière (de mon expérience, ça affine plus que le cardio)
✅ Pratiquer un peu de cardio mais sans excès, pour taper dans les graisses plus rapidement (j’ai fonctionné avec des vidéos Youtube HIIT pendant le premier confinement)
✅ Appliquer la règle des 70/30 : 70% de rigueur, 30% de cheat meal (les 80/20 me semblent difficile à tenir usr le long terme)
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Mais je me garderais de te donner des conseils nutritionnels sur le gluten, le lactose, le végétal : chaque organisme digère les aliments d’une manière qui lui est propre. Ce n’est pas parce qu’on dit que le gluten est mauvais que vous le digérez mal !
Je précise également que j’ai toujours eu une très bonne santé et condition physique, et ce, même dans des périodes de surpoids ou d’IMC très bas (j’ai perdu 15 kg quand j’avais 15 ans, avec un régime qui aujourd’hui m’aurait semblé trop restrictif).
Et au final ? Ben je me sens mieux renforcer son système immunitaire
Mais au delà de la perte de poids, je prends plus conscience de ce qui est bon ou non pour ma santé et j’y veille !
Par ailleurs, c’est grâce à la perte de poids, dès l’adolescence, que j’ai pris conscience de la force de ma volonté ?
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Renforcer son système immunitaire en challengeant son corps avec le jeûne intermittent

Comment le jeune intermittent peut te reconnecter aux besoins de ton corps ?

Je viens de terminer une semaine de jeûne intermittent ! Ce n’était pas un défi, mais plutôt une expérience spontanée.
Suite à quelques repas lourds, j’ai voulu laisser mon système digestif au repos…puis j’ai pris goût à la chose. Je me suis ainsi prise au jeu de manger deux repas par jour, le midi et le soir, pendant une semaine.
Et je te rassure, on peut passer 16 heures sans manger renforcer son système immunitaire
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Voici donc mes 7 conseils pour réaliser un jeûne intermittent :

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1 – N’en fais pas un challenge : j’ai réalisé une semaine de jeûne intermittent sans vraiment le vouloir. Je n’ai donc pas eu de grosses frustrations. Par contre, si tu jeûnes sous la contrainte, ton mental va en prendre un coup et tu risqueras de craquer !
2 – Donne du sens à ton jeûne : avant de te lancer dans un jeûne intermittent, demande-toi pourquoi tu le fais : pour perdre du poids ? Soulager ta digestion ? Etre plus à l’écoute de votre corps et de ses sensations ? Tester ta résistance physique ? Parce qu’on t’a dit que c’était bon pour toi ? Il n’y a pas de bonne raison, mais il y a votre raison. Et elle sera ton moteur ?
3 – Tu n’as pas besoin de manger autant que tu le penses : Il y a encore quelques années, il m’était inconcevable de commencer la journée sans petit déjeuner, ni de faire du sport à jeun. Aujourd’hui, c’est chose faite ! Moins nous mangeons, plus notre estomac se rétrécit. On s’habitue ainsi à ingurgiter des quantités plus petites, et on se retrouve en déficit calorique. C’est comme cela qu’on perd du poids.
4 – Manger moins, mais mangez mieux : outre le fait de réduire les quantités, le jeûne intermittent est également l’occasion de passer au scanner ton assiette : sans surprise, tu peux limiter les produits transformés, trop sucrés, salés, et l’alcool.
5 – Ta sensation de faim ne va pas durer : certes, tu vas avoir faim au début. Mais cette sensation ne dure pas ! Et c’est ça qui te permet de tenir longtemps sans manger. Mon conseil : garde des journées occupées pour faire un jeûne, sinon tu vas risquer de te focaliser sur ta faim.
6 – Pratique une activité physique en parallèle : l’alimentation va de paire avec une activité physique : pour ma part, j’ai réduit un peu le cardio, pour laisser plus de place à la marche et au renforcement musculaire. J’avais cette croyance que seul le cardio permettait de s’affiner, or c’est faux : la marche avec un léger déficit calorique est beaucoup plus efficace.
7 – Fais-toi suivre : si tu n’as pas de notion de rééquilibrage alimentaire, il peut être intéressant de faire appel à des professionnels de la santé : nutritionniste, naturopathe, coach… je me suis personnellement faite aidée par Insaf Aoudi, Marion Mourrin, Brice Pellerin, et Nathalie Appietto qui m’ont donné une feuille de route de l’alimentation équilibrée que j’ai su adapter à mon quotidien.
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Quel bilan tirer de ce jeune intermittent ?
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✅ Une silhouette affinée, car on puise dans les graisses en créant un déficit calorique
✅ Des repas mieux savourés, car moins nombreux, et plus qualitatifs
✅ Une expérience économique car on mange moins ?
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Alors, l’expérience te tente-t-elle ?
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En résumé : comment renforcer son système immunitaire durablement ? 

renforcer son système immunitaire

Soleil, activité physique, décompression…des fondamentaux que le quotidien nous fait oublier

Le printemps pointe le bout de son nez depuis quelques jours. Les journées vont se rallonger, les fleurs s’ouvrir, et le climat s’adoucir.C’est généralement pendant cette période que les virus hivernaux commencent à s’éteindre.

Le soleil et la vitamine D sont une arme essentielle pour protéger notre système immunitaire.

J’ai d’ailleurs une petite anecdote à te raconter à ce sujet :

Etant digital nomade (je travaille à distance depuis d’autres pays), je pratique l’aikido dans les différentes villes dans lesquelles je voyage. Au Mexique, où je suis actuellement, j’ai demandé à ma prof d’aikido pourquoi son club avait fait le choix de ne pas porter de masques et de pratiquer sans geste barrière pendant la pratique.

Elle m’a regardé, puis m’a répondu simplement : il fait chaud, et le soleil tue les virus.

Certes, l’explication n’est pas scientifique, mais depuis la fin de l’hiver, le nombre de cas et de morts baisse au Mexique (cela date d’avant l’arrivée du vaccin)

Leçon de l’histoire, reconnectons-nous à la nature, à la saisonnalité, mais également à notre corps, en renforçant notre système immunitaire.

Il y a quelques semaines, j’ai regardé le film “Vivante” de Alexandre Ferrini dans lequel des individus ayant vécu des maladies difficiles retrouvent la force de vivre grâce à une reconnexion à la nature, à l’alimentation et à une certaine spiritualité.

Thierry Casasnovas les guide dans cette régénération corporelle et mentale en leur proposant de confronter leur corps à des conditions extrêmes sur une courte période pour le rendre plus fort et résistant (températures froides, jeûne, cardio..)

Grâce à cette mise à l’épreuve du corps, l’immunité s’en trouve renforcée.

Sauna, jogging, jeûne intermittent, rééquilibrage alimentaire…on peut tous stimuler son immunité au quotidien (en étant suivi si on le sent mieux !)

Pour ma part, j’applique ces principes, ce qui m’a permis de renforcer mon système immunitaire (bien sûr, je ne nie pas qu’une part de génétique puisse aider).

 

Pour cela, on peut appliquer quelques principes de bases :

✅ Pratiquer une activité physique régulière (j’ai carburé avec la course à pied et le Hiit pendant le premier confinement)

✅ Manger des produits non transformés et variés (j’ai perdu 4kg pendant le premier confinement en combinant sport, et alimentation : moins de glucides, plus de protéines (en les variant), plus de légumes, moins de sucre, suppression des produits transformés, limitation de l’alcool (le diable c’est les skype apéros), sport à jeun, et quelques jeunes intermittents aujourd’hui)

✅ Limiter le stress : arrêter d’écouter les infos en continu, ça vous enlève du stress inconscient. L’écoute d’info en continu m’avait créé un dérèglement hormonal terrible, que j’ai pu régler en coupant toute info (alors que jusque là, l’écoute des infos ne me faisait ni chaud ni froid), en écoutant des sons binauraux, et en travaillant sur ma digestion (un naturopathe peut grandement vous aide)

Enfin, change d’air si tu peux le faire (j’ai quitté Paris au 2e confinement).

✅ Arrête de penser que les solutions toutes faites vont  t’aider à régler tes maux : somnifères, antidépresseur, vaccins sortis du chapeau, antibiotique automatique…Je n’ai pendant longtemps pas questionné cette médecine “dure”. Aujourd’hui, voyant que seule ma naturo faisait des liens entre mon mental et mon corps, et m’apportait des résultats concrets, j’ai pris mes distances avec les pilules magiques.

Je ne prendrai pas un vaccin sans prise de recul, alors que je suis en bonne santé.
Je ne prendrai pas de somnifère quand on peut prendre de la mélatonine
Je ne prendrai pas de traitement de surface pour la peau, quand on sait que le problème vient principalement des intestins
Je ne prendrai pas de doliprane si je sais que mon mal de tête est lié à de la fatigue
Si je déprime, je ferai tout mon possible pour sortir de cet état grâce à ma capacité de résilience.

Alors, prêt à prendre soin de ta santé ?

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Conclusion  :

J’ai toujours eu la chance d’avoir une bonne santé, et on ne peut nier le rôle de la génétique dans ce cadre. Mais des maux physiques et du stress m’ont permis de m’interroger sur mon rapport à mon corps : est-ce que je lui fais vraiment du bien au quotidien ? Est-ce que je le soigne comme il faut ? J’ai donc entamé une réflexion et un travail sur mon alimentation (rééquilibrage alimentaire), j’ai également challengé mon corps pour observer ses réactions (jeune intermittent) et booster mon immunité. J’ai travaillé sur mes problématiques de stress en revenant à l’essentiel : où se manifeste le stress dans le corps ? Aujourd’hui, je me suis ouverte à cette médecine naturelle, bien que je ne dénigre pas les bienfaits de la médecine traditionnelle dans certains cas. En plein voyage en Amérique latine, je découvre également que les plantes et les incantations sont une manière ancestrale de soigner les individus : pratiquant les soins énergétiques depuis près d’un an, je reconnecte ainsi avec ces pratiques ésotériques liant le corps et l’esprit, et qui m’ont débarrassée de nombreux désagréments du quotidien. Aujourd’hui, il me reste encore bien des blocages à lever concernant la médecine naturelle, mais j’avance à mon rythme. Voici donc mon premier retour d’expérience de ma découverte de la médecine naturelle !

Apprendre à dire “merde” va te faire le plus gros bien

Il y a quelques jours, Aurore, une amie française au Mexique, m’a invitée à un déjeuner avec son compagnon mexicain et des collègues à lui.

Le déjeuner était à une heure de route d’Oaxaca, et les amis en question nous ont amené en voiture.
Sur place, nous avons assisté à une tradition de “déterrage” de viande cuite sous terre, et le repas était délicieux. Mais, comme tu t’en doutes, ce n’est pas le sujet de mon mail 😉
Nous sommes restés longtemps à table, pendant que nos hôtes s’enfilaient mezcal sur mezcal (alcool local à 40 degrés).
Le repas nous a vite semblé interminable.
En France, nous nous serions excusés et nous aurions quitté le repas, prétextant une fatigue soudaine, ou autre excuse plus ou moins crédible.
Ici, au Mexique, les choses sont plus compliquées.
La pression sociale pour sociabliser, et la pression sociale pour boire empêche les Mexicains de prendre des décisions simples, selon leurs envies.
Mon amie française par exemple, n’a pas pu s’éclipser du repas, car si elle partait, son conjoint se serait senti obligé de l’accompagner, car cela aurait été mal vu de laisser partir une femme seule. Et s’il partait, il aurait également été mal vu par ses collègues.

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Un contexte qui empêche les individus de prendre des décisions librement.

Plus tard à table, nous parlions avec Aurore, du port du masque dans la rue à Oaxaca. A Oaxaca, il est difficile de savoir s’il est recommandé ou obligatoire, mais la plupart des gens le portent, par pression sociale et par peur du regard des autres.
C’était le cas d’Aurore, qui, malgré la gène causée par le port du masque, n’osait pas l’enlever, car il lui était difficile de s’affranchir du regard des autres.
Je lui ai alors parlé de mon expérience “rebelle” du masque en extérieur  :
Lorsque je vivais encore à Paris, j’ai d’abord commencé à porter le masque sous le nez.
Puis me sentant à l’aise avec cela, je l’ai porté sous le menton.
Quelques semaines plus tard, réalisant que l’élastique me faisait mal, j’ai décidé de l’enlever à certains endroits, notamment dans les rues que je connaissais et qui me paraissaient calmes.
Encore quelques semaines plus tard, j’ai décidé de respirer et de l’enlever dans la rue, en faisant attention à la police.
En trois mois sans port du masque, il ne m’est jamais rien arrivé. La police m’a déjà vue à plusieurs reprises, sans rien dire. Aujourd’hui, je me sens fière et libre.
Certes, je sens encore des regards sur moi, mais je ne sais pas s’ils sont accusateurs ou simplement envieux 😉
A Oaxaca, j’ai eu la même démarche. Et c’est ce que j’ai conseillé à Aurore, en lui disant ceci :  commence à avancer pas à pas, sans te brusquer.
Cette anecdote s’applique aux masques, mais à la pression sociale en générale.
Revenons maintenant à notre déjeuner :
Tout au long du repas, j’ai dû refuser l’ensemble des shots de mezcal proposés, en sachant pertinemment que j’allais vexer mes hôtes.
Et alors ?
Je ne vais pas mettre ma santé en danger pour faire plaisir à un groupe.
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Etre libre, c’est s’écouter, et faire abstraction du regard des autres

J’ai également demandé à ce qu’on m’appelle un taxi pour partir plus tôt.
Oui, c’est mal vu.
Mais je n’ai pas la même notion du temps que les mexicains. Je ne comptais pas rester à table à regarder des gens boire, et parler une langue que je maitrise pas encore assez pour saisir l’ensemble des conversations dans un contexte défavorable avec du bruit de fond.
J’avais envie de rentrer me reposer. Et j’ai écouté mon envie.
Entre le moment, où j’ai demandé un taxi et le moment où je l’ai eu, il s’est passé une heure :
– Le temps que X finisse de manger et m’amène à la station de taxi
– Que Y m’apporte un cadeau (que j’ai du finir par refuser par manque de temps).
Et oui, car la pression sociale peut prendre différentes formes, et parfois certaines sont fourbes :
– Le cadeau de bienvenue en est une.
Mon hôte voulait à tout prix m’offre des crèmes de mezcal, ce qui, en soit est une charmante attention, mais le contexte ne s’y prêtait pas  :
– Je venais de refuser 5 shots de mezcal
– J’avais montré mon impatience à rentrer chez moi (en regardant mon téléphone toutes les 5 minutes) et en prétextant une grande fatigue.
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La tradition l’emporte sur l’intelligence émotionnelle ici. 
Mais le Mexique n’est pas la seule culture qui fonctionne de cette manière : connaissant les cultures maghrébines, le fonctionnement est le même :
– Pression pour offrir des cadeaux à tout va, sans tenir compte du contexte et de la réceptivité de l’offre (si on m’offre un baklava, quand j’insiste pour te dire que j’ai trop mangé, ce n’est pas de la fausse politesse de ma part)
– Pression pour respecter les rites, traditions et religion : quand dira-t-on si je ne vais pas à la mosquée ? Si je ne porte pas le voile ? Ou le masque ?
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Différentes cultures, même pression. Mêmes lacunes.
Alors, tu ne peux pas toujours éduquer l’autre.
Tu ne peux pas toujours le faire changer.
Par contre, toi, tu peux dire “merde”.
Ce n’est pas facile. Tu te feras sûrement mal voir au début.
Mais tu seras libre, car tu te seras écouté.
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Tu n’as qu’une vie, alors vis-la pour toi, et non pour d’autres !
Réveille-toi et libère-toi.
Bonne réflexion,

Méditation de gratitude et d’indulgence

Je vous propose deux méditations combinées, retranscriptions de mon petit carnet : une méditation de gratitude, et une méditation d’indulgence.

Méditation de gratitude

Il y a quelques jours, j’ai fait une méditation, ce qui n’est clairement pas chose courante chez moi. Cette méditation était particulière, car c’était la première fois, dans ce moment de pleine conscience que je n’ai ressenti aucune inquiétude ou source d’angoisse.

Et pourtant, je ne suis pas une personne “zen”, et un rien peut facilement devenir source de stress.

Pendant une vingtaine de minutes, j’ai ressenti de la confiance et de la gratitude.

Gratitude pour les choses suivantes :

– Etre au Mexique, dans cette ville paisible qu’est Oaxaca
– Rencontrer de nouvelles personnes facilement
– Être en bonne santé
– Apprécier mon apparence physique
– Gérer ma vie et mon emploi du temps comme je le veux
– Etre bien logée
– Pouvoir pratiquer l’aikido dans des conditions normales
– Etre bien entourée
– Ne pas être dans le besoin

Puis, j’ai ressenti de la confiance :

– Confiance de pouvoir partir au Japon dans les 2 prochaines années
– Confiance sur l’issue de cette crise
– Confiance de faire les (la) bonne rencontre pour l’avenir
– Confiance sur mon avenir professionnel

Rare moment de quiétude que je vous partage.

 

Méditation d’indulgence

 

Hier, j’ai réalisé une méditation d’indulgence. Cette méditation a pris la forme d’écriture intuitive, en écrivant spontanément avec mes émotions, dans un petit carnet (et non sur ordinateur).

C’est ma manière de méditer.

Cette méditation m’a beaucoup aidée à me pardonner, à pardonner à mon entourage, et à ressentir de la bienveillance, à un moment où la colère m’avait épuisée.
En posant par écrit, les sentiments qui me traversent, j’ai pu les conscientiser, et les accepter.
Voici donc la retranscription (un poil plus ordonnée) de cette méditation d’indulgence.
Ce n’est clairement pas de la prose, mais j’espère que cela t’aidera.
Sur le ressentiment
C’est ok si tu es en colère et que tu ne la contrôle pas
C’est ok si tu es dans le jugement
C’est ok si tu perds patience
C’est ok si tu n’arrives pas à tirer les leçons de tous tes malheurs
C’est ok s’il ne partage pas ton opinion
Sur l’hyperactivité
 
C’est ok si tu n’arrives pas à méditer
C’est ok si tu n’aimes pas lire
C’est ok si tu n’aimes pas ne rien faire
Sur l’argent 
C’est ok si tu gagnes moins d’argent aujourd’hui que le mois dernier
C’est ok si tu as perdu de l’argent par mégarde
C’est ok si tu dépenses en te faisant plaisir
Sur ton état mental 
C’est ok si tu as un coup de blues
C’est ok si tu n’es pas bien, même bien entouré et que tu ne manques de rien
C’est ok si tu as envie d’être égoïste
C’est ok si tu as envie d’être seul
Sur la vie sociale 
C’est ok si tu ne veux pas “profiter” de tout, tout le temps
C’est ok si tu ne veux plus boire
C’est ok si tu veux rentrer avant tout le monde
Sur le voyage
C’est ok si ton voyage est annulé
C’est ok si tu ne pars que l’an prochain
C’est ok si tu t’acclimates mal
C’est ok si tu te sens seul
Sur les exigences
C’est ok si tu es difficile et exigeant
C’est ok de ne pas te contenter de ce que tu as aujourd’hui
C’est ok si tu fais attention à ton apparence
C’est ok si tu aimes les personnes entretenues et soignées
Sur le sommeil 
C’est ok si tu veux te coucher à 20h ce soir
C’est ok si ton sommeil est chaotique
C’est ok si tu fais ta vie pendant une insomnie
Sur l’alimentation 
C’est ok si tu as besoin de manger 3 fois par jours
C’est ok si tu as envie de sucre
C’est ok si tu as envie de sauter un repas
C’est ok si tu n’as pas un corps parfait
Sur l’amour 
C’est ok si tu penses encore à lui/elle
C’est ok si ce n’est pas réciproque
C’est ok si tu t’es pris un lapin ou un râteau
C’est ok si tu n’as pas de désir
C’est ok si tu ne le sens pas
C’est ok si tu n’es pas disponible à la rencontre
Sur l’avenir 
C’est ok si tu ne sais pas où tu seras dans un mois
C’est ok si tu as peur de ne pas savoir de quoi sera fait l’avenir
C’est ok si tu perds espoir
C’est ok si tu reviens chez tes parents temporairement
C’est ok si tu n’as pas trouvé ta place ni ta voie
A vous maintenant, complète avec vos propres propos d’indulgence et jouez franc jeu avec vous-même 🙂

Comment j’ai développé mon authenticité dans ma vie personnelle et dans l’entrepreneuriat

Depuis maintenant deux ans, j’ai fait le pari d’adopter une communication authentique sur le plan professionnel. Cette communication se traduit par une prise de risque : celle de l’exposition de ma sensibilité et de ma vulnérabilité. Deux ans plus tard, je suis totalement alignée avec cette communication qui m’a permis de lever un certain nombre de tabous personnels et professionnels, mais surtout permettre l’identification de mes lecteurs et abonnés. Alors comment développer une communication authentique sans bullshit  ? Comment entamer cette transition ? Voici mon retour d’expérience et mes conseils pour parfaire votre personal branding !

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I- Un constat : l’ennui face à une communication “lisse” 

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communication authentique personal branding

J’ai intégré l’écosystème de l’infopreneuriat, dans lequel, il est valorisé de se mettre en avant. Dans ce cadre, le personal branding a tout à fait sa place. Mais, la plupart du temps, il s’agit d’une communication de surface, dans laquelle, on apprend peu sur la personnalité de l’entrepreneur qui communique. Seulement, une fausse intimité qui fait surface (Instagram est très pratique pour cela). 

Mais en voyant ces entrepreneurs aux vies “parfaites”, j’ai ressenti un décalage. D’autant plus que je m’auto-censurais à parler de sujets “tabous” et “profonds” qui auraient intéressé d’autres entrepreneurs. 

Alors en 2019, j’en ai eu marre de faire semblant, et j’ai fait tomber les masques : j’ai commencé à parler de sujets plus personnels, j’ai commencé à parler d’échecs et d’erreurs, et j’ai commencé à parler d’argent. 

Et contre toute attente, cette vulnérabilité a trouvé écho auprès de mes abonnés grâce à une forte identification à mon parcours. Un pari risqué, mais un défi relevé ! 

 

2 – Communication authentique : exposer sa vulnérabilité étape par étape 

 

communication authentique personal branding

 

On ne passe pas du jour au lendemain d’une communication corporate à une communication sensible. Le mieux est d’y aller petit à petit : d’abord pour vous, et ensuite pour votre audience.

Pour ma part, j’ai commencé à aborder des sujets sur lesquels je me sentais à l’aise de parler avec le recul : mes anciennes erreurs et échecs par exemple. 

Car il est évidemment plus facile de parler avec retrospective d’une période sombre de notre passé professionnel (ou personnel) une fois le problème réglé.

Quand on n’a pas de client, il est toujours plus difficile de le crier haut et fort.

Mais détabouiser l’échec est déjà un premier pas ! Cela a également une vocation cathartique (sans vouloir rentrer dans la psychologie de comptoir ;-))

Par ailleurs, j’ai également fait le choix de communiquer sur des sujets plus personnels et intime, dans la mesure où je ne dissocie pas l’entrepreneur de l’humain (c’est mon point de vue). C’est également pour cela que lorsque je coache des entrepreneurs, je travaille sur l’aspect “business” mais également “développement personnel”.

Bien sûr, vous n’êtes pas obligé d’adopter une communication similaire à la mienne. Vous devez adopter une communication qui vous ressemble avant tout. Et pour cela, il ne doit pas y avoir de frustrations  : si vous décidez de ne pas aborder un sujet, il faut que cela soit par choix “stratégique” et non par peur. Maintenant, savez-vous distinguer les deux ?

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3 – Communication authentique : puiser sa créativité dans son propre parcours 

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communication authentique

Je ne puise pas ma créativité dans les livres (je lis très peu, voire pas), ni dans des entrepreneurs dits “inspirants”. Je puise ma créativité dans mon quotidien et mon histoire personnelle. 

 

Concrètement, comment cela se traduit-il ?

 

  • Je vais m’inspirer de mes échanges quotidiens avec mes clients, mes amis, mais aussi les personnes que je croise. Je vais tirer les leçons d’une situation que j’ai vécu la veille, et l’utiliser pour écrire un post, un article ou une newsletter. J’ai rendu mon cerveau totalement perméable à mon quotidien pour en faire une source de créativité personnelle et infinie. Résultats : en 4 ans d’entrepreneuriat, je n’ai jamais puisé mes ressources de contenus, et je sais que dans 2 ans, je continuerai à trouver l’inspiration.

 

  • Je m’inspire également de mon parcours de vie personnel, en n’hésitant pas à mobiliser des moments intimes : mon adoption, mes relations personnelles, ma perte de poids. Bien sûr, chaque souvenir mobilisé, a son utilité. Mon but n’est pas de tomber dans le mélodrame, mais d’apporter de la valeur. Et pour rendre mes propos plus parlants et impactants, ces bribes de ma vie intimes peuvent avoir leur place. 

 

Encore une fois, rien ne vous oblige à faire comme moi. Ce qui compte, c’est que vous soyez à la fois à l’aise, et non frustré dans votre communication 🙂 

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4 – Personal Branding : exposer son cheminement et ses réflexions pour inspirer  

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communication authentique

Depuis plus récemment, je commence à exposer mes réflexions en cours sur l’entrepreneuriat ou la vie. Je pose des questions de société, et ouvre la porte à des débats (sans pour autant prétendre faire de la philosophie). 

Ce qu’il est important de retenir ici, c’est que je commence à poser des questions dont je n’ai pas les réponses. Je m’expose en situation de trouble, quand il y a encore un an, j’attendais d’être sortie du tunnel pour m’exprimer. Encore une fois, j’opte pour une posture plus vulnérable et risquée. Mais c’est comme cela que je me reconnais en termes d’image et de communication. 

J’ai récemment exposé publiquement mon manque d’alignement, ma difficulté à lier travail et voyage au Costa Rica, mon pivot vers le développement personnel…tout cela sans avoir forcément trouvé réponse à toutes les questions que je soulève. 

Je vais donc un pas plus loin dans la vulnérabilité. 

Si vous n’êtes pas à l’aise avec l’angle que j’ai choisi d’adopter, vous pouvez soulever ces débats en faisant parler des clients fictifs par exemple. Cela vous permettra de voir comment sont reçus vos messages et réflexions 🙂

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Conclusion  

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Adopter une communication purement authentique n’est pas chose aisée. Elle invite souvent à sortir de sa zone de confort. Pour y arriver, il faut d’abord avoir pris conscience que l’image que l’on renvoie à travers notre communication ne nous ressemble pas. Or, pour attirer des clients qui vous ressemblent, il va falloir opérer ce petit “switch”. Évidemment, un changement radical n’est pas forcément souhaitable. Commencez par y aller petit à petit, jusqu’à ce que vous soyez à l’aise avec vos nouveaux contenus et qu’ils soient faciles et fluides à produire. Comme disait un certain Boileau : “ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire, viennent aisément”. C’est ainsi que votre communication authentique sera au service d’un personal branding redoutablement efficace ! 

Tu peux choisir de vivre ta meilleure vie (maintenant)

Il y a quelques jours, j’étais dans ma chambre d’hôtel et j’ai ressenti une certaine nostalgie de mon ancienne vie parisienne.
En remontant plus loin dans le passé, j’ai réalisé que j’avais déjà eu plusieurs vies.
Pour le moment, j’en ai vécu 7 (en tout cas, de mon conscient).

Je vis ma 7e vie, et c’est pas fini !

