Comment construire son offre de service quand on est freelance

 

Lorsqu’on se lance en tant que freelance ou indépendant, l’un des premiers défis consiste à construire une offre de service claire, attractive et cohérente. Cependant, il est crucial de comprendre que créer une offre ne garantit pas automatiquement sa vente. L’offre doit être conçue de manière stratégique pour répondre aux besoins du marché tout en restant alignée avec ses propres aspirations et compétences. Cet article vous guide à travers les différentes étapes pour construire une offre solide et percutante, tout en abordant la question complexe des tarifs.

1. Comprendre ce qu’est une offre de service

 

L’offre de service est une description précise de ce que vous proposez à vos clients. Elle inclut la promesse de transformation que vous apportez et les bénéfices concrets que votre client peut attendre. Trop de freelances commettent l’erreur de surcharger leur offre avec des détails complexes : le nombre d’heures, les options et autres spécificités techniques. Bien que ces aspects aient leur importance, ils ne doivent pas éclipser la promesse de base et la valeur ajoutée que vous offrez. Concentrez-vous sur ce que votre service va transformer pour votre client : quels problèmes résout-il, quelles opportunités ouvre-t-il ?

Conseil pratique : Formulez une promesse forte et claire, par exemple : « Je vous aide à augmenter votre visibilité sur le web grâce à une stratégie de contenu optimisée ».

2. La recherche de marché : un pilier essentiel

 

Construire une offre pertinente nécessite une bonne connaissance du marché. Avant de fixer vos tarifs et de définir les contours précis de votre offre, il est essentiel de savoir ce qui se passe dans votre secteur. Une recherche approfondie vous permet d’identifier les tendances, de comprendre comment les autres free-lances structurent leurs offres et de repérer les lacunes que vous pourriez combler.

Étapes pour une recherche efficace :

  • Étudiez les offres de vos concurrents directs et indirects.
  • Analysez ce que les clients recherchent via des sondages, des témoignages ou des forums.
  • Identifiez les tarifs pratiqués sur le marché.

3. Définir ses tarifs : entre analyse et intuition

 

Déterminer ses tarifs est l’une des étapes les plus délicates lorsqu’on construit son offre de service. Il existe deux approches complémentaires pour y parvenir : l’analyse du marché et le ressenti personnel.

Analyse du marché : Examinez les prix pratiqués par d’autres free-lances dans votre domaine. Cela vous donnera un point de référence pour situer vos propres tarifs. Attention cependant à ne pas calquer vos prix sur ceux de la concurrence sans comprendre la valeur ajoutée que vous pouvez apporter de manière unique.

Ressenti personnel : La définition de vos tarifs doit également tenir compte de votre confort et de votre ressenti. Un tarif juste est un tarif avec lequel vous vous sentez en accord, et qui vous motive à donner le meilleur de vous-même. Pour cela, il est souvent judicieux de partir de votre tarif horaire.

Calcul du tarif horaire : Pour déterminer votre tarif horaire de base, prenez en compte vos frais (loyer, électricité, cotisations sociales, etc.) ainsi que le niveau de vie que vous souhaitez maintenir. Ensuite, en fonction du nombre d’heures facturables par mois, établissez un tarif horaire minimum en dessous duquel il serait difficile de rentabiliser votre activité. À partir de ce tarif horaire, construisez vos forfaits ou packages.

4. Construire des packages : simplicité et clarté

 

Lorsqu’on crée une offre, il est tentant de détailler tous les aspects possibles, mais cela peut rapidement devenir contre-productif. Votre offre doit être simple et facile à comprendre. Évitez de trop vous perdre dans les détails. Concentrez-vous sur l’essentiel : la transformation que vous promettez.

Par exemple, si vous proposez des services de coaching, mentionnez que votre accompagnement inclut un suivi régulier et individualisé pour aider le client à atteindre ses objectifs. Le nombre d’heures, les options supplémentaires et les détails techniques peuvent être discutés ultérieurement.

Inclure du suivi : Pour les services de coaching ou de consulting, proposer un suivi asynchrone peut être un vrai plus. Cela permet au client de bénéficier de votre expertise même en dehors des séances planifiées. Cela peut se faire via des échanges par email, des notes vocales ou des applications de messagerie dédiées. Ce type de suivi enrichit la valeur perçue de votre offre et justifie des tarifs plus élevés.

5. Valoriser l’expertise et le temps individualisé

 

L’un des principaux facteurs qui permettent de justifier un tarif élevé est l’expertise que vous apportez. Ce n’est pas simplement l’expérience accumulée au fil des années, mais la capacité à proposer des solutions précises et efficaces. Par ailleurs, le temps de travail individualisé est ce qui a le plus de valeur aux yeux de nombreux clients.

Exemple concret : Un free-lance peut proposer un coaching de groupe à un tarif compétitif, mais un accompagnement personnalisé sera naturellement plus cher. Si vous offrez plusieurs heures de coaching individualisé et des retours spécifiques sur les projets de vos clients, votre offre devient plus précieuse et, par conséquent, justifie un prix plus élevé.

6. Les stratégies de tarification avancées

 

Option de tarification basée sur la valeur : Une autre approche consiste à tarifer en fonction de la valeur perçue par le client plutôt que sur la base du coût horaire. Si vous aidez un client à augmenter son chiffre d’affaires de manière significative, votre service prend une autre dimension et peut être tarifé en conséquence.

Offres de forfaits : Proposer des offres packagées avec des options claires peut simplifier le processus de décision pour le client. Par exemple, un free-lance en graphisme peut offrir trois forfaits : un de base, un intermédiaire et un premium, chacun incluant des prestations de plus en plus élaborées.

Tarification évolutive : Lorsque vous démarrez, il peut être judicieux de commencer avec des tarifs compétitifs pour acquérir de l’expérience et constituer un portfolio. Au fur et à mesure que votre expertise et votre réputation grandissent, vous pouvez ajuster vos tarifs à la hausse.

7. Comment rendre votre offre irrésistible

 

Pour que votre offre attire et convainque, elle doit être bien plus qu’une simple liste de services. Une offre irrésistible doit :

  • Résoudre un problème clair : Montrez que vous comprenez les besoins de votre client et que votre service est la solution.
  • Mettre en avant les bénéfices : Exprimez non seulement ce que vous faites, mais aussi ce que cela va changer pour votre client.
  • Rassurer avec des preuves sociales : Les témoignages et études de cas apportent de la crédibilité à votre offre.

8. Réviser et ajuster

Enfin, il est important de considérer la construction de son offre de service comme un processus évolutif. Une fois votre offre initiale créée, soyez prêt à la revoir et à l’ajuster en fonction des retours des clients et de l’évolution de votre marché. Si un certain type de service est particulièrement demandé, envisagez d’en faire un élément central de votre offre. De même, si des clients potentiels trouvent vos tarifs trop élevés ou trop bas, il peut être pertinent de réajuster vos prix pour qu’ils reflètent mieux votre expertise et la valeur que vous apportez.

Conclusion

Construire une offre de service efficace en tant que free-lance requiert une combinaison de recherche de marché, d’auto-évaluation et de stratégie. En vous concentrant sur la promesse que vous offrez, en définissant des tarifs justes basés à la fois sur l’analyse du marché et sur votre propre ressenti, et en proposant un suivi qui valorise le temps individualisé, vous poserez des bases solides pour réussir. N’oubliez pas que le succès de votre offre dépendra autant de la qualité du service rendu que de la manière dont vous la présentez et l’ajustez dans le temps.

 

Comment trouver des clients en ligne quand on est Freelances ou indépendant

Trouver des clients en ligne est essentiel pour tout indépendant, freelance ou entrepreneur souhaitant développer son activité. Internet regorge d’opportunités, mais se démarquer et attirer des clients demande une stratégie réfléchie et cohérente. Dans cet article, je vais partager des conseils pratiques et des exemples personnels sur comment attirer des clients grâce au référencement Google, au personal branding, aux articles invités et à d’autres stratégies de communication authentiques.

 

1. L’importance du référencement Google

 

Le référencement naturel (SEO) est l’une des méthodes les plus durables pour attirer des clients. Être bien positionné sur les moteurs de recherche permet de générer un flux constant de visiteurs qualifiés sur votre site.

 

Mon expérience : L’un des piliers de ma stratégie de prospection est mon blog optimisé pour le SEO. En créant du contenu pertinent pour mon audience, j’attire des freelances, entrepreneurs et thérapeutes à la recherche de solutions pour développer leur activité. Cela m’apporte des contacts réguliers sans publicité payante.

 

Conseils pratiques :

  • Identifiez les mots-clés pertinents grâce à des outils comme Ahrefs ou SEMrush. (et demandez à vos clients ce qu’ils tapent sur Google lorsqu’ils ont une problématique business)
  • Rédigez des articles de qualité qui répondent aux questions de votre audience.
  • Optimisez vos pages avec des titres accrocheurs et des balises structurées (H1, H2, etc.).

2. Le Personal Branding : se démarquer par l’authenticité

 

Le personal branding est essentiel pour établir une connexion de confiance avec votre audience. Se montrer authentique et transparent permet de se démarquer et de fidéliser ses clients.

 

Mon approche : Depuis mon lancement en 2017, j’ai réussi à développer plusieurs communautés en ligne en misant sur l’authenticité et la proximité. J’ai créé une communauté de freelances dans l’économie sociale et solidaire et le développement durable via un groupe Facebook, où je donnais des conseils personnalisés et réalisais des lives vidéo réguliers. J’ai également développé une communauté d’entrepreneurs grâce à des rendez-vous en ligne dans un groupe Facebook, tout en organisant des rencontres hors ligne dans des cafés. Cette stratégie m’a permis de créer un lien fort et authentique avec mon audience.

Conseils pratiques :

  • Publiez régulièrement sur les réseaux sociaux en partageant vos réussites et vos échecs.
  • Utilisez la vidéo pour humaniser votre communication.
  • Offrez de la valeur ajoutée à travers des conseils et des contenus interactifs.

 

3. Les articles invités pour atteindre une audience plus large

 

Écrire des articles invités sur des plateformes reconnues est une manière efficace de toucher une audience plus large et d’affirmer votre expertise.

Exemple personnel : J’ai publié des articles invités sur des médias comme Maddyness et FrenchWeb, où j’ai partagé mon expérience entrepreneuriale (alors que j’avais très peu d’expérience dans l’entrepreneuriat et pas de chiffre d’affaires)  Ces articles ont significativement boosté ma visibilité et ont contribué à l’augmentation de mon chiffre d’affaires. En choisissant des médias dont la ligne éditoriale correspond à votre domaine d’expertise, vous gagnez en crédibilité.

Conseils pratiques :

  • Sélectionnez des médias alignés avec votre secteur d’activité.
  • Proposez des sujets pertinents et en phase avec la ligne éditoriale du média.
  • Incluez des liens vers votre site ou vos ressources pour renforcer votre présence en ligne.

 

4. Interviewer des experts pour élargir sa visibilité

 

Interviewer des experts ou des figures influentes est une autre méthode pour toucher une plus grande audience. Ces experts, en partageant le contenu, élargissent votre portée.

Pourquoi ça marche : Lorsqu’une personne influente partage votre contenu avec sa communauté, votre travail bénéficie d’une exposition accrue et d’une légitimité instantanée.

Conseils pratiques :

  • Invitez des leaders d’opinion à des entretiens vidéo ou écrits.
  • Préparez des questions qui mettent en avant leur expertise tout en valorisant votre propre contenu.
  • Assurez-vous de promouvoir ces interviews sur vos canaux de communication.

 

5. Créer et animer sa propre communauté en ligne

 

Développer une communauté en ligne est une méthode puissante pour fidéliser votre audience et renforcer votre autorité.

Mon expérience : J’ai développé des communautés en ligne en proposant des conseils, des lives et des réponses personnalisées aux questions de mes membres. Cette interaction constante m’a permis de renforcer les liens avec mon audience et d’instaurer une relation de confiance. En parallèle, j’ai également organisé des événements en ligne et hors ligne pour maintenir l’engagement.

Conseils pratiques :

  • Créez un groupe Facebook ou canal Telegram où vous partagez des conseils et des actualités.
  • Publiez du contenu régulièrement, comme des astuces pratiques et des questions-réponses.
  • Organisez des webinaires et des sessions de coaching pour encourager la participation.

 

6. Les formations en ligne : une opportunité à ne pas négliger

 

Les formations en ligne peuvent être une source de revenus et un moyen de démontrer votre expertise. Cependant, elles nécessitent une stratégie de lancement solide.

Mon expérience : J’ai constaté que lancer une formation en ligne demande de nombreuses actions de communication : webinaires, emails, témoignages clients, etc. C’est un processus qui requiert du temps et de l’énergie, mais qui porte ses fruits lorsqu’il est bien exécuté.

Conseils :

  • Planifiez votre communication en amont avec un calendrier éditorial.
  • Mettez en avant des études de cas et des témoignages.
  • Intégrez des démonstrations en direct pour engager votre audience.

Conclusion

Attirer des clients en ligne est un travail de longue haleine qui requiert stratégie et authenticité. Que vous choisissiez le SEO, le personal branding, les articles invités, ou la création de communautés, il est essentiel de diversifier vos approches. Restez fidèle à vos valeurs, offrez de la valeur ajoutée, et investissez du temps dans des relations durables avec votre audience

 

 

Comment développer une stratégie de contenu avec l’inbound marketing et le personal branding

 

Aujourd’hui, nombreux sont les entrepreneurs qui se tournent vers la publicité payante et les réseaux sociaux pour gagner en visibilité. Pourtant, une autre approche plus durable et authentique existe : une stratégie de contenu basée sur l’inbound marketing, associé à un personal branding fort. Cette méthode permet de développer une communication sincère et organique, attirant ainsi naturellement des clients sans avoir à démarcher activement. Dans cet article, nous explorerons comment adopter cette stratégie, en mettant l’accent sur l’importance de l’authenticité, du SEO et des réseaux sociaux pour attirer des prospects qualifiés.

 

1. L’authenticité au cœur du Personal Branding

 

Une stratégie de contenu basée sur un  personal branding consiste à créer une image de soi unique et authentique qui reflète vos valeurs et votre personnalité. Dans un monde où la concurrence est omniprésente, il est essentiel de se différencier. Le secret réside dans l’authenticité. En tant qu’entrepreneur, il est important de ne pas chercher à construire une image parfaite. Partager ses réussites, mais aussi ses échecs et ses moments de doute, est ce qui permet de créer une véritable connexion avec ses clients.

Personnellement, je mets en avant ma sensibilité et ma vulnérabilité, ce qui m’aide à me rapprocher de mes clients. Je ne cherche pas à dissimuler mes imperfections ou à donner l’image d’une personne sans failles. Au contraire, je montre que derrière chaque succès se cache aussi des moments difficiles, ce qui résonne avec mes clients, souvent eux-mêmes confrontés à des challenges.

Il est néanmoins important de préciser que divulguer des aspects de votre vie privée n’est pas une obligation. Chacun choisit le degré d’intimité qu’il souhaite partager. Pour ma part, je choisis soigneusement les éléments de ma vie qui renforcent mon écosystème et qui permettent à mes clients de me voir comme un être humain, mais je garde aussi une part de mystère.

 

2. L’Inbound Marketing : attirez vos clients avec du contenu à forte valeur ajoutée

 

L’inbound marketing repose sur la création de contenus utiles et pertinents pour attirer des clients potentiels. Contrairement aux méthodes classiques de prospection où il faut aller chercher les clients, l’inbound marketing permet aux prospects de venir à vous.

Cela peut inclure la publication régulière d’articles de blog, l’envoi de newsletters, la création de lead magnets comme des ebooks ou des vidéos de formation à télécharger gratuitement, ou encore des pages de vente bien référencées. Ces outils permettent de capter l’attention de votre audience et de la convertir en prospects qualifiés.

Dans mon cas, je n’ai jamais eu besoin de démarcher activement mes clients. La création régulière de contenus pertinents m’a permis de bâtir une relation de confiance avec mon audience. Les visiteurs viennent d’eux-mêmes chercher des solutions à leurs problèmes, et cela se traduit souvent par des demandes de services ou de coaching. C’est ainsi que l’inbound marketing fonctionne : en apportant de la valeur avant de proposer une offre.

 

3. Le SEO : optimisez votre présence en ligne

 

Le SEO (référencement naturel) est un levier essentiel pour faire en sorte que vos contenus soient trouvés sur Google. Il existe plusieurs aspects à travailler pour améliorer son référencement et gagner en visibilité :

• Optimisation de la fiche Google My Business : Une fiche bien renseignée, avec des avis clients et des informations actualisées, vous permettra de vous positionner localement et d’attirer des prospects près de chez vous.

Référencement local : Travailler le SEO de votre page d’accueil et optimiser votre site pour le référencement local permet à Google de mieux comprendre où vous êtes situé et de vous rendre plus visible dans les résultats locaux.

• Référencement thématique : Le référencement de votre blog est également crucial. Publier des articles autour de thématiques spécifiques, comme l’inbound marketing, le personal branding ou d’autres sujets en lien avec votre domaine d’activité, favorise votre positionnement sur des requêtes ciblées.

Publications régulières : Pour être visible sur Google, il est important de publier fréquemment, que ce soit des articles de blog ou des publications sur les réseaux sociaux. La régularité permet d’envoyer des signaux positifs à Google et améliore votre positionnement au fil du temps.

Les avis clients et les témoignages jouent également un rôle clé dans le référencement, en apportant une preuve sociale. En montrant que vos clients sont satisfaits de vos services, vous renforcez la confiance et incitez d’autres prospects à se tourner vers vous.

4. Les réseaux sociaux  : renforcez votre notoriété grâce à une vitrine crédible

 

Bien que l’inbound marketing repose principalement sur la création de contenu, les réseaux sociaux ne doivent pas être négligés. Ces plateformes sont essentielles pour vous rendre visible, développer votre notoriété et construire une crédibilité. Toutefois, il est crucial de choisir les plateformes et les formats qui correspondent à votre personnalité.

Si vous n’aimez pas la vidéo ou que vous n’êtes pas à l’aise avec des plateformes comme TikTok, ce n’est pas grave. Le plus important est de choisir ce qui vous convient le mieux. L’écrit reste un excellent moyen de communication. En tant qu’entrepreneur, vous pouvez publier des articles sur des plateformes comme LinkedIn, partager des réflexions sur X ou encore poster des photos sur Instagram.

Les réseaux sociaux sont avant tout une vitrine, mais aussi un moyen d’interagir avec votre communauté. En engageant des conversations et en répondant aux questions de vos abonnés, vous montrez votre expertise et renforcez votre image. Cependant, il est important de ne pas juste être visible. Être actif sur les réseaux sociaux et montrer que vous êtes engagé dans votre domaine est ce qui vous permettra de vous démarquer.

 

5. La newsletter et les tunnels de vente : des outils de conversions client

 

Dans le cadre d’une stratégie de contenu, la newsletter est un outil puissant pour créer une relation de confiance avec vos abonnés. En envoyant régulièrement des contenus pertinents, vous gardez vos prospects engagés et vous nourrissez une relation à long terme.

De plus, les tunnels de vente simples, comme des pages de vente bien structurées et des lead magnets attractifs, permettent de guider vos prospects dans leur parcours d’achat. Ces éléments, combinés à un référencement optimisé, vous aident à convertir un visiteur en client sans pression.

 

6. La preuve sociale : renforcez la confiance et attirez vos clients

Le cas des recommandations Linkedin pour mieux référencer votre profil

La preuve sociale est un élément clé de l’inbound marketing. Les témoignages clients, les recommandations et les avis sont essentiels pour crédibiliser votre offre. Si vos clients satisfaits parlent de vous, cela rassure les prospects et renforce la confiance. Dans mon cas, les témoignages de mes clients sur les résultats qu’ils ont obtenus grâce à mes conseils sont un facteur déterminant pour attirer de nouveaux clients.

Partager des avis et des témoignages sur votre site, vos réseaux sociaux ou dans vos newsletters est un moyen de renforcer votre légitimité et de montrer que vous avez déjà apporté de la valeur à d’autres.

 

7. Restez authentique et évitez le syndrome de l’objet brillant

 

L’une des erreurs les plus fréquentes est de se laisser guider par le syndrome de l’objet brillant : courir après chaque nouvelle tendance sans se poser de questions. Pour réussir en inbound marketing, il est important de rester fidèle à vous-même et de ne pas vous forcer à adopter des formats ou des plateformes qui ne vous correspondent pas.

Avant de vous lancer dans une nouvelle stratégie, posez-vous la question suivante : qu’est-ce que mes clients cherchent réellement ? En répondant à leurs besoins, en leur offrant des solutions, et en étant régulier dans vos efforts, vous créerez une véritable relation qui durera.

Conclusion : la stratégie de contenu basée sur l’inbound marketing, un investissement sur le long terme.

 

En conclusion, l’inbound marketing, combiné à un personal branding authentique, vous permet de créer une communication forte et durable avec vos clients. En étant vous-même, en partageant votre expertise et vos expériences, vous attirez à vous des prospects qui vous ressemblent. Le SEO, les réseaux sociaux, les newsletters, les tunnels de vente et la preuve sociale sont des éléments complémentaires qui renforcent votre visibilité et votre crédibilité.

N’oubliez pas que l’objectif est d’être authentique et de rester fidèle à vos valeurs. Prenez le temps de construire une stratégie de contenu qui vous ressemble, qui répond aux besoins de vos clients et qui vous permettra de générer des résultats à long terme. Ne vous laissez pas emporter par les dernières tendances, mais concentrez-vous sur ce qui fonctionne pour vous et vos clients.

 

Prêt à mettre en place votre propre stratégie d’inbound marketing ?

Si vous souhaitez discuter de la manière dont vous pouvez développer votre personal branding et attirer des clients sans avoir à démarcher activement, je serais ravie de vous accompagner dans cette démarche. Que vous soyez entrepreneur, coach ou professionnel souhaitant améliorer sa visibilité, contactez-moi pour échanger sur vos objectifs. Ensemble, nous trouverons les stratégies qui vous conviennent le mieux.

Vous pouvez me laisser un message ou simplement m’envoyer un e-mail à contact@yezalucas.com pour commencer cette conversation.

Organisation réaliste et durable : créer des routines qui fonctionnent pour les Entrepreneurs

L’organisation est la pierre angulaire de la réussite entrepreneuriale, mais une organisation trop rigide peut devenir un piège. L’objectif n’est pas de créer des routines strictes qui imposent une pression constante, mais de mettre en place des pratiques réalistes et durables qui favorisent l’efficacité tout en préservant votre bien-être. Cet article vous guidera dans l’élaboration de routines qui vous permettront de jongler avec vos responsabilités professionnelles tout en cultivant un équilibre de vie personnel sain. Car c’est en prenant soin de vous que vous pourrez donner du sens à vos journées, tant sur le plan professionnel que personnel.

1. Pourquoi une organisation réaliste est essentielle pour les entrepreneurs

 

 

L’entrepreneuriat peut rapidement devenir accablant si vous ne gérez pas efficacement votre temps et vos priorités. La clé est de créer une organisation qui répond à vos objectifs tout en respectant vos limites. L’un des principaux défis des entrepreneurs est de maintenir un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. Négliger l’un ou l’autre peut mener à l’épuisement et à une perte de motivation. Une organisation réaliste permet de gérer votre emploi du temps de manière à ce que votre travail et vos moments de détente se complètent, plutôt que de s’opposer.

 

L’impact de l’épuisement professionnel


Des routines trop ambitieuses peuvent entraîner une surcharge de travail, augmentant le stress et le risque de burn-out. En revanche, une organisation réaliste inclut des moments de pause et de réflexion, ce qui vous permet de rester productif sans compromettre votre bien-être. Se réserver des temps pour soi, pour faire du sport, manger correctement, ou pratiquer des activités qui vous plaisent, peut sembler secondaire, mais c’est en réalité essentiel pour rester épanoui et motivé.

2. Comprendre vos objectifs et contraintes

Avant de construire une routine, il est essentiel de connaître vos objectifs professionnels, mais aussi vos besoins personnels. Un entrepreneur efficace est celui qui sait équilibrer ses impératifs professionnels et ses moments de ressourcement. Lorsque vous prenez en compte vos priorités personnelles (temps pour les repas, sport, loisirs), vous créez un emploi du temps qui favorise votre épanouissement général.

 

Analyser ses contraintes personnelles et professionnelles

 


Quelles sont les tâches urgentes dans votre activité ? Quels sont les moments de la journée où vous vous sentez le plus énergique ? Parallèlement, quels moments de la journée souhaitez-vous dédier à des activités qui nourrissent votre bien-être ? Cette réflexion vous permet de planifier de manière réaliste et de ne pas sacrifier votre santé physique ou mentale pour le travail.

 

3. Les fondations d’une routine durable

Une routine efficace repose sur l’équilibre et la flexibilité. Voici quelques principes clés pour l’établir.

 

Commencer petit


Il est important de commencer par des actions simples et peu chronophages. Plutôt que de vouloir tout changer d’un coup, intégrez progressivement de nouvelles habitudes. Par exemple, commencez par consacrer 10 minutes chaque matin à la planification de la journée et à une réflexion sur vos priorités. Cela vous aide à rester concentré tout en préservant de l’espace pour vous.

 

Adaptez votre planning pour inclure des moments pour vous


Une organisation réaliste implique aussi d’avoir des plages horaires dédiées à des activités non professionnelles. Cela peut inclure des moments pour prendre un vrai déjeuner, faire du sport, ou simplement se détendre. Planifiez des pauses régulières, au même titre que vos rendez-vous professionnels, pour préserver votre énergie et éviter le surmenage.

 

Prendre des pauses pour se ressourcer


L’organisation durable n’est pas uniquement une question de productivité, mais aussi de bien-être. En intégrant des moments de pause dans votre journée, vous favorisez la créativité et la concentration. Ces pauses sont essentielles pour maintenir une bonne santé mentale et physique. Par exemple, faire une courte marche après une session de travail intense peut non seulement vous permettre de vous aérer l’esprit, mais aussi de booster votre énergie pour la suite de la journée.

4. Exemples personnels : comment j’applique ces principes

Dans ma propre expérience, l’une des clés pour éviter l’épuisement est de ne jamais surcharger mon emploi du temps. J’ai tendance à avoir une légère surestimation du temps nécessaire pour accomplir mes tâches, ce qui me permet d’avoir des journées plus satisfaisantes. En planifiant des marges de manœuvre, je m’assure d’atteindre mes objectifs sans pression excessive, ce qui me permet de rester motivée et épanouie.

Il est aussi essentiel de s’autodiscipliner, surtout quand on est seul à gérer son emploi du temps. Cela peut être difficile, car personne ne nous impose des horaires ou des responsabilités fixes, mais cette discipline personnelle est ce qui nous aide à maintenir un rythme de travail constant et productif.

J’utilise Google Agenda pour organiser mes journées. Je note toutes mes tâches et événements dans mon agenda, mais je ne m’impose pas une rigidité à tout prix. Si je sens qu’une tâche ne convient pas à mon niveau d’énergie ou qu’elle ne s’intègre pas bien dans la journée, je n’hésite pas à la déplacer à un autre moment. Pour moi, l’important est que tout soit fait à un moment donné, mais je m’adapte en fonction de mes besoins et de mon humeur du moment. Cela me permet de garder un bon équilibre et de ne pas me sentir débordée, tout en respectant mes objectifs.

Je travaille très bien à domicile sans distraction, mais si le cadre de travail à la maison rend le respect de votre routine difficile, en raison des distractions ou du manque d’un environnement propice à la concentration, vous pouvez toujours travailler ailleurs, que ce soit dans un café ou un espace de coworking. Cela changera votre cadre de travail et vous aidera à renouer avec une meilleure organisation et à respecter vos habitudes.

5. Des exemples de routines efficaces

 

 

Mettre en place des routines efficaces ne signifie pas uniquement travailler sans relâche. Voici quelques exemples de pratiques qui favorisent un équilibre entre productivité et bien-être.

Routine matinale de 30 minutes


Un exemple classique consiste à commencer la journée avec une courte routine : 5 minutes pour réfléchir à vos priorités, 15 minutes pour organiser vos tâches et 10 minutes pour prendre soin de vous, que ce soit en faisant une activité physique ou en vous préparant un petit-déjeuner nourrissant. Mais il est important de noter que ce genre de routine n’est qu’un exemple. Ce qui compte, c’est que vous trouviez ce qui fonctionne pour vous. Si une routine matinale trop stricte vous épuise, ajustez-la en fonction de ce qui vous semble le plus adapté à votre rythme.

 

Bilan de fin de journée


À la fin de chaque journée, prenez 10 minutes pour faire le point sur vos réalisations et ajuster votre planning pour le lendemain. Ce moment vous permet non seulement de valoriser vos réussites, mais aussi de préparer un nouveau jour en toute sérénité.

 

Sessions de travail par intervalles


La technique Pomodoro, avec des sessions de travail de 25 minutes suivies de 5 minutes de pause, est idéale pour maintenir un rythme productif sans se fatiguer. Après chaque série de 4 sessions, accordez-vous une plus longue pause (15 à 30 minutes) pour vous détendre, faire une activité physique, ou prendre un repas.

6. Conseils pour tenir vos habitudes

 

Maintenir une routine efficace sur le long terme nécessite de l’engagement et des ajustements réguliers.

 

Suivi régulier


Utilisez un carnet ou une application de suivi pour mesurer vos progrès et identifier les ajustements nécessaires. Des outils comme Notion, Google Calendar ou des applications dédiées à la gestion de tâches peuvent vous aider à organiser vos journées tout en assurant un suivi de vos habitudes.

 

Automatiser les tâches simples


La technologie peut être votre alliée pour alléger votre emploi du temps. Par exemple, automatiser des tâches comme la gestion de vos emails ou de vos rendez-vous grâce à des outils comme Zapier ou Calendly permet de gagner du temps pour se concentrer sur des activités plus importantes ou sur vous-même.

Lier vos habitudes à des objectifs personnels


Lier vos routines à des objectifs personnels de long terme permet de maintenir une motivation constante. Par exemple, vous pouvez fixer des objectifs liés à votre bien-être (faire 30 minutes de sport par jour, méditer tous les matins, etc.) et les relier à vos objectifs professionnels.

 

7. Les erreurs à éviter

 

Même avec la meilleure organisation, certains pièges sont à éviter pour maintenir un équilibre sain.

 

Surcharger son emploi du temps


Bien qu’il soit tentant de maximiser chaque minute de votre journée, trop de tâches dans un emploi du temps peuvent créer une pression inutile. Laissez des moments libres dans votre agenda pour vous détendre ou gérer les imprévus.

Ne pas prendre de pauses


L’oubli des moments de pause est une erreur fréquente. Si vous ne vous accordez pas de répit, votre productivité peut en souffrir. Prenez des pauses régulières pour faire le plein d’énergie, que ce soit en faisant du sport, en cuisinant ou en profitant de moments de loisirs.

 

Ignorer l’équilibre travail-vie personnelle


L’erreur la plus courante dans l’organisation des entrepreneurs est de tout sacrifier au travail. Si vous ne préservez pas un équilibre entre vos obligations professionnelles et vos besoins personnels, vous risquez de vous épuiser rapidement. Les moments de détente, les loisirs et le temps passé avec vos proches sont essentiels pour recharger vos batteries et maintenir une motivation à long terme.

 

Conclusion : trouver la routine qui vous correspond

 

Il n’y a pas de solution universelle en matière d’organisation et de gestion du temps. La meilleure routine ou la meilleure organisation est celle que vous arriverez à tenir sur le long terme, en fonction de vos besoins et de votre réalité personnelle. Si vous constatez que vous avez du mal à vous tenir à une routine, c’est probablement qu’elle n’est pas adaptée à votre mode de vie, et il est important de la réajuster.

Évitez de suivre des injonctions externes comme « méditation tous les matins », « routine matinale parfaite », ou autres pratiques populaires si elles ne vous conviennent pas. Ce qui compte avant tout, c’est de respecter votre propre rythme et de construire des habitudes qui vous permettent de rester productif sans vous épuiser. Chaque petite victoire est un pas vers une organisation durable et une vie professionnelle épanouie.

En fin de compte, une bonne organisation n’est pas un fardeau à porter, mais une façon de vous soutenir dans l’accomplissement de vos projets. Si vous trouvez une méthode flexible, réaliste et durable, vous pourrez non seulement être productif, mais aussi rester serein et épanoui dans votre travail et votre vie personnelle.

L’organisation ne doit pas être une source de pression. Au contraire, elle doit être une ressource pour vous aider à naviguer dans vos journées sans vous sentir accablé. Commencez avec de petites habitudes que vous pourrez adapter en fonction de vos besoins et de vos objectifs, et vous verrez des résultats durables, tant sur le plan professionnel que personnel.

 

Si vous souhaitez passer à l’action, je vous propose un accompagnement personnalisé avec mon coaching One shot Time to Plan !

Comment optimiser son organisation et sa productivité en tant que freelance : stratégies efficaces pour un équilibre de Vie Pro/Perso

Être freelance, c’est être son propre patron. Cela offre une grande liberté, mais aussi une autonomie qui peut parfois se transformer en un défi. Sans une organisation rigoureuse, la gestion de son temps devient vite un casse-tête. Entre les deadlines serrées, les clients exigeants et l’envie de maintenir une vie personnelle épanouie, il est facile de se laisser submerger.

Dans cet article, je vous propose une approche concrète et personnalisée pour optimiser votre productivité et réussir à mieux gérer votre quotidien de freelance. L’objectif est de trouver un équilibre qui vous permette non seulement d’être productif, mais aussi de préserver votre bien-être.

1. Connaître et respecter son rythme biologique : l’importance des Chronotypes

 

Tout d’abord, comprendre son propre rythme biologique est essentiel pour maximiser sa productivité. Si vous êtes freelance, vous avez la liberté de choisir vos horaires, ce qui peut jouer un rôle majeur dans votre efficacité.

Exemple personnel : En tant que chronotype “Lion”, je suis plus énergique et créative le matin. C’est pourquoi je réserve les premières heures de la journée à mes tâches les plus importantes : rédaction de contenu, planification de mes projets et traitement des mails. Cela me permet d’être concentrée et de produire un travail de qualité lorsque je suis au sommet de ma forme.

À l’inverse, en début d’après-midi, je me permets des pauses pour recharger mes batteries. Travailler en fonction de son chronotype permet non seulement de mieux gérer ses pics d’énergie, mais aussi de ne pas épuiser son corps et son esprit en s’attaquant aux tâches les plus complexes lorsque l’on est fatigué.

2. Prendre soin de son corps pour “booster” son esprit

 

Il est essentiel de ne pas négliger l’impact que l’activité physique a sur la productivité. Travailler de longues heures sans interruption peut sembler efficace, mais cela peut aussi mener à l’épuisement et à une baisse de performance. Pour moi, l’exercice physique est crucial pour maintenir un équilibre de vie sain et soutenir ma productivité.

Je pratique l’Aïkido trois fois par semaine entre midi et deux, un moment qui me permet de me ressourcer. Non seulement l’Aïkido est une activité physique, mais c’est aussi un moment social, où je peux échanger avec des pratiquants passionnés. De plus, je fais également du fitness à la maison trois à quatre fois par semaine en suivant des vidéos sur une application mobile (Trainsweateat). Cela m’aide à garder une bonne condition physique, à évacuer le stress et à rester concentrée.

Pourquoi c’est important pour vous ? L’activité physique libère des endorphines, améliore la circulation sanguine et réduit le stress. En tant que freelance, il est crucial de maintenir un équilibre entre activité mentale et physique. Prendre des pauses actives et intégrer des moments de sport dans votre routine vous aidera à être plus alerte et à éviter le burnout.

3. Optimiser son alimentation pour maintenir un haut niveau d’energie

L’alimentation joue un rôle fondamental dans la gestion de l’énergie au quotidien. Après avoir testé le jeûne intermittent, j’ai réalisé que ce n’était pas adapté à mon corps. Je me sentais faible pendant la journée, ce qui affectait ma capacité à être productive.

Aujourd’hui, je privilégie un petit déjeuner faible en glucides, composé de fromage blanc et de pommes cuites, accompagné d’un café au lait avec mousse grâce à un mousseur électrique. Ce type de petit déjeuner me permet de rester énergique tout au long de la matinée sans provoquer de baisses de régime.

Conseil pratique : évitez les sucres rapides le matin. Privilégiez plutôt des protéines et des graisses saines pour vous donner une énergie durable et éviter les pics de glycémie. Cela contribuera à améliorer votre concentration et à éviter les coups de fatigue en milieu de journée.

4. Structurer sa journée avec un time blocking souple

 

Une des erreurs fréquentes en freelance est de ne pas bien structurer sa journée, ce qui conduit souvent à un travail dispersé et inefficace. Pour éviter cela, j’utilise une méthode appelée time blocking, qui consiste à diviser ma journée en blocs de temps dédiés à des tâches spécifiques.

Exemple concret : ma journée commence tôt, avec une session de travail créatif le matin. Ensuite, je bloque des plages horaires pour les appels avec les clients et les tâches administratives. Je m’assure également de réserver du temps pour les pauses actives, comme ma pratique de l’Aïkido ou des moments de fitness. Ce type de planning me permet de rester concentrée et de ne pas me laisser submerger par les interruptions ou les tâches urgentes.

 

En revanche, je reste flexible en écoutant mon niveau d’énergie : je n’hésite pas à faire une pause ou une sieste si la fatigue se fait ressentir. Mon organisation fluide me permet d’introduire de la flexibilité dans le cadre, en déplaçant mes blocs dans mon agenda si besoin.

 

5. La discipline : un devoir, pas une question de motivation

 

En tant que freelance, il est essentiel de se discipliner. J’ai appris à me convaincre que le travail est un devoir et que, même si la motivation n’est pas toujours présente, il est important de s’y tenir.

Exemple personnel : en matière d’organisation, j’ai une routine bien définie et je m’impose des contraintes qui ont du sens pour moi. Par exemple, je me lève à la même heure tous les jours (et sans réveil) même si je n’ai pas forcément envie de commencer à travailler. Je ne me demande pas si j’ai envie ou non de travailler ; cela fait partie de mes engagements envers mes projets et mes clients. Cette autodiscipline me permet de réaliser des tâches même quand l’inspiration n’est pas au rendez-vous (par contre, je suis rigide, c’est le pendant de la rigueur xD).

6. Ne pas surcharger ses journées pour éviter l’épuisement

 

Un autre aspect important est de ne pas surcharger sa journée. J’ai tendance à sous-estimer le temps nécessaire pour accomplir une tâche, mais cela me permet de ne pas être trop ambitieuse et de rester réaliste.

Exemple personnel : je veille à me fixer des objectifs réalisables chaque jour, plutôt que de tenter de tout faire. En fin de journée, je suis souvent satisfaite de ce que j’ai accompli, même si la journée n’a pas été aussi productive que prévue. Cela m’évite de me sentir découragée et me permet d’apprécier mes réalisations.

Mon emploi du temps n’est ainsi volontairement jamais surchargé car je me connais : je ne peux travailler intensément pendant longtemps. Les moments de “vide” me permettent de mieux gérer l’imprévu, mais surtout, d’être sure de pouvoir réaliser tous mes objectifs quotidiens sans difficulté.

7. L’importance de l’autodiscipline et de la gestion des priorités

 

L’une des grandes forces des freelances est leur capacité à prendre des décisions autonomes. Toutefois, cette liberté peut devenir un piège si elle n’est pas bien gérée. En me basant sur mon profil en Human Design (Générateur 3/5), je sais que mon énergie est plus efficace quand je choisis des projets qui résonnent profondément en moi.

Conseil pratique : apprenez à dire non à ce qui ne vous inspire pas et concentrez-vous sur des projets qui correspondent à vos passions et vos valeurs. Cela vous permettra non seulement de maintenir une motivation élevée, mais aussi de donner votre meilleur de manière durable.

Conclusion : devenir un Freelance organisé et productif

 

En tant que freelance, il est crucial de trouver un équilibre entre les exigences professionnelles et personnelles. En comprenant vos rythmes naturels, en structurant votre journée efficacement, en prenant soin de votre corps et en vous imposant une discipline interne, vous pouvez non seulement optimiser votre productivité, mais aussi préserver votre bien-être.

En appliquant ces conseils au quotidien, vous serez en mesure de mieux gérer votre temps, de rester concentré sur vos objectifs et d’éviter le burnout. La clé réside dans l’équilibre : un corps sain, un esprit organisé, et une approche réaliste de vos capacités.

 

Si vous souhaitez passer à l’action, je vous propose un accompagnement personnalisé avec mon coaching One shot Time to Plan !

Comment améliorer son SEO rapidement quand on est entrepreneur ou freelance ?

En tant qu’entrepreneur ou freelance, le référencement naturel (SEO) est un levier essentiel pour booster la visibilité de votre activité en ligne. Être bien positionné sur les moteurs de recherche comme Google vous permet d’attirer des clients sans avoir à investir massivement dans des publicités payantes. Mais comment optimiser votre SEO rapidement lorsque vous démarrez ? Que vous ayez un site web ou non, il existe des stratégies efficaces à mettre en place pour améliorer votre référencement. Cet article vous donnera des conseils concrets et des exemples pratiques pour y parvenir.

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1. Optimiser votre présence locale avec Google My Business

Si vous êtes entrepreneur ou freelance et que vous n’avez pas encore de site web, la première étape pour améliorer votre SEO rapidement est de créer un profil Google My Business. Cet outil gratuit vous permet d’apparaître sur Google Maps et dans les résultats de recherche locale, même sans site web. C’est crucial pour être localisé par vos clients potentiels dans votre ville.

Prenons mon exemple, Yéza Lucas, coach pour entrepreneurs à Paris. En optimisant mon profil Google My Business, j’ai pu apparaître en première position sur Google pour la requête “coach entrepreneur Paris”. Ce résultat n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une stratégie bien pensée.

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Voici comment optimiser votre profil Google My Business :

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  • Remplissez toutes les informations : assurez-vous que vos coordonnées (adresse, numéro de téléphone, horaires) sont à jour.
  • Ajoutez des mots-clés pertinents : décrivez votre activité en utilisant des mots-clés recherchés par vos clients potentiels. Par exemple, “coach entrepreneur Paris” est un mot-clé que mes clients tapent pour me trouver.
  • Obtenez des avis clients : les avis positifs sont essentiels pour améliorer votre crédibilité et votre référencement. Encouragez vos clients à laisser un avis après chaque service rendu.

En utilisant Google My Business, vous bénéficiez d’une visibilité locale et, même sans site web, vous pouvez attirer des prospects dans votre région. Lorsque vous créerez un site, cette présence viendra compléter et renforcer votre stratégie SEO globale.

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2. Les recommandations LinkedIn : un levier sous-estimé

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Les réseaux sociaux jouent également un rôle dans l’amélioration de votre référencement, en particulier LinkedIn. Ce réseau est devenu incontournable pour les freelances et entrepreneurs. Contrairement à une idée répandue, les recommandations sur LinkedIn n’influencent pas directement votre SEO dans les moteurs de recherche comme Google. Cependant, elles contribuent à renforcer votre crédibilité et votre autorité professionnelle, deux aspects essentiels pour attirer des clients. Un profil LinkedIn bien optimisé, riche en recommandations, vous aide à vous démarquer et peut améliorer votre visibilité dans les recherches sur LinkedIn lui-même.

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Par ailleurs, les mots-clés présents sur votre profil LinkedIn (dans votre titre, vos expériences, et votre résumé) peuvent améliorer votre référencement dans les recherches LinkedIn, ce qui peut indirectement booster votre visibilité globale en ligne. N’oubliez pas de solliciter des recommandations de la part de vos clients et collaborateurs pour renforcer la crédibilité de votre profil.

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3. Référencement thématique vs référencement local

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Image réalisée par Dall-E

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En matière de SEO, il est important de distinguer le référencement thématique et le référencement local.

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  • Le référencement thématique consiste à produire du contenu de qualité autour d’un sujet spécifique lié à votre expertise. Cela peut se faire à travers des articles de blog optimisés pour des mots-clés précis. Par exemple, si vous êtes consultant en marketing digital, écrire des articles sur des sujets tels que “comment améliorer son SEO” ou “stratégie de contenu” vous positionne comme un expert dans votre domaine. Ce type de référencement est particulièrement utile pour attirer un public national ou international, et non limité à une zone géographique. Vous pouvez même viser des mots-clés spécifiques comme “consultant SEO Paris” pour vous placer sur des requêtes thématiques et géolocalisées.

 

  • Le référencement local, quant à lui, vise à vous positionner sur des requêtes liées à un emplacement géographique précis. Google My Business joue un rôle clé dans cette stratégie, tout comme l’insertion d’expressions géographiques dans votre contenu, telles que “coach entrepreneur Paris”. Ce type de SEO est crucial si votre activité repose sur un public local et si vous avez besoin d’être trouvé par des clients dans une zone spécifique.

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Il est donc essentiel de combiner ces deux approches : produire des contenus thématiques tout en optimisant votre présence pour le référencement local.

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4. Créer du contenu pertinent pour votre audience

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Rédigez du contenu ciblé pour votre audience (exemple personnel de l’Aikido pour mon autre blog)

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Le contenu est roi en SEO, et écrire des articles de blog pertinents et optimisés est l’une des meilleures stratégies pour améliorer rapidement votre référencement. Le contenu thématique vous aide à gagner en autorité dans votre domaine. Par exemple, écrire régulièrement des articles sur des sujets qui intéressent vos clients, comme “les meilleures stratégies pour entrepreneurs” ou “comment optimiser son SEO en freelance”, vous positionnera comme un expert dans votre domaine.

Ces articles doivent inclure des mots-clés pertinents, des liens internes et externes vers des ressources de qualité, et répondre aux questions que se posent vos clients. Une bonne stratégie de contenu améliore la visibilité de votre site sur des requêtes spécifiques, tout en générant un trafic organique de qualité.

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5. Maintenir une fréquence de publication régulière

Image réalisée par Dall-E

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La régularité de publication est cruciale pour l’optimisation de votre SEO. Google privilégie les sites qui sont mis à jour fréquemment avec du contenu frais. En publiant régulièrement des articles de blog ou du contenu pertinent, vous montrez aux moteurs de recherche que votre site est actif et que vous continuez d’apporter de la valeur à vos visiteurs.

Cela ne signifie pas qu’il faut publier chaque jour, mais il est recommandé de garder un rythme constant. Par exemple, publier un article par semaine ou tous les quinze jours est une excellente stratégie pour maintenir une présence régulière dans les résultats de recherche. Si vous ne tenez pas cette cadence, l’engagement de vos lecteurs et votre visibilité pourraient en pâtir.

6. Comprendre l’importance des réseaux sociaux pour booster votre SEO

 

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Les réseaux sociaux sont des leviers puissants pour augmenter votre visibilité et indirectement votre référencement. Chaque partage, like ou commentaire sur vos publications sociales renforce votre autorité en ligne.

LinkedIn, Facebook, Instagram ou Twitter peuvent aider à générer du trafic vers votre site ou votre profil, tout en augmentant votre notoriété. En partageant du contenu de qualité, vous attirez non seulement l’attention de vos abonnés, mais aussi celle des moteurs de recherche qui voient ces interactions comme des signaux positifs. Plus vos contenus sont partagés, plus vous augmentez vos chances d’être mieux référencé.

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7. Vérifier la vitesse de chargement et l’optimisation technique

 

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Un autre aspect souvent négligé en SEO est l’optimisation technique de votre site. Google privilégie les sites qui se chargent rapidement et qui offrent une expérience utilisateur fluide. Voici quelques points à optimiser :

  • La vitesse de chargement : Assurez-vous que votre site se charge rapidement. Utilisez des outils comme Google PageSpeed Insights pour vérifier et améliorer la rapidité.
  • Le design responsive : Votre site doit être optimisé pour tous les types d’appareils, en particulier les mobiles.
  • L’optimisation des images : Compressez vos images pour éviter qu’elles ne ralentissent votre site.

Une bonne optimisation technique améliore non seulement le classement de votre site dans les moteurs de recherche, mais améliore aussi l’expérience utilisateur, ce qui se traduit par un meilleur taux de conversion.

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8. Collaborer avec un expert en SEO

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Si vous voulez aller plus loin dans l’optimisation de votre SEO, il peut être judicieux de faire appel à un expert en référencement. Un consultant SEO  pourra vous aider à définir une stratégie sur mesure, en fonction de vos objectifs et de votre marché. Faire appel à un spécialiste vous permet de bénéficier d’un audit approfondi de votre site, de recommandations concrètes, et d’un suivi pour maximiser votre visibilité en ligne.

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Conclusion

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Améliorer rapidement son SEO en tant qu’entrepreneur ou freelance nécessite de combiner plusieurs leviers : optimisation locale avec Google My Business, réseaux sociaux comme LinkedIn, production de contenu pertinent, et optimisation technique. En appliquant ces stratégies, vous pouvez rapidement booster votre visibilité et attirer de nouveaux clients. Que vous ayez ou non un site web, ces actions concrètes vous permettront de vous démarquer et de vous positionner comme un expert dans votre domaine.

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Comment trouver des clients quand on est coach freelance

 

Trouver des clients en tant que coach freelance est souvent l’une des plus grandes préoccupations, notamment lorsqu’on démarre ou que l’on souhaite développer son activité. Dans le coaching, la concurrence est rude aujourd’hui quand tout le monde peut s’improviser coach. Si les certifications peuvent rassurer certains types de clients, elles ne sont pas la clé pour attirer une clientèle solide. Ce qui fait la différence, c’est la manière dont vous vous positionnez sur le marché, comment vous construisez votre notoriété et surtout, comment vous faites preuve d’autorité et de crédibilité dans votre domaine. Dans cet article, nous allons explorer des stratégies concrètes autour du personal branding, du référencement naturel sur Google, de la preuve sociale et de la stratégie de contenu,  vous aider à attirer des clients.

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1. Le Personal Branding : Faites de votre nom votre marque personnelle

Le personal branding est essentiel pour les coachs freelance. Il s’agit de la manière dont vous vous présentez, comment vous êtes perçu par votre audience, et comment vous construisez une image cohérente autour de votre expertise. Le personal branding va bien au-delà de votre logo ou des couleurs de votre site web. Il s’agit de votre histoire, de votre ton de voix, et de la manière dont vous communiquez avec votre public.

a. Racontez votre histoire

Les gens ne veulent pas seulement un coach, ils veulent quelqu’un avec qui ils se sentent connectés. En partageant votre parcours, vos expériences et les raisons pour lesquelles vous êtes devenu coach, vous humanisez votre marque et créez un lien émotionnel avec votre audience. Si je prends mon exemple personnel, j’ai commencé l‘Aikido et l’entrepreneuriat la même année en 2017, et je fais aujourd’hui le parallèle entre ces deux disciplines qui nourrissent mes réflexions. J’ai également parlé de ma vie personnelle, de mon adoption et de mes différentes communautés (Aikido, entrepreneuriat, réflexions sociétales, couple et sexualité). Ces expériences l’ont conduit à développer une approche unique du coaching. Ce genre de récit authentique attire l’attention et reste en mémoire.

b. Développez une identité unique

Votre personal branding doit se refléter dans tout ce que vous faites, depuis la manière dont vous parlez à vos clients jusqu’à votre présence en ligne. Soyez cohérent : si vous prônez une approche centrée sur le bien-être et la sérénité, votre communication doit refléter cela. Un exemple simple est de choisir un ton bienveillant dans vos publications et d’utiliser des visuels apaisants sur votre site web et vos réseaux sociaux.

2. Le référencement naturel sur Google (SEO) : soyez visible pour vos clients

 

Être visible en ligne est essentiel pour attirer des clients. Si votre site web ou votre contenu n’apparaît pas dans les résultats de recherche, vous passerez à côté de nombreuses opportunités. Le référencement naturel ou SEO (Search Engine Optimization) est la stratégie qui consiste à optimiser votre présence en ligne pour apparaître en tête des résultats sur Google.

a. Optimisez votre site web pour le SEO

Votre site web doit être optimisé pour les moteurs de recherche. Cela signifie que vous devez identifier les mots-clés que vos clients potentiels sont susceptibles de rechercher et les intégrer de manière naturelle dans vos contenus. Par exemple, si vous êtes coach en développement personnel, des termes comme “coach en développement personnel à Paris” ou “coach freelance en gestion du stress” doivent figurer dans vos titres, descriptions et articles de blog. Pour ma part, j’ai travaillé le référencement de ma page d’accueil en l’axant sur les mots clés “coach entrepreneur Paris”, ce qui me permet d’être visible en première page Google mais aussi sur Google my business grâce à ma fiche qui contient plus de 54 avis.

b. Créez du contenu régulier pour améliorer votre SEO

Un blog est un excellent moyen de renforcer votre SEO. En publiant régulièrement du contenu utile et pertinent, vous améliorez vos chances d’apparaître dans les résultats de recherche. A titre d’exemple, j’écris depuis 2017 des articles sur de nombreux sujets en lien avec l’entrepreneuriat, du mindset à l’organisation en passant par la définition de ses objectifs, la construction de son offre de service, ou la communication authentique. Ces contenu démontrenr mon expertise tout en améliorant ma visibilité.

3. La Preuve Sociale : l’importance des témoignages et avis clients

Les clients potentiels veulent être rassurés sur la qualité de vos services. C’est là que la preuve sociale entre en jeu. Les témoignages, avis clients et références sont des éléments puissants pour convaincre de nouveaux clients.

 

a. Collectez des témoignages de vos clients satisfaits

Après chaque coaching, demandez à vos clients de laisser un témoignage sur votre site ou sur des plateformes comme Google My Business (qui contribue également à votre référencent naturel). Ces avis servent de validation externe et renforcent la confiance des prospects. Par exemple, vous pourriez partager des témoignages de clients expliquant comment votre approche unique a transformé leur vie. J’ai réalisé des études de cas client ici pour vous donner quelques exemples.

 

b. Utilisez des études de cas

Les études de cas sont un autre moyen de montrer comment vous avez aidé vos clients à atteindre leurs objectifs. Par exemple, vous pouvez décrire un client qui, grâce à votre coaching, a réussi à mieux gérer son stress en entreprise et à retrouver un équilibre de vie. Ces exemples concrets montrent l’efficacité de vos services et aident les prospects à se projeter.

 

4. L’Inbound Marketing et la stratégie de contenu personnalisée

 

L’inbound marketing consiste à attirer les clients vers vous plutôt que de les démarcher directement. La meilleure manière de le faire est à travers une stratégie de contenu bien pensée, où vous partagez des informations précieuses qui répondent aux besoins et aux défis de vos clients.

a. Créez du contenu pertinent et ciblé

Le contenu que vous produisez doit être conçu pour répondre aux problèmes spécifiques de vos clients cibles. Par exemple, si vous êtes coach pour les entrepreneurs stressés, écrivez des articles ou créez des vidéos sur des sujets comme « Comment gérer le stress en tant qu’entrepreneur » ou « Stratégies pour rester productif sans s’épuiser ». Chaque contenu doit être pensé pour apporter une valeur réelle et susciter l’intérêt des personnes qui pourraient avoir besoin de vos services.

b. Utilisez des formats variés

En plus des articles de blog, pensez à varier les formats pour toucher un public plus large. Vous pouvez créer des vidéos courtes sur Instagram, proposer des webinaires ou des podcasts. Yéza Lucas pourrait, par exemple, proposer un webinaire gratuit sur l’utilisation des principes de l’Aikido dans la gestion des émotions et des conflits professionnels. Cela permet non seulement de partager votre expertise, mais aussi de créer un lien plus direct avec votre audience.

c. Les newsletters pour rester en contact avec votre audience

Une newsletter régulière est un excellent moyen de maintenir le lien avec vos prospects et clients actuels. Proposez du contenu exclusif, des conseils, ou des retours d’expérience dans vos emails pour montrer que vous êtes toujours actif et pertinent dans votre domaine. Cela peut aussi être l’occasion de promouvoir de nouveaux services ou des offres spéciales.

5. Les articles invités et les podcasts : étendre votre portée grâce à des médias établis

 

Les articles invités et les apparitions dans des podcasts sont d’excellents moyens de vous positionner en tant qu’expert dans votre domaine tout en atteignant une nouvelle audience. En publiant du contenu sur des sites reconnus, vous bénéficiez de la notoriété de ces plateformes et gagnez en visibilité auprès de prospects potentiels. Cela vous permet de développer votre personal branding tout en générant du trafic vers votre propre site web.

a. Mon expérience avec les articles invités et podcasts

J’ai personnellement utilisé cette stratégie pour élargir ma visibilité en tant que coach freelance. J’ai eu l’opportunité d’écrire des articles invités pour des médias influents comme Maddyness, Frenchweb, Le HuffPost, Les Echos Start, et Webmarketing & Com. Ces publications m’ont permis de partager mon expertise avec une audience plus large et de démontrer ma capacité à allier entrepreneuriat, coaching et principes de l’Aikido.

En plus de ces articles, j’ai également été invité sur plusieurs podcasts pour discuter de l’entrepreneuriat, de la gestion du stress, et de l’Aikido appliqué à la vie professionnelle. Ces invitations ont non seulement renforcé ma crédibilité en tant que coach, mais ont aussi attiré des clients qui ont découvert mon approche à travers ces canaux.

 

b. Comment tirer parti des articles invités et podcasts

Pour maximiser l’impact des articles invités et des apparitions dans les podcasts, il est important de cibler des publications qui touchent votre audience idéale. Commencez par identifier les médias et blogs qui sont lus par vos prospects potentiels, et proposez-leur des sujets qui correspondent à leurs intérêts. Lorsque vous écrivez un article invité, assurez-vous d’inclure un lien vers votre site web ou une page de capture d’emails pour transformer cette visibilité en leads potentiels.

De la même manière, les podcasts vous permettent d’atteindre des personnes qui pourraient ne pas lire de blogs ou d’articles, mais qui consomment du contenu audio pendant leurs déplacements ou leurs temps libres. Prenez contact avec des podcasteurs dans votre domaine et proposez des sujets pertinents qui peuvent intéresser leurs auditeurs.

Ces stratégies vous permettront de bâtir votre notoriété et de diversifier vos sources de clients en attirant des prospects de manière organique.

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6. Les certifications de coach : une option, mais pas une obligation

Beaucoup de coachs se demandent s’ils doivent absolument obtenir une certification pour attirer des clients. Bien que cela puisse rassurer certains, la certification n’est pas une garantie de succès. Ce qui compte avant tout, c’est votre capacité à démontrer vos compétences, à inspirer confiance, et à apporter des résultats.

a. Le poids de l’expérience et de la satisfaction client

Des clients satisfaits et des témoignages positifs sont beaucoup plus puissants qu’une certification pour convaincre de nouveaux prospects. Personnellement, j’ai coaché de nombreux coachs certifié à qui on n’avait pas appris à vivre de leur activité. Je ne suis pas coach certifiée mais ma preuve sociale et mon expertise de terrain ont construit ma légitimité. 

b. Une certification si nécessaire pour certains types de clients

Cela dit, si vous travaillez dans un domaine très spécifique ou avec des entreprises qui demandent des qualifications officielles, avoir une certification peut être utile. Toutefois, ne faites pas de la certification un frein à votre développement : votre valeur est dans ce que vous apportez, pas dans vos diplômes.

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Conclusion : trouver des clients en tant que coach freelance

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Attirer des clients en tant que coach freelance demande de la stratégie et de la patience, mais avec une approche centrée sur le personal branding, un bon référencement, la preuve sociale et une stratégie de contenu efficace, vous pourrez bâtir une clientèle solide. Ne vous fiez pas uniquement aux certifications pour attirer des clients, mais plutôt à votre capacité à créer du contenu pertinent, à démontrer votre expertise, et à humaniser votre marque. À travers ces actions, vous créerez une notoriété durable et établirez votre positionnement en tant que coach freelance de confiance, je le fait depuis 2017, en construisant une image authentique et en démontrant mon expertise mais également ma personnalité et mes valeurs à travers son parcours.

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Vous pouvez télécharger mes 4 ressources pour devenir un coach opérationnel

Si vous êtes déjà sensibilisé au sujet, ma formation Devenir un coach opérationnel en 4 semaines devrait vous intéresser. Elle est basée sur mon expertise de terrain (en plus, je vous suis H24 pendant toute la durée de la formation :D)

[Dossier Stratégie de contenu] Tout sur les coulisses de 7 ans de contenus !

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus. Ici, on parle de production de contenus et de créativité !

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Mon processus d’écriture : immersif et intrusif

On me fait souvent remarquer que je produis beaucoup de contenus.
Je ne m’en cache pas, l’écriture fait partie de mes routines.
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Et pour cause, voici mon processus d’écriture :
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J’écris sur ce qui m’inspire : des conversations, des situations, des événements…la stimulation intellectuelle me nourrit et je capture des moments d’échange pour les transformer en contenu.

Je peux écrire sur commande à condition d’être immergée dans un contexte me permettant de me projeter dans l’univers sur lequel on me demande d’écrire (en assistant à un événement par exemple)

✅ Concernant ma capacité à produire des contenus réguliers s’inspirant de mon quotidien, je sais qu’ils peuvent faire l’objet de malentendus.
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En effet, si de la frustration peut émaner chez mes lecteurs, notamment lorsqu’ils m’ont inspirée, sachez qu’il vaut mieux être à l’origine de mes futurs contenus que de ne rien m’inspirer du tout.
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Et en toute honnêteté intellectuelle, je cite mes sources, sauf lorsque l’anonymat demande à être préservé.
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Et vous, quel est votre processus d’écriture ?

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Je n’écris pas pour vendre

Je n’écris pas pour vendre.

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Je gravite dans le secteur du coaching et de l’infopreneuriat. Mes contenus mettent en avant mon histoire et la narrent de manière authentique.
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Pour autant, je n’écris pas pour vendre.
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Ma vulnérabilité et mes erreurs ne me mettent pas toujours en valeur.
Ma communication envahissante peut être déboussolante.
Les sujets de mes publications ne collent pas toujours avec mon offre de prestation.
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Pourtant, je suis formée au marketing et au copywriting
Pourtant, je pourrais joindre à mes narrations, un appel à l’action
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Mais je suis trop familière aux techniques de vente et de persuasion pour les mettre en application.
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Pour autant, j’aime écrire de manière méthodique et structurée.
Pour autant, j’aime utiliser des figures de style pour m’exprimer.
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Mais mon premier objectif n’est pas d’écrire pour générer des revenus
Mon objectif est d’abord d’aller de l’avant en accouchant de mes contenus
Mon objectif est ensuite de permettre à mes lecteurs de se sentir soutenus
Mon objectif est enfin de me faire plaisir en écrivant de manière régulière et continue
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Et vous, pourquoi écrivez-vous ?
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Mon process pour capitaliser sur mes contenus en 6 étapes

Je produis des contenus depuis 2017.
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En chiffres, cela donne :

✅ 789 publications Instagram sur mon compte Yéza Lucas (et je ne vous parle pas de mes autres comptes thématiques…)

✅ 230 articles de blogs (et je ne vous parle pas de mon blog sur l’aikido)

✅ Un nombre incalculable de newsletters (comptez une par semaine depuis 2017)

✅ Une cinquantaine d’articles invités sur Maddyness, Webmarketing & Com‘ , Frenchweb, Les Echos Start, Le Journal du CM, Le Huffpost et j’en passe

✅ Une vingtaine d’interviews pour des entreprises et médias divers.
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Voici donc mon process pour capitaliser sur mes contenus :
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1/ Publication du contenu sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram et Linkedin
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2/ Publication du contenu en story sur mon compte Instagram, ma page Facebook pro et mon compte Facebook perso.
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3/ Programmation du contenu sur ma newsletter, qui a souvent quelques mois d’avance de contenus car sa fréquence est hebdomadaire contrairement aux posts sur les réseaux sociaux qui sont spontanés et qui peuvent être quotidiens.
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4/ Copier-coller du contenu sur un compteur de mot en ligne :

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? En dessous de 500 mots, j’ajoute le contenu à mon fichier « posts à combiner » pour en faire une brique d’un article thématique sur un sujet spécifique (avec d’autres posts combinés)

? Au dessus de 500 mots, le post peut devenir un article de blog
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5/ Publication de l’article combiné sur mon blog, ou en tant qu’article invité dans un média, si la thématique de l’article colle avec la ligne éditoriale du média.
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6/ Quelques mois (mais également années) plus tard, je rediffuse le contenu en story sur mes réseaux sociaux
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Et vous, comment capitalisez-vous sur vos contenus ?

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[Dossier Entrepreneuriat] Les basiques du business en ligne !

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus. Ici, on parle de business en ligne, de marketing et de e-réputation !

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Et si on en finissait avec les propositions de valeur toutes faites ?

Depuis que je gravite dans l’écosystème de l‘infopreneuriat, j‘ai vu passer un bon nombre de punchlines. Ces slogans, résultant d’une proposition de valeur marketés sont souvent très formatés.
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Et pour cause, les conventions dans le marketing digital invitent les entrepreneurs à définir une cible, une offre, et un positionnement.
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Si l’idée a un fondement, et permet d’éviter l’éparpillement (surtout quand on se lance), la frustration est grande lorsqu’on réalise qu’une proposition de valeur ne nous permet pas toujours de communiquer sur les différentes casquettes de notre activité (et je ne parle même pas des slasheurs).
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Pour ma part, j’ai longtemps mis en valeur l’aspect très opérationnel et “sexy” de mon activité avec une punchline claire : attirer un flux de clients réguliers sans démarcher.
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Mais en réalité, mes prestations ne se limitent pas à cela : 
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– Je travaille sur le mindset et les croyances limitantes des entrepreneurs
– J’interviens dans leur travail d’organisation
– Je les aides à construire une vision et des objectifs clairs
– Etc
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Bref, je ne suis pas une coach spécialisée, et ne rentre donc pas dans une case définie par une proposition de valeur unique.
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Mais la bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas (uniquement) votre proposition de valeur qui attire l’attention de vos clients.
Ce n’est pas non plus elle qui les fera passer à l’acte d’achat.
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Ce qui vous permettra de vendre est un tout : 
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– Votre présence en ligne
– Votre e-réputation (références, avis…)
– Votre référencement
– Votre page à propos
– Vos pages de vente
– Votre capacité à convertir à l’oral
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Dans ce contexte, votre proposition de valeur n’est qu’un élément parmi d’autres.
Alors plutôt que de passer des jours à chercher la petite phrase qui fera fureur et la changer au prochain positionnement, commencez par dire ce que vous faites, avec des mots simples. Le reste suivra 🙂
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C’est un travail que je viens de réaliser et que je vous partage.
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Vous voulez savoir quel est mon métier ?  C’est parti !

Je coache et je forme à l’entrepreneuriat, au marketing digital, au mindset et à l’organisation.

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J’écris pour vous, quand vous me laissez carte blanche.
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J’inspire, avec des retours d’expérience personnelle sur l’entrepreneuriat, l’équilibre de vie pro/perso, le développement personnel et le digital nomadisme.
Et vous ?
Besoin d’être rassuré ?
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Quelques chiffres : 
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✅ 6 ans d’expertise dans l’entrepreneuriat
✅ 6 ans de contenus réguliers
✅ 8 références de médias pour parutions presse
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? 53 avis Google
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? 1ère position des résultats de recherche Google sur la requête « coach entrepreneur Paris »
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Alors qu’en dites-vous ?
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Faut-il avoir un nom de domaine à son nom quand on est entrepreneur ?