 

 
D’abord, 4 vies passives, que je n’ai pas vraiment choisies : 
– Ma vie d’enfance, de ma naissance au collège, symbolique d’une période d’insouciance (je ne compte pas mes 3 mois d’avant adoption, dont je n’ai pas souvenir)
– Ma vie dans l’enseignement secondaire (collège-lycée) où ma crise d’adolescence et l’impitoyable jugement physique de mes camarades de classe, et le divorce de mes parents m’ont fait sortir de ma bulle d’enfance
– Ma vie étudiante lyonnaise, où je goutte enfin à l’indépendance grâce à l’éloignement géographique de ma ville natale
– Ma vie de chômeuse où je me suis heurtée à la dureté du marché du travail pour les jeunes diplômés
Puis, 3 vies actives (choisies) : 
Ma vie de salariée, qui n’a pas duré longtemps
– Ma vie post-covid : celle de digital nomade, que je qualifierais encore de “vie transitionnelle”
Et je sais que je n’ai pas fini de vivre de nouvelles vies !
Comptabiliser toutes ces vies m’a fait prendre conscience qu’à 30 ans, j’ai bien évolué sur le plan personnel.
Certes, on a tous eu plusieurs vies, mais certaines personnes en ont eu plus que d’autres.
Pourquoi ?
Parce que plus nous faisons des choix, plus nous façonnons de nouvelles vies. 
Il y a des personnalités connues pour être passées du monde du sport, à celui de la télé puis à celui de la politique.
Mais regarde simplement autour de toi : je suis sûre que tu as rencontré des personnes qui ont eu des dizaines et des dizaines de vies.
Et cela n’est pas toujours lié à leur âge avancé !
Ces différentes vies sont une véritable richesse sur le plan personnel.
Alors voici ma conclusion : si les chats ont 7 ou 9 vies selon les cultures, je pense qu’en tant qu’être humain, nous pouvons nous en créer davantage. Mais cela ne dépend que de notre capacité d’agir.
L’objectif n’est pas de multiplier nos vies, mais d’être capable de s’en créer une nouvelle lorsque notre vie actuelle ne nous correspond plus.
Concrètement, il faut, à l’image des chats, croire en notre capacité à rebondir sur nos pattes, lorsque nous prenons des décisions cruciales et significatives pour nous !
Alors, prêt à changer de vie pour le meilleur ?

Et si tu vivais ta meilleure vie ?

 
Il y a quelques semaines, je t’ai dit que je prenais un petit break pour me ressourcer : en effet, j’en avais bien besoin.
Pendant ce break, je me suis rendue compte de ce qui était important pour moi, de ce qui l’était moins et j’ai décidé d’augmenter mes moments de plaisir et de bonheur, et réduire mes contraintes (beau programme jusqu’à là).
Pour réduire mon stress, qui est l’une des causes des mauvais moments que nous vivons au quotidien, j’ai décidé de relativiser mes malheurs en me posant cette simple question : “et au pire, il se passe quoi ?”
Question simple mais basique.
Applique la maintenant à ta vie quotidienne :
– Et au pire, il se passe quoi si tu loupes ton bus ?
– Si tu t’offres ce restaurant à 50 balles ?
– Si tu prends un break de deux semaines ?
– Si tu quittes ce job ou cette personne que tu n’aimes pas ?
D’autant plus qu’on quitte souvent un mal pour un bien.
Cela m’a permis de prendre conscience deux choses rassurantes pour moi : 
–  Je ne serai jamais à la rue (car j’ai des parents qui sauront être mes filets de sécurité si je suis un jour dans une mierda negra)
–  Il y a toujours moyen de remonter une pente financièrement même si tu es désaligné ou que tu changes de voie (ce sont mes différents pivots qui m’ont permis de le constater).
Partant de ces deux vérités, j’ai pu réaliser que se faire plus plaisir au quotidien et profiter des moments les plus agréables était possible mais surtout essentiel.
– Me reconnecter à ma raison d’être : le voyage
– Me reconnecter à la nature, en l’observant mieux
Ecouter mon corps et ses besoins
– Me faire plaisir avec des massages, des resto, des bons hôtels et du shopping de temps à autre.
Chacun à ses propres aspirations, mais c’est en faisant le vide qu’elles apparaissent plus facilement.
C’est de cette manière que tu pourras vivre ta meilleure vie !

Le temps est un luxe que nous ne prenons pas : et si on ralentissait un peu ?

 

Je t’avais parlé à plusieurs reprises de la pression sociale qu’on se met pour rentrer dans les cases, mais il est surtout important de questionner la notion même de norme : qui les impose ? Et est-ce vraiment une tendance vers laquelle tendre ?

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Tu veux rentrer dans les normes mais la société est malade 

 

La réponse est évidemment dans la question.

 

Et oui, car la société est malade :

❌Elle veut toujours plus de connexion

❌Et paradoxalement plus de relations de surface

❌Et aujourd’hui, plus de distance physique

❌Elle met également plus de pression aux célibataires, au chômeurs et aux entrepreneurs, mais également aux introvertis et aux personnes non connectées.

 

Si tu sens une pression familiale ou sociale autour de toi, n’en veux pas à ton entourage, mais compatis, en comprenons qu’ils agissent eux aussi par pression sociale.

 

Tu as réalisé un grand pas car tu as pris conscience de cette pression qu’on te met au quotidien.

Maintenant la prochaine étape est de dire non (ou merde).

 

Merde à ce job qui t’emmerde depuis des années

Merde à ce crédit qui t’emprisonne et t’empêche de te projeter

Merde à cette relation qui ne te stimule plus.

Merde à tout ce que tu questionnes et qui ne te semble pas sain ni “normal” selon tes propres critères.

 

Evidemment, tout cela ne se fait pas en un claquement de doigts mais c’est possible.

 

Comment ?

 

✅En commençant à te renseigner sur cette nouvelle réalité que tu vas construire

✅En rencontrant des personnes que tu admires pour leur courage d’avoir dit non à cette société qui leur mettait tant de pression

✅En commençant par faire ton premier petit pas, quel qu’il soit.

 

? Que peux-tu faire aujourd’hui (ou cette semaine) pour changer votre vie ? Je veux que tu t’engages ! ?

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Et si on en finissait avec la vision culpabilisatrice ? 

 

Depuis que je me suis lancée dans l’aventure digital nomade, j’ai essuyé un certain nombre de critiques (minimes certes), qui m’ont donné envie de t’écrire ce petit mail.

 

En effet, on m’a reproché (à moi, comme à d’autres digital nomads) d’être irresponsables de partir en période de crise sanitaire.

Je peux comprendre l’argument, même si j’ai du mal avec le jugement. Mais rappelons que les digital nomads sont principalement des travailleurs vivant seuls et qu’en période de confinement, la solitude devient très difficile à supporter. Voyager, pour un entrepreneur digital nomad, c’est acheter sa santé mentale, mais également sauver son business en sauvant sa créativité.

Pour ma part, je ne me suis jamais sentie aussi bien que depuis que j’ai trouvé dans le voyage, le sens de ma vie : je n’ai plus de colère, je suis de plus en plus créative, et mieux encore : j’inspire autour de moi.

Cette faculté d’inspiration est ce que mon amie Céline Afonso Tirel appelle le “self care inspirant” : il s’agit de se chouchouter et de travailler sur son propre bien-être, son propre mode de vie idéal, pour inspirer sa communauté et l’inviter à passer à l’action.

Depuis que je suis digital nomad, j’ai ainsi reçu des messages d’abonnés inspirés par mon mode de vie, et souhaitant eux aussi changer de vie, en prenant conscience que leur vie actuelle ne leur convenait plus et manquait de sens.

Une ancienne cliente, Alexia a même réussi à franchir le pas, en partant un mois seule, et sans ses enfants...au Brésil, son rêve ultime !

C’est pour moi une grande fierté.

 

On te parlera souvent de vision professionnelle, mais cela ne fait pas sens pour tout le monde. Pour ma part, impossible de me projeter sur le plan professionnel car je me lasse très vite : ce qui me porte, c’est mon cadre et mon mode de vie. Plus tôt on le sait, plus tôt on l’assume.

 

Sur le plan professionnel, je fais en sorte de me créer le cadre le moins contraignant possible (d’où l’entrepreneuriat), en accord avec mon mode de vie (le digital nomadisme) et de mes forces (le coaching, grâce à une forte empathie).

Maintenant, la nature du coaching, elle peut changer. C’est pour ça que je reste ouverte à différentes opportunités sur le plan professionnel : depuis que je suis entrepreneure, je me suis concentrée sur le coaching business, car j’ai évolué dans un écosystème qui me demandait de me spécialiser.

Mais aujourd’hui, je réalise que je peux apporter bien plus qu’un accompagnement professionnel : je me sens capable d’aider des individus à changer de vie, sur le plan professionnel mais également personnel, en les poussant à passer à l’action.

Mes nombreuses expériences personnelles m’ont permis de vivre des épreuves qui sont aujourd’hui des briques que je peux utiliser pour aider mes clients à aller de l’avant !

Tu sais maintenant comment mon activité va évoluer ?

De ton côté, je t’invite en ce début d’année à te saisir des questions qui te trottent dans la tête depuis un petit moment et y trouver la réponse la plus alignée avec tes aspirations : sans culpabilité, en laissant ton cœur trouver la voie.

 

Tu seras ainsi au bon endroit, au bon moment.

Et pour moi, c’est aujourd’hui, l’Amérique Latine ! 

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Le temps est un luxe que nous ne prenons pas

 

entrepreneur

Il y a quelques jours, j’ai rencontré Céline, une française lors d’une excursion touristique au Costa Rica. Nous avons sympathisé et au cours d’une marche dans la jungle, nous avons échangé sur nos philosophies de vie, diamétralement opposées.

Céline est l’incarnation du lâcher-prise.

Moi, une contrôle freak assumée.

Céline contemple la nature, s’enthousiasme à la vue des fourmis qui portent des feuilles qui font le double de leur poids, quand moi, je m’assure qu’elles ne vont pas chercher à me piquer.

Mais Céline se désole que l’on ne prenne pas assez le temps d’observer la beauté du monde, que l’on cherche à planifier nos vies en permanence, et que l’anticipation nous guide au quotidien.

Même si je n’arriverais peut-être jamais à son niveau de lâcher-prise, je reconnais que je fais partie de ceux qui s’épuisent à vouloir contrôler l’incontrôlable.

A vouloir optimiser mon temps le plus efficacement possible, et ce, même pendant mes voyages.

Et c’est à ce moment que j’ai dit “stop” : j’allais ainsi faire l’impasse sur quelques parcs de renom du Costa Rica pour mieux me poser dans une ville. Et c’était ok si je ressortais du pays sans avoir tout vu. L’expérience serait plus profonde et plus authentique.

Alors comment savoir si le flot de la vie nous inonde et le temps nous échappe ?

 

  • On prend conscience que l’on ne se laisse aucun moment imprévu dans son emploi du temps
  • On ne prend pas de temps pour soi
  • On est épuisé de ses journées, et sur les nerfs.
  • On dort mal.

 

C’était mon cas, et heureusement, j’en ai pris conscience.

J’ai donc décidé de me mettre en pause pour que mon voyage garde du sens.

J’ai également essayé de relativiser : mes malheurs sont-ils si graves que l’importance que je leur donne ? (souvent la réponse est non )

Au Costa Rica, observer la manière de vivre des habitants, les ticos, est une grande leçon de vie.

Alors, prenons le temps, ce luxe qui est devant nous, et que nous ne touchons pas… et pura vida !

Maintenant, c’est à vous : que pouvez-vous faire, là, maintenant pour prendre du temps, et apprécier ce moment ?

Etre à l’écoute de ton corps et de ton intuition va t’ouvrir de nouvelles portes

Il y a quelques semaines, j’étais à Puerto Viejo, ville principale des Caraïbes du Costa Rica.

Puerto Viejo est une ville pour le moins…décontractée (Bob Marley est le dieu local).

Le truc, c’est que quand on arrive dans une destination tropicale, où la mer est à 28 degrés (et pourtant, ceux qui me connaissent savent que je n’aime pas la plage), il est difficile d’être en mode “boulot”.

Pendant quelques jours, j’ai culpabilisé sur mon manque d’envie de travailler.

Jusqu’ici je n’avais presque rarement eu de problèmes de motivation. Mais en échangeant avec une amie, j’ai pris la décision de me lâcher la grappe pour me reconnecter à mes vrais besoins.

Car il est totalement vain d’essayer de lutter dans un contexte pareil : je ne profiterais ni du séjour, et ne serais pas à fond dans le boulot.

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Que va-t-il se passer si tu décides d’écouter ton corps et ton coeur ?

 

Concrètement, comment ai-je réussi à “un peu” lâcher prise ?

– En reconnaissant en toute honnêteté que je n’avais pas envie de travailler.

– En comprenant que mon corps et ma tête avaient besoin de s’oxygéner.

 

De quoi avais-je envie depuis ces quelques semaines de voyage ?

– De rencontrer de nouvelles personnes

– De découvrir un pays, une culture, et des paysages

– De me recentrer sur moi

– De me vider la tête pour retrouver de nouvelles sources d’inspiration

 

Je ne me sentais pas en mode digital nomade connectée, et d’ailleurs, mes rencontres étaient plus faites d’échanges avec des backpackers et des locaux que de véritables digital nomades.

 

Mais c’était un choix assumé : si j’avais voulu me mettre dans un contexte de digital nomadisme, j’aurais trouvé un coworking, pris un Airbnb seule, ou dans une chaîne d’hôtel comme Selina. J’avais envie de sortir de cet écosystème d’infopreneuriat et de m’immerger dans un autre monde.

Voilà quels étaient mes besoins réels.

Mais j’avais encore une peur que j’ai partagée à mon amie : que se passe-t-il si j’écoute mon coeur et mon corps jusqu’au bout et que je n’ai pas envie de travailler pendant 3 mois ?

Et voici sa réponse : si pendant 3 mois tu n’as pas envie de travailler, écoute-toi, car quand tu t’y remettras (car tu vas t’y remettre), tu vas savoir pourquoi tu le fais, et surtout, tu auras estimé que tu en as assez profité.

D’autant plus que je pourrais me le permettre financièrement.

 

On pourrait raisonner de la même manière pour d’autres problématiques liées au corps et au mental : que se passe-t-il si mon corps réclame du sucre pendant une longue durée ? Dois-je l’écouter ?

En toute transparence, je ne sais pas si je saurais écouter mon corps jusqu’au bout, mais j’ai déjà pris conscience de ses besoins. Et je sais que quand je vais à leur encontre…je lutte et rien ne marche.

Si tu n’arrives pas non plus à prendre des décisions en lien avec les besoins de ton corps ou de ton corps, commence déjà par prendre conscience de ces besoins. Ce sera un grand pas.

Puis écoute les pendant une journée pour commencer !

En un jour, rien de méchant ne va t’arriver ?

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J’ai donc finalement décidé de prendre un break !

 

Et oui, tu as déjà vu ce message passer dans tes mails il n’y a pas si longtemps, pendant la période de Noël. mais je réitère !

Et pourtant cela m’a pris du temps et du courage de t’écrire ces mots.

 

Pourquoi ?

 

Parce que j’ai beaucoup culpabilisé : à peine un mois après avoir pris des vacances en Laponie, j’arrive au Costa Rica et je décide de me reprendre un break.

 

Mais crois-moi, j’en avais vraiment besoin.

 

Partir à l’autre bout du monde, c’est certes du bonheur mais aussi un bon lot de galères :

– Une mauvaise connexion internet

– Un nouveau climat

– Un jetlag

– Des piqûres de moustique à n’en plus finir

– De l’administratif à gérer à distance

– Une envie d’explorer le pays

 

Par soucis de professionnalisme, je préfère me mettre en mode “découverte” plutôt que de faire les choses à moitié sur le plan professionnel.

Je sens que j’ai besoin de réduire le stress et la frustration en moi, et c’est pour ça que je vais suspendre mes appels découverte sur une période de 10 à 15 jours, car il est compliqué pour moi de savoir où je serai dans 3 jours et si la connexion wifi sera bonne.

Mais ce sera pour t’accompagner au mieux par la suite.

En attendant, je propose des formations en ligne avec un suivi personnalisé que je peux assurer par notes vocales Whatsapp, beaucoup plus pratique pour moi en termes de réactivité et de flexibilité ?

Mais d’ici quelques semaines, je serai dans un nouvel endroit où j’ai décidé de me poser…et cet endroit c’est….(tadam)…le Mexique !

Mais je t’en dirai plus prochainement.

Tu auras également un bilan de ce mois au Costa Rica également, car pendant ce break, je vais continuer à t’écrire, ce qui me fait du bien ?

Ce break sera pour moi l’occasion de me reconnecter à l’essentiel pour moi.

D’autant plus que j’aspire à de nouvelles orientations moins portées sur l’accompagnement business, et plus centrée sur l’accompagnement en changement de vie.

C’est effectivement une étape que je traverse et sur laquelle j’aimerais pouvoir t’aider : quitter ton boulot, te mettre à ton compte, changer de lieu de vie, prendre des décisions personnelles cruciales, bref passer un cap.

 

J’ai réussi à le faire depuis 4 ans :

– En me mettant à mon compte et en refusant le conformisme d’une vie bien rangée

– En lâchant mon appartement parisien et en devenant digital nomad

– En refusant les relations clients malsaines

– En travaillant sur mon amour propre et refusant les relations personnelles déséquilibrée

– En apprenant à me connaître grâce à la quête de mes origines

– En écoutant mon corps et ses besoins

 

Bref, j’aimerais t’accompagner après mon break sur ces thématiques.

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A long terme, capitalise sur tes forces pour arrêter de lutter 

 

Pour bien commencer l’année sans t’épuiser, j’aimerais qu’on fasse un point sur ce qui va t’aider à aller de l’avant, fluidement :

Et cette chose, c’est la connaissance de toi !

Original non ? ?

Plus concrètement, je te propose de faire un point sur tes forces et tes faiblesses, pour en prendre conscience, mais surtout prendre les bonnes décisions à l’aune de cette connaissance de toi :  

Pour t’aider, j’ai fait le travail pour moi, et voici ce que ça donne :

 

Mes forces physiques et mentales et sociale :

✅ Des talents artistiques précis (écriture, chant, dessin)

La résilience à beaucoup d’épreuves de la vie

✅ Un bon système immunitaire qui me permet de rester en bonne santé

✅ Un bon cardio, qui me permet de ne pas m’épuiser physiquement

✅ Une bonne estimation du temps

✅ Une bonne mémoire auditive pour retenir l’information utile

✅ Une bonne capacité de synthèse pour retenir l’essentielle d’une information

✅ Une grande persévérance/autodiscipline pour atteindre mes objectifs

✅ Du courage pour prendre des décisions difficiles mais nécessaires

✅ Une grande capacité d’empathie pour me mettre à la place des autres

✅ Une capacité de socialisation et un sens de l’humour pour interagir avec les autres

 

Mais même étant née la Saint-Parfait, je ne suis pas dénuée de quelques défauts…dont j’ai conscience :

 

Mes faiblesses intellectuelles et physiques et sociales :

Des limites artistiques : mauvais sens du rythme, pas de capacité liée aux travaux manuels

❌ Une incompréhension des chiffres et calculs qui sortent de ma logique

❌ Une réticence pour tout ce qui révèle de la technique, qui me semble trop complexe

❌ Une faible acclimatation aux conditions climatiques extrêmes (la sélection naturelle aura raison de moi)

❌ Une mauvaise capacité de concentration pendant une activité passive (lecture, films, musées…)

❌ Une mauvaise orientation dans l’espace

❌ Une mauvaise vue malgré une forte correction

❌ L’impossibilité de rester debout statique pendant longtemps

❌ Une faible tolérance au bruit et à la foule (bon à savoir pour les activités sociales)

 

Cette prise de conscience de mes qualités et défauts me permet de savoir ce qui me correspond et ce qui ne me correspond pas dans la vie sur le plan personnel mais également entrepreneurial.

C’est ainsi en m’écoutant que je gagne du temps et de l’énergie, en déléguant ou refusant de faire ce qui ne me correspond pas. Du sommeil, en étant plus sereine au quotidien, mais également de l’argent car sur le plan énergétique, je deviens plus alignée ?

 

C’est à ton tour : 

 

? Quelles sont tes forces et tes faiblesses ?

? Maintenant liste les décisions personnelles et professionnelles que tu dois prendre cette semaine : si tu dois les prendre en connaissance de tes atouts et faiblesses, que vas-tu faire ?

Aller de l’avant n’est pas toujours un chemin rectiligne

Il y a quelques mois, dans un contexte difficile, j’ai pris la décision de quitter la France pour commencer mon aventure de digital nomade. Entre vent de liberté, courage et fuite en avant, j’ai décidé de reprendre les rênes de ma vie, pour ne plus subir les événements externes.

A 30 ans, j’ai décidé que l’enfermement ne serait pas pour moi.
Cependant, malgré les photos postées sur les réseaux sociaux, ma vie n’est pas toujours rose, comme tu peux t’en douter. Aller de l’avant peut faire passer par des moments de doutes, et le chemin n’est pas rectiligne.
Alors, si toi aussi, tu souhaites aller de l’avant, voici les étapes par lesquelles tu vas peut-être passer !
Mais n’oublie pas, même lorsque tu doutes (et tu vas douter), garde en tête les raisons qui t’ont poussées à franchir un grand pas.
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Bonne nouvelle, si tu as toujours été un outsider, les choses vont changer ! 

Fais-tu partie de ces gens qui n’ont jamais réussi à rentrer dans les cases ?

Ces cases que la société veut t’imposer :
– Celle du job salarié dans un bureau
– Celle de la propriété, avec l’investissement immobilier
– Celle de la construction d’une vie de famille
Pour résumer, si tu es jeune, célibataire, et indépendant, la société ne te fait pas de cadeau !
Si c’est ton cas, la crise sanitaire que nous connaissons aujourd’hui a changé la donne.
Et oui, car aujourd’hui, une grande remise à plat est en cours :
– Le travail en bureau ne fait plus sens, et beaucoup de salariés questionnent l’utilité et l’intérêt de leur job
– La propriété peut nous ancrer dans une ville au climat anxiogène où l’on ne se sent pas bien
– La vie de famille peut également nous empêcher de bouger comme on le souhaite.
Aujourd’hui, devenir digital nomad est dans l’air du temps.
Sans lien, ni attache, ces nouveaux travailleurs peuvent profiter d’une nouvelle vie dans des pays aux restrictions sanitaires plus souples. Ils prennent ainsi pleinement conscience de leur privilège d’être mobile et flexible.
Ils prennent également conscience des grands avantages d’être indépendant.
C’est personnellement mon cas.
J’avais toujours cherché à rentrer dans les cases de cette société, sans y arriver.
Aujourd’hui, je ne cherche plus à y rentrer, mais surtout, je prends conscience que je vis ma meilleure vie.
Avec rétrospective, je réalise que j’ai pris des décisions courageuses qui m’ont été bénéfiques : 
– Me lancer dans l’entrepreneuriat
– Refuser la médiocrité dans ma vie personnelle
– Plaquer ma vie parisienne et devenir digital nomad
Alors bien sûr, il y a eu des doutes et des peurs : 
– La peur de ne pas réussir à vivre de mon activité
– La peur de finir seule toute ma vie
– La peur de ne pas réussir à traverser la frontière avec les restrictions en vigueur
Mais, il n’est pas de grand changement sans crainte (ni excitation).
Aujourd’hui, toi, l’outsider du passé, peut reprendre les rênes de ta vie !
Mais bien sûr, la victoire se mérite, et voici mes quelques avertissements :
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1 – Tu vas connaître la solitude (même dans la foule)

Dans la jungle du Costa Rica

En tant que digital nomade, j’ai décidé de m’ouvrir aux rencontres grâce à différentes petites actions que j’ai mises en place :
– L’hébergement en auberge de jeunesse (avec chambre individuelle pour le confort et la tranquillité)
– La pratique d’activités touristiques et sportives
– Les transports en commun
Cependant, il peut arriver que même bien entouré, tu puisses te sentir seul car les rencontres sont éphémères, et que tu ne construis pas de lien de long terme avec les personnes qui croisent ton chemin.
Ca a été mon cas au Costa Rica et au Mexique. Mais, je te rassure, ce sentiment est parfaitement normal.
Ce que j’aurais dû faire, pour palier ce sentiment de solitude, c’est rester dans une ville pendant un petit moment et construire une vie sociale, comme un expat. Ou encore, m’entourer de digital nomades.
Mais je n’étais pas prête pour ça :
– J’avais soif de découvrir de nouveaux environs
– Je n’ai pas trouvé de ville où je me sente assez bien pour me poser
Si toi aussi, tu cherches à construire une nouvelle vie, tu vas sûrement avancer à tâtons et expérimenter différentes choses pour voir ce qui te correspond. Pendant cette période, il est fort possible que tu te sentes seul.
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2 –  Tu vas vivre une instabilité fatigante

 

Adaptation au climat hivernal lapon en Suède

Comme évoqué dans mon premier point, changer de vie implique de faire des “tests” :
Au niveau de ton hébergement : car il est difficile de trouver le bon équilibre entre la vie en communauté et le besoin de se ressourcer seul (Guesthouse VS Airbnb pour moi)
Au niveau de ton alimentation : car quand on s’immerge dans une nouvelle culture, on perd ses habitudes. Les aliments que tu consommais dans ton ancien quotidien ne sont pas en rayon, et tu n’es pas encore prêt à te lancer dans la cuisine locale. Par conséquent, tu cuisines beaucoup moins.
Au niveau de ton sommeil : ton corps doit s’habituer à un nouvel environnement, un nouveau climat, une nouvelle literie, voire peut-être un décalage horaire. Par conséquent, il est possible que tu dormes mal pendant une période.
Au niveau de tes dépenses du quotidien : payer un billet d’avion, des transports en commun, des courses, des sorties au restaurant, des activités touristiques, des abonnements téléphoniques, des dépenses médicales…tous ces éléments peuvent vite coûter lorsqu’on cherche à s’acclimater à une nouvelle ville ou un nouveau pays.
Pour vivre une vie équilibrée, voici quelques conseils que j’ai appris avec le recul :
Trouve une ville qui correspond à tes attentes : ne va pas à la station balnéaire en vogue si tu n’aimes pas la plage, ni dans un endroit où le climat, la culture et la sécurité ne te conviennent pas.
Trouve une activité locale et régulière à pratiquer : apprentissage d’une langue, activité culturelle ou sportive, travail sur place…
Maintiens des liens réguliers avec tes proches en donnant et en prenant des nouvelles

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3 –  Tu vas être nostalgique d’une ancienne vie (mas qui n’existe plus)

Dernier afterwork avec les Slowpreneurs avant le Covid (février 2020)

 

J’ai eu mes moments de nostalgie : ceux de ma vie parisienne d’avant le Covid.
Mes amis me manquaient. Les sorties au resto, les cours d’aikido, ma qualité de vie et cette stabilité également.
J’ai même parfois songé à retourner en France.
Mais je me suis rappelée que cette vie n’existait plus : 
– Mes amis ne se voient plus tant que cela
– La vie culturelle et sportive n’existe plus
– L’hiver est bien là
– Paris est devenue une ville fantôme où le couvre feu dirige la vie sociale.
Et c’est en repensant à cela, ainsi qu’aux messages envoyés par mes proches que je me suis souvenue des raisons qui m’avaient poussée à partir.
Ma vie n’est pas toute rose et je suis partie avec un pincement au coeur. Mais mon pragmatisme et mon instinct de survie me rappellent que j’ai fait les bons choix.  C’est ça la résilience.
Si tu quittes une ville, un job, ou une personne, tu peux être nostalgique, mais rappelle-toi pourquoi tu as pris cette décision difficile : veux-tu vraiment revenir à cette situation qui t’a fait tout plaquer ? 
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4 – Tu vas perdre tes repères personnels et professionnels 

Marche dans la neige en Laponie

 

Changer de vie implique des changements sur le plan personnel et professionnel.
Les rencontres que l’on fait mais également e contexte changeant nous pousse à nous poser la question du sens de ce qu’on entreprend : au fond, qu’est-ce qui compte vraiment ? 
Ca a été mon cas, où j’ai réalisé que je n’étais plus alignée avec mon activité. 
Mieux que ça, j’ai compris que le principe de trouver sa voie une bonne fois pour toute n’était pas fait pour moi. Pourquoi ? Parce que je suis incapable d’avoir une vision stable et long termiste. Et encore moins sur le plan professionnel. Et pourtant, je me suis posée à plusieurs reprises sur une feuille pour écrire ma vision théorique. Mais soyons honnête, ce n’était que me mentir à moi-même !
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Alors j’ai arrêté le bullshit, et je me suis reconnectée à ce qui me stimulait vraiment dans la vie  :
– Les voyages
– Ma vie sociale
– Un confort de vie
– Etre utile, même si cela peut changer de forme.
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Pas de désir de sauver le monde, non.
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Sur le plan personnel, le Covid m’a fait prendre conscience que j’aurais pu voyager plus avant la pandémie, surtout dans les destinations qui me semblent aujourd’hui utopique (mais je crois encore à mon voyage au Japon).
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Ma nouvelle philosophie de vie est donc la suivante: Yolo/Pura Vida/Carpe Diem/Hakuna Matata
Tu l’auras compris, il s’agit de profiter de ce que je peux faire maintenant car on ne sait pas de quoi demain sera fait.
Pour une control freak comme moi, c’est une révolution !
Mais pour en arriver là, j’ai dû faire un break de boulot (non sans culpabiliser) et me reconnecter à cet essentiel.
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Si tu changes de vie, tu vas probablement perdre tes repères, mais ce sera le moment de faire une pause et te connecter à ce qui compte vraiment pour toi sur le plan personnel et professionnel : si la vie s’arrêtait demain, que ferais-tu aujourd’hui ?
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Alors comment reconstruire une nouvelle vie à partir de rien ?

Durant mes 30 ans d’existence, j’ai du me reconstruire une vie à plusieurs reprises :
La première fois, à Lyon en 2015, lorsque tous mes amis avaient quitté la ville pour partir travailler à Paris, et que je suis restée seule, et en recherche d’emploi.
Et la deuxième fois, ici au Mexique, en tant que digital nomade à Oaxaca.
Ce n’est jamais facile de reconstruire un cercle social à partir de rien, ni de se recréer des habitudes et se sentir bien dans cette nouvelle ville ou lieu.
Et pourtant, cela témoigne d’une grande capacité de résilience, que seul un besoin d’aller de l’avant peut engendrer.
Alors concrètement, comment construire une nouvelle vie à partir de rien ?
En reconstruisant un cercle social qualitatif.
Pour te sentir bien dans un lieu, tu auras besoin de t’entourer de personnes de confiance et de bonne compagnie.
Pour cela, commence par rencontrer des gens :
Grâce aux groupes Facebook liés à des activités de proximité ou d’une communauté spécifique dans une ville.
A Oaxaca, par exemple, j’ai rejoint l’ensemble des groupes français et francophones de la ville, et j’ai rapidement rencontré des personnes, que je vois aujourd’hui régulièrement.
Grâce à des activités locales
A Oaxaca, je me suis inscrite à un club d’aikido, pour continuer la pratique, ce qui me permet de pratiquer mon espagnol et sympathiser avec des locaux, tout en initiant des habitudes grâce à cette activité régulière (3 fois par semaine)
En te rendant à des événements liés à un centre d’intérêt 
Événement professionnel ou culturel, ces sorties te permettent d’inteagir avec de nouvelles personnes sur place et créer de connexions, qui peuvent être durables
En faisant du bénévolat 
C’est ce que j’avais fini par faire à Lyon, où je m’étais engagée auprès de l’association Makesense pour aider des projets à impact positif à émerger.
En utilisant des applications de dating
Ne l’oublions pas, ces applications de rencontre te permettent également de rencontrer de nouvelles personnes en plus petit comité. Bien sûr, tu peux préciser la raison pour laquelle tu décides d’être sur ces applications pour éviter toute ambiguité.
Ces différentes actions m’ont permis de rencontrer de nouvelles personnes et de me reconstruire une nouvelle vie à partir de rien.
Car la résilience, c’est bien cette capacité à se reconstruire une nouvelle vie rapidement.
Si tu as peur de faire un pas en avant et de changer de vie, pense qu’il y aura toujours des solutions pour t’adapter, à condition de faire le premier pas 🙂

Conclusion

Voici donc ta feuille de route, basée sur mon expérience personnelle, pour te préparer au mieux à ton changement de vie. Comme tu le vois, changer de vie, n’est pas un chemin rectiligne, et moi-même, je ne suis pas encore sur une autoroute. Mais c’est grâce à l’apprentissage, que l’on pose les pavés de cette nouvelle chaussée : doucement mais sûrement.
Alors, prêt à bifurquer ? ?

Bilan d’un mois de digital nomad au Costa Rica : entre liberté et fatigue

Pour éviter de subir un troisième confinement français, j’ai décidé de partir au Costa Rica pendant un mois, pays réputé pour sa biodiversité mais aussi sa sécurité. Je viens d’achever un mois en tant que digital nomad au Costa Rica et j’aimerais vous proposer un bilan de ce séjour, sans filtre, comme à mon habitude 🙂  Pendant un mois, j’ai arpenté les différents paysages du pays, découvert sa culture, rencontré des locaux et non locaux. Voici donc mon bilan humain, financier et culturel de ce mois de Pura Vida.

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1 – La “pura vida”, un mode de vie décontracté, auquel nous ne sommes pas habitués 

 

Une soirée détente à Puerto Viejo, cote caribéenne du Costa Rica, ou Bob Marley est un dieu local

 

“Pura vida” est une expression populaire au Costa Rica que l’on utilise à toutes les sauces. C’est une sorte de “Hakuna Matata” local, ce qui signifie “pas de soucis”. Et c’est vrai que les ticos (habitants du Costa Rica), ne sont pas des gens stressés. Ils prennent la vie comme elle vient avec ses aléas, tout en relativisant les malheurs qu’elle apporte.

Les coupures d’électricité, la lenteur du service dans un restaurant…tout cela fait partie de la vie, et que peut-on y faire après tout ?  

En tant que sérieuse “control freak” qui aime planifier ses journées, j’ai dû m’adapter à ce mode de vie plus “slow”, où la notion du temps n’est pas la même que dans nos pays occidentaux. Et c’est vrai qu’il n’y a souvent aucune raison d’être si pressé ?

D’ailleurs, planifier mes différentes excursions en amont a souvent été vain car rien ne se prévoit à l’avance ici et tout se fait au dernier moment. C’est une autre mentalité qu’il faut comprendre pour bien vivre son séjour au Costa Rica.

Heureusement pour moi, les ticos que j’ai rencontrés sont pour la plupart extrêmement généreux et prêt à nous aider dès qu’ils le peuvent (surtout quand la barrière de la langue peut être handicapante). 

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2 – Un émerveillement sur le plan visuel et humain

 

Cascade de Rio Céleste (en vrai il y a 15 touristes derrière moi)

Le Costa Rica est un pays dont la biodiversité est très riche : depuis 30 ans, le pays a entamé une politique de reforestation, comprend 5% de la biodiversité mondiale, et 25% de son territoire est devenu des parcs nationaux protégés. 

J’ai pu observer une faune propre aux pays tropicaux (singes, tapirs, paresseux, toucans, colibris…) et une végétation digne d’une jungle amazonienne. 

Au-delà de ces paysages protégés, le Costa Rica est riche de rencontres stimulantes et régulières. Chaque nouvelle opportunité est une rencontre et chaque rencontre créée une nouvelle opportunité.

Ici les interactions avec les locaux et voyageurs sont faciles !

On rencontre les gens partout : dans les hôtels et auberges de jeunesse, dans le bus, dans les bars, dans les excursions, mais également si on pratique une activité régulière. Je me plaignais à Paris de ne pas voir de nouvelles têtes, le problème a été résolu ici !?

Chaque rencontre est facile, et m’a permis de découvrir les raisons du voyage de chacun et son parcours de vie (pour les digital nomads et backpackeurs) mais aussi de découvrir des lieux inédits et de pratiquer mon espagnol avec les locaux. 

C’est la diversité de ces rencontres qui rend la planification obsolète ! ?
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3 –  Une bonne hygiène de vie sur le plan physique et alimentaire 

 

Les “naturales” sont des fruits mixés, souvent sans sucre ajouté, que l’on commande régulièrement pour se rafraichir et faire passer l’attente du plat qui peut tarder à arriver 😉

 

Pendant ce mois au Costa Rica, j’ai énormément marché : une moyenne de 10 km par jour, auxquelles s’additionne mon sport quotidien (jogging/hiit). 

A côté de cela, j’ai peu bu et n’ai pas abusé de sucreries. Résultats : j’ai perdu du poids.

Au niveau de mes habitudes alimentaires, j’ai peu cuisiné et mon régime était fait de tortillas/avocat/tomates/frijoles(purée de haricot rouge)/fromage, car je n’avais pas le courage de me lancer dans de la cuisine dans des cuisines communes….

J’ai également beaucoup mangé de fruits, sous forme naturelle (ananas, mangues, pipas fresca) ou en jus sans sucres ajoutés. 

Au restaurant, je demandais à changer les papas (pommes de terre) et patacones (bananes plantains) contre des légumes. Car au Costa Rica, la nourriture est grasse, souvent frite et les légumes se font rares (d’ailleurs les ticos sont bien portants…)

Sur le plan bien être, j’ai fait quelques massages pour réduire mon stress du quotidien, et je commence à instaurer le massage dans mes habitudes de vies (ici moins cher qu’en France, mais pas donné pour autant). 

Je ne médite pas à proprement parler (avec un CD de Christophe André) mais je marche souvent seule, et c’est pour moi une façon d’observer la nature en pleine conscience, sans trop réfléchir, et d’apprécier ce qu’elle m’offre (souvent des animaux observés dans leurs activités quotidiennes). 

Bref, en période de pandémie, s’entretenir le corps et l’esprit est la meilleure des choses pour booster ses défenses immunitaires 🙂

Sur le plan sanitaire (Covid), les ticos mettent à disposition des vrais lavabos et du savon devant chaque restaurant et structure touristique, et la prise de température est assez fréquente pour rentrer dans un lieu clos. Le port du masque est obligatoire dans les lieux publics fermés, même si dans les caraïbes et sur la côte pacifique, on peut avoir tendance à facilement l’oublier. Aujourd’hui, le Costa Rica s’en sort bien mieux que la France avec des mesures moins restrictives..mais au delà de ces mesures, je pense que le mode de vie “pura vida” réduit beaucoup le stress et l’anxiété, et renforce également les défenses immunitaires 

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4- Mais des galères du quotidien inévitables 

 

S’assurer d’avoir une bonne connexion wifi, le combat permanent au Costa Rica

 

Partir à l’autre bout du monde comprend aussi son lot de galères, et le Costa Rica n’échappe pas à la règle !

Tout commence par un jetlag, avec un décalage horaire de 7 heures : il faut donc bien penser à calculer l’heure des rendez-vous professionnels pour éviter les incompréhensions. 

Il faut également bien se rappeler que le Costa Rica a différents climats et emporter les vêtements adaptés, ce qui n’a pas été mon cas. Effectivement, le Costa Rica était pour moi, un pays chaud, et humide : je n’avais donc pas prévu assez de vêtements chauds pour San José (la capitale, venteuse, et dont les nuits sont fraîches) et Monteverde, dans les montagnes où j’ai dû demander une couverture supplémentaire à l’hôtel et acheter un legging chaud.

Outre le climat, les moustiques peuvent gâcher une partie de votre séjour. Malgré les différents anti-moustiques, je me suis faite dévorer en me réveillant la nuit pour me gratter, ce qui est extrêmement désagréable. 

L’autre problématique que j’ai rencontré au Costa Rica a été technologique : problèmes de coupures d’électricité dans les Caraïbes (pas très pratique quand on est digital nomad), mauvaise connexion dans beaucoup d’hôtels et difficulté à comprendre les offres d’abonnement locaux pour utiliser internet sur mon téléphone. Résultat : j’ai payé cher (et c’est mon prochain point).

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5 – La question fondamentale du budget au Costa Rica 

 

Au Costa Rica, on paye en Dollars, ou en Colones, la monnaie locale

Le Costa Rica, comme son nom l’indique, n’est pas une destination économique. On le surnomme d’ailleurs la Suisse de l’Amérique latine (et ce n’est pas pour sa verdure et ses vaches). 

Certes, je le savais en théorie en lisant les nombreux commentaires et avis sur le pays en amont de mon voyage. Mais je l’ai surtout expérimenté au quotidien. 

En un mot : TOUT est payant. 

Les plages, les cascades, les parcs, l’ensemble des excursions…quasiment rien n’est gratuit. 

Je comprends évidemment le besoin de protéger les sites naturels, mais j’ai beaucoup eu l’impression d’un touriste qu’on cherche à faire raquer. Par ailleurs, cette billetterie à l’entrée de chaque site “casse” la dimension “découverte spontanée” de la nature car on sait souvent exactement ce qu’on va voir.

Beaucoup de paiements se font en liquide, ce qui rend la comptabilité difficile..heureusement, en tant qu’entrepreneur, j’ai bien traqué mes dépenses pour me faire une note de frais globale à la fin du mois ! 

De plus, la vie locale n’est pas “cheap” : pour un repas au resto, comprenant un plat et une boisson, vous vous en sortez pour l’équivalent de 12 euros. Certes, moins cher qu’en France…mais beaucoup plus qu’à Lisbonne où j’étais en novembre ! 

En dehors des excursions, j’ai également payé cher mes différents hébergements : j’ai dû dépenser presque 900 euros pour me loger. Je précise que je choisissais à chaque fois un hébergement en chambre individuelle avec salle de bain privative, mais j’avais besoin d’être dans ce confort pour bien travailler. 

Autre source de dépense : mon forfait téléphonique avec abonnement local. Bien que l’achat d’une carte Sim ne coûte qu’un dollar, vous aurez besoin d’un forfait internet. J’ai choisi un forfait de 4 gigas que je renouvelais chaque semaine…l’équivalent de 8 euros par semaine. A cela s’ajoutait mon forfait Sosh + mon pass Costa Rica Sosh pour le début de mon séjour et que j’utilise en back up lorsque je n’avais plus de donnés mobiles. 

J’ai donc dû dépenser près de 90 euros de forfait internet ce mois-ci.

Pour mon prochain voyage, je pense changer de forfait et passer chez free qui propose 25 gigas de données mobiles pour 20 euros par mois. 

Mais c’est en dépensant trop d’argent que l’on apprend ?

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6 – Un équilibre de vie difficile à trouver

 

Entre voyage et digital nomadisme

Pendant ce mois au Costa Rica, j’ai beaucoup bougé, pour découvrir le pays mais aussi pour trouver un endroit où je me sente bien. J’ai donc fini ce mois fatiguée, car j’étais plus en mode baroudeuse que nomade “posée”.

J’ai beaucoup culpabilisé de cette situation quand je regardais mes amis digital nomad bien installés au Mexique. Moi, j’étais dans un entre deux, attirée par la conquête du Costa Rica, pas alignée sur le plan professionnel et en quête d’un lieu que j’aurais pu appeler “maison”.  Même en tant que digital nomad.

Alors j’ai pris une décision difficile pour moi : celle de faire un break. J’ai d’abord culpabilisé car je sortais à peine d’une semaine de vacances en Laponie. Mais mon corps et ma tête en avaient besoin. 

Et puis, en observant la vie d’autres digital nomades, j’ai compris ce qu’il me manquait pour me poser  :

  • Des activités extra-professionnelles régulières pour me créer une routine (je n’ai pas pu pratiquer l’aïkido régulièrement)
  • Une vie citadine dans laquelle le piéton reprend ses droits (je vous assure que ce n’est pas le cas au Costa Rica) 
  • Une offre culturelle développée (le Costa Rica est un pays de nature, et non de culture)

 

Et je pense trouver cela dans ma future destination : Oaxaca, Mexico ! Capitale de la gastronomie mexicaine, cette ville me permettra également de pratiquer l’aïkido à main nu (très important pour moi), de déambuler dans les rues et découvrir la culture locale du pays. 


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Conclusion : une belle découverte, mais qui a ses limites

 

Pour conclure cette expérience de digital nomadisme au Costa Rica, je dirais que j’ai vécu une belle expérience dans le pays de la pura vida :  mon premier pays d’Amérique Latine, qui m’a challengé dans ma pratique de l’espagnol, et de la vie seule sur un continent lointain. Sur le plan personnel, j’ai appris à me poser les bonnes questions, me ressourcer pour savoir ce qui me correspondait et ne me correspondait pas. Sur le plan professionnel, j’ai utilisé ce temps pour faire le vide grâce à un break nécessaire. Cap maintenant vers une nouvelle destination, que je souhaite plus posée, et encore plus satisfaisante grâce à cette première expérience au Costa Rica ! Pura vida. 

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?Si vous vous  voulez réveiller le digital nomade en vous et franchir le pas,  mon programme “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise”, va vous plaire !

Programme pris en charge par le chèque numérique à hauteur de 500 euros ?

 

5 apprentissages du voyage à appliquer dans ta vie personnelle

Ça fait maintenant un mois que je suis partie au Costa Rica. Au-delà de la beauté des paysages et de mon besoin d’évasion, j’en ai tiré quelques apprentissages.
5 précisément. Et je te les livre !

1 – L’amélioration de ses capacités linguistiques n’est possible qu’en pratiquant

Oui cela peut sembler évident, mais je l’ai vraiment constaté.

Voyager en Amérique latine était pour moi un véritable défi, car au delà de l’éloignement géographique avec l’Europe et de mes a priori sur la sécurité sur ce continent, la langue était un autre blocage.

J’ai pris des cours d’espagnol pendant 8 ans à l’école puis à la fac…mais je n’ai jamais eu l’occasion de le pratiquer dans un pays hispanophone.

Résultat des courses : nada.

J’ai donc dû apprendre à sensibiliser mon oreille à cette nouvelle langue, en liant vocabulaire et débit de langue.

Après avoir passé une semaine à parler comme une vache espagnole, j’ai finalement réussi à me débarrasser de ma timidité linguistique (merci l’école !) et oser m’exprimer.

L’élément déclencheur ?(
Je dirais qu’au Costa Rica, 60% des gens ne parlent pas anglais. Par conséquent, si tu veux manger, faire ton linge, ou demander ton chemin, il va falloir y mettre un peu du tien ?

Aujourd’hui, je fais de grosses fautes de temps, et je manque de vocabulaire, mais mon espagnol est en forte progression.

Et puis, j’ai toujours l’anglais en back up ?

2 – Rencontrer de nouvelles personnes ne demande pas beaucoup d’effort

Je n’ai jamais retrouvé autant d’humanité que depuis que je voyage. La solidarité entre voyageurs mais aussi locaux, et les rencontres et relations humaines qui en découlent sont simples, sincères et fluides.

Ici, plus de méfiance ni de défiance envers l’autre.

On en apprend sur le parcours de vie de chacun, ce qui l’a amené à voyager, sa vie d’avant la pandémie, ses projets, mais aussi ses conseils et bons plans pour voyager.

Les locaux aussi nous livrent leurs vies et nous font découvrir leur univers, à condition d’être ouvert à la rencontre.

Alors comment interagir avec de nouvelles personnes facilement ?

✅ Aller dans des lieux propices aux rencontres (Guesthouse, coworking)
✅ Manger dans les lieux où vont les locaux (Soda, au Costa Rica)
✅ Utiliser les groupes Facebook et app de dating pour faire des rencontres en petit comité
✅ Prendre les transports en commun

Moi qui n’osais pas aller vers les autres, je me suis même surprise à initier des conversations !  ?

3 – Développer son sens de la débrouillardise au quotidien est essentiel

Quand on voyage, il faut apprendre à se débrouiller seul !
C’était ma grande crainte il y a quelques mois lorsque j’aspirais à voyager seule et loin.

Mais le Covid a pointé le bout de son nez et toutes mes appréhensions liées au voyages m’ont paru secondaire face à la peur de revivre un nouvel enfermement.

Je me suis donc jetée à l’eau (comme pour les langues) et j’ai appris à demander plutôt que de passer des heures à chercher seule une information que je ne trouverais jamais.

J’ai appris à voyager avec moins pour ne pas me surcharger d’affaires au quotidien (encore en cours de progression)

J’ai appris à acheter des vêtements et objets pour des usages multiples : le paréo sert d’écharpe, de serviette mais aussi de robe de plage.
Le legging de pyjama et de tenue de froid.
Le couteau d’ustensile de cuisine mais pas que.

Bon, je ne vis pas à Kho-lanta non plus, mais je suis dans la jungle, et je veux survivre ?

4 – L’adaptabilité et de flexibilité sont des qualités essentielles au voyage mais pas que

 

Voyager en 2021, c’est accepter de revoir ses plans, et d’en faire de nouveaux en fonction de la situation sanitaire.

Comment faire quand tel lieu est fermé ? Tel pays imposant X restrictions ?

Et bien il faut oublier le voyage organisé et vivre au jour le jour : pura vida !

Moi qui suis de nature planificatrice, je me suis laissée avoir : à force de trop planifier, on se crée des conditions de voyage pas assez flexibles, et on ne se laisse pas le temps de vivre dans un endroit pour savoir si on va l’apprécier ou non.

Je suis restée trop longtemps à San José et Puerto Viejo.
Dans la première ville, j’ai utilisé ma capacité de débrouillardise pour trouver de nouveaux plans et m’occuper.
Dans la seconde, j’ai annulé quelques réservations pour écourter mon séjour, mais avec quelques frais.

Maintenant, je sais que je ne réserverai pas plus de deux nuits dans un endroit ?

5 – L’apprentissage du lâcher-prise  permet de mieux vivre le voyage

Je ne suis pas d’une nature décontractée, et le lâcher-prise est pour moi une épreuve. Mais comme tu le sais, il y a des choses qu’on ne peut contrôler.

? Les aléas de ta connexion internet
? Les aléas du boulot : tu peux connaître des périodes creuses et des périodes pleines à peu d’intervalle de temps
? Les aléas de ta santé ou de ton état d’esprit
? Les horaires des transports dans un pays d’Amérique latine
? La météo au Costa Rica
? Les aléas de la qualité des excursions guidées que l’on te propose
? Ne pas savoir dans quel lieu tu seras dans une semaine.

Bien sûr, avec l’expérience, on peut apprendre de certaines erreurs, mais on n’est jamais à l’abri d’une nouvelle.

Aujourd’hui, lorsque je ne suis pas dans les bonnes conditions pour travailler ou que mon corps me dit de prendre un break, je commence à l’écouter et faire quelque chose pour me faire plaisir (ce sera souvent un massage ou un bon plat).

De même, je sais que lorsque je perds de l’argent, lorsque je perds mon temps, lorsque j’ai commandé le mauvais plat, ou le mauvais hôtel, je fais des erreurs que je ne reproduirai pas ! Et je le vois (vraiment) comme un apprentissage.

Je ne suis pas zen, mais je philosophe mon quotidien ?

Voici donc les 5 apprentissages que j’ai tirés du voyage. J’espère qu’ils pourront toi aussi te servir dans ton quotidien !

 

Comment sortir des cases et créer ses propres normes

La société, comme le monde de l’infopreneuriat nous impose une pression et des normes auxquelles il est difficile d’échapper. Pourtant, remettre en questions ces normes nous permettrait de mieux nous épanouir au quotidien. C’est en en prenant conscience que j’ai réussi à devenir une entrepreneuse et une femme plus libre. Et voici les ingrédients pour arriver à trouver la recette !

 

S’enlever la pression du quotidien pour mieux vivre sa vie 

Au quotidien, on a tendance à se mettre la pression sur différents points : 

Le travail

La réussite sociale

La réussite en couple

La performance physique

L’attractivité 

Cette pression nous pousse à rentrer dans des cases dans lesquelles on ne match pas forcément.

Toute ma vie, je me suis mise la pression pour rentrer dans ces cases :

? Travail 

? Logement

? Relations intimes

? Loisirs et relations sociales.

Et puis les années ont passé et j’ai commencé à dire “merde”.

Pourquoi subir tant de pression pour être aussi malheureuse ? Et si peu alignée ?

Aujourd’hui, j’ai réussi à me libérer de beaucoup de pression : 

Je me suis enlevée la pression financière

Je me suis enlevée la pression de l’aikido

Je me suis enlevée la pression d’une relation de couple

Je me suis enlevée la pression de mon apparence physique.

Quelle est ma recette miracle ?

Voici mes tips du moment : 

Je lutte contre le stress avec la naturopathie (compléments alimentaires + travail sur la digestion + son binauraux + respiration)

J’écoute mon corps pour réussir à lâcher prise : quand je me sens épuisée, je n’ai pas d’autre choix. 

J’apprends à gérer mes émotions avec l’EFT. Bien sûr, tout n’est pas encore parfait : il reste des choses à améliorer, mais je vis beaucoup mieux ma vie à 30 ans qu’à 20 ans. Et je pense que je serai encore plus épanouie dans 10 ans que maintenant. 

Nous le voyons en ces temps difficiles, la vie est courte, nos moments les plus joyeux peuvent nous être retirés. Alors arrêtons de vouloir rentrer dans des cases qui ne nous correspondent pas. Et vivons bien tant que nous le pouvons ! 

Enlevons-nous toute cette pression pour être totalement nous même et ne pas avoir de regrets pour les 10 prochaines années.

Et toi, te mets-tu la pression au quotidien ? Quelle serait la première action que tu pourrais mettre en place pour t’enlever un poids ?

 

Réussir à sortir des sentiers battus quand on est entrepreneur

Si tu es entrepreneur dans un secteur ultra-concurrentiel, il peut te sembler difficile de te démarquer du lot et devenir visible. Tout le monde applique les mêmes stratégies de marketing et au final, tout le monde se retrouve à dire et à faire la même chose.

Alors comment sortir du lot ?

En suivant ton intuition et en étant toi-même !

Pour cela, écoute-toi, et fais ce qui te parle. Si tu sens que tu devrais communiquer de telle manière à tel moment, vas-y ! Ne pense pas toujours stratégie mais ressens les choses.

Ensuite, apprends à être toi-même au quotidien quand tu entreprends. Pour cela, refuse les stratégiques qui ne te parlent pas, qui te prennent de l’énergie et qui feront de toi un mouton dans la prairie du marketing.

Ose innover et faire ce que personne ne fait (si ça te fait envie).

Quel risque prends-tu ? Une perte de ventes ? Peut-être.

Mais tu auras raté en étant toi-même.

Et mieux vaut échouer en s’écoutant qu’en se disant avec regret qu’on n’aurait pas dû suivre l’avis d’un autre.

Et c’est la même chose si ça marche. Tu auras ainsi la confirmation que t’écouter te permettra de prendre du plaisir au quotidien dans tes actions de communication, mais que tu n’es pas obligé d’en baver pour réussir.

Apprendre à être toi-même, c’est très difficile. Mais c’est un pari qu’il faut oser prendre pour enfin sortir des sentiers battus et se faire un nom dans la place 🙂

Arrêter de chercher l’inspiration chez les autres et devenir sa propre source d’inspiration

Je ne sais pas où tu puises ta créativité, mais pour moi, elle ne vient clairement pas de l’inspiration des autres.

 

Et j’ai mis du temps à l’assumer.