Depuis que je coache des entrepreneurs, une question revient souvent : est-il pertinent d’utiliser son propre nom comme nom de domaine professionnel ?
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Je ne suis pas catégorique sur la question, toutefois c’est un choix que j’encourage. Et voici pourquoi.
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1/ On n’a pas besoin de changer de nom de domaine quand on fait pivoter ou évoluer son activité

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Pivoter dans son activité est une étape fréquente chez les entrepreneurs. Dans ce contexte, mieux vaut avoir un nom de domaine personnel (nom + prénom) pour plus de flexibilité. Si votre nom de domaine est un mot clé de votre activité “lecommunitymanager.com“, que vous changez de métier ou de domaine d’activité (de la restauration à l’automobile), un nom de domaine spécialisé deviendra vite obsolète. Certes, vous pourrez toujours le changer ou faire une redirection d’URL, mais la perte de temps ne sera pas négligeable.
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2/ On ancre une marque personnelle forte 

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Un nom de domaine personnel (nom+prénom) vous permet de développer une marque personnelle forte, surtout quand vous êtes freelance. Votre nom de domaine est ainsi à votre image, colle avec le contenu de votre site web, et contribue à booster votre personal branding.
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3/ Un nom de domaine personnel n’impacte pas votre référencement naturel 

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Pas besoin d’utiliser un mot clé “métier” dans votre nom de domaine pour augmenter votre SEO sur Google. Le référencement de votre page d’accueil avec des informations géographiques, ou sectorielles sera suffisant (ex : coach pour entrepreneur à Paris). De plus, vos avis Google et vos articles de blog vont également contribuer à booster votre référencement naturel.
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Conclusion : vous n’avez pas besoin d’avoir un nom de domaine impersonnel pour paraitre professionnel. Un nom de domaine à votre nom ou à celui de votre marque vous permettra d’asseoir votre branding, votre référencement et sera plus durable dans le temps, tant sur le plan économique que marketing.
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Et vous, quel choix avez-vous fait ?
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7 conseils pour rendre plus visible votre entreprise sur le web gratuitement

Depuis plusieurs années, le référencement est devenu ma première source d’acquisition client. En travaillant mon référencement local, j’ai pu arriver en première page Google sur des requêtes spécifiques.
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Voici donc 7 conseils pour développer la visibilité de ton entreprise. Mais n’oubliez pas, il vous faudra régulièrement faire des petits contrôles pour évaluer l’évolution de votre référencement. Bon courage !
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– Pour être visible sur Google, il faut vous demander : qu’est-ce que vous taperiez sur Google si vous cherchiez quelqu’un comme vous ?
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– Pour être bien référencé, mieux vaut ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier (Google my business, site web, réseaux sociaux, sources externes)
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– La preuve sociale (Avis google, commentaires site web, avis page Facebook, nombre d’abonnés Instagram) contribuent au référencement de votre entreprise
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– L’optimisation de votre profil Linkedin lui permet de remonter dans les résultats de recherche du réseau social mais également sur Google
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– Sur un site web, l’optimisation de votre page d’accueil contribue à votre référencement local et vos articles de blog contribuent à votre référencement thématique
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– La notoriété est tout aussi importante que la visibilité pour trouver des clients
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– La confiance se dirige d’abord vers les résultats de recherche non sponsorisés

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[Dossier organisation] L’organisation, une compétence indispensable pour entreprendre !

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus. Ici, on parle d’organisation et de productivité !

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5 observations personnelles sur l’organisation et productivité :

– Les cartes mentales et les post-it sont très prisés des individus à la pensée en arborescence mais n’aident pas à transformer les idées en actions concrètes
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– Pour s’organiser, on peut utiliser des outils très simples (suite Google par ex)
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– Passer du temps à rechercher le meilleur outil est une belle démonstration de procrastination
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– Le perfectionnisme est une manifestation de la procrastination
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– Dans l’entrepreneuriat, pour se rapprocher de la perfection, il faut oser faire de nombreux essais imparfaits
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Comment gérer son organisation quand on a une pensée en arborescence ?

Si beaucoup d’entrepreneurs ont du mal à s’organiser, c’est en partie car leur pensée se disperse !
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– Ils débordent de créativité et se laissent submerger par leurs idées
– Ils ont du mal à rester focalisé sur un fil directeur et partent dans des digressions
– Ils manque d’esprit de synthèse et d’efficacité
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En conséquence :
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– Leurs rendez-vous et réunions débordent toujours.
– Ils finissent rincés sans avoir traité l’ensemble des sujets souhaités.
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Concrètement, ils n’arrivent pas à passer de l’idée à l’action.
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Cette pensée en arborescence peut-être problématique au quotidien si elle n’est pas canalisée et recentrée.
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Étant moi-même au coeur d’un processus créatif grâce à la production de contenus réguliers, j’ai dû mettre en place un système pour coupler créativité et organisation.
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Aujourd’hui, dès qu’une nouvelle idée me vient, elle est inscrite dans un outil qui me permet de la planifier et traiter ultérieurement.
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Cet outil me permet de ne pas laisser mes idées s’envoler et de la traiter en tant voulu.
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Mettre en place une nouvelle méthode pour optimiser son temps et ses idées peut demander un temps d’adaptation.
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Mais ce temps de restructuration est essentiel, surtout quand on a une pensée en arborescence !
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Peu de gens pourraient faire mon métier 

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Lorsque je présente mon activité professionnelle aujourd’hui, et surtout, mon emploi du temps, certains jugent que je mène une vie oisive.
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– Je travaille peu.
– Je consacre du temps à mes routines sportives, alimentaires et sociales;
– J’organise mon emploi du temps comme bon me semble.
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Dans une société où beaucoup se vantent de travailler jusqu’à pas d’heure, j’ai en effet choisi d’aller à contre-courant.
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Toutefois, mon métier comprend son lot de contraintes (choisies), et que peu pourraient gérer au quotidien :
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–  Je travaille seule, à domicile et je m’auto-discipline chaque jour pour atteindre mes objectifs (sans difficulté)

–  J’ai une capacité à produire des contenus réguliers dans différents domaines (entrepreneuriat, aikido, développement personnel)

–  Je suis efficace, réactive et organisée et peux ainsi travailler bien en peu de temps
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Alors oui, on pourrait dire que j’ai de la chance.
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Mais ma situation professionnelle est le résultat d’une combinaison entre compétences spécifiques (organisationnelles, rédactionnelles, communicationnelles) et de choix de vie (définition de mes priorités).
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Je pourrais bien sûr céder à l’injonction du “travailler plus pour gagner plus”, en meublant mon emploi du temps.
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Mais je n’en ai pas envie. Je garde en effet une vision écologique de ma santé mentale et physique et choisis ainsi de me ménager, tout en profitant des plaisirs de la vie au quotidien (resto entre amis, aikido le midi, voyages au bout du monde, activités culturelles régulières).
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Certains privilégient le travail et diront se reposer quand ils seront mort, pour ma part, je préfère me reposer de mon vivant pour mieux apprécier ma vie quotidienne et mon travail.
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A méditer…et surtout, bonne année !

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[Dossier Intelligence artificielle] : Création de contenu, business en ligne et IA

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus. Ici, on parle d’intelligence artificielle, de ChatGPT et de lien avec l’entrepreneuriat !

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Bonne lecture.

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Mon retour d’expérience personnelle sur ChatGPT en 6 points 

En tant que créatrice de contenu, j’étais un peu réticente à utiliser chatGPT.
Mais suite à un post de The BBoost, qui a suscité ma curiosité, je me suis dit qu’il serait idiot de ne pas tester le potentiel de cette IA en matière de ressources stratégiques et d’idées, notamment sur le plan professionnel.
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Voici mes retours d’expérience :
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1/ Un logiciel bluffant en matière de structuration et de rédaction de contenu 

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Que ce soit pour la rédaction d’un article de blog, d’un mail de vente, pour la création d’un programme de formation ou d’un leadmagnet, ChatGPT sait rédiger de manière synthétique et organisée.
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2/ Une AI pertinente pour développer une stratégie commerciale

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ChatGPT peut trouver les hashtags les plus pertinents par rapport à un secteur d’activité, trouver les mots clés les plus utilisés par notre cible sur Google, ou définir les problématiques principales de clients d’un secteur d’activité

3/ Une AI pour valider notre niveau de compétence sur un sujet 

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ChatGPT nous permet de valider notre niveau de compétence sur un sujet ou une stratégie à opérer dans un domaine d’activité, ce qui peut-être rassurant !
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4/ Attention au piège du travail prémâché 

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Le piège, lorsqu’on peut générer un contenu structuré en quelques secondes, c’est de faire appel à ChatGPT systématiquement, c’est de ne plus chercher à réfléchir. Et plus on devient fainéant, moins on est en mesure de développer sa créativité.
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5/ Les limites de ChatGPT

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L’AI est fabuleuse mais comprend des limites. Elle n’est pas capable de communiquer avec émotion et véhiculer une certaine sensibilité ou vulnérabilité. Et c’est pourtant ce qui peut manger dans une page de vente ou dans tout texte faisant appel au copywiriting. 
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ChatGPT demande (encore) une certaine relecture avant validation lorsqu’il s’agit de la production d’un contenu.
Par ailleurs, ChatGPT n’est pas en mesure de fournir des noms de concurrents, ou des meilleures personnes dans un domaine d’activité, ni des tarifs moyens de prestations de freelance ou d’entrepreneurs.
Enfin, il manque de connaissance sur des domaines spécifiques (j’ai testé avec l’Aikido).
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6/ Les évolutions à prévoir pour ChatGPT

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Pour qu’il soit plus performant, il serait intéressant d’intégrer ChatGPT aux CMS comme WordPress, aux auto-répondeurs (logiciels de newsletters), mais également aux logiciels de création graphiques pour produire des contenus à adaptés aux demandes des utilisateurs : newsletter, articles de blog optimisés pour le référencement, affiches ou visuels à partir d’un script (une première version perfectible existe aujourd’hui sur Canva). Ce n’est qu’une question de temps avant que ces innovations voient le jour.

Conclusion

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ChatGPT, comme Dall-E (intégré dans sa version payante), sont des IA facilitant le travail des professionnels mais également des particuliers. Mais ChatGPT ne doit pas se substituer à l’intelligence humaine, qui moins sollicitée pourrait être amenée à décliner. La créativité est un muscle, qui au repos finit par se ramollir.
Que les consultants et créateurs de contenus se rassurent, ChatGPT ne propose pas de contenus personnalisés, ni “humain”, et cela se voit. Les retours d’expérience personnelle sont des contenus à l’abri de l’invasion de l’iA. Et heureusement !
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Dall-e 3 via Bing : atouts et limites

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Depuis quelques semaines, j’ai testé l’IA pour créer des images à partir d’un texte. Parmi les outils existants, j’ai choisi Dall-E 3, via Bing (oui, le moteur de recherche de Microsoft).
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Après des centaines de prompts (textes), voici mes retours.
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Les atouts de Dall-E 3 via Bing :

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– Le logiciel est gratuit (et sans limite si vous changez d’adresse mail après les 15 prompts gratuits). Vous n’avez pas besoin de vérifier votre adresse email, et pouvez ainsi en générer à l’infini.
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– Le logiciel est très simple d’utilisation : vous tapez le texte, l’image apparaît après 30 secondes environ.
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– Le logiciel est doté d’une grande créativité, c’est bluffant !
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Voyons maintenant les limites de Dall-E 3 via Bing : 

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– Le prompt est limité en nombre de mots, ce qui implique de faire des choix dans notre descriptif d’image
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– Il n’existe pas de possibilité de travailler à partir d’un contenu importé : par conséquent, impossible de vous voir atteindre la lune sur une licorne rose !
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– Les noms propres ne sont pas reconnus : quelques noms de héros de séries TV sont enregistrés dans la base de données, mais vous n’êtes pas sur Google image !
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– Le logiciel a une connaissance sémantique limitée sur des domaines spécifiques : j’ai fait le test avec l’aikido, et clairement, l’IA n’a pas été conçue par des pratiquants 😉
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– Les détails ne sont pas toujours finalisés : vous pouvez vous retrouver dans un décors réaliste, mais avec des humains à 4 doigts ou sans visage (dommage).
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– Il n’y a pas de possibilité d’upgrader cette version et il n’existe pas d’option payante pour avoir accès à une meilleure version (plus rapide, plus précise, sans limite de mots).
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En résumé, Dall-E 3 via Bing est un très bon outil d’IA pour générer des images artificielles réalistes et d’une belle qualité. Toutefois, des limites techniques restent importantes. Par conséquent, il serait difficile de pouvoir proposer des prestations payantes à partir de cette version limitée de Dall-E 3 via Bing (même si ce n’est pas mon attention).
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Si l’IA sera sûrement amenée à évoluer dans les prochains mois voire années, elle reste expérimentale aujourd’hui dans ses versions gratuites.
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Et vous, quelle IA facile d’utilisation conseilleriez-vous pour générer des images artificielles ?
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Conclusion : L’IA, une menace pour les business désincarnés 

Freelances, moins vous incarnerez vos services et plus vite ils seront remplacés par des IA.
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Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est capable de créer :
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– des logos
– des visuels
– des articles SEO friendly
– des stratégies social media
– le contenu de leadmagnets
– le plan de formations en ligne.
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Dans ce même contexte, plus vous automatiserez vos activités, plus elles perdront de leur dimension humaine et plus vite elles deviendront remplaçables par des robots.
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Par conséquent, le coaching, la formation en présentiel, les journées d’immersion, ou encore les soins physiques sont des activités qui ne pourront jamais être remplacées par une intelligence artificielle. Ou du moins, pas sans une grande perte de qualité.
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Dans un monde où l’on prône l’automatisation des process et des business pour être plus libre, il devient paradoxalement dangereux pour votre propre entreprise de vous retirer totalement du processus de conception et de vente de vos produits et services.
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Car là où l’humain n’est pas, l’IA l’emportera.

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[Dossier développement personnel] Convention sociales, conformisme et normes personnelles et professionnelles

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.

Bonne lecture.

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Conformisme : et si la norme était autre, ne seriez-vous pas plus heureux ?

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Nous vivons dans une société régie par des normes sociales. 
Ces normes façonnent notre vision du monde et nos modes de vie.
Pourtant, elles ne nous rendent pas toujours heureux.
Loin s’en faut.
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Mais une norme n’est pas une ligne de conduite à respecter, c’est un simple injonction qui peut être levée.
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D’ailleurs, il serait temps de vous demander : 
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? Si la norme était l’entrepreneuriat, resteriez-vous dans ce job salarié qui vous ennuie tant ?
? Si la norme était le télétravail, resteriez-vous aussi tard au boulot pour faire du présentéisme ?
? Si la norme valorisait les introvertis, vous donneriez-vous la peine d’avoir une vie sociale aussi remplie ?
? Si la norme valorisait les couche-tôt, dineriez-vous toujours aussi tard le soir ?
? Si la norme était le célibat, passeriez-vous autant de temps à chercher l’amour ?
? Si la norme était une société sans enfant, créer une vie de famille serait-il un projet de vie ?
? Si la norme était la location, votre projet de vie serait-il tourné autour d’un achat immobilier ?
? Si la norme valorisait les formes, passeriez-vous autant de temps à sculpter votre silhouette ?
? Si la norme valorisait la polygamie, vous restreindriez-vous autant dans votre relation ?
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Et j’en passe.
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Bien sûr, ces normes peuvent tout à fait vous convenir et vous rendre heureux.
Mais il faut avant tout vous poser la question.
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Si aujourd’hui, vous n’êtes pas heureux, les choses peuvent changer. Mais n’attendez rien de la société, car tout part de vous.
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Mieux vaut passer pour un énergumène que de passer une vie dans la peine.
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A méditer.

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Période estivale : cet entre-deux que les freelances ont du mal à faire comprendre à leur entourage 

La période estivale, communément appelée “vacances d’été” n’est pas toujours une période claire pour les freelances. Il s’agit souvent d’un entre-deux, influencé par un contexte d’accalmie, mais dans lequel ces entrepreneurs ne souhaitent pas pour autant stopper brutalement leur activité.
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Si la période ne marque pas un temps d’arrêt “clair” pour une partie d’entre eux, cette ambiguïté sur la période, laisse leur entourage souvent décontenancé.
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Il n’est pas rare dans ce contexte de voir ressurgir la fameuse interrogation : “mais t’es en vacances ou tu bosses ?” 
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Mais alors, pourquoi ne pas faire un franc break estival quand on est freelance ?
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✅ D’abord, parce qu’on prépare la rentrée, et on s’ouvre la porte à de nouvelles opportunités : accepter des clients pendant l’été, c’est renflouer sa trésorerie (le carburant d’une entreprise) et préparer sereinement la rentrée.
✅ Ensuite, parce qu’on maintient un rythme et une routine quotidienne : lorsqu’on a un équilibre de vie pro/perso au quotidien, travailler n’est pas une source de perte d’énergie mais une stimulation intellectuelle.
✅ Enfin, parce qu’on aime travailler : être freelance, c’est faire le choix d’un métier qui nous plaît, au rythme qui nous plait. Dans ce cadre, en travaillant sur un rythme modéré toute l’année, le break estival ne s’impose plus comme une évidence.
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En effet, plutôt que de passer l’année à faire des semaines de 40 heures (ou plus) et entrer en état végétatif le week-end ou encore, se mettre la pression pour “profiter” de chaque jour de congé (soirée festive le week-end, pression des vacances “de rêve” à l’étranger pendant l’été), mieux vaudrait profiter d’un temps libre que l’on s’octroie chaque jour.
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Bien sûr, tout le monde n’est pas entrepreneur, et ne peut choisir ses horaires.
Et bien sûr, tout dépend de l’intensité de notre activité à un moment T quand on est entrepreneur.
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Pour autant, travailler moins sans interruption brutale, est pour moi plus écologique en terme de rythme, que de se tuer à la tâche au quotidien et s’arrêter net pendant un mois.
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Dans ce contexte, la période estivale des freelances est un échantillon de ce que pourrait être un rythme de travail idéal (selon moi). Dans ce cadre, les grandes vacances n’auraient plus lieu d’être (ou du moins, pourraient être moins longues).
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Alors quand vous voyez un freelance dans un entre-deux en pleine période estivale, demandez-vous, et si finalement, il tendait vers un rythme de travail idéal ? Et si nous proposions ce rythme aux salariés ?
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A méditer,
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Noël, ou les vacances de la démesure

Il y a quelques mois, j’avais écrit un article déplorant l’organisation et le rythme de travail imposé par notre société.
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Cette norme sociale professionnelle impose à un grand nombre d’individus de travailler à plein temps pendant des semaines, voire des mois, pour avoir enfin le droit de décompresser pendant deux mois en été.
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C’est le fameux concept des vacances.
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A l’approche des vacances de Noël, c’est rebelote.
Pire encore, la période hivernale vidant nos batteries, nous conduit à entamer des vacances sous le signe de la fatigue.
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Ces deux semaines de break n’annoncent d’ailleurs rien de reposant :
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?Noël sera souvent célébré dans deux familles différentes (donc deux fois plus d’excès et de trajets)
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?Les cadeaux auront vidés les comptes en banque
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? Et pour finir les vacances, le nouvel an s’imposera comme une injonction à faire la fête, sociabiliser, se coucher tard, et encore une fois, passer une soirée sous le signe de l’excès et de la démesure (RIP foie)
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Il n’y a donc rien de reposant dans ces dites vacances.
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Pourtant, ce constat n’est pas une fatalité.
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En effet, rien ne nous empêche (hormis les injonctions sociales) de ne pas suivre le mouvement :
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❇️ On pourrait manger moins

❇️ On pourrait se fiche des conventions sociales qui nous pousse à fêter Noel avec X ou Y

❇️ On pourrait faire moins de cadeaux ou en faire plus tout au long de l’année

❇️ On pourrait ne pas fêter le nouvel an sans en avoir honte

❇️ On pourrait mettre en place les conditions pour faire de ces vacances un vrai moment de repos
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Je ne reviens pas sur l’organisation du rythme de travail dans la société française que je déplore. Mais ceux qui me connaissent savent ce que je pense :
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❌ Les Français travaillent trop
❌ Ils subissent le diktat du présentéisme sur leur lieu de travail au détriment de l’efficacité
❌ Ils oublient de penser à eux et de vivre une vie centrée sur leur bien-être personnel et professionnel.
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Lorsque j’ai pris conscience de ces aberrations en 2017, je me suis mise à mon compte. Pour autant, je ne pense pas que cela soit la voie de tous.
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En revanche, réorganiser le temps et les conditions de travail des salariés leur permettrait de mieux profiter de leur temps de repos, de ne pas s’imposer des vacances sous le signe de la démesure et de l’excès, et de commencer l’année revigorés et d’attaque pour la rentrée !
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A méditer.
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Sur ce, belle fin d’année à tous et profitez-en comme vous l’entendez vraiment !

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10 règles élémentaires pour écrire fluidement sur le web

J’entends régulièrement des clients et des proches déplorer leurs capacités rédactionnelles et assimiler ces difficultés à un handicap.

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Il est vrai que lorsqu’on communique sur le web, ou tout simplement, lorsqu’on souhaite s’exprimer à titre professionnel, l’écrit devient incontournable.

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Mais la fatalité n’existe pas. 

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La fluidité rédactionnelle repose sur deux paramètres : 

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– La régularité, favorisant une certaine dextérité rédactionnelle

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– La maîtrise de 10 règles fondamentales de grammaire, de vocabulaire, de syntaxe, de ponctuation, de conjugaison mais également de persuasion que je vais vous dévoiler dans cet article.

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1/ Sur la forme : quelques règles simples pour fluidifier votre écriture 

– Diversifiez les verbes employés

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Développer ses capacités rédactionnelles passe par une diversification de son vocabulaire. 

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Dans ce cadre, il est important d’apporter de la précision dans les verbes employés.

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Concrètement : 

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  • Limiter l’emploi des auxiliaires “Être” et “Avoir » à tout va, car chaque activité, état ou action possède un verbe qui lui est propre.

 

  • Limiter l’usage des verbes “permettre”, “mettre”, “faire” et  « dire » pour les mêmes raisons (liste non exhaustive)

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– Maîtrisez les bases de la ponctuation :

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  • Lisez vos phrases à haute voix pour savoir où placer les virgules dans une phrase
  • Commencez une phrase par une majuscule, et terminer là par un point
  • Pensez à ajouter un espace avant et après les deux points “:”, ne mettez pas de majuscule après les « : », un espace après une virgule “,” et utilisez trois points de suspension, ni plus ni moins “…”

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Heureusement, les correcteurs automatiques et les dictées scolaires d’un lointain passé peuvent nous le rappeler 😉

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– Syntaxe : prêtez attention à la place des mots dans une phrase

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La place de l’adverbe, notamment, est importante. 

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Exemple : 

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Premier jet : vivez vraiment une vie qui vous ressemble

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Correction : vivez une vie qui vous ressemble vraiment

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Par ailleurs, il est important d’adopter des formules propres à l’expression écrite. A titre d’exemple, lorsqu’on pose une question, la place du sujet et du verbe est inversée. On évite également les formules du type “est-ce que”.

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Concrètement, on ne dit pas : “est-ce que vous aimez la grammaire ?” mais “aimez-vous la grammaire ?”.

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La familiarité passe également par l’usage des “mauvais” mots : “des fois” au lieu de “parfois” est un cas courant. 

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Je vous épargne également les expressions courantes à bannir “ la fille à “ au lieu de “ la fille de” , “ je sais pas c’est quoi” au lieu de “ je ne sais pas ce que c’est”, mais qui relèvent surtout de l’expression orale.

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De même, on ne met pas un point d’interrogation quand on s’interroge sans poser de question. 

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Exemple : 

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Erreur : on peut se demander si la place du verbe et du sujet est inversée dans cette phrase ?

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Correction : on peut se demander si la place du verbe et du sujet est inversée dans cette phrase. 

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– Mettez-vous à la place de votre interlocuteur

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Il est important de savoir se mettre à la place de son interlocuteur en lui facilitant la lecture de votre texte. 

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Concrètement : 

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  • Soyez concis et allez à l’essentiel. 
  • Aérez votre présentation en sautant des lignes
  • Insérez des images si vous écrivez un article de blog
  • Soulignez ou mettez en valeur les mots importants
  • Gardez votre fil conducteur même si vous donnez des exemples.

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– Evitez ces fautes d’orthographes les plus fréquentes

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Ne confondez pas le futur et le conditionnel, notamment à la première personne du singulier.

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Exemple : 

  • Demain j’irai au cinéma (futur)
  • Demain, j’irais bien faire un tour au marché” (conditionnel)

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Ne mettez pas de “s” à la deuxième personne du singulier des verbes du 1er groupe à l’impératif.

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Exemples :  “Mange”, “arrête”. 

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Attention également aux fautes d’orthographes fréquentes sur ces mots : 

  • Parmi (sans s), tant pis (en deux mots), au temps pour moi (et non “autant”, même si cette deuxième version commence à être acceptée), plein (invariable)

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2/ Sur le fond : quelques règles de base pour rester convaincant 

 

– Fixez-vous un objectif et gardez-le en tête 

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Concrètement, quelle est l’idée principale de votre propos ? Et si par hasard, vous vous perdez dans votre cheminement de pensées, revenez à l’essentiel en vous demandant :  qu’ai-je envie de dire ?

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Posez-vous cette question à voix haute et répondez-y à voix haute également.

Comme le rappelle Boileau : “Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire viennent aisément” .

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– Visualiser l’audience à laquelle vous écrivez quand vous écrivez 

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Pour être convaincant, il faut s’adresser à un public identifié et pour donner cette impression à l’écrit, il est important de limiter l’usage des verbes pronominaux non conjugués

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Exemple : 

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Premier jet : comment changer sa vie en 1 semaine ?

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Correction : comment changer VOTRE vie en 7 jours ?

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Dans un contenu voué à la vente, attention à ne pas interchanger le vouvoiement et le tutoiement. Optez pour une forme avec laquelle vous êtes à l’aise et gardez-là. 

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De même, faites attention à ne pas confondre le vouvoiement de politesse avec le vouvoiement pluriel. Pour vous aider à y voir clair, demandez-vous toujours si vous vous adressez à une seule personne ou à un groupe ! 

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Attention également à l’usage des injonctions moralisatrices : “tu dois” , “il faut”. Très culpabilisantes, voire agressives, elles peuvent créer une distance avec vos lecteurs. 

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– Apportez de la précision dans le vocabulaire employé

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Je le constate souvent dans les pages de vente de formations que je corrige  : l’argumentaire manque de précision et par conséquent, la projection dans l’univers décrit par l’entrepreneur devient difficile.

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Exemple vu sur une page de vente : 

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Premier jet : grâce à ma formation, vous allez vivre pleinement.

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Correction : grâce à ma formation, vous allez vivre pleinement une vie qui vous ressemble. 

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Avec un complément d’objet direct, la phrase devient tout de suite plus impactante !

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– Donnez des exemples personnels pour humaniser votre argumentaire

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Plus vous donnez des exemples, plus il devient facile de visualiser votre chemin de pensée, ou encore de développer une connexion émotionnelle avec vous (notamment si vous utilisez des exemples personnels). 

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Vous pouvez raconter une anecdote personnelle, ou bien évoquer un cas client par exemple.

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Gardez en tête que les retours d’expériences personnelles sont très efficaces pour créer une connexion émotionnelle avec votre lecteur, qui pourra facilement s’identifier à votre parcours ou votre histoire. C’est tout l’enjeu du storytelling, permis grâce à une technique d’écriture spécifique : le  copywriting (l’art d’écrire pour vendre). 

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– Conclure votre argumentaire par un appel à l’action 

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L’appel à l’action permet à votre lecteur de ne pas refermer la page de votre mail ou de votre article de blog sans rien entreprendre suite à sa lecture. 

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Exemple : 

 

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Conclusion  : 

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Voici quelques règles et principes élémentaires pour écrire fluidement sur le web. Bien sûr, la pratique sera nécessaire au développement d’une certaine dextérité. Toutefois, il ne tient qu’à vous de passer à l’action. Gardez en tête que lorsque vous vous lancez, votre audience est encore petite. C’est donc le bon moment pour faire vos gammes sans trop vous exposer. Par la suite, votre audience se développera en même temps que la qualité de vos contenus. Bonne synchronisation, non ?

Alors qu’attendez-vous pour vous y mettre ! 

 

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Réflexions sur le fitness et l’entrepreneuriat, inspirées de Sissy Mua

Je viens d’écouter l’épisode de podcast InPower de Louise Aubery, avec comme invitée Sissy Mua.
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Aujourd’hui, Sissy n’est plus seulement une fitgirl, mais une entrepreneure à la tête d’un empire (une app, une boutique de vente de vêtement fitness, une boutique de vente de compléments alimentaires). C’est la personnalité fitness la plus influente de France.
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En tant que consommatrice de l’app Trainsweateat, et fidèle abonnée de Sissy Mua depuis le confinement (comme beaucoup d’entre nous), j’ai profité d’un aller-retour d’1h30 de métro pour tendre l’oreille.
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Voici d’abord quelques informations que j’ignorais sur elle :
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– Elle a fait une école d’ingénieur avec une spécialité biologie
– Elle a travaillé seule sur son business jusqu’à 2018
– Elle a été confinée à Paris
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Et voici quelques apprentissages de son mindset entrepreneurial (sous forme de citations).
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3 citations sur le business et l’entrepreneuriat par Sissy mua

– “Ne pas confondre le stress positif et le stress néfaste”.

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Identifier ces deux formes de stress nous permet de prendre les meilleures décisions pour notre business, et savoir si on se lance dans un projet, ou au contraire, si on n’est pas prêt à y aller. C’est avec l’expérience que Sissy, qui s’est mis dans le rouge à plusieurs reprises peut maintenant faire preuve d’une certaine lucidité sur la faisabilité d’un projet. N’oublions pas qu’il est possible de refuser une opportunité car le moment n’est pas opportun. Le timing compte tout autant que le feeling ! 
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– “Le désespoir fait vendre”. 

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Et oui, c’est malheureusement vrai. C’est d’ailleurs les business tournées vers la réussite sociale qui font le plus vendre :
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– La réussite financière, car notre société valorise les riches
– Le dating et la séduction, car la norme sociale est d’être en couple
– Le fitness et le culte du corps, car notre société préfère les personnes minces.
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Cela dit, on peut appâter les gens avec du marketing, et leur vendre quelque chose de bon pour eux. Donnez-leur ce qu’ils désirent, offrez leur ce dont ils ont besoin, pour reprendre un adage connu (Seth Godin, mais je ne m’aventurerait pas sur cette affirmation).
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C’est d’ailleurs ce que fait Sissy dans sa stratégie de marketing, et reconnait elle-même être entrée dans le monde du fitness pour les “mauvaises raisons” (l’apparence physique) mais avoir continué pour les bonnes (la forme physique, le dépassement de soi )
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– “Il ne faut pas faire ce qui ne nous rend pas heureux”. 

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Cette citation semble simpliste mais combien de gens aujourd’hui subissent leur travail ou pensent qu’ils n’ont pas le droit au bonheur dans leur vie personnelle ? L’absence d’épanouissement est un redflag. Le bonheur, un greenflag. En tant qu’entrepreneur, j’ai pendant un temps subi des stratégies marketing avec lesquelles je n’étais pas alignée. Résultats : pas de résultats. Le marketing est énergétique : si vous aimez ce que vous faites, vous rayonnez. Si au contraire, vous appréhendez une technique de vente, ou si encore, vous subissez votre métier, vous rebutez vos prospects.
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Et enfin, une citation de Louise Aubery, : “Un client satisfait en ramène 10, un client insatisfait en fait perdre 10”. 
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C’est tout l’enjeu d’une bonne relation client. En tant qu’entrepreneure, il m’est arrivée à plusieurs reprises de céder à des demandes de remboursement client pour m’éviter une mauvaise e-réputation. Dans un monde où tout va à 100 à l’heure, mieux vaut céder à court terme que de subir à long terme.
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Quelques réflexions sur le fitness, et le business d’une app à succès

Et pour finir, quelques réflexions sur le fitness et l’app Trainsweateat :
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Le fitness, une dynamique contradictoire :
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–  Une discipline ambassadrice du culte du corps et de la perte de poids dans une société où règne encore le diktat de la minceur.
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– Mais une discipline qui permet de développer la confiance en soi et l’intégration sociale, en augmentant sa forme physique et son apparence (sans pour autant proposer de transformation révolutionnaire)
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L’app Trainsweateat, économique et pratique à condition d’être au clair sur ses objectifs :
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– Tout d’abord, l’app est payante (mais à moindre coût), environ une dizaine d’euros par mois, mais les programmes proposés sont nombreux et intégrent les volets fitness et alimentation
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L’app propose un renouveau des programmes (un nouveau toutes les deux semaines environ), sur des thématiques différentes, avec ou sans matériel, ce qui permet de muscler différentes parties de son corps, de ne pas se lasser (et de se désabonner)
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– L’app est agréable à utiliser, les vidéos visuellement belles, et l’ambiance véhiculée par l’équipe donne une dimension humaine appréciable.
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– L’app est intéressante à condition d’être au clair sur ses objectifs. Comme le dit Sissy, on entre dans le fitness pour les mauvaises raisons (la perte de poids) et on y reste pour les bonnes (l’entretien physique), et cela a été mon cas.
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Aujourd’hui, mon corps n’est pas parfait mais je continue le fitness car :
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– C’est pratique et efficace : programme entre 15 et 30 minutes, avec ou sans matériel, à faire depuis chez moi.
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– J’adapte l’intensité du programme à ma forme physique.
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– Il y a suffisamment de vidéos pour ne pas me lasser.
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Je pratique en parallèle l’aikido et la marche régulière qui sont complémentaires, et mange sainement sans me priver. Cette combinaison me permet de rester en forme physique.
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Il manquerait bien sûr un coach personnalisé pour être sûr de bien pouvoir réaliser les exercices, mais le budget ne serait pas le même !
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Sur ce, bonne écoute !
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Relation client : la FFAAA, une collaboration professionnelle alignée avec mes valeurs

Cela fait maintenant presque un an que je collabore avec la FFAAA, la fédération d’aikido où je pratique également cet art martial.

Cette collaboration est une belle opportunité professionnelle mais également une expérience humaine appréciable pour plusieurs raisons que voici :
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1/ Une collaboration intergénérationnelle enrichissante

Avec les membres du bureau national de la FFAAA (Francisco Dias, Béatrice Navarro et Jean-Victor Szelag) à l’occasion de l’Université d’été de la FFAAA à Dinard (juillet 2023)

Travailler pour la FFAAA, c’est collaborer avec des professionnels et bénévoles issus de générations différentes. Je suis en effet régulièrement amenée à interagir avec des personnes plus jeunes, mais surtout plus âgées que moi.
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Cette communication intergénérationnelle me permet de bénéficier de l’expérience de vie des plus anciens.
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Elle me permet également de leur partager mon expérience des nouveaux canaux de communication (notes vocales whatsapp, outils collaboratifs partagés par exemple).
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Par conséquent, cette expérience m’invite à m’adapter à des collaborateurs qui pensent et communiquent différemment.
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2/ Des valeurs professionnelles partagées

Ma collaboration avec la FFAAA respecte mes valeurs  de liberté, de confiance et de reconnaissance dans le travail. Elle sait qu’une collaboration rémunérée contribue à la fiabilité de ses prestataires.
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En effet, cette collaboration rémunérée valorise mon expertise et me permet d’être pleinement investie dans mes missions.
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Par ailleurs, le travail à distance (pour une grande partie de mon quotidien) me permet de m’organiser comme bon me semble, ce qui me permet d’être réactive et efficace.
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De même, la transparence de nos échanges nous permet de parler librement et sans détour pour avancer en cas de différends.
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Enfin, les valeurs que la FFAAA communique en matière d’aikido sont incarnées au quotidien, en matière de méritocratie, mais également de respect de l’égalité homme/femme.
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3/ Une reconnaissance de mes compétences rédactionnelles et communicationnelles

Couverture du Kagami Biraki, événement annuel pour l’Aikido – Février 2023

Mes missions en communication m’invitent à rédiger des contenus, proposer une stratégie de contenus et de mobiliser mon esprit de synthèse pour tirer l’essentiel d’un ensemble d’informations. C’est d’ailleurs mes compétences en rédaction de contenus, mobilisées pour mon blog sur l’aikido, Aikido-millennials, qui ont séduit les membres du bureau de la FFAAA qui me lisent régulièrement.
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Par ailleurs, les déplacements professionnels sur le territoire hexagonal stimulent ma créativité en me permettant d‘être en immersion pour écrire. Sans cette expérience immersive, il est plus difficile de répondre à des commandes en matière d’articles de blog.
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4/ Une source d’inspiration pour comprendre l’aikido “de l’intérieur”

Pratiquante et collaboratrice à l’occasion du stage anniversaire des 40 ans de la FFAAA

Collaborer avec la fédération d’aikido, c’est comprendre les enjeux liés au développement de la discipline au quotidien. Une fédération, c’est une entité juridique avec un fonctionnement associatif, et des désaccords humains. Pour développer l’aikido, il est important de prendre en considération les différentes sensibilités de chacun, et prendre des décisions qui ne rendent pas populaire.
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Il y aura toujours à redire sur les décisions prises, mais, comme en politique, aucune décision ne pourra satisfaire l’ensemble des individualités.
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Mon rôle, en tant que pratiquante et communicante, est de faire remonter les propos virulents pour les prendre en considération et non les taire. J’ai d’ailleurs proposé un formulaire de satisfaction en matière de communication à destination des licenciés.
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Conclusion

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Ma collaboration avec la FFAAA est une belle expérience professionnelle et humaine. Elle me permet de m’investir un peu plus dans le développement de l’aikido sur le territoire et mobiliser mon expérience en communication pour lui donner une plus grande visibilité. En étant à la fois pratiquante et collaboratrice, je peux créer un lien entre deux mondes (celui de l’administratif et celui de la pratique sportive) qui se connaissent mais ne se comprennent pas toujours.
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Pour lire mes articles de blog personnel sur l’aikido, c’est ici 
Pour lire mes articles de blog pour la FFAAA, c’est ici 

[Dossier Mindset] Quelques Bullet points de leçons de vie (en vrac)

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.

Bonne lecture.

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Mes 3 grands mantras de freelance pour entreprendre au quotidien

Être entrepreneur, c’est faire face à l’adversité au quotidien.
Avec l’expérience, on tire assez rapidement des leçons de ses erreurs, et plus généralement, une philosophie de vie sur le plan business.
Voici donc mes 3 mantras pour entreprendre sereinement au quotidien.
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1/ Tant que c’est pas signé, c’est pas fait

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Un prospect aura beau vous promettre la lune, si le contrat n’est pas signé, ne vous enflammez pas. Attendez et demandez des actes, et non des mots.
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2/ Si le client crée un malaise avec un retard de paiement, vous devez créer un malaise en le relançant

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Votre argent vous est dû. Ne soyez pas gêné de le demander. Ce n’est pas vous qui êtes responsable de cette situation délicate, c’est votre client qui vous a mis dedans !
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3/Vous êtes votre propre cadre

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Vous n’êtes pas soumis aux ordres d’un patron, vous gérez vos horaires et vos missions. Le cadre, c’est vous. A vous donc d’organiser vos journées, de construire vos routines et optimiser votre emploi du temps en fonction de votre rythme naturel et de votre équilibre de vie pro/perso !
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Entre entrepreneur, c’est certes faire le choix de la précarité mais c’est avant tout faire le choix de sa liberté ! Alors soyez maître de votre relationnel, de votre organisation, et surtout, de vos décisions !
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Bonne réflexion
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33 ans et 33 vérités sur ma vie professionnelle

Sur mon parcours universitaire et mes diplômes :

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– J’ai un parcours classique (et non “atypique” comme la plupart des gens aiment l’affirmer)
– Mes études en science politique n’ont rien avoir avec mon travail actuel mais m’ont permis d’être structurée et synthétique
– Je ne regrette pas d’avoir raté les concours de la fonction publique
– Je n’ai pas de diplôme de coach
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Sur mes routines entrepreneuriales : 

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– Je ne fais pas de yoga et ne médite pas
– Je ne lis pas de romans ni de livres de startupers à succès
– J’ai des routines entrepreneuriales simples mais durable (petit dej, check des notifications et mails, sport)
– Le cadre, l’organisation, la planification et les routines me rassurent
– Je suis accro à mon téléphone et ce n’est pas une déformation professionnelle
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Sur l’argent et les finances : 

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– Je ne fais pas l’autruche sur le plan pro 
– Je paye mes fournisseurs le jour même où je reçois leur facture
– Je n’ai pas peur de relancer un client qui me doit de l’argent
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Sur le marketing et la communication : 

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– J’ai une créativité illimitée en matière de contenu 
– J’aime consommer des contenus courts
– J’adore parler de moi et faire des retours d’expérience
– J’aime écrire des contenus et aimerais être principalement payée pour mes retours d’expérience personnelle
– J’écris pour des leurs paresseux, car je consulte moi-même des contenus en diagonal
– Je ne suis pas sur TikTok
– Je n’utilise pas ChatGPT (et il me fait pas peur)
– Je n’aime pas les lancements de formation en ligne (et déteste ce type de copywriting)
– Je n’aime pas la technique dans le marketing, et ne souhaite pas m’y intéresser
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Sur ma vision de l’entrepreneuriat (et de son mode de vie) :

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– J’aime être freelance et ne cherche pas à scaler (je ne veux pas de salariés, ni de contraintes administratives)
Je travaille pour voyager et m’offrir des moments de plaisir au quotidien
– J’aimerais voyager plus et tirer les avantages d’être freelance
– J’apprécie les interventions en présentiel quand elles sont ponctuelles
– J’aime les déplacements professionnels qui me font voir du pays
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Sur les relations professionnelles au quotidien : 

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– Je n’aime pas le travail en équipe
– Je n’aime pas les visios
– Je n’aime pas le networking 
– Je préfère les échanges asynchrones que les appels énergivores
– Je n’ai pas peur de demander des avis clients
– Je ne pousse pas la vente (même quand ça va pas financièrement)
– Je ne supporte pas l’autorité et les contraintes externes
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Et vous, vous connaissez-vous vraiment bien en tant qu’entrepreneur ? Quels constats tirez-vous de votre vie professionnelle ?
Etre indépendant, c’est s’offrir une meilleure qualité de vie
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3 ans d’accomplissement personnels et professionnels

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Aout 2021
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Hier soir, je me suis remémoré mes trois dernières années. Que s’était-il passé en 3 ans ? J’ai donc décidé d’ouvrir mon petit carnet et d’écrire les chamboulements et avancées dans ma vie personnelle et professionnelle. Et je n’ai pas été déçue !

Sur le plan professionnel : 
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– En 2019, j’ai décidé d’adopter une communication plus vulnérable et de me dévoiler plus dans mes contenus. Un pari risqué mais qui a porté ses fruits !
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– En 2020, je génère des chiffres d’affaires mensuels à 5 chiffres. J’atteins 25 000 euros de CA pour mon meilleur mois. Du jamais vu. Ma stratégie de prise en charge CPF porte ses fruits.
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– En 2021, je simplifie mon business et travaille environ 15h par semaine. J’assume ainsi que je ne cherche pas à faire du chiffres, ni de scaler mon activité mais au contraire de mettre mon activité au service de mon mode de vie. Sur un autre plan, je décide d’ouvrir un PEA, une assurance vie pour assurer ma retraite et prendre en main mes finances professionnelles et mon épargne personnelle.
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Sur le plan personnel : 
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– En 2019, je retrouve ma famille biologique grâce à des tests ADN. Clairement, je n’y croyais pas. Je sais maintenant d’où je viens et qui je suis.
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– En 2020, je pars faire le tour du monde seule, entre voyage et travail. Jamais je n’aurais pensé le faire aussi rapidement.
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– En 2021, je connais l’amour réciproque. J’avais presque perdu espoir. D’autres avancées surviennent également, comme ma décision d’assainir mes relations parentales, d’arrêter la pilule pour des questions de santé, mais également de commencer un nouvel art martial.
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La vie est pleine de surprises mais c’est votre état d’esprit et l’initiation de démarches constructives qui permettront à vos projets de se réaliser !
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Alors, que pouvez-vous initier comme changement dès maintenant ?
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[Dossier] Copywriting : l’authenticité est-elle vraiment au goût du jour ?

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.

Bonne lecture.

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Storytelling : vous n’êtes pas obligé de raconter des success stories pour sortir du lot ! 

Lorsque je propose à mes clients d’écrire sur LinkedIn, une partie d’entre eux freine des quatre fers.
Et pour cause, ils ne s’identifient pas aux publications qu’ils voient défiler sur leur fil d’actualité.
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En effet, narcissisme et egotrip ne sont pas les voies choisies par tous.
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A titre personnel, je pense d’ailleurs qu’il faut éviter de :
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? Tomber dans le narcissisme sans apporter de valeur ajoutée à son audience
? Adopter un style de communication qui ne nous correspond pas
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En revanche, on peut : 
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✅ Communiquer sur des retours d’expérience personnelle sans succes story à l’appui (en exposant une problématique rencontrée dans sa vie d’entrepreneur par exemple, et ce, même si on n’a pas encore trouvé de solution)
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✅ Adopter un support de communication avec lequel on est à l’aise (si vous n’aimez pas l’écrit, n’écrivez pas. Si vous n’aimez pas la vidéo, ne faites pas de vidéo)
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✅ Et surtout, prendre conscience qu’une communication impersonnelle axée sur son seul domaine d’expertise ne suffit pas à sortir du lot (si vous êtes coach et que vous ne parlez que de coaching, sans parler de vous, vous n’intéresserez pas vos clients)
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Il est d’ailleurs difficile de communiquer sur le web, sans avoir recours à des mots, et ce, même si vous êtes un créatif ayant recours à des visuels (graphiste, photographe, peintre …). Concrètement : une image ne se suffit pas à elle-même lorsque vous cherchez à faire ressortir votre personnalité et votre authenticité dans vos contenus et votre communication en ligne.
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Cette communication personnalisée, empreinte de vulnérabilité répond à deux objectifs : 
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? Inspirer confiance, grâce à une communication humaine
? Adopter une stratégie d’acquisition client simple et authentique
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Et vous, quel style de communication est fluide pour vous ? 
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10 secrets autour de six années de contenus réguliers 

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Cela fait maintenant 6 ans que je produis des contenus réguliers pour mon activité d’entrepreneure, mais également pour mon blog d’aikido (aikido-millennials.com depuis 2020). La régularité de mes publications est facilitée par une gymnastique intellectuelle à prendre, mais également par quelques “secrets” que voici :
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? Je lis très peu (sauf des BD et quelques livres de développement personnel )
? Je ne m’inspire pas des autres (et encore moins des entrepreneurs à succès)
? Je ne me relis pas (ou peu) et passe plus de temps à communiquer qu’à écrire
? Je m’inspire de mon environnement (situation, conversation)
? Je ne décide jamais en avance du format de contenu que je vais écrire et l’adapte selon la longueur et la thématique du contenu (post, article, article invité)
? Je n’ai pas de stratégie de contenu car l’expérience me montre que j’aurais une nouvelle idée au moment où j’en aurai besoin
? J’adapte la forme de mes contenus à une lecture en diagonal (titre percutants, introduction, sous titres, images, conclusion, appel à l’action)
? Je relis mes phrases à voix haute pour être sûr qu’elles sonnent bien
?J’écris ce qui sort de mon coeur, sans filtre, pour permettre à mes lecteur de s’identifier à des situations et de créer une connexion avec eux
?Je ne suis pas copywriter et ne sais pas écrire pour vendre (ni écrire sur commande)
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Voici donc 6 secrets autour de 6 années de contenus réguliers : et vous, quels sont les vôtres ?
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Contenus : le piège du Chat GPT

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On n’en parlera jamais assez. Le Chat GPT a bel et bien débarqué.
C’est une nouvelle opportunité pour les créateurs de contenus, de produire une multitude de contenus en un rien de temps.
Pour les procrastinateurs, c’est également l’occasion de s’atteler à la tâche.
Cependant, le web est saturé de contenus.
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L’heure n’est pas à la production de contenus, mais à la distinction des contenus : personnalisation des articles, exposition de sa sensibilité, réalisation de retours d’expérience personnels. Ce type de contenu est le seul que l’intelligence artificielle ne pourra pas concurrencer.
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Mieux, ces contenus sont les rares seuls qui captent encore l’attention des internautes aujourd’hui.
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Je le répète depuis 2017, vous ne devez pas vous limiter à vous exprimer sur votre domaine d’expertise ou sur votre secteur d’activité. Votre vie entrepreneuriale est toute aussi digne d’intérêt !
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Pour être professionnel, arrêtez d’être impersonnel.
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On ne cesse de nous parler d’engagement, pourtant je n’ai jamais vu autant de contenus aussi barbants !
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Certes ChatGPT peut être une perche, mais ne doit pas être une béquille ! 
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Aujourd’hui, pour être un producteur de contenu qui sort du lot, il vous faut :
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✅ Des capacités rédactionnelles (je vous rassure, ça s’apprend)
✅ Une capacité à mobiliser votre créativité de manière continue (inspirez vous de votre quotidien, et vous ouvrirez le champs des possibles)
✅ Ecrire avec votre sensibilité (et toucher votre cible)
✅ Comprendre qu’il faut passer plus de temps à communiquer (70%) qu’à écrire (30%) et ainsi devenir visible
✅ Publier hors de vos propres canaux pour développer votre notoriété (articles invités)
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Ne vous placez pas en concurrence avec ChatGPT, ou avec d’autres producteurs de contenus.
Suivez votre propre calendrier, écoutez votre inspiration et ne doutez pas !
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Bon courage,
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[Dossier] Les salon professionnels : grand messe ou véritable levier d’acquisition ?

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.

Bonne lecture.

Un autre regard sur les salons professionnels 

Pendant 5 ans je n’ai fait que de l’inbound marketing.
Mais aujourd’hui, le marché du contenu est de plus en plus saturé.

Je pense proposer des contenus de qualité se différentiant par une réelle vulnérabilité mais ça ne suffit pas.

Nous restons tributaire des algorithmes.

À côté de cela, je ressens le besoin de me reconnecter au monde réel.

Le petit monde névrosé des infopreneurs ne me correspond plus.

Il y a quelques mois, j’ai pris mon courage à deux mains et je me suis mise à la prospection sur des salons (et je suis de nature introvertie). Et surprise ! Non seulement je n’ai pas été épuisée (ma pire crainte est de me vider de mon énergie) et en plus de cela, mes prospects étaient réceptifs ! J’en suis à mon 9e salon depuis la rentrée 2022.

Mais cette réussite ne relève pas du miracle : je sais ce que je vends et suis confiante de la qualité de mon travail.

Pourtant, je n’ai pas perdu 5 ans en mettant les œufs dans le même panier : quand je me suis lancée à mon compte, je n’avais pas d’expérience et il m’aurait été difficile d’aborder les entreprises avec autant d’aisance.

Aujourd’hui, mon expertise me permet de m’orienter vers une double stratégie :
1/ l’inbound marketing, car je sais faire
2/ le terrain, pour toucher une nouvelle cible tout en créant un lien humain.

Quant à la prospection à froid, j’ai encore du mal à ne pas tomber dans le mail semi- automatisé, mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis non 😉

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7 manières de rentabiliser votre présence à un salon professionnel

Ce matin, j’étais au salon B2B Summit, qui s’est tenu au Parc des Princes à Paris.

Un salon professionnel, ce sont des opportunités, mais également beaucoup d’énergie déployée. C’est pourquoi, il est important de rentabiliser sa présence sur place. Voici donc 7 manières de rentabiliser sa présence à un salon professionnel.

1/Se fixer des objectifs

Il est important de préparer son salon en se fixant un ou des objectifs précis :
✅ Nombre de prises de contact
✅ Renseignements sur un secteur d’activité
✅ Réponse à des questions précises…

Sans cela, vous pouvez rentrer bredouille. En effet, plus les salons sont grands, plus le risque de ne pas savoir par quoi commencer est grand.

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2/Préparer en amont sa visite de stand

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Vous cherchez des clients ?

Savez-vous qui sont vos prospects parmi les exposants ?

Il est important de vous renseigner sur les différentes entreprises présentes mais également de préparer votre accroche (pitch) pour aborder les différents stands.

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3/ Privilégier les rencontres en petit comité

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Si les salons proposent de grandes conférences, il existe également des formats plus adaptés au dialogue : ateliers, espace networking…

Si vous souhaitez interagir avec les professionnels présents, choisissez un format d’événement adapté à l’échange.

Rebondissez sur un élément, demandez à votre interlocuteur de présenter son activité, ou encore, jetez-vous à l’eau en affirmant votre objectif de réseautage !

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4/ Trouver un partenaire de visite

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Aller à un salon, c’est banaliser une demi journée voire une journée pour développer votre activité. Le monde, les déplacements, et la configuration de l’événement peuvent le rendre fatigant. Y aller avec quelqu’un peut alors vous donner de la motivation pour vous y rendre. Sur la photo ci-dessus, j’y étais avec Claire Garcia !

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5/ Continuer l’échange après le salon

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La prise de contact ne se limite pas au cadre de l’événement. Au contraire, elle doit se prolonger par une trace écrite, ou une prise de rendez-vous.

Vous n’êtes pas la seule personne que vos prospects verront dans la journée, alors veillez à ce qu’il se souvienne de vous !

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6/ Assister à des conférences ciblées pour mettre à jour ses compétences

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Assister à des conférences ne va pas forcément vous permettre de développer votre réseau ou de trouver des clients.

Toutefois, les conférences vous permettent de mettre à jour vos compétences ou bien de vous rassurer par rapport à ce que vous savez.

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7/ S’immerger dans l’événement pour développer votre créativité

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Avant de me rendre au salon du B2B, je n’avais pas prévu d’écrire une publication sur les salons professionnels. Et pourtant, cette expérience immersive m’a donné 3 idées de contenus (dont ce post) !

Assister à un événement, c’est nourrir sa créativité et développer votre stratégie de contenu. A l’heure de ChatGPT, il est temps de faire du retour d’expérience un contenu à forte valeur ajoutée.

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Salons professionnels : 4 process à automatiser pour favoriser la venue de profils introvertis

Les salons sont la hantise des introvertis. D’ailleurs, j’en suis une.
J’ai dû me faire violence pour me déplacer puis interagir avec d’autres professionnels à cette occasion.
Pourtant, de petites optimisations pourraient faciliter les premières accroches et les échanges pour ce public en retrait.

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1/ Des stands plus avenants aux messages plus ‘intelligibles’

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Il n’est pas toujours facile de déceler les propositions de valeurs des entreprises représentées sur les stands de participants : dans le pire des cas, un simple logo est affiché, et l’entreprise est représentée par un salarié derrière son ordinateur.
Difficile dans ce contexte d’initier une conversation quand on est introverti.

Il pourrait être intéressant d’afficher un message clair, de vulgariser son activité à travers une communication plus simple, et plus claire, et ainsi permettre aux visiteurs de comprendre de quoi il s’agit.

Participer à un salon B2B ne veut pas dire qu’il faut utiliser un langage que ses clients ne comprennent pas

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2/ Des ateliers pratiques

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Les conférences peuvent aborder des sujets intéressants, mais le visiteur reste passif. Pour favoriser les échanges, le format atelier pratique (ou workshop) peut-être plus adapté car l’introverti devient proactif, et ne cherche pas à se donner une contenance pour masquer son inactivité (comme boire son 3e café près de la machine à café, ou pianoter sur son téléphone)

Mieux, avec le format worshop, il apprend, découvre ou monte en compétences dans un contexte plus interactif, voire ludique.

De plus, les travaux de groupe favorisent les échanges entre participants et peuvent créer des synergies au-delà de l’atelier.

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3/ Des prises de rendez-vous en amont

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La réservation de rendez-vous en amont du salon est une motivation plus engageante pour amener un introverti à se déplacer. Le rendez-vous individuel le place dans une situation plus confortable dans cette démarche individualisée

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4/ Des speed-meetings

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Le speed-meeting est le speed-dating professionnel : il favorise les interactions rapides et multiples en un temps moindre. Pour un introverti, ce format cadré est plus accessible qu’un événement de networking dans un salon où il sera livré à lui-même pour se greffer à une conversation de groupe.

L’ensemble de ces solutions existe mais gagnerait à être automatisé pour encourager la venue de profils introvertis, dont le bruit, le monde et la peur de faire le premier génère stress et appréhension.

 

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Conclusion

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Les salons professionnels peuvent être un puissant levier d’acquisition client à condition de préparer sa venue. Si l’heure est au digital, le présentiel et le relationnel restent des valeurs indémodables pour créer des synergies professionnelles. Rappelez-vous qu’il est important de diversifier sa stratégie et de ne pas mettre tous vos oeufs dans le même panier.

 

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Retour d’expérience : 10 enseignements tirés de deux semaines au Japon

En avril dernier, j’ai réalisé le rêve de ma vie en m’offrant deux semaines au Japon. Ce pays que j’avais toujours idéalisé grâce à ses paysages, son art de vivre et sa culture manga, m’était à présent ouvert. Et je n’ai pas été déçue : j’ai ainsi découvert un pays incarnant des valeurs fortes. Si cette première expérience reste très courte, et manque certainement de recul pour réaliser une analyse d’expert, voici un retour d’expérience personnel “à chaud” des 10 enseignements (et valeurs) qui m’ont marquées durant ces deux semaines au pays du soleil levant.

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1/ Le pays du capitalisme assumé

Quartier Shibuya à Tokyo (célèbre pour son gigantesque passage piéton)

Si on peut avoir tendance à se représenter la société japonaise comme traditionnelle et conservatrice, elle n’en demeure pas moins une société capitaliste où la consommation est reine : d’abord, une consommation de nourriture au royaume de la streetfood (mention spéciale pour les okonomiyakis, les takoyakis, les 10 yen coin, et les taiyakis), supérettes ouvertes 24/24, rabatteurs dans les commerces, casinos, loteries et jeux d’arcades sont des activités légales et populaires dans tout le pays. J’ai ainsi profité du 7-Eleven pour manger (mention spéciale pour les beignets au curry), retirer de l’argent, faire des photocopies ainsi que tout ce qu’il est possible de faire dans un Konbini store (on peut même jouer à la loterie et étant sur de gagner) !

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2/ Le travail, plus qu’un devoir, un véritable engagement

Restaurant de sushis à Tokyo

Le travail occupe une place très importante dans la vie des Japonais. Si la durée légale du travail hebdomadaire est de 40h par semaine, pour 8h par jour, ce temps peut être dépassé, et peu de Japonais prennent les congés auxquels ils ont droit. Au delà de la durée légale, les Japonais manifestent un véritable investissement dans la réalisation de leur travail au quotidien : qu’il s’agisse de cadre de bureau, d’ouvriers de chantier, ou de vendeurs de street food, les Japonais sont fiers de leur travail et ont à coeur de réaliser leurs missions de manière dynamique et engagée.

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3/ Le sens du service, une véritable valeur

Super gérante d’un ryokan à Hakone

Ce qui m’a le plus marquée au Japon, c’est le dévouement des Japonais pour rendre service aux autres. Que cela soit dans le cadre du travail ou de la vie quotidienne, ils ne laisseront pas un individu en demande d’aide sans réponse. A titre d’exemple, en demandant mon chemin à une dame, en gare de Tokyo, cette dernière a immédiatement interrompu son activité pour m’accompagner pendant 10 minutes jusqu’au quai de mon train ! Et je ne parle même pas des petites attentions du quotidien pour aider son prochain à se sentir bien, en termes d’hospitalité et de confort ! 

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4/ Modernité et tradition, une cohabitation réussie !

 

Modernité et tradition à Tokyo

Au top de l’innovation technologique, le Japon est aussi fier de son héritage ancestral. Dans ce contexte, tours et temples cohabitent dans une belle harmonie. A Kyoto par exemple, on observe dans la rue des habitants en tenue traditionnelle (une minorité) et d’autres en tenue moderne.

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5/ Une sérénité sérieusement ancrée

Ryokan à Hakone

Les Japonais ont un rythme de vie calme. S’ils travaillent beaucoup, on ne les voit pas beaucoup courir. Et pour cause, rien ne sert de courir, il faut partir à point ! La ponctualité, qui est une valeur forte au Japon, permet de limiter le stress du quotidien. Par ailleurs, la sérénité est également cultivée par des rituels “zens” influencés par le bouddhisme, mais également les massages ou encore les onsens. La sérénité passe également par le sentiment de sécurité au quotidien : peu de vols, ou d’agressions. J’étais moi-même extrêmement sereine à l’idée de pouvoir laisser mon vélo sans antivol à Kyoto, ou encore laisser mon téléphone sur la table au restaurant en allant aux toilettes ! 

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6/ Une société disciplinée et organisée

Métro immaculé de Tokyo

Au Japon, la discipline est une valeur très forte : elle passe par le respect de l’autorité, de la hiérarchie, mais également par une organisation très cadrée à l’image des files d’attente dans les transports et les escalators. A titre d’exemple, le contrôle des bagages à l’aéroport s’effectue dans le calme, et avec une rapidité surprenante ! Toujours à l’aéroport, les bagages sont sortis du tapis déroulant par un agent de sécurité pour éviter de chercher son sac pendant des heures ! Sortie de l’avion malade comme un chien, j’ai été escortée en chaise roulante par deux agents d’escales qui m’ont accompagnée dans tout l’aéroport pour m’aider à réaliser mes différentes démarches : attente des bagages, traversée des douanes en coupe fil, achat du ticket de métro…une efficacité et une générosité exemplaire

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7/ L’hygiène et la propreté comme mode de vie

JR PASS : pass perdu, pass racheté (environ 220 euros)

Les Japonais mettent un point d’honneur à vivre dans une société propre : retrait des chaussures à l’entrée des maisons, chaussons spécifiques pour les toilettes, possibilité d’utiliser des WC high tech pour se laver après usage, serviettes chaudes distribuées avant de consommer au restaurant, douche obligatoire avant d’entrer dans un bain public…sans oublier la propreté légendaire du métro ! Dans la rue, peu de poubelles, car les citoyens sont amenés à garder leurs déchets sur eux avant de réaliser un tri sélectif, mais aucun déchet par terre (en revanche, que d’emballages !).  De même, les tickets de métro doivent être poinçonnés et “avalés” par un machine à la sortie de la station, afin de ne pas laisser de déchets sur le sol. Si vous avez le malheur de perdre votre ticket dans le métro, vous le re-payez à la sortie (imaginez ma frayeur quand j’ai cru avoir jeté mon JR Pass) !

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8/ Le lâcher-prise dans une société rigide

 

Quartier Akihabara à Tokyo (jeux vidéos, manga et culture Geek)

Les Japonais vivent dans une société conservatrice et rigide. Les conventions sociales et la politesse régissent les interactions sociales. Dans ce contexte, le lâcher-prise se matérialise par un univers déjanté (cosplay) et kawaii (mignonneries), des afterworks arrosés pour décompresser du travail, ou encore des moeurs plus ouvertes sur le plan sexuel (gigolos, dames de compagnie, love hotels). J’ai été surprise de voir des camions faisant la promotion de jeunes hommes coquets, offrant leurs services à la gente féminine (j’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’un groupe de J-Pop…). Inversement, le concept des Maid-bars m’a également intriguée, d’autant plus qu’il s’agit d’un concept bon-enfant.

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9/ L’honneur et la fierté, comme code de conduite

Pratique à l’Aikikai de Tokyo, où l’étiquette est primoridiale (avec Michael Thai sur la photo)

Les Japonais sont fiers de leur pays, et respectent un code de l’honneur dans leur vie quotidienne. Ces codes sociaux s’incarnent par des conventions sociales fortes : place de la femme dans la société japonaise, patriotisme et considération pour l’étranger dans une société nipponne, ou encore, insister pour payer l’addition au restaurant lors d’un rendez-vous galant ou d’un diner entre collègues (selon votre position dans l’entreprise).

J’ai également pu retrouver ce sens des conventions en pratiquant l’Aïkido dans la maison mère (Aikikai – Hombu Dojo), où le respect des traditions et de la hiérarchie est une condition de la pratique : ponctualité, silence, salutation individuelle au fondateur et aux pratiquants en entrant et sortant du tatami (ce qui pourrait sembler normal mais qui est appliqué à la lettre au Japon).

 

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10/ La politesse et l’humilité comme art de vivre

Sourire, hospitalité et sens du service dans cet incroyable restaurant de Kyoto  : You-zyu

La politesse est un véritable art de vie japonais. En caricaturant, on pourrait dire que les Japonais passent beaucoup de temps à s’excuser, à mettre la forme dans leurs demandes et remerciements. Lorsque j’ai demandé à des locaux comment dire au revoir, on m’a répondu que cela dépendait du contexte (qui est mon interlocuteur, dans quelle situation). La politesse passe également par un sourire affiché et une pudeur quant à l’expression de ses émotions (on ne veut pas embarrasser son interlocuteur avec des états d’âme).

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Conclusion

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Voici donc 10 enseignements tirés de deux semaines au Japon. Je suis très admirative de cette société dévouée à l’autre, tout en étant consciente des limites de ce modèle social. 

Aujourd’hui, je n’ai qu’un souhait, y retourner, pour mieux m’imprégner d’une culture et d’un mode de vie qui me sont encore étrangers. En attendant, le retour à CDG a été un électrochoc culturel (au sens négatif du terme), qui me montre bien qu’une fois ne m’a pas suffit ! Affaire à suivre.

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Coaching : peut-on s’improviser coach ?

Le métier de coach est de plus en plus courant, et notamment sur le web. On y trouve autant de coachs dits professionnels, que de coach de vie ou encore sportifs. Tous ces néo-coachs ne sont pourtant pas issus d’une formation certifiée. La question est donc la suivante : peut-on s’improviser coach ? Plus généralement, que recoupe le terme de coaching ?

Voici donc une réflexion personnelle, sur un phénomène en plein boom.
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La certification de coach, un gage de professionnalisme

coaching professionnel
Le coaching n’est pas une profession réglementée comme peuvent l’être certains corps de métiers à l’instar des avocats ou encore des médecins.
Pourtant, il existe des certifications permettant aux coachs d’asseoir leur légitimité et crédibilité professionnelle. L’ICF est par exemple, la première association de coachs professionnels dans le monde.
Le charlatalisme étant une réalité dans le développement personnel , la certification peut rassurer et permet de lutter contre les dérives d’un métier “récent” et jouissant d’une forte popularité.
 
Etre certifié, c’est un gage de sérieux pour un type d’organisation : les grands groupes par exemple, ou encore les marchés publics, demandent quasi systématiquement aux coachs d’être titulaire d’une certification.
 
Etre certifié, c’est également une manière de se rassurer lorsqu’on souhaite se lancer dans une activité de coaching. Dans un pays où le diplôme est roi, la certification fait sens.
 
La question de la certification est donc à évaluer au regard du type de client avec lesquels vous souhaitez travailler.
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Coaching : l’expérience terrain, un gage d’efficacité

 
devenir coach
Pour autant, être diplômé ou certifié ne suffit pas à être compétent. Dans certains domaines comme le marketing ou la communication, l’expérience de terrain domine. Un coach business, travaillant sur des stratégies digitales devra proposer un plan d’action opérationnel afin de permettre à ses clients d’obtenir des résultats.
 
Lorsque je collabore avec des indépendants, aucun ne me demande mon CV ni mes diplômes. En revanche, ils sont rassurés par mon expérience de terrain (les résultats obtenus avec les entrepreneurs accompagnés), ma preuve sociale (avis, témoignages clients), mon expertise (articles publiés dans des médias par exemple) et ma visibilité (travail de référencement naturel).
 
Ils sont également touchés par une communication personnalisée (un personal branding basé sur une exposition de mon authenticité et ma vulnérabilité) à laquelle ils peuvent s’identifier.
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Alors peut-on s’improviser coach ?

 
devenir coach professionnel
Sur le plan légal oui, car la profession n’est pas réglementée et l’appellation équivoque. Les définitions du coaching sont plurielles (les puristes vont se raidir en lisant ces lignes) et la limite entre le coaching, l’accompagnement et le consulting sont ténues.
 
 
Prenons par exemple la définition du coaching de l’ICF : I’ICF définit le coaching comme une alliance entre le coach et ses clients dans un processus qui suscite chez eux réflexion et créativité afin de maximiser leur potentiel personnel et professionnel. 

Pour accompagner l’évolution d’une personne, d’une équipe ou d’une organisation, le coach s’appuie sur l’art de la relation qui permet d’entrer en interaction avec quelqu’un d’une façon telle qu’il réalise les projets qu’il choisit de mettre en œuvre en transformant, si c’est pertinent, ses attitudes et ses compétences.” 

La définition ne permet pas d’identifier une méthode ou approche permettant d’accompagner ses clients. Par conséquent, le mode d’accompagnement de ses clients est laissé libre au coach.

Alors oui, on pourra me rétorquer que le coach doit avoir une posture basse et ne jamais donner son avis. Mais au final, ce que le coaching promet, ce n’est pas une méthode, mais un résultat. Chiffré ou non.
 
Il s’agit en effet de la transformation d’un individu ou d’une organisation.
 