? J’ai pendant longtemps lu des livres sur l’entrepreneuriat,

? Ecouté des longs podcasts

? Assisté à des meetups d’entrepreneurs inspirants

? Observé le feed des réseaux sociaux des entrepreneurs en vogue

Et bien, tu sais quoi ?

Rien de cela ne m’a inspiré pour créer (et tu sais à quel point, je produis des contenus régulièrement depuis presque 4 ans).

Pire que ça, a miné ma créativité : 

Car je plagiais sans le vouloir

Car j’adoptais une communication qui n’était pas “moi”

Car je déprimais à regarder la vie parfaite de ces entrepreneurs qui ne laissent paraître aucune faille

Car analyser le parcours d’un inconnu ne me parlait souvent pas.

J’ai donc décidé d’assumer et d’arrêter de faire semblant de m’inspirer en devenant inclassable.

 

Et je me suis posée une question essentielle : qu’est-ce qui explique ma créativité et ma régularité dans mes contenus depuis 4 ans ? 

L’observation de ma vie quotidienne : mes interactions sociales sur le plan personnel et professionnel 

Mon parcours de vie, ses moments de joie et de drame

Mes relations clients

Mes échecs et mes victoires d’entrepreneure

Mes voyages

Mon lâcher-prise (quand j’y arrive) 

 

C’est tout ça qui forme la recette “magique” de ma créativité aujourd’hui. 

Cette créativité est unique car elle vient de mon expérience personnelle et de mon ressenti. 

Et toi, pourquoi ne créerais-tu pas une belle histoire qui dure ? 

Fais-toi confiance 🙂 

 

Conclusion

Les normes sont dans tous les domaines de ta vie, mais c’est seulement une fois que tu les auras identifiées que tu pourras sortir des cases. Sortir des cases fera peut-être de toi un outsider mais te permettra de mieux vivre ta vie, sans pression ni influence négative. Alors, tu commences quand ?

Ce que mon combat pour la liberté m’a permis d’accomplir pour mon entreprise et ma vie personnelle

La liberté est une valeur essentielle à mes yeux que j’incarne au quotidien à travers mes décisions. C’est au nom de la liberté que je me suis lancée dans l’entrepreneuriat, mais également au nom de la liberté que je suis devenue digital nomade. Ces accomplissements personnels sont-ils égoïstes ? Peut-être, mais ils m’ont permis d’inspirer une grande partie de ma communauté, qui souhaite également passer à l’action. Cette vision ultra personnalisée que je porte n’est donc pas dépourvue d’impact. Si tu as de valeurs que tu portes au fond de toi, voici comment les exploiter pour mieux vivre de ta vie mais également aider toute une communauté !

La première étape vers ma liberté professionnelle a commencé il y a 3 ans, avec une grosse décision.

 

Il y a 3 ans, j’ai commencé le premier jour du reste de ma vie.

Il y a 3 ans, je quittais mon job salarié. Je me lançais non sans peur, dans le grand bain de l’entrepreneuriat.

Et pourtant, je suis allée au delà de ce que j’aurais pu imaginer :

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé vivre de son activité en quelques mois

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé pouvoir générer plus de 10 000 euros par mois

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé publier dans des médias de renom

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé investir autant pour me former

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé pouvoir louer un T2 dans le centre de Paris

Et pourtant, le moi d’aujourd’hui a réussi.

Par chance ?

Certainement pas.

Par travail et détermination oui.

Ai-je eu peur ?

Evidemment.

Mais la peur ne doit pas t’empêcher de passer à l’action. Elle doit être une excitation interne qui te pousse à aller vers ce que à quoi tu aspires réellement.

Alors, si tu t’écoutes vraiment, quelle décision vas-tu prendre ?

 

La deuxième étape a été une prise de conscience : la chance n’existe pas, elle se créé

Il y a quelques jours, j’étais dans la voiture avec ma mère et nous échangions sur mes futurs “voyages” en tant que digital nomade.

Je mets ici le mot voyage entre guillemets car il ne s’agit pas de vacances. Ce qui n’est pas forcément facile à faire comprendre à son entourage.

Mais là n’est pas la question.

Si je t’écris aujourd’hui, c’est parce qu’une de ses remarques m’a fait réagir.

Et cette remarque était la suivante : “tu es une privilégiée de pouvoir voyager comme cela, tout le monde n’a pas cette chance”.

Cette remarque aurait pu paraître anodine, mais j’ai réagi au quart de tour.

NON je ne suis pas plus privilégiée qu’une autre, j’ai fait des choix de vie :

– Celui de me mettre à mon compte, avec toute la prise de risque que cela implique (j’ai quitté un emploi mal payé ou mon chômage équivalait au SMIC) .

– Celui de ne pas avoir de vie de famille à 30 ans parce que ce n’est pas ma priorité actuellement

– Celui d’avoir investi pour me faire accompagner, et mettre en place des stratégies qui ont augmenté mon chiffre d’affaires, et par conséquent, ma trésorerie.

J’ai également des désavantages au quotidien que j’accepte :

La précarité économique

– La précarité sentimentale

– La précarité en termes de logement

Qu’est-ce qui empêche un salarié de quitter son job aujourd’hui ?

– Sa vie de famille

– Son prêt immobilier

Mais ce sont des choix de vie qu’il a fait dès le départ !

Maintenant, mes voyages coûtent-ils cher ?

– J’ai exposé dans un précédent article, et avec transparence, le coût mensuel d’un mois de digital nomadisme au Portugal et en Suède.

– Cela me coûte moins cher que de vivre à Paris

– J’ai aussi fait le choix de quitter mon appartement pour ne pas payer de double loyer (une décision difficile pour moi)

– Je peux aussi faire le choix de voyager dans des destinations plus économiques

– Et d’y rester plus longtemps pour amortir les prix des billets d’avion.

Pour contrebalancer cette remarque, et après avoir écouté ma réponse, ma mère m’a également dit que mes choix de vie étaient courageux, et qu’elle n’aurait pas réussi à faire la même chose.

Et c’est là qu’elle a pointé quelque chose de juste 

La plupart des gens n’auraient pas franchi le pas de l’entrepreneuriat ou du digital nomadisme, par peur.

Et quand j’affirme ça, je l’affirme sans jugement.

Il s’agit juste d’un constat.

Et c’était aussi mon cas il y a 4 ans, ou jamais je n’aurais envisagé l’entrepreneuriat comme une voie professionnelle car trop “risqué”, mais le salariat m’avait tellement fait souffrir que mes peurs ont disparu pour laisser place à l’action.

Et c’était le cas récemment où le traumatisme du premier confinement a ébranlé mon instinct de survie, qui m’a crié à gorge déployée : “FUIS ET RESTE LIBRE”.

La souffrance m’a fait faire des choix qui m’ont fait dépasser mes peurs.

Ce n’est pas de la chance.

C’est du courage.

Heureusement, cela paye.

Alors bien sûr, je suis plus privilégiée qu’une personne non éduquée, et sans aucune ressource. Mais pas plus que monsieur et madame tout le monde qui travaille 35 heures par semaine et qui profite de ses week-end, et de ses vacances.

On a souvent le choix, mais on n’en prend que peu souvent conscience. Et cette prise de conscience est le début d’un nouvel éveil dans ta vie personnelle ou professionnelle :

Tu peux dire non au conformisme d’une vie bien rangée

A la pression sociale du quotidien

A un patron tyrannique

Mais sortir des cases implique de prendre des risques.

Maintenant, tu te sens prêt ?

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La troisième étape a été l’évangélisation de ma communauté : en devenant une source d’inspiration pour les entrepreneurs (mais pas que)

Depuis que je me suis lancée dans l’aventure digital nomade, j’ai essuyé un certain nombre de critiques (minimes certes), qui m’ont donné envie d’écrire ce petit post.

En effet, on m’a reproché (à moi, comme à d’autres digital nomads) d’être irresponsables de partir en période de crise sanitaire.

Je peux comprendre l’argument, même si j’ai du mal avec le jugement. Mais rappelons que les digital nomads sont principalement des travailleurs vivant seuls et qu’en période de confinement, la solitude devient très difficile à supporter. Voyager, pour un entrepreneur digital nomad, c’est acheter sa santé mentale, mais également sauver son business en sauvant sa créativité.

Pour ma part, je ne me suis jamais sentie aussi bien que depuis que j’ai trouvé dans le voyage, le sens de ma vie : je n’ai plus de colère, je suis de plus en plus créative, et mieux encore : j’inspire autour de moi.

Cette faculté d’inspiration est ce que mon amie Céline Afonso Tirel appelle le “self care inspirant” : il s’agit de se chouchouter et de travailler sur son propre bien-être, son propre mode de vie idéal, pour inspirer sa communauté et l’inviter à passer à l’action.

Depuis que je suis digital nomad, j’ai ainsi reçu des messages d’abonnés inspirés par mon mode de vie, et souhaitant eux aussi changer de vie, en prenant conscience que leur vie actuelle ne leur convenait plus et manquait de sens.

Une ancienne cliente, Alexia a même réussi à franchir le pas, en partant un mois seule, et sans ses enfants…au Brésil, son rêve ultime !

C’est pour moi une grande fierté.

Et si on en finissait avec la vision culpabilisatrice ?

On vous parlera souvent de vision professionnelle, mais cela ne fait pas sens pour tout le monde. Pour ma part, impossible de me projeter sur le plan professionnel car je me lasse très vite : ce qui me porte, c’est mon cadre et mon mode de vie. Plus tôt on le sait, plus tôt on l’assume.

Sur le plan professionnel, je fais en sorte de me créer le cadre le moins contraignant possible (d’où l’entrepreneuriat), en accord avec mon mode de vie (le digital nomadisme) et de mes forces (le coaching, grâce à une forte empathie).

Maintenant, la nature du coaching, elle peut changer. C’est pour ça que je reste ouverte à différentes opportunités sur le plan professionnel : depuis que je suis entrepreneure, je me suis concentrée sur le coaching business, car j’ai évolué dans un écosystème qui me demandait de me spécialiser.

Mais aujourd’hui, je réalise que je peux apporter bien plus qu’un accompagnement professionnel : je me sens capable d’aider des individus à changer de vie, sur le plan professionnel mais également personnel, en les poussant à passer à l’action.

Mes nombreuses expériences personnelles m’ont permis de vivre des épreuves qui sont aujourd’hui des briques que je peux utiliser pour aider mes clients à aller de l’avant !

Vous savez maintenant comment mon activité va évoluer 

De votre côté, je vous invite en ce début d’année à vous saisir des questions qui vous trottent dans la tête depuis un petit moment et y trouver la réponse la plus alignée avec vos aspirations : sans culpabilité, en laissant votre cœur trouver la voie.

Vous serez ainsi au bon endroit, au bon moment.

Et pour moi, c’est aujourd’hui, le Costa Rica  

La pura vida ! 

 

Conclusion

 

Et si demain nous retrouvions nos vies d’avant ?

Et si demain nous pouvions nous déplacer librement ?

Et si demain nous pouvions nous enlacer sans nous restreindre ?

Et si demain 2020 n’était qu’un mauvais souvenir ?

Et si, et si…ces suppositions sont basées sur un espoir, qui nous fait tenir, mais qui peut aussi nous clouer dans un immobilisme déconcertant.

L’absence de réponse, le manque de vision, nous empêche souvent de prendre des décisions, et nous rend dépendant des conjectures externes.

Et si, au contraire, on sortait de cette dépendance et qu’on devenait acteur de nos vies ?

Acteur de notre vie professionnelle, en prenant la décision de faire ce qui nous plait vraiment, entreprendre, ou quitter un job qui ne fait plus sens.

Acteur de notre vie personnelle, en décidant de ne pas subir une situation qui ne nous convient plus, et changer de cadre de vie ou d’être entouré des bonnes personnes.

Ce n’est peut-être pas le bon moment me diriez-vous ?

Au contraire, j’en suis persuadée !

Choisissons de nous laisser guider par nos rêves et non par nos peurs.

J’ai décidé d’agir, même si ma peur de partir seule était très forte.

J’ai décidé de dire au revoir à une vie que je connaissais, même si je prends le risque de ne pas la retrouver.

L’urgence a été pour moi un déclic pour cette nouvelle vie que je ne connais pas encore et qui se vivra au jour le jour. Je l’accepte maintenant.

Dans cette situation exceptionnelle, arrêtons de rester prudent car le pire est déjà là.

Redonnons du sens à nos vies, et vivons les pleinement.

YOLO.

 

3 étapes pour réussir à lâcher prise dans ta vie personnelle et professionnelle

Le lâcher-prise, on en entend parler à longueur de journée, mais sans vraiment réussir à le mettre en place. Pour ma part, j’ai essayé moult méthodes pour arriver à lever le pied sur mon activité comme dans ma vie personnelle, mais peu se sont avérée vraiment efficaces. J’ai donc décidé d’expérimenter ma propre méthode : voici donc mes 3 clés pour lâcher prise au quotidien ! 

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Etape 1 : pour lâcher prise au quotidien, il faut se lâcher les baskets pour se laisser enfin vivre !

lâcher prise au quotidien

Il y a quelques mois, je me suis lancée un défi : me foutre la paix.

Oui, l’expression est vulgaire mais le besoin était réel.

On a pour habitude de foutre la paix aux autres mais jamais à soi-même.

Et pourtant c’est indispensable pour vivre sereinement son quotidien.

Alors qu’ai-je fait concrètement ?

J’ai lâché prise au quotidien sur le plan professionnel : n’ayant pas pris de vraies vacances, j’ai commencé l’année sur les rotules. Fatigue, énervement, et mauvaise énergie. Sur les conseils de ma naturopathe, j’ai donc décidé d’arrêter de mettre mon focus sur mon activité et prendre un peu de recul.

J’ai lâché prise au quotidien au niveau de mon corps : j’avais pris un kilo et demi du fait du stress et de quelques apéros estivals, avec quelques boutons en prime. Au lieu de me focaliser sur cela, j’ai écouté mon corps, au niveau de mon alimentation mais également au niveau de mon activité physique : moins de cardio, plus de renfo !

J’ai enlevé de mon emploi du temps tout ce qui me prenait de l’énergie : j’ai décidé d’enlever toute source de stress et d’anxiété. C’est pourquoi, j’ai pris la grosse décision de changer de dojo en aikido, et de me concentrer sur ma pratique, et mon nouveau blog, en faisant abstraction des critiques.

Quels résultats ?

– Sur le plan professionnel, je me sens beaucoup plus reposée et d’attaque pour la rentrée. Cette quiétude m’a également permis d’attirer de nouveaux clients. Je crois aux énergies et quand on dégage du stress, du manque ou de l’épuisement, rien de bon ne vient à nous. Inversement, lorsqu’on est plus posé et détendu, les bonnes choses viennent à nous : c’est la loi de l’attraction.

  • Au niveau de mon hygiène de vie, j’ai décidé d’écouter mon ressenti, manger moins, dormir plus et devine quoi ? J’ai reperdu le kilo et demi en trop que j’avais pris et ai retrouvé une peau plus saine. Je remercie particulièrement ma naturo pour m’avoir donné les clés pour déstresser car bouton et prise de poids viennent d’une seule cause : le stress.

– Au niveau de mes sources d’anxiété, je me suis sentie soulagée en prenant cette grande décision de changer de dojo. J’ai bien sûr culpabilisé au début, me trouvant lâche de ne pas continuer dans ce club qui m’a accueillie pendant presque 4 ans. Mais en m’écoutant, j’ai préféré faire ce qui allait soulager mon mental. Tout comme sur le plan professionnel il y a 4 ans, une page avait besoin d’être tournée pour avancer.

Voici donc le bilan d’une semaine où je décide de me laisser tranquille. Les résultats ne se sont pas fait attendre. Et toi, te laisses-tu respirer ?

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Etape 2 : pour lâcher prise au quotidien, il faut réussir à instaurer des temps pour se ressourcer

lâcher prise au quotidien

Et oui, cette fois c’est décidé et planifié !

Si vous me suivez depuis un petit moment, vous avez dû voir que je n’ai pas pris de vacances cet été et que j’ai commencé l’année sur les rotules.

En fait, je n’avais pas anticipé le break estival, ni écouté mon réel besoin intérieur de faire une pause. J’avais certes dit à mes clients que je ne serais pas disponible pour assurer les coachings, mais en dehors de ça, mon cerveau cogitait, et je répondais à mes mails pro. Une déconnexion partielle qui non seulement me prenait de l’énergie, mais surtout qui m’empêchait de prendre du recul sur mon activité.

Résultat des courses : je n’ai évacué aucun stress.

Plus généralement, je n’ai jamais fait de vrais breaks depuis les études et depuis que je suis entrepreneur, cet entre deux permanent travail/pause ne m’a pas réussi et a beaucoup pesé sur ma fatigue mentale.

Cet été a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase : j’ai connu une fatigue qui a précédé un gros désalignement professionnel. Heureusement pour moi, j’en ai rapidement tiré les leçons. C’est pourquoi, j’ai décidé de me ménager en cette fin d’année pour attaquer la rentrée avec un plein d’énergie.

Plus de vacances, c’est plus de temps pour laisser reposer mon corps (qui enchaîne les insomnies en ce moment), et surtout plus de place pour de la créativité, en prenant un certain recul sur mon activité.

Si les meilleures idées viennent dans la douche, ce n’est pas pour rien ! 😉

Alors comme j’ai toujours un peu de mal à ne rien faire, j’ai choisi de me mettre dans des conditions un peu extrêmes cette année en partant….en Laponie ! 

Et oui, je me fais vraiment plaisir. Au programme, chien de traineau, rennes, équitation, ski & raquette, et si la chance me sourie, observations des aurores boréales ! 

Je marque ainsi le coup en fêtant la nouvelle année dans ce cadre exceptionnel et en suivant ma nouvelle philosophie anti-covid : YOLO (you only live once).

J’avais prévu d’aller en Laponie dans un an, mais l’incertitude de l’état du monde en 2020 m’a donné envie de précipiter les choses et de profiter…dès que c’est possible ! C’est de cette manière que j’ai pu lâcher prise au quotidien pendant cette période hivernale !

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Etape 3 : pour lâcher prise au quotidien, il faut réussir à calmer son stress durablement 

lâcher prise au quotidien

Il t’arrive sûrement d’être stressé dans ton quotidien d’entrepreneur.

Depuis la crise sanitaire, j’ai eu quelques montées de stress extrêmes qui ont eu des répercussions physiques sur mon corps.

J’ai par exemple eu des dérèglements hormonaux qui m’on crée des plaques d’acnée au début du confinement.

Pour régler ce problème, j’ai d’abord consulté une dermatologue :

Traitement prescrit : des cachets qui m’ont rendue malade pendant 3 jours, et des crèmes qui brûlaient la peau (que je n’ai même pas essayées)

Puis j’ai contacté une gynécologue :

Traitement prescrit : un changement de pilule en augmentant la dose. Je n’ai pas voulu tenter l’expérience, et je me suis tournée vers une autre ressource : la naturopathie.

La naturopathie a été une révélation !

Je n’ai jamais vraiment été très convaincue de l’efficacité de la médecine alternative, même si je n’y ai jamais été fermée.

J’ai tout de même décidé de jouer le jeu en contactant une naturopathe bien notée sur Google (comme quoi les avis Google my business, ça sert, et je le dis et redis à mes clients ?)

J’ai donc été accueillie pendant 1h30, et ai reçu une prescription longue comme le bras que je vais te résumer.

Cette prescription est aujourd’hui la base de ma recette anti-stress :

Pour régler le fond du problème, nous avons travaillé sur la digestion : des compléments alimentaires m’ont permis de restructurer ma flore intestinale (car beaucoup de problèmes de peau viennent de la digestion, elle même perturbée par le stress)

Nous avons également travaillé sur l’apaisement de mon mental avec des sons binauraux, pour me détendre au quotidien, notamment lors des sessions de travail intense, et avant de dormir (les liens hypertextes renvoient vers les playlists que j’écoute)

Nous avons travaillé sur la respiration avec des exercices de cohérences cardiaques pour réguler le stress quotidien

Et nous avons convenu qu’il allait falloir me déconnecter de l’actualité en éteignant la radio (éteinte depuis maintenant avril) et en m’offrant des vacances (ce que je me suis forcée à faire, et ai réussi !)

Résultats : plus un bouton en deux semaines !

 

Aujourd’hui, je complète cette routine avec des éléments essentiels à mon quotidien :

Changer régulièrement d’environnement de travail (bosser dans un café) ou de cadre de vie (sortir de Paris)

Me faire plaisir : partir en vacances, m’offrir une part de gâteau, un massage, etc.

Laisser ma colère s’exprimer pour réussir à me calmer par la suite (j’ai besoin de laisser mes émotions s’exprimer, et non de les neutraliser)

Transcrire par écrit mes problèmes et trouver une solution pour chacun d’entre eux

 

 

Et toi, comment gères-tu ton stress pour lâcher prise au quotidien ?

.

Conclusion

Voici donc mes 3 étapes pour lâcher prise au quotidien, mais surtout se sentir plus serein au quotidien. Bien sûr, il ne s’agit que de mes recommandations personnelles, qui ne correspondent pas à tout le monde. Mais je suis une contrôle freak dure à cuire 😉 Si tu as ta propre méthode pour lâcher-prise dans ta vie personnelle ou professionnelle, sans bullshit et facile à appliquer, tu peux commenter cet article ! Hâte de te lire 🙂

 

lâcher prise au quotidien

Apprendre à se connaître pour se créer une vie sur mesure

L’entrepreneuriat et le développement personnel sont intimement liés. On ne peut entreprendre fluidement, sans s’épuiser si on ne prend pas en compte ses aspirations personnelles. Il est donc essentiel de penser à la vie à laquelle on aspire au quotidien. Certains parleraient de vision, je parlerais plutot de vie sur mesure. Mais pour cela, une petite introspection est nécessaire : connaitre ses atouts, ses points faibles, ses sources d’énergie, et d’épuisement…tous ces éléments vont te permettre de construire une vie sur mesure avec laquelle tu seras parfaitement alignée ! Cet article va donc te révéler… le secret du bonheur !

 

Capitalise sur tes forces pour arrêter de lutter au quotidien 

Pour bien commencer l’année sans t’épuiser, j’aimerais qu’on fasse un point sur ce qui va t’aider à aller de l’avant, fluidement : 

Et cette chose, c’est la connaissance de toi ! 

Original non ? 😉

Plus concrètement, je te propose de faire un point sur tes forces et tes faiblesses, pour en prendre conscience, mais surtout prendre les bonnes décisions à l’aune de cette connaissance de toi :  

Pour t’aider, j’ai fait le travail pour moi, et voici ce que ça donne.

 

Mes forces physiques et mentales et sociale :

 

– Des talents artistiques précis (écriture, chant, dessin)

La résilience à beaucoup d’épreuves de la vie

– Un bon système immunitaire qui me permet de rester en bonne santé

– Un bon cardio, qui me permet de ne pas m’épuiser physiquement

– Une bonne mémoire auditive pour retenir l’information utile

– Une grande persévérance/autodiscipline pour atteindre mes objectifs

– Du courage pour prendre des décisions difficiles mais nécessaires 

– Une grande capacité d’empathie pour me mettre à la place des autres

– Une capacité de sociabilisation pour interagir avec les autres

– Un sens de l’humour pour dédramatiser des situations ou faire de l’autodérision

 

Mais même étant née la Saint-Parfait, je ne suis pas dénuée de quelques défauts…dont j’ai conscience : 

 

Mes faiblesses intellectuelles et physiques et sociales : 

 

Des limites artistiques : mauvais sens du rythme, pas de capacité liée aux travaux manuels 

– Une incompréhension des chiffres et calculs qui sortent de ma logique 

– Une réticence pour tout ce qui révèle de la technique, qui me semble trop complexe

– Une faible acclimatation aux conditions climatiques extrêmes (la sélection naturelle aura raison de moi) 

– Une mauvaise capacité de concentration pendant une activité passive (lecture, films, musées…)

– Une mauvaise orientation dans l’espace

– Une mauvaise vue malgré une forte correction

– L’impossibilité de rester debout statique pendant longtemps 

– Une faible tolérance au bruit et à la foule (bon à savoir pour les activités sociales)

 

Transformer une faiblesse en force  : le cas de l’impatience.

 

On voit souvent l’impatience comme un vilain défaut. Mais être impatient peut également avoir du bon. Et principalement dans la sphère professionnelle.

Être impatient, ce n’est pas juste être une boule de nerfs au bord de l’explosion.

Non, être impatient, c’est aussi être proactif. Et voici comment l’impatience se transforme en qualité : 

 

– En relançant un client ou un partenaire jusqu’à obtenir une réponse #modewarrior. Relancer ne veut pas dire être impoli mais montre qu’on n’est pas dépendant du bon vouloir des autres pour obtenir une réponse. 

 

– En passant à l’action pour voir des résultats : plutôt qu’attendre que les résultats arrivent tout seul, être impatient permet de prendre les devants et initier de nouvelles actions, les tester et en tirer des conclusions ! 

 

– En acceptant de se prendre des murs, pour apprendre plus vite : en continuité du point précédent, être impatient, peut aussi dire, être moins réfléchi, mais cela permet de faire des erreurs rapidement, et se relever plus facilement. 

 

– En étant synthétique et en allant à l’essentiel : être impatient, c’est aller au plus vite pour atteindre son objectif. Ca peut également vouloir dire, avoir un esprit de synthèse, et éviter les blablas (les longues conversations et réunions stériles notamment)

 

Mais ce qui compte c’est de vivre une impatience heureuse. Et pour cela, deux règles : 

Bien connaître son fonctionnement interne pour savoir ce que nous savons et ne savons pas supporter

– Apprendre à mieux gérer ses émotions pour arrêter de contrôler ce qui ne vient pas de nous

 

Tout le monde ne peut pas se transformer en Yogi Zen. L’impatience est un tempérament, une part de notre personnalité. Le problème ne vient pas de l’impatience mais du degré de stress qu’elle peut générer. Et sur ce stress, on peut heureusement agir !

Outre le cas de l’impatience, cette prise de conscience de mes qualités et défauts me permet de savoir ce qui me correspond et ce qui ne me correspond pas dans la vie sur le plan personnel mais également entrepreneurial.

C’est ainsi en m’écoutant que je gagne du temps et de l’énergie, en déléguant ou refusant de faire ce qui ne me correspond pas. Du sommeil, en étant plus sereine au quotidien, mais également de l’argent car sur le plan énergétique, je deviens plus alignée 🙂 

C’est à ton tour ! 

? Quelles sont tes forces et tes faiblesses ?

? Maintenant liste les décisions personnelles et professionnelles que tu dois prendre cette semaine : si tu dois les prendre en connaissance de tes atouts et faiblesses, que vas-tu faire ? 

 

Construire ton business model idéal 

 

  • Quand on se lance dans l’entrepreneuriat, on a tendance à adopter les business models classiques que nous propose notre secteur d’activité.
  • Pour les freelances et entrepreneurs du digital, c’est la même chose. Peu de modèle “disruptif” comme on dit, et beaucoup de mimétisme.

 

Et pourtant, ces modèles ne nous correspondent pas forcément.

Et c’est en échangeant avec Laure Matsoukis que j’en ai vraiment pris conscience.

Dans l’écosystème des infopreneurs dont je fais partie, on utilise des modèles basés sur le marketing intensif. Et laisse-moi te dire que j’ai horreur de ça.


Faire des lancements.
Des tunnels et des pages de ventes.
Des séquences mails automatiques.
Des promotions à longueur de journée.
Des notions d’urgence qui n’en sont pas.
De la publicité en continue.

Bref, je ne m’y reconnais pas.