Alors peut-on s’improviser coach ? Oui, mais pas de le rester si les résultats ne suivent pas.
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Conclusion

 
Le terme coaching a longtemps eu une connotation péjorative en France. Il était souvent pointé du doigt pour son manque de qualification et ses dérives sectaires. Aujourd’hui, le coaching a fait ses preuves et est vu comme un puissant d’outil de transformation des équipes, des dirigeants ou encore des individus. Les domaines d’intervention du coaching sont vastes et les méthodologies diverses. Dans ce contexte concurrentiel, c’est au coach d’adopter une approche stratégique, en choisissant de se certifier ou non selon son domaine d’intervention et son type de clientèle, et de renforcer son expertise et sa notoriété, en obtenant des résultats chez les personnes qu’il a choisi d’accompagner. C’est à l’aune de cette stratégie que le coach improviser saura garantir sa pérennité.
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Alimentation et rapport au corps, vues par le prisme de mes observations et conversations

 

Depuis quelques mois, je travaille sur mon alimentation et mon rapport au corps par le biais d’observations, de conversations (Merci Daphné Charlier)  mais également d’un accompagnement personnalisé (merci Gabriella Tamas).Voici une restitution de mes apprentissages où je vous livre un retour d’expérience personnel sur des sujets de société “tabou” notamment chez les femmes. J’aimerais, avec cet article, permettre à des femmes (et peut-être des hommes), de se reconnaître dans mon expérience, ou encore, prendre à leur tour la parole pour s’exprimer sur le rapport au corps, un tabou de société qui n’est aujourd’hui pas toujours conscientisé. L’article est structuré en bullet points succincts sur des thématiques différentes, pour piocher comme bon vous semble. Bonne lecture.

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A propos de la restriction cognitive : 

Tout d’abord, attention à la diabolisation de la restriction cognitive : j’ai suivi beaucoup de comptes Instagram spécialisés sur les TCA (troubles du comportement alimentaire) et pour beaucoup, TOUS nos actes s’apparentent à de la restriction cognitive : ne pas se resservir, se sentir repu, choisir tel aliment car il est plus digeste…

Prenons un exemple :  vouloir limiter la consommation d’un aliment non digéré par l’organisme, est certes une forme de restriction, mais reste à nuancer, car on veut éviter un inconfort digestif : pour trouver le bon équilibre, il faut faire le calcul entre plaisir pris à déguster l’aliment en question, et part d’inconfort.

Conclusion : lorsqu’on sur-analyse nos pensées on finit par ne plus savoir comment nous alimenter. On en vient à ne plus savoir comment penser ni se comporter et on finit par être totalement déconnecté de nos sensations alimentaires. 

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On ne prend pas 2 kilos de gras en une semaine : il m’est arrivé à plusieurs reprises de me peser après des repas trop salés ou composés de beaucoup de liquides (association de Ramen et bière par exemple) : j’étais déprimée en me pesant, mais j’ai vite réalisé que qu’en les jours s’écouler et en reprenant mon alimentation habituelle, j’avais perdu le poids pris lié à la rétention d’eau. Le corps se régule seul en re-mangeant normalement. Inutile de compenser par le sport ou par de la privation.

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Notre poids de forme n’est pas toujours celui qu’on désire : si on devait simplifier, on pourrait dire que notre poids est le poids que l’on garde de manière stable, sur la durée, avec une alimentation équilibrée et une activité physique régulière. Ce poids de forme peut varier de quelques kilos selon les hormones ou les excès mais reste dans une fourche assez restreinte. Seulement, notre poids de forme ne correspond pas forcément au poids (ni à la silhouette) que l’on fantasme. Pour ressembler aux fit-girls que vous voyez dans les magazines ou vidéos Youtube, il faudrait peut-être vous sous-alimenter et/ou vous muscler à outrance. Il y a donc une décorrelation entre minceur et santé.

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Attention à la diabolisation des aliments : une alimentation équilibrée implique de pouvoir manger de tout sans culpabiliser (facile à dire hein ?) : dans ce cadre, on peut manger gras, sucré, salé ou boire alcoolisé à condition que ces aliments ne constituent pas l’essentiel de notre alimentation. Une alimentation qui exclut certaines catégories d’aliments (qui pourtant nous procurent du plaisir) n’est pas équilibrée.

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Attention aux appellations “healthy” ,“veggie”, “sans matière grasse” : derrières ces appellations aguicheuses, se cache une culture de la restriction bien éloignée des produits sains pour la santé : le healthy se compose souvent de produits sains mais dont l’association peut créer un repas déséquilibré (trop riche en lipide ou glucides), le veggie est souvent sous-protéiné et trop riche en glucides, et le “sans gras” comprend trop d’additifs pour compenser la texture que donne la matière grasse aux aliments (exemple : crème fraîche allégée).

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Attention aux dogmes dans la santé naturelle : en matière de santé, on peut établir des grandes tendances (les excès en gras, en sucre, ou en sel sont mauvais) mais en dehors de cela, toute affirmation reste dogmatique et oublie que chaque organisme réagit différemment. Le végétarisme n’est pas fait pour tous. Le jeûne intermittent non plus. Et malgré leurs bienfaits, les légumineuses ne sont pas digérées par tous. 

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Attention à ne pas faire des régimes curatifs un mode de vie : jeune intermittent, régime paléo, crudivorisme, monodiète, ces régimes sont aujourd’hui à la mode, et sont érigés en véritables modes de vie. Pourtant, ils ne sont pas supportés par tous. A termes, les conséquences peuvent être néfastes pour notre santé. 

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Changer mon rapport au corps :

Un besoin de sublimer ma silhouette en acceptant ma morphologie : accepter ma morphologie n’a pas été chose facile (j’y travaille encore) mais aujourd’hui, j’ai pris conscience que je ne pouvais pas la changer. Lutter contre un tel changement est contre-productif, alors j’ai décidé de la sublimer en acceptant mes hanches, en choisissant des habits adaptés à ma petite taille, et à mes formes, et de me muscler de manière ciblée pour adopter une silhouette harmonieuse.

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Pour perdre du poids, il faut savoir pourquoi : perdre du poids est devenu un objectif pour beaucoup de personnes, mais tous ne donnent pas un sens à cette perte de poids : cherche-t-on à s’affiner ? Se muscler ? Être en meilleure santé ? Ressembler à X ou Y ? Soulager sa conscience en montant sur la balance ? Si la perte de poids ne fait pas vraiment sens pour vous, vous aurez du mal à atteindre votre objectif. Pour ma part, perdre du poids s’est longtemps résumé à un chiffre sur la balance. Aujourd’hui, je me fie plus à mon tour de hanche, ou à la facilité à rentrer dans mes pantalons (mais je suis encore influencée et affectée par les chiffres qui s’affichent sur ma balance).

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Accepter de se regarder et valoriser le beau en nous pour mieux s’accepter  : pour assumer son corps ou tout simplement avoir une relation bienveillante avec lui, il est important de le regarder et de l’accepter. Les affirmations à voix haute peuvent aider dans cette réconciliation avec son corps. Bien sûr, cela ne suffit pas, mais c’est un pas de plus.

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Arrêter de se peser le ventre gonflé : encore affectée par mon poids sur la balance, je préfère ne pas me faire du mal en me pesant aux mauvais moments (règles, ballonnement).  

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Choisir ses modèles : pendant longtemps (et encore un peu maintenant), mon feed Instagram était uniquement composé de fitgirls. Difficile de ne pas se comparer. J’évoluais dans un écosystème composé de corps totalement différents du mien. La frustration était très forte et la véritable normalité n’apparaissait plus dans mon quotidien. En arrêtant de liker certains types de photos sur mon fil d’actualité, mon Instagram change, et ma réalité également.

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Un besoin de trouver de la flexibilité dans un cadre : j’ai un fonctionnement rigide, construit sur des habitudes que je conserve, même lorsqu’elles ne sont plus bénéfiques pour moi (j’ai mis du temps à arrêter le jeûne intermittent alors qu’il ne m’était plus utile). J’ai dû me faire accompagner pour changer d’habitudes (merci Gabriella Tamas) sans que cela me déboussole. Aujourd’hui, j’ai pris conscience de ma rigidité, et j’ai besoin de me connecter à mes sensations alimentaires pour une meilleure relation avec mon corps.  

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Mes observations factuelles sur l’alimentation

Ce qui fait perdre du poids, c’est le changement d’habitudes en mettant le corps dans l’inconfort : vouloir perdre du poids en ne faisant que du cardio est vain. Je l’ai expérimenté. A partir du moment où j’ai changé mon alimentation, mais également changé les heures où je faisais de l’exercice ou encore changé de type d’exercice (renforcement musculaire par exemple), mon corps a réagi différemment. Il n’y a donc pas qu’une seule manière de faire mais des changements réguliers à adopter lorsqu’on “stagne” (dans un objectif de perte de poids bien sûr). 

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On est le fruit de nos habitudes et non de nos écarts : lorsqu’on culpabilise, il faut prendre conscience qu’on ne grossit pas avec un repas (ou deux, ou trois) mais en chamboulant durablement notre mode de vie et nos habitudes alimentaires. Si on reprend une alimentation saine, le poids pris se re-perd naturellement.

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Pour savoir si l’on a grossi ou maigri, mieux vaut mesurer son tour de hanche que de se fier aux chiffres de la balance : votre tour de hanche et vos pantalons vous diront mieux si vous avez perdu ou pris du poids que votre balance (sauf si vous avez une balance à impédancemètre précise).

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Il faut écouter son corps pour savoir ce qui est bon pour soi : vous ne digérez pas tel ou tel aliment, ou encore une combinaison de deux aliments. C’est un signe. Sur le papier, on vous recommandera les fibres et les légumineuses, on vous dira de limiter votre consommation de viande, ou de manger des légumes sans modération, mais ces grandes règles généralistes ne sont peut-être pas adaptées à votre organisme. 

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Mes observations sur mon propre organisme  : 

Il y a des aliments que je ne tolère pas (et que j’aime) : la bière, les légumineuses, les ramens, les pommes de terre, les pâtes, et les gâteaux au chocolat (liste non exhaustive) : vais-je arrêter d’en manger ? Non. En revanche, je peux décider de ne pas faire de combinaisons malheureuses pour mon organisme (viande rouge + féculent ou pinte de bière + ramen ou, pâtes carbo + fondant au chocolat). Bien sûr, cela ne veut pas dire que je m’interdit à tout jamais de combiner des aliments que je ne digère pas, mais je peux décider de limiter leur combinaison, de manière générale.

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Je ne bois pas assez d’eau : je suis assoiffée la nuit, et fais de la rétention d’eau. Deux signes qui montrent que je ne bois pas assez. Je sens peu la soif en journée, et bois peu pendant les repas, ce qui me permet difficilement de conscientiser cette carence. Les tisanes en journée peuvent aider à me réhydrater, mais cela implique d’en faire une nouvelle habitude. 

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Le café n’a aucun effet excitant sur moi : je bois du café depuis que j’ai 17 ans. Il ne m’empêche pas de dormir et ne me donne pas une énergie hors norme. En revanche, il a un véritable effet coupe faim chez moi, ce qui est traître, car il m’empêche d’être totalement connectée à mes sensations de faim. 

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Conclusion : 

 

Un article qui n’en est pas vraiment un. Mais une réflexion sur un sujet de société qu’il me tenait à cœur de porter. J’expose ici ma vulnérabilité et espère atteindre celle de ceux (ou celles- qui se sentiront également concernés par ces problématiques de rapport au corps; dans un monde régi par la diète culture. Dans ce contexte, n’oublions pas l’essentiel : notre (bonne) santé. 

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[Dossier] Affirmer sa personnalité sur le web, un véritable défi

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.

Bonne lecture.

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Arrivez-vous à être vous-même sur le web ?

▪Je suis Bélier, ascendant vierge
▪Cheval en astrologie chinoise
▪Generator 5/3 en Human Design
▪Type 3 en énneagramme,
▪Logisticienne en MBTI (ISTJT),
▪Pitta dans les doshas ayurvédiques,
▪Zèbre avec un QI incalculable en test psychologique.
▪J’ai un profil nomade de par mon groupe sanguin B+
▪Je suis également le résultat d’un test ADN composé de 93% d’ADN algérien, et née sous X.
▪Je suis également gauchère

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J’ai longtemps essayé de cerner ma personnalité et comprendre mon fonctionnement à travers différents courants de développement personnel. En fin de compte, j’ai surtout voulu me rassurer en rentrant dans des cases.
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Aujourd’hui, je n’arrive toujours pas à savoir dans quelle boite me mettre.
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Mais avec le recul, je trouve cela tellement plus rassurant, de ne pas être réduite à des résultats de tests ou des profils type !
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Votre personnalité est unique. Et pourtant, nous n’osons que trop peu la révéler de peur des jugements extérieurs. Les réseaux sociaux accentuent d’ailleurs cette peur.
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Il faut donc du courage pour s’affirmer, sans se cacher derrière un courant ou une case.
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C’est ce courage personnel et professionnel que j’ai décidé d’incarner, en exposant ma vulnérabilité à des milliers d’internautes, dont vous faites partie.
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Aujourd’hui, cette vulnérabilité me permet d’être totalement moi, sans chercher à garder la face, même dans des situations d’inconfort ou de faiblesse.
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Pour moi, être vulnérable c’est :
– raconter mon histoire
– raconter mes échecs personnels et professionnels
– exprimer mes peurs et mes doutes
– demander de l’aide
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Et vous, comment arrivez-vous à être vraiment vous-même sur le web ?

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Et si vous appreniez à parler de vos défauts ?

Il y a une chose dont on ne parle pas souvent sur les réseaux sociaux, ce sont nos défauts, les vrais (pas les défauts inventés en entretien d’embauche).

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Et pourtant, nous en avons tous. Alors plutôt que de les cacher, au risque de les voir ressortir au mauvais moment, mieux vaut les exposer, et apprendre à les dompter.

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Cela permettra à votre entourage professionnel mais également personnel de mieux vous cerner, prendre du recul sur vos actes et propos, et ne pas vous titiller sur vos axes de vulnérabilité.
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Une fois cela dit, je me lance !
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Voici les 4 traits de caractère qui me font défaut :
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– L’impatience (et la précipitation)
– La mauvaise foi (liée à un certain orgueil)
– L’absence de nuance (mon côté manichéen)
– Le contrôle (et la rigidité)
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Bien sûr, ces défauts sont des points sur lesquels je travaille. Mais ils restent des zones d’inconfort que je préfère afficher plutôt qu’enfouir. 
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Et vous, quels sont les défauts que vous aimeriez pouvoir communiquer à votre entourage professionnel (et personnel) ?
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Ces mécanismes de résistance qui vous empêchent d’avancer

Lorsque je me retrouve dans une situation bloquée, je fais régulièrement appel à de l’aide extérieure pour me faire accompagner. Dernièrement, j’ai fait appel à 2 thérapeutes sur des thématiques professionnelles et de santé.
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Ce qui est intéressant, c’est que pour ces deux domaines distincts, j’ai observé chez moi des mécanismes de résistance similaires.
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✅ Le premier, c’est de maintenir des routines inefficaces par peur de ne plus avoir de cadre
✅ Le deuxième, c’est de faire de la résistance, par peur du changement
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Concrètement, voici comment cela se manifeste.
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Dans le premier cas de figure, je reproduis mécaniquement des routines et les maintiens même lorsque leur efficacité est remise en question :
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? Persister à écrire ma newsletter au tutoiement, car je sais que mon audience s’en fiche éperdument
? Continuer le jeûne intermittent quand je n’en vois plus les effets bénéfiques sur mon corps ni ma santé
? Pratiquer le sport à fréquence (trop) soutenu quand je sais que je n’ai pas besoin de faire autant d’exercice
? Et pendant longtemps : écriture, lecture et méditation journalière, quand cela ne m’apportait pas de bien-être supplémentaire au quotidienne
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Dans le deuxième cas de figure, je refuse une solution qui me met dans l’inconfort, par peur de perdre mon temps.
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Par exemple :
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? Résister à l’idée de me rendre à des événements physiques par peur de perdre mon énergie
? Contourner les échanges téléphoniques (parfois plus simples) par peur des conversations qui s’éternisent
? Refuser de lancer de nouveaux produits, par peur de me fatiguer à les vendre

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Je vous rassure, les choses évoluent pour moi 😉
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J’ai d’ailleurs pris conscience que je confondais la notion de désalignement avec la sortie de ma zone de confort. Aujourd’hui, j’ai pris conscience qu’élargir ma zone de confort n’était pas un frein à mon alignement, mais au contraire, une perche tendue vers une activité toujours plus renouvelée et une vie remplie de nouvelles opportunités.
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J’ai encore du chemin à faire, mais identifier mes mécanismes de résistance m’a permis d’aller de l’avant.
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?Avez-vous identifié vos mécanismes de résistance ?
?Comment les combattez-vous ?

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Le bonheur n’est pas notre seul moteur pour avancer dans la vie

Il y a quelques temps, j’ai visionné une petite vidéo-enquête de Cyrus North sur la question du bonheur : sommes-nous heureux ?
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Pour cette enquête, il s’est rendu au Liban, s’entretenir avec des réfugiés syriens qui avaient tout perdu. Et en Californie auprès d’étudiants à qui rien ne manque.
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Il en tire les réflexions suivantes :

? Notre niveau de bonheur est relativement stable et revient généralement à une moyenne, indépendamment des tragédies que nous avons vécues (exemple des réfugiés syriens)

? Cela nous permet de comprendre qu’on ne se bat pas pour son bonheur, mais pour d’autres valeurs comme le besoin de justice, de liberté, de dignité etc.
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Notre vision occidentalisée du monde nous invite à placer le bonheur comme un accomplissement en soi. S’il demeure un facteur d’épanouissement, il est important de relativiser sa position dans notre échelle de valeur personnelle.
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✅ Si je suis partie à l’autre bout du monde avec un sac à dos, c’est pour retrouver ma liberté, et non pour être heureuse (d’ailleurs, je ne l’étais pas tant que ça)

✅ Si j’ai fait le pari risqué de me mettre à mon compte, c’est également pour assouvir mon besoin de liberté

✅ Si j’ai décidé de créer des blogs sur l’aikido ou des sujets politiques, ce n’est pas pour assouvir ma satisfaction personnelle, mais faire entendre ma voix, et parler au nom de ceux qui ne se sentent pas entendus.

✅ Si j’ai décidé de retrouver mes origines personnelles, c’est pour connaître mon histoire, quitte à apprendre des vérités difficiles à entendre
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Le bonheur est important, mais ce n’est pas toujours pour lui que vous déplacerez des montagnes. Savoir pourquoi vous vous démenez au quotidien vous permettra de mieux connaître vos valeurs et de les incarner réellement. C’est ainsi que vous serez aligné.
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Bonne réflexion

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? Si vous sentez que vous manquez de confiance en vous pour vous affirmer dans votre vie personnelle et professionnelle, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux  ?

[Dossier] La vulnérabilité, votre plus belle carte à jouer

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.

Bonne lecture.

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Vos problèmes ne sont pas un fardeau mais un rite initiatique

Depuis quelques jours, je rencontre de nouveaux chamboulements dans ma vie personnelle et professionnelle. Ces chamboulements, ce sont des sujets mis sous le tapis, qui reviennent un jour à la surface.
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Concrétement :
– La question de l’alignement professionnel et de mon modèle économique
– La question de mon rapport au corps, dans le cadre d’un nouveau rythme de vie
– La question du contrôle et du lâcher-prise au quotidien
– La question de la dépendance affective et de l’estime de soi
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Je pensais avoir travaillé sur ces sujets, mais visiblement pas assez.
C’est pourquoi, je me lance dans de nouveaux chantiers.

La démarche semble colossale et peut rapidement laisser place à l’impuissance et à la dépression.
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Mais hormis une déprime passagère, j’ai choisi de voir ces chantiers comme un rite initiatique, voire, une belle opportunité de changer.
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Ayant conscience de mes propres limites, j’ai décidé de me faire à nouveau accompagner pour gagner du temps, et m’engager vis à vis d’un tiers.
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Aujourd’hui, je suis positive car je suis dans la bonne locomotive,
Aujourd’hui, je suis déterminée à me dépasser
Aujourd’hui, je suis sereine car je pose les bases d’un mode vie plus pérenne
Aujourd’hui, je parle ouvertement pour matérialiser mes nouveaux engagements.
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Et vous, quel est votre déclic pour entamer un changement profond ?

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La vulnérabilité : une mauvaise carte à jouer ?

Depuis près de 3 ans, je sors de ma zone de confort en dévoilant ma vulnérabilité.
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Dévoiler sa vulnérabilité est une démarche risquée car on s’expose à de vives critiques, surtout sur le plan professionnel, et encore plus en tant que coach.

Pourtant, je n’arrive pas à faire semblant.
Je n’arrive pas à communiquer sur une image parfaite de l’entrepreneur
Je ne veux pas rentrer dans le jeu des succès stories mensongères.

La vulnérabilité, votre plus grande force.
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Bien sûr qu’il nous arrive tous de connaître des moments de joie et de réussite. Mais tout le monde sait qu’une vie (entrepreneuriale ou personnelle) comprend des hauts et des bas.
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Or, c’est en communiquant sur les “bas”, que l’on parlera au mieux à ceux qui nous lisent. D’ailleurs, comment s’identifier à quelqu’un qui ne connaît que la réussite ?
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Pour ma part, mon authenticité est salutaire : elle me permet de verbaliser mes maux en les assumant et en m’engageant auprès de tiers, pour aller de l’avant.
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Et c’est justement lorsqu’on communique sur des problématiques que l’on n’a pas encore réglées qu’on incarne sa vulnérabilité.
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Concrètement, je suis encore en quête d’alignement professionnel
J’ai encore un équilibre à trouver dans ma vie intime
J’ai encore à travailler sur mon rapport au corps
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Jouer la carte de la vulnérabilité est-elle une erreur stratégique sur un plan professionnel ?
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Tout dépend de qui vous souhaitez attirer à vous. C’est certes un pari risqué, mais c’est ça, la véritable authenticité.
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Bonne réflexion

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Développement personnel : comment faire le tri dans cet océan d’injonctions culpabilisantes ?

Le développement personnel est bourré d’injonctions à vivre une vie plus “saine”.

➰ Affirmations positives
➰ Lectures “inspirantes”
➰ Ecriture quotidienne
➰ Méditation
➰ Yoga
➰ Graines de chia…

Le problème, c’est que ces injonctions sont imbibées de culpabilité.

Or, nous sommes humains :
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? Nous ne pouvons tout le temps tendre l’autre joue ou vivre en permanence dans la gratitude, quand nous sommes dans la détresse.

? Nous ne pouvons adopter des morning routines “saines” qui finissent pourtant par nous épuiser
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​​Alors comment faire le tri dans cet océan de développement personnel ?
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​? Accepter notre mal-être, nos peurs et notre impuissance
​? Refuser des pratiques qui ne nous parlent pas ou nous violentent
? Expérimenter hors des sentiers déjà empruntés
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A terme, seules les que les attitudes et postures qui nous parlent resteront.
C’est cela qui créera des habitudes solides et durables.
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Personnellement, j’ai essayé à plusieurs reprises la méditation, et je sais qu’elle n’est pas faite pour moi.​
En revanche, l’écriture non ritualisée, oui.
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Le développement personnel vous propose des manières d’explorer votre voie. Mais vous pouvez, vous aussi être les pionniers de nouveaux sentiers.

A méditer

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14 pistes pour apprendre à vous connaître sur le bout des doigts

Depuis que je suis entrepreneur, je n’ai cessé de travailler sur moi pour apprendre à me connaître, afin de mieux assumer ma personnalité, et rester alignée avec qui je suis. Voici donc 14 pistes qui m’ont permis d’apprendre à me connaître sur le bout des doigts.
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1/ Mes 8 plus grandes forces pour entreprendre (et vivre) : 
– Ma réactivité
– Mes capacités rédactionnelles
– Mon efficacité
– Ma vulnérabilité
– Ma capacité à transmettre
– Mes retours d’expérience personnelle
– Ma capacité de résilience
– Ma maîtrise de l’anglais
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2/ Les 4 traits de caractère qui me font défaut : 
– L’impatience (et la précipitation)
– La mauvaise foi
– L’absence de nuance
– Le contrôle et la rigidité
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3/ Les 8 activités qui m’animent dans la vie : 
– Les voyages
– La bouffe
– Les interactions sociales qualitatives
– Les séries addictives
– L’aïkido
– La transmission de compétences
– L’écriture
– Le chant
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4/ Les 6 éléments qui me donnent de l’urticaire : 
– L’administratif et la bureaucratie
– L’inertie et la lenteur
– L’inefficacité
– L’infantilisation et le paternalisme
– L’absence de considération
– La bien-pensance
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5/ Mes 11 valeurs les plus ancrées : 
– La liberté
– La santé
– La justice
– Le respect
– Le courage
– L’authenticité
– La rigueur
– L’exemplarité
– L’efficacité
– L’humour
– Le confort
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6/ Les 10 meilleures manières de préserver mon énergie au quotidien :
– Doser les interactions sociales
– Rester à distance du bruit
– Contrôler le sommeil
– Optimiser les moments de travail et d’activité physique
– Adapter mon alimentation à mon activité quotidienne
– Estimer le temps des tâches
– Limiter les sources de stress
– Anticiper les imprévus et les dépenses
– Créer un cadre de vie apaisé et rangé
– Dire non

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7/ Les 5 activités qui me sortent des écrans (avec plaisir) : 
– Les BD
– La cuisine
– L’écriture
– Le sport
– Les interactions sociales
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8/ Les 4 voyages qui ont marqué ou marqueront ma vie :
– Le Vietnam (voyage familial)
– La Laponie (en 2020)
– Le Japon (prévu en 2023)
– L’Algérie (sur la terre de mes origines, pas de date fixée)
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9/ Les 5 événements qui m’ont le plus bouleversées :
– Mon accident à vélo du haut d’une falaise dans les rochers à 10 ans
– Le divorce de mes parents quand j’avais 12 ans
– Ma perte de poids de 15 kg quand j’avais 15 ans
– La rencontre avec ma famille biologique en 2019
– Tomber amoureuse réciproquement
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10/ Mes 5 outils d’auto-thérapie : 
– L’écriture
– Les lectures de développement personnel
– Le sport
– La vitamine D
– Le rescue (fleur de Bach)
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11/Les 4 citations qui guident mes actions au quotidien : 
– Qui ne tente rien n’a rien

– “Ne te compare pas aux autres parce que quand tu te compares, tu compares ton intérieur à l’extérieur des gens” Oussama Ammar

– “Beaucoup de gens pensent qu’on obtient de la stabilité dans sa carrière en minimisant les risques. Mais ironiquement, dans un monde changeant, c’est l’une des choses les plus risquées que vous pouvez faire” Reid Hoffmann

–  « Ce qui est fait est fait, le passé ne revient plus jamais. » (Proverbe japonais).

Et j’en oublie sûrement.
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12/ Mes 5 plus beaux accomplissements : 
– Avoir étudié un an aux Etats-Unis à la Fac
– Avoir rencontré ma famille biologique grâce à un test ADN
– Etre partie seule en Amérique Latine pendant 3 mois en pleine crise sanitaire
– Avoir développé une entreprise à mon image depuis 5 ans
– Obtenir ma ceinture noire d’aikido l’an dernier
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13/Les 5 outils qui m’ont le plus aidée à me connaître : 
– Le Human design
– L’étude des chronotypes
– Mes lectures sur l’introversion
– La compréhension de la Loi de l’attraction
– La lecture des 5 blessures qui empêchent d’être soi-même (Lise Bourbeau)
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14/Mes 3 prochains plus gros challenges : 
– Passer mon permis
– Obtenir mon 2e dan d’aikido
– Assainir mon rapport au corps
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?Et vous, comment avez-vous pu explorer votre personnalité ?
Si vous sentez que vous avez besoin de mieux vous connaître pour trouver le bon équilibre de vie pro/perso, je vous ai concocté un ebook qui devrait vous plaire !

Bilan 2022 : un bouleversement entrepreneurial et personnel

Tous les ans, un certain nombre d’entrepreneurs réalise un bilan rétrospectif de l’année écoulée. Je ne fais pas exception à la règle, si ce n’est que mon bilan est à la fois entrepreneurial et personnel. Jusqu’à cette fin d’année, mon entreprise n’a pas été ma priorité. J’avais en effet mis l’accent sur d’autres piliers de ma vie personnelle. En décembre 2022, les choses se rééquilibrent. Sans plus attendre, voici le bilan de mon année 2022.

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1- Un travail interne de lâcher-prise (le fameux)

2022 marque la continuité d’une année 2021, dans laquelle j’avais réalisé un important travail introspectif. Pacification de mes relations familiales, gestion de la solitude (volontaire) au Mexique. 

 

Cette année, le travail de développement personnel passe à l’étape supérieure :

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  • Travail sur ma rigidité mentale, en apprenant à ne plus vouloir tout contrôler, et en arrêtant de suivre des routines obsolètes par peur de manquer de cadre (jeûne intermittent, sport à fréquence trop soutenue)

 

  • Travail d’adaptation à la vie en couple (avec enfants) : passer d’une vie de digital nomade en 2021 à une vie plus sédentaire et collective implique un changement de mode de vie non négligeable

 

  • Travail sur mon rapport au corps et acceptation de moi, même dans l’imperfection : le changement de mode de vie entre la vie seule, avec des habitudes de moine bouddiste, et la vie à deux, mais également l’arrêt de la pilule, ou encore la pratique du sport à fréquence (trop) intensive, a des impacts sur le corps qu’il n’est pas toujours facile à accepter. L’accompagnement suivi avec une naturopathe spécialisée en profilage alimentaire m’a permis de mieux vivre mon quotidien, m’aimer de manière absolue, et troquer la contrôle contre le plaisir gustatif.

 

  • Travail de relâchement corporel en aïkido, pour détendre mes muscles, accepter la peur du déséquilibre, réaliser des chutes plus spectaculaires, et être une meilleure partenaire. L’aïkido est une connexion entre deux pratiquants. Aujourd’hui, je travaille mon rôle pour être présente dans cet échange interpersonnel et martial. 

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Ces défis ont été de taille mais m’ont permis d’évoluer sur le plan personnel : aujourd’hui, je suis une personne plus épanouie, même si le chemin peut me réserver de nouvelles surprises.

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2- Un nouvel équilibre entre les différents piliers de ma vie

En 2022, mon activité entrepreneuriale n’a clairement pas été ma priorité. Manque d’alignement, mais surtout, un intérêt plus prononcé pour ma vie intime et mes activités extraprofessionnelles. Concrètement, j’ai fait le choix de privilégier ma (récente) vie de couple, mais également ma progression en aïkido.

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J’ai aujourd’hui une relation épanouie, et une ceinture noire en aïkido, mais ces succès m’ont demandé beaucoup de travail personnel, et de l’énergie dépensée au détriment d’un business dont j’avais perdu la flamme.

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Avoir délaissé mon activité entrepreneuriale n’a donc pas été sans conséquences : baisse de mon chiffre d’affaires (car je ne rayonnais plus), mais également de mon estime personnelle (impression de perdre en valeur du fait de perdre en chiffre d’affaires).

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Aujourd’hui, je continue de progresser en aïkido,  j’ai atteint un équilibre dans mes relations personnelles, et je peux maintenant me consacrer à cette activité que j’avais alors laissé en jachère.

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3- Un sursaut entrepreneurial 

Fin 2022, j’ai vécu un triple choc : le fisc, l’Urssaf, et Pole Emploi se sont coordonnés pour me faire payer, de manière rétroactive, des sommes dûes quelques années plus tôt. Au total, 10 000 euros de dettes. 

Ma trésorerie me permettait certes, de régler cette somme, mais non sans douleur. Cette perte financière a agi comme un électrochoc : il fallait me ressaisir et refaire ma trésorerie.

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Dans ce contexte stressant, j’ai fait appel à un professionnel spécialisé dans l’alignement professionnel pour m’aider à aller de l’avant. Et s’il y a bien une chose que cet accompagnement m’a permis de comprendre, c’est que je confondais “alignement” et “zone de confort”. Je m’explique, pour développer mon activité auprès de nouvelles cibles, il me fallait conquérir un nouveau marché, hors ligne, sur le terrain. Introvertie de nature, j’ai toujours pensé que les salons et évènements professionnels allaient me vider de mon énergie. Mais en échangeant avec mon coach, j’ai accepté de me plier au jeu de cette expérience, que je pensais vouée à l’échec. Et à la surprise générale, je me suis dépassée : aisance orale et attraction de prospects fluides m’ont permis de retrouver mon énergie.

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Aujourd’hui, je n’ai pas réglé la question de fond de mon alignement professionnel, mais j’ai retrouvé de la stimulation intellectuelle en changeant de marché. 

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Conclusion : confiance et sérénité pour 2023

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2022 a été l’année du bouleversement et du chamboulement. Mais dans ce brouillard, s’est dessiné un chemin. Et ce chemin, c’est celui de la confiance. Pourquoi ? Car malgré les doutes, j’ai pu atteindre tous mes objectifs : réserver un billet pour le Japon, obtenir ma ceinture noire d’aikido, vivre une relation épanouie, m’orienter vers une nouvelle cliente. 2023 sera donc l’année de la sérénité. Sur cette note tranquille, je tourne la page de 2022.

 

Bilan d’un mois d’arrêt du jeune intermittent : un soulagement !

Depuis près d’un an et demi, j’ai pratiqué le jeûne intermittent. Initié au Mexique, il m’avait permis de soulager mon système digestif, d’obtenir une plus belle peau et de m’affiner. Cependant, après plus d’un an de pratique, j’ai constaté une baisse des effets bénéfiques de ce nouveau “régime alimentaire” :

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? Difficultés de concentration le matin
? Retour des problèmes de peau (lié à un manque de detoxification du foie)
? Plus d’effet sur le poids
?Retour des problèmes digestifs
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Après réflexion, j’ai décidé de me faire accompagner par une spécialiste du profilage alimentaire, afin de savoir quelle alimentation me correspondrait le mieux mais également de travailler mon rapport au corps.
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Un accompagnement alimentaire et psychologique

Après avoir rempli des questionnaires d’informations, nous avons pu observer un trouble de la glycémie (dont les symptômes de trouble de la vision, ou d’hypoglycémie étaient devenus des signes identifiables).
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Nous avons donc mis fin au jeûne intermittent, en réintroduisant des petits déjeuners protéinés et non sucrés.
S’ajoutait à cela, une expérimentation pour réguler la glycémie : supprimer les glucides pendant deux semaines.
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L’exercice n’a pas été facile (saute d’humeur, épuisement) et je me suis vite rendue compte à quel point les glucides étaient un carburant pour l’organisme. J’ai tout de même tenu bon, et après deux semaines, sur conseil de ma thérapeute, j’ai réintroduit les glucides, en limitant les aliments trop transformés et les sucres raffinés.
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En parallèle de cette expérimentation, j’ai réduit ma pratique sportive, qui était devenue excessive et qui était inadaptée à une consommation drastiquement réduite de glucides.
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Arrêt du jeûne intermittent : un bilan positif

Voici donc le bilan que je tire de ce mois d’expérimentation :
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Du plaisir, et de l’énergie retrouvée pendant toute une matinée grâce à la réintroduction des petits déjeuners
Un sevrage du sucre (pour une addiction qui pourrait revenir)
Un soulagement corporel lié à la réduction de l’activité sportive, à laquelle j’ai privilégié la marche (j’ai appris que trop de sport pouvait devenir inflammatoire pour les muscles et créer de la rétention d’eau surtout chez les profils Pita)
La perte d’un kilo sur la balance (c’est peu mais j’avais troqué les glucides contres les lipides, ce qui limite le déficit calorique)
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Et la suite ?
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Continuer à écouter mon corps :
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– En pensant à un équilibre alimentaire sur la semaine et non sur un repas
– En pendant à prendre du plaisir à chaque repas (arrêter d’intellectualiser mon rapport à la nourriture)
– En rééquilibrant mes apports en glucides et lipides
– En apprenant à manger plus lentement pour sentir la satiété plus rapidement
– En continuant à travailler sur mon rapport au corps : ne pas me comparer à la période où j’estimais avoir un corps parfait, car derrière une silhouette parfaite, se cache souvent une alimentation restrictive (même inconsciente) et un mode de vie particulier (au Mexique, je vivais seule, et ne mangeais que très peu de sucre et d’alcool. Aujourd’hui, je vis en couple, et j’ai une vie sociale. Les deux modes de vie rendent la comparaison caduque)
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Conclusion : un nouvel apprentissage sur mon fonctionnement interne 

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Cet accompagnement (que je poursuis) m’a permis de comprendre mon fonctionnement interne et ma rigidité mentale :
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– Car je poursuivais des habitudes qui me fatiguaient tout en étant consciente de leur inefficacité (jeûne intermittent, sport excessif)
– Car ces routines obsolètes me donnaient malgré tout un cadre, et ce n’est que dans un cadre que je me sens rassurée
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Mais depuis plusieurs années, les avancées vers une vie non régie par le contrôle sont réelles. Et j’y travaille un peu plus chaque jour.
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? Et vous, quelle expérience similaire avez-vous pu tester ? Qu’avez-vous appris ?

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[DOSSIER] Marketing digital : arrêtons d’être des clones

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.

Bonne lecture.

Vous ne le savez pas encore, mais vous êtes une source d’inspiration

Il y a quelque temps, j’avais publié un petit post appelant à prendre du recul sur les “success stories” des entrepreneurs sur les réseaux sociaux.

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Après quelques semaines de “scroll” supplémentaires sur Linkedin, je vais encore plus loin : les seuls posts trouvant grâce à mes yeux sont les posts authentiques. Ceux qui parlent d’échec, et ceux qui ne finissent pas systématiquement en happy ending.

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Car je pense qu’on peut inspirer par le courage de sa sincérité, au-delà des résultats obtenus.

Au delà des réseaux sociaux, ce sont encore une fois les images réalistes qui m’inspirent le plus :

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– Des personnes authentiques, qui n’affichent pas qu’une façade de leur vie,- Des films montrant des vies “normales” vivant le meilleur et le pire,

– Des publicités montrant la diversité des corps qui existent

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Aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus accepter cette vision sociétale culpabilisatrice, dans laquelle nous ne sommes jamais “assez”.

Aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus tendre vers une norme qui blesse, mais que peu osent questionner.

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Aujourd’hui, j’ai décidé d’être mon propre curseur.

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Et ce n’est qu’en acceptant l’imperfection de ma vie et de mon business, que je pourrais restituer des expériences de plus en plus authentiques.

Pour vibrer votre sincérité, sortez des carcans, acceptez vos imperfections et devez à votre tour, une véritable source d’inspiration.

A vous de jouer !

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Imaginez un réseau social sans like, sans réaction, sans partage et sans “vue”

Je suis sûre que nous ne publierions pas de la même manière.
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Les interactions flattent notre égo et nous incitent à publier toujours plus, quitte à user avec outrance d’un storytelling romancé et séducteur.
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Sur un canal de diffusion sans réactions, nous le chercherions pas à séduire, mais à informer, ou partager des expériences constructives.
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Nous communiquerions moins sur nos victoires personnelles, et nos névroses seraient on ne peut plus maîtrisées.
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✅ C’est ce que l’on trouve dans des réseaux sociaux familiaux, comme Famileo,

✅ C’est ce qu’on commence à trouver sur Telegram et sa diffusion verticale de l’information,

✅ C’est ce que je commence à mettre en place sur mon Linkedin, canal sur lequel je n’ai pas énormément d’engagement.
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Communiquer de manière personnalisée est une excellente chose, à condition d’apporter une vraie valeur à ceux qui vous lisent, et de ne pas céder au diktat des algorithmes. Oui, être authentiquement soi n’est pas chose simple sur le web.
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Alors soyez honnête avec vous-même : vous ne supportez plus les contenus creux et narcissiques de votre réseau ? Filtrez donc vos propres contenus :
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? Parler de vous, c’est ok si vous pouvez faire de votre cas une vérité universelle.

? Une vérité universelle existe quand votre audience s’identifie à vos propos.

? Pour cela, demandez-vous comment ce qui vous permet de vous identifier aux propos de X.
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Bien sûr, on ne supprimer des années d’égo-trip en un claquement de doigts, mais appliquer ces quelques règles nous permettrait de faire un premier écrémage de nos réseaux sociaux, pour redonner de la visibilité à ces réflexions pertinentes, enfouies sous des kilomètres de contenus névrosés.

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Formations marketing : et si on allait à l’essentiel

Depuis que je suis dans l’écosystème de l’infopreneuriat, j’ai suivi beaucoup de formations et accompagnement en marketing.

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Dans ces formations en ligne, l‘essentiel est enveloppé de nombreuses couches de superflus.
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Et disons le clairement, ces formats ne me correspondent pas.
En effet, lorsque sur 45 minutes de vidéos, je trouve 5 minutes de contenu utile, je suis un peu frustrée.
Certes, la formation était bien packagée, les contenus bien soignés sur la forme. Mais le standing ne peut seul être le moteur d’un achat. Il peut même parfois cacher une absence de fond.
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Plus tard, j’ai moi-même créé mes propres formations et vendu des ateliers. Et dans ces cas de figure, j’ai longtemps eu peur de “faire trop court”, ou de ne pas proposer un standing ultra haut de gamme.
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Derrière ces craintes, trois croyances : 
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– celle que les clients veulent des formats longs pour être rassurés sur leur achat.
– celle de ne pas pouvoir facturer “cher” lorsque le format est court
– celle que les clients achètent un beau produit avant un bon produit
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Et pourtant lorsqu’on creuse un peu, on observe qu’une audience réclame souvent quelque chose de clair et concis.
Elle ne cherche pas à perdre des heures dans des formations interminables.
Elle se fiche de l’interface que vous utilisez, si le message est clair et intelligible
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Alors si vous faites partie de la team “cash pistache” (comme m’appelle mon amie Daphné), assumez votre concision et votre simplicité, c’est une grande valeur ajoutée !
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Produisez, proposez, ajustez !
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Vendez-vous vraiment des offres que vous achèteriez ? 

Comme régulièrement, j’ai décidé de me faire accompagner sur des problématiques personnelles et professionnelles.
Ce que j’aime dans ces accompagnements, c’est l’absence d’engagement. De plus, les séances sont courtes (environ une heure) mais efficaces.
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Ce format n’est pas celui qu’on préconise dans l’ écosystème de l’infopreneuriat, dans lequel on construit des offres souvent complexes (des packages), rentables et sécurisantes mais dans lesquelles on ne se met pas assez à la place du client.
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Je m’explique : une offre rentable et sécurisante, c’est une offre qui invite le client à s’engager dans la durée, pour assurer un suivi mais également pour sécuriser son chiffre d’affaires sur quelques mois.
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La démarche est légitime, mais il n’est pas facile, d’un point de vue client, de s’engager lorsqu’on n’a pas encore vu les résultats d’un accompagnement. Cette frilosité touche encore plus une clientèle de particuliers.
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Aujourd’hui, je m’adresse à des entreprises mais je n’ai pas envie de leur proposer quelque chose que je n’achèterais pas moi-même.
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C’est pourquoi, j’ai décidé de proposer du coaching one shot, à la séance, avec un suivi sur un mois.
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L’engagement est ainsi limité mais justifié :
– Une séance de coaching pour débloquer un problème
– Un mois de suivi pour assurer une réactivité pour toute question, relecture ou soutien (mails, notes vocales avec réponse sous 24h)
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J’avais pour habitude de proposer cette option à mes anciens clients.
Aujourd’hui, je l’ouvre à tous.
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Je propose un tarif unique pour un mois d’accompagnement sans engagement
à 400 euros TTC (comprenant le prix de la séance de coaching et le suivi illimité sur un mois)
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Si vous avez une problématique que vous souhaitez régler rapidement, appelons-nous brièvement pour faire un point, vous pourrez ensuite passer à l’action rapidement grâce à une séance de coaching avec moi sans engagement !
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Marketing, non définir votre avatar client n’est pas toujours pertinent

Dans l’écosystème du marketing, on théorise souvent la définition du client idéal. Cette recherche nous permet de savoir avec qui on aimerait travailler, en revanche, elle n’est pas toujours réaliste.

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Lorsqu’on travaille sur des problématiques vastes (développement personnel, thérapies, entrepreneuriat), il n’est pas toujours facile et pertinent de commencer par définir son avatar client.
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Si vous êtes coach en développement personnel, vous pouvez vous adressez à monsieur ou madame tout le monde,
Si vous êtes thérapeute, c’est la même chose.
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C’est pourquoi, il peut être intéressant et stratégique d’aborder en priorité la question du message, avant d’aborder celle de la cible :
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Quelle est votre activité ? Quel message voulez-vous transmettre ? Quelle transformation proposez-vous ?
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Travailler sur votre message et proposition de valeur avant de viser votre cible vous permettra de rayonner en attirant les bons clients à vous.
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C’est tout le principe du marketing énergétique.
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Alors si votre cible est trop large, laissez-là se qualifier elle-même grâce à la vision et au message que vous allez communiquer.
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Bonne réflexion,
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? Si vous sentez que vous manquez de confiance en vous pour entreprendre, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux  ?

[Dossier] Alignement : se connaître pour mieux s’affirmer dans la vie quotidienne

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.

Bonne lecture.

Menez-vous une vie alignée avec vos valeurs ?

Pour vivre une vie heureuse, il faut vivre selon ses vraies valeurs.
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Seulement, nous ne sommes pas toujours honnêtes avec nous-même lorsqu’il s’agit de les définir.
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En théorie, nous aimerions tous affirmer que nous sommes animés par des valeurs de partage, de solidarité, et de travail. Mais dans les faits, nous ne pouvons pas ressentir et incarner toutes les valeurs affichées sur les enseignes des grandes entreprises que nous connaissons.
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C’est d’ailleurs en faisant ce constat, que je me suis déchargée d’un poids.
J’ai ainsi réalisé que si je n’arrivais pas à tendre vers certains besoins (superficiels), c’est parce qu’ils ne reflétaient pas mes valeurs.
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Prenons quelques exemples.
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? Quand je me dis que je voudrais gagner plus, je réalise que je ne cherche pas à vivre dans le luxe, et que par conséquent, l’opulence ne fait pas partie de mes valeurs.
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? Quand je me dis que je devrais remplir mes journées de travail pour être occupée et produire de la valeur, je réalise que j’aime avoir du temps pour moi, et que le travail n’est pas une valeur profonde chez moi.
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? Quand je me dis que je devrais acheter pour combler un besoin de sécurité matériel, je réalise que l’insécurité ne me fait pas peur, et qu’elle n’anime en rien mes choix de vie (d’où l’entrepreneuriat)
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? Quand je me dis que mon corps devrait ressembler à celui d’une influenceuse fitness, je réalise que je suis une norme esthétique alors que je refuse le conformisme sociétal dans ma vie.
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? Quand je me dis que je devrais me comparer aux autres pour évaluer mon niveau, je réalise que la compétition n’a jamais fait partie de mes valeurs, et que mon seul référentiel est ma propre progression.
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? Quand je me dis que je devrais profiter de mon temps libre pour m’adonner à une cause, je réalise que la solidarité n’est pas une valeur ancrée chez moi alors que l’individualisme si (prendre soin de moi en priorité)
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Ces différentes affirmations peuvent sembler provocantes mais elles permettent d’être honnête envers soi-même et surtout de comprendre pourquoi nous nous épuisons à réaliser des objectifs “superficiels” en décorrélation totale avec nos valeurs

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En revanche, j’ai pleinement conscience de mes valeurs absolues, qui sont aujourd’hui le reflet de la vie que je mène (santé, liberté, justice, courage, responsabilité, authenticité, clairvoyance, individualisme) et de mes valeurs “pratiques” (empathie, efficacité, humour, résilience, élégance, rigueur, confort, bienveillance, sérénité) qui me permettent des interactions plus solides et sereines avec mon entourage et un alignement dans mes actions au quotidien.
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?Et vous, êtes-vous conscient de vos vraies valeurs ?
?Menez-vous une vie alignée avec elles ?
Bonne réflexion,

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Je ne suis pas une entrepreneure


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Depuis 5 ans, j’ai lancé une activité évoluant dans le secteur de la communication digitale et du coaching professionnel.
Cette activité s’est transformée à plusieurs reprises pour accueillir de nouveaux services à destination de nouvelles cibles mais le modèle économique reste le même. Je vends toujours des prestations de coaching et de formation.
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Il y a quelques jours, j’ai échangé avec un ami entrepreneur qui vend du thé en ligne. En peu de temps, il a développé un nouveau partenariat avec un grand fournisseur lui permettant de vendre des produits d’épicerie fine.
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Demain, il envisage de se tourner vers les nouvelles technologies, sur un domaine spécifique, car il a le flair pour sentir les nouveaux besoins d’un marché en constante évolution.
C’est pour moi un véritable exemple de véritable fibre entrepreneuriale.
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Inversement, je ne cherche pas à flairer les nouvelles tendances du marché.
Ni à me former pour proposer un service répondant à un futur besoin.
Ni encore à automatiser mon activité pour la rendre encore plus rentable.
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Je pourrais gagner plus d’argent en me lançant dans le développement d’un business ultra-rentable.
Je pourrais travailler quelques années et prendre ma retraite à 40 ans.
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Mais ces objectifs ne me stimulent pas. Et si je ne vibre pas pour un projet, il m’est impossible de le réaliser.
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Aujourd’hui, mon moteur est un équilibre entre :
✅ un temps de travail limité
✅ une activité professionnelle non stressante
✅ des revenus suffisants pour maintenir mon niveau de vie
✅ et une vie personnelle stimulante.
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Je ne suis pas entrepreneure (au sens “noble” du terme)
Je suis une freelance épanouie,
J’ai créé une activité qui me permet d’avoir du temps pour moi, des clients réguliers et des revenus convenables.
Aujourd’hui, je ne vends pas du rêve, mais un mode de vie.
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Si vous souhaitez vivre simplement d’une activité non stressante, et qui vous laisse du temps pour vivre, je vous propose qu’on en parle ensemble ?

 

Peut-on changer notre nature profonde ?

On met souvent beaucoup d’énergie à vouloir changer les autres, ou encore, à vouloir se changer soi-même.
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J’ai longtemps cherché faire des grasses matinées pour vivre au rythme de mes amis en vacances,
J’ai essayé maintes fois de ne pas anticiper ou planifier mes journées.
J’ai voulu aimer les soirées mondaines
J’ai tenté de buller sur mon canapé une après-midi entière
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Mais les résultats se sont avérés contre-productifs. Et pour cause, on oublie que l’on a tous une nature profonde. Et cette nature profonde caractérise notre essence.
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Si je reprends mon exemple :
– Je suis matinale
– Je suis hyperactive
– Je suis introvertie
– Je suis cérébrale
Je suis organisée
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Alors certes, il m’est toujours possible de changer mon comportement et mes attitudes pour vivre en collectivité, ou pour faire plaisir à autrui.
Mais chassez le naturel, il revient au galop !
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Et oui, devenir un maître zen quand on est hyperactif semble impossible.
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De même, façonner les autres à notre image et à nos attentes est une illusion.
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Lorsqu’on est en interaction régulière avec une personne dont le fonctionnement est diamétralement opposé au nôtre, deux solutions s’offrent à nous :
– accepter ce fonctionnent en y voyant les bons côtés
– refuser cette incompatibilité trop difficile à gérer pour nous
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Changer la nature profonde de l’autre est une tâche vaine.
En revanche, des changements comportementaux durables sont toutefois possibles.
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Car oui, autrui change à notre contact et non à notre demande.
Nous changeons lorsqu’autrui nous montre et non quand il nous dicte.
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Et c’est toute la beauté des relations humaines.
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A méditer

 

Apprendre à apprivoiser l’ennui : votre plus grande force intérieure

Nous vivons dans une société où l’ennui n’est pas vu d’un bon œil. L’ennui rencontre en effet une connotation négative renvoyant au fumiste, au chômeur ou encore à une incapacité à développer une vie sociale.
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Pire encore, l’ennui est un tabou de société : lorsqu’on nous demande ce qu’on a fait de notre journée, beaucoup d’entre nous dressons une checklist d’activités réalisées de peur d’avouer que nous nous sommes ennuyés.

Et pour cause, nous vivons dans une société où le “faire” est ultra valorisé, et le surmenage, un signe de réussite sociale.
Résultat, lorsque l’ennui nous touche, on le rejette en essayant désespérément de s’occuper.
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Pourtant l’ennui est une grande chance que l’on n’apprend jamais à apprivoiser :
? L’ennui rime avec absence de stress,
? L’ennui offre de la place à la créativité
? L’ennui permet de mieux vivre avec soi-même

Pour ma part, j’ai souvent connu l’ennui :
➰ Dans mon enfance, en tant que fille unique
➰ En Amérique latine, avec une vie sociale limitée
➰ Et même aujourd’hui car je ne suis pas débordée (même par choix)
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D’ailleurs, l’ennui est la conséquence d’un choix de vie : celui d’une vie professionnelle non stressante, et non envahissante.
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Lorsque mes journées étaient surchargées, je rêvais de moments “sans rien”
Lorsque j’ai connu la pression, je rêvais de vacances
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D’ailleurs, c’est toujours un apaisement que de consulter mon agenda, et y voir des après-midi “libres”.
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Et même lorsque je m’ennuie, je réalise que c’est un moindre mal. Ce temps me permet aujourd’hui :
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✅ De prendre des moments d’écriture et d’introspection
✅ D’apprendre à réorganiser ma journée pour la rythmer autrement
✅ De me lancer des défis pour remettre à maintenant les choses sur lesquelles j’avais procrastiné (rendez-vous médicaux, rangement, travail à anticiper…)
✅ D’apprendre à m’occuper seule en refusant de combler le vide en contactant des personnes que je n’aurais pas voulu voir dans un autre contexte
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Mais surtout, l’ennui est votre plus grande force car si vous ne tombez pas en dépression, c’est que vous avez bel et bien appris à vivre seul et en paix avec vous-même. 

Et ce n’est pas un luxe quand vous savez que vous allez devoir vous supporter encore quelques années !

?Et vous, connaissez-vous l’ennui ?
?Comment le vivez-vous ?

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Mon plus gros investissement est celui que j’ai fait sur moi

Lorsqu’on parle d’investissement long terme ou de capitalisation, on pense souvent au développement d’un patrimoine immobilier ou financier. C’est une stratégie intéressante, mais il en existe d’autres auxquelles on ne pense pas assez. Ce travail d’investissement est celui qu’on réalise sur soi.
A titre personnel, je pense que c’est le plus gros investissement que j’ai réalisé en 32 ans d’existence.

Depuis maintenant 4 ans, je me suis ouverte au développement personnel. La découverte de cette “voie”. introspective m’a permis de mieux me connaître, me respecter mais également mieux entreprendre.
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Cela fait maintenant quelques années que je consulte régulièrement des ouvrages, m’engage dans des thérapies corporelles, entame un travail d’écriture et me fait régulièrement coacher.
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Et pour cause, le développement personnel m’a donné le mode d’emploi de mon propre fonctionnement (merci le Human Design) et permis un meilleur alignement dans mon activité.
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Car oui, disons-le, il existe un lien indéniable entre entrepreneuriat et développement personnel.
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Ce lien n’est pas une simple tendance de mode. C’est bien plus. Car pour entreprendre sereinement, en étant parfaitement aligné, et voir des résultats tangibles, il faut travailler sur :
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✅ Sa flamme intérieure
✅ L’écoute de son rythme naturel
✅ Son rapport à l’argent
✅ La confiance en soi
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Sans travail introspectif, monter des stratégies marketing complexes est vain.
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Au-delà de l’entrepreneuriat, le développement personnel m’a permis de renforcer mon pouvoir de résilience face aux épreuves de la vie.
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✅ En sachant me relever et avancer après un échec
✅ En prenant moins les choses personnellement
✅ En acceptant que je ne puisse pas tout contrôler
✅ En apprenant à m’écouter et me respecter
✅ En sachant prendre des décisions difficiles
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En sommes, il m’a appris à acquérir une meilleure stabilité mentale me permettant de me préserver en sachant ce qui est bon pour moi.
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➰ Bien sûr, j’ai dû faire du tri dans cet océan introspectif où l’on trouve à boire et à manger.
➰ Bien sûr, c’est à nous de choisir les outils qui nous parlent le plus

➰ Bien sûr, c’est à nous de choisir les outils qui nous parlent le plus (je suis toujours à l’étape 0 du yoga et de la méditation).
➰ Bien sûr, ce travail n’est jamais fini car chaque nouvelle épreuve nous invite à développer de nouveaux mécanismes de protection ou d’affirmation.
Mais la démarche est enclenchée, pour toujours avancer.
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? Et vous, quel est votre plus gros investissement jusqu’ici ?
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Bonne réflexion,

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? Si vous sentez que vous manquez de confiance en vous pour vous affirmer dans votre vie personnelle et professionnelle, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux  ?

[Dossier] Pression sociale : s’affranchir des carcans pour mener une vie plus libre

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.

Bonne lecture.

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Votre vie n’est pas une checklist d’obligations professionnelles et personnelles

“Tu ne devrais pas tarder pour faire des enfants, après ce sera trop tard”

“Tu es trop difficile, il n’est pas si mal”

“C’est important d’avoir son permis de conduire, au cas où”

“Tu devrais acheter maintenant”

“Il faut que tu te mettes aux cryptos”

“Tu devrais méditer, ça te ferait du bien”

Vie professionnelle :

“Tu devrais redevenir organisme de formation, les clients tombent tout seul”

“Tu devrais passer une nouvelle certification pour être plus crédible”

” T’as pas de KPI ?”

“Tu obtiendrais de meilleurs résultats si tu travaillais plus”

“Tu devrais faire des Reels sur Insta, ça marche bien”

“T’es toujours pas sur Tiktok ?”

Votre vie n’est pas une checklist d’obligations sociales et professionnelles.

Vous n’avez pas à être ambitieux
Vous n’avez pas à prendre de risques
Vous n’avez pas à vivre une vie plombante
Vous n’avez pas à rentrer dans un moule qui vous étrique
Vous n’avez pas à craindre de réveiller les peurs de votre entourage

Je n’ai qu’une vie, mais je l’espère suffisamment longue pour faire toutes les choses que je souhaite, au moment où je l’ai décidé.

D’ailleurs, même lorsque je pourrais avoir des regrets, je me dis que si telle chose ne s’est pas faite, c’est que je n’étais pas prête.

Les pires décisions sont celles que vous prenez sous pression

Agir au bon moment pour soi, c’est vivre une vie alignée et sans regret.
Agir en suivant une pression externe, c’est vivre une vie d’effort, conduisant au remord.

Il n’est jamais trop tard pour corriger le tir.
Et vous, avez-vous (re)pris les rênes de votre vie ?

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Les vacances : reflet d’un mode de vie normé et (souvent) inadapté

Nous sommes en plein mois d’août. Pour beaucoup, c’est un moment de pause estivale plus communément appelé “vacances”. J’emploie des guillemets car la réalité des vacances n’est pas toujours en adéquation avec le sentiment de bonheur qu’elle implique.

Et pour cause :

– Sur le plan sociétal, les vacances représentent une vision normée de ce que devrait être l’aboutissement d’une année de labeur. En termes d’image, les plages de sable fin symbolisent cet accomplissement. Il n’y a qu’à taper le mot “vacances” sur Google image pour en faire le constat.

– Sur le plan social, les vacances représentent un moment de bonheur, et d’oisiveté qu’il est important d’exhiber (les réseaux sociaux accentuent cette tendance, et j’en suis moi-même victime). Les injonctions au voyage ou encore au farniente sont nombreuses et contribuent à l’instauration d’une pression sociale pour faire de cette période, un moment exceptionnel. “Profiter à fond”, ou encore, “déconnecter” sont des mots qui reviennent régulièrement dans les conversations avec notre entourage. C’est un peu comme cette fameuse soirée du nouvel an, dans laquelle il est attendu que l’on fasse quelque chose de festif et tardif.

– Sur le plan biologique, les vacances ne sont pas toujours écologiques. Beaucoup passent d’une période de travail intense à une pause “forcée”. Le rythme est cassé, et le corps ne s’y retrouve pas. La fameuse “déconnexion” est d’ailleurs difficile. C’est un peu comme faire la fête tout le week-end pour décompresser de la semaine.

– Sur le plan “visionnaire”, le concept de vacances nous amène à repenser nos modes de vie. Si l’oisiveté est l’aboutissement d’une vie de travail, pourquoi ne pas repenser son emploi du temps et son organisation personnelle ? C’est dans ce contexte que l’entrepreneuriat (ou le télétravail dans un premier temps) prend tout son sens : gérer son organisation comme on le souhaite et alterner quotidiennement moments de travail et plaisir (et je ne vous parle même pas du digital nomadisme). Pourquoi attendre la retraite pour s’octroyer des moments d’évasion, des projets…

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Non, le Quiet Quitting n’est pas une nouvelle tendance générationnelle !

Le Quiet Quitting n’est pas une nouvelle tendance générationnelle ! Il s’agit simplement du reflet d’une vision (assumée) du travail.

Je vois de plus en plus d’articles évoquant le “quiet quitting”, un anglicisme évoquant le désengagement de salariés désabusés, décidant de faire le minimum syndical.

Cette envolée médiatique sur le sujet soulève une problématique :

Nous n’avons toujours pas compris (et accepté) que nous puissions avoir un rapport différent au travail :

– Le travail peut en effet être au coeur de notre vie et lui donner un sens
– Le travail peut-être une activité alimentaire permettant de financer un mode de vie
– Le travail peut-être une activité épanouissante permettant un équilibre de vie professionnelle et personnelle

Dans ce cadre, ne pas se donner corps et âme pour un job est un scénario possible et ne devrait pas être culpabilisant pour celui qui le choisit.

Or, dans le contexte actuel, le quiet quitting est perçu comme une tendance générationnelle capricieuse au “jemenfoutisme”.

Et si les jeunes avaient tout compris ?
Personnellement, je n’ai pas attendu 2022 pour quiet quitter.

Une hiérarchie trop imposante, une alternance entre pression démesurée et bore out, ainsi qu’un salaire dérisoire et des heures supplémentaires non rémunérées m’ont vite fait comprendre que je ne me tuerais pas au travail.

En 2017, j’ai donc dit stop.

Aujourd’hui entrepreneure, mon rapport au travail est simple : mon activité doit être suffisamment flexible et rémunératrice pour soutenir mon mode de vie.
Elle ne doit pas être stressante ni génératrice de mal être.

Alors même si le Quiet Quitting est surmédiatisé et exploité à outrance par la génération Tiktok, il est le reflet d’un rapport désabusé au travail.

Et si, au lieu de pointer du doigt une tendance médiatique, on prenait enfin en considération les besoins des travailleurs, salariés ou non, génération Z ou non.

A méditer

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Poser ses limites et vivre une vie selon ses valeurs

Lorsque l’on se retrouve dans des situations d’inconfort, et notamment dans les relations interpersonnelles, la question de nos propres limites se pose : comment poser ses limites, et surtout comment les définir ?

Poser ses limites, c’est savoir dire non.
Connaître ses limites, c’est savoir dire non dans une situation particulière.

Cet exercice est intéressant car il permet de faire ressortir nos valeurs les plus ancrées.

– Lorsqu’on ne se sent pas respecté
– Lorsqu’on vit une privation de droit ou liberté
– Lorsqu’on se sent frustrée, colérique, anxieux ou gêné pour une raison X ou Y

Pour ma part, j’ai appris à identifier mes limites dans des situations d’inconfort et de frustrations :
– pendant la crise sanitaire (privation de liberté de mouvement)
– dans les relations professionnelles (humiliation et infantilisation)
– dans mes relations intimes (manque de respect)
– dans mes relations sociales (épuisement relationnel)

Dans ces différentes situations, mon instinct de survie se réveille de manière viscérale pour tirer la sonnette d’alarme. Et cette sonnette, c’est celle de l’affirmation de mes valeurs, à travers l’identification de mes limites.

Me jurant de ne plus ressentir ces émotions négatives, j’ai ainsi fixé des jauges de tolérance (en terme d’effort). Cela me permet de plus facilement m‘affirmer pour vivre une vie alignée, selon mes valeurs.

Aujourd’hui, je m’entoure de personnes me tirant vers le haut,
Aujourd’hui, j’assume ne pas être une fêtarde
Aujourd’hui, j’assume ne pas aimer le bruit et le monde
Aujourd’hui, j’assume ne pas vouloir me tuer au travail et profiter de la vie
Aujourd’hui, j’ai trouvé le mode d’emploi pour mener une vie selon mes valeurs.
Aujourd’hui, j’ai trouvé la clé de mon épanouissement personnel, social et professionnel.

Lorsque vous ne vous sentez pas à l’aise dans une situation,
Lorsque vous ressentez une émotion négative forte,
Lorsque vous vous sentez épuisé
C’est que vous avez atteint vos limites.
Maintenant, il restera à les assumer et les poser.

Et vous, avez-vous identifié vos limites ?

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4 conseils pour vous affirmer dans vos relations interpersonnelles

Au quotidien, il nous arrive de ne pas savoir gérer nos relations personnelles et professionnelles. Non-dits, manque d’affirmation de soi, mensonges, esquives..nos peurs, nos angoisses et notre égo nous amènent à jouer un rôle qui nous empêchent d’avoir des relations saines.
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Alors comment s’affirmer dans nos relations interpersonnelles ?
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En refusant l’attente : Qu’il s’agisse de l’attente d’une réponse d’un futur employeur ou de l’attente d’un message que l’on ne reçoit pas, ce sentiment désagréable génère de l’incertitude et nous sape le moral. A nous de prendre les devants pour être fixé sur une situation de suspens interminable. Oublions notre égo, il s’en remettra !
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En refusant la frustration : non-dit au travail, besoins non comblés dans la sphère privée, ces situations génèrent une bonne dose de frustration qu’il est difficile à gérer. Pour ma part, j’ai décidé d’en finir avec la frustration, et poser carte sur table dans mes relations interpersonnelles : j’ai opté pour une communication 100% authentique et transparente, livrant mes attentes, mes besoins, avec leur lot de vulnérabilité au passage. Encore une fois, laissez votre ego au placard !
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✅ En posant votre cadre : lorsque vous déterminez les contours d’une relation, vous affirmez vos principes, vos valeurs, les interdits, et surtout, le sens que vous voulez faire prendre à une relation. De cette manière, vous tenez les rênes d’une relation personnelle ou professionnelle, et assainissez vos rapports au quotidien.

✅ En poussant votre interlocuteur à se positionner par rapport à ce cadre : une fois le cadre posé, votre interlocuteur peut accepter vos conditions ou les refuser. Précisons que l’indécision n’est pas une réponse (ou tout simplement considérée comme un non). Si le risque d’une affirmation de soi dans les relations interpersonnelles existe, il vous permettra surtout de faire un écrémage dans votre entourage.
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?Et vous, qu’est-ce qui bloque la fluidité dans vos relations personnelles et professionnelles ?

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Je n’aime pas lire (de romans), c’est grave docteur ?

 

Il y a quelques jours, mon père m’a rendu visite. Pour sa venue, et comme à son habitude, il m’a offert un livre. Un roman. L’attention est louable, excepté que je ne lis pas. Ou du moins, peu, et encore moins des romans. Mon père le sait, mais il insiste pour me partager (à tord ou à raison) sa passion de la lecture.

J’ai donc réessayé pour la Xème fois de me remettre à lire des romans.
Mais l’expérience n’est toujours pas concluante : fatigue visuelle, déconcentration…le plaisir n’est pas au rendez-vous.

Et pour cause, mon hyperconnectivité. Je passe un nombre d’heure incalculable devant un écran, et peine à faire des “efforts” en terme de lecture romanesque

Pourtant j’écris régulièrement et fluidement et densément
Pourtant, j’arrive à lire plus facilement des libres pratiques.
Pourtant, je ne fais pas énormément de fautes d’orthographe
Pourtant j’aime les histoires
Pourtant, j’ai beaucoup lu étant plus jeune.

Je me suis donc posé la question : ne pas lire de roman fait-il de moi une personne inculte ? Me provoque-t-il des lacunes au niveau de ma culture générale et de mon développement cognitif et intellectuel ? Dois-je persévérer à l’instar d’un exercice pratique ou attendre le fameux déclic pour m’y remettre en prenant du plaisir ?

Je n’ai pas la réponse.

Aujourd’hui, je ne lis toujours pas mais si demain je lisais,
j’arriverais à m’offrir des petits plaisir à moindre prix
j’arriverais à m’évader en un clin d’oeil
j’apprendrais à ne jamais m’ennuyer

Ce que je sais, c’est que je dois trouver un sens dans ma démarche.
Et le sens ne peut se trouver dans une injonction extérieure.

Alors aujourd’hui, je ne lis toujours pas
Je n’aime toujours pas les musées
Je n’aime toujours pas “les expos”
Je ne médite toujours pas
Je ne fais toujours pas de yoga
Et je suis toujours addict aux écrans.

Chaque chose en son temps, et les choses peuvent ne jamais arriver.
Le mieux est de l’accepter, de l’assumer et ne pas le vivre comme un échec, mais un trait de notre personnalité.

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La vision normée de la réussite, une entrave au bonheur

On a tendance à penser la réussite à travers les injonctions sociétales que l’on subit.

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Le problème, c’est qu’on nous impose une vision normée de la réussite :
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? Un CDI (la sécurité)
? Un bon salaire (la réussite financière)
? Une grande maison (la propriété)
? Une grosse voiture (la réussite matérielle)
? Un conjoint et un beau mariage (le statut social)
? Des enfants (la fertilité et la descendance)
? Un corps de rêve (la séduction)
? Une vie sociale débordante (le bonheur passant par la sociabilité)
? Des vacances au soleil (la vision normée du repos mérité)
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Dans ce contexte, tout modèle alternatif semble moins valorisé : la famille recomposée ou non hétérosexuelle, le célibat, l’entrepreneuriatOr la réussite n’est pas seulement financière, ni sociale ou sociétale :
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La réussite financière est relative. Certes, l’argent peut nous permettre de vivre plus confortablement, mais il est important de rester aligné en gardant en tête ce qui fait vraiment sens pour nous
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✅ La réussite personnelle est une réussite sous-estimée : notre propre évolution et cheminement intellectuel, notre capacité à prendre soin de nous, à bien nous entourer, à progresser dans un domaine d’activité…sont des pavés vers le chemin du bonheur et de l’accomplissement de soi
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✅ La réussite sociale n’est pas celle que l’on pense. Une réussite sociale peut également consister à savoir s’émanciper des normes, de la pression sociale et du conformisme. Elle nous permet d’être pleinement nous, en nous écoutant.
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La réussite organisationnelle joue un rôle essentiel dans notre qualité de vie : car oui, se libérer du temps et ne pas être esclave d’un planning que nous n’avons pas décidé est un signe de liberté et de sérénité au quotidien.
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Si la notion de réussite détient une connotation positive, à nous de mettre derrière ce concept, des éléments que seul nous, savons favorables à notre bonheur personnel.
Faisons fi de la norme et fions nous à notre feeling.

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Introvertis : et si vous arrêtiez de vous forcer à sociabiliser ?

 

Etre introverti, ce n’est pas être timide, car un introverti aime les interactions sociale.

✅ Quand tu es introverti, tu te ressources seul. Quand tu es extraverti, tu te ressources avec les autres.

✅ Quand tu es introverti et qu’on (un extraverti) te dit de te forcer à sortir pour te ressourcer, tu vas juste perdre le peu d’énergie qu’il te reste.

✅ Quand tu es introverti et que tu le sais, tu apprends à dire non pour te préserver, tu déculpabilises, et tu vis ton quotidien de manière plus apaisée.

Ne lutte pas contre ton mode de fonctionnement.

La société est faite pour les extravertis, pour les chronotypes ours, et que sais-je encore. Si le modèle de vie sociale et professionnelle “imposé” ne te convient pas, invente le tien :

✅ Gère tes interactions sociale comme il te semble bon,
✅ Construis un emploi du temps qui correspond à ton rythme naturel (à terme)

Bonne réflexion,

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? Si vous sentez que vous manquez de confiance en vous pour vous affirmer dans votre vie personnelle et professionnelle, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux  ?

[Dossier] Adopter un mindset résilient à tout épreuve quand on est entrepreneur

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.

Bonne lecture.

A lire, si vous doutez de vos capacités à atteindre vos objectifs

 

Il y a 20 ans, je voulais parler anglais fluidement, aujourd’hui, mon anglais est courant

Il y a 18 ans, je voulais vivre aux Etats-Unis, aujourd’hui, j’ai vécu une année d’échange universitaire en Californie,

Il y a 13 ans, je voulais être plus mince, aujourd’hui, j’ai un corps qui me plait,​

Il y a 10 ans, je voulais posséder MacBook, aujourd’hui j’écris depuis son clavier,

Il y a 8 ans, je voulais retrouver ma famille biologique, aujourd’hui je l’ai retrouvée

Il y a 5 ans, je désespérais de ne pas avoir de relation sérieuse, aujourd’hui j’en vis une.

Il y a 3 ans, je rêvais de porter un hakama et une ceinture noire d’aïkido, aujourd’hui c’est chose faite,

Il y a 2 ans, je voulais réussir à vendre des prestations sans CPF, aujourd’hui, j’y arrive,

Tout vient à point à qui sait attendre.

Lorsque vous vous impatientez, repensez à vos aspirations du passé,

Regardez comme vous avez avancé !

Aujourd’hui, j’ai de nouveaux rêves et projets :

Découvrir le pays du soleil levant,

Me réveiller le matin, et voir nettement,

Ne plus m’épuiser à tout vouloir contrôler,

Découvrir d’autres pièces cachées de mon identité,

Publier dans un grand média papier

Obtenir mon permis B et conduire sans peur,

Ecrire un livre et le publier chez un éditeur,

Mais chaque chose en son temps.

Je vois maintenant les choses sereinement,

Pour chacune de mes aspirations,

je sais qu’il y aura réalisation.

C’est ça, la loi de l’attraction.

C’est à l’aune de vos réalisations passées que vous trouverez la foi pour avancer.

Bonne réflexion,

 

Comment préserver son énergie quand on est entrepreneur

 

En écoutant votre rythme naturel.
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Votre rythme naturel, c’est le message que votre corps vous communique lorsque vous le sollicitez.
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Si votre corps réagit positivement, c’est que vous êtes à son écoute.Si votre corps lutte (de manière chronique) pour réaliser ce que vous lui demandez, c’est que vous n’êtes pas à l’écoute de votre rythme naturel.
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Si je prends mon exemple, je sais que je peux optimiser mes journées de la manière suivante :
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? Matin : réaliser des tâches de fond (deep work)
? Début d’après-midi : appels clients/prospects (ou sieste)
? Fin d’après-midi : activités sportives
? Soirée : film/série ou vie
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Cette division journalière selon notre niveau d’énergie se rapproche de l’approche “chronotype”, 4 profils “animaux” correspondant chacun à des ryhtmes différents (tendance Lion pour ma part). L’alimentation a également un rôle à jouer dans l’écoute de notre corps, et c’est pourquoi un travail sur son profilage alimentaire n’est pas à négliger.
Cette organisation n’est bien sûr pas rythmée à la lettre mais en suivant cette tendance, je m’économise au quotidien.
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Alors fini les routines matinales imposées, les heures de travail inefficaces, le manque de temps pour soi.
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A court et moyen terme, je gagne en sommeil, en énergie, en sérénité et en épanouissement. A long terme, je gagne en années de vie en bonne santé.
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?Et vous, connaissez-vous votre rythme naturel ?
?Le prenez-vous en compte dans votre organisation au quotidien ?

 

 

Comment entreprendre sereinement

 

​​​C’était le sujet du live que nous avons co-animé avec @amel_qouba_coach.therapeute
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Dans ce live, nous nous sommes intéressées au travail à réaliser sur soi (introspection, mindset, et stratégie) pour se reconvertir et/ou se lancer dans l’entrepreneuriat.
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Nous avons évoqué l’ensemble des éléments qui contribuent à entreprendre sereinement :
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✅ L’hygiène de vie et les routines structurantes
✅ La connaissance de son propre fonctionnement intellectuel et biologique
✅ L’aspect pratique et financier
✅ La capacité à demander de l’aide
..
Avant de se reconvertir (dans l’entrepreneuriat), voici donc les 3 points à garder en tête :
✅ Faire le point financièrement : aurais-je un chômage ? ai-je un capital personnel ? Une famille qui puisse me soutenir ? Peut-on me prêter de l’argent ? Puis-je emprunter ? Puis-je travailler à mi-temps pour assurer cette transition ? Ai-je suffisamment de ressources financières pour tenir 6 mois à un an ?
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✅ Adopter un mindset (état d’esprit) entrepreneurial : puis-je investir dans de la formation/accompagnement même si je n’ai pas encore de clients ? Suis-je prêt à accepter la précarité financière régulière qu’implique ce nouveau choix de vie ? Suis-je bien entourée ? Ai-je des entrepreneurs dans mon entourage ?
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✅ Prendre des décisions courageuses mais rationnelles : quitter son job avant de vivre de son activité pour franchir le pas de l’entrepreneuriat
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Une fois lancé, on peut entreprendre sereinement et de manière pérenne grâce à une hygiène de vie au quotidien qui implique de :
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✅ Se créer une routine (sportive, méditative…)
✅ Ecouter son rythme naturel (comprendre son chronotype- faire son human design ou tout simplement s’observer)
✅ Adopter une alimentation saine et non restrictive
✅ Dormir suffisamment
✅ Maintenir un niveau de stress bas
✅ Maintenir une hygiène émotionnelle (auto-thérapie par l’écriture, par un travail de respiration ou un accompagnement si on en ressent le besoin)
✅ Remettre en cause ce rythme de vie s’il ne nous correspond plus

 

Etre trop cérébral :  un handicap mais un avantage face à l’adversité

Dans la vie quotidienne, on me dit souvent que je suis trop cérébrale.

Etre trop cérébral, c’est analyser et intellectualiser TOUT ce qui nous arrive, en passant du travail, aux activités extra-professionnelles en passant par la conduite et la vie intime.
Dans ce cadre, notre cerveau devient notre pire ennemi : impossible de lâcher-prise sur des activités oisives, et impossible de se détendre au quotidien et encore moins de détendre son corps.

Je suis régulièrement victime de ce trop plein d’activité cérébrale dans des activités qui ne devraient pas solliciter autant de réflexion.
En aikido par exemple, être trop cérébrale m’empêche de ressentir les sensations et de détendre mon corps. Ce qui est contre-productif (mais je me soigne).

Lorsque je passais mon permis (que je n’ai toujours pas), mon cerveau peinait à analyser toutes les interactions et coordonner mes mouvements. Résultats, je ne prenais aucun plaisir à la conduite, et vivais un état de stress permanent.

Quand on est trop cérébral, on a du mal à déconnecter le mental, et penser nous prend beaucoup trop d’énergie.

En revanche, être cérébral comprend son lot d’avantages, face à l’adversité.

Etre cérébral me permet ainsi d’avoir une très bonne analyse de mes problèmes et de chercher des solutions concrètes.

Etre cérébrale me permet également de routiniser et ritualiser mon quotidien. Concrètement, je fais mon lit le matin, je fais du sport tous les jours, je mange équilibré et j’adopte une discipline de vie et de travail à laquelle je ne derrogerai pas, peu importe mon état émotionnel.

Comme je le dis souvent à mes clients : on ne dirige pas une entreprise avec ses émotions.

Etre cérébral ne se contrôle (malheureusement) pas.
Le lâcher-prise ne se commande pas non plus.
En revanche, l’accepter permet de gagner du temps au quotidien en comprenant son fonctionnement.
Mieux encore, ce fonctionnement peut être avantageux dans certains cas de figure, pour ne pas se laisser déborder par ses émotions.

?Et vous, connaissez-vous votre fonctionnement ? L’acceptez-vous ou essayez-vous de fonctionner différemment ?

 

Entrepreneuriat : 4 conseils pour savoir si vous devez persévérer ou arrêter une activité qui stagne

Cours en ligne

En tant qu’entrepreneur, il peut nous arriver de connaiître des moments de stagnation d’activité aboutissant sur une perte de motivation.
Pendant ces moments, la question est souvent la suivante : dois-je persévérer ou me résigner ?

Alors, si vous ne savez pas si vous êtes dans la persévérance ou dans l’acharnement, voici 4 pistes qui vous aideront à prendre une décision :

1/ Quand l’envie n’est plus là, il est temps arrêter

Quand vous perdez toute stimulation intellectuelle liée à la conduite de votre projet entrepreneurial, c’est que vous n’êtes tout simplement plus aligné avec ce dernier. Concrétement, votre activité ne fait plus sens et vous n’arrivez plus à déployer de l’énergie pour la relancer. Dans ce cadre, mieux vaut chercher une autre voie.

2/ Quand le timing financier est mauvais : faire une pause (temporaire)

Si vous êtes dans le rouge, arrêtez-vous ! Non pas pour jeter l’éponge, mais pour vous ressourcer financièrement. Job alimentaire à mi-temps ou à plein temps, prêt, ou épargne personnelle, tous les moyens sont bons pour vous refaire une santé financière. N’oubliez pas que votre priorité est d’abord de pouvoir payer votre loyer et vos dépenses incompressible. On n’entreprend durablement que sereinement.

3/ Quand on apprécie pas le chemin mais que le résultat : changer de voie

Dans l’imaginaire collectif, l’entrepreneuriat est souvent signe de réussite financière. Mais le mythe de l’entrepreneur à succès peut en désillusionner plus d’un. En effet, entreprendre est un long chemin qu’il vaut mieux apprécier pour ne pas être dégoutté de son activité. Si vous voulez devenir riche, mais que vous n’aimez ni votre activité, ni travailler à son développement, vous faites fausse route ! Entreprendre est une activité précaire mais également énergivore (surtout au début). Si vous n’appréciez pas la route, ne l’empruntez pas.

4/ Quand il manque une aide extérieure : persévérer

Vous êtes lancé mais vous ne voyez pas de résultats ? Fixez-vous d’abord une limite de temps pour tester votre activité seul.

Quelques mois suffisent à savoir si vous avez besoin d’une aide extérieure ou non. Si c’est le cas, prenez le temps de choisir la personne qui vous aidera au mieux à booster votre activité. Mais avant cela, vous pouvez déjà vous demander dans quoi vous avez besoin d’aide : s’agit-il de marketing ? De mindset ? De prestataires ? De matériel ? Se former et se faire accompagner est une étape quasi nécessaire pour entreprendre avec succès. Si vous êtes à vos débuts, testez par vous-même, puis choisissez l’aide la plus appropriée (et prioritaire) pour avancer vers le succès !
Voici donc 4 conseils pour vous aider à analyser votre baisse d’activité avec lucidité et prendre la meilleure décision en toute connaissance de cause !
A vous de jouer !

L’agilité mentale : la plus grande force des entrepreneurs

L’une des principales qualités des entrepreneurs est d’être agile.
L’agilité, c’est la capacité à développer une flexibilité mentale pour rebondir dans toutes les situations.

En effet, entreprendre, c’est d’abord tester, observer et réagir.

Par conséquent, voici les 3 compétences maîtrisées par un entrepreneur agile :
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1/ La capacité à pivoter
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Pivoter, c’est entamer un changement dans l’orientation que prend son activité : changer de cible, changer de modèle économique ou même, changer d’activité !
On pivote lorsqu’on réalise que l’on fonce dans un mur, sur le plan économique (mauvaise conjoncture externe ou modèle économique fragile) ou en termes de stimulation intellectuelle (lorsqu’on n’est plus aligné).
Pivoter, c’est accepter la peur du changement et se confronter à l’incertitude. Mais c’est surtout, prendre un nouvel envol pour remettre son entreprise sur de bons rails !
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2/ La capacité à demander de l’aide
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L’humilité est l’une des plus grandes qualités des entrepreneurs qui réussissent. Savoir que l’on ne sait pas faire et accepter de demander de l’aide est un grand pas réalisé autour de la conscience de ses propres limites. Et pour cause, on ne peut pas tout réussir seul et sans aide. En tant qu’entrepreneur mais également en tant que personne, il m’arrive régulièrement de demande de l’aide auprès de professionnels lorsque je réalise que je n’arrive pas à régler les problèmes que je rencontre. Cela me permet de bénéficier d’un miroir qui m’aide à prendre du recul sur moi. Demander de l’aide, c’est accepter une main tendue pour aller de l’avant.
L’égo ne nous permet ni d’être heureux, ni d’entreprendre de manière sereine et pérenne. Alors, laissons le de côté et faisons-nous aider.
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3/ La capacité à rebondir après un échec
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Qui entreprend expérimente. Et qui expérimente se trompe (souvent). L’échec n’est pas un drame, c’est au contraire une manière de mémoriser et d’évoluer. Il est plus facile de bien faire lorsqu’on s’est trompé une fois, car on comprend la cause de son échec. En dédramatisant l’échec, on le transforme en apprentissage, voire même en en tremplin pour s’élever et monter les échelles de manière exponentielle. La vie nous met des bâtons dans les roues, c’est en s’y prenant les pieds qu’on apprend à mieux poser ses pieds pour avancer sur ce long sentier sur lequel nous nous trouvons.
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Bonne réflexion !
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? Si vous sentez que vous n’arrivez pas à vous imposer un cadre, je vous ai préparé un Ebook pour entreprendre sereinement en trouvant le bon équilibre pro/perso ?

[DOSSIER] Marketing digital : attention au syndrome de l’objet brillant

Je commence ici une séries de “dossiers” sur des thématiques spécifiques en lien avec l’entrepreneuriat, le marketing, et le développement personnel. Je parle de dossier, et non d’article, car il s’agit d’une collection de plusieurs petits contenus rassemblés, et non d’un article avec un film conducteur fluide. Cela vous permettra de picorer les sujets qui vous parleront le plus.

Bonne lecture.

 

Payer pour être publié dans un grand média : une bonne idée ?

 

En tant qu’entrepreneur, il peut nous arriver d’être démarché par des journalistes nous proposant un article ou une interview dans un média de renom.

 

Cela m’est déjà arrivé.

 

Et à chaque fois, l’hésitation est là.

 

Etre publié dans un grand médias, c’est avant tout :

– Développer sa notoriété facilement

– Accroître sa visibilité rapidement

 

Mais les sommes à payer ne sont pas anodines.

 

Alors au lieu de vous fournir une réponse catégorique, je préférerais que vous vous posiez les bonnes questions :

 

– Avez-vous un vrai besoin de développer votre visibilité ?

– Avez-vous mis une stratégie dans ce sens ?

– Si elle ne marche pas, savez-vous pourquoi ?

– Pouvez-vous vous permettre de payer 1000, 2000 ou 3000 euros pour cela ?

– Pensez-vous que les retombées seront suffisamment durables pour obtenir un retour sur investissement ?

 

Je me suis posée ces questions, et voici ce qui a motivé ma réponse :

 

– J’ai développé depuis 5 ans, un très bon référencement naturel

– Je trouve régulièrement des clients sans démarcher grâce à ce référencement ainsi qu’une stratégie de contenu rodée

– Ce n’est jamais un contenu unique qui me rapporte l’ensemble de mes prospects

– Ma plus-value est de proposer à mes clients de trouver des clients gratuitement sans démarcher : payer serait une contradiction avec ce que je propose.

 

Voici pourquoi j’ai décliné cette proposition.

 

Bien entendu, c’est à vous de prendre la bonne décision en fonction de votre situation personnelle !

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Communication : le piège de la restitution d’expérience “à succès”

 

Il y a quelques mois, j’ai connu une baisse de régularité dans la publication de mes contenus. C’est une première pour moi qui ait toujours été très régulière. Mais il y a une première fois pour tout, et surtout, un contexte qui peut justifier certains manquements :

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?Un déménagement en cours

?Une priorisation de mes contenus sur mon blog consacré à l’aïkido 

?Une difficulté à répartir mes contenus entre articles personnels et contenus à destination de mes clients

 

Mais au-delà des excuses, un autre argument explique cette baisse de rythme : ma volonté de faire des retours d’expérience “à succès”.

Concrètement, j’ai pour habitude d’attendre une certaine prise de recul sur une situation, ou encore une issue positive pour restituer mon expérience. Or, j’ai pris conscience que je ne pouvais pas toujours attendre le fameux “happy ending” pour aborder un sujet.

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✅D’abord, car je ne connais pas que des expériences à succès

✅Ensuite, parce que cela m’éloigne de mes lecteurs qui pourraient ne plus se sentir représentés par une Xième entrepreneur à succès.

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Or ma marque de fabrique est, pour ceux qui me connaissent, l’authenticité.

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J’ai donc décidé de m’exprimer de nouveau et d’affirmer que dorénavant, je ferais des retours d’expériences sans filtre, quand bien même je serai encore dans le doute ou le questionnement.

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?Un retour d’expérience reste un contenu à forte valeur ajouté même si le succès n’est pas à la clé

?Un retour d’expérience est toujours une longueur d’avance prise sur son audience

?Un retour d’expérience reste avant tout un bilan authentique et singulier d’une personnalité à laquelle votre audience est humainement connectée

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Alors comme moi, ne vous censurez plus et mettez fin au diktat des retours d’expérience à succès

Vous serez plus aligné avec votre communication mais également votre communauté

 

L’urgence, le mauvais levier pour prendre une décision d’achat

En marketing, on utilise un levier spécifique pour pousser à l’acte d’achat : ce levier, c’est la notion d’urgence.

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Concrètement, on crée une opportunité factice ou une illusion de rareté pour créer de la frustration chez le consommateur. Dans ce contexte, le consommateur se retrouve face à un choix : acheter maintenant, sans avoir la tête reposée, ou laisser passer une “opportunité”.

.En tant qu’entrepreneur, j’ai moi-même usé de ce levier pour inviter mes prospects à acheter.

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Mais ce n’est pas une technique avec laquelle je suis à l’aise car :

? la notion d’urgence est souvent un leurre

? le client n’a pas toujours réfléchi et peut regretter sa décision.

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Avec le recul, je comprends maintenant pourquoi les opérations marketing de type “lancement” (de produit) ne me réussissent pas.

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Pour trouver des clients profondément motivés, il est pour moi plus intéressant d’adopter une communication authentique et régulière. 

 

Certes, elle touchera moins de clients d’un coup, mais elle visera des individus ayant pris connaissance de leur besoin et en pleine possession de leurs moyens.

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La rentrée est une belle occasion pour un nouveau départ, mais à condition d’avoir défini vos objectifs en amont !

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Si c’est le cas, je vous propose un coaching individuel pour :

 

✅Voir des résultats avant la fin de l’année

✅Commencer la rentrée en toute sérénité

✅Saisir ce coup de boost que vous avez tant cherché

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C’est le moment d’avancer !

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? Si vous sentez que vous manquez de confiance en vous pour entreprendre, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux  ?

 

Prise de décisions : comment rester aligné dans son quotidien ?

La question de l’alignement est souvent mise en avant tant dans le développement personnel que dans l’entrepreneuriat. Et pour cause, elle est essentielle à la préservation de notre intégrité physique et mentale. Pourtant, la pression sociale du quotidien, et nos peurs vont fausser notre jugement et nous empêcher d’agir au mieux pour nous. Voici donc 3 conseils pour rester aligné au quotidien, s’affirmer et vivre une vie plus épanouie sur le plan personnel et professionnel.

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S’indigner pour rester aligné avec ses valeurs 


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“Ne t’énerve pas, ça n’en vaut pas la peine”. J’entends souvent cette phrase dans des conversations de la vie quotidienne. Comme si la colère était une émotion puérile, ou encore un manque de maîtrise de soi. Comme si l’injustice était réduite à une simple problématique d’égo.
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Pourtant, il y a des situations pour lesquels la manifestation de son mécontentement est légitime : le taire pour ne pas faire de vague est pour moi le meilleur moyen de ne pas se faire respecter par :
? Une personne qui double la file d’attente au supermarché
? Une personne qui nous a brisé le coeur
? Des droits qui nous ont été retirés sans raison
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Si certains encaissent en tendant l’autre joue, ce n’est pas de cette manière que l’on règle un déséquilibre dans une relation ou une situation.
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❗D’abord parce que ne rien faire, c’est laisser faire.
❗Ensuite parce qu’il est à nous d’imposer notre respect ou de dénoncer l’injustice car personne ne le fera pour nous (attention, je ne dis pas qu’il faut se faire justice soi-même avec son revolver et son chapeau de cowboy)
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S’imposer une fois, c’est éviter les abus pour les prochaines fois :
?Comme un prof imposerait son autorité dès les premiers cours
?Comme un salarié dénoncerait les inégalités salariales dans son entreprise
?Comme un conjoint refuserait la violence dans sa relation de couple
?Comme un client réclamerait un nouveau plat conforme à ce qu’il avait commandé
?Comme un peuple se soulèverait contre une autorité illégitime
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Il est d’ailleurs intéressant de remarquer que c’est en faisant du bruit qu’on intimide. Nous vivons dans des sociétés où “piquer un scandale” en public est une situation malaisante. Votre interlocuteur ne saura plus où se mettre, se sentira honteux et confus lorsque vous dénoncerez une faute pour laquelle vous l’avez pris en flagrant-délit.

Encore une fois, je ne dis pas que vous devez vous mettre en scène en partant dans des envolées lyriques, mais la prochaine fois que vous verrez un individus refuser qu’on le double dans la file d’attente, ou demander à son voisin de siège de parler moins fort, ou encore que vous entendrez un ami prêt à faire payer un tel pour une humiliation qu’il a subie, ne pensez pas toujours en bon Samaritain. Ne cherchez pas à tempérer un comportement (et encore moins le vôtre), pour maintenir une certaine bienséance.

Parce que :
– OUI, ça peut valoir la peine de s’énerver
– OUI, ça peut valoir la peine de “perdre son temps avec ça”

Comme le disait si bien Stéphane Hessel, indignez-vous !

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Prendre des décisions difficiles pour rester aligné au quotidien

J’ai récemment été challengée au niveau de mon alignement personnel et professionnel : concrètement, suis-je prête à renoncer à une situation de confort pour me sentir plus droite dans mes bottes ? 
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Si la réponse semble évidente, la prise de décision, elle, est moins facile :
? Il est difficile de dire stop quand on a toujours accepté une relation déséquilibrée
? Il est difficile de se dire qu’en faisant le ménage dans ses relations, on prend le risque de se retrouver seul
? Il est difficile de refuser une mission chronophage mais bien rémunérée
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Si certaines décisions ne sont pas faciles, elles sont pourtant salutaires. 
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Mais pour que la décision soit évidente pour nous, il peut être intéressant de se poser les questions suivantes :
? Cette relation doit-elle être préservée selon moi ?
? Suis-je prête à mettre fin à telle relation pour être respectée ?
? La famille est-elle une valeur forte pour moi ? Suis-je prêt à aller au bout de mon raisonnement et renoncer à des fêtes de famille  ?
? Suis-je prêt à refuser une mission qui me semble chronophage mais rémunératrice ?
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Ces questions ne sont pas évidentes car les réponses conduiront à des changements conséquents. 
Mais les grandes décisions d’une vie peuvent conduire à des changements positifs durables :
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? Il y a 6 mois, j’ai décidé d’assumer un positionnement sur des sujets politiques, aujourd’hui mes clients me contactent car ils partagent ces valeurs avec moi
? Il y a un an, j’ai mis fin à une relation toxique. Aujourd’hui j’ai retrouvé une relation intime plus équilibrée
? Il y a deux ans, j’ai voulu découvrir mes origines personnelles, aujourd’hui, je suis en paix avec mon histoire
? Il y a trois ans, j’ai décidé de ne plus subir mon emploi du temps, aujourd’hui mes clients s’adaptent à mon planning
? Il y a quatre ans, j’ai quitté un job salarié horrible, aujourd’hui, je suis une entrepreneur épanouie
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Chaque décision difficile avec laquelle j’étais alignée s’est transformée en opportunité. 

Aujourd’hui, je réitère la démarche :

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✅ En renonçant à devenir organisme de formation
✅ En ayant pris la décision d’arrêter la pilule depuis un an
✅ En intégrant un nouveau club d’aikido depuis la rentrée 2021
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L’avenir nous dira si ces décisions se solderont d’un changement positif. Mais je suis confiante car c’est désormais mon ressenti et mon intuition qui guident mes meilleures décisions.
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?Et vous, regrettez-vous vos décisions les plus difficiles ?
?Comment les évalueriez-vous aujourd’hui avec du recul ?

 

Maîtriser son mode d’emploi et prendre les bonnes décisions grâce au human design

 

J’ai suivi un accompagnement en Human Design avec @kayane.alma pour mieux comprendre mon fonctionnement et m’économiser au quotidien. Cet accompagnement s’est achevé aujourd’hui.
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Sur le plan personnel, cela m’a permis de :
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✅ Prendre les décisions à tête reposée (et non sous l’impulsivité) : car c’est mon autorité émotionnelle que j’écoute pour être alignée (pardonnez le jargon du Human Design).
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? Mon challenge est donc d’être plus à l’écoute de mes émotions pour savoir si je suis suffisamment calme pour prendre les bonnes décisions (ou simplement d’agir)
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Mieux écouter ce qui semble juste pour moi, et non ce que les autres attendent de moi. J’ai tendance à demander beaucoup d’avis et les absorber pour telle une éponge pour, au final, faire une synthèse d’avis qui ne sont pas les miens.
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? Mon challenge est donc de ne pas vouloir sans cesse faire plaisir (un des 5 drivers émotionnels de l’analyse transactionnelle ) et de ne pas culpabiliser lorsque je fais ce qui est bon pour moi
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Me lâcher la grappe (pour avoir moins d’attentes vis-à-vis des autres) : très perfectionniste et control freak, je suis souvent l’incarnation de la rigueur, et mon niveau d’exigence envers moi-même est très élevé. J’ai donc naturellement tendance à attendre la même chose de mon entourage.
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? Mon challenge est donc de trouver la limite acceptable pour moi dans ce travail de lâcher-prise pour gagner en sérénité au quotidien.
Sur le plan professionnel
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Apaiser mon mental pour arrêter d’être dans le “faire” : il y a quelques semaines, je me suis imposée le défi de ne plus écouter mes peurs pendant un mois. Parmi ces peurs (irrationnelles) celle que mon business pourrait s’écrouler comme un château de cartes si je ne fais rien pendant un mois. Certes, mon activité n’est pas 100% automatisée, mais quatre ans de stratégie de contenu et référencement m’ont permis d’avoir des prospects réguliers, et ce, même sans lancer de programmes.
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? Mon challenge est donc de calmer cette peur (du manque) non fondée fondée à l’aune de mes accomplissements passés

Casser les codes (faire du disruptif) : en tant que ligne 3 (dans mon profil Human Design), sortir des sentiers battus pour créer des offres ou un modèle économique inédit fait partie de mon fonctionnement. En osant lancer des pavés dans la mare, je peux m’épanouir, et surtout inspirer autour de moi. Mais mon besoin de validation externe m’empêche parfois de me lancer dans quelque chose de totalement délirant !
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? Mon challenge est donc d’écouter mes folies et d’accepter que le pire qui puisse m’arriver, est de me prendre un mur…qui fait paradoxalement partie de mon processus d’apprentissage ! Ironie du sort 😉
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Suivre mon énergie : en tant que Générator, j’ai une grande jauge d’énergie à dépenser pendant mes journées. Lorsque je vibre pour ce que je fais, mon niveau d’énergie est haut, et je me sens alignée. Inversement, lorsque je n’aime pas ce que je fais, mon niveau d’énergie baisse drastiquement et j’éprouve une grande frustration.
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? Mon challenge est donc de ne m’engager sur des projets que lorsque ces derniers me bottent vraiment (et arrêter d’écouter ma peur du manque d’argent)
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Voici donc mes 6 enseignements et challenges enseignés par le Human Design. Bien sûr, ce petit retour d’expérience ne reflète pas la complexité du Human Design, ni les nuances à apporter à la lecture de ma charte. Mais ils n’en demeurent pas moins des clés de décryptages intéressantes à la compréhension de son propre fonctionnement. Libre à vous d’explorer le chemin qui vous correspondra !
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Et maintenant ? Les clés sont entre mes mains…ya plus qu’à !
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?Et vous, connaissez-vous votre fonctionnement interne ?

?Quel challenge pourriez-vous vous engager à relever sur le plan personnel ? Et professionnel ?
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Conclusion :  croire en soi pour être serein dans la prise de décisions futures

Il y a des choses que l’on sait au fond de nous, même si aucun élément rationnel ne peut le prouver.

Je sais que je ne finirai pas sous un pont

Je sais que je ne finirai pas ma vie à Paris dans une petite surface

Je sais que je m’en sortirai sur le plan professionnel, même si j’ai choisi la précarité de l’entrepreneuriat

Je sais que je vais vivre des expériences significatives pour moi dans ma vie intime

Je sais que cette crise ne va pas durer, et qu’elle ne gâchera pas toutes mes plus belles années.

Qu’est-ce qui me fait dire ça ?

Je crois en l’univers/en une bonne étoile. Et je ne pense pas que ce soit le plan qui m’est réservé.

Vous aussi, vous savez.
Posez-vous, ouvrez-vous, et écoutez ces vérités qui résonnent en vous.

Que croyez-vous quand vous arrêtez d’écouter vos peurs ?

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? Si vous sentez que vous n’êtes pas aligné dans votre vie personnelle ou professionnelle, et que vous ne vous écoutez pas, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux  ?

L’empathie, l’arme fatale des entrepreneurs à succès  

 

Cet article a été rédigé par l’équipe du site David LAROCHE.

 

Il serait extrêmement difficile et surtout utopique de concevoir un référentiel dans lequel on peut apporter une solution générique permettant de résoudre de façon systématique tous les problèmes de croissance inhérents à la vie d’entrepreneur. En effet, chaque entreprise détient sa propre vision, son propre ADN ainsi que ses propres spécificités liés aux besoins qu’elle tente de satisfaire. 

 

Nonobstant les diverses caractéristiques qui font leur particularité, les entreprises partagent de nombreuses problématiques communes à des stades similaires de leur croissance. L’une d’entre elles étant les enjeux de la gestion de la communication avec vos collaborateurs ainsi que sur certains points de contact client. Dans ce registre, l’empathie se révèle être un véritable levier de développement et de croissance. Voici en quoi cette faculté peut changer l’ADN de votre entreprise et la propulser au niveau supérieur.

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L’empathie au cœur de l’entreprise du 21ème siècle

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S’il était possible de choisir un superpouvoir en tant qu’entrepreneur, lequel serait le vôtre ? Selon vous, en quoi l’empathie pourrait bien être citée parmi les plus importantes variables de l’efficacité et de la productivité des équipes ?

 

Dans la conception moderne de l’entrepreneuriat, l’empathie fait partie des soft-skills qui permettent d’optimiser la gestion des équipes ainsi que celle de la relation client. Indépendamment des objectifs, de la vision ou encore du secteur d’activité de votre entreprise, l’empathie permet d’augmenter le capital sympathie et par extension, celui de la confiance de l’entreprise dans le cœur des personnes avec lesquelles elle interagit. 

Pour vos collaborateurs, il s’agit notamment d’un élément d’intégration et de motivation bien plus efficace. In fine, elle permet d’avoir un véritable impact sur leur productivité et donc sur le rendement final de l’entreprise.

 

Par ailleurs, c’est également un outil de communication voire même de sanction qui fluidifie de nombreux processus de gestion des ressources humaines. En tant que chef d’entreprise, vous devez savoir qu’il est quasi impossible d’ordonner la productivité et de la maintenir sur la durée. Par contre, la mise à disposition des moyens physiques et psychologiques nécessaires permet d’offrir à chaque membre de l’équipe, un cadre professionnel dans lequel son potentiel est optimisé au maximum.

 

Cela dit, l’incidence de l’empathie dans les processus ou sur la rentabilité de l’entreprise est encore mal estimée de nos jours. Cela est entre autres dû au fait que cette notion semble quelque peu abstraite, polymorphe et avec des modalités de mise en application qui peuvent fortement varier. 

Toute la question étant, comment se montrer empathique sans compromettre le capital rigueur et discipline de sa structure ? Ne serait-ce pas la porte ouverte au laxisme et à la légèreté ? 

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Trop bon, trop con ?

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Si l’empathie est une arme puissante pour les entrepreneurs à succès, verser dans divers excès lorsqu’on projette de l’implémenter dans le modèle de fonctionnement de son entreprise représente un risque non négligeable de se retrouver dans la posture d’une espèce de bon samaritain qui ne sait pas dire “Non”. L’empathie est un outil de leadership qui témoigne d’un niveau élevé d’intelligence sociale et émotionnelle de la part de celui qui s’en sert convenablement.

 

C’est notamment cette capacité qui permet à un bon manager de rejeter une demande ou encore de sanctionner une faute sans la résistance ou le désengagement que provoquerait un cadre un peu trop martial ou rigide. En outre, il s’agit aussi d’une faculté qui est tout aussi utile dans la gestion des situations de conflit ou de litige avec un client.

 

Des études et enquêtes conduites sur la question indiquent notamment que l’empathie est désormais citée au rang des compétences managériales du 21ème siècle (1).

Somme toute, l’empathie est une qualité que l’on ne peut cultiver qu’en prêtant attention à son entourage. 

 

Elon Musk en témoigne d’ailleurs dans une interview. “Je leur demande toujours de me parler des plus grands défis de leur carrière. Je prête une attention particulière aux solutions auxquelles ils ont pensé pour venir à bout de ces obstacles et la manière dont ils les ont mis en pratique. Cela me permet d’en apprendre beaucoup sur la personne que j’ai en face de moi.”

 

Légitimer son leadership

 

La capacité à pouvoir évaluer une situation donnée depuis la perspective d’une autre personne est une compétence particulièrement efficace quand il est question d’interaction professionnelle ou de gestion d’une équipe. C’est notamment l’un des secrets permettant de motiver son équipe tout en maintenant de hauts niveaux de concentration.  

 

C’est également une approche qui va à terme, faire naître dans le cœur des collaborateurs  une pleine sensation d’appartenance à un ensemble. Nombre d’experts estiment que l’intégration dans le cadre de travail est plus forte lorsqu’une personne a conscience que son opinion est prise en compte.

Dans un tel environnement, la hiérarchie et l’organisation n’apparaissent plus comme contraignantes. On se les approprie, on les intègre pleinement et l’on n’hésite plus à donner de soi pour faire grandir l’entreprise. 

 

Par ailleurs, l’intégration de cette notion dans la politique commerciale d’une entreprise présente de réelles perspectives de création de valeur. Que ce soit pour gérer un client mécontent, un collaborateur en perte de performance, ou des litiges entre associés…

L’empathie est un moyen efficace de se présenter à son interlocuteur non plus comme un antagoniste, mais plutôt comme un partenaire dans la résolution d’une problématique donnée. C’est à n’en point douter l’un des secrets qui permettent de construire des relations clients-prestataires durables.

 

S’approprier la perspective d’autrui permet d’avoir plusieurs points de vue sur une question et donc d’y apporter une réponse objective. L’empathie est une composante essentielle de l’art de communiquer sa pensée pour conduire son interlocuteur là où l’on souhaite avec le minimum de friction possible. Des études réalisées sur le sujet ont notamment indiqué que l’empathie est l’un des facteurs permettant de légitimer l’autorité et le leadership (2).

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La responsabilité sociale au cœur des enjeux de croissance

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Indépendamment de leur taille, toutes les entreprises qui souhaitent se pérenniser sur le marché commencent à prendre le pas de la responsabilité sociale. Les nouveaux consommateurs y sont en effet très sensibles, et nombre d’entre eux peuvent baser leur décision d’achat sur la valeur qu’une entreprise apporte à sa communauté. Que ce soit pour la protection de la nature, la lutte contre la faim ou la déforestation, et bien plus encore, il est désormais important pour chaque entreprise de présenter son engagement. En termes de performance, les entreprises qui présentent de tels engagements ont une image publique plus attrayante avec une conséquence positive sur leur chiffre d’affaires (3).

 

Même la plus petite initiative peut induire de grands changements. Participer à des œuvres caritatives par exemple ou encore s’engager pour une cause environnementale au cœur des préoccupations des millenials. Il n’est certes pas question pour une petite entreprise d’engager d’énormes capitaux dans une telle initiative. Mais il est important de traduire cet engagement communautaire par des actions concrètes : 

  • collecte de fonds, 
  • bénévolat, 
  • programmes d’éducation pour les employés, 
  • partenariat avec des entreprises ayant une vision similaire.

 

Une entreprise qui défend des valeurs humaines est plus attrayante aux yeux des nouveaux consommateurs. Cela permet de le fidéliser davantage (4) en créant chez ce dernier le sentiment de contribuer à un monde meilleur à travers son acte de consommation.

Pour aller plus loin, voici comment communiquer intelligemment et avec empathie avec ses clients en temps de crise ?

 

Sources : 

 

  • Holt, S., & Marques, J. (2012). Empathy in leadership: Appropriate or misplaced? An empirical study on a topic that is asking for attention. Journal of business ethics, 105(1), 95-105.
  • Kellett, J. B., Humphrey, R. H., & Sleeth, R. G. (2006). Empathy and the emergence of task and relations leaders.
  • The Relationship between Social Responsibility and Business Performance: An Analysis of the Agri-Food Sector of Southeast Spain 
  • Rioux, B. (2017). Consumers’ perception of corporate social responsibility: the example of eco-design (Doctoral dissertation).

 

 

Les 10 meilleures décisions et principes de vie que je n’ai jamais regrettés

Dans nos moments de réflexion, il nous arrive régulièrement d’avoir un regard rétrospectif sur notre vie. A-t-elle évolué de la manière que nous voulions ? Et si oui, quels éléments ont contribué à cette évolution ?
La chance n’existe pas, elle se provoque. Ce sont ainsi nos décisions passées, aussi difficiles soient-elles,  qui nous ont permis d’atteindre la vie que nous vivons aujourd’hui.
Voici donc les 10 meilleures décisions et principes de vie que je n’ai jamais regrettés du haut de mes 31 ans.
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1/ Cinq décisions concrètes qui ont transformé ma vie

Me mettre à mon compte :

Devenir indépendante est probablement la meilleure décision que j’ai prise de ma vie. Totalement étriquée dans une structure salariale, la frustration de ne pouvoir mener des projets en totale autonomie ou de gérer mon emploi du temps de manière responsable m’était devenue insupportable. J’ai donc pris le risque de mettre fin à cette vie remplie d’ennui et de sécurité pour me lancer dans l’aventure entrepreneuriale en 2017. Aujourd’hui, je n’ai aucun regret : je suis mon propre patron, je me suis conçu un emploi du temps sur mesure où j’écoute mon rythme naturel, où je fais passer mon hygiène de vie (sport, alimentation, sommeil) en priorité, où je ne renonce ni à ma vie sociale et où je ne me prive de rien. Pura vida, comme on dit au Costa Rica 😉

Partir à la quête de mes origines :

Née sous X et adoptée, la question de mes origines personnelles me revenait régulièrement. Je dirais même que c’est le questionnement d’une vie. C’est en 2019, après avoir réalisé un test ADN que j’ai pu obtenir réponse à mes questions, en retrouvant ma famille biologique. Cette rencontre me permet aujourd’hui de savoir d’où je viens, qui je suis. Éclairer mon passé a été la condition pour mieux vivre mon présent, et construire mon avenir.
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Commencer l’aikido :

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J’ai toujours fantasmé pouvoir pratiquer un art martial, mais sans réellement passer à l’action. C’est en 2017 que je franchis le pas d’un dojo. Aujourd’hui, l’aikido fait partie de mon quotidien. Il est même devenu un projet parallèle à mon activité d’entrepreneur, grâce à la création d’aikido-millennials, un blog dans lequel je fais part de mes réflexions sur la pédagogie et la communication autour de la discipline. Mes réflexions touchent des milliers de lecteurs et m’offrent également des opportunités professionnelles. Sur le plan relationnel, l’aikido m’a également permis de faire de belles rencontres dont certaines ont vraiment chamboulé ma vie.
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Apprendre l’anglais :

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J’ai commencé l’anglais en 6e, sans grande conviction. C’est un an après, en 5e, que je me suis prise de passion pour la discipline, en traduisant des chansons avec un dictionnaire, en visionnant des films et séries avec des sous-titres anglais, et en travaillant ma prononciation grâce à un logiciel (American accent training) pour faire disparaître mon accent français. Aujourd’hui, je parle anglais couramment, et c’est un énorme atout dans la vie quotidienne, mais surtout à l’étranger, en maîtrisant ce langage universel. Ma maîtrise de la langue pourrait également me permettre de m’ouvrir à des opportunités professionnelles si les occasions se présentaient.
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Avoir testé le digital nomadisme :

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Voyager tout en travaillant depuis son petit ordinateur portable est un mode de vie qui m’a longtemps fait rêver. Toutefois, partir à l’étranger seule était source d’appréhensions pour moi : peur de ne pas maitriser la langue, peur de ne pas avoir de vie sociale, et plus généralement peur de ne pas me débrouiller seule. C’est en 2020, après une expérience traumatisante du premier confinement que je décide de prendre mon courage à deux mains et m’envoler vers le Portugal, puis la Suède, et enfin l’Amérique latine. Je sais à présent, que je peux voyager de manière plus minimaliste, m’adapter à une autre culture, communiquer et converser en espagnol, et vivre sans stress et sans peur à des milliers de kilomètres de chez moi.
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2/ Cinq principes de vie qui me permettent d’être moi-même au quotidien

Suivre la philosophie YOLO (You Only Live Once) :

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Je ne suis pas dans le lâcher-prise au quotidien, disons le franchement. En revanche, j’ai conscience que la vie peut-être courte et que les regrets peuvent revenir à la charge.
A titre d’exemple, en plein confinement, j’ai regretté de ne pas avoir pu aller au Japon plus tôt. Aujourd’hui, j’applique cette philosophie YOLO dans mon quotidien : je ne regarde pas le prix du menu au restaurant, je me fais plaisir en me payant des massages et spa à fréquence régulière, j’exprime mes sentiments, et je ne laisse aucune frustration mener ma vie.
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Refuser le conformisme :

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Nous vivons dans une société régie par le conformisme social : un CDI, un crédit, un conjoint, des enfants, une pensée bienpensante. J’ai pendant très longtemps essayé de rentrer dans les cases…en vain. Aujourd’hui j’assume que cette vie qui m’est proposée ne me correspond pas : j’ai fait le choix d’être entrepreneur, je n’ai pas encore accès à la propriété, je viens seulement de construire une relation solide a 30 ans passés, je n’ai pas d’enfants et ne me mets pas de pression biologique. Sur le plan idéologique, je refuse la pensée unique, me soulève contre l’injustice et l’autorité imposée. Certes, je ne me fais pas que des amis, mais je me sens authentique et gagne en énergie du fait de ne pas jouer un rôle.
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Faire confiance en la loi de l’attraction :

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Depuis que je me suis ouverte au développement personnel, je suis de plus en plus convaincue du fonctionnement de la loi de l’attraction : si je souhaite quelque chose de manière profonde, mais que ce souhait ne s’accompagne pas de frustration, il se réalisera, mais probablement d’une manière à laquelle je ne pensais pas. En revanche, lorsque je suis triste et frustré, rien de bon n’arrivera car je bloque les énergies positives. Je sais donc exactement quand quelque chose que je souhaite n’arrivera pas, mais surtout, que j’obtiendrai ce quelque chose à un moment dans ma vie, si je le souhaite suffisamment fort, tout en lâchant prise.
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Accepter l’aide extérieure :

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L’humilité est une qualité essentielle pour travailler sur soi. En tant que coach, je dis souvent à mes clients de mettre leur égo dans une boite, lorsqu’ils entreprennent. Je suis d’ailleurs la première à demander de l’aide lorsque je n’arrive pas à avoir suffisamment de recul sur la situation que je vis et que j’ai besoin d’un regard plus objectif.  En faisant taire votre ego, vous vous offrez la possibilité d’accepter l’aide extérieur, d’un coach, d’un thérapeute, ou d’un proche. Nous sommes humains, nous ne pouvons être tout le temps fort. Nos faiblesses sont un signe de notre humanité et de notre normalité. Acceptons-les pour nous faire aider, et avancer vers le cap que l’on s’est fixé.
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Me respecter dans chacune de mes décisions :

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il n’est pas toujours facile de penser à ce qui est bon pour nous lorsque nous souhaitons aider les autres, ou que nous les faisons passer en priorité. Et pourtant, ce sacrifice peut porter atteinte à votre estime personnelle et à votre alignement. Lorsque vous prenez une décision, où lorsque vous êtes soumis à une injonction extérieure (“fais ci, fais ça”), demandez-vous si cette décision vous semble juste. Si la réponse est non, ou que la frustration vous a alerté de votre manque de respect envers vous-même, apprenez à dire NON ou STOP.
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Conclusion

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Voici donc les 5 meilleures décisions que j’ai prise et 5 meilleurs principes que j’ai décidé d’appliquer à ma vie quotidienne. L’ensemble de ces initiatives, qui n’ont pas toutes été faciles à prendre, me permet aujourd’hui de mener une vie saine et épanouie. Si vous sentez que quelque chose cloche dans votre fonctionnement au quotidien, ou dans vos relations interpersonnelles, c’est un signe que vous allez pouvoir opérer des changements profonds et durables dans votre vie, pour tendre vers une vie plus heureuse, et sans regrets.
Bonne réflexion.
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? Si vous sentez que vous n’êtes pas aligné dans votre vie personnelle ou professionnelle, et que vous ne vous écoutez pas, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux  ?

Coaching : les 10 valeurs fondamentales que j’ai transmises à mes clients en 5 ans 

Cela fait maintenant 6 ans que je propose d’accompagner mes clients dans le développement de leur activité entrepreneuriale.

En 6 ans, j’ai collaboré avec une grande diversité de profils, de business mais également de personnalités.

En 6 ans, j’ai dû me poser des questions, me challenger, mais également me remettre en question.

Mais malgré les peurs et les difficultés, ces six années m’ont permis de constater que j’avais rempli ma mission, celle de la satisfaction de mes clients, et c’est pour moi une réussite personnelle sans égal.

Alors plutôt que de m’adresser des louanges dans un article propulsé par un égo surdimensionné, j’ai préféré relire et reprendre les mots de ceux que j’ai suivis et dont j’ai été le miroir, et qui aujourd’hui sont mon miroir.

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1/Pragmatisme et efficacité

 

En relisant les retours et témoignages que m’ont fait mes clients, les notions de pragmatisme et d’efficacité reviennent souvent. Je vais droit au but, en leur proposant des conseils opérationnels à appliquer facilement et rapidement.

 

Ma devise : problème, solution. 

 

Pour découvrir le cas pratique d’Insaf, coach en mieux-être, c’est ici  !

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2/Ecoute, empathie et bienveillance

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L’écoute et l’empathie sont des qualités humaines indispensables à tout coach. Cette intelligence émotionnelle permet de se mettre à la place des clients tout en prenant suffisamment du recul pour les conseiller de manière avisée. Pour ma part, je fais systématiquement des ponts entre les situations dans lesquelles mes clients se trouvent, avec des situations que j’ai expérimentées par le passé. 

La bienveillance quant à elle, permet au coaché de sécuriser le cadre dans lequel il se confie. Cette bienveillance est pour moi indispensable, car je ne peux qu’encourager des entrepreneurs qui ont décidé de reprendre leur activité en main, d’investir sur eux, et passer à l’action. 

Pour découvrir le cas pratique de Virginie, naturopathe, c’est ici ! 

 

Pour découvrir le cas pratique de Rim, consultante en communication digitale, c’est ici ! 

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3/ Energie et dynamisme contagieux

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L’énergie est mon virus et c’est avec joie que je le transmets à mes clients. 

Ce dynamisme leur permet de se mettre dans une nouvelle dynamique et de passer à l’action concrètement. Après une séance de coaching, mes coachés se sentent requinqués et d’attaque, grâce à une feuille de route tracée pour eux. 

 

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4/ Réactivité et disponibilité 

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Etant très connectée (déformation professionnelle), je suis très réactive pour mes clients. La raison est simple : étant moi-même impatiente, je n’aime pas laisser mes clients dans l’attente. je leur propose donc systématiquement un suivi illimité sur une durée définie dans laquelle je m’engage à leur répondre par mail ou note vocale, sous 24h (en réalité, c’est plutôt 1h ;-))

 

Pour lire le cas pratique de Jessica, graphiste et spécialisée en design intérieur, c’est ici !

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5/ Professionnalisme, adaptation et flexibilité

 

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Mes clients apprécient également mon professionnalisme. J’essaie autant que possible de m’adapter aux demandes de mes clients, tout en étant consciente de ce que je suis capable ou non de leur apporter. 

Je peux proposer des remises et réaliser un geste commercial si je l’estime nécessaire. 

De même, je n’hésite pas non plus à les rembourser sans chipoter s’ils sont insatisfaits, car je suis plus soucieuse de la satisfaction de mes clients que de récupérer une somme d’argent. 

Je fais appel à une assistante administrative pour cadrer la partie réglementaire de notre collaboration

 

 

Pour lire les témoignages des thérapeutes coachés dans le programme Médoucine, co-animé avec Nolwenn, c’est ici !

 

Pour lire le cas pratique de Sonia, coach en reconversion professionnelle, c’est ici ! 

 

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6/ Une relation personnelle et privilégiée avec mes clients

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J’ai tendance à considérer mes clients idéaux comme des amis. Cela n’enlève rien à mon professionnalisme. Mais dans le cadre d’un coaching qui intègre la sphère professionnelle et personnelle de la vie de mes clients, des liens se créent plus facilement avec le coach. De confidente, je suis devenue une amie. Et d’amie, j’ai pu par la suite, me confier (une fois l’accompagnement terminé);

 

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7/ Organisation, productivité, structure et cadre

 

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J’ai souvent dit, sur le ton de l’humour qu’il y avait tout un régiment dans ma tête. Je suis une personne très organisée, et très structurée. Heureusement, je n’en demande pas autant à mes clients.

En revanche, je leur permets de retrouver un cadre organisationnel dans leur vie professionnelle et personnelle. Ce cadre les décharge d’une dose de stress et leur permet d’être plus productif au quotidien. 

 

Pour lire le cas pratique d’Anthony, directeur artistique, c’est ici ! 

Pour lire le cas pratique d’Anthony, directeur artistique, c’est ici ! 

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8/Humilité, franchise et transparence dans mes retours

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L’alignement est un concept que je mets souvent en avant dans mes contenus. Dans mon fonctionnement au quotidien, j’essaie d’être la plus alignée possible, grâce à une sincérité et honnêteté dans mes retours clients. 

 

J’affirme et assume lorsque je ne sais pas.

Je pointe ce qui ne va pas.

Mais toujours avec diplomatie et bienveillance.

 

Je ne cherche pas à brosser mes clients dans le sens du poil, mais à les aider à obtenir les résultats qu’ils sont venus chercher chez moi. 

 

Pour lire le cas pratique d’Annick, rédactrice web, c’est ici ! 

Pour lire le cas pratique de Sacheen, consultante en marketing digital, c’est ici ! 

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9/Exemplarité, inspiration et incarnation de mes valeurs au quotidien 

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Mes clients me contactent souvent parce qu’ils apprécient ma personnalité. S’ils ne me connaissent pas toujours personnellement, ils m’ont connu à travers mes écrits ou encore mes prises de positions parfois polémiques. Ils connaissent donc mon parcours, ma vulnérabilité et mon cheminement. 

Ils apprécient également me suivre dans mes aventures entrepreneuriale en France, mais également comme à l’étranger, et sont inspirés par mon mode de vie totalement aligné avec les valeurs que je prône.

 

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10/Expertise, retours d’expérience et succès

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Ce qu’apprécient mes clients, ce sont avant tout mes retours d’expérience. Je n’hésite pas à leur exposer le fruit de mes réflexions mais également mes erreurs. Cette transparence révèle une partie de mon expertise et instaure rapidement un climat de confiance. 

Mes parutions presse et mes interventions contribuent également au développement de ma notoriété, grâce à une expertise médiatisée. 

Pour lire le cas pratique de Loise, photographe et Social média Manager, c’est ici ! 

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Conclusion

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Voici donc les 10 valeurs fondamentales que j’ai transmises à mes clients pendant 5 ans. Ces différentes expériences de coaching m’ont permis de renforcer mon expertise en tant que coach et leurs retours, très encourageant, m’ont permis de renforcer ma confiance. Au-delà du coaching, ce sont des liens humains qui se sont créés entre le coach et le coaché, et certains se sont pérennisés au-delà du cadre professionnel. Une belle réussite dans cette aventure humaine et entrepreneuriale. 

Maintenant, vais-je rester coach toute ma vie ? Je ne saurais vous le dire. Mais si demain, j’emprunte un tout autre chemin, voici la trace personnelle et professionnelle que je laisserai. 

Si vous doutez de votre expertise, et que vous avez du mal à “vous vendre”, laissez vos clients parler pour vous ! Leur regard est extérieur et leurs mots sont souvent très justes. Laissez-les être votre miroir, comme vous l’avez été pour eux. Sondez-les, confrontez-vous à la réalité, bref, osez ! 

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? Si vous sentez que vous n’êtes pas aligné dans votre vie personnelle ou professionnelle, et que vous ne vous écoutez pas, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux  ?

Mental et intuition : deux souffles contradictoires qui influencent notre processus de décision

Mental et intuition sont deux systèmes de pensées que tout oppose en apparence. Et pourtant, l’Homme doit faire des choix quotidiens influencés par ces deux systèmes de croyance. Notre éducation, notre système de croyance et notre culture peuvent nous amener à privilégier l’un où l’autre de ces systèmes, mais force est de constater que cohabitent en nous ces processus cognitifs. Alors lequel privilégier ? Comment rééquilibrer la balance quand l’un ou l’autre devient prédominant ? Voici le fruit de ma réflexion, basé sur un retour d’expérience personnelle

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Ouvrir le champ des possibles en sortant de la rationalité

Il y a quelques mois, j’étais dans l’avion en direction de Mexico. Par chance, j’ai pu échanger avec ma voisine de siège sur des sujets très divers.
C’est là que nous en sommes venues à parler de développement personnel et de spiritualité.
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Maria, c’est son nom, est une Mexicaine-Américaine catholique.
Je lui ai dit que pour ma part, je ne croyais pas en Dieu, mais en l’univers et aux énergies.
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Étant dans les airs, j’ai profité du contexte pour lui parler de ma phobie d’être malade en avion. Je lui ai également parlé des soins énergétiques que la maman de mon amie Charlotte me faisait avant chaque vol.
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Pour ce soin, des archanges sont convoqués pour me protéger pendant le vol.
Cela peut paraître illuminé, mais quand je vois les résultats, je me dis que non.

Depuis plus de 25 ans de voyage dans les airs, c’est le seul remède qui m’a permis de ne pas vomir mes tripes en vol.

Et pourtant, j’en ai avalé des cachetons de Cocculine, des sucettes au gingembre ou même testé des bracelets d’acupuncture…mais rien n’y faisait : j’étais toujours malade.

N’ayant pas grandi dans un milieu très “ésotérique”, j’ai quand même testé les soins énergétiques “pour voir”.

Et les résultats étaient sans appel.
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Voici donc les conclusions de cette expérience personnelle :
– Le domaine de la science et du rationnel n’expliquent pas tout. Et nous n’avons pas besoin de tout comprendre.
– Aujourd’hui, je crois en ce qui marche, même si cela dépasse mon entendement
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Je ne suis pas religieuse, et je ne crois pas en une divinité.
Je crois au pouvoir des énergies qui sont régies par l’univers ; c’est ce qui me permet de comprendre que chaque événement est un signe, que chaque chose arrive pour une raison, et que la loi de l’attraction n’est rien d’autre que la convocation de ces énergies.
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Je pense que je l’ai toujours su, mais sans me l’avouer, car cela n’était pas rationnel et que je refusais cette forme de spiritualité, moi qui ai grandi dans un milieu très athée.
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Ne soyez pas fermés à ce que vous ne connaissez pas ni ne comprenez pas.
Ouvrez-vous à de nouveaux horizons et vous verrez de nouvelles solutions s’offrir à vous.
Voici donc mon conseil d’éveil spirituel.

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Le dilemme des deux injonctions contradictoires : suivre son instinct Versus écouter sa raison

Tous les jours, nous devons faire face à un dilemme, qui fait cohabiter deux injonctions contradictoires : l’une est intuitive et nous pousse à faire confiance en la vie (ou en l’univers), l’autre est rationnel, et nous invite à nous raccrocher à des éléments chiffrés/matériels ou réalistes pour prendre des décisions.

Alors comment faire la part des choses ?

Qui écouter ?

En occident, nous avons appris à ne laisser la parole qu’à la raison et à faire taire notre intuition.

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La raison, c’est le mental, et le mental, c’est un lot de peurs :

– Peur de l’insécurité financière

– Peur de l’insécurité affective

– Peur de la maladie

Etc.

Bien sûr, la peur fait partie de l’être humain, et chaque décision n’est pas dénuée de risques. Mais est-ce que pour autant les décisions que nous prenons doivent être pensée par l’unique prisme de la sécurité ?

Mon expérience de l’entrepreneuriat, et de la vie me font penser que non.

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Car voici ce en quoi je crois :

L’univers est bien fait, et chaque épreuve est un apprentissage (et non un acharnement de l’univers).

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Chaque faux pas ouvre la voie à un nouveau départ :

– On peut retrouver un job alimentaire

On peut se former

– On peut refaire sa vie

Alors bien sûr, il ne s’agit pas de marcher à l’aveugle sans garde fou. Il est important de pouvoir payer son loyer, se nourrir et assouvir ses besoins primaires.

Mais une vie menée au rythme de la sécurité et de la rationalité peut vite être dénuée de sens, et d’alignement.

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C’est cela qui amène les individus à :

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– Garder un job qui ne leur plait pas.

– S’empêcher de réaliser leurs rêves de voyage.

– S’auto-censurer dans la création d’un projet entrepreneurial

– Rester avec un conjoint qui ne leur correspond pas.

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En sommes, vivre une vie balisée, mais fade.

Ce que j’appelais dans une précédent article, une vie médiocre.

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Mais quand on écoute son intuition, on finit par entendre un autre son de cloche. Un son qui nous dit que “ça va le faire”, et que les épreuves ne sont pas insurmontables.

Gardez en tête que si les choses ne se sont pas faites jusqu’à maintenant, c’est que ce n’était pas le bon moment.

Mais pour revenir à la question de la rationalité, voici un conseil pour réussir à vous défaire d’un mental paralysant : vos peurs sont fondées sur les mêmes mécanismes que vos rêves.

Pourquoi le pire adviendrait-il et pas le meilleur ?

Qu’est-ce qui vous prouve, dans vos expériences passées que vous aller forcément échouer ? N’avez-vous jamais réussi ce que vous avez tenté d’entreprendre ?

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Ce qu’il faut, pour avoir foi en vos projets et prendre les décisions les plus adaptées, ce sont deux choses :

– Garder en tête vos réussites passées

– Et comprendre ce qui a capoté par le passé

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Avez-vous déjà été dans une merde noire ? Et si oui, savez-vous pourquoi ?

Vous avez toujours appris à écouter votre raison. Mais cette dernière ne peut être la seule à intervenir dans vos prises de décision. 

Réalignez-vous.

Faites la part des choses.

Et trouvez le bon équilibre entre votre besoin de sécurité tout en maintenant la flamme qui vous fera vibrer.

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Comprendre la loi de l’attraction va vous permettre de surmonter des périodes difficiles

Il nous arrive tous de traverser des moments où l’on est au fond du trou, et que l’on espère désespérément un signe positif, pour une résolution de problème immédiate.
Mais cela n’arrive pratiquement jamais au moment où l’on l’attend. 

Pourquoi ? Parce que quand vous êtes au plus mal, vous manifestez le manque, et ce n’est pas à ce moment-là que vous allez attirer à vous des signaux positifs.
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C’est de manière empirique que j’ai fini par comprendre la loi de l’attraction.  Et c’est en la comprenant et en la maîtrisant que j’ai réussi à garder le moral en cas de période difficile :
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– Lors de grandes périodes d’ennui (notamment en Amérique latine)
– Lors de période de grande tristesse
– Lors de période de grand stress
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L’expérience m’a permis de comprendre que les signes positifs n’arrivent jamais quand je suis envahie par mes émotions, mais au contraire, quand j’en ai fait l’acceptation :
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– quand j’accepte que la journée va être longue
– quand j’accepte une période de deuil
– quand j’accepte que je ne suis pas au top de ma forme physique et mentale
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Si j’attends un message de X, je ne l’aurai pas En revanche, si je sais que je vais subir ma journée, il y aura toujours un rendez-vous qui va sauter pour me soulager.
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La loi de l’attraction est basée sur votre capacité à lâcher-prise, et le lâcher-prise passe par l’acceptation (pour ne pas brûler toute votre énergie). Maitriser la loi de l’attraction vous permettra ainsi de moins subir votre quotidien, notamment dans ses moments les plus difficiles.
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Vous en sortirez plus fort et plus résilients.
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?Et vous, comment comprenez-vous la loi de l’attraction ?

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Conclusion : il y a des choses que l’on sait

 

Il y a des choses que l’on sait au fond de nous, même si aucun élément rationnel ne peut le prouver.

Je sais que je ne finirai pas sous un pont

Je sais que je ne finirai pas ma vie à Paris dans une petite surface

Je sais que je m’en sortirai sur le plan professionnel, même si j’ai choisi la précarité de l’entrepreneuriat

Je sais que je vais vivre des expériences significatives pour moi dans ma vie intime

Je sais que cette crise ne va pas durer, et qu’elle ne gâchera pas toutes mes plus belles années.

Qu’est-ce qui me fait dire ça ?

Je crois en l’univers/en une bonne étoile. Et je ne pense pas que ce soit le plan qui m’est réservé.

Vous aussi, vous savez.
Posez-vous, ouvrez-vous, et écoutez ces vérités qui résonnent en vous.

Que croyez-vous quand vous arrêtez d’écouter vos peurs ?

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? Si vous sentez que vous n’êtes pas aligné dans votre vie personnelle ou professionnelle, et que vous ne vous écoutez pas, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux  ?