C’est pourquoi, j’ai décidé d’arrêter de faire semblant d’aimer ça, et de n’écouter que mon ressenti. Et pour cela, écoute les réactions de ton corps quand tu dois réaliser une action liée à ton business (marketing, communication, comptabilité, rendez-vous…)..

Te sens-tu vibrer pour cela ?
Au contraire, as-tu des réactions épidermiques ?

Alors comment créer ton business idéal ?

✅ Liste tout ce que tu aimes dans ton activité : quel temps souhaiterais-tu consacrer à ces tâches ? Quelle part de ton business model représenteraient-elles ?

✅ Liste tout ce que tu détestes dans ton activité : ces tâches sont-elles utiles ? Quelle solution te permettrait de ne plus avoir à les faire ?

✅ Liste les personnes dont tu aurais besoin pour t’entourer et te sentir serein au quotidien : de quels profils as-tu vraiment besoin : quel est le profil prioritaire en ce moment ?

✅ Maintenant, comment aimerais-tu te sentir au quotidien ? Qu’est-ce qui t’en empêche encore aujourd’hui ?

✅ Comment aimerais-tu développer ta clientèle ou vendre ton offre ? Qu’est-ce qui te valoriserait le plus et t’épuiserait le moins ?

? Maintenant, quelle est la première action – aussi petite soit-elle – à réaliser dès aujourd’hui et qui te permettra de sortir ce ton cercle vicieux et commencer à construire ton business model idéal ?


?Tu te sens déboussolé et tu as besoin d’une lumière extérieure, on peut en parler de vive voix ! Pour ça, tu peux réserver un créneau dans mon agenda, le lien est dans la bio 🙂

 

Garde en tête que si ton business n’a pas encore été créé par d’autres, tu en seras le précurseur ! ?

 

Construire ton cadre de vie idéal (avec un budget illimité) 

 

Que ferais-tu de tes journées si tu avais un budget illimité ?

La semaine dernière, je me suis demandée comment j’organiserais ma vie si j’avais un budget illimité.

 

Et voici, mes conclusions : 

Sur le plan professionnel, je coacherais des amis dans des lieux sympas /je ferais des immersions d’entrepreneurs à l’étranger/Je vendrais mes contenus dans un ebook.

Au niveau de ma qualité de vie au quotidien, je dormirais dans de la literie d’hôtel et j’aurais une baignoire.

Au niveau de mon bien être, j’irais dans un spa/jacuzzi/massage privé tous les soirs.

  • Sur le plan divertissement, je me payerais Canal on demand pour regarder tous les films qui me font envie et je prendrais des cours de chant Disney acapella avec Evynn Howens 
  • Au niveau de mes déplacements, je passerais mon permis à la pampa OU j’aurais un budget uber illimité.
  • Sur le plan “mode de vie”, je voyagerais (Suisse, Japon, Islande, Ecosse, Laponie, Birmanie, Bouthan, Nouvelle-Zélande, Tanzanie). Bref, je vivrais dans différents endroits en fonction de l’envie du moment.

 

Peut-être aurais-je même une maison en Suisse près d’un lac et un pied à terre au Japon (dans un ryokan). 

 

Au niveau accomplissement personnel, je ferais le pèlerinage de Shikoku et je l’offrirai à un ami ET je dormirai dans le nouveau camping Ghibli construit au Japon en 2021. 

J’ai donc repris tous ces points et me suis rendue compte que l’argent n’était quasiment pas une barrière pour réaliser mes rêves. Je peux en effet commencer petit (ce que je fais déjà avec mon mode de vie actuel) et planifier ces différents projets dans le temps.

 

? Conclusion : une  vraie libération et une foi en l’avenir ! 

Et toi qu’est-ce qui t’empêche encore de mener ta vie de rêve ?

 

Construire tes vacances idéales 

Il y a deux ans, je suis partie en vacances en Croatie avec une amie. 

Je vais te faire une confidence : malgré les photos postées sur les réseaux sociaux et les paysages de rêves, mes vacances n’étaient pas à l’image de ce qu’elles auraient pu être.

Pourquoi ?

Parce que je n’ai pas assez insisté sur le choix de la destination. 

 

Construire des vacances à mon image : ce que j’aurais dû faire

Nous sommes parties en Croatie, mais au fond de moi, j’aurais préféré le Monténégro ou la Slovénie. Moins de plages, moins de touristes, plus de paysages montagneux.

Je n’ai pas assez insisté sur le choix de destination et j’aurais dû.

J’ai eu du mal à supporter la chaleur et l’humidité croate et je ne parle pas du nombre délirant de touristes (oui je sais, c’était la pleine saison dans le pays qui a accueilli le tournage de Game of Thrones. What did you expect Yéza ? ?) Résultats : je n’étais pas du tout dans mon élément et comme j’avais ma part de responsabilité, je me suis un peu renfermée sur moi-même, ce qui n’est pas très agréable pour l’autre quand on voyage accompagné.

Mais la leçon de l’histoire est la suivante : ce voyage m’a permis de revoir ma définition personnelle du mot vacances, qui est sûrement différente de celles de beaucoup de personnes (si je gagne un voyage aux Caraïbes pour bronzer sur des plages de sable fin, tu peux être sûr que je revends mon billet).

 

Revenir à l’essentiel  : ce que m’ont permis ces vacances

 

Ces vacances m’ont tout de même permis de réfléchir et de penser à moi. Quelle est ma vérité ? Qu’est-ce qui me fait me sentir bien ? Qu’est-ce qui est facile pour moi ?

Et bien, voici le résultat de mes réflexions.

Ma voix intérieure m’a suggéré les choses suivantes : 

 

▪ Lâcher prise sur mon activité pour y porter un regard plus neuf 

▪ Choisir la voie la plus facile quand elle se présente 

▪ Faire plus de choses qui me font vraiment plaisir pour mieux ressentir le bonheur 

▪ Passer plus de temps avec ma famille 

▪ Ne pas dépendre des autres pour agir et faire les choses qui me semblent essentielles à mon bien être, même seule. 

 

Résultats : j’ai bloqué quelques jours pour moi à mon retour sur Paris pour : 

 

▪ Prendre le temps de me poser,

▪ Regarder de nouvelles séries sur Netflix,

▪ (Re) manger équilibré,

▪ Courir et faire de l’aikido,

▪ Profiter de l’air frais,

▪ Profiter de la ville désertée,

▪ Me balader sur mon beau vélo,

▪ Etre reconnaissante pour mon cadre de vie

 

Et planifier quelques petites escapades en dehors de Paris. 

Et si c’était aussi ça les vacances ?

? Et toi, que te suggère ta voix intérieure en ce moment ?

 

 

Conclusion :  comment avancer dans la vie 

 

Ces derniers temps, je me suis beaucoup plaint de la situation que nous connaissons tous actuellement.

J’avais besoin d’exprimer ma colère et mon sentiment d’injustice.

Cela m’a fait du bien d’extérioriser mes sentiments, mais je me suis malgré moi retrouvée dans une spirale négative, en dégageant les mauvaises énergies.

Il m’aurait été difficile de me contenir et de rester neutre. Cependant, j’ai ressenti le besoin d’aller de l’avant par la suite.

En effet, lorsqu’une situation qui ne nous convient pas se présente à nous, il existe 3 choix :

 

? La subir : mais ce n’est pas du tout dans ma nature de subir une situation que je trouve injuste.

? Se rebeller en agissant : mais n’ayant pas trouvé un rassemblement assez fort pour lutter, j’ai vite abandonné cette idée

? Fuir en prenant de la distance : dans ce contexte, la fuite n’est pas lâche, mais une façon de me préserver. J’ai donc choisi de prendre une distance physique avec mon lieu de vie : Paris.

 

Et c’est lors d’une insomnie, que j’ai construit mon plan de voyage 2021.

 

Mes objectifs avec ce plan de vie sont les suivants :

⭐ Changer d’environnement, pour aérer mon esprit qui manquait d’air frais

⭐ Découvrir d’autres cultures, de France, d’Europe et d’ailleurs

⭐Trouver un endroit où je me sens bien pendant la tempête et après.

 

Mes avantages :

✅ Ma trésorerie me permet de voyager modérément (et je peux sous-louer mon appartement)

✅ Mon métier est 100% digitalisé

✅ Je suis bien entourée sur le plan business grâce à de bons investissements réalisés en 2020.

 

Je vois une belle réussite dans tout ce processus de prises de décisions :

✅ J’arrive à voyager seule

✅ Je décide de m’écouter et de vivre en mode YOLO

 

Alors, si toi aussi, tu te demandes si tu peux avancer dans la vie, pose-toi les questions suivantes :

 

✔ Vis-tu dans un environnement apaisé ?

✔ Que peux-tu faire face à une situation qui te révolte ?

✔Qu’est-ce que tu rêves de faire et que tu t’empêches de faire sur le plan pro ? et personnel ?

✔ Quel serait le premier petit pas que tu puisses faire MAINTENANT?

 

Bonne réflexion !

 

 

 

 

 

Retrouver son humanité et redonner du sens à nos actes à l’heure du Covid

Cette nouvelle année reprend que l’on le veuille ou non, sous le signe du Covid. C’est pour moi l’occasion de refaire un petit point sur nos valeurs et sur le sens de nos gestes en cette période déboussolante.
Je vous rassure, je ne vais pas faire un procès colérique à qui que ce soit, ce n’est pas le but de ce petit texte !
Je veux simplement rappeler quelques règles et principes de bon sens pour ne pas perdre ni sa tête ni son humanité.
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 Construire sa propre jauge entre responsabilité individuelle et collective :

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Il n’est pas facile (ni souhaitable) d’agir de façon”tout blanc tout noir” dans ce contexte particulier. Il est de notre propre ressort de jauger nos actes entre gestes barrières et relations sociales (et humaines).
Vivre dans un monde totalement aseptisé n’est pas bon pour la santé mentale car nous sommes des êtres sociaux et nous avons besoin d’interagir et de toucher d’autres humains.
Mais dans cette période incertaine, nous pouvons choisir qui nous voyons, qui nous embrassons, si les personnes concernées et nous même avons établi cela d’un commun accord.
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Regarder ses antécédents médicaux peut vous donner une idée de la qualité de votre système immunitaire.

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Je ne suis pas médecin, mais…?
mais vous pouvez regarder si vous avez souvent été impacté par des virus (grippe, gastro…) par le passé. Cela vous donnera une idée de si vous êtes plus ou moins sujet à une contamination par un autre virus.
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Booster son système immunitaire au quotidien

✅ Dormir
✅ Manger équilibré
✅ Faire du sport
✅ Donner de l’amour et en recevoir…
Des bases qui vous permettent de vous maintenir en bonne santé au quotidien !
Combien de Français font l’impasse sur ces règles de vie indispensables ?
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Relativiser l’impact de ce virus sur notre santé

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Le Covid-19 existe, c’est un fait.
Il est contagieux, nous le savons.
Il mute, c’est également prouvé.
En revanche, il n’est pas meurtrier comme une peste ou un ébola.
Il ne justifie pas qu’on empêche des malades du cancer, ou autres maladies graves de recevoir des soins.
Les chiffres sont par ailleurs flous et polémiques, ce qui n’aide pas à avoir une visibilité sur son impact réel. On ne sait pas non plus si les hôpitaux sont saturés ou non…
La mortalité liée au Covid est également à mettre en perspective avec d’autres causes de mortalités dans le monde :
❌ Les maladies graves
❌ Les virus meurtriers
❌ Les guerres
❌ La faim
❌ Les accidents de la route
❌ Les suicides
Six mois pour pondre un vaccin pour le Covid, et en 30 ans, toujours pas de traitement contre le Sida ?
Excusez-moi d’être sceptique…
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Désobéir quand notre système d’alerte interne se met en marche

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Je n’arrive pas à respecter des mesures qui ne font pas sens pour moi. Et pour que le sens s’opère, une pédagogie doit être faite.
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❌ Porter un masque lorsqu’on est seul en pleine rue
❌ Porter un masque lorsqu’on ferme la bouche, mais l’enlever pour fumer et manger (c’est là qu’on aurait besoin d’isoler sa bouche)…
❌ S’agglutiner dans des avions, des trains et des bus quand on nous parle de distanciation sociale
❌ Aller se déplacer aux urnes en plein pic de la pandémie, mais ne pas pouvoir s’aérer dans un parc
❌ Restreindre les déplacements à un km de son domicile
❌ Instaurer un couvre feu à 18h…
❌ Culpabiliser les joggeurs, et les amis qui se réunissent en petit comité…
❌ Ne pas mobiliser les cliniques privées pour une situation de crise sanitaire
❌ Demander aux Français d’applaudir les soignants, et de faire des dons à l’hôpital quand cela fait plus de 20 ans que l’Etat laisse mourir l’hôpital public, et n’est toujours pas dans l’optique de l’aider aujourd’hui
Et j’en passe..impossible pour moi de respecter des mesures aussi incohérentes sous fond de culpabilisation.
Vous avez un esprit critique, utilisez-le !
Sans parler de manipulation, de complot ou autre…vous n’êtes pas obligé d’être d’accord ou de respecter tout ce qu’on vous dit de faire si cela va à l’encontre de vos valeurs.
La désobéissance civile a souvent permis de retrouver des libertés nous montre l’histoire !
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Regarder l’histoire pour éclairer le présent

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La liberté est pour moi une valeur fondamentale qui est aujourd’hui grignotée.
La peur facilite cet abandon.Mais si vous regardez l’histoire, cela ne préjuge rien de bon.
Attention, je ne fais pas de parallèle direct entre le passé et le présent, mais le passé peut éclairer le présent.
Restons donc vigilants.
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Conclusion

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C’est donc sans agressivité que je souhaite remettre les pendules à l’heure en ce début d’année 2021 ou nous aurons encore un petit peu affaire à ce virus….soyons honnête.
Ne culpabilisons pas ceux qui ne pensent pas comme nous.Celui qui porte son masque dans sa voiture, celui qui va embrasser ses amis…
Le flou nous empêche de savoir comment nous comporter, alors nous interprétons et faisons notre propre jugement en fonction de notre ressenti personnel.
Toute peur est respectable. Toute acte individualiste peut être entendu.
Soyons bienveillants les uns envers les autres, c’est de cette manière que nous ressortiront plus fort, et surtout plus humains.
Je vous souhaite donc amour, résilience et santé pour cette année 2021 qui promet d’être…challengeante !

Doit-on renoncer à ses rêves quand on a des responsabilités familiales ?

Il y a quelques semaines, j’ai annoncé haut et fort que je quittais Paris pour me lancer dans l’aventure du digital nomadisme.

Mon message a bien été reçu, et tout particulièrement chez beaucoup de mamans entrepreneurs. 

“Tu as de la chance, si j’avais ton âge et si n’avais pas de vie de famille, je ferais comme toi”

Oui j’ai de la chance, mais je ne pense pas pour autant qu’on doive renoncer à ses rêves de femme (ou d’homme) pour se consacrer à sa famille.

Cette affirmation peut paraître choquante et décalée, surtout quand elle est prononcée par une jeune femme sans enfant.

Mais voici mon point de vue : 

Avoir une vie de famille est un choix de vie, certes, mais il ne doit pas impliquer uniquement des sacrifices. Il existe des alternatives pour vivre ses rêves.

1/ Les vivre en famille 

Si vous êtes une maman entrepreneur et que votre conjoint l’est également, vous pouvez tout a fait décider de partir à l’autre bout du monde et avec vos enfants pour des durées moyennes, de manière à les scolariser quelques années dans un pays puis en changer (je ne dis pas que c’est facile, mais c’est possible). 

C’est le cas de Laure Matsoukis, entrepreneure spécialisée dans les finances, qui a décidé de voyager en famille dans plusieurs pays.

C’est également le cas de beaucoup d’enfants d’expatriés qui voyagent avec leurs parents. 

2/ Les vivre seul(e) quand votre conjoint n’est pas nomade

Si votre conjoint a des responsabilités professionnelles qui l’empêchent de bouger, vous pouvez tout à fait trouver un compromis de manière à ce que vous puissiez vivre votre rêve sur une plus courte durée.

Mettez-vous d’accord sur une durée de quelques semaines (commencez par une ou deux) et partez à l’aventure : vos enfants seront heureux de vous voir rayonnant(e) ! Ce nouvel équilibre pourrait également renforcer votre relation de couple grâce à des activités séparées et une distance physique qui vous rapprochera sûrement par la suite. 

3/ Les vivre seul(e) quand vous être parent solo

Si vous êtes un parent solopreneur, pensez à solliciter votre entourage pour garder vos enfants sur une courte période.

Cela peut vous sembler sur-réaliste mais c’est une solution envisageable, si vous ne voulez pas attendre que vos enfants soient grands pour commencer à vivre vos rêves. 

De même qu’il est important de garder des bonnes relations avec ses voisins, il faut également garder de bonnes relations avec les parents de l’école ou vos amis.

Pensez à proposer des services régulièrement aux autres pour qu’ils vous en offrent en retour 🙂

Etre parent, ce ne doit pas être renoncer à votre vie en tant qu’individu. 

Vos enfants peuvent le comprendre. 

Vous ne les abandonnez pas. 

Vous vous ressourcez pour mieux les retrouver.

Cet équilibre peut-être très sain. 

Pensez à sortir des cases de la bien-pensance qui vous feront passer pour un parent indigne.

Ecoutez-vous ! Il existe toujours des solutions lorsqu’on veut vivre ses rêves. 

Il vous faudra de la diplomatie et de la souplesse mais vous n’êtes pas enfermé dans cette case de « parent”, vous pouvez être un parent responsable même en vous échappant, l’espace d’un court moment 🙂

Maintenant, quelle est la première action que vous allez mettre en place pour vivre votre rêve sans culpabiliser ?

La vie n’est qu’une question de choix. Quel sera le votre ? 

 

La trentaine : une révolution personnelle et entrepreneuriale en 5 points

Il y a quelques jours, je regardais des photos de moi d’il y a deux ans. J’en ai tiré le constat que j’avais bien changé…mais en mieux ! Mon apparence physique est aussi le reflet de ce qu’il se passe dans ma tête. Mon corps évolue ainsi avec moi. Mais plus généralement, de gros changements physiques et psychologiques s’opèrent quand on se rapproche de la trentaine. Et bien sûr, en tant qu’entrepreneur, notre activité suit le mouvement. Alors pour mieux vivre cette période transitoire, prendre conscience de ces changements permettra de les accompagner…en douceur.

 

1 – L’affirmation de soi, l’un des premiers changements remarquables de la trentaine

Depuis mes 28 ans, je commence à m’affirmer dans tous les domaines de ma vie. Ce travail d’affirmation de moi, est la résultante d’années de travail introspectif que le développement personnel m’a permis de réaliser. Depuis quelques années, j’arrive enfin à m’affirmer, et à me faire confiance. 

Cela me permet aussi d’assumer mes différentes aspirations et mon rythme, souvent en décalage avec mon entourage. Finies les vacances fêtardes et subies, maintenant je pars seule. Finis les événements mondains énergivores, maintenant je décline les invitations. 

Je me recentre sur ce qui me stimule et me donne de l’énergie. 

Je coupe ainsi toute source de fatigue, et opère un tri sélectif au niveau de ma vie sociale.

Par ailleurs, cette affirmation de soi, me permet également de refuser l’inacceptable et prendre conscience de ma propre valeur. 

Refuser l’inacceptable sur le plan professionnel avec des relations employeurs déséquilibrées et malsaines. J’ai d’ailleurs fait le choix de quitter le monde ultra hiérarchisé du salariat à 27 ans. 

Refuser l’inacceptable sur le plan personnel, en mettant fin à toute relation médiocre et irrespectueuse sur le plan amical, familial, ou intime. Ma personnalité, tu l’aimes ou tu la quittes ! 

 

2 – Les changements physiologiques : un cap à passer !

Depuis environ un an, je constate des changements physiologiques dans mon corps : quelques cheveux blancs apparaissent sur ma tête, mes cheveux changent également de nature en étant moins épais qu’avant.

Sur le plan émotionnel, ma peau réagit différemment à l’environnement externe et au stress (le confinement m’a fait connaître de grands dérèglements hormonaux), et mon corps devient plus sujet aux insomnies que je commence à apprivoiser. Pour gérer mon stress au quotidien, je mets en place des routines que mes rendez-vous réguliers chez ma naturopathe me permettent de conserver. 

Sur le plan nutritionnel, mon envie de mieux me nourrir a également eu des impacts positifs sur mon poids (j’ai perdu 5 kilos depuis 6 mois grâce à cette nouvelle façon de me nourrir), mais rend mon corps beaucoup plus intolérant aux écarts et excès. 

En étant à l’écoute de mon corps, j’arrive ainsi à vivre plus sereinement. 

 

3 – Un changement de vie plus aligné avec ses valeurs 

C’est à 30 ans que je décide de quitter ma vie parisienne pour parcourir le monde tout en entreprenant une crise ? Une révolution ?

Peut-être les deux ! Mais un choix parfaitement aligné avec mon évolution. 

Je suis donc devenue digitale nomade, sans chez moi fixe, et de plus en plus ouverte à de nouvelles rencontres.

L’envie de voyage qui m’avait quitté depuis mon échange universitaire aux Etats-Unis 10 ans plus tôt m’est soudainement revenue. La crise sanitaire que nous connaissons aujourd’hui n’est peut-être pas la meilleure période pour entreprendre ces changements de vie soudains, mais pour moi, c’est au contraire un véritable défi ! Mon mode de vie itinérant prend tout son sens aujourd’hui, d’autant plus que je n’aurais sûrement jamais entrepris ces changements sans cette “urgence”. 

 

4 – Une quête d’alignement professionnel qui passe par une reconnexion à ses aspirations profondes

Cette année, j’ai opéré un nouveau pivot sur le plan entrepreneurial. J’ai décidé d’écouter mon intuition et me reconnecter à ce qui me faisait vraiment vibrer.

Plus de stratégie ou de plan d’action dicté par d’autres. Plus de voie toute tracée ou de vision prédéfinie. Plus de pression de chiffre d’affaires et de passage à l’échelle.

Je construis un business à mon image, et me pose les vraies questions : qu’ai-je envie pour ma vie personnelle ? Comment mon activité peut-elle s’adapter à cette vie personnelle ? 

Au lieu de chercher à construire quelque chose de noble et plus grand que moi ayant pour finalité de servir la terre entière, j’assume que mon entreprise aura pour mission de servir ma vie personnelle, que je veux équilibrée, pleine d’aventures…et de plaisir. 

Ne dit-on pas qu’on ne peut aider les autres qu’une fois que l’on se sera aidé soi-même ? 

Cette année est donc celle de la quête de sens, de la remise en question des modèles préétablis et de l’affirmation de moi sur le plan professionnel ! 

C’est une véritable prise de risque, mais ne suis-je pas une entrepreneure après tout ? 

 

5 – Une connexion aux énergies spirituelles et une ouverture à l’ésotérisme

Depuis la fin de mes 28 ans, je m’ouvre au grand monde du développement personnel pour trouver des réponses à des questions personnelles : ma quête d’identité et d’origines, mes relations sentimentales, mais également des problèmes physiologiques. 

Bien qu’encore novice, ces pratiques alternatives m’ont ouverte à un nouveau monde, et m’ont guidée vers un chemin qui m’était encore inconnu.

L’hypnose m’a permis de me relancer dans la recherche de ma famille biologique en me reconnectant à mes questionnements les plus profonds. 

Les soins énergétiques ont soigné problèmes d’oreille interne et de maux de transports.

La naturopathie m’a permis de rééquilibrer mes dérèglements hormonaux. 

Je m’ouvre aujourd’hui (encore à petite dose) à l’astrologie et aux oracles pour comprendre mes insomnies. 

 Bien sûr, il faut être ouvert à ces pratiques pour en voir les fruits.

Mais c’est l’absence de résultat et le côté trop terre à terre de la médecine traditionnelle qui m’a ouverte vers ces nouvelles pratiques qui sont arrivées dans ma vie au moment où j’en avais le plus besoin. 

J’arrive aujourd’hui à faire des demandes à l’univers, et comprendre le fonctionnement de la loi de l’attraction. 

Je n’arrive pas encore à lâcher prise sur tout mais je sais que c’est en y arrivant un peu plus chaque jour que je pourrais plus facilement me laisser émerveiller et surprendre par la vie.

 

Conclusion 

La trentaine est une véritable révolution sur tous les plans de ma vie, en me permettant de me reconnecter à moi, mais également au monde grâce au travail énergétique que j’entreprends. A la veille de la grande conjonction, cet événement astral exceptionnel tombée le jour du solstice d’hiver, je sens tous mes sens se mettre en éveil. je sens également mon besoin de me reconnecter à mes aspirations les plus profondes pour moi aussi être totalement alignée.

 

Comment faire des choix difficiles m’a permis de développer ma capacité de résilience

Comme beaucoup d’entre nous, ma vie a été parsemée d’événements que je pourrais qualifier d’épreuves. Certaines d’entre elles m’ont incité à faire des choix, qui ont changé ma vie. Ces choix n’ont bien sûr pas toujours été faciles, mais m’ont permis de développer ma capacité de résilience et de devenir une personne plus forte, tant sur le plan professionnel que personnel. Dans cet article, je vais vous exposer quatre choix qui m’ont rendue plus forte et plus résiliente.

 

1 – Me lancer dans l’entrepreneuriat après l’électrochoc du salariat

 

En 2017, j’ai pris la décision de quitter mon premier vrai job salarié pour me jeter dans le grand bain de l’entrepreneuriat. Une des décisions les plus importantes de ma vie qui n’a pas été sans risque. A peine entrée sur le marché du travail après 9 mois de chômage, je “crache” sur la première opportunité que l’on m’offre : mais qu’étais-je en train de faire ? 

Pour certaines personnes de mon entourage, ma décision était de la pure folie. Mais pour moi, c’était un mal nécessaire pour une vie professionnelle épanouie. Impossible de garder un job qui ne me permettait pas d’exploiter mon potentiel, ne respectait pas mes valeurs ni ma personne. 

J’ai donc pris un gros risque en démissionnant : celui de perdre le peu de stabilité que j’avais réussi à acquérir dans ma vie professionnelle : je me suis lancée avec un chômage, certes, mais sans garantie de clients ni de réussite.

Alors, que penser de cette décision radicale, presque quatre ans plus tard ?

Qu’elle a été la meilleure décision de ma vie sur le plan professionnelle !

Grâce à cela, j’ai pu me créer un job sur mesure dans lequel je fais ce que j’aime (du coaching et des contenus), j’ai des clients qui me respectent et j’en vis mieux que lorsque j’étais salariée. Il aura fallu un électrochoc (le fait de ne pas me sentir respectée par ma cheffe) pour prendre une décision qui m’aura poussée, au nom de mes valeurs (principalement le besoin d’indépendance et de dignité) à fuir le salariat. J’ai donc développé une grande capacité de résilience pour arriver sur une voie avec laquelle je me sens aujourd’hui alignée.

 

2 – Changer de vie brutalement pour voyager 

Autre élément électrochoc dans ma vie : le confinement. 

Le premier confinement a été un véritable traumatisme pour moi, car brutal et soudain. 

Je n’ai jamais subi un état de choc aussi fort dans ma vie, et cette situation était pour moi surréaliste. 

Je me suis sentie terriblement seule, car ma vie sociale était réduite à néant, ma liberté de mouvement a également été impactée. Et le manque de contact physique s’est également fait cruellement ressentir.

Je me suis jurée que je ne revivrai jamais ça. 

A l’annonce du deuxième confinement, j’ai donc pris la décision soudaine et urgente de quitter Paris pour m’envoler pour Lisbonne. Je ne voulais plus “voir” de Covid. Je ne connaissais personne là-bas et ne parlais pas portugais. J’ai donc dépassé ma peur de voyager seule grâce à ce moteur en moi qu’était la fuite de cette prison dans laquelle j’avais passé six mois.