5 règles pour devenir une personne indépendante et solide mentalement

Il y a quelques semaines, j’échangeais avec des amis sur l’impact des réseaux sociaux, et plus généralement, des smartphones sur nos émotions. Programmés pour nous rendre addict, ces outils numériques sont également responsables de nos ascenseurs émotionnels internes. Etant consciente de mon addiction à mon téléphone, j’ai commencé par prendre du recul, et me suis lancée dans une réflexion générale sur la manière dont nous pouvions devenir des individus moins dépendants, des objets, des personnes, mais également des situations. Voici donc les 5 règles pour devenir une personne indépendante et solide mentalement.
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1/ Accepter l’ennui du quotidien

Depuis que je suis petite, je me suis souvent ennuyée. Fille unique, j’ai parfois manqué de compagnie et j’ai souvent eu honte de ne pas savoir m’occuper seule. Le problème s’est amplifié avec l’arrivée du numérique, et la baisse de mes capacités de concentration devant un écran. Mais avec le temps, j’ai fini par accepter que l’ennui pouvait être sain, en conscientisant qu’il était le fruit d’une grande quantité de temps libre. C’est d’ailleurs au Mexique, lors de mon dernier mois dans le Chiapas, que je l’ai expérimenté pleinement. Ce “mois de trop” au Mexique, m’a fait totalement accepter la notion d’ennui, en sachant, que chaque jour, le temps passerait lentement, et que je n’aurais pas toujours de quoi m’occuper. Aujourd’hui, cet ennui fait partie de ma vie, et je le vois comme un luxe. C’est même pendant ces phases de “vide” que me viennent des réflexions profondes, et que ma créativité s’éveille. C’est donc une force, qui me permet d’affronter la solitude sans appréhension.
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2/  Refuser la dépendance affective

Devenir une personne solide mentalement, implique de ne pas dépendre émotionnellement de d’autres individus. Les autres peuvent nous apporter de la joie et de la distraction au quotidien, mais ne doivent pas être responsables de notre bonheur. Concrètement, cela signifie de ne pas dépendre de la réponse d’un tel pour organiser sa journée, ou de ne pas dépendre d’une relation pour être une personne heureuse. Le secret de cette indépendance affective, est de se faire passer en premier : soi (égoisme assumé), son bonheur interne (apprécier sa vie, en prenant du recul, savourer des moments du quotidien…), et ses activités du quotidien (travail, loisirs, vie sociale). Concrètement : si une personne “disparaît” de votre vie, d’autres piliers solides doivent pouvoir compenser cette “perte”. C’est de cette manière que vous développerez votre capacité de résilience. 
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3/ Stopper l’addiction numérique

La dépendance numérique est le grand fléau de notre siècle. Nous avons quasiment tous des smartphones connectés que nous déverrouillons plus de cent fois par jour. Nous consultons sans limite, nos notifications et nous subissons des ascenseurs émotionnels à chaque baisse de “like” ou lorsqu’on n’obtenons pas une réponse ultra réactive à nos messages, car nous pouvons maintenant traquer nos destinataires. En plus de nous faire perdre du temps, ces réseaux connectés nous sapent le moral. J’ai, comme beaucoup d’entre nous, UN (voir le seul) ami, totalement déconnecté de ces réseaux, et, qui vit aujourd’hui dans une autre réalité. Certes, il passe à côté de certaines informations, mais je le pense beaucoup plus heureux qu’un grand nombre d’entre-nous. Le fameux syndrome du FOMO (peur de manquer une information) ne le touche pas, et la notion du temps lui est toute à fait différente. Comme me disait un autre ami : nous sommes à une époque où nous sommes devenus esclaves de nos téléphones, traqués dans nos moindres faits et gestes, et nous payons près d’un Smic pour acheter ces terminaux de l’enfer”.  En 2022, une personne libre et indépendante ne dépend pas d’un objet connecté. Pour ma part, j’essaye régulièrement de faire des cures de “digital détox”.
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4/ Donner du sens à son quotidien

Pour ne pas dépendre d’une personne, ou d’un objet, il est important de donner du sens à son quotidien. Aujourd’hui, j’ai échangé avec un jeune aikidoka qui m’a dit quelque chose de très simple “J’ai des passions, et je travaille pour financer ces passions”. L’aikido en est l’une d’elles. Ce jeune homme n’a pas pour objectif “de faire carrière” mais de donner du sens à sa vie par une certaine oisiveté. Certains peuvent s’épanouir et donner du sens à leur quotidien grâce à un travail qui fait sens pour eux, mais attention toutefois à ne pas faire reposer tout le sens de sa vie sur ce seul pilier. C’est malheureusement ce qui arrive à certains retraités, dont la perte de sens, liée à une cessation d’activité professionnelle les plonge dans un état de déprime voire de dépression.
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5/ Ecouter ses besoins physiologiques et psychologiques

Pour devenir une personne psychologiquement solide, il est important d’écouter ses besoins. Ces derniers peuvent être psychologiques, mais également psychologiques. L’écoute de ces besoins va vous amener à devenir votre priorité, refuser ce qui ne respecte pas vos besoins ou votre intégrité, et ainsi, vous faire respecter auprès de votre entourage. Il s’agit d’égoisme certes, mais pas d’égocentrisme. Vous pouvez faire des efforts, mais uniquement si vous l’avez décidé vous-même. Cela fera de vous une personne alignée, et cet alignement renverra une image de vous plus sereine, plus confiante, plus attirante. En sommes, une image plus valorisante.
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Conclusion

Voici donc les 5 règles pour devenir une personne indépendante et solide mentalement. Bien sûr, un certain travail sur soi doit être réalisé en amont pour arriver à cet état d’indépendance psychologique. Et vous, à quelle étape en êtes-vous de ce travail sur votre mental  ? Vivez-vous aujourd’hui de manière parfaitement libre, indépendante et alignée ?
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? Si vous sentez que vous n’êtes pas aligné dans votre vie personnelle ou professionnelle, et que vous ne vous écoutez pas, je vous propose qu’on échange sur ce sujet ensemble : envoyez-moi un message vocal (ou texte) sur mon Whatsapp et nous verrons comment je peux vous accompagner au mieux  ?

Les 7 bienfaits de l’éducation à la santé à court et long terme

L’éducation à la santé est un investissement fondamental à mes yeux.

Depuis quelques années, la santé est devenue une valeur très importante pour moi, comme l’est aujourd’hui la liberté, la justice et l’indépendance.

Comme le rappelle l’OMS dans sa définition, une bonne santé ne se définit pas seulement par le fait de ne pas être malade : la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité”.

S’il est possible d’éduquer les adultes à la santé, il est toujours plus facile d’éduquer les plus jeunes à la santé car les déconditionnements seront moindres.

Au-delà de l’âge et du milieu social, la santé est pour moi une valeur (et ce n’est pas grave si on ne la définit pas comme une priorité) dont l’éducation donne naissance à des bienfaits non négligeables.

Voici donc les 7 bienfaits de l’éducation à la santé sur les citoyens, jeunes et moins jeunes, à court et long terme. 

1/ Se reconnecter à son corps et à ses émotions 

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Se reconnecter à son corps permet de mieux connaître son organisme et son fonctionnement. Pour cela, il est indispensable d’être à l’écoute des manifestations de son corps : fatigue physique, émotionnelle, émotions positives et localisation des vibrations dans le corps, faire des connexions entre une émotions et un organe, et de manière générale, être conscient de son état d’humeur pour prendre du recul sur une situation.

A titre d’exemple, j’arrive maintenant à prendre conscience de mon irritabilité, et l’expliquer (syndrome pré-menstruel par exemple), ou de mes moments de stress ou de joie, mais surtout, de savoir quels hormones sont sollicités dans ces changements d’émotion (endorphine, dopamine, cortisol, adrénaline), et quels symptômes physiques peuvent être liés à ces émotions (irruptions cutanées par exemple).

Je sais également quels aliments et compléments peuvent calmer ou réactiver ces différentes hormones.

De même, je sais analyser mon état émotionnel et mes blocages psychologiques et n’hésite pas à solliciter une aide extérieure pour avancer en fonction de l’angle sur lequel je souhaite démarrer cet accompagnement (écriture, thérapies brèves, respirations, méditation, ésotérisme…)

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2/ Miser sur la santé pour faire le pari de la longévité 

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Faire un pari sur sa bonne santé, c’est éviter des complications médicales plus tard et ne pas dépendre de médicaments aujourd’hui. Parier et investir sur sa santé, c’est vivre plus longtemps mais surtout, mieux !

A titre d’exemple, j’ai arrêté la pilule il y a maintenant 6 mois, pour ne pas dépendre d’un cachet pour réguler mes hormones. Aujourd’hui, je purifie mon foie pour le nettoyer de plus de 15 ans d’hormones de synthèse.

De même, je fais attention à ne pas dépendre de compléments alimentaires (même si ce ne sont pas des médicaments) pour laisser à mon corps le soin de s’auto-soigner (dans la mesure du possible). 

Enfin, je fais le pari d’une bonne santé en travaillant sur mon hygiène de vie au quotidien : le combo sport+alimentation+sommeil+détente que mon emploi du temps d’entrepreneur me permet participe grandement à cette hygiène de vie au quotidien. 

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3/Avoir une vision globale de la santé

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Je n’ai pas d’enfants, mais si j’en avais, je leur transmettrais cette éducation à la santé dès leur plus jeune âge : 

 

  • En mangeant des produits non transformés dans la mesure du possible
  • En les soignant avec de la médecine douce dans la mesure du possible
  • En privilégiant le développement de leur immunité naturelle dans la mesure du possible
  • En redonnant son sens au contact physique, indispensable à tout être humain
  • En veillant à la bonne santé psychologique grâce à une observation des signes d’alerte

 

La santé ne se limite pas à l’alimentation, ou au sport, mais doit être comprise globalement, comme un état physique et mental.

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4/Faire des économies au quotidien

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Bien manger n’est pas forcément synonyme de débourser. Certes, on peut investir dans des produits plus onéreux ou des compléments alimentaires. Mais ce n’est pas la seule condition pour être en bonne santé.

 

Acheter des légumes au marché (même non bio), limiter le gluten (riz, maïs, pommes de terre), manger moins de viande (qui est chère), consommer davantage d’oléagineux (fort apport en protéines), et limiter l’achat de produits sucrés et produits transformés est possible sans surcoût. 

 

De même, faire de l’activité physique n’est pas nécessairement coûteux : courir, marcher, faire le ménage…sont des activités du quotidien qui contribuent à vous dépenser à moindre frais

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5/Innover grâce à la dimension ludique de l’éducation à la santé 

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L’éducation à la santé peut être vue comme un jeu, surtout en famille. On peut ainsi : 

  • Faire ses courses en famille pour découvrir de nouveaux aliments 
  • Composer des repas colorés grâce à des recettes innovantes (même seul, ça nous permet de casser la routine)
  • Faire ses propres produits :  pâtes à tartiner, pains ou yaourts
  • Faire des séances de sport en famille (ou avec un ami)

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6/ Investir sur son corps et son esprit en les ménageant

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L’éducation à la santé nous apprend à prendre soin de notre enveloppe corporelle. 

 

Notre corps est notre maison. Une maison ambulante, qui nous porte à travers les années et qui abrite un esprit que l’on tâchera de préserver sain. 

 

Prendre soin de sa santé, c’est ménager son corps :

  • En ne le brutalisant pas trop (attention aux efforts trop violents, plus on avance dans l’âge)
  • En lui laissant des moments de récupération (bon sommeil, étirements, massages)
  • En le nourrissant sainement (attention à la junk food sur du long terme sur la santé)

 

Gardons en tête que le coût d’une hospitalisation est plus cher que l’achat de compléments alimentaires et huiles essentielles. Si on peut bien manger sans se ruiner, il est indispensable de ne pas lésiner sur la qualité des aliments (non transformés que l’on achète).

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7/ Ralentir à l’ère de l’instantané 

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L’éducation à la santé passe par un apprentissage de la patience

  • En apprenant à mâcher lentement pour mieux digérer
  • En apprenant à respirer pour réduire notre stress
  • En apprenant à faire soi-même et à assembler plutôt que de consommer tout prêt 
  • En apprenant à nous écouter et nous libérer des injonctions sociétales
  • En apprenant à prendre de la hauteur pour tenir dans le marathon qu’est la vie en société
  • En apprenant à éteindre notre télé et accueillir les nouvelles avec recul et sérénité

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Conclusion 

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Voici donc les 7 bienfaits de l’éducation à la santé à court et long terme. Ces bienfaits peuvent être transmis aux nouvelles générations mais aussi se mettre en application dès maintenant car il n’est jamais trop tard pour reprendre sa vie en main et rectifier le tir ! 

Plus généralement, la santé (et l’hygiène de vie) est l’une des 6 valeurs sur lesquelles j’ai décidé de construire ma vie : parmi elles, figurent, également, la liberté et l’indépendance, la quête de justice, le travail introspectif, la vision professionnelle, l’organisation et l’efficacité.

 

?Si ces valeurs font écho en vous, mais que vous n’arrivez pas à les incarner dans votre quotidien, je vous propose de vous accompagner sur un plan professionnel et personnel pour y arriver pas à pas en me contactant ici 

Comment se libérer des injonctions quand on est entrepreneur

Quand on est entrepreneur, il nous arrive régulièrement de subir une pression sociale pour gagner toujours plus d’argent mais également pour rentrer dans des normes en matière de marketing. Cette pression sociale est perverse car elle nous fait intérioriser des injonctions nous poussant à faire des choix avec lesquels nous ne sommes pas alignés. Non conscientes, ces injonctions nous épuisent au quotidien et peuvent nous conduire à une forme de burn out entrepreneurial. Alors comment se libérer de cette pression et de ces injonctions quand on est entrepreneur ? Voici quelques éléments de réponse.

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Echanger son temps contre de l’argent n’est pas une honte !

Depuis que je me suis formée à l’entrepreneuriat, on ne cesse de me dire qu’il ne faut plus vendre son temps contre de l’argent.

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Cela peut être vrai, mais tout dépend de l’objectif que l’on se fixe : scaler ? Maintenir un niveau de chiffre d’affaires stable ? Garder un contact humain au quotidien ?

Certes, échanger son temps contre de l’argent a ses limites dans une perspective de développement exponentiel de son activité.
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Mais il faut déjà se demander quels sont vos objectifs avec des questions très concrètes : 
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– Votre chiffre d’affaires vous convient-il ?
– Si non, de combien souhaiteriez-vous l’augmenter ?
– Pourquoi ?
– Cela implique-t-il un changement dans la structure de votre modèle économique ?
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Sans oublier une question fondamentale : prenez-vous du plaisir au quotidien dans votre activité ?
Plus précisément, il faut demander si le temps que nous consacrons à nos clients est une source de plaisir.
J’ai coaché un certain nombre de thérapeutes pour qui le rapport humain (voire en présentiel) est essentiel à leur quotidien.
J’ai vu des coachs qui se forçaient à proposer des offres de coaching collectif alors qu’ils préféraient coacher en séance individuelle.
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Nous nous formatons en nous formant, mais nous oublions de nous poser les questions essentielles du sens et du plaisir.
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Car sans cela, il est impossible d’être aligné, et sans alignement, toute perspective de développement tombe à néant.
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Reconnectez-vous à vos aspirations réelles.
Oubliez le “il faut” et les notions de succès qui ne vous sont peut-être pas adaptées.
Faites ce qui vous fait vibrer…ou du moins, un premier pas affirmé !
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Entrepreneuriat : on n’est pas obligé de se former à tout ! 

business en ligne
Depuis que je suis entrepreneure, je suis confrontée à la tentation de me former et me spécialiser dans une multitude de thématiques plus ou moins vastes.
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Lorsque j’étais community manager, je voulais me former à la vidéo et à la publicité Facebook.
Depuis que je suis coach, on m’a régulièrement suggéré d’obtenir une certification de coach.
Depuis que j’ai introduit une dimension “développement personnel” dans mes coachings, on me conseille de compléter mon approche avec une formation de thérapeute.
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Alors oui, la tentation de la formation permanente est là.
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Mais cette tentation vient surtout combler une peur : celle de ne pas être à la hauteur.
C’est tout l’enjeu du fameux syndrome de l’imposteur dont beaucoup d’entrepreneurs sont victimes.
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Par conséquent :
– On passe son temps à se former
– On ne capitalise jamais sur ses acquis
– On n’ose pas prendre confiance en soi 
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Mais on n’est pas obligé de se former sur tout ! 
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Ce n’est pas grave de ne pas être un couteau suisse
Ce n’est pas grave de ne pas être le meilleur de son domaine
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Ce qui compte, c’est d’être suffisamment compétent pour aider ses clients
Ce qui compte, c’est d’être au clair avec son champ de compétences
Ce qui compte, c’est de savoir où l’on va professionnellement
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Car formation sans vision, n’est que perdition.
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Il est difficile de penser “outside the box” quand on est entrepreneur

Depuis que je me suis lancée dans l’entrepreneuriat, j’ai appliqué des bonnes pratiques de marketing et me suis souvent (et inconsciemment) alignée sur des codes qui ne me correspondaient pas toujours.

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Mais l’ennui, avec ce formatage, c’est qu‘il devient extrêmement difficile de penser hors des clous :
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Quand il s’agit de vendre un produit, on pense webinaire, page de vente et appel découverte.
Quand il s’agit de créer une nouvelle offre, on s’aligne sur les tarifs des voisins et on inclut dans son package toutes sortes d’éléments qui ne font pas toujours sens pour nous (accès à une communauté, messagerie asynchrone, accès formation)
Quand on veut consolider une audience qualifiée, on pense volume de liste et publicité.
Quand on veut vendre par mail, on pense mailing quotidien
Quand on n’arrive pas à vendre sur un lancement, on éprouve un sentiment d’échec et de honte.
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Mais sans réelle adhésion, un modèle peut vite devenir un dictat ! 
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Alors certes, ces modèles ont fait leur preuve, mais ils restent des paradigmes et non des vérités universelles ! 
J’ai longtemps suivi et appliqué ces stratégies, mais moins j’étais alignée avec elles, et moins j’arrivais à vendre.
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Et c’est une conversation avec des amis entrepreneurs qui m’a confortée dans l’idée qu’il fallait s’accrocher et persévérer à suivre sa voie, en pensant en dehors des clous.
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Dans ce petit groupe d’entrepreneurs, l’une d’entre elle a expérimenté depuis quelques mois une autre manière de communiquer, en faisant totalement abstraction de ces injonctions liées à la vente :
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– Elle vend sans page de vente
– Elle affiche des tarifs élevés 
– Et elle augmente son chiffre d’affaires de mois en mois. 
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Le secret de sa témérité ?
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– Accepter qu’elle peut échouer
– Suivre son alignement comme unique chemin
– Véhiculer une énergie communicative, proche de ce que j’appelais dans un article, le “marketing énergétique”. 
Alors comment penser hors des clous ? 
– Prenez conscience de ce qui vous gène ou vous prend de l’énergie dans votre communication
– Prenez conscience des injonctions que cette communication implique (il faut, je dois…)
– Demandez-vous maintenant : si vous étiez sûr de vendre, que feriez-vous ?
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Bonne réflexion ….outside the box 😉
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Conclusion

Il est difficile de se libérer des injonctions quand on est entrepreneur. La pression sociale et l’absence de garantie de succès nous amènent à douter et ne pas nous écouter. Et pourtant, sans cette peur de l’échec et de perte de chiffre d’affaires, nous ferions surement des choix plus consentis, et surtout plus alignés pour mener notre entreprise sur la route d’un succès 100% personnalisé.
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Personal Branding: comment s’affirmer dans ses contenus ?

Dans l’écosystème de l’infopreneuriat, on entend à longueur de journée qu’il faut oser être soi dans sa communication et dans ses contenus. Seulement, il n’est pas toujours facile d’assumer sa singularité au regard des critiques négatives qu’elle peut susciter. Cette appréhension de la critique peut nous conduire à ne plus rien publier ou d’attendre une validation extérieure. Mais ce frein psychologique brime notre spontanéité, notre créativité et notre authenticité. Alors comment réussir à s’affirmer dans ses contenus au quotidien ? Voici mon retour d’expérience.

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Avis et conseils : attention à qui vous influence

La semaine dernière, j’ai échangé avec une cliente dont le père critiquait la valorisation de son engagement citoyen dans sa communication.

Prise de doute, elle m’a demandé si communiquer sur cet engagement était inapproprié sur ses réseaux sociaux professionnels.
Sa question a immédiatement résonné en moi car cela fait maintenant 4 ans que je m’interroge régulièrement sur ce sujet, en vivant des périodes de doute.
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Je lui ai donc fait part de deux témoignages personnels : 
J’ai choisi de prendre le risque de communiquer ouvertement sur mes engagements citoyens auprès de mon audience.
Si j’avais écouté une partie de mon entourage, je ne l’aurais sûrement pas fait.
Aujourd’hui, j’ai perdu quelques prospects, j’en ai gagné d’autres, mais au final, mon audience est maintenant avertie, mes clients partagent mes valeurs, et je n’ai pas de frustration dans ma communication.
Autre témoignage : 
J’ai fait le choix de communiquer sur mes expériences de vie personnelles quand elles permettaient à mon audience de s’en inspirer.
Mais sur certains sujets intimes, ma mère m’a fait part de son malaise.
Or, ces sujets sont importants pour moi, et en parler peut aider mon audience.
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Si j’ai fait le choix de ne pas l’écouter, c’est parce : 
– Nous ne sommes pas de la même génération
– Nous n’avons pas la même personnalité
– Nous ne communiquons pas auprès d’un même public.
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Quelques années plus tôt, une entrepreneure d’une cinquantaine d’années m’avait aussi fait la réflexion qu’il fallait vouvoyer son audience pour faire “pro”.
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Mais encore une fois, tout est une question de cible, et d’alignement !
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Alors quand vous doutez, posez-vous les questions suivantes : 
– Ne pas communiquer de telle manière/sur tel sujet vous crée t-il de la frustration ?
– Votre audience est-elle prête à vous suivre si vous êtes 100% vous-même ?
– Que savez-vous de la personne qui vous a donné ces fameux conseils ? Quelle est sa personnalité ? De qui est composé son entourage/sa cible ?  Comment communique-t-elle ? Cette communication vous parle-t-elle ?
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Faites attention à qui vous influence ! 😉
Soyez vigilant : un conseil bien intentionné n’est pas toujours le plus adapté à votre personnalité.
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Comment mieux gérer les critiques négatives sur vos contenus ?

Depuis que je rédige des contenus pour mes différents projets, je réalise que j’affirme de plus en plus mes opinions, et ce, de manière assez spontanée.

Si certains se retrouvent dans cette franchise, d’autres émettent plus de réserves sur cette communication sans filtre.
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Pour tout vous dire, je me suis beaucoup remise en question à la réception de critiques acerbes : 
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– Devrais-je arrondir les angles ou lisser mes contenus ?
– Cette franchise mettrait-elle mon activité en danger ?
– Suis-je assez solide pour encaisser la critique ?
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Après une profonde réflexion, j’ai décidé de ne pas me censurer dans mon expression, quitte à faire un écrémage de mon audience.
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En revanche, toutes les critiques ne sont pas malveillantes, et il me fallait trouver un moyen de mieux les recevoir, sans affectation ni agressivité.
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Je me suis donc demandée : 
– Ce que je ressentais lorsque je recevais une critique : de l’agacement et une envie impulsive de répondre au tac au tac (ce que je ne fais pas)
– Ce qui m’affectait dans la critique  : la sensation qu’on dévalorise mon travail et l’impression d’être critiquée par des gens qui n’ont jamais monté un business, jamais écrit un contenu, jamais pris position sur des sujets épineux
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Pour aller plus loin et mieux gérer la critique, je me suis donnée comme ligne de conduite d‘analyser l’intention derrière la critique : 
– Qui me critique : a-t-on un passif virulent ? La personne a-t-elle des conflits d’intérêt à défendre ?
– Quel est le message de cette critique : une remarque sur le fond ? La forme ? Le ton est-il bienveillant ? Agressif ?
– La critique est-elle constructive ? Son auteur propose-t-il des conseils ? Préconise-t-il des solutions alternatives ?
– Suis-je ouverte à l’échange et au dialogue ? Clairement, vous avez le droit de dire “non”. Lorsque je publie des contenus sur Aikido-millennials par exemple, je fais le choix de ne quasiment plus commenter car répondre me prend de l’énergie pour des critiques attaquant mon grade, ma jeunesse ou ma personne. Ce n’est évidemment pas toujours le cas, mais c’est le choix que j’ai fait pour me préserver.
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C’est maintenant à l’aune de ces critères que j’analyse les critiques qui sont faites à l’égard de mes contenus pour prendre plus de hauteur et moins être dans l’affect.
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Ne nous leurrons pas, je ne suis pas devenue un yogi zen pour autant.
En revanche, je prends le temps de
..et c’est mon écran qui m’en remercie 😉
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Et vous, comment gérez-vous la critique au quotidien ?
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Conclusion

Etre 100% authentique dans ses contenus demande un certain courage pour assumer les critiques potentielles. Mais cela nous permet d’éviter de vivre une frustration chronique : celle de ne pas oser être soi. Alors le jeu en vaut-il la chandelle ? C’est à vous de voir. Mais sachez que si malgré le risque, vous assumez cette communication authentique, vous pouvez être sur d’attirer les bons clients à vous.

Les 10 accomplissements dont la Yéza d’il y a 5 ans serait fière


Décembre 2016 : je suis au bout du rouleau.

Je passe mes journées et soirées sous pression dans le cadre de l’organisation d’un événement d’entreprise. Six mois après avoir (enfin) trouvé mon premier vrai job salarié, je pense déjà à démissionner.

Ma vie professionnelle est un enfer.
Je gagne 1600 euros. Je vis à Paris dans 20m2 que je paye au prix cher.
Autant te dire que je vis ma plus grosse désillusion professionnelle.

Sur le plan personnel, rien de catastrophique, mais une vie normée, sous le poids d’une pression sociale qui me pèse de plus en plus. Je ne sais pas encore m’affirmer, je ne m’écoute et ne me connais pas assez.

Décembre 2021 : je suis une autre femme. Je regarde cette période avec un sentiment de libération et de grande satisfaction sur le chemin parcouru.

D’ailleurs, si la Yéza d’il y a 5 ans pouvait se projeter en 2021, voici les 10 accomplissements dont elle serait fière.

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1/Etre indépendant et en vivre 

Après deux ans d’errance professionnelle, à la quête d’un boulot en bonne et due forme, je choisis le chemin de l’entrepreneuriat qui m’aurait terrorisé il y a encore cinq années de cela. Et pourtant, cette liberté du quotidien et cette émancipation de toute forme d’autorité me faisait saliver depuis des années. La Yéza d’il y a 5 ans n’aurait sûrement pas pensé en vivre en quelques mois.

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2/Maîtriser un domaine dans lequel je n’ai pas fait d’études 

Je me suis lancée dans l’entrepreneuriat sans avoir fait d’études dans les domaines pour lesquels je me suis affirmée experte (communication digitale et coaching). La Yéza d’il y a 5 ans aurait été bluffée par cette capacité à affirmer ma légitimité aussi rapidement.

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3/Avoir été publié dans des médias de renom 

Le Huffpost, Les Echos StartRFI internationalFrenchwebMaddyness, Le journal du CMWebmarketing & com…sur le papier, ça en jette ! Et la Yéza d’il y a cinq ans n’aurait jamais cru que ces grands noms puissent s’intéresser à ses contenus.

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4/ Avoir créé 2 side projects 

A côté de mon activité professionnelle, j’ai mis en place deux side projects en lien avec des sujets qui me tiennent à coeur (l’aikido et la crise sanitaire) pour lesquels je produis des contenus réguliers et ai développé une communauté très engagée grâce à un positionnement singulier. La Yéza d’il y a 5 ans n’aurait sûrement pas assumer prendre position sur des sujets aussi sensibles.

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5/ Avoir dessiné un emploi du temps sur mesure 

Des semaines qui font peu d’heures, des rendez-vous limités, à distance et jamais après 16h00. Du temps pour faire du sport, bien m’alimenter et faire une pause massage en journée, c’est la panacée ! La Yéza d’il y a 5 ans avait intégré qu’il fallait travailler plus pour gagner plus. Elle aurait été surprise de voir qu’on peut gagner autant en travaillant moins.
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6/ Avoir fait le tour du monde 

Tout plaquer et partir au Portugal, fêter le nouvel an en Laponie avec des inconnus, passer 4 mois en Amérique latine pour y vivre et travailler...une pure folie pour la Yéza d’il y a 5 ans ! Mais derrière cette stupéfaction, on aurait pu discerner une certaine admiration : celle de l’indépendance et la liberté mises en application et poussées à l’extrême !


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7/Oser s’affirmer et s’émanciper de la pression sociale 

Avoir un CDI, avoir un crédit, être en couple, aimer les soirées mondaines, ne pas faire de vague, être arrangeant, faire des heures sup gratuitement….voici les piliers de l’intégration sociale dont la Yéza d’il y a 5 ans n’arrivait pas encore à contester. Et pourtant, elle ne rentrait dans aucune des cases. Si elle pouvait se projeter dans le futur, elle serait admirative et soulagée d’avoir pu gagner en affirmation de soi, en respect sans pour autant avoir été abandonnée de tous.
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8/ Avoir retrouvé mes origines personnelles 

le travail introspectif que j’ai réalisé pour m’affirmer en quelques années a été vaste. Parmi les différents champs à explorer, la quête de mes origines personnelles m’a permis de mieux me connaître en répondant à deux questions existentielles longtemps laissées en suspens : d’où je viens ? Qui suis-je ? Des tests ADN couplés de démarches administratives m’ont permis d’obtenir réponse à mes questions, en retrouvant mes origines ethniques mais également des liens avec ma famille biologique. Un combat que la Yéza d’il y a 5 ans pensait vain.

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9 /Avoir trouvé l’amour réciproque 

Après des années d’errance sentimentale, je trouve enfin une relation respectueuse et équilibrée. Le fruit de plusieurs années d’introspection et d‘affirmation de moiOn attire ce qu’on dégage. Qui l’aurait cru ? Peut-être pas la Yéza d’il y a 5 ans qui regardait au mauvais endroit au mauvais moment.



10/Avoir arrêté la pilule : aucun lien avec le point précédent 😉

Mon ouverture au développement personnel et à la santé naturelle m’a fait prendre conscience de ce que j’administrais dans mon corps depuis plus de 15 ans. Des hormones dont je pensais être dépendante pour avoir une peau nette et une contraception simple. Mais après quelques déconvenues de circonstance, j’ai décidé d’arrêter de devenir dépendante d’un cachet et j’ai souhaité être à l’écoute de mon corps. Aujourd’hui, je redécouvre son fonctionnement et je soulage mon foie. La Yéza d’il y a 5 ans n’était clairement pas prête, mais aurait été admirative d’avoir repris sa santé en main, en mettant fin à cette dépendance de convenance.
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Voici donc 10 accomplissements dont la Yéza d’il y a 5 ans aurait été fière. Bien sûr, de nouvelles évolutions se manifesteront mais en attendant, le progrès est là. Alors arrêtons-nous deux minutes et observons le chemin parcouru. Soyons fiers. C’est à l’aune de ces accomplissements que nous pouvons avoir foi en notre avenir. Alors faisons-nous confiance !

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les 10 règles essentielles pour devenir un bon formateur (ou un bon coach)

Comment devenir un bon formateur ou un bon coach ?

Sachez d’abord une chose : être un bon technicien ne fera pas de vous un bon formateur.

Vous le savez peut-être, j’attache beaucoup d’importance à la pédagogie sur le plan professionnel, mais également personnel.

Depuis que je suis coach, je suis devenue encore plus sensible au sujet.

Pourquoi cette notion de pédagogie me tient-elle tant à cœur ? 

Car elle est essentielle pour transmettre un message, une idée, ou faire progresser un individu dans une discipline.

Aujourd’hui, en tant que coach, mais également en tant qu’élève (cliente, patiente, ou adhérente selon l’activité), mes exigences de pédagogie sont très élevées. 

Car non, être un bon technicien ne fait pas de vous un bon formateur, et vous ne pouvez transmettre un savoir, une connaissance ou une pratique sans empathie et adaptation à votre public. 

Alors qu’est-ce qu’un bon formateur ou plus généralement, un bon pédagogue ?  Comment l’intelligence émotionnelle peut-elle s’adapter au domaine de la formation

Sans plus attendre, voici les 10 règles (subjectives) pour devenir un bon formateur !

Dans cet article, j’emploierai les mots “clients” et “coachés” pour parler des bénéficiaires de formation, et je parlerai alternativement de pédagogie (concept général) et d’andragogie pour qualifier la formation pour adulte.

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1/ S’adapter au niveau de son public pour devenir un bon formateur

bon coach

Vous aurez beau avoir préparé une formation en bonne et due forme, vous ne pourrez être pertinent si vous n’arrivez pas à adapter votre contenu à la cible qui est en face de vous.

Vous devez donc adopter une agilité intellectuelle pour moduler votre trame à votre public de manière à interagir avec lui. 

La pédagogie (ou l’andragogie, pour les adultes) n’est pas un cours magistral, c’est un enseignement vivant. 

Finis les PDF, les Powerpoints ou la transmission verticale, le seul moyen d’être un bon formateur, c’est de rendre votre formation vivante et de la construire avec votre public. 

Si vous avez préparé un cours pour un public de clients avancés et que vous vous retrouvez face à des débutants, il vous faudra faire une croix sur une partie de votre déroulé de cours, et revenir sur des fondamentaux.

Mais c’est votre expertise et la maîtrise de votre domaine de compétences qui vous permettra de vous adapter sans être trop gêné.

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2/ Se remettre en question régulièrement

bon formateur.

Lorsque vous enseignez, vous pouvez vous confronter à un public qui ne comprend pas ou n’arrive pas à mettre en application ce que vous montrez ou démontrez.

Bien sûr, il peut s’agir d’un cas isolé qui éprouve de réelles difficultés.

Mais si ce problème revient régulièrement sur un échantillon de clients/coachés plus conséquent, il faut vous remettre en question.

  • Pourquoi l’ensemble de ce groupe ne comprend pas mon message ?
  • Qu’est-ce qu’il ne comprend pas précisément ?
  • Comment puis-je transmettre différemment ?

Ce doute est sain et surtout, vous permettra de monter d’un niveau dans votre parcours de formateur. 

Concrètement, quand un élève n’a pas compris votre explication, ne lui répétez pas encore et encore la même chose : le problème n’est pas auditif. Trouvez une autre approche (visuelle, auditive ou kinesthésique ) adaptée à au client ou au groupe.

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3/ Accepter de se former en continu pour devenir un bon formateur

bon formateur

Le principal piège du formateur, c’est de se reposer sur ses lauriers : transmettre ce qu’il sait sans actualiser ses connaissances (ou compétences). 

Or, il est indispensable de se renouveler pour être à jour de sa discipline et adapter sa formation aux besoins actuels de son public. 

C’est pourquoi il est essentiel de se former en continu, dans des écoles différentes pour diversifier et croiser ses savoirs, comprendre d’autres manières d’enseigner et de fonctionner mais surtout proposer un enseignement plus solide.

L’une des principales lacunes des enseignants titulaires, en milieu scolaire, c’est de ne pas avoir exercé d’autres métiers avant, et par conséquent, d’être déconnectés du monde du travail que leurs élèves vont intégrer dans quelques années.

A titre personnel, j’ai été confrontée à cette lacune lors d’une mésaventure médicale : je devais subir une intervention importante dans une clinique privée, mais le chirurgien me proposait une méthode qui me semblait terrifiante. J’ai donc écouté mon intuition en contactant mon oncle, médecin à l’hôpital public, qui m’a confirmé que la technique qu’on me proposait était obsolète et dangereuse et que depuis, la recherche a permis des avancées bien plus sûres. Je me suis donc faite suivre à l’hôpital public pour une meilleure prise en charge.
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4/ Ne pas donner trop de conseils à la fois

devenir un bon formateur.

Le piège quand on veut aider ses clients à progresser, c’est de les surcharger de conseils. Mais il est important de donner le bon conseil au bon moment, d’une part, et d’autre part, de ne pas donner trop de conseils à la fois.

 

Mon professeur d’aïkido, Arthur Frattini enseigne avec le principe suivant : 3 conseils maximum pour une technique. Après cela, l’élève sature, ou pire, se sent découragé. 

 

En tant que coach, il est de mon ressort d’évaluer les capacités d’apprentissage et d’assimilation de mes clients pour pouvoir leur demander plus ou non. Dans le domaine du copywriting et de la rédaction de contenu, je peux me permettre d’être exigeante avec certains clients qui ont un réel potentiel à exploiter, mais serai plus indulgente avec d’autres dont les capacités rédactionnelles ne sont pas la principale force.

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5/ Valoriser les acquis du coaché

devenir un bon formateur

Lorsqu’on est coach, enseignant ou formateur, on veut permettre à ses élèves de devenir les meilleurs, et notre niveau d’exigence peut être élevé. 

Mais il peut nous arriver de valoriser les acquis ou les progrès réalisés depuis les derniers mois ou dernières années.

Ces moments de valorisation du client sont essentiels et lui permettent :

Partir du principe que ce qui n’est pas critiqué est bien, est selon moi une erreur pédagogique fondamentale. Derrière un élève, il y a un humain doté d’une sensibilité. Pour ne pas décourager son client, il est important de leur rappeler ce qu’il fait de bien, pour renforcer une confiance en lui, souvent fragile…

A titre personnel, je ne fonctionne ni à la pression extérieure, ni à la dévalorisation de ma personne, et mon besoin de reconnaissance est très important pour m’aider à garder la motivation. Ces remarques qui sabotent mon niveau de confiance en moi sont donc, contre productives sur le plan pédagogique.

En tant que coach, je fais donc très attention aux mots que j’emploie pour encourager mes clients. Je sais qu’ils peuvent avoir un impact très important dans leurs résultats mais surtout dans leur équilibre émotionnel. Un client dégoûté, apeuré ou affecté n’aura aucune raison de s’accrocher à un projet ou un objectif qui lui tenait pourtant à cœur.

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6/ Ne pas rentrer dans le jeu malsain de la sanction pour devenir un bon formateur

meilleur formateur

En lien avec le point précédent, il est important de ne pas entrer dans un rapport de domination/soumission avec son client

Lorsque j’étais à l’école, j’ai eu des enseignants qui mettaient des – 15 aux dictées, des enseignants qui rendaient les copies dans l’ordre des notes, des enseignants qui se moquaient des élèves qui avaient la mauvaise réponse, mais également des enseignants qui me disaient que je ne ferais rien de ma vie si j’étais nulle en math.

Ces moments amusaient la galerie sur le coup, mais contribuaient à ruiner la confiance en soi de l’élève pour les années à venir, pour ne pas dire, pour le reste de sa vie (si aucun travail personnel n’est fait par la suite)

Et surtout, ces remarques sont nulles sur le plan pédagogique et andragogique.

Un bon formateur pense d’abord à la progression de son client en le valorisant et non en lui mettant des bâtons dans les roues. La question n’est pas tant d’insister sur ce qui ne va pas, en enfonçant le couteau dans la plaie, mais au contraire, de donner des clés pour aller de l’avant. Car au final, l’objectif d’une démarche andragogique est un déclic ou un résultat défini en amont.

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7/ Fixer un objectif avec son client en amont

bon pédagogue

Un bon formateur ou un bon coach va fixer avec son client, des objectifs pédagogiques atteignables. C’est un contrat tacite (ou officiel, dans le cadre du coaching)

Dans le cadre du coaching, les objectifs sont résumés dans un contrat car il s’agit d’une prestation de service rémunérée : argent contre résultat. Bien sûr, le coach doit être clair sur ce qu’il peut faire ou non et le client doit prendre conscience d’où il part.

Un coach minceur ne pourra pas promettre à son client de perdre 15kg à son client en une semaine. 

Un love coach ne pourra pas promettre à son client de rencontrer l’amour en un mois.

En tant que coach business, je ne fais aucune promesse de chiffre d’affaires à mes clients.

 

Le coach se donne une obligation de moyen, et doit en informer le client. 

 

C’est cet accord initial et formalisé entre l’élève et le formateur qui posera les bases d’une pédagogie saine et efficace. 

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8/ Expliquer à son client ce qu’on fait étape par étape

bon formateur

Être un bon formateur, ou plus généralement, un bon pédagogue, c’est expliquer ce qu’on fait pour permettre à ses élèves de comprendre le procédé ou l’exercice.

En tant que coach, j’accompagne toujours les exercices que j’envoie à mes clients d’une explication pour être sûre que les documents soient bien compris.

En tant que patiente, c’est également ce que j’apprécie lorsque j’ai un rendez-vous médical. Chez le dentiste, lorsque j’ai la bouche grande ouverte, et que je ne sais pas ce qu’il se trame, j’apprécie que mon dentiste me dise étape par étape ce qu’il fait pour me rassurer.

En aïkido, c’est la même chose : montrer ne suffit pas. Et je dirais même, montrer 4 fois ne suffit pas toujours. Il faut parfois du temps pour qu’un débutant mémorise ce qu’il a vu. 

C’est pourquoi, il est important d’expliquer le rôle de l’attaquant et de l’attaqué (uke et tori) mais également d’adapter les explications aux élèves présents : il peut même être intéressant de rajouter des détails pour les élèves gradés, et de simplifier la technique pour les débutants. 

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9/ Admettre ses erreurs ou son ignorance 

Une grande marque d’humilité est l’acceptation de ses propres limites. Et je dirais même, la transparence autour de ces limites, ces dernières pouvant être des erreurs ou de l’ignorance.

Lorsqu’un enseignant ne sait pas répondre à la question d’un élève, il est important qu’il l’admette et lui informe qu’il va se renseigner.

Lorsqu’un coach s’entretient avec un prospect au téléphone, il est important qu’il lui expose les limites de son champ de compétences.

Lorsqu’un enseignant d’aïkido a donné des explications floues, il est important qu’il revienne dessus en l’admettant.

Dans un cadre professionnel, il m’est déjà arrivé de rappeler un client pour l’informer que je m’étais trompée sur la source que je lui avais donnée sur telle technique de marketing.

Admettre ses erreurs ou son ignorance, c’est paraître plus humain, plus accessible et plus humble auprès de ses clients.

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10/ Rester accessible et disponible pour ses clients pour devenir un bon formateur

devenir un bon formateur

Il est essentiel qu’un enseignant, coach ou formateur reste accessible hors temps d’enseignement pour ses élèves.

Car non, l’apprentissage ne se limite pas à la session de travail ou d’entraînement réalisé ensemble. Le suivi prend tout son sens hors des cours.

Concrètement, cela peut se traduire pour un coach, par la possibilité d’être contacté de manière asynchrone. C’est personnellement ce que je propose à mes clients grâce à des échanges par messages vocaux et mails illimités sur une période définie avec une réactivité sous 24 heures pour ma part.

A titre personnel, j’ai décidé d’avoir une relation naturelle avec mes clients en me rendant disponible mais en leur parlant de manière spontanée. Dans mon système de valeur, mes clients peuvent être mes amis, c’est donc normal pour moi de ne pas mettre de barrière ou de filtre avec eux, mais surtout, d’être humainement moi.

Dans le domaine de l’enseignement, c’est aux Etats-Unis – où l’élève est client – que j’ai été positivement frappée par la disponibilité des enseignants lors de leurs permanences. Les élèves sont chaleureusement reçus et écoutés, et les enseignants très réactifs. En France, je me rappelle avoir couru après mes profs de fac toute l’année pour les trouver…en me prenant même quelques lapins.  

Plus tard, en tant que stagiaire en entreprise, ma responsable de stage avec qui la communication était difficile, me disait que la porte était toujours ouverte…sauf quand elle était fermée. Ce point peut paraître anecdotique mais une porte visuellement fermée est beaucoup plus difficile à franchir pour un élève qui doit prendre son courage à deux mains, frapper, et peut sentir l’impression de déranger. 

L’accessibilité passe par l’ouverture, et l’ouverture par un décloisonnement des portes ! 

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Conclusion : Devenir un bon formateur, une mince affaire ?

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Cet article qui devait être un petit post Instagram s’est transformé au fur et à mesure de sa rédaction en véritable article de blog ! Le sujet est particulièrement dense et la réflexion me tenait vraiment à cœur. La pédagogie en général, ou l’andragogie pour les adultes, est à l’image de l’intelligence émotionnelle (son pendant), une valeur fondamentale à mes yeux et ne peut se limiter à des trames et formations théoriques. Le meilleur prof ou le meilleur coach n’est pas celui qui a le diplôme, qui a le plus d’expérience ou d’expertise. Le meilleur pédagogue, c’est celui qui sait aider ses élèves à se dépasser, tout en leur permettant d’évoluer en prenant du plaisir. 

 

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? Si vous souhaitez vous former pour devenir coach ou formateur, ou encore si vous souhaitez vous faire coacher pour développer votre activité d’entrepreneur, je vous propose qu’on en parle de vive voix ! 

 

Pression sociale et injonctions : deux poids qui nous empêchent d’être heureux

Depuis notre plus tendre enfance, nous sommes conditionnés à faire des choix qui ne sont pas toujours les nôtres, mais surtout, qui ne nous plaisent pas. Aller à l’école, continuer ses études, travailler dans X entreprise, trouver un conjoint, acheter un appartement….toutes ces décisions sont des normes sociales auxquelles nous n’aspirons pas forcément mais que peut osent remettre en question. Et pourtant, nous passons notre vie à nous soumettre à des dictats sociétaux qui se révèlent être de véritables entraves à notre bonheur personnel. Alors sommes-nous égoistes ? Peut-être. Mais cet égoiste individualiste n’est-il pas au fond la clé de notre bonheur ?

Nous passons notre vie à subir les dictats de la société…sans en avoir conscience

 

Il y a quelques temps j’ai pris conscience de toutes les injonctions que la société nous impose :

– Etre mince
– Etre en couple/trouver l’amour
– Faire des enfants
– Travailler comme un acharné
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Et j’en passe…
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Ces injonctions sont extrêmement pesantes au quotidien, et surtout très culpabilisantes.
Dans ce contexte, celui qui n’arrive pas à se tenir à ces diktats sociétaux peut vite voir son estime de lui ébranlée.
Mais arrêtons-nous deux minutes : ces injonctions nous parle-t-elles vraiment ? Vont-elles faire de nous de meilleures personnes ? Va-t-on être rejeté de tous, si nous ne les suivons pas ?
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Ces questions sont bien évidemment rhétoriques.
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Le passage à l’action, lui,  est plus difficile.
Car au fond, le regard de l’autre pèse toujours sur nous.
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Revenons plutôt à l’essentiel et reconnectons-nous à ce qui fait sens pour nous !
Car n’oublions pas que les injonctions nous poussent à rentrer dans une norme, mais non à réfléchir sur notre “bien-être” personnel.
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Alors reprenez chacune de ces injonctions qui vous pèsent et posez-vous la question : comment la transformer en quelque chose qui fait sens pour vous ?
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– Qu’est-ce que bien manger ?
– Comment mieux vivre vos émotions au quotidien ?
– Comment vous sentir bien dans votre corps ?
– De quoi avez-vous envie sur le plan sentimental ?
– De quel confort de vie avez-vous besoin ?
Votre rythme de travail vous convient-il vraiment …?
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Etc…
Maintenant, si vous essayiez de vous lâcher la grappe ?
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Un exemple d’injonction propre au développement personnel : la méditation

Dans le petit écosystème du développement personnel, les injonctions à la méditation sont très fortes.

Le problème, c’est qu’elles décrivent souvent une forme de méditation ultra stéréotypée qui ne correspond pas à tout le monde.
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Pendant longtemps, j’ai pensé que la méditation était une fin en soi.
Pendant longtemps, j’ai pensé que j’étais nulle car je n’arrivais pas à me poser en tailleur 30 minutes et écouter ma respiration.
Pire encore, je n’en voyais pas l’utilité.
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Mais avec le recul, et à la lecture du livre “Foutez-vous la paix” de  Fabrice Midal, j’ai compris plusieurs choses. :
– Il n’y a pas une manière de méditer (un état contemplatif en pleine nature peut faire l’affaire)
– La méditation n’est pas un moyen de devenir zen et de contrôler ses émotions (la méditation ne vise d’ailleurs…rien)
Alors STOP au diktat du petit bambou et changeons de perspective !
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– On peut méditer QUAND on a envie, et arrêter de se l’imposer comme une discipline de vie
– On peut méditer autrement : en vivant ses émotions, tout en en ayant conscience, et en les acceptant
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Ce dernier point est pour moi le cœur de la méditation : conscientiser ce que l’on ressent sans s’empêcher de ressentir.
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Et c’est ce que j’ai commencé à faire depuis un petit moment, sans pour autant appeler cela “méditation”. Par la suite, l’écriture dans mon petit carnet me permet de me rappeler de mes émotions à un moment T, du contexte, et de comment j’ai pu revenir à un état d’émotion plus “stable” (moins énergivore).
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Pression sociale : et si on écoutait nos propres aspirations au lieu de chercher à rentrer dans des cases ?

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Nous subissons tous plus ou moins une pression sociale pour rentrer dans des modes de vie qui ne nous correspondent pas toujours et surtout, que nous ne questionnons pratiquement jamais.

Trouver et garder un CDI, devenir propriétaire, avoir un conjoint, faire des enfants, et j’en passe…

L’ennui, c’est que ces injonctions qui sont érigées en modèle ne nous rendent pas toujours heureux. 

Il y a quelques semaines, j’en ai à nouveau fait le constat avec une cliente devenue digital nomade par soif de liberté.
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Elle vit aujourd’hui de son activité, et travaille depuis son ordinateur, à l’autre bout du monde, dans des destinations qui en feraient rêver plus d’un. Mais ce n’est pas de cette manière qu’elle perçoit sa propre vie.
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Ma cliente fantasme au contraire une vie plus rangée, en couple, avec une certaine stabilité.
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Je lui ai alors demandé si la vie de ses proches la faisait vraiment rêver : et en réfléchissant, elle m’a confié que non. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle a fait le choix du freelancing et du digital nomadisme. Certes, ce mode de vie peut être déboussolant et la solitude peut générer de grands moments de doute, mais objectivement, elle n’aspire pas à cette vie conformiste à laquelle la société voudrait la faire tendre.
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Inversement, je lui ai demandé ce qui pourrait faire rêver ses proches dans son propre mode de vie. Et c’est à ce moment-là, qu’elle a pris conscience que sa vie pouvait être une vraie source d’inspiration pour de nombreux individus en quête de liberté.

Ce qui est ressorti de cet échange, c’est qu’on a tous tendance à fantasmer la vie qu’on n’a pas, mais surtout que cette vie n’est pas celle qui nous correspondrait. Cette piqure de rappel nous fait prendre conscience que nos choix de vie ont été initialement motivés par l’écoute de nos besoins d’alignement.
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Alors plutôt que d’être malheureux dans un moule, reconnectons-nous à nos aspirations profondes ! 

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Conclusion

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Et si nous nous lâchions la grappe ? C’est une chose qui semble simple en théorie, mais dans les faits, des milliers de peurs nous retiennent. Que vont penser les autres ? Aurais-je le courage d’affronter leur regard ? Et pourtant, c’est ce courage qui vous permettra d’assumer d’être totalement vous-même, de vous réveler et ainsi de vous révéler au monde. Pour ma part, j’ai réussi à m’émanciper de cette pression sociale, et aujourd’hui voici ce que j’en tire : j’ai procédé à un écrémage de mon entourage, mes relations personnelles et professionnelles sont plus fluides mais également solides, et surtout, je n’ai plus de frustration quotidiennes et peux ainsi avoir une vision claire pour mes projets de vie à l’aune de mes aspirations profondes.
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?Si vous vous avez l’impression de subir votre vie au quotidien, et de ne pas écouter vos propres aspiration,  on programme “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise”, va vous plaire ! 

Coaching professionnel : ce que vous devez savoir avant de vous faire coacher

Le coaching professionnel est une étape de plus en plus incontournable quand on développe une activité entrepreneuriale ou quand on cherche à franchir un pas sur le plan professionnel. Mais ne vous attendez pas à une recette miracle ! Le coaching professionnel implique un investissement personnel important : humilité et remise en question permanente, travail personnel, sortie de zone de confort…attention vous faites une immersion sur la terre de la destabilisation ! Mais rassurez-vous, si le coaching a le vent en poupe, c’est aussi parce qu’il apporte des résultats probants. Alors que faut-il savoir avant de se lancer dans la démarche ? Voici une réflexion personnelle du coaching professionnel : ce que vous devez savoir avant de vous faire coacher.
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Coaching professionnel : ce que vous devez savoir avant de vous faire coacher

coaching professionnel

Coaching professionnel en one to one

Cela fait maintenant 4 ans que j’ai commencé le coaching professionnel. Même j’affirme mon expertise d’année en année, je ne considère jamais rien comme acquis. Et voici un exemple récent : en ce début d’année par exemple, j’ai coaché une nouvelle cliente. Cette première séance a été pour elle un électrochoc :
Un sentiment de désespoir s’est emparé d’elle, alors qu’elle pensait avoir déjà construit une présence digitale solide
Pour être honnête, cela faisait longtemps que je ne m’étais pas confrontée à ce type de situation en coaching professionnel.
Fort heureusement,  le bouleversement est la première étape vers le changement.
Après ce moment de stress, nous avons donc repris les choses en main étape par étape pour remonter la pente et nous fixer des objectifs de mi parcours.
Mais ce qu’il faut retenir, si vous souhaitez vous faire coacher, ce sont les choses suivantes :
– Acceptez le fait que faire appel à un regard extérieur va être déstabilisant et pourra remettre en question ce que vous pensiez avoir pour acquis.
– Si vous ne voulez pas remettre en question votre manière de faire, le coach pourra certes s’adapter mais n’attendez pas un résultat différent, avec une même recette.
Mon rôle de coach est d’aider mes clients à avancer :
– en les challengeant sans les brutaliser,
– en pointant les failles tout en valorisant les acquis
– et en m’adaptant sans être trop conciliante.
Le coaching professionnel, c’est du 50/50 :
– 50% de stimulation et d’adaptation pour le coach
– 50% de remise en question et de passage à l’action pour le client.
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La dimension personnelle du coaching professionnel

coaching professionnel

On a souvent tendance à segmenter le coaching selon les domaines dans lequel il opère : coaching de vie, coaching business, coaching sportif, coaching scolaire…mais derrière tous ces coachés, il y a des hommes, des femmes, et parfois même des enfants !


Il est évident que chaque coach a son domaine de compétence, et qu’il n’a pas vocation à devenir coach holistique.
Il peut également être tentant de faire abstraction de cette dimension humaine du coaching professionnel, mais ce serait passer à côté de la personne que l’on coache, et surtout des déclics potentiels chez elle !
Voici donc 3 conseils pour mieux coacher ses clients tout en fixant des limites sur son domaine de compétence :
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1/Intégrer la dimension personnelle du coaching professionnel

Lorsqu’on coache un entrepreneur, un dirigeant ou encore un étudiant, on ne coache pas qu’un individu appartenant à une catégorie socio-professionnelle : on coache avant tout un humain. Et c’est en trouvant l’humanité derrière la vitrine qu’on peut mieux cerner l’individu qui est devant nous, lui permettre de réaliser des déclics psychologiques et ainsi d’obtenir des résultats optimaux en levant les entraves à sa réussite (quelque qu’elle soit)
Lorsque je coache mes clients, je travaille avec eux sur leur vision professionnelle et personnelle car cela me permet de resituer le projet entrepreneurial dans un contexte.
Connaître l’humain dans sa globalité permet de mieux le cerner, et par conséquent, de mieux le coacher.
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2/ Partager des valeurs communes avec son coaché

Lorsqu’on veut cerner notre coaché, il est important de bien le connaître mais surtout de créer une connexion solide entre lui et son coach.
C’est en optant pour une communication authentique et transparente que j’ai réussi à attirer à moi des clients qui se retrouvent dans mes réflexions personnelles et professionnelles.
Je dis souvent que mes clients pourraient être des amis ; c’est pourquoi cette recherche de connexion alchimique avec mes clients va dans ce sens.
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3/ Définir les limites entre le coaching professionnel et la psychologie

Etre coach, c’est s’intéresser aux problématiques personnelles et professionnelles de son client mais cela ne veut pas dire qu’il faille se transformer en psychologue !
Chacun son métier ! C’est pourquoi il faut savoir fixer les limites du périmètre de compétence du coach, et analyser si son client devrait bénéficier d’un suivi psychologique plutôt que d’un accompagnement de type coaching.
Pour ma part, je me suis rendue compte à plusieurs reprises que je ne pouvais pas aider mes clients, ce qui m’a amené à les renvoyer vers un accompagnement psychologique plus adapté.
Voici donc 3 réflexions personnelles pour intégrer la dimension personnelle du coaching professionnel dans une perspective d’accompagnement globale ! Une fois l’humain derrière le coaché cerné, et une fois les limites fixées, vous allez pouvoir exceller !
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Coaching professionnel : ce que j’ai appris de deux demandes de remboursement 

coaching professionnel

Il y a quelques semaines, deux clients m’ont demandé un remboursement après deux séances de coaching.
Pour être honnête, cela ne m’était jamais arrivée.
Survenus la même semaine, ces événements m’ont d’abord fait sérieusement douter : et si je n’étais pas assez compétente ?
En tant que coach, on peut se sentir impuissant face à un client que l’on ne peut pas aider. La première réaction est celle de la montée en compétence : se former pour accompagner tout type de profil. Mais avec le recul, ce n’était pas ce dont j’avais vraiment envie.
J’ai donc pris du recul sur ces deux situations en les analysant : 
– Le programme d’accompagnement et ses modalités étaient clairs et écrits noir sur blanc
– La compréhension du besoin des clients l’était également, reformulé et validé par les clients eux-même
Le tarif était indiqué et se situe dans la moyenne des coachs business
Alors, qu’est-ce qui a capoté ?
Plusieurs éléments peuvent expliquer cette incompréhension.
Côté client : 
– Le client n’est pas prêt à se remettre en question
– Le client n’est pas prêt à passer à l’action
– Le client confond dépense et investissement
Côté coach : 
– Le coach doit mieux qualifier sa cible pour éviter de nouvelles déconvenues : même si j’estime ma communication et mes prestations de service claires, je préciserai dorénavant, que j’accompagne des profils prêts à passer à l’action concrètement
– Il doit préciser (dans mon cas), qu’il accompagne au déblocage des croyances limitantes à condition que celles-ci ne bloquent pas le lancement d’un projet entrepreneurial
– Il doit mieux roder ses contrats et documents administratifs
Après avoir été envahie par un sentiment d’impuissance, j’ai pris du recul en considérant ces deux incidents comme une nouvelle opportunité de sélectionner ma cible et de réaffirmer mon positionnement.
Et vous, avez-vous déjà eu des clients insatisfaits ?
Comment réagissez-vous ?
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Conclusion 

Coacher et se faire coacher implique une remise en question permanente qui invite client et coach à faire preuve d’humilité dans leur démarche. Mais c’est en acceptant de mettre son égo de côté que ces deux collaborateurs pourront entamer un travail de fond aux résultats indéniables pour changer la vie du client, et renforcer l’expertise du coach. Maintenant que vous êtes averti, vous pouvez vous jeter dans le grand bain du coaching professionnel !
business en ligne

L’organisation : la bête noire des entrepreneurs

L’organisation des entrepreneurs est un véritable fléaux !  Et si beaucoup d’entrepreneurs ont du mal à s’organiser, c’est en partie car leur pensée se disperse !

– Ils débordent de créativité et se laissent submerger par leurs idées
– Ils ont du mal à rester focalisé sur un fil directeur et partent dans des digressions
– Ils manque d’esprit de synthèse et d’efficacité

En conséquence.
– Leurs rendez-vous et réunions débordent toujours.
– Ils finissent rincés sans avoir traité l’ensemble des sujets souhaités.

Concrètement, ils n’arrivent pas à passer de l’idée à l’action.

Cette pensée en arborescence peut-être problématique au quotidien si elle n’est pas canalisée et recentrée.

Alors voici quelques conseils concrets pour recadrer son organisation quand on est entrepreneur !

 

L’organisation des entrepreneurs : un fléau très répandu 

organisation des entrepreneurs

Savez-vous quel est le plus gros handicap des entrepreneurs qui m’entourent aujourd’hui ?

Il s’agit de l’absence d’organisation.
 
Or, dans la vie quotidienne, une mauvaise organisation fait perdre en efficacité et en énergie.
 
Ayant pour objectif d’avoir du temps libre au quotidien, j’ai très rapidement travaillé sur mon organisation et suis aujourd’hui régulée comme un militaire.
 
Mais ce n’est évidemment pas souhaitable pour tout le monde ?
 
En revanche, si votre objectif est de profiter de plus de temps libre car vous croulez sous les tâches du quotidien, voici quelques vérités :
 
✅  Vous avez de la place pour vos priorités, même si votre emploi du temps paraît blindé
✅ A terme, vous pouvez  réussir à tout faire, mais il vous faudra déléguer ou reporter les tâches non prioritaires
 Mieux vaut commencer petit mais régulièrement plutôt que ne rien faire parce vous visiez  plus grand
 
Alors certes, je suis indépendante, et n’ai pas d’enfant à charge mais, il y a des choses que vous pouvez mettre en place même avec un emploi du temps chargé :
 
? Vous pouvez déléguer une partie de vos tâches au quotidien (à votre conjoint, à votre femme de ménage, à vos prestataires, et exceptionnellement à votre famille/amis)
? Vous pouvez commencer votre emploi du temps plus tôt ou finir plus tard (pour faire du sport ou lancer votre projet entrepreneuriat par exemple)
? Vous pouvez trouver un outil adapté pour centraliser toutes vos tâches à faire (Google Agenda, avec plusieurs agenda pro et perso par exemple)
? Vous pouvez sacraliser des créneaux pour vos priorités sans y déroger (rendez-vous médicaux, rédaction de contenu, moment pour vous)
 
Dans tous les cas, un planning serré vous invite à être beaucoup plus efficace dans vos tâches du quotidien.
 
C’est pourquoi, une organisation efficace vous permet de vous recentrer sur l’essentiel :
✅ Passer du temps qualitatif avec votre entourage
✅ Prioriser et ritualiser les tâches indispensables à votre activité et à votre bien-être
✅ Déléguer ce que vous ne pouvez pas faire aujourd’hui
 
Ce ne sera peut-être pas parfait, mais si vous gagnez quelques heures de temps et de sommeil dans la journée, vous aurez remporté votre pari sur la durée ! ?
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L’organisation des entrepreneurs peut impacter leur équilibre de vie pro/perso 

organisation des entrepreneurs
Vous est-il déjà arrivé de vous sentir épuisé alors que vous vous êtes trouvé particulièrement inefficace ?

De  vous en vouloir de vous être dispersé et ne pas avoir su respecter vos priorités de la journée ?

De faire des to do list à rallonge sans prendre en compte les imprévus du quotidien ?

Si c’est le cas, c’est que votre organisation mérite d’être optimisée !

Pourquoi votre organisation est-elle aussi importante au quotidien  ?

Une bonne organisation vous permet d’atteindre vos objectifs tout en préservant votre équilibre de vie pro/perso
Elle vous permet d’en finir avec la perte de temps et la procrastination
Elle vous permet d’en finir avec le stress et la culpabilisation

Je coache des entrepreneurs depuis maintenant 4 ans et leur bête noire numéro 1 est très souvent l’organisation :

? Leurs objectifs ne sont pas clairs
? Ils ont une mauvaise estimation du temps des tâches
? Ils ne centralisent pas leurs tâchent dans un agenda unique
? Ils se laissent parasiter par des événements imprévus
? Ils ne font pas de pauses
? Ils ont du mal à concilier équilibre de vie professionnel et personnel
? ils n’ont pas le sens des priorités et procrastinent en réalisant des tâches non prioritaires.

Très souvent, ils finissent leur semaine sur les rotules en culpabilisant de ne pas avoir été efficaces.

Cette absence d’efficacité génère chez eux un grand stress et les plongent dans le cercle vicieux de la procrastination.

Si vous vous reconnaissez dans ce profil, c’est qu’il est temps de reposer les bases de votre organisation pour être plus efficace et plus efficace dans votre quotidien !
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Organisation des entrepreneurs : arrêter de surcharger son planning par peur du vide

organisation des entrepreneurs
On connaît tous une personne qui aimerait que ses journées fassent 72 heures, et qui passe son temps à courir après la montre.Cette personne, c’est peut-être vous.Et vous n’êtes pas seul.Ce qui est étonnant, c’est ce décalage entre le fait de vivre dans une société où être occupé est bien vu, et la quête de temps libre.

Alors posez-vous la question : voulez-vous plus de temps libre ou plus de temps pour pouvoir gérer un planning surchargé ? 

Il est d’ailleurs possible que vous surchargiez votre emploi du temps par peur du vide, de l’ennui ou de l’absence d’activité.

Ça a longtemps été mon cas.

Si votre rapport au temps vous handicape au quotidien, voici mes conseils :

Supprimez (ou limiter) les activités qui ne vous donnent pas de plaisir, et qui ne sont pas essentiels à payer vos factures et à combler votre bien-être. Pour ma part, j’ai réussi à supprimer tous les rendez-vous professionnels inutiles de mon agenda.

✅ Apprenez à laisser reposer votre cerveau en prenant du temps pour vous : marcher, cuisiner, écrire, vous entretenir, dormir… votre niveau de stress va baisser drastiquement et votre qualité de vie faire un bond. Aujourd’hui j’ai appris à m’ennuyer, et je ne cours pas après le temps

✅ Limitez les activités qui ne vous prennent de l’espace mental et qui minent votre moral. Pour ma part, il s’agit des réseaux sociaux, sur lesquels je passe trop de temps. Ils ne parasitent pas mon emploi du temps, en revanche, ils affectent ma santé mentale et m’empêchent de faire le vide.

Et vous, à quelle étape en êtes-vous dans cette quête d’équilibre de vie ?

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Conclusion : 

L’organisation des entrepreneurs est une véritable bête noir. Une mauvaise organisation leur prend ainsi temps et énergie tout en menaçant leur équilibre de vie pro/perso. Souvent sujets à la dispersion, les entrepreneurs n’arrivent pas à se créer un sas de décompression et puisent dans leurs réserves d’énergie, impactant ainsi leur hygiène de vie. Heureusement, des routines peuvent être mises en place pour gagner en efficacité sur la durée.
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Si vous souhaitez mettre fin à la course infernale contre la montre et ne plus subir une organisation plus que bancale, j’ai rédigé un ebook qui va vous intéresser. Et je vous propose de le télécharger en dessous !

Les tollés contre le développement personnel freinent le travail individuel sur soi 

Depuis maintenant trois ans, je me suis ouverte à la sphère du développement personnel. Je m’en suis servie, non pas comme un dogme mais comme un outil d’introspection qui m’a permis d’avancer dans la connaissance, l’estime et la confiance en moi. 

Aujourd’hui, le développement personnel est régulièrement pointé du doigt, notamment par les autorités institutionnelles et une partie des médias. Mais fustiger la discipline n’est pas sans conséquence, notamment pour les individus qui pourraient devenir réticents à entamer un travail personnel et salutaire sur eux. 

Mon objectif n’est pas de faire du prosélytisme pro “dev perso” ni de nier certaines dérives existantes, mais de déconstruire les clichés souvent généralistes qui lui mènent la vie dure en le décrédibilisant. 

 

Les trois arguments critiques dirigés contre le développement personnel 

 

Ce n’est pas nouveau : le développement personnel soulève de nombreuses critiques. 

Parmi celles-ci, trois principaux arguments sont brandis par ses détracteurs. 

 

–  L’absence d’approche scientifique : parmi les nombreuses branches du développement personnel, l’ésotérisme est vivement critiqué pour son absence de rigueur scientifique. Et c’est en effet le cas. La spiritualité au sens large ne relève pas de la science mais des énergies. Son efficacité ne peut donc être évaluée rationnellement. Les soins énergétiques, qui peuvent guérir de nombreux mots (anxiété, maux de transport) en est un exemple classique. De même, le magnétisme peut, lui, par exemple, soigner un zona. Par conséquent, a-t-on toujours besoin d’une explication rationnelle pour valider une pratique ? La pratique religieuse en est bien la preuve que non. 

 

– L’égoiste individualisme : oui le développement personnel est une approche purement individualiste, car elle permet un profond travail sur soi. L’individualisme est dans notre société, connoté de manière négative, et peut rapidement être relégué au rang d’égoisme ou d’égocentrisme. Mais comment aider autrui ou encore s’adonner à une cause si nous n’avons pas nous-même travaillé sur les maux qui nous rongent ? Pour illustrer ce propos, prenons l’exemple parlant du parent qui, dans un avion, doit mettre son masque à oxygène avant de le mettre à son enfant. Pour avoir de la disponibilité mentale pour autrui et lui consacrer du temps et de l’énergie, il est nécessaire de s’occuper de soi en priorité. 

 

– La dérive sectaire : oui le développement personnel peut-être sujet à des dérives sectaires. Mais c’est le cas de bien d’autres disciplines comme le sport ou la pratique religieuse. C’est pourquoi il est essentiel de faire preuve de discernement pour éviter toute forme de manipulation ou de harcèlement. Précisons que les dérives sectaires touchent principalement les pratiques collectives et non les pratiques individuelles, comme c’est souvent le cas dans le développement personnel. Comme quoi, cela peut également avoir du bon d’adopter une pratique individualiste et consumériste de la discipline. En trois ans de pratique diverses, je n’ai jamais identifié comment j’aurais pu céder à une tentative sectaire : mes consultations de naturopathie sont individuelles, mes soins énergétiques et mes lectures également. Je ne fais aucune retraite spirituelle, par simple manque d’attrait par l’activité. Je n’ai d’ailleurs rencontré aucune personne assimilable à un gourou. 

 

Prendre de la hauteur grâce à notre capacité de discernement et une approche pragmatique du développement personnel 

Soyons honnête : il y a à boire et à manger dans le développement personnel. Et je suis la première à abandonner des pratiques qui ne me correspondent pas. C’est pourquoi une capacité de discernement est essentielle pour s’y retrouver dans cette jungle introspective. Concrètement, faire preuve de discernement, c’est sentir que telle approche ne nous fait pas progresser, ou que telle personne n’est pas digne de confiance. Lorsqu’on doute, l’intuition est un sens auquel se fier. 

 

Il est important de baliser le chemin, car le développement personnel est incontournable à qui cherche à se connaître. En effet, à partir du moment où l’on travaille sur soi pour renforcer sa confiance en soi, ses peurs, et même encore, ses relations interpersonnelles, on pousse la porte du développement personnel. C’est pourquoi, on fait régulièrement appel à la discipline dans le cadre de l’entreprise, tant à des fins managériales qu’à titre individuel pour s’affirmer en tant que salarié. A titre personnel, mon approche de coaching business est emprunt de développement personnel car, derrière l’entrepreneur, c’est l’humain que je coache.