Une fois sur place, j’ai rencontré beaucoup de digital nomads, et une semaine plus tard, j’ai annoncé à mon propriétaire que je quittais mon appartement.

Non sans doute, car encore une fois, je crachais sur une belle opportunité : un appartement au centre de Paris, que j’avais eu du mal à obtenir en tant qu’indépendante. 

Mais ma vie parisienne n’avait plus aucun sens et je ne pouvais pas rester dans l’espoir qu’elle reprenne un jour. J’ai donc dit au revoir à mes amis, et à l’aïkido, le ciment de cette vie citadine, pour vivre de nouvelles aventures.

Après l’Europe, me voici donc en route vers le Costa Rica, une destination inespérée pour moi, qui n’étais pas attirée par l’Amérique Latine, et donc le niveau d’espagnol laisse encore à désirer. Mais c’est un véritable défi, que je me félicite de relever. 

Sans ce traumatisme qu’a été le confinement, je n’aurais jamais pris d’aussi bénéfiques décisions dans ma vie personnelle mais aussi professionnelle.

 

3 – Découvrir mes origines pour assouvir ma quête d’identité 

Étant adoptée, j’ai décidé il y a un an de partir à la recherche de mes origines personnelles. Les liens du sang ne sont peut-être pas ce qu’il y a de plus important, mais pour quelqu’un qui ne connaît pas la tête de ses géniteurs, ni sa propre histoire, cette question peut rapidement devenir fondamentale.

Je me suis donc inscrite sur un site pour réaliser un test ADN, pour connaître mes origines ethniques. Les résultats m’ont également permis de retrouver ma famille biologique.

L ’annonce de cette révélation a été un véritable choc : je ne pensais pas que ces tests me permettrait de retrouver des membres de ma famille. Aucun accompagnement psychologique n’est d’ailleurs prévu à l’annonce de ces révélations par le site. C’est pourquoi, il faut être prêt mentalement pour découvrir de sombres vérités. 

J’ai ainsi rencontré ma mère biologique qui m’a raconté mon histoire, et la violente cause de ma naissance : un viol. Ce viol, je ne l’avais même pas imaginé en 30 ans d’existence. 

J’ai passé deux semaines sous le choc en pleurant sans pouvoir m’arrêter. Mais après ces deux semaines, le choc avait été encaissé. Je savais d’où je venais, je pouvais donc aller de l’avant.  J’ai donc accepté mon histoire et cela m’a permis de devenir une personne plus forte, comme beaucoup d’enfants adoptés. 

 

4 –  Arrêter les relations toxiques pour apprendre à m’estimer

Depuis ma vingtaine, j’ai voulu ouvrir mon coeur et expérimenter des relations sentimentales. Ca ne s’est jamais passé comme dans les Disney qui ont bercé ma tendre enfance. Le parcours amoureux d’un millennial célibataire dans les années 2010 est balisé par une consommation des relations, comme on consommerait un fast-food : rapide, pas cher, et mauvais. 

Comme sur le plan professionnel, j’ai connu l’absence de respect, le manque d’estime de moi et d’amour propre qui m’ont fait accepter des choses que je n’aurais pas dû. 

J’ai ainsi essuyé beaucoup de déception, ressenti beaucoup de colères et versé beaucoup de larmes. Et c’est d’ailleurs une larme de trop qui a fait déborder le vase. 

Puis un jour, j’ai décidé de ne plus subir ces relations médiocres.

J’ai décidé que je voulais être aimée car je le méritais. 

Et que j’accepterais d’attendre tant que je ne trouvais pas quelqu’un qui me respecte pleinement. 

J’ai donc mis fin à une relation qui comptait pour moi peu après mes 30 ans, pour aller de l’avant. 

J’ai pesé le pour le contre, et j’ai pris conscience que cette relation n’évoluerait jamais. Que j’allais devoir faire des compromis qui ne me convenaient pas. Alors je me suis projetée vers un futur plus radieux en imaginant comment serait ma relation idéale, et clairement, ce n’était pas ce que je connaissais avec cette personne. 

Aujourd’hui, je n’ai pas encore trouvé la personne qui me correspondait mais je ne regrette pas cette décision difficile qui m’a permis d’affirmer mon amour propre et prendre conscience de ma valeur sur le plan personnel. Je refuse à présent de vivre des relations médiocres sous prétexte qu’elles me permettent de me sentir moins seule. 

Je mérite mieux que ça et j’en ai aujourd’hui conscience.

Je sais vivre seule, et je préfère cela à une relation non équilibrée.

Je n’ai pas besoin d’être en couple pour être heureuse. 

Je n’ai pas fait tout ce travail introspectif pour rien ! 😉

 

Conclusion 

 

Voici donc les quatre décisions difficiles qui m’ont fait devenir une personne plus résiliente sur le plan personnel et professionnel. Pour chacun de ces choix, j’ai connu une bonne dose de souffrance et de doute, mais à chaque fois, pour un changement plus joyeux dans ma vie. Chacun de ces choix m’a fait avancer vers une vie plus alignée dans des domaines bien différents. 

Voici donc la leçon que je tire de ces moments difficiles : un traumatisme externe, suivi d’une décision difficile est le signe qu’un élément cloche dans votre vie. C’est donc une véritable sonnette d’alarme qui vous permettra de faire évoluer votre vie…en mieux ! Si vous sentez que la goutte d’eau a fait déborder le vase, il est temps de le vider, et de planter de nouvelles graines pour une vie plus saine et plus accomplie.

2020 : Bilan d’un mois de digital nomadisme en Europe

J’achève mon premier mois de digital nomadisme au Portugal et en Suède, et j’ai pu faire le bilan de ces 30 jours sur différents aspects :  sur le plan relationnel, bien être, créativité, mais également financier. En toute transparence, c’est mon deuxième séjour de digital nomade, en deux ans. Mais celui-ci est différent car je suis partie seule et c’était un grand défi sur le plan personnel. Dans cet article, je vais donc te livrer en toute transparence mes conclusions. Peut-être t’aurais-je donné envie de franchir le pas également ? 😉

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1 – Sur le plan relationnel, des rencontres enrichissantes

Nicolau – café tendance des digital nomads à Lisbonne

En 30 jours de digital nomadisme, j’ai fait plus de nouvelles rencontres qu’en quelques années à Paris. Cela peut sembler caricatural mais c’est pourtant vrai. Les communautés en ligne de digital nomads sont nombreuses  (merci Facebook !) et favorisent les rencontres dans la vie réelle. Et notamment au Portugal où il est si facile de rencontrer des entrepreneurs tous les jours.
J’ai d’ailleurs décidé de me mettre en coloc avec 2 entrepreneurs que j’avais rencontrés quelques semaines plus tôt ! Je n’aurais jamais fait cela en France !
En une semaine à l’étranger, j’ai pris la décision importante de quitter Paris, en rendant mon appartement. Bref, à l’étranger, de grandes décisions, impulsées par un nouvel écosystème (celui des digital nomads) m’ont poussé à changer de vie.
Si au Portugal, les rencontres sont faciles, c’est moins le cas dans les pays nordiques où la culture et la météo s’y prêtent moins. En Suède, le climat rend les rencontres moins faciles et c’est une des raisons pour lesquelles j’ai décidé d’écourter mon séjour, mais j’ai tout de même rencontré 3 personnes différentes en une semaine !

Voici donc ma conclusion : lorsqu’on se retrouve seul dans une ville, il faut faire plus d’efforts pour rencontrer de nouvelles personnes, et c’est une des raisons pour lesquelles on se bouge plus ! A Paris, mon (ex) ville de résidence, je ne faisais pas d’effort car j’avais déjà un cercle d’amis proches qui ne me poussait pas à faire de nouvelles rencontres.

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2 –  Sur le plan bien-être, un apaisement au quotidien

Je me suis lancée dans le digital nomadisme par urgence : celle des restrictions sanitaires à Paris. Je n’étais plus du tout satisfaite de la qualité de vie sur place et le premier confinement m’avait psychologiquement traumatisée. C’est donc en pleine pandémie, que j’ai décidé de partir ! 
Hors de question de revivre cela une deuxième fois. C’est pourquoi, j’ai décidé de prendre un billet d’avion juste après les annonces présidentielles de fin octobre.
J’ai opté pour le Portugal et la Suède, car ce sont des pays où les restrictions Covid sont moindres : on peut circuler sans masque, les bars/resto sont ouverts et la vie sociale n’a pas été détruite.  De manière générale, je consulte le site de Tourdumondiste pour être au fait des dernières restrictions par pays dans le monde.
J’ai donc pu faire de nouvelles rencontres et même pratiquer l’aikido !

Pratique de l’aikido à Lisbonne

Par ailleurs, la vie étant moins chère au Portugal, j’ai pu profiter des sorties/resto/shopping/massage à moindre prix. La belle vie 😉
Au final, toute la colère en moi, que je portais depuis Paris avait disparue. J’étais enfin apaisée (tout en gardant un regard critique sur la situation, et avec un recul que la vie à l’étranger peut nous apporter sur son propre pays)
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3 – Au niveau de ma créativité : un énorme boost ! 

Depuis que je suis partie de France, j’ai réussi à développer ma créativité avec des idées de contenus foisonnants, mais également réussi à me réaligner !
J’avais en effet perdu la motivation et le sens de mon activité depuis quelques mois et j’ai pu les retrouver grâce à un nouveau contexte qui m’a fait prendre du recul sur mon activité et ma vie personnelle.
J’ai donc de nouvelles idées d’offres, de contenus, et j’y vois plus clair sur mon activité !
Par ailleurs, j’ai adopté une nouvelle communication où j’ai décidé d’être 100% moi-même, sans filtres et en toute authenticité (je me suis même mise à la vidéo comme tu peux voir sur mon profil Instagram).
J’ai pu tester la chanson pour faire passer des messages, dévoiler ma courbe de chiffre d’affaires en toute transparence et révéler les erreurs d’entrepreneur que j’ai commises en 2020.
J’ai donc renoué avec ma créativité mais surtout mon authenticité.
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4 – Sur le plan financier : un bilan encourageant

Comme je te le disais plus haut, j’ai pris la décision de quitter Paris et de rendre mon appartement. C’est un soulagement sur le plan financier, mais surtout psychologiquement, je me suis libérée et détachée de cette ville.
Alors voici mon bilan détaillé de ce mois de digital nomadisme au Portugal (3 semaines) et en Suède (2 semaines) :
Les plus : 
– Courses : 166 euros (contre une moyenne de 400 euros à paris)
– Santé : pas de dépense de santé ce mois de novembre
– Divertissement (sorties, massages) : 142 euros (contre une moyenne de 250 euros à Paris)
– Avion/train : 577 euros (contre une moyenne de 300 habituellement)
Les moins : 
– Uber/transports du quotidien: 195 euros (contre une moyenne de 40 euros à Paris)
– Resto/café : 370 euros  (contre une moyenne de 250 euros à Paris)
– Airbnb : 150 euros (égale aux derniers mois)
J’ai arrondi les chiffres pour plus de simplicité dans l’interprétation de mes résultats.
Au total : 1630 euros dépensés (hors budget) : ce qui est presque ma moyenne habituelle hors appartement à Paris.
 A terme, je suis donc gagnante car j’économise 1000 euros de loyer parisien + wifi + électricité + Taxe d’habitation.
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Bilan d’un mois de digital nomadisme : je re-signe ! 

Je suis donc lancée pour une nouvelle vie de digital nomad jusqu’à ce que je me lasse ! En France, mais également à l’étranger.
Je me sens plus épanouie, créative et me retrouve gagnante sur le plan financier. Alors quelle sera ma prochaine destination ? Si les restrictions Covid ne sont pas trop importantes, je pense tester un petit tour de quelques mois en Asie début 2021.
Et pour ne pas me contenter de te faire rêver, j’aimerais te proposer de me rejoindre à terme dans des immersions à l’étranger entre entrepreneurs. Mais c’est un projet pour 2021, et je t’en reparlerai bientôt 🙂

Comment rétablir des bases saines dans ta vie

Dans notre quotidien, on a tendance à se laisser aller, parfois partir dans tous les sens, et oublier l’objectif et les valeurs qui nous animent. Sur le plan professionnel,  on peut se laisser bouffer par des clients parasite ou un patron tyrannique. Sur le plan extra-professionnel, on peut oublier l’objectif que l’on s’est fixé dans une activité sportive. Côté personnel, on peut se laisser parasiter par des relations toxiques. Alors comment sortir de ce pétrin du quotidien et repartir sur des bases saines ?

Sur le plan professionnel, il faut que tu sois aligné pour avoir des bases saines

Etre aligné, c’est être en accord avec ce que tu fais, et raccord avec tes principes et valeursTu peux savoir si tu es aligné en observant différents points de ton quotidien professionnel : 

  • Tes relations clients
  • Tes missions au quotidien
  • Ton niveau d’énergie
  • Et ton chiffre d’affaires qui est souvent la traduction d’un bon ou mauvais alignement

Si tes clients ou tes prospects n’ont pas conscience de la valeur que tu apportes et ne veulent pas investir, tu peux soit changer de cible, ou renforcer ta valeur perçue de ton travail. Mais ne vas en aucun cas travailler avec des collaborateurs qui ne reconnaissent pas ton expertise (si ta trésorerie te le permet bien sûr).

Si tu n’as plus d’énergie au quotidien parce que tes missions t’épuisent et ne te satisfont pas, fais un break et utilise ce temps pour te reconnecter à ce qui te fait vibrer. Autorise toi à rêverC’est comme ça que tu repartiras sur des bases saines sur le plan professionnel.

Sur le plan extra-professionnel, il faut te reconnecter à tes objectifs

Tu pratiques peut-être une activité sportive ou artistique à côté du travail. C’est mon cas avec le chant et l’aikido.  Ces activités ont un coût et c’est pourquoi , il faut savoir pourquoi tu les pratiques : 

  • Pour quelles raisons t’es-tu inscrit ?
  • Sur quels volets veux-tu progresser ?
  • L’enseignement est-il adapté à ta manière d’apprendre ?

Tout ces facteurs vont te permettre de savoir si tu sais où tu vas et si tu es à ta placePrenons mon exemple : j’ai longtemps cherché un prof de chant. J’en ai eu 5. Et ce n’est que la dernière avec laquelle je me suis vraiment engagée. Pourquoi ? Parce que certains profs avaient une pédagogie répétitive qui ne me correspondait pas. D’autres ignoraient mes aspirations. Et moi, je perdais la notion de plaisir.

Dans une activité extra-professionnelle, la base saine est le plaisir

Autre exemple l’aikido, ou depuis cette année j’ai remis du sens à ma pratique :  j’ai décidé de monter mon niveau technique, mais également de prendre plus de plaisir à pratiquer avant d’atteindre mon prochain grade. 

Sur le plan personnel, j’ai fait le ménage dans mes relations

Nous fréquentons dans notre vie des centaines de personnes avec qui nous avons des liens plus ou moins proches. Ces personnes partagent un bout de chemin avec nous. L’ennui, c’est qu’on a tendance à penser que c’est la durée d’une relation qui la rend qualitative. Or, rien n’est moins faux. 

Des relations récentes peuvent être beaucoup plus fortes que des relations de longue durée avec des personnes avec qui on ne partage plus rien (ou avec qui on n’a jamais vraiment rien partagé). Si tu dois contraindre ta personnalité pour rentrer dans le moule, c’est problématique car tu te feras accepter sans accepter d’être toi-même.

Si tu dois faire des concessions qui te pèsent et que tu trouve ta relation déséquilibrée, ton ressenti exprime ta sonnette d’alarme. Pour développer des bases saines sur le plan relationnel, quand quelque chose ne va pas, tu t’exprimes ou tu t’en vas. Tu vas ainsi gagner du temps en fréquentant les bonnes personnes, celles qui reconnaissent tes qualités, t’encouragent avec bienveillance et te tirent vers le haut.

Je rajouterai même que si ces personnes sont dotées d’un grand sens de l’humour, tu es au bon endroit 😉

J’espère que mes conseils te seront utiles pour rétablir des bases saines dans ces trois domaines de ta vie. Alors, où en es-tu ? Je serais ravie de t’apporter mon regard extérieur si ta situation pro le demande !

 

Entrepreneur et forte personnalité, un dosage au service de ton personal branding

Je vois beaucoup d’entrepreneurs apporter une attention particulière à l’image qu’ils donnent pour paraître irréprochable. Cependant, tu ne dois te forcer à adopter une posture sous prétexte que tu as une forte personnalité. Un personal branding marqueté, oui mais sans polir ta personnalité. Alors, comment opérer le bon dosage entre communication professionnelle et personnalité explosive ? On en parle dans cet article.

Dois-tu remettre en question ta personnalité si elle est clivante ?

Il y a quelques semaines, j’ai eu une discussion animée avec des personnes de mon entourage et je me suis remise en question : devrais-je modérer mes propos ? Ou encore lisser une partie de ma personnalité ? Devrais-je me soucier de la manière dont sont réceptionnés mes messages ?

Il n’est pas toujours aisé de savoir quelle est ta part de responsabilité dans une dispute. Es-tu allé trop loin ? Ou au contraire, as-tu bien fait de libérer ta parole ?

C’est ce qui m’est arrivé il y a quelques semaines dans un groupe WhatsApp de personnes que je pensais bien connaître et qui ont tenu de propos cinglants à mon égard. Je me suis donc immédiatement remise en question : suis-je trop vindicative ? Devrais-je édulcorer mes propos pour ne pas heurter la sensibilité/susceptibilité des autres ?

Et puis j’ai passé en revue les personnes les plus bienveillantes de mon entourage : mes amis proches.

  • Ai-je besoin de modérer mes propos avec eux ? Non.
  • Suis-je totalement moi-même avec eux ? Oui.

Tes amis proches, ou ta famille, qui te connaissent vraiment savent qu’il n’y a pas de malveillance dans tes affirmations. Ils sont fidèles car voient en toi des qualités qui les font rester auprès de toi. Ce sont eux qui resteront quand les autres partiront. Et c’est auprès d’eux qu’il faut que tu vois si tu as des ajustements à faire pour arrondir les angles 😉

En prenant conscience que j’étais globalement bien entourée et que jusqu’à présent, les seules personnes que j’ai fait fuir n’étaient pas des grandes pertes, j’ai décidé de ne plus lisser ma personnalité pour qu’elle plaise au plus grand nombre.

Fini les pincettes :

  • Sur le plan amical : à quoi bon s’entourer de personnes qui ne comprennent pas ton humour ?
  • Sur le plan professionnel : à quoi bon travailler avec un collaborateur qui ne respecte pas ton mode de fonctionnement ?

Toutefois, pour être sûr que le problème ne vient pas de toi, voici ce que je te conseille : observe les relations qui sont arrivées et sorties de ta vie. Lesquelles sont sorties ? Pour quelle raison ? Était-est-ce toujours pour la même raison ? As-tu des regrets ?

A partir de cette petite analyse rétrospective, tu peux voir si tu as des choses à travailler chez toi ou bien si tu as bien fait de faire le ménage dans ton entourage. Mais sache une chose : si tu cherches à lisser ta personnalité pour rentrer dans un cadre, le naturel reviendra au galop ! Alors voici mon conseil pour améliorer tes relations sociales : si quelque chose ne va pas, soit tu en parles, soit tu t’en vas.

La vie est courte, ton emploi du temps est souvent rempli : ne perd pas ton temps avec des relations malsaines ou énergivores. Alors à quoi bon changer ta personnalité pour elles ?

La neutralité peut être un piège dans ta communication et ton personal branding

La neutralité est souvent valorisée, car associé à une forme de maturité et de maîtrise de soi. Face à cela, une personne qui affirme des opinions plus tranchées serait trop vindicative. Mais la neutralité à toute épreuve peut être dangereuse : dans un contexte où une situation d’injustice se produit, ne rien dire, c’est laisser dire.

Ne rien dire quand un proche se fait “lyncher” pour des propos tenus, c’est laisser opérer la violence. Ne rien dire quand un gouvernement prive sa population de droits, c’est laisser une dictature se mettre en place. L’absence de prise de position peut être une prise de position en elle-même. Le silence est une réponse. Ne l’oublions pas.

A plusieurs périodes de ma vie, j’en ai voulu à certains proches de ne pas m’avoir défendue lorsque je me suis sentie agressée. Aujourd’hui, je considère que cette neutralité est surtout un manque de courage. C’est pourquoi, je suis fière de pouvoir prendre position de plus en plus souvent quand une situation me révolte. Et j’accepte aujourd’hui de subir les foudres de mes détracteurs.

Est-ce jeter de l’huile sur le feu ? Non, c’est être en accord avec soi-même. Certes, on peut mettre des formes, mais le message doit être clair et affirmé. Si tu veux être aligné avec toi-même et affirmer ta personnalité en tant qu’entrepreneur, je te conseille d’oser t’écouter et affirmer tes opinions. Même si elles vont à l’encontre de la pensée courante.

C’est en osant dire “non” ou “stop” que des grands noms de l’histoire ont émergé : Nelson Mandela, Rosa Park, Ghandi, Jean Moulin… La neutralité à toute épreuve n’a jamais fait ressortir de grands noms dans l’histoire.  La neutralité à toute épreuve est une forme de connivence.

Pour développer un fort Personal Branding, basé sur une personnalité affirmée, sois toi-même et ose t’exprimer ! Si tu veux apprendre à affirmer ta personnalité et sortir du lot, j’ai une bonne nouvelle pour toi : ma formation sur le Personal Branding va pouvoir t’aider ! Et elle est prise en charge par ton CPF !

Adoptée, les tests ADN m’ont permis de retrouver ma famille biologique

Je m’appelle Yéza, j’ai 30 ans à l’heure où j’écris cet article, et je suis adoptée. Il y a un an, je me suis (re)lancée dans la quête de mes origines. Je dis relancer parce que j’avais déjà lancé des démarches quelques années plus tôt mais sans succès. En 2019, je décide de renouveler l’expérience en changeant de méthode : je tente les tests ADN. Cet article a pour objectif de présenter et d’éclairer cette démarche, tout en mettant l’accent sur les points de vigilance à garder en tête lorsqu’on décide de partir en quête de ses origines personnelles. 

 

Avant les tests ADN, je m’essaie aux démarches administratives dites “classiques” 

 

Comme beaucoup d’enfants et d’adultes adoptés, je me suis rapidement posée des questions sur mes origines. Étant mate de peau, et ayant des parents de type européen, notre différence physique liée à cette adoption dite “visible” a renforcé mes questionnements. 

J’ai toujours su que j’étais adoptée car mes parents (adoptifs) me l’ont dit dès le départ (dès mes 4 mois). Je n’ai donc jamais eu de choc émotionnel. En revanche, les questionnements internes eux, n’ont jamais cessé. 

En 2014, j’entame donc une première démarche auprès du CNAOP (Conseil National d’Accès aux Origines Personnelles). Après quelques mois, je reçois un courrier me donnant trois informations : ma mère biologique est algérienne et avait 37 ans quand elle m’a eu. Par ailleurs, on me donne un prénom qui n’était pas le vrai (je le découvrirai quelques années plus tard). Le problème était que je connaissais déjà les deux premières informations. Je n’étais donc pas plus avancée. 

J’abandonne donc mes démarches puis, en 2019, au cours d’une séance d’hypnose – que j’avais suivi pour d’autres questionnements personnels – je me mets à formuler mes questionnements les plus profonds : d’où est-ce que je viens ? Qui suis-je ?

Et c’est là ce moment là que j’ai repris la quête de mes origines personnelles. Je décide donc d’entamer deux types de démarches : administratives (avec un autre organisme) et génétiques (test ADN). 

 

Je rencontre une communauté d’adoptés pour soutenir et appuyer mes démarches 

 

Sur le plan administratif, j’entame de nouvelles démarches auprès du département (Conseil général) en écrivant au service Adoption pour consulter mon dossier. Je sais d’office que la démarche sera longue, et je laisse le temps faire.

 

En parallèle, je rejoins plusieurs groupes Facebook sur l’adoption et les “nés sous X”. Je constate que les tests ADN sont souvent mentionnés par les membres. J’avais déjà connaissance de l’existence de ces tests, mais je n’ai jamais envisagé en faire un à court terme : je les pensais chers et imprécis. 

En lisant les commentaires des membres de ces groupes Facebook, deux noms ressortent : MyHeritage et 23andMe

Très vite, j’entre en contact avec Annie, membre active du groupe, qui m’appelle pour m’expliquer les démarches pratiques à effectuer pour réaliser un test ADN. Annie me pose des questions pertinentes sur mes intentions. Je lui explique que je cherche deux choses : mes origines ethniques et mes origines personnelles (famille biologique). 

 

Grâce à Annie, j’ai compris qu’il fallait faire les choses dans un certain ordre pour trouver réponse à mes deux objectifs :

 

1- Faire le test sur 23andme

2- Importer les résultats sur MyHeritage  

 

Pourquoi ? 

 

Parce que 23andme est le site le plus ancien, et rassemble plus d’utilisateurs dans sa base de données. MyHeritage est plus jeune en France, et, utilisé seul, réduirait mes chances de retrouver ma famille biologique. 

 

Une vie de questionnement, des réponses sous quelques mois

 

Je décide de commander un test 23andme pour moins de 100 euros. Le test est simple : cracher dans un tube, en ayant au préalable évité de manger et boire 30 minutes avant le test.

Je referme le tube, enregistre mon numéro d’échantillon en ligne et renvoie le colis à l’adresse déjà affranchie aux Pays-Bas.

Deux mois plus tard, je reçois un mail me confirmant les résultats de mon test : 

Je suis à 95% originaire du Maghreb, avec une grosse prédominance algérienne, et d’une ville en particulier (vous verrez, ce détail est important pour la suite).

Les tests sont précis, et les cartes très explicatives. 

 

Il est également possible de zoomer pays par pays comme ci-dessous : 

Concernant la recherche de mes origines personnelles, je constate que j’ai quelques connexions avec des membres du site, mais des relations très éloignées (cousins de 3e ou 4e degré) et avec peu d’ADN partagé. 

Une peu déçue de trouver des résultats aussi proches des informations que j’avais déjà (mère algérienne), je décide d’entamer la deuxième partie de ma démarche en transférant les résultats sur MyHeritage.

 

Pour cela, je télécharge mes données et les charge sur MyHeritage, autre site de test ADN sur lequel je m’inscris avec le pseudo XX, sous conseil d’Annie. Ce détail aura son importance pour la suite. 

 

Il est important de savoir que cette démarche est possible et gratuite dans ce sens, mais payante dans le sens inverse, de MyHeritage à 23andme (et je remercie encore une fois Annie de m’avoir accompagnée sur ce point).

 

Quelques jours plus tard, je reçois un email de MyHeritage : “Vous avez un match avec X, qui peut être votre oncle”. 

Les points de vigilance psychologiques des tests ADN

 

Lorsque vous obtenez un match sur un site de test ADN, vous n’avez pas d’accompagnement psychologique quand vous découvrez la nouvelle. C’est pourquoi vous devez être prêt. 

 

Ensuite, vient le temps de préparer la rencontre avec votre famille biologique : 

D’abord sous le choc, je retrouve mes esprits rapidement et décide de le contacter. Par miracle, il me répond très rapidement.

Nous décidons de nous appeler puis de nous voir. C’est à ce moment qu’il me raconte mon histoire. Il me donne également les coordonnées de ma mère biologique qui vit en France elle aussi, et par chance, en banlieue parisienne. Nous nous appelons et nous rencontrons également. Ce moment ne se fera pas sans émotions, je ne vous le cache pas. 