 

Après trois ans de développement personnel, j’ai énormément avancé sur le plan professionnel et personnel : j’ai pu, à titre individuel, retrouver ma famille biologique (l’hypnose m’a mis sur la voie), renforcer mon estime et ma confiance en moi pour m’affirmer avec mes collaborateurs, clients et relations personnelles (les lectures inspirantes), guérir mes maux de transports (soins énergétiques), réduire mon stress (pratique de la respiration), travailler sur mon rapport à mon corps, et j’en passe. 

 

Conclusion 

 

Si des points de vigilance ne peuvent être niés, le développement personnel n’en demeure pas moins une pratique bénéfique pour les individus qui apprennent à devenir plus autonomes et résilients face aux épreuves de la vie. Le développement personnel n’empêche évidemment pas de se tourner vers le monde extérieur et les autres. Il ne dispense pas non plus de faire usage de la médecine conventionnelle si certains en doutent encore. Il est un outil “à la carte” à mobiliser pour s’épanouir en tant qu’individu, en tant qu’actif, ou encore en tant que citoyen, à condition de faire preuve de recul et de discernement, comme c’est le cas dans de nombreuses situations du quotidien. 

 

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Développement personnel : comment se reprendre en main concrètement ?

En tant qu’être humain, nous faisons face à des problèmes quotidiens. Parmi eux, certains ont une nature psychologique et peuvent nécessiter un travail introspectif. Ce travail introspectif peut bien sûr nécessiter l’aider d’une tierce personne, ou bien être réalisé seul. Mais dans tous les cas, une prise en main est nécessaire si le problème rend notre vie de plus en plus difficile, notre quotidien invivable et pire encore…affecte notre entourage. Dans cet article, je vous propose un retour d’expérience de mon travail introspectif pour me reprendre en main à travers deux angles : celui de la case des Hauts Potentiels, et celui de l’accompagnement par un psychologues/thérapeutes.

 

I – Zèbre, hypersensible, HP…rentrer dans une case ne doit pas être une excuse pour tout !

 

Etant présente sur Instagram, je vois de plus en plus de publications sur la thématiques des zèbres, hypersensibles et hauts potentiels.

Il y a deux ans, je lisais beaucoup de contenus sur le sujet et je m’y suis totalement identifiée.
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Encore une fois, cela me permettait de rentrer dans une case.
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Mais un test de QI qui m’a laissée dubitative a eu l’effet d’une douche froide pour moi :
Après avoir investi 200 euros dans un test, je n’ai même pas obtenu mon QI, dit incalculable, potentiellement masqué par des “dys” (pour moi, une probable dyspraxie).
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Munie de cette feuille qui indiquait que j’étais à moitié trop bête et à moitié trop intelligente, je m’apprêtais à prendre rendez-vous chez un spécialiste pour régler mes problèmes de dyspraxie.
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Et c’est à ce moment là que j’ai eu une prise de conscience :
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– Avais-je envie de me lancer dans des séances qui allaient me procurer un mal de tête quasi sûr ?
– Ma potentielle dyspraxie me posait-elle de réels problèmes au quotidien ?
– Au fond, avais-je vraiment besoin de savoir si j’étais HP ?
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Encore une fois, n’avais-je pas simplement envie de rentrer dans une case, quand la vie m’a toujours fait déborder du moule ?
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Je n’ai donc pas donné suite à cette démarche.
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Je ne sais pas si je suis HP
Je ne sais pas si je suis hypersensible
Mais mes nombreuses démarches d’introspection m’ont permis de savoir qui je suis et comment je fonctionne.
Et dans mon quotidien, cela me facilite la vie, et me procure un gain de temps énorme.
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Alors voici ce que je retiens de ces démarches introspectives : 
– Rentrer dans une case (même dans celle de ceux qui ne rentrent pas dans les cases) ne me rendra pas plus heureuse et ne changera pas ma vie
– Je ne veux pas utiliser mon passé et mon histoire comme une excuse pour expliquer mes échecs présents
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De manière générale, n’utilisons pas les cases pour justifier un comportement déplaisant ou une tendance au fatalisme. Car vous n’êtes pas “comme ça”.
Nous nous construisons tous les jours au contact d’un environnement qui nous fait évoluer. Certes, les cases peuvent nous permettre de décrypter notre personnalité, mais nous laissent une liberté d’agir en nous rendant responsables.
Alors apprenons plutôt à nous connaître et utilisons notre intelligence émotionnelle pour faciliter au mieux nos interactions sociales.
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II – Comment régler ses problèmes tout seul (sans psy)

Il y a quelques jours, j’échangeais avec deux amies sur les “problèmes” psychologiques qui nous pourrissent la vie au quotidien.

Pour améliorer notre quotidien et nos relations aux autres, nous avons toutes les 3 fait la démarche de travailler sur nous, d’abord seules, puis en sollicitant l’aide d’un professionnel.
Et nous sommes arrivées au même constat : face à un patient qui a déjà analysé ses problèmes, qui connaît les solutions, mais qui n’arrive pas à passer à l’action, les thérapies peuvent se révéler inefficaces.
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Combien de fois ai-je trouvé des professionnels impuissant devant mes problématiques ?
Car que peut faire un thérapeute face à un patient qui s’est déjà auto-analysé, et qui l’a devancé dans les pistes de solutions ? 
Attention, je ne dis pas que les psychologues ou autres thérapeutes ne sont pas utiles. Seulement, qu’ils sont utiles pour des patients qui n’ont pas mis le doigt sur leur problème. Pour les autres, c’est plus compliqué.
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Pour ma part, j’ai fini par régler mes problèmes toute seule :
– J’ai amélioré mes relations avec mes parents grâce à l’écriture d’un mail ouvert posant tout à plat (mail qui est le fruit d’une conversation avec une amie Nelly
– J’ai réussi à travailler sur la frustration, en en ayant marre de me pourrir la vie (le passage à l’action s’est matérialisé lors d’un dîner avec mon amie Axelle
– J’ai déculpabilisé de ne pas avoir de vision professionnel en partant à l’autre bout du monde, et ce constat est devenu une évidence lors d’un échange avec mon amie Charlotte 
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Aujourd’hui, je suis convaincue que le temps peut faire son oeuvre.
Notre entourage peut également nous stimuler.
C’est la combinaison des deux qui peut déclencher des “déclics” pour mettre fin à des années de torture psychologique interne.
Et vous, comment réglez-vous vous problèmes ?
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Conclusion

Ces deux situations m’ont permis de comprendre qu’il est possible de régler ses problèmes seuls, sans accompagnement et sans excuse. Il faut pour cela avoir une bonne capacité d’auto-analyse et comprendre son fonctionnement interne. Cet auto-diagnostic est un gain de temps énorme, mais ne nous empêche évidemment pas de nous laisser impuissants face à une situation que seul le temps, ou le lacher-prise (le vrai, pas celui qu’on invoque dans les discussions de comptoir) pourra permettre.
Bonne chance dans votre quête !

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Et si vous souhaitez travailler sur vous seul, mais avec quelques outils pour rester autonome, ma formation “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise” va vous aider.Tarif promotionnel jusqu’à fin juin ?

Le digital nomadisme : et après  ?

Un peu plus d’un mois après mon retour en France, nous entrons dans l’été. C’est certes le moment des vacances et des retrouvailles amicales et familiales, mais c’est pour moi un grand moment de questionnement : que vais-je faire de ma vie les prochains mois ? Cette grande question ne trouve aujourd’hui pas de réponse, et c’est une petite source de stress pour moi, qui aime tant tout planifier. Le contexte de crise n’aidant pas, j’ai dû me résoudre à avancer au jour le jour. Dans cet article, je vous partage sans filtre, mes questionnements actuels de digital nomade de retour au bercail !

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Les digital nomades de retour au bercail : les nouveaux Tanguy ?

 

Pas plus tard qu’hier, j’échangeais avec une amie sur mes projets depuis mon retour en France.

Je lui ai confié que ce n’était pas facile de ne plus avoir de repères et que je me mettais la pression pour trouver un projet de vie d’ici la rentrée.
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Mais au fur et à mesure de notre échange, je me suis rendue compte, encore une fois, que je me mettais la pression toute seule.
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Et cette pression était une pression sociale que j’intégrais : à 31 ans, on ne peut plus avoir de pied à terre chez ses parents.
Et le pire, c’est que j’en arrive à parler de pression sociale quand personne dans mon entourage ne m’attend au tournant !
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Mais si on regarde la situation d’un point de vue pratique : 
– A quoi bon payer un loyer régulier pour avoir un pied à terre quand je ne vois pas plus loin que demain ?
 – A quoi bon m’engager pour un bail de location quand la situation sanitaire est encore incertaine en France ?
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Alors voici ce que j’ai fini par décider : 
– Ne pas prendre d’engagement locatif d’ici la fin de l’année par peur d’un potentiel reconfinement
– Voyager en Asie dès la rentrée si c’est possible
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La pression sociale peut survenir à tout moment, même quand on pensait s’en être débarrassé comme moi !
Alors, ayant réalisé que je n’avais rien à prouver à personne, j’ai décidé d’écouter mon coeur, mais aussi mes finances, qui aujourd’hui vont dans la même direction 😉

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Le digital nomadisme : une parenthèse ?

9 mois après mon lancement dans le digital nomadisme, je suis de retour en France avec une question récurrente : vais-je continuer le digital nomadisme ? Et combien de temps encore ?

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Je suis devenue digital nomade par opportunisme, dans une situation d’urgence avec un but précis : fuir les restrictions sanitaires en France.
9 mois plus tard, les restrictions commencent à être levée, je me retrouve en France sans logement, ni projet précis pour la rentrée.
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Me voilà donc partagée :
– Surfer sur cet élan nomade et continuer mon rêve de voyage en Asie
– Me poser quelque part et reprendre une vie “normale”
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Ma décision dépendra principalement des restrictions dans les pays en question.
Mais une chose est sûre : même si la crise a agit comme un accélérateur de mobilité pour moi, elle m’a permis de passer du rêve à la réalité.
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Rêve de partir seule à l’étranger sans peur
Rêve de travailler en voyageant
Rêve de parler fluidement une langue pour me faire comprendre
Rêve de liberté au sens propre du terme
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Peu importe ma décision, elle n’enlèvera pas ces souvenirs et surtout, de ce moment  de gratitude d’une belle expérience passée.
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S’il n’y avait pas eu le Covid, à quoi aurait ressemblé ma vie ?

Pas plus tard qu’hier, je discutais avec une amie digital nomade rencontrée à Lisbonne.
Nous avons imaginé comment aurait été notre vie si la crise n’avait pas eu lieu.
Et pour ma part, il y aurait eu du positive, mais pas que.
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Alors voici ce qu’il est ressorti de cet échange :
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– Sans le Covid, j’aurais eu une progression régulière en Aikido et sûrement un bien meilleur niveau
– J’aurais pu partir au Japon avec mon club d’Aikido
– J’aurais pu profiter de ma vie sociale parisienne entourée des gens que j’aime
– Je ne me serais pas éloignée de certaines personnes
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Dans ce cadre, la crise m’a fait perdre cette vie que j’aimais tant.
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En revanche, je constate qu’avec le recul, la crise m’a plus fait gagner que perdre.
J’ai certes perdu en stabilité, gagné en anxiété (temporaire) mais à long terme, voici les bénéfices que j’ai pu tirer de la crise : 
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– J’ai eu le courage de tout plaquer pour partir à l’autre bout du monde
– J’ai pu expérimenter le digital nomadisme seule
– J’ai fait quelques belles rencontres lors de mes voyages
– J’ai amélioré mon niveau de langue (anglais, espagnol)
– J’ai pu travailler sur moi comme jamais pour mieux connaître mon fonctionnement, m’affirmer, et améliorer les relations avec mes parents
– J’ai pu prendre position sur le sujet de la crise et rassembler une communauté autour de moi
– J’ai pu comprendre ce qui était vraiment important pour moi dans la vie, et construire ma vision personnelle
– J’ai pu perdre du poids, changer mon hygiène de vie et écouter mon corps
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Tous ces projets et ce travail sur moi n’auraient pas été possibles (du moins, à court terme) sans cet événement dramatique survenu dans nos vies.
Au final, malgré mes moments de nostalgie passagère, la crise m’a ouvert bien plus d’opportunités que je ne le pensais.
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Je pense être sortie grandie de cette épreuve.
Et c’est ça, la résilience.
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Conclusion

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Retrouver son pays après des mois d’absence n’est pas chose aisée. Et encore moins lorsqu’on a fait une croix sur son appartement, et sa vie d’avant. A l’heure de la crise sanitaire, les temps ne peuvent être moins certains. Pour ma part une question de fond reste présente : ai-je envie de retrouver cette vie d’avant que j’ai quitté, ou bien au contraire d’aller de l’avant pour m’ouvrir à de nouveaux horizons ? La réponse est encore en suspens 😉
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Rapport au corps : ces tabous que j’ose enfin révéler 

En tant que femme, j’ai longtemps subi des complexes physiques que je n’ai pas assumé. Aujourd’hui, pour m’en débarrer, j’ai décidé d’en parler et d’assumer ces petits défauts qui font partie de moi. Cette conscientisation de mes “problèmes” me permet ainsi de m’en libérer et je l’espère, donner le courage à d’autres femmes de ne plus se cacher pour vivre une vie plus assumée et épanouie. Alors de quoi s’agit-il ? De petits complexes physiques mais également du regard que je porte sur moi, souvent déformé.

 

1/ Le syndrome de dysmorphophobie, et si on en parlait ?

 

L’autre jour, je me suis surprise en flagrant délit de dysmorphophobie.

La dysmorphophobie, c’est quoi ?

 

C’est tout simplement le fait de ne pas se voir comme on est réellement, en faisant un focus sur un défaut physique et en lui donnant des proportions disproportionnées. 

Cela peut concerner un bouton, ou bien la perception de son corps comme plus gros qu’en réalité.

Le problème de la dysmorphophobie, c’est qu’elle peut devenir obsessionnelle et miner le moral de manière très sévère. 

Alors comment éviter les dépressions passagères liées à ce syndrome obsessionnel ?

 

1- En prendre conscience.  Et c’est quasiment le plus dur.

 

Mais voici quelques pistes : 

 

Si vous vous sentez gros, surveillez votre poids une fois par semaine (et le mieux, avec une balance connectée qui évalue votre masse graisseuse et votre masse musculaire). Il ne faut bien entendu pas vous peser après avoir mangé, ou pendant vos règles pour mesdames. Je ne suis pas une adepte de la pesée obsessionnelle, surtout quand votre rapport au corps n’est pas sain, mais dans le cadre de la dysmorphophobie, cela peut aussi contribuer à vous remettre les idées en place quand vous partez dans des délires.

 

Si vous avez l’impression d’avoir des boutons partout, arrêtez de vous regarder à 2 millimètres du miroir et prenez-vous en photo à une distance raisonnable. La photo permet d’avoir un aperçu plus objectif. Si vous avez besoin d’un avis extérieur, demandez à votre entourage ce qu’il en pense (bien sûr il faut être prêt à psychologiquement accepter le regard de l’autre) 

 

2 – Agir concrètement 

 

– Arrêtez dans un premier temps de vous regarder dans un miroir. Si vous savez que cela va vous faire du mal, regardez-vous une fois par jour.

 

– Restez occupé : c’est en ne faisant rien et en s’ennuyant que l’on peut prendre autant de temps pour s’observer et se dénigrer. Avoir l’esprit occupé vous permettra de ne pas sombrer dans un nouveau délire.

 

– Vous faire aider sur le plan physique : si un défaut physique vous gêne vraiment et qu’il peut disparaître, vous pouvez consulter des spécialistes : dermatologue, naturopathe, nutritionniste… Je suis convaincue qu’il existe des solutions pour chaque mal physique, mais gardez en tête que le stress et la dépression ont des répercussions sur votre corps, donc n’oubliez pas de traiter le fond du problème !

 

– Vous faire aider sur le plan psychologique : si votre dysmorphophobie vous empêche de vivre, un travail sur vous peut vous permettre de comprendre les causes de ce trouble obsessionnel et renforcer votre confiance et estime de vous. Par chance, les solutions sont très diverses (hypnose, psychiatrie, thérapies brève…)

 

La meilleure façon de se libérer d’un trouble, c’est de le reconnaître et d’en parler. Ce n’est pas une honte, et il ne faut pas le cacher.

Si je fais ce post aujourd’hui, c’est que je suis passée par là, et que j’ai des petites rechutes de temps à autre. Mais aujourd’hui, je l’ai conscientisé et le fait de me reprojeter dans cet état émotionnel terrible me donne envie de ne plus jamais laisser ma perception faire des siennes ! 

 

2/ Acné hormonal : un gros tabou chez les femmes

 

Il y a quelques semaines, je me sentais au plus mal : mon apparence physique avait affecté mon moral.

Et pour cause, un dérèglement hormonal lié à un changement de pilule.
Je me suis retrouvée avec la peau grasse et de l’acné sur le visage. Une horreur !

J’ai donc passé quelques semaines avec le moral à zéro en évitant les miroirs pour ne pas déprimer ou encore me toucher le visage et empirer la situation.

Dans ce genre de situation, notre confiance en nous en prend un sacré coup.

Mais pire encore, ces boutons ont refait surface avec leur lot de mauvais souvenirs d’adolescence puis de précédents dérèglements hormonaux qui m’avaient psychologiquement achevés, et ce dans des périodes très difficiles de ma vie :

– Ma relation sous tension avec ma belle-mère été 2007
– Ma recherche d’emploi chaotique pendant 9 mois en 2015
– Le premier confinement au printemps 2020

Ces trois périodes traumatisantes ont eu des répercussions sur mon corps, qui a somatisé par un acné hormonal. Un enfer !

Aujourd’hui, si j’en parle, c’est parce que je sais que c’est un sujet tabou sur lequel il est difficile de s’exprimer car les boutons nous renvoient à l’adolescence et touchent à intégrité physique et surtout à notre égo. Mais ils ne sont que l’expression d’un mal-être.
Car s’il y a bien une chose dont j’ai pris conscience grâce à la naturopathie, c’est que derrière chaque mal physique, se cache une réponse psychologique.

Alors, il y a quelques semaines, je me suis lâché la grappe :
– J’ai accepté que je n’étais pas au top physiquement
– J’ai compris que la situation n’était que temporaire (je le savais au fond de moi)
– J’ai accepté de prendre mon mal en patience car j’avais un plan pour me débarrasser de cet acné.

Et ce lâcher-prise a largement contribué à la disparition de mes spots cutanés.

Alors vous vous demandez peut-être quel est ce plan ?

– Réutiliser mes produits de beauté habituels une fois en France, dont j’avais épuisé le stock depuis quelques semaines au Mexique
– Hydrater ma peau au lieu de l’assécher pour éviter un regain de sébum
– Faire une cure de zinc une fois rentrée en France
Réduire mon stress, grâce à l’écriture, l’acceptation de mon mal-être et en m’offrant un massage
– Reprendre mon ancienne pilule une fois rentrée, ou tout simplement arrêter la pilule pour ne pas dépendre d’un cachet pour réguler mes hormones.

J’ai aussi “involontairement” arrêté ma pilule mexicaine un peu avant la fin de ma plaquette car j’avais l’impression d’avaler du poison à chaque cachet.

Et c’est à ce moment-là que ma peau s’est transformée, et que l’acné a commencé à disparaître. Et pour cause :
– J’étais heureuse de rentrer
– J’avais accepté l’idée que je n’étais pas au top physiquement
– Je savais que j’allais trouver une solution

Si vous avez des problèmes de peau dont vous avez honte, ne les cachez plus, mais parlez-en, identifiez les potentielles causes psychologiques de ce mal physique, et surtout, faites-vous aider par un professionnel :

Si vous souffrez d’acné hormonal, le traitement est intérieur et non extérieur, c’est pourquoi la naturopathie va traiter la cause du problème, et ne se limite pas à des crèmes de surface.
Il existe bien sûr d’autres options, mais j’ai fait le choix d’une solution naturelle, et les résultats ne se sont pas fait attendre.

Et leçon de l’histoire, j’ai décidé d’arrêter la pilule de manière progressive ?

J’espère que ce post permettra d’aider des femmes (car ce sont les principales intéressées) qui vivent des périodes de mal-être. Car rassurez-vous, chaque problème contient sa solution !

Bon courage ?

 

3/ Comment assainir sa relation à la nourriture ?

 

Il y a 15 ans, j’ai suivi un régime alimentaire qui m’a quasiment fait perdre 20 kg. 

Au départ, j’étais suivi par une nutritionniste, et par la suite, j’ai continué toute seule, avec toutes les dérives que cela implique. 

 

Je n’ai jamais été anorexique dans le sens où je ne me suis jamais faite vormir. Mais mentalement, ce régime m’avait affectée et ma relation à la nourriture était devenue malsaine.

Car le plus dur dans un régime, ce n’est pas tant la perte de poids que la phase de stabilisation. 

 

Et cette phase de la stabilisation se compose de deux choses :

– La réintroduction d’aliments “bannis” pour la perte de poids (pour vous dire le niveau des régimes de l’époque)

– La déculpabilisation dans notre relation à la nourriture.

 

Et c’est ce deuxième élément qui est le plus dur.

Et je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas à 100% guérie, même si cela ne m’empêche pas de vivre.

 

Cette culpabilisation intervient quand je fais des excès : 

– Quand je mange trop

– Quand je bois trop 

– Quand je m’autorise un craquage trop sucré

 

Mais derrière cette culpabilisation se posent des questions liées à l’estime de moi : pourquoi et pour qui dois-je rester “au top” physiquement ?

 

Car il y a bien un décalage entre ce que je sais et ce que je sens :

– Je sais que je resterai séduisante même avec 5kg en plus

– Je sais que chaque kilo pris peut-être perdu (et je sais comment)

– Et  j’ai conscience que je suis victime du dictat imposé par la mode, et ce que devrait être le corps idéal de la femme.

 

Alors comment assainir son rapport à la nourriture quand on a conscience du problème ?

 

– Anticiper la manière dont on va se sentir après un repas (sensation de lourdeur, sentiment de culpabilité) pour éviter les excès 

– Arrêter de combattre la frustration irrésistible en se posant la question : vais-je vraiment le regretter ? Car il vaut mieux succomber maintenant à la bouchée que se jeter après coup sur le plat tout entier

– Avoir une vision globale sur son alimentation à la semaine : c’est la théorie des 80/20 : 80% de repas sains, 20% d’écarts. Pour ma part, je pratique le jeûne intermittent, soit 2 repas par jour, couplé avec une pratique sportive quotidienne, ce qui limite aussi les dégâts lors d’écarts.

– Ne pas diaboliser les aliments : car rien n’est mauvais s’il est un plaisir, à condition de savoir gérer les quantités

 

Voici donc mes notes à moi-même volontairement publiques pour entretenir une relation plus saine avec la nourriture au quotidien 🙂

 

Conclusion : vous ne pouvez pas toujours être au top !

 

Comme beaucoup de femme, je me suis longtemps mis beaucoup de pression pour avoir une apparence physique plaisante. Le problème, c’est que cela demande beaucoup d’énergie : 

– Pour s’épiler régulièrement
– Pour ne pas s’habiller comme un sac
– Pour cacher ces petits défauts qu’on n’assume pas.
Et le pire dans tout ça, c’est que les autres nous aurait volontairement accepté sans toutes ce “travail”. Et quand je dis les autres, je pense aussi aux conjoints.
J’échangeais avec une amie récemment, dont les complexes physiques et mentaux l’empêchent d’être totalement elle-même avec son conjoint.
– Elle a du mal à se montrer toute palote en hiver
– Elle n”assume pas toujours ses formes
– Et sur le plan mental, elle n’ose pas lui montrer sa vulnérabilité de peur d’être moins désirable à ses yeux.
Mais ici encore, c’est beaucoup d’énergie dépensée pour cacher ce que l’autre aurait volontairement accepté.
Et derrière tous ces efforts, se niche un manque de confiance et d’estime de soi. Car l’estime de soi est inconditionnelle : elle implique que l’on s’aime malgré les boutons, malgré les bourrelets, et malgré les doutes.
La confiance en soi, elle aussi, devrait être suffisamment forte pour ne pas remettre en question notre capacité à plaire.
Alors faisons-nous confiance et lâchons-nous la grappe !
Car nous-même aimons notre entourage malgré leurs petits défauts, et nous acceptons les défauts physiques et vulnérabilités des personnes qui partagent notre vie. Alors pourquoi, inversement, ces derniers se montreraient-ils intolérants à notre égard ?
Bien sûr, il ne s’agit pas de se laisser totalement aller, en arrêtant de se laver ou en faisant nos besoins la porte ouverte, mais pour vivre au mieux son quotidien seul ou à deux, mieux vaut accepter ces petits défauts que la vie nous a fourni en contrepartie de ces rayonnantes qualités.
Et comme le disait Antoine de Saint-Exupéry : on ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux.
Amour à moi
Amour à vous

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Affirmation de soi : 5 étapes pour y arriver au quotidien

Depuis quelques années, j’ai commencé un travail sur moi qui m’a beaucoup apporté sur le plan de l’estime de moi, puis de l’affirmation et de la confiance en moi. 

Ce travail introspectif a été complété par quelques mois d’isolement (volontaire) en Amérique latine où j’ai appris à faire le vide et reposer les piliers et valeurs qui structurent ma vie.

Et les résultats sont sans appel : 

Aujourd’hui, je me suis émancipée de la pression sociale

Je sais dire non sans gêne 

Je sais affirmer mon point de vue et m’expose sans problème à la critique

Je sais faire abstraction du regard des autres. 

 

Affirmation de soi :  comment en suis-je arrivée là ? 

 

Voici donc les 5 étapes de l’affirmation de soi au quotidien !

 

ETAPE 1/ Affirmation de soi : commencer à prendre conscience des situations qui nous pourrissent la vie 

 

affirmation de soi

– Ne pas être capable de refuser une invitation à un évènement

– Ne pas me faire respecter par un conjoint ou un patron

Ne pas oser dire à une personne qu’elle avait tort

– Ne pas exprimer le fond de ma pensée

 

Après chacune de ces situations, je ne me sentais pas fière et je m’en voulais.

 

J’ai dû toucher à plein de bouquins de développement personnel et consulté quelques thérapeutes par-ci, par-là, mais c’est surtout les problèmes que la confiance et l’estime de moi me posaient au quotidien qui m’ont amené à agir. 

 

ETAPE 2/ affirmation de soi : Être aligné pour s’affirmer 

 

En m’ouvrant au développement personnel, j’ai commencé à écouter mon intuition…celle qui a toujours raison mais que je n’écoutais jamais car “ce n’était pas rationnel”.

En parallèle de mon intuition, j’écoute mon niveau d’énergie, et mon fonctionnement interne.

Ces deux indicateurs me font sentir que je ne veux pas subir telle situation, que j’ai besoin de repos, que X ne me respecte pas.

Et pour être alignée, j’ai besoin d’être en accord avec mes valeurs et mon fonctionnement interne.

 

ETAPE 3/ Renforcer son estime de soi grâce à la stratégie des mini pas

 

affirmation de soi

 

Une fois qu’on est au clair si qui on est, de nos valeurs et de notre fonctionnement interne, il est plus facile de réagir face à une situation d’injustice ou de non respect. 

On peut commencer par dire non en se justifiant : la fatigue, ou le parent malade, ça marche toujours..;et puis votre interlocuteur n’est pas dupe, et comprendra cela comme un non “poli”

…puis plus tard dire non sans se justifier.

 

Aujourd’hui, je dis non à tout ce qui me prend de l’énergie (négative). 

On peut dire à X qu’on ne se sent pas respecté en utilisant les codes de la communication non verbale : en gros, ne pas remettre la faute sur l’autre, mais expliquer que le problème vient de votre perception et que vous vous êtes senti blessé…

La communication non verbale désamorce les conflits car l’autre ne se sent pas agressé..car il n’est pas directement visé dans une accusation.

Dernier exemple : la relance face aux messages sans réponse.

Une personne qui ne vous donne pas de nouvelle (amant, client…) crée une situation de malaise car il vous pousse à le relancer. Ce n’est donc pas de votre faute si vous n’avez pas obtenu réponse. C’est donc dans votre bon droit que vous pouvez relancer (en vous fixant une deadline de X jours par exemple)

 

Quand vous relancez, vous êtes fixés : 

– Si X se sent agressé, c’est que la collaboration/relation n’était pas faite pour durer

– S’il vous répond en s’excusant, c’est que vous avez bien fait de le relancer

 

Ne subissez plus l’attente. Si vous la subissez, c’est que vous souffrez, donc que vous laissez votre estime de vous en prendre un coup. 

Pour vous respecter et ne pas être à la merci d’autrui, soyez proactif et ne laissez pas pourrir une situation.

 

Voici donc mes 3 conseils pour travailler l’estime de soi tout seul 🙂

 

ETAPE 4 / Affirmation de soi : utiliser les réseaux sociaux pour s’assumer et se libérer des tabous

 

affirmation de soi

Depuis maintenant deux ans, j’ai décidé d’être entièrement moi-même et d’adopter une communication montrant ma vulnérabilité.

Concrètement, j’ai réussi à porter sur les réseaux sociaux des sujets qui étaient alors tabous pour moi :

Mon adoption
– Mes relations intimes
– Ma perte de poids
– Mon accident des dents
– Mes problèmes de peau
Mon estime de moi
– Mes insomnies
– Ma colère
– Ma culpabilité du quotidien
– Mon introversion

Ces sujets sont sensibles car ils touchent à mon intégrité physique et mentale. Il m’était alors difficile de les révéler au grand jour.

Et pourtant, chaque fois que je m’exprime publiquement sur un sujet “touchy” me concernant, je libère en moi un tabou.

Ce qui est intéressant, c’est que ces messages sont très bien accueillis car ils permettent une identification de mon audience à mes problématiques.
Je lui permets ainsi de se décharger d’un poids en communiquant sur ces sujets que peu de personnes osent aborder.

Aujourd’hui, cette e-thérapie me permet de parler librement de tous ces sujets dans des conversations de tous les jours. Et ça fait du bien d’être pleinement soi !

Si vous sentez que vous évitez encore des sujets aujourd’hui dans votre vie quotidienne, voici mes conseils :
– Ecrivez dans un petit carnet ces sujets et les raisons qui vous empêchent de communiquer dessus (honte, vulnérabilité, peur des réactions virulentes)
– Demandez-vous si vous avez le besoin et l’envie de vous libérer de ce sujet
– Commencez par en parler à votre entourage proche et observez les réactions
– Quand vous serez à l’aise ou si vous voyez cela comme une thérapie plus radicale, communiquez auprès de votre audience sur un premier sujet (le moins tabou) et renouvelez l’expérience si elle vous a été bénéfique.

Chaque jour, je deviens un peu plus moi-même et je permets à mon entourage de m’aimer pour les bonnes raisons.

Alors, prêt à relever le défi ?

 

ETAPE 5/ Affirmation de soi : Soignez ses maux du quotidien grâce à un exercice simple

 

affirmation de soi

Notre quotidien est rythmé par des moments de baisse de moral qui peuvent nous faire passer une mauvaise journée :

– Des soucis de santé
– Des conflits personnels et professionnels
– Des problèmes d’argent
– Des problèmes d’affirmation de soi
– Des problèmes d’acceptation de soi (physiquement ou mentalement)

Une des solutions les plus efficaces est d’assumer TOUS ces problèmes pour mieux les vivre.

Alors comment s’y prendre ?

– Listez dans un petit carnet toutes vos problématiques du quotidien
– Notez pourquoi vous estimez que vous n’arrivez pas à régler le problème
– Lisez à voix haute chacun des points, en assumant un argumentaire honnête.

Quelques exemples :

Pour assumer son apparence physique : “Je ne m’accepte pas physiquement car mon apparence ne me convient pas. J’ai essayé de perdre du poids mais j’ai du mal à obtenir des résultats car je n’arrive pas à m’auto-discipliner. Mon stress du quotidien me parasite et je compense par la nourriture. Clairement, je n’arrive pas à m’en sortir seul et j’ai besoin d’une aide extérieure”

Pour accepter ses échecs professionnels : “Je n’ai pas réussi à vendre cette formation car je n’y ai pas mis l’énergie nécessaire. Je n’ai pas envie de faire d’effort en matière de marketing car je n’aime pas ça. Peut-être que je devrais arrêter de faire des lancements, qui me mettent beaucoup de pression, pour vendre sur la durée. Mais pour ça, je dois arrêter de me comparer aux autres et accepter que je gagnerai moins, mais en étant plus aligné”

Pour libérer ses émotions : “Je me suis beaucoup énervé ces derniers temps et je me trouve irritable. J’ai l’impression que les autres en ont ras le bol. Aujourd’hui, j’ai beaucoup de colère en moi car je trouve telle situation inacceptable et j’ai besoin d’exprimer cette colère plutôt que de la refouler. La colère est pour moi un process qui me permet d’avancer vers quelque chose de plus constructif. Je vais l’expliquer à mes proches pour qu’ils comprennent que je les aime et que ma colère n’est pas contre eux, mais seulement la manifestation d’un changement chez moi.


A vous de jouer maintenant !

 

Conclusion

Voici donc les 5 étapes pour booster son affirmation de soi de manière concrète. Cette affirmation de vous vous permettra ainsi de regagner estime et confiance en vous pour affronter votre quotidien et fluidifier vos interactions sociales. Mais ne vous mettez pas de pression pour y arriver et optez plutôt pour la stratégie des petits pas. C’est de cette manière que votre parole sera plus libérée, que vous serez aligné, et que vous vivrez votre vie avec un peu plus de légèreté 🙂

 

?Si vous vous reconnaissez dans ces propos, on peut changer les choses ensemble et de manière concrète : dans mon programme “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise”, j’aborde la question de l’affirmation de soi, pour s’imposer et se faire respecter dans la sphère personnelle et professionnelle !

 

Bilan d’un travail sur moi accompli en 4 mois de “retraite spirituelle”

Je suis partie mi-janvier en Amérique latine pour fuir les restrictions sanitaire et retrouver une forme de liberté. Pendant ces 4 mois, j’ai utilisé mon temps à travailler sur moi pour m’affirmer m’aligner. Ces quatre mois introspectifs m’ont permis de me recentrer mais aussi de me décharger de beaucoup de colère. Voici donc mes principaux apprentissage de cet exile qui s’est transformé en retraite spirituelle. Voici donc les étapes de ce voyage introspectif, et les sentiments pesants dont j’ai pu me libérer.

 

I – Entrepreneuriat : quand je ne fais pas d’argent, je travaille sur moi, une richesse inestimable ! 

Au cours des derniers mois, j’ai passé beaucoup de temps à travailler sur moi : ce que je veux sur le plan professionnel, sur le plan personnel et comment réussir à toujours écouter mon intuition pour prendre les bonnes décisions.

Pendant cette période de réalignement, mon chiffre d’affaires a baissé, et j’ai eu beaucoup de mal à l’accepter.

Mais il n’y a pas pire que manifester le manque si l’ont veut créer de l’abondance.

Alors j’ai fait ce que je sais faire de mieux quand je suis épuisée : lâcher-prise.

Et c’est à partir de ce moment que je me suis enlevée la pression sur mon chiffre d’affaires pour me reconnecter à ce qui me faisait vibrer.

Pour la première fois, j’ai levé les yeux de cette pression entrepreneuriale et j’ai pensé niveau et qualité de vie plutôt que chiffres.

Et j’ai réalisé que j’avais tous les critères qui contribuaient à MA réussite personnelle :

– Ne rien se refuser sur le plan matériel (voyage, activités, gadget technologique)
– Profiter des plaisirs de la vie (massage, resto…)
– Avoir une apparence physique qui me plaise
– Vivre dans un climat apaisé (merci le digital nomadisme)
– Me comprendre, me connaître et m’affirmer pour vivre une vie alignée et heureuse
– Être entourée de personnes stimulantes et bienveillantes (un travail de tri est à faire au préalable)

Pour certains, la réussite est un chiffre, pour d’autres, c’est une vie sur mesure.

Alors j’ai certes abandonné la réussite entrepreneuriale au sens dont l’infopreneuriat l’entend. Mais à côté de ça, j’ai construit une réussite personnelle et professionnelle que seul le travail sur moi m’a permis d’atteindre.

Mon introspection m’a ouvert les yeux sur ma réussite, qui était devant moi et que je ne voyais pas.

Et vous, qu’est-ce qui contribue à votre réussite ?

 

2 – La colère : une émotion à canaliser ?

J’ai passé presque un an dans la colère.
Colère causée par un sentiment d’injustice et d’incompréhension lié à la situation actuelle.

Cette colère a fait peur à une partie de mon entourage personnel et professionnel.

De manière générale, on n’aime pas voir des individus monter dans les tours, car cela donne une impression d’absence de maîtrise de soi.

Encore une pression sociale sur ce qu’on devrait et ne devrait pas faire :
– Critiquer est mauvais
– S’énerver n’est pas sain
– Mentir est impardonnable.

Et si on arrêtait deux minutes avec la morale et qu’on prenait chaque situation individuellement ?

Pour ma part, j’ai ressenti de la colère et elle est aujourd’hui totalement assumée.

– La colère fait partie du processus par lequel j’extériorise mes sentiments, au lieu de tout contenir et d’imploser.
– La colère ne dure jamais longtemps car elle est épuisante.
– La colère permet ensuite de s’auto-analyser puis d’aller de l’avant.

Sans cette colère, je n’aurais jamais franchi le pas du digital nomadisme
Sans cette colère, je n’aurais pas pu créer @alerelibre et aider les individus à reprendre leur vie en main
Sans cette colère, je n’aurais pas pu prendre de recul et retrouver une situation de calme .

Aujourd’hui, j’ai moins de colère et je remercie ceux qui sont restés à mes côtés quand ils ont vu le pire de moi.

Aujourd’hui, je suis plus apaisée mais non moins déterminée à défendre les convictions sur lesquelles je me suis positionnée.

Aujourd’hui, je sais que la colère est un processus sain par lequel je passe, pour avancer.

Arrêtons de faire passer la colère pour un sentiment d’absence de maîtrise de soi, et voyons le comme une réaction face à une situation qui nous semble insupportable, incompréhensible ou injuste.

Nous avons le droit de passer par 1000 états émotionnels, mais au fond ce qui compte, c’est de savoir si ces émotions nous auront permis de changer de regard, de changer de vie ou tout simplement de ressentir plus de sérénité.

A vous de juger 🙂

 

3 – En finir avec la culpabilité destructrice

Vous n’êtes pas une mauvaise personne, mais vous débordez de culpabilité !

En discutant avec mon amie Nelly sur des sujets personnels et professionnels, je me suis rendue compte que la culpabilité était un sentiment qui m’étouffait.

– Culpabilité de ne pas avoir envie de répondre positivement à des sollicitations
– Culpabilité de vouloir prendre du temps pour moi
– Culpabilité de ne pas avoir assez fait d’effort

En échangeant plus profondément, je me suis rendue compte que cette culpabilité venait de mon enfance et que je l’avais emportée avec moi tout au long de mon parcours de vie personnel et professionnel.

Aujourd’hui, cette prise de conscience me libère et me permet de choisir la voix de mon ressenti plutôt que celle des injonctions extérieures.

Cela me permet concrètement, de ne plus me justifier et de m’affirmer :
– J’ai le droit de ne pas avoir envie de sortir
– J’ai le droit de ne pas avoir envie d’écrire à X
– J’ai le droit de ne pas avoir envie de faire d’effort pour faire plaisir à X
– J’ai le droit de ne pas prendre de nouvelles
– J’ai le droit de ne pas m’intéresser à tel problème/personne

Car plus nous nous mettons des contraintes pour satisfaire les apparences ou notre entourage, moins nous faisons les choses par sincérité et moins nous prenons de temps pour penser à nous.

Notre énergie est précieuse, utilisons-là à faire de belles choses, des choses qui nous enthousiasment plutôt qu’à répondre à des conventions sociales.

– Arrêtons d’offrir des cadeaux d’anniversaire à des gens que nous ne connaissons pas ou ne considérons pas
– Arrêtons de faire figuration à des soirées où nous ne voulons pas aller
– Arrêtons de prendre des nouvelles de personnes dont nous nous fichons
– Arrêtons de porter toute la misère de notre entourage qui refuse de se prendre en main
– Arrêtons de vivre pour les autres.

Car le dernier jour de votre vie, aurez-vous envie d’avoir vécu une vie de représentation ou bien une vie de stimulation ?

 

4 –  Un exemple de fruit de ce travail introspectif : mes relations parentales

 

Il y a quelques temps, c’était la fête des mères.

C’est bien sûr une fête commerciale mais cette année c’est un moment symboliquement important pour moi.
Pourquoi ?
Parce que j’ai entamé un travail pour améliorer ma relation avec ma mère depuis quelques années (psy, hypnose…) mais c’est le travail que j’ai réalisé seule qui a porté ces fruits.
Et ce travail date d’il y a quelques semaines.
Alors qu’ai-je fait de spécial ?
J’ai tout simplement écrit un long mail à mes parents dans lequel je leur partageais toute la culpabilité dont j’ai pris conscience recemment. Et cette culpabilité remonte à mon enfance (divorce, école, relation avec les beaux parents, quotidien….).
J’ai envoyé ce mail sans agressivité ni reproche.
Il s’agissait simplement d’un email dans lequel j’exprimais mon ressenti.
Et ce mail a été très bien reçu par mes deux parents.
Depuis ce moment, mes relations avec eux et particulièrement ma mère se sont nettement améliorées :
– Je ne suis plus aussi froide comme j’avais l’habitude d’être
– Je m’ouvre plus
Et cela nous décharge tous d’un poids !
Alors si vous avez des relations compliquées avec vos parents, et que vous avez envie de vous décharger d’un poids, commencez par ravaler votre égo, et faites un premier pas, aujourd’hui, en ce jour symbolique.
Peu importe comment sera reçu votre message, car comme le dit si bien Pierre Rahbi, vous aurez fait votre part.
Bonne fête à toutes les mamans, que vous soyez mère, grand-mère, mère adoptive, mère biologique, mère de coeur, mère d’accueil !
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Conclusion 

Ces quatre mois introspectifs m’ont permis de débloquer des situations du quotidien en changeant mon rapport au monde et aux autres. La route est certes encore longue mais le travail achevé me servira toute une vie. Il n’est jamais trop tard pour commencer à travailler sur moi. Alors si vous souhaitez mieux vivre votre quotidien, commencez par travailler sur ce qui vous gène. Et ne vous inquiétez pas, vous n’avez pas besoin de partir à l’autre bout de la planète car le voyage est avant tout intérieur.

 

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Bilan de 4 mois de digital nomadisme en Amérique latine : introspection, affirmation et reconstruction !

Nous sommes en mai et j’achève mon quatrième mois en Amérique latine, mais également mon séjour. Car j’ai fait le choix de rentrer en France. J’ai énormément appris au cours de ces 4 mois et même si je n’avais pas d’attrait particulier pour ce continent, j’en ai tiré des avantages, mais surtout des apprentissages. Voici donc le résumé sans filtre de 4 mois d’aventure latine.

Ayant déjà eu l’occasion de tirer des bilans mois par mois et destination par destination de mon aventure de digital nomade en Amérique Latine. Ce bilan offre donc une rétrospective plus globale pour éviter les redites.
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1 – Un travail approfondi de connaissance de moi rendu possible par ma disponibilité mentale

Mon petit carnet acheté à Oaxaca

Depuis mon arrivée à Mexico City, début de printemps, j’ai ressenti le besoin de me retrouver seule, et de prendre du temps pour moi.
J’ai ainsi limité ma vie sociale et me suis concentrée sur mes aspirations, mes envies et mes besoins. J’ai beaucoup écrit sur mon petit carnet pour mettre des mots sur mes maux, mais également sur ce dont j’avais besoin pour me sentir heureuse et épanouie au quotidien.
Ce temps pour moi était nécessaire car aujourd’hui, je pense me connaitre encore mieux qu’à mon arrivée : 
– Je sais ce dont j’ai besoin pour vivre au quotidien (sécurité, calme, lumière naturelle, appartement bien équipé pour cuisiner, bon wifi, espace vert environnant)
– Je sais combien je dépense et connais mes sources principales de dépense
J’ai pris soin de ma santé en changeant mes habitudes (début du jeûne intermittent, 10 000 pas par jour, acceptation de mes insomnies…)
Je sais me faire plaisir au quotidien en culpabilisant moins (il y a encore un peu de boulot ?)
– J’ai identifié la culpabilisation intériorisé en moi, qui m’empêchait de vivre au quotidien
J’ai reposé les bases de ma relation avec mes parents, en leur écrivant une lettre dans laquelle j’exprime mes sentiments et reproches sans agressivité
– J’ai réussi à m’émanciper de la pression sociale pour faire des excursions et voir des sites qui ne me bottent pas plus que ça.
J’ai donc fait l’impasse sur de grands sites touristiques et sur des relations sociales de surface.
Mais la contrepartie est bien plus enrichissante pour moi : 
– J’ai appris à écouter mon ressenti et à aller vers ce qui me fait vibrer à un moment T.
– J’arrive aujourd’hui à facilement dire non sans culpabiliser et préserver mon niveau d’énergie pour ce qui est prioritaire pour moi.
– J’ai pris conscience de l’importance d’être optimiste dans un contexte anxiogène et j’y travaille tous les jours par conviction, et en écumant le négatif dans mon entourage.
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2 – Un réalignement professionnel grâce à un nouveau positionnement 

Quand rien ne vient, mettez tout en pause

 

A côté de mon travail introspectif, j’ai fini par me réaligner sur le plan professionnel.
Cela faisait plus de 8 mois que je traversais une phase d’errance, de doute et de désalignement.
Depuis l’été dernier, je n’avais plus l’envie de coacher, ni de faire du marketing comme on me l’avait proposé. Mais aucun projet clair n’émergeait dans ma tête.
J’ai donc d’abord laissé place à une période de stress, puis de pause, et enfin de lâcher-prise.
Il est important de préciser que chez moi, le lâcher-prise n’intervient qu’en dernier recours, après l’épuisement…
Et c’est après avoir fait un point sur mes finances (j’ai vu que je pouvais me permettre de ne pas travailler pendant plusieurs mois, même si l’idée ne me réjouissait pas), que j’ai décidé de prendre du recul sur mon activité et ne faire que ce qui me stimulait.
J’ai vraiment écouté les réactions de mon corps pour prendre des décisions professionnelles ou lancer différentes actions, et voici les conclusions :
– Je ne veux pas lancer de machine à gaz avec de la publicité Facebook
– Je ne veux pas faire des tunnels de vente complexe
– Je ne veux pas travailler avec des clients chronophages
– Je ne veux pas travailler à prix bradé et me positionne sur du milieu de gamme
– Je ne veux pas faire de gros investissements pour un business que je veux flexible
– Je ne veux pas faire des choses qui me fatiguent pour mon entreprise
Avec le recul, voici donc ce qu’il en est ressorti : 
– Je veux aider les individus à reprendre leur vie en main dans un contexte de crise
– Je veux mobiliser mes expériences et apprentissages depuis 3 ans (santé naturelle, digital nomadisme, entrepreneuriat et développement personnel).
Et l’univers qui a senti que je vibrais pour cela, m’a entendu ! 
– Je vais donc co-animer une formation avec Médoucine
– Je commence à coacher des digital nomades en devenir
– J’aide de plus en plus mes clients à casser leurs croyances limitantes
J’ai donc une chance à saisir pour réorienter mon activité comme bon me semble 🙂
Et en prime de ce réalignement, mon chiffre d’affaires a augmenté. Il n’y a pas de hasard, seulement des énergies !
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3 – Des projets bouillonnants pour la suite 

Digital nomade, c’est choisir l’aventure au quotidien. !

Et la suite dans tout ça ?
A l’heure ou j’écris ces lignes, je prépare mon retour en France.
Vais-je y rester quand le pays annonce une levée des restrictions ?
Vais-je repartir vers d’autres contrées ?
Les deux mon général !
J’ai besoin de faire des plans pour me sentir bien, c’est une manifestation de mon côté control freak, que j’assume aujourd’hui. Mais avec la situation actuelle, l’anticipation est devenue chose difficile.
En revanche, rien n’empêche d’avoir des options 🙂
– L’option de prendre des vacances en Europe ou en France cet été (le mieux est de trouver des endroits qui vous font vibrer dans ces deux possibilités)
– L’option de repartir à la rentrée ou avant (je pense très fort à l’Asie qui me fait vibrer pour la rentrée)
– L’option de rester digital nomad, de devenir expat dans un pays coup de coeur ou de rester en France
Les possibilités sont infinies, et l’avenir incertain, mais il y a une chose donc je suis sûre : quand j’aspire profondément à quelque chose au fond de mon coeur, l’univers entier conspire à sa réalisation.
C’est la loi de l’attraction 🙂
Je ne suis pas croyante mais je crois en ma bonne étoile, et celle-ci me protège et m’épargne du pire au quotidien, et me guidera toujours vers ce qui est bon pour moi.
C’est pourquoi j’ai foi en l’avenir.
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Conclusion : une belle aventure latine que je souhaite terminer en beauté 

“Pourquoi tu veux rentrer ? T’es mieux là où tu es !”
C’est une phrase qu’on m’a souvent répétée. Et quand on regarde ma situation de loin, on pourrait se demander pourquoi je voudrais rentrer quand je peux faire tout ce que je veux là où je suis.
C’est vrai que ma liberté n’est aucunement restreinte. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que je suis partie. OuI, c’est pour ça que j’ai fui.
Mais si la liberté est une valeur extrêmement forte pour laquelle je me bats, et une valeur que j’incarne dans mes choix de vie, elle ne suffit pas à construire une vie.
De même que l’amour ne suffit pas à construire une relation de couple, la liberté ne suffit pas pour construire une vie épanouie.
Car il manque le reste : une vie sociale qualité, et des repères, sur le plan relationnel et culturel.
J’ai envie de rentrer mais j’aurais bien profité de ma liberté !
Des restos en terrasse au soleil, des balades sous un temps magnifique, des massages réguliers, un emploi du temps très flexible…je ne me refuse rien.
De cette manière, je rentrerai sans être frustrée et sans regret.
J’ai eu une hygiène de vie comme jamais auparavant (sport, alimentation, introspection, moments méditatifs, évacuation de ma colère) et je pense la garder au maximum en rentrant.
J’ai fait l’impasse sur beaucoup de sites touristiques mais au final, ce que je retiendrai de mon séjour, ce n’est pas les excursions mais les moments privilégiés que je me suis octroyés.
Et quand je culpabilise, je me dis que je me suis construit une « retraite bien-être » sur mesure.
Je n’ai pas rencontré grand monde, mais je n’ai pas vraiment cherché car ce n’était pas ma priorité. Et parce que je sais que je retrouverai mes proches en rentrant.
J’ai donc vécu un très beau voyage initiatique, qui je pense, sera un nouveau palier franchi dans mon développement personnel.
Et ça, ça sert toute la vie !
Mais contrairement à beaucoup de digital nomades, je suis partie dans l’urgence, avant peut-être d’être prête. Je me suis adaptée, sur le plan culturel et linguistique, mais j’ai besoin d’une vie sociale de qualité, et contrairement à mon expérience de digital nomadisme à Lisbonne, je n’ai pas eu de relations sociales régulières en Amérique latine.
Certes, le propre d’un digital nomade est de s’adapter, mais il a également besoin de se ressourcer dans un environnement familier.
Quand je suis partie en janvier, je pensais voyager entre un à deux mois. J’en suis aujourd’hui à mon quatrième.
J’ai repoussé mon premier départ prévu en avril parce que je n’étais pas prête à affronter la réalité de mon pays. Beaucoup de colère en moi aurait sûrement annulé tout les bienfaits dont j’ai bénéficié pendant ce voyage initiatique et introspectif.
Si aujourd’hui je suis prête à rentrer, c’est que je me suis calmée, et que tel un étranger, j’accepte pour une courte période les règles du jeu du pays qu’est le mien (et aussi parce qu’on annonce un assouplissement des restrictions, on va pas se mentir…!)
J’ai donc décidé de raisonner de manière très pragmatique :
– Je rentre car je veux revoir mes proches dans un contexte plus favorable
– Si la situation ne me convient pas, je m’envolerai vers d’autres contrées
Et si la situation me convient ?
Il est fort possible que je m’envole également !
Car une fois qu’on a goûté à l’indépendance et au voyage, on devient facilement accro ?
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L’envers du décor : les galères quotidiennes du digital nomade

Être digital nomade semble en surface être la panacée. Mais les belles photos partagées sur les réseaux sociaux ne montrent pas toujours l’envers du décors. Car oui, être digital nomade, c’est connaître un bon lot de galère du quotidien, souvent bien dissimulées. Je les ai personnellement expérimentées et je souhaite les exposer au grand jour pour vous donner un véritable aperçu de la vie de digital nomade pour le meilleur et pour le pire. Alors quelles sont ces galères ? Comment les gérer ? Levée de rideau !

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1 – Le quotidien du digital nomade requiert de l’adaptation

Etre mobile et transporter sa maison sur le dos, c’est aussi la vie de digital nomade

Etre digital nomade, c’est être flexible : flexible dans le sens où il faut savoir être mobile et bouger facilement (le minimalisme est un concept essentiel pour ne pas s’encombrer et ne pas attacher trop de valeur aux objets) mais également flexible par rapport aux déconvenues du quotidien :
– On peut être amené à changer d’appartement du jour au lendemain (ça a été mon cas, lorsqu’un de mes propriétaires n’avait pas bloqué les bonnes dates pour ma réservation d’appartement et que j’ai du faire mon sac en deux deux)
– On peut se retrouver à devoir remplacer du matériel défaillant et ne pas trouver l’équivalent dans le pays dans lequel on voyage
– On peut se retrouver dans un endroit où l’on ne comprend pas la langue et la culture locale et commettre involontairement des impairs.
– On peut se retrouver à subir une coupure de courant ou d’eau, devoir prendre son ordinateur et filer au café du coin en deux deux, ou encore se laver au seau d’eau (véridique)
Il faut donc faire preuve d’humilité, de sang froid et de résilience pour surmonter la solitude dans ces moments de galère du quotidien.
Heureusement, les communautés de digital nomades existent pour nous soutenir et partager ces expériences et galères du quotidien. On trouve en effet, un grand nombre de groupes Facebook, de sites web, de ressources, et de comptes Instagram qui peuvent nous aider au quotidien dans ces galères.
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2 – Le quotidien du digital nomade en temps de pandémie

Voyager au Mexique en pleine pandémie

Être digital nomade en pleine pandémie, c’est faire preuve d’une grande capacité d’adaptation et de flexibilité. Faire des plans devient ainsi obsolète car la situation change quasiment tous les jours : le monde devient ainsi un Tetris géant. Dans ce contexte, il faut être prêt à faire son sac à la moindre opportunité et changer de décor rapidement.
Mais au-delà de la réactivité, il faut parfois un peu d’anticipation. Anticiper permet ainsi de flairer les opportunités et prendre son billet avant que ça ne sente mauvais 😉
C’est ce que j’ai fait en janvier dernier où j’ai pris mon billet pour le Costa Rica avant que les mesures en France deviennent plus restrictives. Je suis également partie de Lisbonne début décembre au moment où le pays allait être de nouveau confiné.
Cette réactivité et cette anticipation font partie des qualités du digital nomade, mais demandent de savoir gérer un stress régulier pour trouver la liberté.
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3 – La santé et les maladies : des maux ordinaires mais à anticiper

L’activité physique et l’alimentation, les deux meilleurs moyens de rester en forme

 

Être digital nomade, c’est aussi prendre le risque d’avoir des problèmes de santé à l’autre bout du monde.
En dehors de la pandémie actuelle, d’autres maladies et maux du quotidien guettent les travailleurs numériques : 
– Des problèmes de dents (une amie a dû se faire opérer des dents de sagesse au Mexique)
– Une mauvaise anticipation du stock de lentille nécessaire pendant notre voyage
– Une intoxication alimentaire
– Une réaction cutanée ou allergie
On se retrouve parfois dans son lit, au beau milieu de la nuit, à subir ces maux, certes ordinaires mais beaucoup moins supportables lorsqu’on est seul et sans médicament.
C’est pourquoi il est important d’anticiper ces déconvenues grâce à une bonne trousse à pharmacie et surtout une bonne assurance en cas de problèmes plus graves.
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4 –  Le digital nomade face aux critiques et jalousies

Parce qu’on fait aussi des envieux sur les réseaux sociaux avec la dolce vita qu’on a l’air de vivre au quotidien

Être digital nomade, c’est aussi faire des envieux. Car oui, quand on partage des photos de paysages de rêve et une qualité de vie optimale à moindre coût, ça ne laisse pas tout le monde indifférent.
On m’a déjà traitée de néocolonialiste pour vivre dans des pays au niveau de vie inférieur au mien.
On m’a déjà traitée d’irresponsable de voyager en pleine pandémie.
Au début, ces critiques peuvent affecter, mais quand on les analyse en profondeur, on comprend qu’elles sont la manifestation de frustrations chez nos détracteurs.
Car après tout, il ne tient qu’à lui de prendre son billet et s’envoler à l’autre bout de la planète. Alors, ce n’est peut-être pas facile pour tout le monde, surtout quand on a un travail salarié et des responsabilités familiales, mais la vie est une question de choix. Et dès le départ, nous avons souvent tous eu le choix :
– Choix de devenir nomade ou sédentaire
– Choix de construire une vie de famille ou non
– Choix de devenir propriétaire ou non
– Choix d’opter pour l’instabilité et la liberté, ou d’opter pour le confort et la sécurité.
Être digital nomade, c’est donc être libre et responsable. C’est du courage, et le courage peut susciter l’envie de ceux qui ne l’ont pas.
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Conclusion 

La vie de digital nomade n’est pas toujours rose. Elle comprend des contraintes, des moments de solitude et de stress. Mais à chacune de ces galères, le digital nomade prend du recul et sait que malgré ces déconvenues, il ne regrette pas ses choix : celui de la liberté, de l’aventure et de l’apprentissage !

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masterclass

Qui sont les électrons libres du digital nomadisme ?

Etre digital nomade, c’est souvent se rattacher à une communauté, une tribu de travailleurs/voyageurs. Beaucoup restent entre eux, gardent des habitudes très occidentalisées et se retrouvent à vivre dans des lieux réputés pour le digital nomadisme. Bali, Chiang Mai, Playa de Carmen en sont des exemples célèbres. Mais à côté de cette grande majorité, il existe des électrons libres du digital nomadisme. Ces loups solitaires préfèrent le calme au brouhaha des villes balnéaires branchées. A l’instar de ma prise de distance avec l’infopreneuriat, j’ai également pris mes distances avec l’écosystème du digital nomade pour me créer ma propre bulle de confort. Si vous avez envie de tenter l’aventure digital nomade mais que vous vous sentez en décalage avec les habitudes de vie du plus grand nombre, vous pouvez créer votre propre univers !

 

1 – Les habitudes très clichés des digital nomades

Connaissez-vous le digital connard ?

Le digital connard, c’est ce nomade qui remplit toutes les cases des clichés du nomade numérique :

– Il porte des claquettes en ville
– Il a un MacBook pro sur lequel il branche un VPN
– Il se nourrit d’avocado toast
– Il vit, travaille et sort dans son coworking/coliving
– Il fait du yoga depuis une semaine et pense déjà à l’enseigner
– Il ne trouve plus ses mots en Français
– Il est persuadé de vivre une expérience authentique : ” Ca c’est le vrai Mexique”

Y-a-t-il du mal à être un digital connard ?

Non, car soyons honnête, il est plus facile de se recréer un cadre de vie qui nous est familier à l’étranger plutôt qu’être en permanence hors de sa zone de confort.

Tout dépend de l’expérience que l’on a envie de vivre et des personnes que l’on veut rencontrer.

Mais il est sûr que de cette manière, nous prenons le risque de nous faire taxi de colonialistes numériques (@margaux_rx )

Pour ma part, je garde le côté très connecté, et ne fais prendre que très peu de risque à mon estomac. En revanche, je n’ai pas choisi de fuir l’écosystème de l’infopreneuriat pour le retrouver à l’étranger ?

Moment confession : j’avoue être une Apple Addict et manger plus d’avocats qu’un Mexicain. Pour le reste, je reste un loup solitaire (Tmtc @nomade_path )

Et vous, vous retrouvez-vous dans une partie de ces clichés ? Est-ce assumé ou avez-vous envie de changer ?

 

 

2- Les électrons libres du digital nomadisme

 

Il y a quelques semaines, j’échangeais sur le digital nomadisme avec Jeanne de Nomadpath qui accompagne les freelance à devenir des digitalsnomades.

Nous passions en revue les différents profils de freelance qui avaient choisi ce mode de vie “alternatif” et leurs choix de destination, mais également de vie.

Car non, il n’y a pas qu’une seule manière d’être digital nomade.

Beaucoup choisissent des destinations paradisiaques. La plage et le wifi étant leur critère principal de sélection d’un lieu de prédilection.

L’avantage, c’est qu’une fois dans ces destinations, on est sûr d’avoir un bon wifi et une communauté de digital nomade à rencontrer.

Mais à côté de ces digital nomades visibles, il y a les loups solitaires comme Nomad Path, mais également moi-même.

Etre un loup solitaire, ne veut pas dire vivre en ermite, isolé du monde.
Mais choisir une destination selon d’autres critères, et surtout en écoutant ses propres aspirations.

Pour ma part, je n’aime pas les fortes chaleur, ni les grosses fêtes, ni les destinations où la plage est le seul intérêt.

C’est d’ailleurs pour cela que je suis allée à Oaxaca, et non Playa de Carmen au Mexique.

Je ne suis pas au contact de digital nomades au quotidien, bien que je m’assure d’avoir une bonne connexion et des bonnes relations 🙂

Locaux, expats, nomades, voyageurs, je rencontre une diversité de profils qui me permettent de trouver le bon équilibre entre la bulle du digital nomadisme, et la vie de baroudeur, incompatible avec de bonnes conditions de voyages.

Comme dans le milieu de l’infopreneuriat, je ne coche pas toutes les cases du digital nomade type, mais qu’importe.

Et oui, une fois, j’ai l’impression d’être un électron libre, qui ne rentre pas dans ce nouvel écosystème que je découvre !

Cela dit, je trouve mon expérience singulière et riche.

Mais rassurez-vous, je suis moi aussi attirée par certaines destinations très convoitées des nomades, seulement, la dimension ultra touristique me rebute un peu.

Alors comment faire si vous êtes attiré par des destinations convoitées de tous, sans vouloir baigner dans un bain de foule ?

Comme le soulignait Jeanne, dans notre discussion, vous pouvez trouver un petit coin tranquille même proche des endroits les plus fréquentés. Il suffit d’être prêt à vous éloigner un peu de l’épicentre 😉

– Vous trouverez des recoins moins chers
– Vous ferez un peu de vélo
– Vous aurez une quiétude au quotidien

Conclusion

Alors si vous avez envie de tenter l’aventure digital nomade à votre sauce, suivez votre instinct, gardez en tête les bonnes conditions qui vous permettront de travailler, et vivez votre  histoire !

 

?Si vous vous  voulez réveiller le digital nomade en vous et franchir le pas,  mon programme “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise”, va vous plaire !

Programme pris en charge par le chèque numérique à hauteur de 500 euros ?

Pourquoi devenir Digital Nomade en 2021 ?

Le digital nomadisme, c’est ce mouvement d’entrepreneurs du web qui a fait le choix de travailler depuis l’étranger. Plus qu’une tendance, le digital nomadisme est devenu un véritable mode de vie de plus en plus populaire et particulièrement aujourd’hui dans un contexte de crise. Si les options de voyages sont limitées, la volonté de fuir des pays aux restrictions contraignantes, elle est bien forte, et chaque jour de nouveaux digital nomades naissent. Mais au delà de la pandémie, pourquoi décider de devenir digital nomad en 2021 ? Et surtout, est-il intéressant d’en faire un mode de vie durable ? J’apporte mon regard et des éléments de réponse dans cet article.

 

1- Les avantages de devenir digital nomad en 2021

 

Devenir digital nomad en 2021

Etre digital nomade, c’est choisir de travailler dans un cadre idéal : beaucoup choisissent la plage et le soleil, mais ce n’est qu’un choix parmi d’autres. La diversité de ces choix est soumise à quelques paramètres :

  • La qualité de la connexion internet
  • La sécurité dans le pays où l’on décide de poser ses valides
  • La vie sociale et culturelle
  • La nature et les attractivités touristiques (bonus)

Etre digital nomade, c’est ainsi gagner en qualité de vie : beaucoup d’occidentaux ont ainsi choisi de vivre dans un pays au niveau de vie inférieur au leur et profitent ainsi d’un logement et d’une vie plus confortables.

Etre digital nomade, c’est aussi développer sa capacité d’adaptation et de résilience en changeant régulièrement d’environnement, de culture, et en vivant des péripéties parfois déboussolantes mais très formatrices.

Etre digital nomade, c’est également faire le choix de ne pas être enraciné à un territoire, à des relations et à une culture : il permet une flexibilité très pratique pour changer de vie rapidement.

Rajoutons à ces avantages, trois points positifs qu’offre 2021 : 

  • En 2021, le premier gros avantage est la baisse du nombre de touristes dans les lieux populaires auprès des digital nomades.
  • En 2021, le deuxième avantage est que certains pays délivrent encore des visas pour ces travailleurs digitaux quand leur octroi reste suspendu pour les touristes.
  • En 2021, le digital nomade est donc le rescapé d’un ouragan mondial qui a pu passer entre les gouttes, grâce à son mode de vie ambulant.

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2 – Devenir digital nomad en 2021 : comment changer de vie en 5 étapes ?

 

Devenir digital nomad en 2021

Digital nomadisme au Portugal (Lisbonne)

Je vous propose ma tambouille nomade : la recette express pour changer de vie

Temps de préparation : 7 jours

Temps de cuisson : en fonction du degré de maturation de chacun

Etape 1 : Identifier ce qui ne va pas dans votre vie actuelle (job, cadre de vie, relations sociales….)

Etape 2 : Identifier les causes et les pistes de solution pour faire bouger les choses

Etape 3 : Peser les pour et les contre de ce changement de vie :

– responsabilités financières
– responsabilités familiales
– fin d’une vie au sentier balisé

Etape 4 : Vous poser cette question de fond : préferez-vous le changement incertain ou la stabilité prévisible ?

Etes-vous prêt à prendre le risque de perdre pour gagner ?

Etape 5 : faites le premier petit pas que vous pourriez engager maintenant !

Etape 6 : votre nouvelle vie est prête à être consommée !

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3 – Devenir digital nomad en 2021 : où partir en pleine pandémie mondiale ?

 

Devenir digital nomad en 2021

 

La situation actuelle a permis d’augmenter les rangs des digital nomades, ces travailleurs du web, dont le bureau physique n’a pas d’importance.

Je fais clairement partie de ces néo-nomades depuis maintenant 6 mois, et j’ai pu voyager en Europe mais également en Amérique Latine.
La situation sera sûrement amenée à évoluer car le monde est devenu un Tetris géant.
Mais il reste néanmoins des destination assez sûres en terme de restrictions pour voyager :
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1/ Le Mexique

Bien que le pays ait appliqué un petit confinement cet hiver, le pays ne peut pas confiner sur de longues périodes car ses citoyens ne s’en sortiraient pas sur le plan économique. Aujourd’hui, la situation s’améliore de jour en jour et les restrictions ne sont pas contraignantes sur place.
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2/ Le Costa Rica

Le Costa Rica, comme le Mexique n’impose pas de PCR à l’arrivée sur le territoire. C’est également l’un des pays les plus sûrs d’Amérique Latine. Sur place, comme au Mexique, les restrictions varient en fonction des régions mais sont largement supportables et n’empêchent pas le développement d’une vie sociale. Le Costa Rica a fait le choix de responsabiliser et faire payer ses visiteurs avec une assurance Covid Obligatoire, plutôt que de lui imposer des tests ou des quarantaines.
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3/ La Suède 

Mouton noir de la pandémie, la Suède reste un pays européen aux faibles restrictions. Culturellement, impossible d’enfermer les gens, ce qui explique l’absence de confinement et la non fermeture des commerces. Depuis le début de l’année, des restrictions de nombres sont imposées dans les restaurants, mais sans pour autant les fermer. Un PCR est maintenant obligatoire mais le port du masque ne l’est pas dans la rue.
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Il existe à l’heure actuelle d’autres destinations faciles d’accès mais que je n’ai pas testé et dont nous pouvons plus difficilement prévoir l’évolution :
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– L’Espagne, qui a décidé de ne plus appliquer de restrictions fortes pour des raisons financières (on verra combien de temps ça dure). Pour le moment, pas de quarantaine, mais PCR obligatoire.
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– Bali, qui réouvre ses portes aux digital nomades, avec une quarantaine de 5 jours (c’est peu pour un pays asiatique), un visa business à 400 euros (et un PCR, c’est cadeau) , mais dont le gouverneur change régulièrement d’avis sur la politique d’ouverture des frontières
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Bien sûr, je n’ai pas cité tous les pays mais retenez la tendance générale : 
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– L’Europe n’est pas sûre car les pays s’harmonisent entre eux
– L’Asie et l’Océanie sont fermées ou rouvrent ses frontières avec des conditions très contraignantes
– L’Afrique n’est que peu touchée par le virus, mais attention à la sécurité et à la connexion internet
– L’Amérique Latine est très contrastée, sans recherche d’harmonisation : on passe du Mexique et du Costa Rica où les frontières sont grandes ouvertes, à l’Argentine et au Chili où les frontières sont fermées et les populations confinées
Voici donc mon avis sur les destinations où partir en temps que digital nomade en 2021
Vous pouvez vous informer sur le site Tourdumondiste.com qui met à jour quotidiennement une carte des restrictions sanitaire, mais qui concerne généralement les touristes.
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4 –

Devenir digital nomad en 2021 : comment rencontrer de nouvelles personnes facilement ?

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Digital nomadisme à Lisbonne, une incroyable facilité à rencontrer des nouvelles personnes

Depuis que je suis au devenue digital nomade, je ne cesse de rencontrer de nouvelles personnes : voyageurs, nomades digitaux mais aussi locaux. Je suis à la fois surprise et soulagée car même si je ne suis pas timide, faire le premier pas d’une rencontre n’est pas facile pour moi.

Et pourtant rien n’a été aussi simple.

Alors comment faire de nouvelles rencontres facilement en voyage ?

– Aller dans des lieux propices aux rencontres (Guesthouse, coworking) pour être au contact de personnes qui partagent le même lieu que vous
– Manger dans les endroits où vont les locaux (les sodas, au Costa Rica) pour intéragir avec les locaux, souvent ouverts à la conversation (en Amérique latine en tout cas).
– Utiliser les groupes Facebooks et app de dating pour faire des rencontres en petit comité
– Prendre les transports en commun pour croiser des compagnons de routes

Bien sûr, ce n’est pas aussi facile dans un grande ville, mais il y a des possibilités :
– En pratiquant une activité sportive ou culturelle
– Grâce aux événements professionnels
– En étant en demande de mise en relation personnelle ou professionnelle (si vous arrivez dans un nouveau lieu de vie)
– Encore et toujours les réseaux sociaux.

Moi qui n’osais pas aller vers les autres, je me suis même surprise à initier des conversations ! 🙂

Et vous, souffrez-vous du manque de relations sociales au quotidien ?
(hors période actuelle).

Si c’est le cas, je vous lance un défi : rencontrer et interagir avec une nouvelle personne cette semaine !

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5 –  Devenir digital nomad en 2021 :  la checklist essentielle pour se lancer 

Devenir digital nomad en 2021

Travailler à distance, oui, c’est possible ! Mais il faut quand même un bon kit de survie pour être un digital nomad accompli, et ainsi vivre de son activité tout en construisant chaque jour la vie dont on rêve.

✔️ La connexion ! Essentielle et pas toujours simple à trouver. Carte SIM du pays, batterie de recharge en cas, mais aussi prise universelle, les éléments indispensables pour rester connecté au monde digital.

✔️ Le bon contenant pour le bon contenu ! On ne connait jamais la température d’un pays avant d’y avoir posé les pieds. Après, mieux vaut prévenir que guérir et toujours avoir sur soi au moins quelques affaires en cas de forte chaleur ou d’une humidité trop désagréable. Pensez également aux tenues chaudes si les températures nocturnes venaient à chuter – voire étaient tout le temps froides !

✔️ Pour s’adapter au pays, et surtout garder une hygiène de vie digne de ce nom, j’ai adopté le savon solide ! Pratique, écologique et surtout miniature, il s’emporte partout, il passe à la douane et surtout ne prends pas de place dans mon nouveau sac-à-dos multi poche pour ranger et organiser tous mes éléments de voyage (oui, je me transforme petit à petit en une véritable exploratrice ?).

Et vous, quelle est votre trousse de survie pour partir vivre une expérience au-delà des frontières imposées ?

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Conclusion

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En 2021, peut-on vraiment travailler d’où l’on veut ?

Travailler à l’étranger de manière indépendante apporte de très nombreux avantages :

J’ai fait de nombreuses découvertes, tant sur le plan culturel que sur le plan humain. Des rencontres qui m’ont enrichies…

Je me suis libérée du superflu. J’ai compris qu’il fallait vivre au jour le jour, savoir éliminer le stress, les tensions. J’ai continué mes joggings matinaux dans un nouveau cadre idyllique et je gère mon emploi du temps selon mes besoins.

✅ Et surtout, sur le plan professionnel, j’ai totalement adapté mon offre et mes contenus à ma nouvelle vision. Une vision basée sur un mode de vie personnel plus que motivée par une activité professionnelle !

On dit que le positif attire le positif, et c’est sans doute vrai. En tout cas, je suis convaincue qu’être entrepreneur et voyageur peut être un combo gagnant pour la suite.

? Avez-vous déjà testé le nomadisme ? Seriez-vous tenté par l’expérience ? Avec d’autres entrepreneurs, peut-être ?

 

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La pression que subit le digital nomade au quotidien

Depuis que je suis devenue digital nomade, j’ai constaté que mon entourage exerçait une pression involontaire sur moi. Cette pression si j’y cédais aurait transformé mon voyage en exercice de performance touristique, linguistique et sociale. Derrière cette pression, il y a des frustrations d’individus qui aurait aimé vivre cette aventure à notre place. Aucune volonté de nous nuire, certes, mais une pression étouffante au quotidien. Alors j’ai décidé de dire STOP et de vivre mon voyage comme je l’entends. Si vous aussi, votre entourage vous matraque de recommandations et conseils, prenez conscience que cette pression n’est pas “normale” à subir, et que vous pouvez y mettre un terme. Voici donc pour vous aider, les principaux facteurs de pression sociale vécus par les digitals nomades :

 

1 – Toujours rencontrer plus de monde, et des locaux ! 

Rencontre entre français à Mexico

 

Pourquoi les digital nomades restent-ils entre eux ?

C’est une question que l’on peut se poser, vue la vitesse à laquelle les hubs de nomades se créent à travers le monde.

D’un point de vue extérieur, on pourrait se dire qu’ils cultivent l’entre-soi.
Et même, en tant que digital nomad, je ne me suis pas retenu de porter un jugement sur les complexes hôteliers comme le Selina, repère de digital nomades.

 

Mais en étant tout à fait honnête, j’admets qu’il y a une certaine facilité à rester entre soi car :

– Les digital nomades partagent souvent le même rythme de travail, et se retrouvent dans des espaces communs (hello Sélina ! )

– Ils partagent la même culture occidentale, qui les rapproche, peu importe leur nationalité

– Ils parlent souvent la même langue : français ou anglais généralement

– Ils initient des opportunités professionnelles grâce au réseau local (merci le coworking ! )

 

Ces hubs nomads sont donc une facilité pour ces travailleurs itinérants, de ne pas se sentir seul au quotidien.

Maintenant, il est tout à fait possible de trouver un équilibre entre écosystème nomade et vie locale. On peut ainsi rencontrer des locaux facilement :
– en faisant des activités locales (sport, activité culturelle)
– Sur les marchés en échangeant avec les commerçants
– En prenant des cours de langue avec un local

Mais bien sûr, il n’y a pas de pression à vouloir se mélanger avec les locaux !

Ce qui compte, c’est d’apprécier son expérience de digital nomad, pas de se mettre une pression pour parler la langue du pays, rencontrer des locaux et faire toutes les attractions de la région.

J’en suis d’ailleurs une parfaite illustration : je rencontre de moins en moins de personnes car j’en ressens moins le besoin, je fais moins de tours touristique, par manque d’intérêt, et je fais plutôt le choix de me reconstituer une vie locale rythmée, dans chaque nouvelle destination.

Et vous, quel digital nomade êtes-vous ?

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2 –  Toujours visiter plus de sites touristiques ! 

 

Derrière ce paysage de rêve se cachent une file de touriste qui attend de prendre leur photo. Une des raisons pour laquelle j’ai limité les excursions, souvent plus belles sur Instagram

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Technologies, informations, réseaux sociaux, à l’ère du “toujours plus vite” : certains ressentent le besoin de ralentir et de savourer chaque moment. J’adhère totalement à ces nouveaux modes, un peu à contre-courant.

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Slowtravel Versus tourisme

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Le slow travel, kesako ? ?
C’est profiter du luxe de prendre son temps.

En tant que digital nomade, j’ai appris que trouver le juste milieu entre professionnel et personnel, ce n’était pas évident tous les jours.

Le slow travel a donc été la solution !
Stop au tourisme de masse, aujourd’hui je décide de prendre le temps, celui dont j’ai besoin qui m’est nécessaire pour découvrir les lieux typiques, les personnes des régions que je visite, les us locaux…

✅ Alors, si sur un papier de l’office de tourisme, il est écrit que la visite dure 2h30 et qu’il m’en faut 5, et bien ce n’est pas grave ! Ce sera 5 heures. Je sais que j’en aurai réellement besoin pour pleinement ressentir, flâner, découvrir et m’immerger totalement dans ces cultures qui me passionnent.

Une bonne dose d’inspiration pour mon travail ensuite ! ?

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Trop de pression étouffe le nomade

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STOP ! Lâchez-nous la grappe !

Il y a quelques jours, je discutais avec une amie française, elle aussi au Mexique. La conversation portait sur ce que notre entourage resté en France pensait de notre voyage. Et clairement…on nous prend pour des touristes 😉

Notre entourage nous met une certaine pression (même involontaire) pour visiter tel ou tel site, prendre des cours d’espagnol ou rencontrer des locaux.

Mais le truc, c’est que nous ne sommes pas des touristes, mais des travailleurs indépendants !

Certes nous avons choisi de vivre à l’étranger, mais pas pour faire du fast travel à tout bout de champs !

Nous préférons rester dans une ville et prendre nos marques, nos habitudes et créer notre routine, plutôt que de sauter dans le premier bus pour faire un tour épuisant au prix exorbitant le week-end (perso, je préfère les brunchs).

J’ai fait l’erreur de faire ce type d’excursion il y a quelques mois au Costa Rica, et cela m’a épuisé plus qu’autre chose.

Il faut être conscient que s’acclimater à un nouveau pays ou environnement prend du temps et de l’énergie.
Dans une logique de voyage moyen-termiste, le tourisme ou l’apprentissage de la langue n’est pas forcément une priorité (je croise des français qui ne parlent pas espagnol après des années au Mexique car ils ne rencontrent pas de locaux et travaillent en français ou anglais).

Mais au delà du voyage, cette pression que nous met notre entourage en voulant vivre par procuration existe bel et bien :

Au niveau de la carrière, par un entourage familial qui nous met une pression de réussite
– Au niveau des relations intimes, par un entourage amical qui refuse de nous voir célibataire (ou tout simplement bien avec nous même)
Au niveau des investissements, par un entourage qui nous souhaite un accès rapide à la propriété, ou une sécurisation de notre retraite.

Vos intentions sont bonnes, vos attentions sont appréciables, mais vous nous mettez de la pression, et vous projeter vos peurs et frustrations sur nous…même involontairement.

Vivez plutôt votre vie le mieux possible, et laissez-nous nous lancer dans l’aventure que nous avons décidé de vivre.

Cela étant dit, avec bienveillance 🙂

 

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3  – Toujours plus de bilinguisme  : le digital nomad n’est pas un polyglotte de métier !

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Entre français, et travaillant en français, il n’est pas toujours aisé d’apprendre une nouvelle langue (ici à Lisbonne pour une courte période, nous n’avons pas appris le portugais)

“Alors, t’as amélioré ton espagnol ? Tu dois être bilingue maintenant”

Ou pas.
Encore une nouvelle fois, la pression de l’entourage sévit 😉
Mais clairement, être digital nomade, ce n’est pas être en séjour linguistique !
Laissez-moi éclaircir la situation :
Le digital nomade travaille pour la plupart du temps, dans sa langue natale ou en anglais, selon son activité et l’origine de ses clients.
Il est à l’étranger car son activité lui permet de travailler en ligne, et il souhaite ainsi s’immerger dans un nouvel environnement.
Mais ne restant que peu de temps (quelques mois maximum, sinon on parlerait d’expatriation), il ne lie pas de liens forts avec les locaux et ne met pas son énergie à apprendre une langue.
Alors certes, il doit connaître les bases : les formules de politesse à minima ainsi que quelques phrases pour se nourrir et survivre dans des pays où l’anglais n’est pas parlé par les populations locales (bienvenue en Amérique latine ?
Mais cela n’est pas suffisant pour apprendre une langue.
Et pour cause, regardez le nombre de Chinois qui vivent en France depuis des années  et qui ne parlent pas le Français !
Alors ce n’est pas la durée d’immersion dans un pays qui permet l’apprentissage d’une langue ?
Non !
La durée va seulement faciliter la compréhension, si on est amené à interagir avec des locaux.
Mais ce qui va favoriser l’apprentissage d’une langue, ce sont les éléments suivants :
– La pratique au quotidien grâce à des échanges avec des locaux (activité physique ou culturelle, échanges au supermarché, excursions…) pour débloquer la timidité, et maîtriser un vocabulaire “pratique”
– Les cours de langue en one to one, pour perfectionner sa pratique orale, mais également sa grammaire et conjugaison
– Le travail dans la langue du pays, pour pratiquer au quotidien une langue dans sa globalité.
Si ces trois facteurs (ou du moins les deux premiers) ne sont pas réunis, il est difficile de se diriger dans la voie du bilinguisme.
Mais disons le clairement, tout est une question de volonté et de priorité ?
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4- Toujours plus de mobilité  !

“Viens à Bali, c’est the place to be pour cet été”.
J’ai entendu cette phrase, et je ne suis pas la seule.
Il y a régulièrement des injonctions  parmi les digital nomades pour changer d’endroits ou encore se retrouver à un endroit en vogue.
Mais tout le monde n’a pas envie de répondre à cet appel.
C’est le cas de mon amie Lauriane qui a trouvé un lieu et un cadre de vie qui lui conviennent à Puerto Escondido :
– Elle peut pratiquer au quotidien : le surf
– Elle a trouvé un équilibre de vie qui lui convenait
– Elle a tissé des liens d’amitié sur place
L’idée de devoir refaire ses affaires génère énormément de stress en elle et la culpabilité de ne plus avoir la bougeotte du digital nomade l’envahit.
Mais on devient digital nomade par choix et non par contrainte ni contrat. 
A n’importe quel moment, chaque nomade devrait pouvoir mettre fin à l’aventure si bon lui semble…et sans se sentir mal alaise.
Car être digital nomade est avant tout un choix de vie guidé par la liberté.
Être digital nomade, c’est vivre une aventure de voyage mais aussi d’introspection.
Et un voyage initiatique, ce n’est pas un voyage où on suit l’appel du groupe. C’est un voyage qui répond à l’appel de son propre cœur.
Et si le coeur veut s’ancrer dans un territoire qu’il a choisi, l’aventure nomade se met certes en pause, mais le voyage continue : intérieurement grâce à la découverte de soi et de ses besoins, et extérieurement, en ouvrant les yeux sur ce que la vie de nomade ne nous a pas permis de voir.
Nomade, expat, résident, peu importe le statut, ce qui compte, c’est de savoir qu’on est au bon endroit au moment où on le décide.
Alors, êtes-vous à votre place ?
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Conclusion 

La pression de l’entourage du digital nomade n’est pas intentionnellement mauvaise mais très frustrante, voire étouffante. S’adapter à un quotidien, connaître des galères à l’étranger tout en gardant le contact avec les proches ne se fait pas sans énergie. Dans ce cadre, se focaliser sur les prochaines excursions et rencontres n’est pas toujours la priorité du digital nomad. Pour ne pas se fermer et couper les ponts avec son entourage, le mieux est qu’il propose un échange ouvert sur ce sujet qui lui pèse au quotidien. De cette manière, un entourage maladroit peut devenir un entourage bienveillant, qui admire au lieu d’envier, qui soutient au lieu d’imposer, et qui sait, qui vivra au lieu de regarder. Toute malveillance exclu de ce dernier propos 🙂

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C’est quoi le courage professionnel ?

Ce matin, grosse claque au réveil ! J’ai reçu le message d’un prospect qui a décidé d’annuler notre appel en raison de mes positionnements sur la crise actuelle. Ce prospect avait autour de lui des proches devenus complotistes et cela l’avait affecté. En outre, nos points de vue divergents sur la situation actuelle ont servi de blocage à notre collaboration.

 

Doute et remise en question : une étape saine dans un processus d’affirmation professionnelle 

J’ai d’abord eu un moment de doute : ai-je fait le bon choix de rentrer dans cette voie ?

Puis d’incompréhension : alors que je venais de publier un post sur la tolérance des avis divergents, et une série de posts sur l’humanité en pleine crise, je me prenais un coup de fouet en pleine figure.

Mais en prenant un peu de recul, je me suis rappelée que mes avancées passent par l’action, l’expérimentation et parfois les erreurs.

C’est dans cette logique d’itération que j’ai pu développé de nombreux projets parallèles à mon activité :

?CM for good, qui était mon collectif de community managers

?Le réseau des freelances de l’ESS et du Développement Durable, une communauté d’entrepreneurs de l’Economie sociale et solidaire et qui vit aujourd’hui toute seule, sur Facebook

?@aikidomillennials , qui est mon blog spécialisé dans l’aikido

?@alerelibre, qui est mon nouveau projet sur Instagram, dans lequel je m’exprime sans filtre sur la crise actuelle, tout en proposant des pistes de changement alternatif et des messages de solidarité et d’humanité.

Je donne également de mon temps :

✅ J’ai rejoint l’équipe de campagne de la Ligue Ile de France en Aikido

✅ Je produis des contenus réguliers pour partager mes réflexions sur l’entrepreneuriat, mais aussi le développement personnel et le digital nomadisme

✅ Je donne du temps de bénévolat pour des interventions (@yossglobal , @novaa.expertise et bientot @wemind.io )

Voici donc ce que mes réflexions m’ont permis de construire, pour moi, mais également pour différentes communautés.

Heureusement, c’est en échangeant avec des personnes bienveillantes (poke @nellydancer , @anneclaire_meret , @steven.renaissance ) que j’ai réalisé que prendre position était un acte courageux, surtout à visage découvert.

 

Ces échanges m’ont également fait prendre conscience du difficile équilibre entre tolérance et ouverture envers l’autre, et devoir personnel d’affirmer ses convictions haut et fort.

Car ce n’est pas dans le silence que le monde change.

Je ne vais pas me faire que des amis mais on dit souvent qu’on est la moyenne des personnes qui nous entourent.

Alors que le vent balaye les feuilles mortes et ramène les fleurs du printemps !

 

Alors, c’est quoi le courage professionnel ?

 

Ce n’est pas la première dois qu’un prospect refuse de travailler avec moi en raison de mes points de vus affirmés : ça m’est arrivée à deux autres reprises.

Ce n’est clairement pas agréable, et cela sème le doute en moi.

Mais aurais-je pu faire autrement ?

Oui j’aurais pu ne rien communiquer.

Mais je n’aurais pas été alignée pour cette décision.

Pourquoi ?

Parce que mon activité professionnelle est imprégnée de ma vie personnelle.
Et inversement.
De même, le projet @alerelibre est imprégné de Yéza Lucas.

De plus, j’ai depuis quelques années entamé un travail d’affirmation de moi, et je ne vais pas tout rayer d’un coup, à la moindre difficulté.

Mais cette difficulté est accentuée par la communication à l’ère des réseaux sociaux.

Ces hauts-parleurs des temps modernes propulsent une opinion au-delà de ce que l’on puisse espérer. Ainsi, chaque message est amplifié, et parfois même, mal interprété.

C’est pour cela que la prise de risque est d’autant plus grande quand on décide d’engager une prise de position personnelle dans une sphère professionnelle.

Mais, si je regarde mon historique professionnel, j’ai déjà pris de gros risques :

✅ Quitter un job difficile à obtenir parce que je ne me sentais pas respectée
✅ Me lancer dans l’entrepreneuriat avec un très faible chômage
Changer de secteur d’activité à deux reprises
✅ Changer de métier à 3 reprises en 3 ans
Assumer ma vulnérabilité dans ma communication professionnelle
✅ Dire merde à des clients qui ne respectaient pas mon travail
✅ Dire merde à l’écosystème de l’infopreneuriat.

Et au final, est-ce que j’en ai subi les conséquences ?

? J’ai certes perdu des abonnés et clients
♥ Mais j’en ai retrouvé d’autres à qui ma communication parlait vraiment

Aujourd’hui, j’assume tout simplement une nouvelle prise de risque.
Plus challengeante, car elle touche un sujet vraiment “brûlant”.

Mais je ne vais pas me justifier sur mes positions
Je ne vais pas chercher à convaincre celui qui n’a regardé qu’en surface les contenus que je propose.

 

Tout comme je ne cherche plus à convaincre un client non convaincu, je ne cherche plus à convaincre un citoyen qui n’est pas prêt à entendre mes propos.
Je sais aujourd’hui comment mettre mon énergie au bon endroit pour rayonner. Et je sais que mes mots touchent d’autres individus.

On dit souvent “une de perdue, 10 de retrouvées”.Pour ma part, je pense que ce sera “10 de perdues, une de retrouvée”

Mais quelle trouvaille !  😀

 

Bilan de 3 mois en Amérique Latine : un compromis entre liberté et éloignement géographique

Cela fait maintenant 3 mois que je suis en Amérique latine. Après un mois au Costa Rica, je suis arrivée au Mexique et y suis encore au moment où j’écris cet article. Après avoir tiré deux bilans de mes deux premiers mois, j’écris aujourd’hui mon troisième bilan sur des aspects plus personnels : l’adaptation à un nouveau pays, le lâcher-prise par rapport à la pression qu’on peut exercer sur un “voyageur” pour faire tel ou tel chose, ma décision de prolonger mon séjour, et mon ressenti honnête sur ces mois en Amérique Latine.

 

Après 3 mois de digital nomadisme, j’assume ma manière de voyager

Il y a quelques semaines, j’échangeais sur le digital nomadisme avec Jeanne de Nomad Path.qui accompagne les freelance à devenir nomades.

Nous passions en revue les différents profils de freelance qui avaient choisi ce mode de vie “alternatif” et leurs choix de destination, mais également de vie.

Car non, il n’y a pas qu’une seule manière d’être digital nomad.

Beaucoup choisissent des destinations paradisiaques. La plage et le wifi étant leur critère principal de sélection d’un lieu de prédilection.

L’avantage, c’est qu’une fois dans ces destinations, on est sûr d’avoir un bon wifi et une communauté de digital nomad à rencontrer.

Mais à côté de ces digital nomads visibles, il y a les loups solitaires comme Nomad Path, mais également moi-même.

Etre un loup solitaire, ne veut pas dire vivre en ermite, isolé du monde.
Mais choisir une destination selon d’autres critères, et surtout en écoutant ses propres aspirations.

Pour ma part, je n’aime pas les fortes chaleurs, ni les grosses fêtes, ni les destinations où la plage est le seul intérêt.

C’est d’ailleurs pour cela que je suis allée à Oaxaca, et non Playa de Carmen au Mexique.

Je ne suis pas au contact de digital nomades au quotidien, bien que je m’assure d’avoir une bonne connexion et des bonnes relations 🙂

Locaux, expats, nomades, voyageurs, je rencontre une diversité de profils qui me permettent de trouver le bon équilibre entre la bulle du digital nomadisme, et la vie de baroudeur, incompatible avec de bonnes conditions de voyages.

Comme dans le milieu de l’infopreneuriat, je ne coche pas toutes les cases du digital nomad type, mais qu’importe.

Et oui, une fois, j’ai l’impression d’être un électron libre, qui ne rentre pas dans ce nouvel écosystème que je découvre !

Cela dit, je trouve mon expérience singulière et riche.

Mais rassure-toi, je suis moi aussi attirée par certaines destinations très convoitées des nomades, seulement, la dimension ultra touristique me rebute un peu.

Alors comment faire si tu es attiré par des destinations convoitées de tous, sans vouloir baigner dans un bain de foule ?

Comme le soulignait Jeanne dans notre discussion, tu peux trouver un petit coin tranquille même proche des endroits les plus fréquentés. Il suffit d’être prêt à t’éloigner un peu de l’épicentre 😉

– Tu trouveras des recoins moins chers
– Tu feras un peu de vélo
– Tu auras une quiétude au quotidien

Alors si tu as envie de tenter l’aventure digital nomade à ta sauce, suis ton instinct, garde en tête les bonnes conditions qui te permettront de travailler, et vie ton histoire !

 

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Après 3 mois d’apprentissage, je trouve enfin un rythme qui me correspond

 

Comme tu l’as peut-être lu dans mon premier bilan, mon séjour au Costa Rica ressemblait plus à un voyage de backpacker qu’à celui d’un digital nomad posé. Ce mois de cavale m’a épuisé. J’ai donc décidé de ne pas reproduire cette erreur en arrivant au Mexique (Oaxaca pour commencer).  

 

Fini les excursions qui coûtent bonbon

Fini les sites touristiques sans surprise 

Fini les repas à la va vite

Fini les cafés tous les jours à 4 dollars

 

Bref, je change de rythme ! 

 

A Oaxaca, l’établissement d’une routine est passée par les cours réguliers d’aikido deux fois par semaine.

A Mexico City, j’ai également trouvé un club où pratiquer.

 

Un bon rythme passe aussi par une bonne alimentation : depuis que je suis au Mexique, je me suis remise à cuisiner. Je vais au marché, j’achète des produits frais et sains, et surtout, je me consacre un moment méditatif à cuisiner. Une pause que rien ne vient interrompre.

Depuis que je suis à Mexico, je me suis mise au jeûne intermittent, ce qui m’a permis d’apprécier encore plus ces deux repas journaliers. Globalement, mon régime alimentaire (moins de sucre, d’alcool et plus de marche) en Amérique latine m’a permis de perdre du poids et me sentir mieux dans mon corps. Et j’en ai même fini avec mes insomnies !

Tester de nouvelles habitudes et rythmes a donc été ma nouvelle motivation ce dernier mois au Mexique : changer régulièrement d’aliments pour éviter la lassitude, tester de nouveaux produits santé, changer de rythme alimentaire…et surtout le faire de manière ludique ! 

 

Et c’est l’absence de stress qui m’a permis de voir ces expérimentations comme un jeu : car qui se met au jeûne intermittent quand il est sous pression ? 

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Après 3 mois “latins”, je me suis enlevée la pression dans tous les domaines de ma vie

Quand on part à l’étranger, notre entourage met beaucoup d’attentes sur nous : la pression d’apprendre une langue, de découvrir tous les recoins du pays, de tester toute la gastronomie locale, de rencontrer des locaux, de barouder à n’en plus pouvoir, de réussir à bosser autour d’une piscine….STOP.

C’est mon séjour, pas le vôtre.

 

Mais revenons sur ces différents points : 

 

  • J’ai arrêté de me mettre la pression pour apprendre l’espagnol : je m’arrange pour le comprendre et me faire comprendre à minima, mais je n’ai pas la motivation de prendre des cours. Pourquoi ? Parce que je ne suis pas foncièrement amoureuse de l’Amérique latine, et que je ne me vois pas y rester ad vitam eternam.

 

  • J’ai arrêté de me mettre la pression sur les voyages : soyons honnêtes, je ne pourrais pas tout voir, et ce n’est pas mon but : je préfère aujourd’hui me poser dans une ville qui répond à mes critères (beauté, connectivité, sociabilité, sécurité, accessibilité) plutôt que repartir en cavale comme au Costa Rica. Tant pis si je ne vois pas tout : mieux vaut voir moins en prenant du plaisir, que voir plus en tirant la langue. Sans rappeler qu’un digital nomad n’est pas un touriste ! 

 

  • J’ai arrêté de me mettre la pression pour rencontrer de nouvelles personnes : mes expériences au Costa Rica et à Oaxaca, m’ont confirmé qu’il était facile de rencontrer des gens : réseaux sociaux, sites de rencontre, aikido…quand on veut, on peut. Mais ce dernier mois, j’ai préféré avoir moins de relations sociales mais plus qualitatives, car j’ai orienté mon énergie ailleurs : sur mon projet @alerelibre sur Instagram.

 

  • J’ai arrêté de me mettre la pression niveau boulot : aujourd’hui, au Mexique, je ne travaille que quelques heures par jour. Et je n’ai clairmeent pas envie de travailler plus. Je prends quelques clients en coaching, et je bosse sur @alerelibre, qui me prend et donne beaucoup plus d’énergie. Et comme le design humain me le confirme, c’est en faisant ce que j’aime que je peux devenir magnétique et m’ouvrir des opportunités. Or, jusqu’à présent, je m’auto-censurais pour rester dans la “bonne voie” du devoir, celle d’une métier clairement identifié, avec un business modèle stable. Aujourd’hui, je veux développer un projet qui aide les autres, qui me donne du plaisir, et les revenus viendront plus tard, je le pense.

 

  • J’ai arrêté de me mettre la pression en général : pendant ce dernier mois à Mexico, j’ai pris le temps de faire un travail sur moi, déjà entamé par la reprise d’écriture à la main dans un petit carnet. Je me suis intéressée au design humain, qui est une façon de découvrir sa personnalité (comme l’ennéagramme et le MBTI). En faisant le test, j’ai découvert que j’appartenais au type “generator” qui est un profil qui a énormément d’énergie mais qui pour se sentir bien, doit la mettre au bon endroit. C’est donc ce que j’ai décidé de faire : orienter mon énergie dans les chantiers qui me donnent de la motivation. Et quand j’ai de la motivation, mon énergie et ma volonté sont sans limite 😉 

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Après 3 mois en Amérique latine,  j’ai finalement décidé de prolonger mon séjour

 

Je voulais rentrer mi-avril pour voir ma famille, mes amis et fêter mon anniversaire. Mais en échangeant avec mes proches, j’ai réalisé que ce n’était certainement pas le bon moment pour rentrer.

La situation en France est aujourd’hui très contraignante, et je pense que le choc aurait été terrible en rentrant. Ce dernier mois, grâce à mon projet @alerelibre, j’ai réussi à évacuer toute la colère en moi pour la transformer en énergie constructive et aider mes abonnés dans cette situation difficile. 

Mais ce projet n’a pu voir le jour que parce que j’étais exilée au Mexique, dans un environnement calme.

 

Ici, je marche 10 000 pas par jour, je ne porte pas de masque, les flics ne traquent pas mes moindres faits et gestes. Je me suis habituée à cette liberté et rentrer en France me l’aurait fait perdre…tout comme ma créativité. 

 

Et ça, mon expérience peut le confirmer : il n’y a pas de créativité sous stress.

Donc, c’est en m’écoutant que j’ai décidé de rester malgré les souvenirs nostalgiques de ma vie passée…mais qui n’est qu’illusoire. Prendre une décision par rapport à une ancienne vie idéalisée aurait été dangereux pour moi.

Mais je me sens plus en exile qu’en voyage. Je n’ai pas choisi l’Amérique latine, c’est elle qui m’a accueillie. Mon coeur allait plutôt en Europe ou en Asie, mais ces dernières m’ont fermé leurs portes. 

 

Je me suis donnée la chance de me construire un environnement serein.

Je me suis donnée la chance de développer ma créativité.

Je me suis donnée la chance d’avancer vers de nouveaux projets.

 

Et à l’aube de mon 31ème anniversaire, je décide enfin de suivre ma voie, celle que j’ai construire et qui s’ouvre à moi, Je ne sais certes pas où elle me conduira, mais ce qui est sûr, c’est que maintenant, j’obéis à mes propres choix. 

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Conclusion : 

 

Voici donc mon retour d’expérience de 3 mois en Amérique latine, qui m’ont permis d’expérimenter le digital nomadisme sur le plan professionnel, mais surtout, me poser des questions introspectives sur le plan personnel. Pendant ces trois mois, j’ai énormément appris sur moi, mais aussi sur le monde qui nous entoure. Je ne sais pas encore de quoi sera fait demain, ni pour moi, ni pour le monde, mais une chose est sûre, j’irai toujours vers un environnement libre et serein, dans lequel je puisse développer ma créativité, et mettre mon énergie à profit. Cela conduira peut-être à de l’éloignement géographique où de l’isolement social, mais qui me permettront de recharger mes batteries ! Car ce n’est qu’en étant en forme physiquement et émotionnellement, que je peux apporter ma contribution au monde ! Je t’encourage donc à trouver ton cocon ressource, pour réfléchir sereinement à la “stratégie” qui te fera briller comme tu en es capable ! 

 

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?Si vous vous  voulez réveiller le digital nomade en vous et franchir le pas,  mon programme “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise”, va vous plaire !

Programme pris en charge par le chèque numérique à hauteur de 500 euros ?

 

 

Enfin sortir des dogmes du marketing digital

Bien qu’entrepreneur du web, j’ai pris mes distances avec l’écosystème de l’infopreneuriat et de tous les dogmes qu’il véhicule. Et pour cause, j’en ai été la première victime : je me suis ainsi retrouvée à appliquer des stratégies qui ne me ressemblaient pas et qui se sont avérées inefficaces.

Je tombe régulièrement sur des posts d’entrepreneurs (et notamment de coachs) qui adoptent une posture extrêmement catégorique sur les sujets dont ils s’emparent :
“Tu dois faire ça pour réussir”, “il te faut une seule offre”, “tu dois être plus ambitieux sur ton CA”, “tu dois avoir une vision plus grande que toi”, “tu dois t’inspirer des meilleurs”. Mais…non.

Aujourd’hui, en tant que coach, j’apprends à mes clients à s’écouter, avant de copier machinalement ce qu’on leur a appris. C’est de cette manière qu’ils pourront briller grâce à leur authenticité. Dans cet article, je dénonce 3 tabous qui freine la réussite des entrepreneurs.

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Je “dois” suivre LA stratégie pour réussir.

 

 

Pour mon marketing, on m’a dit qu’il fallait…

STOP.
J’entends de plus en plus d’entrepreneurs regretter d’avoir suivi les conseils d’amis/marketeurs/prestataires qui les ont guidé dans une impasse.
Voici les exemples les plus fréquents : 
– On m’a dit qu’il me fallait un site web
– On m’a dit qu’il me fallait une page de vente
– On m’a dit qu’il me fallait un compte Instagram
– On m’a dit qu’il me fallait qu’une offre
– On m’a dit qu’il fallait que je fasse du high ticket
– On m’a dit que je devais trouver une spécialisation
– On m’a dit qu’il me fallait une niche
Tous ces conseils sont des généralités qui sont devenus des dogmes dans le milieu du marketing digital. 
Le problème des dogmes, c’est qu’ils ne laissent pas place aux particularités et aux individualités.
Or, l’entrepreneuriat est une réalité multiple, et doit donc prendre en compte les aspirations et la situation de chaque entrepreneur.
J’ai moi-même été victime de ces dogmes. Et ça ne m’a pas réussi.
Aujourd’hui, pour développer son entreprise et utiliser le marketing comme un allié, il faut picorer et non gober.
Quand on picore, on prend des petites quantités en prenant ce qu’il y a de bon à prendre pour soi, et en laissant le reste.
Quand on gobe, on digère mal.
Si tu es une éponge, que tu te sens influencé par tous les avis qui te seront donnés, recentre-toi sur l’essentiel :
– Comment aimes-tu vendre ?
– Est-ce pertinent de choisir une seule cible ou offre ?
– Quelle action serait selon toi prioritaire pour trouver des clients ?
Suis ton intuition, écoute ton bon sens, et si tu n’y arrives pas, fais-toi aider de quelqu’un qui te pose les questions, au lieu de te donner les réponses 🙂
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Une communication autocensurée, par peur de sortir du lot 

 

Il y a quelques jours, j’échangeais avec des deux clients, qui souffraient du décalage entre leur communication et la valeur qu’ils sont capable d’apporter (l’un à un futur employeur, l’autre à ses clients).
Leur image n’était pas à la hauteur de leur potentiel et cela était une vraie source de frustration au quotidien.
Mon premier client, en recherche d’emploi, n’arrivait pas à retranscrire l’ensemble de son expertise et de ses qualités humaines sur un CV et une lettre de motivation.
 
Mon second client n’arrivait pas à exprimer avec autant de puissance, la valeur et la transformation qu’il peut apporter à ses clients.
 
Car oui, l’expérience n’est pas toujours synthétisable, et les mots ne peuvent pas toujours retranscrire la pensée. Ce sont là les limites du copywriting, et des propositions de valeur synthétiques, qui nous sont souvent demandées.
 
Alors comment démontrer notre valeur autrement ?
 
En misant sur des éléments de communication concrets pour faire la jonction entre la vitrine (un CV, un site web etc…) et la réalité de notre expertise.
 
Pour cela, plusieurs solutions sont possibles :
– Une mise en avant de travaux pratiques
– Des témoignages
– Des articles de blog ou tout type de contenu
 
Tous les moyens sont bons, du moment qu’ils sont des éléments tangibles reflétant une expertise.
 
Prenons mon exemple :
J’ai à plusieurs reprises pivoté dans mon activité (du community management au consulting puis au coaching, puis à différentes formes de coaching…). Ce qui m’a permis d’affirmer ma légitimité n’est pas la mise à jour de mes services sur mon site internet, ni quelconque certification, mais mes différents contenus, et expertise clients.
 
J’ai pu devenir coach parce que j’ai commencé par coacher (sans demander l’approbation de qui que ce soit en amont), de manière informelle, puis en proposant des services à prix avantageux, et enfin en me servant de mes témoignages clients pour affirmer ma vraie valeur.
 
Ton site web est le dernier élément de ta communication à adapter pour refléter l’ensemble de ta valeur, de ton expertise ou de ton potentiel.
 
– D’abord parce qu’une refonte de site internet est coûteuse
– Ensuite parce qu’il faut un certain recul sur soi, pour trouver les bons mots à afficher sur cette vitrine du web
 
Pour que ta vitrine puisse refléter l’ensemble de ton expertise, commence par apporter des éléments concrets, et rassure ton client, ou ton employeur.
 
Alors, qu’as-tu à me montrer concrètement ? 🙂
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Marketing digital : des process de ventes épuisants, mais contournables

” On se fait une visio ?”

Argh, voici une question à laquelle il est souvent difficile de dire non, et pourtant, tout le monde n’aime pas la visio.
C’est mon cas par exemple.
Je sais que beaucoup de professionnels ont tendance à privilégier la visioconférence car elle permet de voir les interactions de son interlocuteur, mais soyons honnête, je n’aime pas ça.
Et je vais te dire pourquoi  :
La visio peut être perturbante : Regarder l’autre peut empêcher de bien se concentrer sur ses propos : c’est une des raisons pour laquelle je propose des rendez-vous téléphoniques à mes prospects mais également à mes clients en coaching
– La visio peut-être fatigante : être en visio, c’est se concentrer pour paraître présentable, contrôler les émotions sur son visage, en faisant attention à son image, son environnement et ses propos. En plus de cela, il faudra prêter attention aux propres de notre interlocuteur sans être perturbé par le cadre de la visio (le fameux chat qui passe derrière l’écran par exemple)
– La visio ne convient pas aux profils multitâches et hyperactifs : c’est bien évidemment mon cas, comme tu t’en doutes. Je n’arrives pas à me concentrer sur une seule chose lorsque j’écoute : comme pour un podcast, j’ai besoin de réaliser une deuxième activité non intellectuelle, en parallèle. Mais, la pratique de ce multi-tasking est compliquée en visio car souvent très mal vu (oui, je lève un tabou).
Alors, si tu sens que tu es plus performant au téléphone, affirme-le !
Si tu préfères les rendez-vous physiques, propose-les !
Mais restez dans un mode de communication qui sera à ton avantage : ta voix sera plus posée, et tu convertiras mieux 🙂
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Conclusion  :

Il n’est certes pas toujours facile de résister à la pression qui nous pousse à standardiser notre marketing : parce que ça marche pour X, on se dit que cela marchera aussi pour nous.
Ce n’est pas parce que ça a marché pour X que ça marchera pour toi !
Chacun a sa manière d’apprendre et brandir des injonctions catégoriques à tout va peut être nuisible à leurs lecteurs/abonnés/clients.

Ce qui marche pour l’un ne marche pas forcément pour l’autre.

Où est passée la nuance chez ces entrepreneurs devenus dogmatiques ?

Où est passé leur sens de la responsabilité vis à vis de leur communauté ?

La vie, ce n’est pas du tout noir ou du tout blanc.
L’entrepreneuriat non plus.

Alors s’il vous plait, coachs, formateurs, consultants, gourous, faites preuve d’humilité.

Au nom de vos clients et de vos abonnés, arrêtez d’affirmer, mais proposez.

Les recettes toutes faites sont dangereuses.
Donnez plutôt les ingrédients.
Chacun composera sa soupe.

A bon entendeur.

Renforcer son système immunitaire durablement grâce à la santé naturelle !

Renforcer son système immunitaire naturellement, est-ce vraiment possible ? En tant qu’individus, nous sommes soumis à du stress quotidien. Ce stress a des impacts non négligeables sur notre santé mentale mais également des répercussions physiques. Et c’est généralement à ce moment qu’on se réveille et qu’on peut se poser des questionnements de fond : comment renforcer son système immunitaire durablement ? La médecine traditionnelle est-elle la seule réponse à mes maux physiques ?
De même que pour ma découverte du développement personnel, ce sont les petites alarmes de mon corps qui m’ont ouvert à de nouvelles pratiques plus adaptées à mes besoins. Je m’ouvre donc à la santé naturelle. Dans cet article, je propose un retour d’expériences de la santé naturelle à travers 3 problématiques : la gestion du stress, la perte de poids, et l’hygiène de vie. De cette manière, on verra qu’il est possible de renforcer son système immunitaire sur le long long terme.
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Renforcer son système immunitaire en évacuant le stress du quotidien

renforcer son système immunitaire

Costa Rica, février 2021 : je décide de faire un break professionnel et me ressourcer. Le repos, un des piliers pour renforcer son système immunitaire.

Il t’arrive sûrement d’être stressé dans ton quotidien d’entrepreneur.
Depuis la crise sanitaire, j’ai eu quelques montées de stress extrêmes qui ont eu des répercussions physiques sur mon corps. J’ai par exemple eu des dérèglements hormonaux qui m’on crée des plaques d’acné au début du confinement. Dans l’optique de régler ce problème physique, mais surtout dans une optique plus globale de renforcer son système immunitaire durablement, j’ai consulté plusieurs spécialistes :
 J’ai d’abord consulté une dermatologue :
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❌ Traitement prescrit : des cachets qui m’ont rendue malade pendant 3 jours, et des crèmes qui brûlaient la peau (que je n’ai même pas essayées)Puis j’ai contacté une gynécologue :
❌ Traitement prescrit : un changement de pilule en augmentant la dose. Je n’ai pas voulu tenter l’expérience, et je me suis tournée vers une autre ressource : la naturopathie. La naturopathie a été une révélation !.
Je n’ai jamais vraiment été très convaincue de l’efficacité de la médecine alternative, même si je n’y ai jamais été fermée.
J’ai tout de même décidé de jouer le jeu en contactant une naturopathe bien notée sur Google (comme quoi les avis Google my business, ça sert, et je le dis et redis à mes clients ?)J’ai donc été accueillie pendant 1h30, et ai reçu une prescription longue comme le bras que je vais te résumer.Cette prescription est aujourd’hui la base de ma recette anti-stress :.✅ Pour régler le fond du problème, nous avons travaillé sur la digestion : des compléments alimentaires m’ont permis de restructurer ma flore intestinale (car beaucoup de
problèmes de peau viennent de la digestion, elle même perturbée par le stress)✅ Nous avons également travaillé sur l’apaisement de mon mental avec des sons binauraux, pour me détendre au quotidien, notamment lors des sessions de travail intense, et avant de dormir

✅ Nous avons travaillé sur la respiration avec des exercices de cohérences cardiaques pour réguler le stress quotidien

✅ Et nous avons convenu qu’il allait falloir me déconnecter de l’actualité en éteignant la radio (éteinte depuis maintenant avril) et en m’offrant des vacances (ce que je me suis forcée à faire, et ai réussi !)

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Résultats : plus un bouton en deux semaines !

Aujourd’hui, je complète cette routine avec des éléments essentiels à mon quotidien :

✅ Changer régulièrement d’environnement de travail (bosser dans un café) ou de cadre de vie (sortir de Paris)
✅ Me faire plaisir : partir en vacances, m’offrir une part de gâteau, un massage, etc.
✅ Laisser ma colère s’exprimer pour réussir à me calmer par la suite (j’ai besoin de laisser mes émotions s’exprimer, et non de les neutraliser)
✅ Transcrire par écrit mes problèmes et trouver une solution pour chacun d’entre eux

Combattre le stress, c’est éviter les irruptions cutanées mais surtout renforcer son système immunitaire plus durablement !

Et toi, comment gères-tu ton stress ?

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Renforcer son système immunitaire grâce à la perte de poids

Comment perdre du poids de manière ludique ?

renforcer son système immunitaire

J’ai perdu 5 kg au premier confinement, grâce à un rééquilibrage alimentaire

 

J’ai perdu du poids par choix lors du premier confinement. Rien de dramatique au départ, mais je voulais me sentir mieux dans mon corps.
Je me suis faite aider par les conseils de Brice Pellerin et Insaf Aouadi pour le rééquilibrage alimentaire, et par Marion Mourrin et Nathalie Appietto pour un travail plus précis sur la digestion, le stress, le sommeil et l’hygiène de vie en général.
Je me suis amusée à tester de nouvelles recettes, acheter de nouveaux produits, adopter de nouveaux rythmes (faire du sport à jeun, jeuner…) qui ont rendue l’expérience ludique !
Par la suite, j’ai reperdu du poids en Amérique latine grâce à un contexte favorable : beaucoup de marche (10 000 pas par jour en moyenne), sport régulier, moins d’alcool (je sors moins et je le digère moins), jeûne intermittent depuis tout récemment) et surtout, moins de stress.
 J’avais déjà des bonnes bases mais j’ai travaillé des points précis pour avoir le ventre moins gonflé, affiner mes cuisses ou encore ne pas laisser le stress avoir des répercussions physiques sur mon corps.
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Voici les grands principes à connaître : 
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✅ Ecouter sa satiété (pas facile pour moi, qui ne la sent que trop tardivement)
✅ Ne pas se priver (pas facile pour moi, qui ait un sens de ce que je “devrais” faire ou mangé, très affirmé
✅ Limiter l’alcool
✅ Limiter le sel
✅ Limiter le sucre, surtout le matin : et si tu essayais les petits déjeuners salés ?
✅ Pratiquer le jeune intermittent de temps à autre pour permettre à la digestion d’opérer
✅ Pratiquer de la marche régulière (de mon expérience, ça affine plus que le cardio)
✅ Pratiquer un peu de cardio mais sans excès, pour taper dans les graisses plus rapidement (j’ai fonctionné avec des vidéos Youtube HIIT pendant le premier confinement)
✅ Appliquer la règle des 70/30 : 70% de rigueur, 30% de cheat meal (les 80/20 me semblent difficile à tenir usr le long terme)
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Mais je me garderais de te donner des conseils nutritionnels sur le gluten, le lactose, le végétal : chaque organisme digère les aliments d’une manière qui lui est propre. Ce n’est pas parce qu’on dit que le gluten est mauvais que vous le digérez mal !
Je précise également que j’ai toujours eu une très bonne santé et condition physique, et ce, même dans des périodes de surpoids ou d’IMC très bas (j’ai perdu 15 kg quand j’avais 15 ans, avec un régime qui aujourd’hui m’aurait semblé trop restrictif).
Et au final ? Ben je me sens mieux renforcer son système immunitaire
Mais au delà de la perte de poids, je prends plus conscience de ce qui est bon ou non pour ma santé et j’y veille !
Par ailleurs, c’est grâce à la perte de poids, dès l’adolescence, que j’ai pris conscience de la force de ma volonté ?
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Renforcer son système immunitaire en challengeant son corps avec le jeûne intermittent

Comment le jeune intermittent peut te reconnecter aux besoins de ton corps ?

Je viens de terminer une semaine de jeûne intermittent ! Ce n’était pas un défi, mais plutôt une expérience spontanée.
Suite à quelques repas lourds, j’ai voulu laisser mon système digestif au repos…puis j’ai pris goût à la chose. Je me suis ainsi prise au jeu de manger deux repas par jour, le midi et le soir, pendant une semaine.
Et je te rassure, on peut passer 16 heures sans manger renforcer son système immunitaire
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Voici donc mes 7 conseils pour réaliser un jeûne intermittent :

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1 – N’en fais pas un challenge : j’ai réalisé une semaine de jeûne intermittent sans vraiment le vouloir. Je n’ai donc pas eu de grosses frustrations. Par contre, si tu jeûnes sous la contrainte, ton mental va en prendre un coup et tu risqueras de craquer !
2 – Donne du sens à ton jeûne : avant de te lancer dans un jeûne intermittent, demande-toi pourquoi tu le fais : pour perdre du poids ? Soulager ta digestion ? Etre plus à l’écoute de votre corps et de ses sensations ? Tester ta résistance physique ? Parce qu’on t’a dit que c’était bon pour toi ? Il n’y a pas de bonne raison, mais il y a votre raison. Et elle sera ton moteur ?
3 – Tu n’as pas besoin de manger autant que tu le penses : Il y a encore quelques années, il m’était inconcevable de commencer la journée sans petit déjeuner, ni de faire du sport à jeun. Aujourd’hui, c’est chose faite ! Moins nous mangeons, plus notre estomac se rétrécit. On s’habitue ainsi à ingurgiter des quantités plus petites, et on se retrouve en déficit calorique. C’est comme cela qu’on perd du poids.
4 – Manger moins, mais mangez mieux : outre le fait de réduire les quantités, le jeûne intermittent est également l’occasion de passer au scanner ton assiette : sans surprise, tu peux limiter les produits transformés, trop sucrés, salés, et l’alcool.
5 – Ta sensation de faim ne va pas durer : certes, tu vas avoir faim au début. Mais cette sensation ne dure pas ! Et c’est ça qui te permet de tenir longtemps sans manger. Mon conseil : garde des journées occupées pour faire un jeûne, sinon tu vas risquer de te focaliser sur ta faim.
6 – Pratique une activité physique en parallèle : l’alimentation va de paire avec une activité physique : pour ma part, j’ai réduit un peu le cardio, pour laisser plus de place à la marche et au renforcement musculaire. J’avais cette croyance que seul le cardio permettait de s’affiner, or c’est faux : la marche avec un léger déficit calorique est beaucoup plus efficace.
7 – Fais-toi suivre : si tu n’as pas de notion de rééquilibrage alimentaire, il peut être intéressant de faire appel à des professionnels de la santé : nutritionniste, naturopathe, coach… je me suis personnellement faite aidée par Insaf Aoudi, Marion Mourrin, Brice Pellerin, et Nathalie Appietto qui m’ont donné une feuille de route de l’alimentation équilibrée que j’ai su adapter à mon quotidien.
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Quel bilan tirer de ce jeune intermittent ?
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✅ Une silhouette affinée, car on puise dans les graisses en créant un déficit calorique
✅ Des repas mieux savourés, car moins nombreux, et plus qualitatifs
✅ Une expérience économique car on mange moins ?
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Alors, l’expérience te tente-t-elle ?
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En résumé : comment renforcer son système immunitaire durablement ? 

renforcer son système immunitaire

Soleil, activité physique, décompression…des fondamentaux que le quotidien nous fait oublier

Le printemps pointe le bout de son nez depuis quelques jours. Les journées vont se rallonger, les fleurs s’ouvrir, et le climat s’adoucir.C’est généralement pendant cette période que les virus hivernaux commencent à s’éteindre.

Le soleil et la vitamine D sont une arme essentielle pour protéger notre système immunitaire.

J’ai d’ailleurs une petite anecdote à te raconter à ce sujet :

Etant digital nomade (je travaille à distance depuis d’autres pays), je pratique l’aikido dans les différentes villes dans lesquelles je voyage. Au Mexique, où je suis actuellement, j’ai demandé à ma prof d’aikido pourquoi son club avait fait le choix de ne pas porter de masques et de pratiquer sans geste barrière pendant la pratique.

Elle m’a regardé, puis m’a répondu simplement : il fait chaud, et le soleil tue les virus.

Certes, l’explication n’est pas scientifique, mais depuis la fin de l’hiver, le nombre de cas et de morts baisse au Mexique (cela date d’avant l’arrivée du vaccin)

Leçon de l’histoire, reconnectons-nous à la nature, à la saisonnalité, mais également à notre corps, en renforçant notre système immunitaire.

Il y a quelques semaines, j’ai regardé le film “Vivante” de Alexandre Ferrini dans lequel des individus ayant vécu des maladies difficiles retrouvent la force de vivre grâce à une reconnexion à la nature, à l’alimentation et à une certaine spiritualité.

Thierry Casasnovas les guide dans cette régénération corporelle et mentale en leur proposant de confronter leur corps à des conditions extrêmes sur une courte période pour le rendre plus fort et résistant (températures froides, jeûne, cardio..)

Grâce à cette mise à l’épreuve du corps, l’immunité s’en trouve renforcée.

Sauna, jogging, jeûne intermittent, rééquilibrage alimentaire…on peut tous stimuler son immunité au quotidien (en étant suivi si on le sent mieux !)

Pour ma part, j’applique ces principes, ce qui m’a permis de renforcer mon système immunitaire (bien sûr, je ne nie pas qu’une part de génétique puisse aider).

 

Pour cela, on peut appliquer quelques principes de bases :

✅ Pratiquer une activité physique régulière (j’ai carburé avec la course à pied et le Hiit pendant le premier confinement)

✅ Manger des produits non transformés et variés (j’ai perdu 4kg pendant le premier confinement en combinant sport, et alimentation : moins de glucides, plus de protéines (en les variant), plus de légumes, moins de sucre, suppression des produits transformés, limitation de l’alcool (le diable c’est les skype apéros), sport à jeun, et quelques jeunes intermittents aujourd’hui)

✅ Limiter le stress : arrêter d’écouter les infos en continu, ça vous enlève du stress inconscient. L’écoute d’info en continu m’avait créé un dérèglement hormonal terrible, que j’ai pu régler en coupant toute info (alors que jusque là, l’écoute des infos ne me faisait ni chaud ni froid), en écoutant des sons binauraux, et en travaillant sur ma digestion (un naturopathe peut grandement vous aide)

Enfin, change d’air si tu peux le faire (j’ai quitté Paris au 2e confinement).

✅ Arrête de penser que les solutions toutes faites vont  t’aider à régler tes maux : somnifères, antidépresseur, vaccins sortis du chapeau, antibiotique automatique…Je n’ai pendant longtemps pas questionné cette médecine “dure”. Aujourd’hui, voyant que seule ma naturo faisait des liens entre mon mental et mon corps, et m’apportait des résultats concrets, j’ai pris mes distances avec les pilules magiques.

Je ne prendrai pas un vaccin sans prise de recul, alors que je suis en bonne santé.
Je ne prendrai pas de somnifère quand on peut prendre de la mélatonine
Je ne prendrai pas de traitement de surface pour la peau, quand on sait que le problème vient principalement des intestins
Je ne prendrai pas de doliprane si je sais que mon mal de tête est lié à de la fatigue
Si je déprime, je ferai tout mon possible pour sortir de cet état grâce à ma capacité de résilience.

Alors, prêt à prendre soin de ta santé ?

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Conclusion  :

J’ai toujours eu la chance d’avoir une bonne santé, et on ne peut nier le rôle de la génétique dans ce cadre. Mais des maux physiques et du stress m’ont permis de m’interroger sur mon rapport à mon corps : est-ce que je lui fais vraiment du bien au quotidien ? Est-ce que je le soigne comme il faut ? J’ai donc entamé une réflexion et un travail sur mon alimentation (rééquilibrage alimentaire), j’ai également challengé mon corps pour observer ses réactions (jeune intermittent) et booster mon immunité. J’ai travaillé sur mes problématiques de stress en revenant à l’essentiel : où se manifeste le stress dans le corps ? Aujourd’hui, je me suis ouverte à cette médecine naturelle, bien que je ne dénigre pas les bienfaits de la médecine traditionnelle dans certains cas. En plein voyage en Amérique latine, je découvre également que les plantes et les incantations sont une manière ancestrale de soigner les individus : pratiquant les soins énergétiques depuis près d’un an, je reconnecte ainsi avec ces pratiques ésotériques liant le corps et l’esprit, et qui m’ont débarrassée de nombreux désagréments du quotidien. Aujourd’hui, il me reste encore bien des blocages à lever concernant la médecine naturelle, mais j’avance à mon rythme. Voici donc mon premier retour d’expérience de ma découverte de la médecine naturelle !

Apprendre à dire “merde” va te faire le plus gros bien

Il y a quelques jours, Aurore, une amie française au Mexique, m’a invitée à un déjeuner avec son compagnon mexicain et des collègues à lui.

Le déjeuner était à une heure de route d’Oaxaca, et les amis en question nous ont amené en voiture.
Sur place, nous avons assisté à une tradition de “déterrage” de viande cuite sous terre, et le repas était délicieux. Mais, comme tu t’en doutes, ce n’est pas le sujet de mon mail 😉
Nous sommes restés longtemps à table, pendant que nos hôtes s’enfilaient mezcal sur mezcal (alcool local à 40 degrés).
Le repas nous a vite semblé interminable.
En France, nous nous serions excusés et nous aurions quitté le repas, prétextant une fatigue soudaine, ou autre excuse plus ou moins crédible.
Ici, au Mexique, les choses sont plus compliquées.
La pression sociale pour sociabliser, et la pression sociale pour boire empêche les Mexicains de prendre des décisions simples, selon leurs envies.
Mon amie française par exemple, n’a pas pu s’éclipser du repas, car si elle partait, son conjoint se serait senti obligé de l’accompagner, car cela aurait été mal vu de laisser partir une femme seule. Et s’il partait, il aurait également été mal vu par ses collègues.

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Un contexte qui empêche les individus de prendre des décisions librement.

Plus tard à table, nous parlions avec Aurore, du port du masque dans la rue à Oaxaca. A Oaxaca, il est difficile de savoir s’il est recommandé ou obligatoire, mais la plupart des gens le portent, par pression sociale et par peur du regard des autres.
C’était le cas d’Aurore, qui, malgré la gène causée par le port du masque, n’osait pas l’enlever, car il lui était difficile de s’affranchir du regard des autres.
Je lui ai alors parlé de mon expérience “rebelle” du masque en extérieur  :
Lorsque je vivais encore à Paris, j’ai d’abord commencé à porter le masque sous le nez.
Puis me sentant à l’aise avec cela, je l’ai porté sous le menton.
Quelques semaines plus tard, réalisant que l’élastique me faisait mal, j’ai décidé de l’enlever à certains endroits, notamment dans les rues que je connaissais et qui me paraissaient calmes.
Encore quelques semaines plus tard, j’ai décidé de respirer et de l’enlever dans la rue, en faisant attention à la police.
En trois mois sans port du masque, il ne m’est jamais rien arrivé. La police m’a déjà vue à plusieurs reprises, sans rien dire. Aujourd’hui, je me sens fière et libre.
Certes, je sens encore des regards sur moi, mais je ne sais pas s’ils sont accusateurs ou simplement envieux 😉
A Oaxaca, j’ai eu la même démarche. Et c’est ce que j’ai conseillé à Aurore, en lui disant ceci :  commence à avancer pas à pas, sans te brusquer.
Cette anecdote s’applique aux masques, mais à la pression sociale en générale.
Revenons maintenant à notre déjeuner :
Tout au long du repas, j’ai dû refuser l’ensemble des shots de mezcal proposés, en sachant pertinemment que j’allais vexer mes hôtes.
Et alors ?
Je ne vais pas mettre ma santé en danger pour faire plaisir à un groupe.
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Etre libre, c’est s’écouter, et faire abstraction du regard des autres

J’ai également demandé à ce qu’on m’appelle un taxi pour partir plus tôt.
Oui, c’est mal vu.
Mais je n’ai pas la même notion du temps que les mexicains. Je ne comptais pas rester à table à regarder des gens boire, et parler une langue que je maitrise pas encore assez pour saisir l’ensemble des conversations dans un contexte défavorable avec du bruit de fond.
J’avais envie de rentrer me reposer. Et j’ai écouté mon envie.
Entre le moment, où j’ai demandé un taxi et le moment où je l’ai eu, il s’est passé une heure :
– Le temps que X finisse de manger et m’amène à la station de taxi
– Que Y m’apporte un cadeau (que j’ai du finir par refuser par manque de temps).
Et oui, car la pression sociale peut prendre différentes formes, et parfois certaines sont fourbes :
– Le cadeau de bienvenue en est une.
Mon hôte voulait à tout prix m’offre des crèmes de mezcal, ce qui, en soit est une charmante attention, mais le contexte ne s’y prêtait pas  :
– Je venais de refuser 5 shots de mezcal
– J’avais montré mon impatience à rentrer chez moi (en regardant mon téléphone toutes les 5 minutes) et en prétextant une grande fatigue.
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La tradition l’emporte sur l’intelligence émotionnelle ici. 
Mais le Mexique n’est pas la seule culture qui fonctionne de cette manière : connaissant les cultures maghrébines, le fonctionnement est le même :
– Pression pour offrir des cadeaux à tout va, sans tenir compte du contexte et de la réceptivité de l’offre (si on m’offre un baklava, quand j’insiste pour te dire que j’ai trop mangé, ce n’est pas de la fausse politesse de ma part)
– Pression pour respecter les rites, traditions et religion : quand dira-t-on si je ne vais pas à la mosquée ? Si je ne porte pas le voile ? Ou le masque ?
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Différentes cultures, même pression. Mêmes lacunes.
Alors, tu ne peux pas toujours éduquer l’autre.
Tu ne peux pas toujours le faire changer.
Par contre, toi, tu peux dire “merde”.
Ce n’est pas facile. Tu te feras sûrement mal voir au début.
Mais tu seras libre, car tu te seras écouté.
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Tu n’as qu’une vie, alors vis-la pour toi, et non pour d’autres !
Réveille-toi et libère-toi.
Bonne réflexion,

Méditation de gratitude et d’indulgence

Je vous propose deux méditations combinées, retranscriptions de mon petit carnet : une méditation de gratitude, et une méditation d’indulgence.

Méditation de gratitude

Il y a quelques jours, j’ai fait une méditation, ce qui n’est clairement pas chose courante chez moi. Cette méditation était particulière, car c’était la première fois, dans ce moment de pleine conscience que je n’ai ressenti aucune inquiétude ou source d’angoisse.

Et pourtant, je ne suis pas une personne “zen”, et un rien peut facilement devenir source de stress.

Pendant une vingtaine de minutes, j’ai ressenti de la confiance et de la gratitude.

Gratitude pour les choses suivantes :

– Etre au Mexique, dans cette ville paisible qu’est Oaxaca
– Rencontrer de nouvelles personnes facilement
– Être en bonne santé
– Apprécier mon apparence physique
– Gérer ma vie et mon emploi du temps comme je le veux
– Etre bien logée
– Pouvoir pratiquer l’aikido dans des conditions normales
– Etre bien entourée
– Ne pas être dans le besoin

Puis, j’ai ressenti de la confiance :

– Confiance de pouvoir partir au Japon dans les 2 prochaines années
– Confiance sur l’issue de cette crise
– Confiance de faire les (la) bonne rencontre pour l’avenir
– Confiance sur mon avenir professionnel

Rare moment de quiétude que je vous partage.

 

Méditation d’indulgence

 

Hier, j’ai réalisé une méditation d’indulgence. Cette méditation a pris la forme d’écriture intuitive, en écrivant spontanément avec mes émotions, dans un petit carnet (et non sur ordinateur).

C’est ma manière de méditer.

Cette méditation m’a beaucoup aidée à me pardonner, à pardonner à mon entourage, et à ressentir de la bienveillance, à un moment où la colère m’avait épuisée.
En posant par écrit, les sentiments qui me traversent, j’ai pu les conscientiser, et les accepter.
Voici donc la retranscription (un poil plus ordonnée) de cette méditation d’indulgence.
Ce n’est clairement pas de la prose, mais j’espère que cela t’aidera.
Sur le ressentiment
C’est ok si tu es en colère et que tu ne la contrôle pas
C’est ok si tu es dans le jugement
C’est ok si tu perds patience
C’est ok si tu n’arrives pas à tirer les leçons de tous tes malheurs
C’est ok s’il ne partage pas ton opinion
Sur l’hyperactivité
 
C’est ok si tu n’arrives pas à méditer
C’est ok si tu n’aimes pas lire
C’est ok si tu n’aimes pas ne rien faire
Sur l’argent 
C’est ok si tu gagnes moins d’argent aujourd’hui que le mois dernier
C’est ok si tu as perdu de l’argent par mégarde
C’est ok si tu dépenses en te faisant plaisir
Sur ton état mental 
C’est ok si tu as un coup de blues
C’est ok si tu n’es pas bien, même bien entouré et que tu ne manques de rien
C’est ok si tu as envie d’être égoïste
C’est ok si tu as envie d’être seul
Sur la vie sociale 
C’est ok si tu ne veux pas “profiter” de tout, tout le temps
C’est ok si tu ne veux plus boire
C’est ok si tu veux rentrer avant tout le monde
Sur le voyage
C’est ok si ton voyage est annulé
C’est ok si tu ne pars que l’an prochain
C’est ok si tu t’acclimates mal
C’est ok si tu te sens seul
Sur les exigences
C’est ok si tu es difficile et exigeant
C’est ok de ne pas te contenter de ce que tu as aujourd’hui
C’est ok si tu fais attention à ton apparence
C’est ok si tu aimes les personnes entretenues et soignées
Sur le sommeil 
C’est ok si tu veux te coucher à 20h ce soir
C’est ok si ton sommeil est chaotique
C’est ok si tu fais ta vie pendant une insomnie
Sur l’alimentation 
C’est ok si tu as besoin de manger 3 fois par jours
C’est ok si tu as envie de sucre
C’est ok si tu as envie de sauter un repas
C’est ok si tu n’as pas un corps parfait
Sur l’amour 
C’est ok si tu penses encore à lui/elle
C’est ok si ce n’est pas réciproque
C’est ok si tu t’es pris un lapin ou un râteau
C’est ok si tu n’as pas de désir
C’est ok si tu ne le sens pas
C’est ok si tu n’es pas disponible à la rencontre
Sur l’avenir 
C’est ok si tu ne sais pas où tu seras dans un mois
C’est ok si tu as peur de ne pas savoir de quoi sera fait l’avenir
C’est ok si tu perds espoir
C’est ok si tu reviens chez tes parents temporairement
C’est ok si tu n’as pas trouvé ta place ni ta voie
A vous maintenant, complète avec vos propres propos d’indulgence et jouez franc jeu avec vous-même 🙂

Un mois de digital nomadisme au Mexique : le slowtravel comme remède à l’épuisement

Je viens de terminer mon premier mois au Mexique, et mon deuxième mois en Amérique latine. Même continent, différente culture. Mais au-delà de la découverte d’un nouveau pays, c’est mon mode de voyage qui a rapidement changé. De la soif de découverte, je suis passée au slowtravel que mon corps et ma tête réclamaient depuis un bon mois. Comme pour le Costa Rica, je propose un petit bilan sans filtre de cette expérience de digital nomade outre-atlantique

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Après un mois de cavale, j’expérimente le slow-travel au Mexique 

Excursion en petit comité dans les hauteurs de Oaxaca

Mon premier mois au Costa RIca ayant été éprouvant, je me suis jurée de voyager différemment, en prenant le temps. Lorsque j’ai posé mes valises au Mexique, j’ai donc cherché une ville où je me sentirais bien pour ne bouger qu’une fois maximum. 

Contrairement au Costa Rica, le Mexique est un très grand pays, et il aurait été clairement impossible de tout faire. J’ai donc gardé en tête cette simple phrase : “on ne peut pas tout faire”, pour me poser lorsque l’envie de tout visiter me prendrait.