Ma famille biologique fait partie d’une communauté musulmane, du sud de l’Algérie (comme mentionné sur les tests).. Ma mère biologique a été victime d’un viol et je suis l’enfant de ce viol. Ce sont des sujets tabous dans cette communauté. Aujourd’hui, j’ai rencontré ma soeur et mes tantes, qui m’ont très bien accueillie.

En revanche, hormis mon oncle, aucun homme n’est au courant de mon existence. J’ai quatre frères que je ne peux pas contacter. 

La famille de mon oncle a elle aussi fait les tests ADN sur MyHeritage. Depuis presque un an, j’ai régulièrement des “matchs” avec mes cousines ou tantes. Mais certaines ne sont pas au courant de mon existence. Heureusement pour eux, mon compte est anonyme (souvenez-vous de mon pseudonyme XX).

présentation des matchs, sur MyHeritage

 

Conclusion 

 

Faire un test ADN, c’est un bousculement psychologique pour soi, mais également pour sa famille biologique et adoptive. C’est une démarche dont les conséquences peuvent être lourdes et mieux vaut être prêt. Aujourd’hui, j’ai “normalisé” mes relations avec ma famille biologique bien qu’encore cachée d’une partie d’entre elle. J’ai rejoins une association “La voix des adoptés” avec qui je peux échanger sur  mes questionnements et partager mes expériences et mon ressenti. Si vous souhaitez vous engager dans cette démarche personnelles, soyez accompagné ! 

 

10 leçons d’entrepreneuriat que m’a appris l’aïkido (3e version)

Il y a quelques temps, j’ai écrit deux articles (le premier ici et le second ici)dressant les parallèles entre l’entrepreneuriat et la pratique de l’aïkido. Aujourd’hui en période post-covid, le monde économique est en pleine mutation et les entrepreneurs doivent se restructurer pour s’adapter à ce nouveau contexte. Tout comme les aikidokas qui ont du développer des capacités de résilience pour renforcer leur pratique malgré un fort niveau de contrainte. Dans cet article, je détaille donc les 10 nouvelles leçons d’entrepreneuriat que l’aïkido m’a appris plus récemment. 

 

Leçon n°1  : Rechercher la perfection est un frein à la progression 

Stage de Paques, Nimes – Kodokan Paris 15 (Mai 2018)

En aïkido, ce qu’on recherche, c’est le mouvement et la fluidité. Rester statique pour essayer de trouver le mouvement parfait ne fonctionne pas car il nous déconnecte de notre partenaire (Uke) et rompt ainsi la relation. Par exemple, dans le cadre d’un travail en miroir, ce qu’on recherche, c’est la coordination avec son partenaire, mais pour cela, il faut de nombreuses tentatives pour trouver l’harmonie avec entre Uke (celui qui attaque) et Tori (celui qui fait la technique). En restant mobile et en s’essayant à de nouveaux mouvements, on finit par ajuster sa distance, trouver le bon timing et renforcer la relation avec son partenaire.

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : ce n’est pas grave si nos initiatives ne fonctionnent pas. Ce qui compte, c’est le passage à l’action, tout en rectifiant le tir si jamais l’essai n’est pas concluant. Si je veux tester une nouvelle offre ou un lancement de formation, il faudra le lancer à un moment ou un autre. Le plus tôt sera le mieux pour comprendre ce qui n’a pas fonctionné (audience, tarif, positionnement, proposition de valeur…) et faire mieux la prochaine fois. Passer à l’action, arrêter de se poser trop de questions permet ainsi d’expérimenter, ressentir, et ajuster si besoin. 

Rechercher le geste parfait, c’est perdre en fluidité en se mettant ses propres freins. Pour tendre vers la progression, mieux vaut être dans le mouvement pour s’en rapprocher. 

 

Leçon n°2 :  Suivre son ressenti pour faire les choses facilement 

Cours d’armes en plein air – Kodokan Paris 15 (mai 2020)

Comme vu dans la première leçon, ce qui compte en aïkido, c’est le mouvement et la fluidité. Pour arriver à un bon niveau de fluidité, il faut faire les choses comme on les sent, en essayant de ne pas contrôler tout ce qui se passe. Des exercices yeux fermés sont parfois proposés pour permettre aux aikidokas de moins utiliser leur mental, et plus écouter et ressentir les sensations de leur corps. A terme, on finit capter des sensations. Ces nouvelles sensations permettent à l’aikidoka de prendre conscience de ce qui n’est pas bon (pas le bon placement par exemple), puis plus tard, de trouver la solution pour rester dans cette fluidité

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : ce qu’on recherche, c’est la fluidité, ou le “flow” comme on le dit souvent. Ce “flow” permet d’être dans le meilleur de son énergie pour faire les choses facilement, sans effort. C’est en somme, être dans la bonne énergie. Cette recherche de fluidité est très utile pour rester créatif : produire des contenus par exemple. Si je lutte à écrire 3 mots, mieux vaut reposer mon stylo et recommencer plus tard, quand je serai dans une meilleure énergie et que ma pensée sera plus claire. 

Lorsque les choses ne viennent pas, c’est que le corps, ou l’idée n’est tout simplement pas prêt.

 

Leçon n°3 : Le déclic vient avec le travail

Cours de jo enfant – Kodokan Paris 15

En aïkido, il nous arrive souvent de fournir beaucoup d’efforts sans voir les résultats de notre travail. Cela peut être très frustrant. Mais un beau jour survient le déclic ! Pourtant, ce déclic ne vient pas seul, il est l’aboutissement de mois de travail, pendant lequel le corps a fini par assimiler ce qu’on lui demandait. Pour réussir à faire une chute enlevée fluidement, il faut travailler pendant un certain temps son placement, mais également ses appréhensions face à une chute qui peut paraître impressionnante. C’est une fois la peur domptée que Uke peut chuter avec facilité et sans se blesser.  

Dans l’entrepreneuriat c’est la même chose : lorsqu’on se met à son compte, on travaille beaucoup au début. Ce travail nous demande beaucoup d’efforts et d’énergie pour nous faire connaître, nous rendre visible, fluidifier nos rendez-vous prospects, et écrire nos premiers contenus. Au début tout semble laborieux. Mais un beau jour, c’est le déclic : de nouveaux clients affluent d’un coup, un média accepte notre publication, et c’est le cercle vertueux qui se met en marche ! Mais jamais tous ces déclics n’auraient pu advenir sans travail fourni en amont. 

On a souvent tendance à se comparer à des personnes plus avancées que nous, pour qui tout semble fluide. Mais on oublie de regarder le chemin parcouru par ces aikidokas et entrepreneurs. Au lieu de comparer son intérieur à l’extérieur des autres, comparons nous à ce que nous étions hier, avant travail et déclic. 

 

Leçon n°4 : Accepter les contradictions de la discipline 

Cours d’armes à Montsouris – Olympiades Aikido Club (mai 2020)

L’aïkido est une discipline qui comprend ses propres contradictions : d’un côté, la spontanéité et la fluidité recherchées, de l’autre, le cadre et les règles propres à l’art martial. Lorsqu’on pratique les armes en aïkido, il faut une certaine réactivité, tout en se tenant à une pratique très codifiée (nombre de pas, rituel de salutation…). Lorsqu’on débute en aïkido, il est difficile de faire la part des choses, et savoir ce qui est attendu de nous. Il est ainsi très compliqué d’aller vers de la fluidité sans maîtriser l’outil (son propre corps ou ses armes). Le juste milieu peut se trouver pour un débutant quand il est en confiance, ce qui lui permet de se lâcher, tout en appliquant les quelques principes qu’il connaît (les déplacements de base par exemple). 

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : il faut à la fois garder la tête froide pour ne pas diriger une entreprise avec ses émotions, et à la fois utiliser ses émotions dans sa communication pour la rendre plus humaine. Là encore, même si les contenus ont une portée émotionnelle, il faudra une rigueur et une discipline de publication. Il s’agit donc de jongler entre objectivité pour renforcer son mindset entrepreneuriat (état d’esprit), émotions pour humaniser l’entreprise et discipline pour construire une entreprise pérenne. 

Tout est une question d’agilité et de connexion entre ces trois éléments complémentaires : rigueur (assiduité en aïkido /régularité dans l’entrepreneuriat), attitude (shisei/professionnalisme), lâcher-prise (spontanéité/ communication émotionnelle)

 

Leçon n°5  : On va là où on regarde 

En aïkido, le regard donne la direction : si je regarde le sol, je vais m’écraser au sol. Si je regarde mon adversaire, je peux le surveiller en cas d’attaque et anticiper ses coups. Tout est une question d’intention et de direction. A de nombreuses reprises, j’ai oublié de regarder mon partenaire pour me focaliser sur ses mains ou son arme ( qui m’a coûté quelques baffes). L’aïkido nous apprend aussi à regarder ce qui compte vraiment et ne pas être aveuglé par l’objet brillant (la main, ou l’arme). 

Dans l’entrepreneuriat c’est la même chose : la question du regard est primordiale pour développer son entreprise dans le sens qu’on souhaite lui faire prendre. Concrètement, il s’agit de la vision : où dois-je regarder ? Devant mes pieds ? Ou au contraire, voir loin pour maintenir le cap ? L’e syndrome de l’objet brillant va-t-il me détourner de mon objectif long terme ?  La réponse est dans la question ? J’ai personnellement commencé à développer ma vision entrepreneuriale et personnelle il y a un peu plus d’un an, et ça m’a grandement aidée dans ma volonté d’automatiser une partie de mon activité et lever le pied pour me consacrer à ma vie personnelle et à mes activités extra-professionnelles ! Pour tenir la route, il faut un cap, que seul le regard fixe. 

 

Leçon n°6 : Pivoter pour mieux rebondir (surtout dans un contexte de crise)

Aikido en période post-covid – Kodokan Paris 15 (juin 2020)

En aïkido, il existe un mouvement qu’on appelle pivot. Le pivot permet de se rééquilibrer tout en faisant volte face à son adversaire. Ce pivot implique un déséquilibre nécessaire pour retrouver un positionnement stable. Et c’est le principe même des déplacements en aïkido : les chutes permettent de rebondir, les enkas ert tenkans de se repositionner pour maintenir de solides appuis. Sans ces déplacements, dont le pivot fait partie, l’aikidoka perdrait l’équilibre et se ferait dominer par son adversaire. 

Mais pivoter, c’est également adapter sa stratégie à un contexte actuel comme celui de la crise post-covid : dans ce contexte, l’aïkido a dû adapter sa pratique. D’abord en visio, l’aïkido s’est ensuite pratiqué en plein air grâce à la pratique des armes et de l’aiki-taiso (mouvements de corps de l’aïkido) permettant ainsi aux aikidokas de travailler au mieux leurs postures, souvent délaissées au quotidien, au profit de la relation avec le partenaire. 

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : les pivots permettent de faire prendre une nouvelle direction à son entreprise pour la faire grandir, ou opérer des mutations pour l’adapter à une nouvelle stratégie de développement. Pivoter est inconfortable car c’est une action qui amène notre entreprise dans une direction que l’on ne connaît pas encore. Tout comme en aïkido, ce déséquilibre est nécessaire pour retrouver une stabilité et une sérénité. Dans le contexte actuel post-covid, certains entrepreneurs ont du digitaliser leur activité pour la faire perdurer : c’est donc un pivot important qui valorise la résilience de l’entrepreneur. 

En accusant un coup comme celui de la crise que nous connaissons aujourd’hui, nous exerçons notre faculté de résilience pour garder la tête hors de l’eau. Dans son malheur, et dans sa nouvelle pratique en plein air, l’aikido a su donner une plus grande visibilité à sa discipline, qui peut s’en servir pour la prochaine rentrée qui s’annonçait plutôt difficile ! L’entrepreneur lui, peut se former pour transformer et adapter son activité au contexte actuel.

 

Leçon n°7  : Lever les freins psychologiques à la réussite

En aïkido, le débutant expérimente beaucoup de moments d’appréhension : les chutes, qui peuvent donner l’impression de se vautrer contre le tatami, l’attaque d’un uke dont la forte corpulence peut générer un sentiment de peur, et les moments de déséquilibres, difficiles à accepter quand on a l’habitude d’être en permanence dans le contrôle. Une fois les blocages levés, la pratique est beaucoup plus fluide et dynamique. Mais pour lever ces blocages, il faut des années de pratiques, des partenaires bienveillants, et une bonne pédagogie. 

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : on est souvent victime de croyances limitantes qui entravent notre réussite :  “je ne suis pas légitime”, “je ne peux pas demander tant”, “je n’y arriverai jamais”, “ma vie n’intéresse pas les gens” sont des phrases qui reviennent souvent.  Une fois les croyances limitantes levées, l’entrepreneur peut développer son plein potentiel. Mais avant cela, un travail psychologique sur soi est essentiel pour arriver à atteindre ses objectifs : c’est pourquoi, en tant que coach, j’ai choisi d’adopter une approche liant business et développement personnel. 

Chaque activité, qu’elle soit professionnelle ou récréative a une dimension psychologique lié au désir de performance et à l’égo. Pour performer, il faut justement se mettre dans les bonnes disposition pour lever ces blocages : s’entourer de personnes stimulantes, mais également de “miroirs” de notre progression, tel un coach peut l’être pour son coaché, et tel un sensei peut l’être avec son élève. 

 

Leçon n°8 : Investir sur soi 

Pour progresser en aïkido, un double investissement est nécessaire : un investissement en temps (lié à la tenue d’un objectif de progression clair, avec les passages de grades) et un investissement financier (même moindre, pour acquérir la bonne tenue, le bon matériel ou accéder aux stages qualifiants). Sans la rigueur et la discipline qu’impliquent la tenue d’objectifs clairs, il est impossible de voir des résultats satisfaisants. On peut passer des années à pratiquer l’aïkido sans progresser si on ne se fixe pas d’objectifs clairs et si on ne se donne pas les moyens d’y arriver. La pratique seule ne suffit pas.

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : pour passer un palier, il faut investir sur soi : du temps, car on sait que les graines que l’on plante aujourd’hui ne seront récoltées que dans un bon moment. Et de l’argent car sans formation ni accompagnement, on peut passer des années à vivoter au lieu de faire décoller son entreprise. Investir permet de s’engager pleinement, obtenir un regard extérieur et prendre l’autoroute au lieu de passer par les détours d’une route de campagne. 

Investir dans son attitude, sa posture, ses outils et surtout, dans la réussite de ses objectifs est le meilleur moyen d’arriver à les atteindre. Un investissement, c’est un engagement vis à vis de soi, en faisant le pari de sa réussite.

 

Leçon n°9 : Croiser les pratiques pour trouver un style qui nous correspond 

En aïkido, chaque dojo a sa propre manière d’enseigner, selon la fédération à laquelle il appartient, mais également selon la pratique du sensei. En tant que coach, j’attache beaucoup d’importance à la pédagogie : je sais que j’ai besoin d’explications concrètes pour comprendre les choses. J’ai également besoin de croiser les pratiques pour assimiler ce que j’ai appris. C’est pourquoi au bout de ma troisième année, j’ai décidé de rejoindre un deuxième club en parallèle du premier. Ces deux approches me permettent ainsi de prendre du recul sur ce qui m’est enseigné et de mieux assimiler l’apprentissage. Avec les années, l’aikidoka développe son propre style, et c’est de cette manière qu’il se sera découvert pleinement. 

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : on baigne dans un univers de coachs et de sachants dont les méthodes diffèrent toutes les unes que les autres. Dans cette jungle de l’entrepreneuriat (et surtout, de l’infopreneuriat), on peut facilement s’y perdre. Je conseille à tout entrepreneur de ne pas copier ligne par ligne une stratégie vue chez un mentor, mais plutôt de ne prendre que ce qui lui parle vraiment, et de laisser de côté ce qui ne lui correspond pas. Appliquer une méthode qui n’est pas “soi” va générer un problème d’alignement et donc des résultats médiocres. En revanche, croiser les approches et prendre le meilleur d’entres elles, puis à terme, trouver son propre style est une bonne solution ! 

L’analogie favorise la synthèse. C’est un processus naturel qui permet de mieux assimiler la connaissance, mais également d’apprendre de manière plus éclairée grâce à la prise de recul.

Leçon n°10 : Trouver son lâcher-prise tout en étant dans l’action 

Cours d’armes – Olympiades Aikido Club (juin 2020)

En aïkido, il est conseillé de se relâcher ses muscles pour fluidifier ses mouvements. Mais rien n’est moins aisé, surtout quand on est débutant. Alors comment lâcher prise quand on est tout crispé du poids de la journée et du stress quotidien ? En étant dans l’action mais en prenant du plaisir ! La meilleure façon de se détendre est de prendre du plaisir. Tout simplement. Et cette notion de plaisir peut être oubliée quand on tient un objectif de performance trop élevé, mais également quand on se sent brimé dans son élan, par un des remarques ou un manque de valorisation.

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : des objectifs trop ambitieux peuvent nous amener à finir sur les rotules tout en oubliant de prendre du plaisir à entreprendre. C’est pourquoi j’attache une grande importance à la notion d’alignement pour entreprendre sans s’épuiser, conserver son énergie et donner du sens à son quotidien d’entrepreneur. Lorsque je me suis lancée dans l’entrepreneuriat, j’écrivais des contenus sans stratégie en tête. Je prenais du plaisir à écrire mes articles, et c’est ce qui m’a permis de trouver mes clients, car j’étais dans une bonne énergie, sans chercher à trouver des clients “tout de suite”.  

Dans l’aïkido tout comme dans l’entrepreneuriat, le lâcher prise est essentiel à l’atteindre de ses objectifs, mais pour y arriver, il faut arrêter d’être obnubilé par l’objectif, et apprécier le chemin. 

 

Conclusion

Voici donc les 10 leçons d’entrepreneuriat que m’a appris l’aïkido. Par analogie, l’aïkido me permet d’adopter un nouveau regard sur l’entrepreneuriat, et réciproquement. Aujourd’hui, mon entreprise grandit, et ma pratique de l’aïkido s’améliore, et ce, dans un contexte particulièrement difficile. C’est de cette manière que mon entreprise tout comme l’aïkido deviendront de plus en plus résilients ! Si vous êtes entrepreneur, et que vous souhaitez prendre du recul sur votre activité, l’aïkido est un bon moyen pour cela.

 

? Pour essayer l’aïkido dans un Club dont l’ambiance est bonne, Olympiades Aikido club (13e) et Kuroba Aikido (9e)  sont de bon choix, on s’y retrouvera peut-être 😉

? Pour découvrir mon blog aikido, c’est ici 

En espérant vous y croiser dès la rentrée sur les tatamis, et d’ici là, au parc Montsouris (Olympiades) ou Georges Brassens (Kodokan) 

 

Réserve ton appel découverte : https://calendly.com/yezalucas/appel-decouverte

Confiance en soi : trois ans de travail résumés pour poser les bonnes bases

Aujourd’hui, j’aimerais qu’on parle de la confiance en soi, sujet certes très vaste mais incontournable, tant pour entreprendre que pour mieux vivre en société.  On m’a souvent dit sur le plan professionnel que j’avais l’air d’avoir confiance en moi (et ça m’a toujours surprise d’entendre ça) : en adoptant une posture de coach, je dégage une assurance qui rassure mes clients et mon environnement professionnel.

En revanche, sur le plan personnel, les choses sont un peu différentes car je m’autorise à montrer plus de doutes et d’appréhensions (mon sensei pourra en témoigner). Et pourtant, depuis trois ans, ma confiance en moi est beaucoup plus forte. J’ai en effet entrepris un gros travail sur ce sujet.

Par où ai-je commencé ?

Et bien par un constat : j’étais fatiguée de sans cesse douter, de ne pas me faire assez confiance et de chercher ma légitimité auprès des autres.

Pourtant je n’avais pas envisagé mener un travail de trois ans. 

De 2017 à 2019, j’ai progressivement opéré des changements dans ma vie qui m’ont permis de devenir une personne plus confiante, en m’écoutant, en m’affirmant et en m’acceptant.

Cet article est donc l’histoire de trois ans de travail, en passant par des étapes clés, de l’aide extérieure et des déclics internes. Si comme moi :

▪ Tu accordes plus de crédit à la parole des autres qu’à la tienne,
▪ Tu doutes de tout
▪ Tu ne vois pas ce que tu fais de bien
▪ Et que tu ne t’écoutes pas (assez)

…cet article pourra t’aider à prendre conscience de quelques changements à opérer pour te sentir mieux en étant toi ?

Depuis 2017 : j’arrête de me laisser dominer par mes peurs et j’écoute mes envies 

Avant 2017, ma confiance et mon estime de moi étaient quasiment au point mort. Mon parcours professionnel était chaotique depuis la fin de mes étude (coucou la réalité de l’insertion professionnelle !), mes relations intimes étaient un autre chaos et j’avais depuis ma tendre enfance cherché à rentrer dans des cases qui ne voulaient visiblement pas de moi.

 

Mais c’est depuis 2017 que les premiers changements ont opéré : 

Sur le plan personnel, je commence à m’écouter et à faire des activités qui me plaisent, quitte à les faire seule : je commence donc l’aikido (février) et le chant (novembre). Je précise que j’aspire à pratiquer un art martial depuis le collège et que je chante depuis toujours. Bref, on part de loin ?

Je décide donc de faire confiance en ma voix avec le chant, et confiance en ma maîtrise d’une situation avec l’aikido (je ne suis pas encore un ninja). 

Sur le plan intime, j’avoue pour la première fois mes sentiments à un garçon..sentiments non partagés…mais parole libérée (délivrée) !

Sur le plan professionnel, je prends également mon courage à deux mains et décide de quitter mon boulot salarié qui allait se transformer en CDI (tu sais, le Saint Graal que je cherchais depuis la fin de mes études). 

Je décide ainsi de faire confiance à mes compétences pour me mettre à mon compte, situation qui me correspondait beaucoup plus au regard de mon autodiscipline, de mon besoin de liberté et de ma propre valorisation personnelle et professionnelle. Car oui, quand tu es entrepreneur indépendant, ton entreprise, c’est toi. 

 

2018 : j’entame un travail sur moi (pas du tout prévu) 

En 2018 : je fais le bilan de mon entreprise : j’ai fait une bonne première année d’entrepreneuriat et j’ai dépassé le seuil du plafond du régime de TVA autorisé pour les micro-entrepreneurs.

J’ai également compris que je ne voulais plus faire de prestation de services : je ne suis pas devenue entrepreneure pour subir des ordres et un emploi du temps comme si j’étais salariée.

Me fatigant trop à douter, je finis par arrêter de me retourner le cerveau et accepte de prendre des risques pour avancer. Ce passage à l’action m’a certes confrontée à quelques murs mais m’a permis de dédramatiser l’échec.

Sur le plan professionnel, j’ai réussi à accepter de mettre mon égo de côté pour avancer : si j’échoue, ce n’est pas ma personne qui est un échec, mais mon action à un moment précis.

Je fais une rencontre déterminante qui m’ouvre à de nouvelles perspectives sur le plan professionnel et qui m’ouvre également au développement personnel ( elle se reconnaitra ?) Et c’est là que je comprends vraiment l’adage : nous sommes la moyenne des 5 personnes les plus proches de nous”

Je commence alors à lire des livres de développement personnel, mais ce n’est que plus tard que je comprends que tout ce qui est dit ne doit pas forcément me parler ou me correspondre. Je finirai par faire le tri, sans me forcer à apprécier ce que des auteurs de renommée ont affirmé.

2018, c’est également la fin de mes relations futiles sur un plan personnel : je m’accepte telle que je suis, j’apprends à être seule (mais ce n’est que plus tard que j’apprécierai vraiment de l’être), et je refuse ce qui va à l’encontre de mon intégrité morale.

Une amie m’a une fois dit ceci : “si quelqu’un ou quelque chose te gêne, tu en parles ou tu mets fin à la situation” et ce conseil m’est resté. Il me permet de garder le moins de choses possibles au fond de moi et de mettre fin à des situations désagréables (et devine quoi, ça marche dans tous les domaines de ta vie ? ! )

 

2019 : je prends conscience de mon bien le plus précieux : mon énergie 

Je commence un travail sur moi depuis fin 2018 avec mon ouverture au développement personnel : au programme, lectures (big up pour : Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même de Lise Bourbeau), mais également hypnose, mémoire cellulaire, magnétisme, coachs, psy et même test de QI.

Si à mes débuts, je suis une éponge qui absorbe tout, je finis par faire le tri dans ce que j’absorbe et arrête certaines thérapies et ouvrages très rapidement. Je comprends vite que tout n’est pas bon à prendre et que suivre mon intuition allait me dire vers quoi j’allais pouvoir tendre.

Pour éviter de casser mon PEL en thérapie, j’utilise mes capacités d’analyse pour passer à l’étape supérieure et m’auto-diagnostiquer (ça, je sais faire !).

Je finis par comprendre les causes et origines du manque de confiance en moi : un abandon dès la naissance, des parents aimants mais qui ne m’ont pas assez (et involontairement) défendus dans certaines situations, les moqueries au collège quand j’étais en surpoids, et l’acceptation que ma parole valait toujours moins que celle des autres (et oui, on part de loin, mais mon but n’est pas de te faire pleurer, mais de comprendre ?)

Je finis donc par m’assumer sur le plan personnel et professionnel  :

 

▪ En exposant ma vulnérabilité, comme tu as pu voir dans mes newsletters si tu me suis depuis cette année (ou juste en lisant celle-ci par exemple).

▪ En assumant de sortir des cases et ne pas  savoir/vouloir me conformer à la “norme” : j’assume ne pas aimer les foules, les conversations insipides, les événements énergivores, les vacances à la plages (je me suis déjà étalée sur le sujet il y a quelques semaines ?) et surtout j’apprécie être seule !

 En refusant le manque de respect et en disant tout ce qui me gêne (mais je mets toujours les formes) : un bon exercice d’estime de soi est de ne rien laisser passer !

J’ai également eu un déclic en cette fin d’année en faisant un test de QI : malgré mes résultats hétérogènes et mon QI incalculable, je comprends certaines choses en analysant mes résultats ; j’ai des capacités supérieures à la norme sur certains points (j’insiste sur le “certains”) : ma compréhension d’une situation concrète et ma maîtrise des mots. Je décide donc de me faire confiance et capitaliser là dessus.

C’est à partir de là que je décide de suivre de plus en plus mon intuition pour mieux m’écouter, et de mieux utiliser ces capacités à la fois sur le plan personnel et professionnel, dans mon contenus mais également dans mes coachings, et dans mes relations interpersonnelles : j’en ai ainsi fini de considérer ma parole comme inférieure à celle des autres.

Je prends conscience de toutes mes réussites en 29 ans d’existence et identifie mes principales forces : mon empathie, ma capacité de résilience, ma plume, et ma bonne condition physique.

Et mes points faibles dans tout ça ? Je les laisse tomber : je mettrais plus d’énergie à essayer de corriger mon sens de l’orientation, mon raisonnement mathématique, et mes compétences techniques en WordPress qu’à peaufiner mes capacités d’analyse et ma plume.

Et mon énergie, c’est la clé de mon bien-être. Et ça, je l’ai vite compris en m’écoutant.

 

Où en suis-je aujourd’hui ? 

 

Aujourd’hui, je suis sûre que je peux encore renforcer ma confiance en moi mais un cheminement de trois ans m’a permis de poser les bonnes bases : le respect de ma personne, l’écoute de mes émotions et le suivi de mon intuition. J’assume qui je suis et je ne cherche plus à me construire par rapport à des normes sociales ou professionnelles de référence.

Alors c’est quoi la suite ? Je ne sais pas encore, mais très certainement de garder ces bases pour avancer. Encore une fois, on en revient à l’essentiel : définir des bases solides.

 

? Et toi as-tu trouvé tes bases solides ?

Je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on travaille là-dessus ?

 

Comment changer mon état d’esprit m’a permis 20 succès dans ma vie personnelle et professionnelle

En septembre 2018, je me suis posée pour prendre du recul sur mon activité. Mon constat était le suivant : je devais passer à la vitesse supérieure pour aller plus loin. Et pour passer à la vitesse supérieure, je devais analyser mes succès et échecs, mais surtout changer un certain nombre d’actions et d’habitudes sur le plan professionnel et personnel.

Résultat : après quelques mois, j’ai numéroté mes succès liés à ce changement d’état d’esprit, et j’en ai noté 20. Dans cet article, je reviens sur ces vingts succès de fin d’année mais surtout t’expliquer comment j’ai opéré le changement.

BUSINESS

1 — Me sentir légitime comme experte dans ma thématique (le Personal Branding)

Se débarrasser du syndrome de l’imposteur n’est pas chose facile. Mais c’est possible ! Et pour ça, il faut devenir la référence de sa thématique.

Comment ?

  • En lisant : j’ai lu, visionné et écouté un grand nombre de contenus liés à ma thématique, le Personal Branding pour m’inspirer d’experts du sujets.
  • En définissant mon approche : j’ai ensuite développé ma vision et mon approche en partant de mon expérience, et en l’introduisant à ma communauté grâce à mon style personnel.

Résultats :

  • Je suis intervenue à trois événements sur le sujet depuis septembre
  • J’ai produit beaucoup de contenus écrits sur le Personal Branding
  • J’ai lancé mon programme de coaching et ma formation sur le sujet

2 — Avoir été capable d’analyser les blocages et les points d’amélioration de mon activité

Lorsque j’ai posé un regard objectif sur mon activité en septembre, j’ai analysé l’ensemble de mes actions en cours pour appliquer la loi de Paréto :

  • J’ai supprimé les actions qui ne marchaient pas : un certain type d’interview par exemple.
  • J’ai identifié les actions qui marchent pour moi : les articles invités

J’ai ensuite décidé de garder les actions qui marchent, supprimé celles qui ne marchaient pas et lancé de nouvelles actions en mode “test”.

3 — Être prête à investir davantage

Depuis septembre, j’ai senti que pour passer à la vitesse supérieure de mon activité, j’avais besoin d’être bien entourée. Et j’ai décidé de m’entourer des meilleurs.

C’est pourquoi, je suis maintenant prête à investir dans les compétences d’experts dans des domaines du marketing que je maîtrise moins.

J’ai compris que j’avais besoin d’accompagnement pour aller plus loin, j’ai donc identifié des personnes expertes et dignes de confiance pour avancer sur des points précis de mon activité.

4 — Avoir bien identifié mon Persona

J’ai constaté un décalage entre la cible à laquelle je m’adressais et ma cible réelle. C’est pourquoi, j’ai pris le temps de me poser et d’analyser qui étaient mes clients actuels, leur budget, et les mots qui leur parlaient.

Cette analyse m’a permis de comprendre qui était ma vraie cible, et surtout faire la distinction entre ceux qui me suivent, et ceux qui me suivent et passent à l’action ! 😉

5 — Avoir compris mes erreurs

En tant qu’entrepreneure, j’ai lancé plusieurs projets pour les tester : parmi eux, le podcast.

L’idée me semblait bonne mais je n’avais pas pris conscience de plusieurs éléments :

  • Être multicanal me dispersait et m’épuisait
  • Ma force n’est pas l’audio mais l’écrit
  • Je n’avais pas de plus-value dans le traitement de mon sujet en audio
  • Développer une audience avec un podcast est long

Ce que je retire de cette expérience : j’ai eu raison de tester pour comprendre que ce format ne me correspondait pas. Mais surtout, j’ai appris à mieux connaître ma force de communication, qui est l’écrit 🙂

6 — Avoir développé de nouveaux partenariats

J’ai pu développer de nouveaux partenariats qui m’ont permis de développer mon activité sur deux points :

  • Trouver des clients en devenant une experte partenaire d’un programme de coaching d’un autre entrepreneur
  • Construire mon propre programme de coaching en m’entourant de partenaires expert et offrant une prestation complète de Personal Branding

7 — Développer ma visibilité grâce à un nouveau type d’interview

Réaliser des interviews régulières permet de développer sa visibilité grâce au partage du contenu en question par l’interviewé, mais également grâce au référencement naturel. C’est une stratégie que j’avais mis en place lorsque j’ai lancé mon activité.

Aujourd’hui, pour passer à la vitesse supérieure dans ma thématique, j’ai compris que je devais uniquement réaliser un type d’interview : celle d’experts plus ou moins médiatisés, dans ma thématique.

J’envisage donc une fréquence d’interview moindre mais pour des interviews plus ciblées.

8 — Avoir créé une nouvelle communauté

Depuis plus d’un an, j’anime une communauté de freelances dans un domaine spécifique : l’économie sociale et solidaire.

Aujourd’hui, suite au changement de ma ligne éditoriale, j’ai décidé de mettre en avant ma nouvelle communauté : les  Inébranlables Slowpreneurs  une communauté qui accompagne les entrepreneurs dans leur quotidien sur des thématiques business et marketing ( Personal Branding, copywriting.), mais également développement personnel (l’organisation  les questions de légitimité et de confiance en soi, les relations interpersonnelles, mais également le sport, l’alimentation et l’hygiène de vie).Je prends un réel plaisir à animer cette communauté dont l’engagement des membres est fort et les retours bienveillants 🙂

9 — Avoir une stratégie pour pivoter

La rentrée 2019 sera renouvelée par une stratégie de développement différente où j’ai choisi de porter l’accent sur :

  • Ma visibilité
  • Ma cible
  • De nouvelles offres

Tu le découvriras par toi même 😉

10 — Avoir relancé le networking

Et oui, je pensais en avoir fini avec le networking (réseautage), mais j’ai compris que pour aller plus loin dans mon activité, je ne devais pas négliger ce point :

  • Grâce à des appels dont l’objectif est clair et le temps est cadré (via Shapr par exemple)
  • Grâce à des événements bien identifiés au préalable et dont l’objectif est également clair pour moi

Le networking, ça marche ! C’est le moyen de te faire identifier auprès de ta cible : soit en tant que participant à un événement, soit en devenant l’intervenant d’un événement en tant qu’expert de ta thématique.

ORGANISATION

11 — M’organiser en prévoyant des pauses

Quand on apprend à se connaître, on connaît ses forces et ses faiblesses. Et moi, je sais quel est mon point faible : ne pas faire de pauses et travailler de manière acharnée.

J’ai compris que pour aller plus loin dans mon activité, il fallait que je me ménage. Je prévois donc à l’avance mes pauses pour organiser mon travail autour de ces pauses.

12 — Avoir appris à me connaître et m’écouter

Dans une même logique, j’ai compris que je devais écouter mon corps et mes envies pour organiser ma vie.

J’ai récemment été malade à force de travailler en négligeant ma santé. Maintenant, je sais qu’il faut que je m’écoute pour savoir quand je peux forcer et quand je dois ralentir la cadence.

De même, j’ai appris à me connaître, sur le plan personnel : je sais quelles lectures sont faites pour moi, quelles sorties j’apprécie (et n’apprécie pas) , et n’hésite plus à refuser des proposition de sorties et suggestion de lectures pour économiser mon temps.

13 — Avoir une routine matinale et du soir

Pour m’organiser au mieux (et après la lecture de livres de développement personnel), j’ai compris que cadrer mes journées à l’aide de routine pourrait m’aider à vivre une journée plus apaisée :

J’ai donc instauré une routine du matin : exercice, lecture, écriture, méditation.

Et une routine du soir : plus d’écran après 22h30, lecture et méditation.

Et tu sais quoi ? Je pense qu’instaurer des moments de spiritualité dans mes journées me fait prendre du recul sur mes succès et échecs, mais me donne également l’inspiration.

C’est d’ailleurs après un moment d’écriture sur mon petit carnet cette semaine que j’ai eu l’idée de cet article 😉

14 — Etablir les priorité du moment : fomo

Le web est un puit sans fond d’information et de distraction. J’ai été victime du syndrome du FOMO (fear of missing out ou la peur de passer à côté de l’information).

J’ai alors compris que je devais rester focus sur mes objectifs, et je me pose désormais cette question avant toute consommation de contenu :

  • Cette vidéo/article/podcast va-t-il m’aider à atteindre mon objectif : si oui, comment ?
  • Si le contenu n’est pas prioritaire, je ne le consomme pas, et y reviendrai quand le moment sera voulu

15 — Supprimer les sources de stress (notifications)

J’ai pris conscience que les notifications étaient une réelle source de stress pour moi. Après une discussion avec un certain Onur Karapinar, j’ai pris la décision de supprimer les notifications de mon téléphone ! Et je dois te dire que la disparition des pastilles rouges sur mon IPhone me fait un bien fou !

Je n’ai pas encore pris la décision de supprimer les applications mobiles des réseaux sociaux que j’utilise, mais chaque chose en son temps 😉

16 — Avoir pu voyager en travaillant

Si tu me suis dans mon mailing privé et dans mes contenus, tu as pu voir que je suis partie avec une amie faire un tour d’Europe en mode Digital Nomad. C’est une vraie réussite pour moi d’avoir pu travailler en voyageant. Et c’est dans ces moments que je donne un véritable sens à mon travail 🙂

DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

17 — Avoir retrouvé le goût de la lecture

J’ai toujours pensé que je n’aimais pas lire, jusqu’à ce que je comprenne que je n’aimais pas lire des romans ! J’aime les lectures qui me sont utiles (développement personnel, entrepreneuriat) et je consomme énormément d’ouvrages qui m’ont permis d’avancer dans mon activité. J’écrirais prochainement un article sur le sujet 🙂

18 — Lire vite et mieux

Tu n’es pas obligé de lire un livre en entier pour le comprendre et intégrer les leçons qu’il renferme. Cette prise de conscience m’a libérée d’un grand poids, moi qui me forçait parfois à lire des pages et des pages sans y trouver le moindre intérêt :

  • Va au sommaire du livre
  • Lis les chapitres/passages qui te sont utiles
  • Prends des notes
  • Passe en revue l’introduction et la conclusion

En fin de compte, ce qui compte est ce que tu retiens, et non le nombre de pages que tu as tournées !

J’ai donc compris comment lire un livre de développement personnel : en allant à l’essentiel.

19 — Avoir une démarche proactive pour ma recherche d’appartement

J’étais tellement bloquée à l’idée de chercher un appartement en tant qu’indépendant que je ne m’étais même pas lancée dans des démarches de recherche d’appartement. J’étais bloquée par les idées reçues qu’on m’avançait : “tu vas galérer, tu ne trouveras jamais un appartement sur Paris”, ou “tu es trop ambitieuse, un T2 sur Paris c’est de la folie !”

Le meilleur moyen de savoir étant encore d’essayer, j’ai constitué un dossier, et tu sais quoi ? Lorsque j’ai déposé mon premier dossier, j’ai fait partie des trois dossiers sélectionnés pour ce premier appartement. Je ne l’ai pas obtenu car ce n’était pas le propriétaire qui donnait son dernier mot mais l’assurance, mais j’ai été rassurée du fait que j’étais sur la bonne voie.

Je suis encore en recherche active, si tu as des plans appartement sur Paris 😉

20 — Laisser mon ego de côté pour avancer

Dernier succès mais pas le moindre : j’ai appris à laisser mon égo de côté pour avancer.

J’ai pris conscience de ma capacité à me remettre en question et rebondir pour aller de l’avant, et pour ça, j’ai dû faire preuve d’humilité envers moi-même.

Et c’est avec l’état d’esprit suivant que je raisonne : j’ai fait des erreurs, certes, et j’en ferai d’autres, mais pour atteindre mon objectif, je dois accepter de changer, d’apprendre et de tester de nouvelles stratégies et actions. Si ça marche, tant mieux. Si ça ne marche pas, je me pose, trouve un nouveau chemin, accepte de me faire aider, et recommence. Ca finira par marcher de toute façon.

Conclusion

Voilà comment avec une flexibilité mentale, et une capacité de résilience, j’ai obtenu 20 réussites sur le plan professionnel et personnel. Certes, je n’ai pas encore réussi tout ce que j’entreprends, mais c’est cette prise de conscience et ma remise en question régulière qui me fait aller vers le succès que j’attends. Cet article est donc mon bilan de fin d’année 2018 : concluant mais encore perfectible 🙂

Je suis une entrepreneure active, toujours en train de tester de nouvelles stratégies et j’aime les partager avec toi. Si tu veux recevoir mes conseils pour entreprendre et mieux me connaître, tu peux t’abonner à mon mail privé hebdomadaire où tu recevras des conseils, des réflexions et des offres d’accompagnement. A très vite j’espère !

Je te propose qu’on s’appelle si tu veux qu’on travaille là-dessus ?

 

#FOMO : J’ai passé une semaine sans (presque) toucher mon téléphone

Parfaitement consciente de mon addiction à mon téléphone, j’ai décidé de me lancer un défi : ne plus toucher mon téléphone pendant une semaine.

Pourquoi ce défi ? Pour voir si mon niveau de bien-être pouvait augmenter en me déconnectant. Evidemment, comme tu peux le deviner, je n’ai pas disparu des ondes pendant une semaine.

Mais j’ai relever ce gros défi pour mesurer l’état de ma santé mentale après une semaine de diète. Et voilà ce que j’en retire.

1- Tu peux toucher ton téléphone moins de dix fois par jour

Je touchais mon smartphone environ une fois par minute (au moins). Mon petit défi m’a amenée à compter le nombre de fois où je touchais mon téléphone dans la journée. Et étrangement, le fait de compter m’a permis de réellement réduire mon nombre d’utilisations.

 

Ma journée du lundi s’est donc passée ainsi : 

 

1 – Réveil (pour vérifier l’heure)  : 7h00

2 – Petite séance d’abdo (pour mettre le chrono puis checker mes notifications) : 7h20

3 – Travail (pour vérifier la date du dernier message envoyé à une cliente) :  8h20

4 – Prendre un appel : 10h50

5 – Après les courses :  vérifier que le monde a survécu à mon absence (soit 1h40) : 12h32

6 – Regarder mon agenda (et puis Instagram et LinkedIn) : 14h

7 – Prendre un billet de train : 15h07

8 –  Regarder mon agenda et lire un sms :15h14

9 –  Gérer quelques messages urgents sur messenger : entre 17h30 et 18h

10 – Retour d’aïkido en marchant : entre 21h00 et 21h30

11 – Avant de me coucher : 00:12

 

Onze utilisations de mon téléphone, pas mal pour une première journée !

 

Par ailleurs, j’ai constaté que mes capacités de concentration avaient réellement augmenté : lorsque je regardais une série, et lorsque je lisais un article notamment. Rien d’étonnant dans ce constat je te l’accorde.

Le plus dur était évidemment le début. Difficile de supprimer ce réflexe de toucher mon téléphone pour tout et n’importe quoi, même sans en avoir conscience. Mais la bonne nouvelle est que je m’y suis rapidement habituée. Passer plus d’une heure sans consulter mon téléphone m’a donné l’impression d’être dans une bulle de paix.

2- Utilise ton ordinateur pour limiter le temps passé sur ton téléphone

Je vais te faire un aveux. L’un des raisons qui a facilité mon détachement de mon téléphone est la synchronisation entre mes appareils : mon Mac et mon IPhone. Cette synchronisation m’a facilité la tâche en me permettant d’exécuter des tâches que j’aurais habituellement faites depuis mon téléphone sur mon ordinateur.

Je n’ai donc pas eu besoin d’utiliser mon téléphone pour une grande partie des tâches qui pouvaient alors être effectuées sur mon Mac. Par ailleurs, la navigation n’étant pas pratique pour certaines applis, j’ai décidé d’y passer moins de temps : Captain Train, Agenda, Instagram et les utiliser de manière très ponctuelle sur mon téléphone.

 

Ma journée du vendredi :

 

1 – Réveil : 7h45

2 – Checkup général des notifications : 8h20

3 – Commander un billet de train : 10h40

4 – Répondre à un message whatsapp et supprimer mes notifications : 11h43

5 – Pendant la queue aux courses : 17h30

6 – Sur le chemin de l’aïkido : 18h30

7 – Sur le retour de l’aïkido : 20h30

8 – Sur le retour d’une soirée : 00:00

 

Je n’ai utilisé aucune application/extension restreignant certaines apps et site ; l’objectif de ce défi étant l’usage de la force mentale et la détermination pour contrôler mes envies. Je ne suis pas d’ailleurs pas favorable à l’usage de méthodes contraignantes car nous ne sommes pas des enfants mais des adultes. Nous devons apprendre à nous contrôler et restreindre seul. Les apps, en plus d’être un comble de la digital detox, ne servent que de béquille : sans app, plus de volonté. Alors que la force mentale, elle, demeure.  

3- Définis ce qui te prend du temps (et de l’énergie)

Ce défi m’a surtout permis de déterminer ce qui me prenait le plus de temps à savoir :

 

– Suivre les conversations de groupe Whats’App

– Regarder la lumière des notifications de mon téléphone

– Vérifier si j’ai des messages

– Regarder le nombre de vues de mes stories et likes de mes publications

– Consulter mes stats sur google analytics et mailchimp

– Stalker des profils de personnes sur les réseaux sociaux

 

C’est donc ma journée du dimanche qui m’en a dit le plus sur mes sources de perte de temps :

 

1- Réveil et consultation de mes notifications  : 8h30

2 – Envoi d’une story Instagram : 9h32

3 – Checker un message Instagram : 11h30

4 – Répondre à un message Instagram : 12h09

5 – Poster une photo Instagram : 14h05

6 – Poster une story Instagram : 16h17

7 – Glandouiller (devine où?) après avoir tourné une vidéo : 19h30

8 – Répondre à des messages sms : 21h30

9- Dernier checkup : 23h54

 

Instagram y est pour beaucoup. Chaque utilisation de mon téléphone pour telle ou telle raison m’amène à faire un petit tour sur ce réseau social addictif et nombriliste que j’aime tant.

Mais c’est en écoutant un podcast de Nouvelle Ecole interviewant Cyrille Snake Diabaté, ex champion du monde de MMA et coach sportif que j’ai pris conscience de l’énergie que prenaient les réseaux sociaux : même sur une utilisation courte, une connexion de 2 minutes peut t’éloigner de l’objectif que tu t’es fixé. La concentration et l’attention sont détournés par les réseaux sociaux. Mais je ne t’apprends rien n’est-ce pas ?

 

Concernant Instagram, je pense que je peux entamer un travail sur ce réseau social, pour y passer moins de temps…si je le souhaite.

Conclusion : tu n’as pas besoin d’une digital detox 

 

La conclusion de ma petite initiation à la digital détox ne m’a pas pleinement convaincue. J’ai bien sûr pris conscience que je passais trop de temps à toucher mon téléphone sans aucune raison. Mais je ne peux (et ne veux) pas m’en passer.

Je vais plutôt trouver un nouveau compromis avec moi-même : ne toucher le téléphone que lorsqu’il s’allume par exemple. Un engagement plus raisonnable pour durer sur du long terme.

Ce que je retiens surtout de ce défi c’est la force mentale à mobiliser pour contrôler sa volonté. Sans app, ni aide, j’ai pu me challenger sur mon usage addictif de mon téléphone. Si toi aussi, tu as tes petites addictions et que tu ne sais pas comment t’en passer, je te conseille d’écouter mon épisode de podcast consacré au sujet 🙂

 

Tu peux quand même utiliser ton téléphone pour réserver un appel découverte si tu le souhaites 🙂

Je me lance un défi : un mois de pensées positives pour mieux vivre ma vie d’entrepreneure (et pas que).

En écoutant un podcast d‘Antoine BM il y a quelques temps,  j’ai eu une révélation : j’ai décidé de faire de ma vie mon propre paradis grâce à des pensées positives. 

Construire son paradis, selon Antoine, c’est simple : il suffit de faire la liste des choses que tu aimes faire et que tu n’aimes pas faire. Et surtout avec qui tu aimes faire et ne pas faire ces choses.

A partir de cette inspiration et d’une petite baisse de morale dernièrement, je me suis lancée un défi : un mois de pensée positive.

Qu’est ce que cela signifie ? Un mois à me forcer à voir la vie du bon côté pour ensuite faire le bilan de mon niveau de bien-être. Et pour cela j’ai également décidé d’écrire un petit bilan de journée quotidien (que je t’épargne ici).

Voici donc mes plus gros enseignements de ce mois de pensées positives.

 

Trois listes magiques à faire

 

 

Pour reprendre les propos d’Antoine BM, je me suis mise à réaliser deux listes : ce que j’aime faire, et ce que je n’aime pas faire.

Ces deux listes ne se limitent pas à la sphère entrepreneuriale, elles concernent tous les domaines de votre vie : travail, amis, sorties, vacances, cadre de vie, sport…

A partir de ces deux listes, il est facile de voir ce qui te rend heureux et ce qui te rend malheureux. J’en ai rajouté une troisième pour être plus exhaustive.

Voici les miennes (dans le désordre):

 

Ce que j’aime faire : 

– Sortir entre amis (resto, verre, théâtre, vacances)

– Ecrire pour moi (articles, interviews)

– Chanter

– Courir

– Pratiquer l’aïkido

– Cuisiner

Coacher des entrepreneurs

– Prendre du temps pour moi (bien-être en institut, buller sur Netflix, faire des siestes…)

– Rencontrer de nouvelles personnes stimulantes

 

Ce que je n’aime pas faire :

– Le travail chronophage

– Subir une relation de subordination

– Etre dans une mission d’exécution (et non de conseil) dans mon activité de freelance

– Ne pas avoir mon indépendance de freelance

– Faire des expos

– Aller à la plage

– Prendre le métro

 

Une fois cette seconde liste faite, vois si tu peux supprimer des éléments. L’objectif est de transformer la liste de ce que tu n’aimes pas faire en une liste de ce que tu n’aimes pas faire et n’auras plus à faire !

 J’ai complété les deux listes d’Antoine BM avec une autre liste  :

 

Ce qui me challenge :

– Animer des ateliers d’une longue durée

– Créer une formation en ligne

– Parler en public devant une grosse audience

– Rester positive pendant un mois

– Me lancer des défis

 

Cette troisième liste est très importante car elle vous servira de moteur pour tes projets entrepreneuriaux. Sans moteur, tu ne te dépasseras pas et tu seras frustré. Et toi, quelles sont tes trois listes?

Trois secondes par pensée négative seulement

En tant qu’être humain, les pensées négatives viennent forcement à nous. Même en se lançant un défi pour positiver, certaines pensées arrivent toujours à noircir le tableau.

Ca m’est bien évidement arrivée. En tant qu’entrepreneure qui se challenge en permanence, penser à l’échec est inévitable.

Mais pas de panique : il faut tout simplement contrôler ces pensées négatives pour qu’elles ne t’envahissent pas. C’est pourquoi j’ai décidé leur donne une durée de vie de 3 secondes.

3 secondes pour traverser mon esprit et repartir.

Et ça marche !

« Au moment où ma peur de l’échec, mon syndrome de l’imposteur reprend le dessus, je laisse la pensée passer puis je me ressaisie » 

Ma motivation ? Passer une bonne journée (et réussir mon défi).

 

Qu’est ce que je fais de mes pensées négatives ?

Je les rationalise.

  • J’ai peur d’échouer ? Est-ce que penser à l’échec me fera plus réussir que penser à mon succès ? Non, au contraire.
  • J’ai peur qu’un tel ne m’apprécie pas ? Je sonde la personne qui sème le doutent en moi.
  • Un prospect qui devait m’appeler ne l’a toujours pas fait ? Je prends les devant, j’appelle.
  • Je bloque sur une idée que je n’arrive pas à développer ? J’arrête et je retente demain. Si l’inspiration ne vient pas aujourd’hui, c’est qu’il y a une raison.

Quand tu comprends que tu ne te sentiras pas mieux en broyant du noir, tu vas vite arrêter de provoquer des pensées négatives !

Ta vie d’entrepreneur te donne des avantages non négligeables : profites-en !

Trois jours de pensées positives et je vois la vie en rose. J’adopte une pensée Y.O.L.O*, et l’applique à mon activité : l’entrepreneuriat. Je veux absolument profiter de tous les avantages que m’offre ma vie de freelance.

Je commence par les lister : 

Voyager quand je veux

– Travailler d’où je veux

– Me lever à l’heure que je veux

– Tester sans cesse de nouveaux projets

– Tester de nouvelles offres commerciales

En gardant ces cinq avantages en têtes, je sais maintenant quelles missions j’accepterai ou refuserai pour maintenir ces cinq libertés. J’y vois clair et je repars sur des bons rails.

Si tu es entrepreneur, je te conseille de te focaliser sur les avantages inouïes que tu as par rapport au salariat, en terme de créativité et de liberté. C’est pourquoi, pour vivre au mieux ta vie d’entrepreneur, il faut te mettre dans le bon état d’esprit : oser tenter de nouvelles choses, banaliser l’échec et profiter de tes avantages.

 

Je te propose deux nouvelles listes à faire :

Liste 1 : liste des avantages de l’entrepreneuriat par rapport au salariat

Liste 2 : liste des inconvénients de l’entrepreneuriat par rapport au salariat

N’es-tu pas en train de prendre les inconvénients des deux statuts par hasard ?

*Y.O.L.O : you only live once

 

Fais le point sur les choses positives et négatives qui t’arrivent : vas-tu si mal ?

Quand des éléments négatifs viennent perturber ton quotidien et te plombent le moral, tu vas te sentir envahi par un sentiment d’impuissance. Résiste !

Pour cela, fais la liste de toutes les choses négatives qui t’arrivent en ce moment.

Puis fais la liste des éléments positifs qui te sont arrivés depuis le début de ton aventure entrepreneuriale.

Compte les éléments négatifs et positifs. Quelle liste est la plus grande ?

Parmi les éléments négatifs, tu vas sûrement pouvoir alléger ta peine en te posant les questions suivantes :

  • Quelles sont les choses négatives qui m’arrivent sur lesquelles j’ai un pouvoir?
  • Quelles sont celles qui sont indépendantes de ma volonté ?

Fais ensuite une to do liste en rajoutant les éléments négatifs qui peuvent être changées par toi.

Oublie celles qui ne dépendent pas de ta volonté : de toute façon tu ne peux rien y faire à part développer un sentiment de frustration.

Cette méthode te forcera à agir contre ton propre malheur quand tu le peux et lâcher prise sur ce que tu ne peux pas contrôler.

Tu verras,  ça te changera la vie.

Pour conclure : force-toi à voir le verre à moitié plein et l’autre moitié se remplira  

Penser de manière positive quand on est un entrepreneur français c’est un vrai défi. On se noierait dans un verre d’eau si on le pouvait.

Et pourtant, il faut se forcer à se ressaisir d’une part, pour voir le verre à moitié plein, car finalement, tout est une question de point de vue, et non de réalité objective.

D’autre part, c’est ta force mentale qui te permettra d’arriver à des objectifs ambitieux.

Comme le dit très bien Alice Moitié, photographe « Certains pensent que les idiots sont optimistes mais quand tu penses que tu vas avoir le train, tu cours plus vite ».

Alors aujourd’hui, je termine mon défi avec ces derniers mots, me souhaite une excellente année entrepreneuriale et te souhaite à toi aussi de te lancer d’ambitieux défis et de les partager !

 

 

?Et si tu veux parler entrepreunariat, je te propose qu’on s’appelle ?

 

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À tout de suite j’espère 🙂