 

Alors, comment trouver une ville dans laquelle je me sente suffisamment bien pour rester ?

 

En me reconnectant avec les critères qui me font me sentir bien dans un milieu : 

 

  • L’ accès à la culture, grâce à la découverte de villages traditionnels, mais également de l’héritage zapotèque de la ville
  • La qualité de la gastronomie, inégalable au Mexique
  • Un climat sec et ensoleillé, sans tomber dans la chaleur caniculaire
  • La possibilité de pratiquer l’aïkido régulièrement
  • La possibilité de marcher dans la ville (aménagement et sécurité)
  • La construction d’une vie sociale facilité grâce à de nouveaux réseaux locaux
  • La volonté de découvrir une ville en profondeur avec ma logique de slowtravel 

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Un slowtravel qui fait du bien à mes finances

Cuisine maison, produits du marché

Et oui, le bilan financier de ce mois au Mexique est beaucoup plus satisfaisant que celui passé au Costa Rica. Et pour cause, plusieurs facteurs  : 

 

  • Un changement de mode de vie : moins de supermarchés, plus de marchés locaux. Moins de restaurants, moins d’excursions (et mieux sélectionnées), moins de déplacements sur de longues distances. Finalement, j’ai mieux mangé, repris goût à la cuisine et vécu des expériences authentiques avec des locaux. 

 

  • Une vie locale moins chère sur place : le coût de la vie étant moins élevé au Mexique qu’au Costa Rica. En toute transparence, j’ai dépensé 635 euros de loyer mensuel à Oaxaca, contre 955 au Costa Rica. Gardez en tête qu’il y a toujours un grand dilemme sur la question de l’hébergement : choisir un logement pour un mois, plus économique, mais en prenant le risque de ne pas l’avoir vu, ou bien, réserver à la semaine, en payant des montants plus chers. Mon conseil serait de commencer par une courte durée en passant par une plateforme sécurisée de type Booking ou Airbnb, plus de passer directement par le propriétaire une fois le logement testé et approuvé (pour payer moins de frais). 

 

Au final, en cuisinant (et en y prenant du plaisir), en déjeunant moins dehors, en sélectionnant mes excursions au coût de cœur, j’ai économisé de l’argent. 

 

J’ai donc écouté mon coeur et mon intuition, comme guide pour mes finances, et le résultat s’est rapidement fait ressentir ! 

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Une culture latino-américaine à laquelle l’adaptation est indispensable

Pas d’école depuis un an, les enfants dessinent dans la rue…

 

Qu’il s’agisse du Costa Rica ou du Mexique, ces deux pays d’Amérique centrale ont une culture “latino” commune. Il y a certes des aspects bénéfiques à prendre de cette culture, pour nous Européens et pour moi “control freak” : la diminution du stress, la convivialité et la générosité, le bonheur apporté par les choses simples (elles-mêmes souvent conséquences de la pauvreté).

Mais ces aspects très “humains” et “ conviviaux” peuvent vite tourner au cauchemar, si on ne comprend pas la culture anarchique dans laquelle ils s’intègrent. 

On ne peut pas vivre en Amérique latine si on ne s’adapte pas à l’absence d’organisation générale de la société : tout est anarchique, rien n’est ficelé : c’est le lot de beaucoup de pays en développement, et cela remonte même jusqu’au fonctionnement des institutions (les hôpitaux sont mauvais, l’Etat est corrompu, la mafia règne).

On ne peux pas vivre en Amérique latine sans comprendre et accepter leur rapport au temps : ici, c’est en effet l’apologie de la lenteur. Le fameux “ahorita”, qui en théorie veut dire “maintenant”, peut vite durer deux heures voir une journée. 

On ne peut pas vivre en Amérique latine sans accepter le bruit. C’est la cacophonie dans les villes, entre les klaxons (utilisés à tort et à travers), les chiens qui hurlent toute la journée, la nuit y compris, les magasins qui mettent la musique à fond car le racolage est autorisé, les travaux qui n’en finissent pas et qui démarrent aux heures les plus improbables. J’ai vite compris que le calme était un luxe d’occidental.

On ne peut pas vivre en Amérique latine en fermant les yeux sur la pauvreté : pays en développement, le Mexique connaît de grosses inégalités sociales entre les classes aisées (les blancs) et les autres. Le racisme règne. Depuis la pandémie, les écoles sont fermées depuis un an, ce qui accentue les inégalités scolaires. La malnutrition, elle, entraîne des problèmes de santé, quand 70% de la population est en surpoids. La retraite n’étant pas assurée, les mexicains travaillent dans la rue jusqu’à des âges très avancés. 

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Conclusion : une meilleure reconnexion avec mes aspirations et une capacité d’adaptation rapide 

Dans les rues de Oaxaca

Oaxaca a été un très bon compromis entre mes différentes aspirations et critères pour choisir une ville pour m’établir un petit moment. Agréable à vivre, sécure, belle, culturelle, sociale, gastronomique et proche de la nature, elle avait tout pour me séduire. 

En deux mois, mon niveau d’espagnol a progressé (même s’il reste perfectible), et j’ai moins peur de m’exprimer et faire des fautes.

J’ai découvert la culture latino-américaine, mais également zapotèque au Mexique. Les traditions, les vestiges architecturaux et la gastronomie m’ont séduite. 

J’ai même su m’adapter à une culture latine dont les inconvénients ont fini par me glisser dessus pour une courte période. 

Aujourd’hui, après 5 mois de digital nomadisme, j’ai réalisé que j’avais une grande capacité d’adaptation, mais surtout beaucoup moins d’appréhensions à voyager seule. Mon sens de la débrouillardise s’est développé et je me sens beaucoup plus confiante. Qui l’aurait cru, il y a un an de cela ! Pas moi 😉 

Je me dirige maintenant vers Mexico City, la capitale, en suivant mon envie de reconnecter avec une grande ville, et reconnecter avec une communauté de digital nomades. La suite, dans le prochain épisode ! 

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?Si vous vous  voulez réveiller le digital nomade en vous et franchir le pas,  mon programme “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise”, va vous plaire !

Programme pris en charge par le chèque numérique à hauteur de 500 euros ?

Comment j’ai développé mon authenticité dans ma vie personnelle et dans l’entrepreneuriat

Depuis maintenant deux ans, j’ai fait le pari d’adopter une communication authentique sur le plan professionnel. Cette communication se traduit par une prise de risque : celle de l’exposition de ma sensibilité et de ma vulnérabilité. Deux ans plus tard, je suis totalement alignée avec cette communication qui m’a permis de lever un certain nombre de tabous personnels et professionnels, mais surtout permettre l’identification de mes lecteurs et abonnés. Alors comment développer une communication authentique sans bullshit  ? Comment entamer cette transition ? Voici mon retour d’expérience et mes conseils pour parfaire votre personal branding !

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I- Un constat : l’ennui face à une communication “lisse” 

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communication authentique personal branding

J’ai intégré l’écosystème de l’infopreneuriat, dans lequel, il est valorisé de se mettre en avant. Dans ce cadre, le personal branding a tout à fait sa place. Mais, la plupart du temps, il s’agit d’une communication de surface, dans laquelle, on apprend peu sur la personnalité de l’entrepreneur qui communique. Seulement, une fausse intimité qui fait surface (Instagram est très pratique pour cela). 

Mais en voyant ces entrepreneurs aux vies “parfaites”, j’ai ressenti un décalage. D’autant plus que je m’auto-censurais à parler de sujets “tabous” et “profonds” qui auraient intéressé d’autres entrepreneurs. 

Alors en 2019, j’en ai eu marre de faire semblant, et j’ai fait tomber les masques : j’ai commencé à parler de sujets plus personnels, j’ai commencé à parler d’échecs et d’erreurs, et j’ai commencé à parler d’argent. 

Et contre toute attente, cette vulnérabilité a trouvé écho auprès de mes abonnés grâce à une forte identification à mon parcours. Un pari risqué, mais un défi relevé ! 

 

2 – Communication authentique : exposer sa vulnérabilité étape par étape 

 

communication authentique personal branding

 

On ne passe pas du jour au lendemain d’une communication corporate à une communication sensible. Le mieux est d’y aller petit à petit : d’abord pour vous, et ensuite pour votre audience.

Pour ma part, j’ai commencé à aborder des sujets sur lesquels je me sentais à l’aise de parler avec le recul : mes anciennes erreurs et échecs par exemple. 

Car il est évidemment plus facile de parler avec retrospective d’une période sombre de notre passé professionnel (ou personnel) une fois le problème réglé.

Quand on n’a pas de client, il est toujours plus difficile de le crier haut et fort.

Mais détabouiser l’échec est déjà un premier pas ! Cela a également une vocation cathartique (sans vouloir rentrer dans la psychologie de comptoir ;-))

Par ailleurs, j’ai également fait le choix de communiquer sur des sujets plus personnels et intime, dans la mesure où je ne dissocie pas l’entrepreneur de l’humain (c’est mon point de vue). C’est également pour cela que lorsque je coache des entrepreneurs, je travaille sur l’aspect “business” mais également “développement personnel”.

Bien sûr, vous n’êtes pas obligé d’adopter une communication similaire à la mienne. Vous devez adopter une communication qui vous ressemble avant tout. Et pour cela, il ne doit pas y avoir de frustrations  : si vous décidez de ne pas aborder un sujet, il faut que cela soit par choix “stratégique” et non par peur. Maintenant, savez-vous distinguer les deux ?

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3 – Communication authentique : puiser sa créativité dans son propre parcours 

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communication authentique

Je ne puise pas ma créativité dans les livres (je lis très peu, voire pas), ni dans des entrepreneurs dits “inspirants”. Je puise ma créativité dans mon quotidien et mon histoire personnelle. 

 

Concrètement, comment cela se traduit-il ?

 

  • Je vais m’inspirer de mes échanges quotidiens avec mes clients, mes amis, mais aussi les personnes que je croise. Je vais tirer les leçons d’une situation que j’ai vécu la veille, et l’utiliser pour écrire un post, un article ou une newsletter. J’ai rendu mon cerveau totalement perméable à mon quotidien pour en faire une source de créativité personnelle et infinie. Résultats : en 4 ans d’entrepreneuriat, je n’ai jamais puisé mes ressources de contenus, et je sais que dans 2 ans, je continuerai à trouver l’inspiration.

 

  • Je m’inspire également de mon parcours de vie personnel, en n’hésitant pas à mobiliser des moments intimes : mon adoption, mes relations personnelles, ma perte de poids. Bien sûr, chaque souvenir mobilisé, a son utilité. Mon but n’est pas de tomber dans le mélodrame, mais d’apporter de la valeur. Et pour rendre mes propos plus parlants et impactants, ces bribes de ma vie intimes peuvent avoir leur place. 

 

Encore une fois, rien ne vous oblige à faire comme moi. Ce qui compte, c’est que vous soyez à la fois à l’aise, et non frustré dans votre communication 🙂 

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4 – Personal Branding : exposer son cheminement et ses réflexions pour inspirer  

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communication authentique

Depuis plus récemment, je commence à exposer mes réflexions en cours sur l’entrepreneuriat ou la vie. Je pose des questions de société, et ouvre la porte à des débats (sans pour autant prétendre faire de la philosophie). 

Ce qu’il est important de retenir ici, c’est que je commence à poser des questions dont je n’ai pas les réponses. Je m’expose en situation de trouble, quand il y a encore un an, j’attendais d’être sortie du tunnel pour m’exprimer. Encore une fois, j’opte pour une posture plus vulnérable et risquée. Mais c’est comme cela que je me reconnais en termes d’image et de communication. 

J’ai récemment exposé publiquement mon manque d’alignement, ma difficulté à lier travail et voyage au Costa Rica, mon pivot vers le développement personnel…tout cela sans avoir forcément trouvé réponse à toutes les questions que je soulève. 

Je vais donc un pas plus loin dans la vulnérabilité. 

Si vous n’êtes pas à l’aise avec l’angle que j’ai choisi d’adopter, vous pouvez soulever ces débats en faisant parler des clients fictifs par exemple. Cela vous permettra de voir comment sont reçus vos messages et réflexions 🙂

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Conclusion  

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Adopter une communication purement authentique n’est pas chose aisée. Elle invite souvent à sortir de sa zone de confort. Pour y arriver, il faut d’abord avoir pris conscience que l’image que l’on renvoie à travers notre communication ne nous ressemble pas. Or, pour attirer des clients qui vous ressemblent, il va falloir opérer ce petit “switch”. Évidemment, un changement radical n’est pas forcément souhaitable. Commencez par y aller petit à petit, jusqu’à ce que vous soyez à l’aise avec vos nouveaux contenus et qu’ils soient faciles et fluides à produire. Comme disait un certain Boileau : “ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire, viennent aisément”. C’est ainsi que votre communication authentique sera au service d’un personal branding redoutablement efficace ! 

Tu peux choisir de vivre ta meilleure vie (maintenant)

Il y a quelques jours, j’étais dans ma chambre d’hôtel et j’ai ressenti une certaine nostalgie de mon ancienne vie parisienne.
En remontant plus loin dans le passé, j’ai réalisé que j’avais déjà eu plusieurs vies.
Pour le moment, j’en ai vécu 7 (en tout cas, de mon conscient).

Je vis ma 7e vie, et c’est pas fini !

 

 
D’abord, 4 vies passives, que je n’ai pas vraiment choisies : 
– Ma vie d’enfance, de ma naissance au collège, symbolique d’une période d’insouciance (je ne compte pas mes 3 mois d’avant adoption, dont je n’ai pas souvenir)
– Ma vie dans l’enseignement secondaire (collège-lycée) où ma crise d’adolescence et l’impitoyable jugement physique de mes camarades de classe, et le divorce de mes parents m’ont fait sortir de ma bulle d’enfance
– Ma vie étudiante lyonnaise, où je goutte enfin à l’indépendance grâce à l’éloignement géographique de ma ville natale
– Ma vie de chômeuse où je me suis heurtée à la dureté du marché du travail pour les jeunes diplômés
Puis, 3 vies actives (choisies) : 
Ma vie de salariée, qui n’a pas duré longtemps
– Ma vie post-covid : celle de digital nomade, que je qualifierais encore de “vie transitionnelle”
Et je sais que je n’ai pas fini de vivre de nouvelles vies !
Comptabiliser toutes ces vies m’a fait prendre conscience qu’à 30 ans, j’ai bien évolué sur le plan personnel.
Certes, on a tous eu plusieurs vies, mais certaines personnes en ont eu plus que d’autres.
Pourquoi ?
Parce que plus nous faisons des choix, plus nous façonnons de nouvelles vies. 
Il y a des personnalités connues pour être passées du monde du sport, à celui de la télé puis à celui de la politique.
Mais regarde simplement autour de toi : je suis sûre que tu as rencontré des personnes qui ont eu des dizaines et des dizaines de vies.
Et cela n’est pas toujours lié à leur âge avancé !
Ces différentes vies sont une véritable richesse sur le plan personnel.
Alors voici ma conclusion : si les chats ont 7 ou 9 vies selon les cultures, je pense qu’en tant qu’être humain, nous pouvons nous en créer davantage. Mais cela ne dépend que de notre capacité d’agir.
L’objectif n’est pas de multiplier nos vies, mais d’être capable de s’en créer une nouvelle lorsque notre vie actuelle ne nous correspond plus.
Concrètement, il faut, à l’image des chats, croire en notre capacité à rebondir sur nos pattes, lorsque nous prenons des décisions cruciales et significatives pour nous !
Alors, prêt à changer de vie pour le meilleur ?

Et si tu vivais ta meilleure vie ?

 
Il y a quelques semaines, je t’ai dit que je prenais un petit break pour me ressourcer : en effet, j’en avais bien besoin.
Pendant ce break, je me suis rendue compte de ce qui était important pour moi, de ce qui l’était moins et j’ai décidé d’augmenter mes moments de plaisir et de bonheur, et réduire mes contraintes (beau programme jusqu’à là).
Pour réduire mon stress, qui est l’une des causes des mauvais moments que nous vivons au quotidien, j’ai décidé de relativiser mes malheurs en me posant cette simple question : “et au pire, il se passe quoi ?”
Question simple mais basique.
Applique la maintenant à ta vie quotidienne :
– Et au pire, il se passe quoi si tu loupes ton bus ?
– Si tu t’offres ce restaurant à 50 balles ?
– Si tu prends un break de deux semaines ?
– Si tu quittes ce job ou cette personne que tu n’aimes pas ?
D’autant plus qu’on quitte souvent un mal pour un bien.
Cela m’a permis de prendre conscience deux choses rassurantes pour moi : 
–  Je ne serai jamais à la rue (car j’ai des parents qui sauront être mes filets de sécurité si je suis un jour dans une mierda negra)
–  Il y a toujours moyen de remonter une pente financièrement même si tu es désaligné ou que tu changes de voie (ce sont mes différents pivots qui m’ont permis de le constater).
Partant de ces deux vérités, j’ai pu réaliser que se faire plus plaisir au quotidien et profiter des moments les plus agréables était possible mais surtout essentiel.
– Me reconnecter à ma raison d’être : le voyage
– Me reconnecter à la nature, en l’observant mieux
Ecouter mon corps et ses besoins
– Me faire plaisir avec des massages, des resto, des bons hôtels et du shopping de temps à autre.
Chacun à ses propres aspirations, mais c’est en faisant le vide qu’elles apparaissent plus facilement.
C’est de cette manière que tu pourras vivre ta meilleure vie !

Le temps est un luxe que nous ne prenons pas : et si on ralentissait un peu ?

 

Je t’avais parlé à plusieurs reprises de la pression sociale qu’on se met pour rentrer dans les cases, mais il est surtout important de questionner la notion même de norme : qui les impose ? Et est-ce vraiment une tendance vers laquelle tendre ?

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Tu veux rentrer dans les normes mais la société est malade 

 

La réponse est évidemment dans la question.

 

Et oui, car la société est malade :

❌Elle veut toujours plus de connexion

❌Et paradoxalement plus de relations de surface

❌Et aujourd’hui, plus de distance physique

❌Elle met également plus de pression aux célibataires, au chômeurs et aux entrepreneurs, mais également aux introvertis et aux personnes non connectées.

 

Si tu sens une pression familiale ou sociale autour de toi, n’en veux pas à ton entourage, mais compatis, en comprenons qu’ils agissent eux aussi par pression sociale.

 

Tu as réalisé un grand pas car tu as pris conscience de cette pression qu’on te met au quotidien.

Maintenant la prochaine étape est de dire non (ou merde).

 

Merde à ce job qui t’emmerde depuis des années

Merde à ce crédit qui t’emprisonne et t’empêche de te projeter

Merde à cette relation qui ne te stimule plus.

Merde à tout ce que tu questionnes et qui ne te semble pas sain ni “normal” selon tes propres critères.

 

Evidemment, tout cela ne se fait pas en un claquement de doigts mais c’est possible.

 

Comment ?

 

✅En commençant à te renseigner sur cette nouvelle réalité que tu vas construire

✅En rencontrant des personnes que tu admires pour leur courage d’avoir dit non à cette société qui leur mettait tant de pression

✅En commençant par faire ton premier petit pas, quel qu’il soit.

 

? Que peux-tu faire aujourd’hui (ou cette semaine) pour changer votre vie ? Je veux que tu t’engages ! ?

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Et si on en finissait avec la vision culpabilisatrice ? 

 

Depuis que je me suis lancée dans l’aventure digital nomade, j’ai essuyé un certain nombre de critiques (minimes certes), qui m’ont donné envie de t’écrire ce petit mail.

 

En effet, on m’a reproché (à moi, comme à d’autres digital nomads) d’être irresponsables de partir en période de crise sanitaire.

Je peux comprendre l’argument, même si j’ai du mal avec le jugement. Mais rappelons que les digital nomads sont principalement des travailleurs vivant seuls et qu’en période de confinement, la solitude devient très difficile à supporter. Voyager, pour un entrepreneur digital nomad, c’est acheter sa santé mentale, mais également sauver son business en sauvant sa créativité.

Pour ma part, je ne me suis jamais sentie aussi bien que depuis que j’ai trouvé dans le voyage, le sens de ma vie : je n’ai plus de colère, je suis de plus en plus créative, et mieux encore : j’inspire autour de moi.

Cette faculté d’inspiration est ce que mon amie Céline Afonso Tirel appelle le “self care inspirant” : il s’agit de se chouchouter et de travailler sur son propre bien-être, son propre mode de vie idéal, pour inspirer sa communauté et l’inviter à passer à l’action.

Depuis que je suis digital nomad, j’ai ainsi reçu des messages d’abonnés inspirés par mon mode de vie, et souhaitant eux aussi changer de vie, en prenant conscience que leur vie actuelle ne leur convenait plus et manquait de sens.

Une ancienne cliente, Alexia a même réussi à franchir le pas, en partant un mois seule, et sans ses enfants...au Brésil, son rêve ultime !

C’est pour moi une grande fierté.

 

On te parlera souvent de vision professionnelle, mais cela ne fait pas sens pour tout le monde. Pour ma part, impossible de me projeter sur le plan professionnel car je me lasse très vite : ce qui me porte, c’est mon cadre et mon mode de vie. Plus tôt on le sait, plus tôt on l’assume.

 

Sur le plan professionnel, je fais en sorte de me créer le cadre le moins contraignant possible (d’où l’entrepreneuriat), en accord avec mon mode de vie (le digital nomadisme) et de mes forces (le coaching, grâce à une forte empathie).

Maintenant, la nature du coaching, elle peut changer. C’est pour ça que je reste ouverte à différentes opportunités sur le plan professionnel : depuis que je suis entrepreneure, je me suis concentrée sur le coaching business, car j’ai évolué dans un écosystème qui me demandait de me spécialiser.

Mais aujourd’hui, je réalise que je peux apporter bien plus qu’un accompagnement professionnel : je me sens capable d’aider des individus à changer de vie, sur le plan professionnel mais également personnel, en les poussant à passer à l’action.

Mes nombreuses expériences personnelles m’ont permis de vivre des épreuves qui sont aujourd’hui des briques que je peux utiliser pour aider mes clients à aller de l’avant !

Tu sais maintenant comment mon activité va évoluer ?

De ton côté, je t’invite en ce début d’année à te saisir des questions qui te trottent dans la tête depuis un petit moment et y trouver la réponse la plus alignée avec tes aspirations : sans culpabilité, en laissant ton cœur trouver la voie.

 

Tu seras ainsi au bon endroit, au bon moment.

Et pour moi, c’est aujourd’hui, l’Amérique Latine ! 

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Le temps est un luxe que nous ne prenons pas

 

entrepreneur

Il y a quelques jours, j’ai rencontré Céline, une française lors d’une excursion touristique au Costa Rica. Nous avons sympathisé et au cours d’une marche dans la jungle, nous avons échangé sur nos philosophies de vie, diamétralement opposées.

Céline est l’incarnation du lâcher-prise.

Moi, une contrôle freak assumée.

Céline contemple la nature, s’enthousiasme à la vue des fourmis qui portent des feuilles qui font le double de leur poids, quand moi, je m’assure qu’elles ne vont pas chercher à me piquer.

Mais Céline se désole que l’on ne prenne pas assez le temps d’observer la beauté du monde, que l’on cherche à planifier nos vies en permanence, et que l’anticipation nous guide au quotidien.

Même si je n’arriverais peut-être jamais à son niveau de lâcher-prise, je reconnais que je fais partie de ceux qui s’épuisent à vouloir contrôler l’incontrôlable.

A vouloir optimiser mon temps le plus efficacement possible, et ce, même pendant mes voyages.

Et c’est à ce moment que j’ai dit “stop” : j’allais ainsi faire l’impasse sur quelques parcs de renom du Costa Rica pour mieux me poser dans une ville. Et c’était ok si je ressortais du pays sans avoir tout vu. L’expérience serait plus profonde et plus authentique.

Alors comment savoir si le flot de la vie nous inonde et le temps nous échappe ?

 

  • On prend conscience que l’on ne se laisse aucun moment imprévu dans son emploi du temps
  • On ne prend pas de temps pour soi
  • On est épuisé de ses journées, et sur les nerfs.
  • On dort mal.

 

C’était mon cas, et heureusement, j’en ai pris conscience.

J’ai donc décidé de me mettre en pause pour que mon voyage garde du sens.

J’ai également essayé de relativiser : mes malheurs sont-ils si graves que l’importance que je leur donne ? (souvent la réponse est non )

Au Costa Rica, observer la manière de vivre des habitants, les ticos, est une grande leçon de vie.

Alors, prenons le temps, ce luxe qui est devant nous, et que nous ne touchons pas… et pura vida !

Maintenant, c’est à vous : que pouvez-vous faire, là, maintenant pour prendre du temps, et apprécier ce moment ?

Etre à l’écoute de ton corps et de ton intuition va t’ouvrir de nouvelles portes

Il y a quelques semaines, j’étais à Puerto Viejo, ville principale des Caraïbes du Costa Rica.

Puerto Viejo est une ville pour le moins…décontractée (Bob Marley est le dieu local).

Le truc, c’est que quand on arrive dans une destination tropicale, où la mer est à 28 degrés (et pourtant, ceux qui me connaissent savent que je n’aime pas la plage), il est difficile d’être en mode “boulot”.

Pendant quelques jours, j’ai culpabilisé sur mon manque d’envie de travailler.

Jusqu’ici je n’avais presque rarement eu de problèmes de motivation. Mais en échangeant avec une amie, j’ai pris la décision de me lâcher la grappe pour me reconnecter à mes vrais besoins.

Car il est totalement vain d’essayer de lutter dans un contexte pareil : je ne profiterais ni du séjour, et ne serais pas à fond dans le boulot.

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Que va-t-il se passer si tu décides d’écouter ton corps et ton coeur ?

 

Concrètement, comment ai-je réussi à “un peu” lâcher prise ?

– En reconnaissant en toute honnêteté que je n’avais pas envie de travailler.

– En comprenant que mon corps et ma tête avaient besoin de s’oxygéner.

 

De quoi avais-je envie depuis ces quelques semaines de voyage ?

– De rencontrer de nouvelles personnes

– De découvrir un pays, une culture, et des paysages

– De me recentrer sur moi

– De me vider la tête pour retrouver de nouvelles sources d’inspiration

 

Je ne me sentais pas en mode digital nomade connectée, et d’ailleurs, mes rencontres étaient plus faites d’échanges avec des backpackers et des locaux que de véritables digital nomades.

 

Mais c’était un choix assumé : si j’avais voulu me mettre dans un contexte de digital nomadisme, j’aurais trouvé un coworking, pris un Airbnb seule, ou dans une chaîne d’hôtel comme Selina. J’avais envie de sortir de cet écosystème d’infopreneuriat et de m’immerger dans un autre monde.

Voilà quels étaient mes besoins réels.

Mais j’avais encore une peur que j’ai partagée à mon amie : que se passe-t-il si j’écoute mon coeur et mon corps jusqu’au bout et que je n’ai pas envie de travailler pendant 3 mois ?

Et voici sa réponse : si pendant 3 mois tu n’as pas envie de travailler, écoute-toi, car quand tu t’y remettras (car tu vas t’y remettre), tu vas savoir pourquoi tu le fais, et surtout, tu auras estimé que tu en as assez profité.

D’autant plus que je pourrais me le permettre financièrement.

 

On pourrait raisonner de la même manière pour d’autres problématiques liées au corps et au mental : que se passe-t-il si mon corps réclame du sucre pendant une longue durée ? Dois-je l’écouter ?

En toute transparence, je ne sais pas si je saurais écouter mon corps jusqu’au bout, mais j’ai déjà pris conscience de ses besoins. Et je sais que quand je vais à leur encontre…je lutte et rien ne marche.

Si tu n’arrives pas non plus à prendre des décisions en lien avec les besoins de ton corps ou de ton corps, commence déjà par prendre conscience de ces besoins. Ce sera un grand pas.

Puis écoute les pendant une journée pour commencer !

En un jour, rien de méchant ne va t’arriver ?

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J’ai donc finalement décidé de prendre un break !

 

Et oui, tu as déjà vu ce message passer dans tes mails il n’y a pas si longtemps, pendant la période de Noël. mais je réitère !

Et pourtant cela m’a pris du temps et du courage de t’écrire ces mots.

 

Pourquoi ?

 

Parce que j’ai beaucoup culpabilisé : à peine un mois après avoir pris des vacances en Laponie, j’arrive au Costa Rica et je décide de me reprendre un break.

 

Mais crois-moi, j’en avais vraiment besoin.

 

Partir à l’autre bout du monde, c’est certes du bonheur mais aussi un bon lot de galères :

– Une mauvaise connexion internet

– Un nouveau climat

– Un jetlag

– Des piqûres de moustique à n’en plus finir

– De l’administratif à gérer à distance

– Une envie d’explorer le pays

 

Par soucis de professionnalisme, je préfère me mettre en mode “découverte” plutôt que de faire les choses à moitié sur le plan professionnel.

Je sens que j’ai besoin de réduire le stress et la frustration en moi, et c’est pour ça que je vais suspendre mes appels découverte sur une période de 10 à 15 jours, car il est compliqué pour moi de savoir où je serai dans 3 jours et si la connexion wifi sera bonne.

Mais ce sera pour t’accompagner au mieux par la suite.

En attendant, je propose des formations en ligne avec un suivi personnalisé que je peux assurer par notes vocales Whatsapp, beaucoup plus pratique pour moi en termes de réactivité et de flexibilité ?

Mais d’ici quelques semaines, je serai dans un nouvel endroit où j’ai décidé de me poser…et cet endroit c’est….(tadam)…le Mexique !

Mais je t’en dirai plus prochainement.

Tu auras également un bilan de ce mois au Costa Rica également, car pendant ce break, je vais continuer à t’écrire, ce qui me fait du bien ?

Ce break sera pour moi l’occasion de me reconnecter à l’essentiel pour moi.

D’autant plus que j’aspire à de nouvelles orientations moins portées sur l’accompagnement business, et plus centrée sur l’accompagnement en changement de vie.

C’est effectivement une étape que je traverse et sur laquelle j’aimerais pouvoir t’aider : quitter ton boulot, te mettre à ton compte, changer de lieu de vie, prendre des décisions personnelles cruciales, bref passer un cap.

 

J’ai réussi à le faire depuis 4 ans :

– En me mettant à mon compte et en refusant le conformisme d’une vie bien rangée

– En lâchant mon appartement parisien et en devenant digital nomad

– En refusant les relations clients malsaines

– En travaillant sur mon amour propre et refusant les relations personnelles déséquilibrée

– En apprenant à me connaître grâce à la quête de mes origines

– En écoutant mon corps et ses besoins

 

Bref, j’aimerais t’accompagner après mon break sur ces thématiques.

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A long terme, capitalise sur tes forces pour arrêter de lutter 

 

Pour bien commencer l’année sans t’épuiser, j’aimerais qu’on fasse un point sur ce qui va t’aider à aller de l’avant, fluidement :

Et cette chose, c’est la connaissance de toi !

Original non ? ?

Plus concrètement, je te propose de faire un point sur tes forces et tes faiblesses, pour en prendre conscience, mais surtout prendre les bonnes décisions à l’aune de cette connaissance de toi :  

Pour t’aider, j’ai fait le travail pour moi, et voici ce que ça donne :

 

Mes forces physiques et mentales et sociale :

✅ Des talents artistiques précis (écriture, chant, dessin)

La résilience à beaucoup d’épreuves de la vie

✅ Un bon système immunitaire qui me permet de rester en bonne santé

✅ Un bon cardio, qui me permet de ne pas m’épuiser physiquement

✅ Une bonne estimation du temps

✅ Une bonne mémoire auditive pour retenir l’information utile

✅ Une bonne capacité de synthèse pour retenir l’essentielle d’une information

✅ Une grande persévérance/autodiscipline pour atteindre mes objectifs

✅ Du courage pour prendre des décisions difficiles mais nécessaires

✅ Une grande capacité d’empathie pour me mettre à la place des autres

✅ Une capacité de socialisation et un sens de l’humour pour interagir avec les autres

 

Mais même étant née la Saint-Parfait, je ne suis pas dénuée de quelques défauts…dont j’ai conscience :

 

Mes faiblesses intellectuelles et physiques et sociales :

Des limites artistiques : mauvais sens du rythme, pas de capacité liée aux travaux manuels

❌ Une incompréhension des chiffres et calculs qui sortent de ma logique

❌ Une réticence pour tout ce qui révèle de la technique, qui me semble trop complexe

❌ Une faible acclimatation aux conditions climatiques extrêmes (la sélection naturelle aura raison de moi)

❌ Une mauvaise capacité de concentration pendant une activité passive (lecture, films, musées…)

❌ Une mauvaise orientation dans l’espace

❌ Une mauvaise vue malgré une forte correction

❌ L’impossibilité de rester debout statique pendant longtemps

❌ Une faible tolérance au bruit et à la foule (bon à savoir pour les activités sociales)

 

Cette prise de conscience de mes qualités et défauts me permet de savoir ce qui me correspond et ce qui ne me correspond pas dans la vie sur le plan personnel mais également entrepreneurial.

C’est ainsi en m’écoutant que je gagne du temps et de l’énergie, en déléguant ou refusant de faire ce qui ne me correspond pas. Du sommeil, en étant plus sereine au quotidien, mais également de l’argent car sur le plan énergétique, je deviens plus alignée ?

 

C’est à ton tour : 

 

? Quelles sont tes forces et tes faiblesses ?

? Maintenant liste les décisions personnelles et professionnelles que tu dois prendre cette semaine : si tu dois les prendre en connaissance de tes atouts et faiblesses, que vas-tu faire ?

Aller de l’avant n’est pas toujours un chemin rectiligne

Il y a quelques mois, dans un contexte difficile, j’ai pris la décision de quitter la France pour commencer mon aventure de digital nomade. Entre vent de liberté, courage et fuite en avant, j’ai décidé de reprendre les rênes de ma vie, pour ne plus subir les événements externes.

A 30 ans, j’ai décidé que l’enfermement ne serait pas pour moi.
Cependant, malgré les photos postées sur les réseaux sociaux, ma vie n’est pas toujours rose, comme tu peux t’en douter. Aller de l’avant peut faire passer par des moments de doutes, et le chemin n’est pas rectiligne.
Alors, si toi aussi, tu souhaites aller de l’avant, voici les étapes par lesquelles tu vas peut-être passer !
Mais n’oublie pas, même lorsque tu doutes (et tu vas douter), garde en tête les raisons qui t’ont poussées à franchir un grand pas.
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Bonne nouvelle, si tu as toujours été un outsider, les choses vont changer ! 

Fais-tu partie de ces gens qui n’ont jamais réussi à rentrer dans les cases ?

Ces cases que la société veut t’imposer :
– Celle du job salarié dans un bureau
– Celle de la propriété, avec l’investissement immobilier
– Celle de la construction d’une vie de famille
Pour résumer, si tu es jeune, célibataire, et indépendant, la société ne te fait pas de cadeau !
Si c’est ton cas, la crise sanitaire que nous connaissons aujourd’hui a changé la donne.
Et oui, car aujourd’hui, une grande remise à plat est en cours :
– Le travail en bureau ne fait plus sens, et beaucoup de salariés questionnent l’utilité et l’intérêt de leur job
– La propriété peut nous ancrer dans une ville au climat anxiogène où l’on ne se sent pas bien
– La vie de famille peut également nous empêcher de bouger comme on le souhaite.
Aujourd’hui, devenir digital nomad est dans l’air du temps.
Sans lien, ni attache, ces nouveaux travailleurs peuvent profiter d’une nouvelle vie dans des pays aux restrictions sanitaires plus souples. Ils prennent ainsi pleinement conscience de leur privilège d’être mobile et flexible.
Ils prennent également conscience des grands avantages d’être indépendant.
C’est personnellement mon cas.
J’avais toujours cherché à rentrer dans les cases de cette société, sans y arriver.
Aujourd’hui, je ne cherche plus à y rentrer, mais surtout, je prends conscience que je vis ma meilleure vie.
Avec rétrospective, je réalise que j’ai pris des décisions courageuses qui m’ont été bénéfiques : 
– Me lancer dans l’entrepreneuriat
– Refuser la médiocrité dans ma vie personnelle
– Plaquer ma vie parisienne et devenir digital nomad
Alors bien sûr, il y a eu des doutes et des peurs : 
– La peur de ne pas réussir à vivre de mon activité
– La peur de finir seule toute ma vie
– La peur de ne pas réussir à traverser la frontière avec les restrictions en vigueur
Mais, il n’est pas de grand changement sans crainte (ni excitation).
Aujourd’hui, toi, l’outsider du passé, peut reprendre les rênes de ta vie !
Mais bien sûr, la victoire se mérite, et voici mes quelques avertissements :
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1 – Tu vas connaître la solitude (même dans la foule)

Dans la jungle du Costa Rica

En tant que digital nomade, j’ai décidé de m’ouvrir aux rencontres grâce à différentes petites actions que j’ai mises en place :
– L’hébergement en auberge de jeunesse (avec chambre individuelle pour le confort et la tranquillité)
– La pratique d’activités touristiques et sportives
– Les transports en commun
Cependant, il peut arriver que même bien entouré, tu puisses te sentir seul car les rencontres sont éphémères, et que tu ne construis pas de lien de long terme avec les personnes qui croisent ton chemin.
Ca a été mon cas au Costa Rica et au Mexique. Mais, je te rassure, ce sentiment est parfaitement normal.
Ce que j’aurais dû faire, pour palier ce sentiment de solitude, c’est rester dans une ville pendant un petit moment et construire une vie sociale, comme un expat. Ou encore, m’entourer de digital nomades.
Mais je n’étais pas prête pour ça :
– J’avais soif de découvrir de nouveaux environs
– Je n’ai pas trouvé de ville où je me sente assez bien pour me poser
Si toi aussi, tu cherches à construire une nouvelle vie, tu vas sûrement avancer à tâtons et expérimenter différentes choses pour voir ce qui te correspond. Pendant cette période, il est fort possible que tu te sentes seul.
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2 –  Tu vas vivre une instabilité fatigante

 

Adaptation au climat hivernal lapon en Suède

Comme évoqué dans mon premier point, changer de vie implique de faire des “tests” :
Au niveau de ton hébergement : car il est difficile de trouver le bon équilibre entre la vie en communauté et le besoin de se ressourcer seul (Guesthouse VS Airbnb pour moi)
Au niveau de ton alimentation : car quand on s’immerge dans une nouvelle culture, on perd ses habitudes. Les aliments que tu consommais dans ton ancien quotidien ne sont pas en rayon, et tu n’es pas encore prêt à te lancer dans la cuisine locale. Par conséquent, tu cuisines beaucoup moins.
Au niveau de ton sommeil : ton corps doit s’habituer à un nouvel environnement, un nouveau climat, une nouvelle literie, voire peut-être un décalage horaire. Par conséquent, il est possible que tu dormes mal pendant une période.
Au niveau de tes dépenses du quotidien : payer un billet d’avion, des transports en commun, des courses, des sorties au restaurant, des activités touristiques, des abonnements téléphoniques, des dépenses médicales…tous ces éléments peuvent vite coûter lorsqu’on cherche à s’acclimater à une nouvelle ville ou un nouveau pays.
Pour vivre une vie équilibrée, voici quelques conseils que j’ai appris avec le recul :
Trouve une ville qui correspond à tes attentes : ne va pas à la station balnéaire en vogue si tu n’aimes pas la plage, ni dans un endroit où le climat, la culture et la sécurité ne te conviennent pas.
Trouve une activité locale et régulière à pratiquer : apprentissage d’une langue, activité culturelle ou sportive, travail sur place…
Maintiens des liens réguliers avec tes proches en donnant et en prenant des nouvelles

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3 –  Tu vas être nostalgique d’une ancienne vie (mas qui n’existe plus)

Dernier afterwork avec les Slowpreneurs avant le Covid (février 2020)

 

J’ai eu mes moments de nostalgie : ceux de ma vie parisienne d’avant le Covid.
Mes amis me manquaient. Les sorties au resto, les cours d’aikido, ma qualité de vie et cette stabilité également.
J’ai même parfois songé à retourner en France.
Mais je me suis rappelée que cette vie n’existait plus : 
– Mes amis ne se voient plus tant que cela
– La vie culturelle et sportive n’existe plus
– L’hiver est bien là
– Paris est devenue une ville fantôme où le couvre feu dirige la vie sociale.
Et c’est en repensant à cela, ainsi qu’aux messages envoyés par mes proches que je me suis souvenue des raisons qui m’avaient poussée à partir.
Ma vie n’est pas toute rose et je suis partie avec un pincement au coeur. Mais mon pragmatisme et mon instinct de survie me rappellent que j’ai fait les bons choix.  C’est ça la résilience.
Si tu quittes une ville, un job, ou une personne, tu peux être nostalgique, mais rappelle-toi pourquoi tu as pris cette décision difficile : veux-tu vraiment revenir à cette situation qui t’a fait tout plaquer ? 
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4 – Tu vas perdre tes repères personnels et professionnels 

Marche dans la neige en Laponie

 

Changer de vie implique des changements sur le plan personnel et professionnel.
Les rencontres que l’on fait mais également e contexte changeant nous pousse à nous poser la question du sens de ce qu’on entreprend : au fond, qu’est-ce qui compte vraiment ? 
Ca a été mon cas, où j’ai réalisé que je n’étais plus alignée avec mon activité. 
Mieux que ça, j’ai compris que le principe de trouver sa voie une bonne fois pour toute n’était pas fait pour moi. Pourquoi ? Parce que je suis incapable d’avoir une vision stable et long termiste. Et encore moins sur le plan professionnel. Et pourtant, je me suis posée à plusieurs reprises sur une feuille pour écrire ma vision théorique. Mais soyons honnête, ce n’était que me mentir à moi-même !
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Alors j’ai arrêté le bullshit, et je me suis reconnectée à ce qui me stimulait vraiment dans la vie  :
– Les voyages
– Ma vie sociale
– Un confort de vie
– Etre utile, même si cela peut changer de forme.
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Pas de désir de sauver le monde, non.
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Sur le plan personnel, le Covid m’a fait prendre conscience que j’aurais pu voyager plus avant la pandémie, surtout dans les destinations qui me semblent aujourd’hui utopique (mais je crois encore à mon voyage au Japon).
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Ma nouvelle philosophie de vie est donc la suivante: Yolo/Pura Vida/Carpe Diem/Hakuna Matata
Tu l’auras compris, il s’agit de profiter de ce que je peux faire maintenant car on ne sait pas de quoi demain sera fait.
Pour une control freak comme moi, c’est une révolution !
Mais pour en arriver là, j’ai dû faire un break de boulot (non sans culpabiliser) et me reconnecter à cet essentiel.
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Si tu changes de vie, tu vas probablement perdre tes repères, mais ce sera le moment de faire une pause et te connecter à ce qui compte vraiment pour toi sur le plan personnel et professionnel : si la vie s’arrêtait demain, que ferais-tu aujourd’hui ?
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Alors comment reconstruire une nouvelle vie à partir de rien ?

Durant mes 30 ans d’existence, j’ai du me reconstruire une vie à plusieurs reprises :
La première fois, à Lyon en 2015, lorsque tous mes amis avaient quitté la ville pour partir travailler à Paris, et que je suis restée seule, et en recherche d’emploi.
Et la deuxième fois, ici au Mexique, en tant que digital nomade à Oaxaca.
Ce n’est jamais facile de reconstruire un cercle social à partir de rien, ni de se recréer des habitudes et se sentir bien dans cette nouvelle ville ou lieu.
Et pourtant, cela témoigne d’une grande capacité de résilience, que seul un besoin d’aller de l’avant peut engendrer.
Alors concrètement, comment construire une nouvelle vie à partir de rien ?
En reconstruisant un cercle social qualitatif.
Pour te sentir bien dans un lieu, tu auras besoin de t’entourer de personnes de confiance et de bonne compagnie.
Pour cela, commence par rencontrer des gens :
Grâce aux groupes Facebook liés à des activités de proximité ou d’une communauté spécifique dans une ville.
A Oaxaca, par exemple, j’ai rejoint l’ensemble des groupes français et francophones de la ville, et j’ai rapidement rencontré des personnes, que je vois aujourd’hui régulièrement.
Grâce à des activités locales
A Oaxaca, je me suis inscrite à un club d’aikido, pour continuer la pratique, ce qui me permet de pratiquer mon espagnol et sympathiser avec des locaux, tout en initiant des habitudes grâce à cette activité régulière (3 fois par semaine)
En te rendant à des événements liés à un centre d’intérêt 
Événement professionnel ou culturel, ces sorties te permettent d’inteagir avec de nouvelles personnes sur place et créer de connexions, qui peuvent être durables
En faisant du bénévolat 
C’est ce que j’avais fini par faire à Lyon, où je m’étais engagée auprès de l’association Makesense pour aider des projets à impact positif à émerger.
En utilisant des applications de dating
Ne l’oublions pas, ces applications de rencontre te permettent également de rencontrer de nouvelles personnes en plus petit comité. Bien sûr, tu peux préciser la raison pour laquelle tu décides d’être sur ces applications pour éviter toute ambiguité.
Ces différentes actions m’ont permis de rencontrer de nouvelles personnes et de me reconstruire une nouvelle vie à partir de rien.
Car la résilience, c’est bien cette capacité à se reconstruire une nouvelle vie rapidement.
Si tu as peur de faire un pas en avant et de changer de vie, pense qu’il y aura toujours des solutions pour t’adapter, à condition de faire le premier pas 🙂

Conclusion

Voici donc ta feuille de route, basée sur mon expérience personnelle, pour te préparer au mieux à ton changement de vie. Comme tu le vois, changer de vie, n’est pas un chemin rectiligne, et moi-même, je ne suis pas encore sur une autoroute. Mais c’est grâce à l’apprentissage, que l’on pose les pavés de cette nouvelle chaussée : doucement mais sûrement.
Alors, prêt à bifurquer ? ?

Bilan d’un mois de digital nomad au Costa Rica : entre liberté et fatigue

Pour éviter de subir un troisième confinement français, j’ai décidé de partir au Costa Rica pendant un mois, pays réputé pour sa biodiversité mais aussi sa sécurité. Je viens d’achever un mois en tant que digital nomad au Costa Rica et j’aimerais vous proposer un bilan de ce séjour, sans filtre, comme à mon habitude 🙂  Pendant un mois, j’ai arpenté les différents paysages du pays, découvert sa culture, rencontré des locaux et non locaux. Voici donc mon bilan humain, financier et culturel de ce mois de Pura Vida.

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1 – La “pura vida”, un mode de vie décontracté, auquel nous ne sommes pas habitués 

 

Une soirée détente à Puerto Viejo, cote caribéenne du Costa Rica, ou Bob Marley est un dieu local

 

“Pura vida” est une expression populaire au Costa Rica que l’on utilise à toutes les sauces. C’est une sorte de “Hakuna Matata” local, ce qui signifie “pas de soucis”. Et c’est vrai que les ticos (habitants du Costa Rica), ne sont pas des gens stressés. Ils prennent la vie comme elle vient avec ses aléas, tout en relativisant les malheurs qu’elle apporte.

Les coupures d’électricité, la lenteur du service dans un restaurant…tout cela fait partie de la vie, et que peut-on y faire après tout ?  

En tant que sérieuse “control freak” qui aime planifier ses journées, j’ai dû m’adapter à ce mode de vie plus “slow”, où la notion du temps n’est pas la même que dans nos pays occidentaux. Et c’est vrai qu’il n’y a souvent aucune raison d’être si pressé ?

D’ailleurs, planifier mes différentes excursions en amont a souvent été vain car rien ne se prévoit à l’avance ici et tout se fait au dernier moment. C’est une autre mentalité qu’il faut comprendre pour bien vivre son séjour au Costa Rica.

Heureusement pour moi, les ticos que j’ai rencontrés sont pour la plupart extrêmement généreux et prêt à nous aider dès qu’ils le peuvent (surtout quand la barrière de la langue peut être handicapante). 

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2 – Un émerveillement sur le plan visuel et humain

 

Cascade de Rio Céleste (en vrai il y a 15 touristes derrière moi)

Le Costa Rica est un pays dont la biodiversité est très riche : depuis 30 ans, le pays a entamé une politique de reforestation, comprend 5% de la biodiversité mondiale, et 25% de son territoire est devenu des parcs nationaux protégés. 

J’ai pu observer une faune propre aux pays tropicaux (singes, tapirs, paresseux, toucans, colibris…) et une végétation digne d’une jungle amazonienne. 

Au-delà de ces paysages protégés, le Costa Rica est riche de rencontres stimulantes et régulières. Chaque nouvelle opportunité est une rencontre et chaque rencontre créée une nouvelle opportunité.

Ici les interactions avec les locaux et voyageurs sont faciles !

On rencontre les gens partout : dans les hôtels et auberges de jeunesse, dans le bus, dans les bars, dans les excursions, mais également si on pratique une activité régulière. Je me plaignais à Paris de ne pas voir de nouvelles têtes, le problème a été résolu ici !?

Chaque rencontre est facile, et m’a permis de découvrir les raisons du voyage de chacun et son parcours de vie (pour les digital nomads et backpackeurs) mais aussi de découvrir des lieux inédits et de pratiquer mon espagnol avec les locaux. 

C’est la diversité de ces rencontres qui rend la planification obsolète ! ?
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3 –  Une bonne hygiène de vie sur le plan physique et alimentaire 

 

Les “naturales” sont des fruits mixés, souvent sans sucre ajouté, que l’on commande régulièrement pour se rafraichir et faire passer l’attente du plat qui peut tarder à arriver 😉

 

Pendant ce mois au Costa Rica, j’ai énormément marché : une moyenne de 10 km par jour, auxquelles s’additionne mon sport quotidien (jogging/hiit). 

A côté de cela, j’ai peu bu et n’ai pas abusé de sucreries. Résultats : j’ai perdu du poids.

Au niveau de mes habitudes alimentaires, j’ai peu cuisiné et mon régime était fait de tortillas/avocat/tomates/frijoles(purée de haricot rouge)/fromage, car je n’avais pas le courage de me lancer dans de la cuisine dans des cuisines communes….

J’ai également beaucoup mangé de fruits, sous forme naturelle (ananas, mangues, pipas fresca) ou en jus sans sucres ajoutés. 

Au restaurant, je demandais à changer les papas (pommes de terre) et patacones (bananes plantains) contre des légumes. Car au Costa Rica, la nourriture est grasse, souvent frite et les légumes se font rares (d’ailleurs les ticos sont bien portants…)

Sur le plan bien être, j’ai fait quelques massages pour réduire mon stress du quotidien, et je commence à instaurer le massage dans mes habitudes de vies (ici moins cher qu’en France, mais pas donné pour autant). 

Je ne médite pas à proprement parler (avec un CD de Christophe André) mais je marche souvent seule, et c’est pour moi une façon d’observer la nature en pleine conscience, sans trop réfléchir, et d’apprécier ce qu’elle m’offre (souvent des animaux observés dans leurs activités quotidiennes). 

Bref, en période de pandémie, s’entretenir le corps et l’esprit est la meilleure des choses pour booster ses défenses immunitaires 🙂

Sur le plan sanitaire (Covid), les ticos mettent à disposition des vrais lavabos et du savon devant chaque restaurant et structure touristique, et la prise de température est assez fréquente pour rentrer dans un lieu clos. Le port du masque est obligatoire dans les lieux publics fermés, même si dans les caraïbes et sur la côte pacifique, on peut avoir tendance à facilement l’oublier. Aujourd’hui, le Costa Rica s’en sort bien mieux que la France avec des mesures moins restrictives..mais au delà de ces mesures, je pense que le mode de vie “pura vida” réduit beaucoup le stress et l’anxiété, et renforce également les défenses immunitaires 

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4- Mais des galères du quotidien inévitables 

 

S’assurer d’avoir une bonne connexion wifi, le combat permanent au Costa Rica

 

Partir à l’autre bout du monde comprend aussi son lot de galères, et le Costa Rica n’échappe pas à la règle !

Tout commence par un jetlag, avec un décalage horaire de 7 heures : il faut donc bien penser à calculer l’heure des rendez-vous professionnels pour éviter les incompréhensions. 

Il faut également bien se rappeler que le Costa Rica a différents climats et emporter les vêtements adaptés, ce qui n’a pas été mon cas. Effectivement, le Costa Rica était pour moi, un pays chaud, et humide : je n’avais donc pas prévu assez de vêtements chauds pour San José (la capitale, venteuse, et dont les nuits sont fraîches) et Monteverde, dans les montagnes où j’ai dû demander une couverture supplémentaire à l’hôtel et acheter un legging chaud.

Outre le climat, les moustiques peuvent gâcher une partie de votre séjour. Malgré les différents anti-moustiques, je me suis faite dévorer en me réveillant la nuit pour me gratter, ce qui est extrêmement désagréable. 

L’autre problématique que j’ai rencontré au Costa Rica a été technologique : problèmes de coupures d’électricité dans les Caraïbes (pas très pratique quand on est digital nomad), mauvaise connexion dans beaucoup d’hôtels et difficulté à comprendre les offres d’abonnement locaux pour utiliser internet sur mon téléphone. Résultat : j’ai payé cher (et c’est mon prochain point).

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5 – La question fondamentale du budget au Costa Rica 

 

Au Costa Rica, on paye en Dollars, ou en Colones, la monnaie locale

Le Costa Rica, comme son nom l’indique, n’est pas une destination économique. On le surnomme d’ailleurs la Suisse de l’Amérique latine (et ce n’est pas pour sa verdure et ses vaches). 

Certes, je le savais en théorie en lisant les nombreux commentaires et avis sur le pays en amont de mon voyage. Mais je l’ai surtout expérimenté au quotidien. 

En un mot : TOUT est payant. 

Les plages, les cascades, les parcs, l’ensemble des excursions…quasiment rien n’est gratuit. 

Je comprends évidemment le besoin de protéger les sites naturels, mais j’ai beaucoup eu l’impression d’un touriste qu’on cherche à faire raquer. Par ailleurs, cette billetterie à l’entrée de chaque site “casse” la dimension “découverte spontanée” de la nature car on sait souvent exactement ce qu’on va voir.

Beaucoup de paiements se font en liquide, ce qui rend la comptabilité difficile..heureusement, en tant qu’entrepreneur, j’ai bien traqué mes dépenses pour me faire une note de frais globale à la fin du mois ! 

De plus, la vie locale n’est pas “cheap” : pour un repas au resto, comprenant un plat et une boisson, vous vous en sortez pour l’équivalent de 12 euros. Certes, moins cher qu’en France…mais beaucoup plus qu’à Lisbonne où j’étais en novembre ! 

En dehors des excursions, j’ai également payé cher mes différents hébergements : j’ai dû dépenser presque 900 euros pour me loger. Je précise que je choisissais à chaque fois un hébergement en chambre individuelle avec salle de bain privative, mais j’avais besoin d’être dans ce confort pour bien travailler. 

Autre source de dépense : mon forfait téléphonique avec abonnement local. Bien que l’achat d’une carte Sim ne coûte qu’un dollar, vous aurez besoin d’un forfait internet. J’ai choisi un forfait de 4 gigas que je renouvelais chaque semaine…l’équivalent de 8 euros par semaine. A cela s’ajoutait mon forfait Sosh + mon pass Costa Rica Sosh pour le début de mon séjour et que j’utilise en back up lorsque je n’avais plus de donnés mobiles. 

J’ai donc dû dépenser près de 90 euros de forfait internet ce mois-ci.

Pour mon prochain voyage, je pense changer de forfait et passer chez free qui propose 25 gigas de données mobiles pour 20 euros par mois. 

Mais c’est en dépensant trop d’argent que l’on apprend ?

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6 – Un équilibre de vie difficile à trouver

 

Entre voyage et digital nomadisme

Pendant ce mois au Costa Rica, j’ai beaucoup bougé, pour découvrir le pays mais aussi pour trouver un endroit où je me sente bien. J’ai donc fini ce mois fatiguée, car j’étais plus en mode baroudeuse que nomade “posée”.

J’ai beaucoup culpabilisé de cette situation quand je regardais mes amis digital nomad bien installés au Mexique. Moi, j’étais dans un entre deux, attirée par la conquête du Costa Rica, pas alignée sur le plan professionnel et en quête d’un lieu que j’aurais pu appeler “maison”.  Même en tant que digital nomad.

Alors j’ai pris une décision difficile pour moi : celle de faire un break. J’ai d’abord culpabilisé car je sortais à peine d’une semaine de vacances en Laponie. Mais mon corps et ma tête en avaient besoin. 

Et puis, en observant la vie d’autres digital nomades, j’ai compris ce qu’il me manquait pour me poser  :

  • Des activités extra-professionnelles régulières pour me créer une routine (je n’ai pas pu pratiquer l’aïkido régulièrement)
  • Une vie citadine dans laquelle le piéton reprend ses droits (je vous assure que ce n’est pas le cas au Costa Rica) 
  • Une offre culturelle développée (le Costa Rica est un pays de nature, et non de culture)

 

Et je pense trouver cela dans ma future destination : Oaxaca, Mexico ! Capitale de la gastronomie mexicaine, cette ville me permettra également de pratiquer l’aïkido à main nu (très important pour moi), de déambuler dans les rues et découvrir la culture locale du pays. 


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Conclusion : une belle découverte, mais qui a ses limites

 

Pour conclure cette expérience de digital nomadisme au Costa Rica, je dirais que j’ai vécu une belle expérience dans le pays de la pura vida :  mon premier pays d’Amérique Latine, qui m’a challengé dans ma pratique de l’espagnol, et de la vie seule sur un continent lointain. Sur le plan personnel, j’ai appris à me poser les bonnes questions, me ressourcer pour savoir ce qui me correspondait et ne me correspondait pas. Sur le plan professionnel, j’ai utilisé ce temps pour faire le vide grâce à un break nécessaire. Cap maintenant vers une nouvelle destination, que je souhaite plus posée, et encore plus satisfaisante grâce à cette première expérience au Costa Rica ! Pura vida. 

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?Si vous vous  voulez réveiller le digital nomade en vous et franchir le pas,  mon programme “Reprendre sa vie en main dans un contexte de crise”, va vous plaire !

Programme pris en charge par le chèque numérique à hauteur de 500 euros ?

 

5 apprentissages du voyage à appliquer dans ta vie personnelle

Ça fait maintenant un mois que je suis partie au Costa Rica. Au-delà de la beauté des paysages et de mon besoin d’évasion, j’en ai tiré quelques apprentissages.
5 précisément. Et je te les livre !

1 – L’amélioration de ses capacités linguistiques n’est possible qu’en pratiquant

Oui cela peut sembler évident, mais je l’ai vraiment constaté.

Voyager en Amérique latine était pour moi un véritable défi, car au delà de l’éloignement géographique avec l’Europe et de mes a priori sur la sécurité sur ce continent, la langue était un autre blocage.

J’ai pris des cours d’espagnol pendant 8 ans à l’école puis à la fac…mais je n’ai jamais eu l’occasion de le pratiquer dans un pays hispanophone.

Résultat des courses : nada.

J’ai donc dû apprendre à sensibiliser mon oreille à cette nouvelle langue, en liant vocabulaire et débit de langue.

Après avoir passé une semaine à parler comme une vache espagnole, j’ai finalement réussi à me débarrasser de ma timidité linguistique (merci l’école !) et oser m’exprimer.

L’élément déclencheur ?(
Je dirais qu’au Costa Rica, 60% des gens ne parlent pas anglais. Par conséquent, si tu veux manger, faire ton linge, ou demander ton chemin, il va falloir y mettre un peu du tien ?

Aujourd’hui, je fais de grosses fautes de temps, et je manque de vocabulaire, mais mon espagnol est en forte progression.

Et puis, j’ai toujours l’anglais en back up ?

2 – Rencontrer de nouvelles personnes ne demande pas beaucoup d’effort

Je n’ai jamais retrouvé autant d’humanité que depuis que je voyage. La solidarité entre voyageurs mais aussi locaux, et les rencontres et relations humaines qui en découlent sont simples, sincères et fluides.

Ici, plus de méfiance ni de défiance envers l’autre.

On en apprend sur le parcours de vie de chacun, ce qui l’a amené à voyager, sa vie d’avant la pandémie, ses projets, mais aussi ses conseils et bons plans pour voyager.

Les locaux aussi nous livrent leurs vies et nous font découvrir leur univers, à condition d’être ouvert à la rencontre.

Alors comment interagir avec de nouvelles personnes facilement ?

✅ Aller dans des lieux propices aux rencontres (Guesthouse, coworking)
✅ Manger dans les lieux où vont les locaux (Soda, au Costa Rica)
✅ Utiliser les groupes Facebook et app de dating pour faire des rencontres en petit comité
✅ Prendre les transports en commun

Moi qui n’osais pas aller vers les autres, je me suis même surprise à initier des conversations !  ?

3 – Développer son sens de la débrouillardise au quotidien est essentiel

Quand on voyage, il faut apprendre à se débrouiller seul !
C’était ma grande crainte il y a quelques mois lorsque j’aspirais à voyager seule et loin.

Mais le Covid a pointé le bout de son nez et toutes mes appréhensions liées au voyages m’ont paru secondaire face à la peur de revivre un nouvel enfermement.

Je me suis donc jetée à l’eau (comme pour les langues) et j’ai appris à demander plutôt que de passer des heures à chercher seule une information que je ne trouverais jamais.

J’ai appris à voyager avec moins pour ne pas me surcharger d’affaires au quotidien (encore en cours de progression)

J’ai appris à acheter des vêtements et objets pour des usages multiples : le paréo sert d’écharpe, de serviette mais aussi de robe de plage.
Le legging de pyjama et de tenue de froid.
Le couteau d’ustensile de cuisine mais pas que.

Bon, je ne vis pas à Kho-lanta non plus, mais je suis dans la jungle, et je veux survivre ?

4 – L’adaptabilité et de flexibilité sont des qualités essentielles au voyage mais pas que

 

Voyager en 2021, c’est accepter de revoir ses plans, et d’en faire de nouveaux en fonction de la situation sanitaire.

Comment faire quand tel lieu est fermé ? Tel pays imposant X restrictions ?

Et bien il faut oublier le voyage organisé et vivre au jour le jour : pura vida !

Moi qui suis de nature planificatrice, je me suis laissée avoir : à force de trop planifier, on se crée des conditions de voyage pas assez flexibles, et on ne se laisse pas le temps de vivre dans un endroit pour savoir si on va l’apprécier ou non.

Je suis restée trop longtemps à San José et Puerto Viejo.
Dans la première ville, j’ai utilisé ma capacité de débrouillardise pour trouver de nouveaux plans et m’occuper.
Dans la seconde, j’ai annulé quelques réservations pour écourter mon séjour, mais avec quelques frais.

Maintenant, je sais que je ne réserverai pas plus de deux nuits dans un endroit ?

5 – L’apprentissage du lâcher-prise  permet de mieux vivre le voyage

Je ne suis pas d’une nature décontractée, et le lâcher-prise est pour moi une épreuve. Mais comme tu le sais, il y a des choses qu’on ne peut contrôler.

? Les aléas de ta connexion internet
? Les aléas du boulot : tu peux connaître des périodes creuses et des périodes pleines à peu d’intervalle de temps
? Les aléas de ta santé ou de ton état d’esprit
? Les horaires des transports dans un pays d’Amérique latine
? La météo au Costa Rica
? Les aléas de la qualité des excursions guidées que l’on te propose
? Ne pas savoir dans quel lieu tu seras dans une semaine.

Bien sûr, avec l’expérience, on peut apprendre de certaines erreurs, mais on n’est jamais à l’abri d’une nouvelle.

Aujourd’hui, lorsque je ne suis pas dans les bonnes conditions pour travailler ou que mon corps me dit de prendre un break, je commence à l’écouter et faire quelque chose pour me faire plaisir (ce sera souvent un massage ou un bon plat).

De même, je sais que lorsque je perds de l’argent, lorsque je perds mon temps, lorsque j’ai commandé le mauvais plat, ou le mauvais hôtel, je fais des erreurs que je ne reproduirai pas ! Et je le vois (vraiment) comme un apprentissage.

Je ne suis pas zen, mais je philosophe mon quotidien ?

Voici donc les 5 apprentissages que j’ai tirés du voyage. J’espère qu’ils pourront toi aussi te servir dans ton quotidien !

 

Quelle stratégie d’investissement choisir pour ton entreprise ?

En tant qu’entrepreneur, on nous parle souvent d’investissement. Mais dans quoi ? Quand ? Et comment ? C’est la question que beaucoup se posent. Concrètement, voici sans filtre mon retour d’expérience sur 4 ans d’investissements pour le développement de mon entreprise.

 

La culture de l’investissement : un état d’esprit à adopter avant même de se lancer dans l’entrepreneuriat

Si tu es entrepreneur, as-tu la culture de l’investissement ?

?Pourquoi en parler ?

Parce que c’est la rentrée et que parce que je suis sûre que parmi ceux qui vont me lire, il y a des personnes qui ne se sont pas encore lancées et qui projettent de le faire en cette fin d’année.

?Alors de quoi s’agit-il ?

Il s’agit de comprendre l’intérêt d’investir avant même d’avoir des résultats. Investir dans un local, investir dans de l’accompagnement, investir dans du matériel…

Quand on se lance, on n’a pas forcement beaucoup de ressources, et on a une mentalité de salarié : ne pas prendre de risque sans garantie. Et pourtant, c’est avec en lâchant le cordon ombilicale, que l’on peut de nouveau respirer.

Je m’explique :

Si on attend de pouvoir vivre de son activité avant de lâcher son job, on va attendre longtemps, parce que garder le contrôle sur deux activités nous empêche d’avoir la disponibilité mentale de développer notre activité entrepreneuriale et déployer tout son potentiel.

(Et c’est pareil quand on est entrepreneur : il est difficile de voler de ses propres ailes si notre communication est brimée par un client concurrent par exemple. L’énergie sera mauvaise).

Mais revenons à l’investissement entrepreneurial : investir c’est faire un pari sur sa propre réussite.

Quand je me suis lancée, j’avais 1000 euros de chômage, 845 euros de loyer, et j’avais investi 1200 euros de formation. Et c’est précisément cet investissement qui a été le moteur de mon lancement :

Je me suis dit “Yéza, si tu ne te lances pas, tu auras dépensé (et non investi) pour rien”. Et c’est comme ça que je me suis lancée…non sans peur.

Et ça a marché ! Pas parce que je suis plus douée que les autres, mais parce que je me suis donnée à 200% et que je n’avais pas le choix : je ne pouvais pas rester salariée. J’ai donc suivi ma voie, qui s’est éclairée au fur et à mesure.

Aujourd’hui, j’arrive à distinguer les investissements professionnels et personnels :

Si je me place d’un point de vue personnel, je trouve qu’investir 100 euros de l’heure pour consulter un spécialiste est cher. Je trouve qu’investir près de 1000 euros dans un téléphone est très cher.

En revanche, si je me place d’un point de vue professionnel, je trouve qu’investir 1000 euros en coaching peut valoir le coup, et qu’investir 1000 euros de matériel informatique est un investissement rentable.

Tout est une question de point de vue. Il faut juste savoir avec quel prisme on regarde son projet entrepreneurial 🙂

Mon objectif, c’est de te faire gagner du temps : adopte le bon mindset avant de te lancer, et n’oublie pas de penser en terme d’investissement et non de dépenses tout au long de ta vie entrepreneuriale ?

 

Investissement : comment prendre des décisions rapidement ?

Quand on est entrepreneur, on est amené à prendre des décisions régulièrement. Beaucoup sont difficiles à prendre car elles touchent tes finances ?

Parmi elle, l’investissement.

L’investissement, c’est un mot que l’on entend et entend à longueur de journée quand on est entrepreneur. Et pourtant, investir dans son entreprise, c’est essentiel pour la développer.

C’est pourquoi un entrepreneur serein est un entrepreneur qui peut mobiliser les ressources financières pour accélérer la croissance de son entreprise.

Lorsqu’il contacte un prestataire, il doit avoir un budget à lui consacrer. Prends en compte la fourchette haute, pour ne pas tomber des nues !

Mais comment savoir si c’est un bon investissement ? 

?Un bon investissement doit te faire vibrer malgré la situation d’inconfort dans lequel il peut te mettre au début.

?Un bon investissement implique une prise de décision rapide : tu sais en 7 heures, si tu vas investir au fond de toi ou non. Même si tu prends ta décision finale en 7 jours. 

Pour prendre une décision rapidement en t’écoutant, pose-toi les questions suivantes : 

As-tu la trésorerie pour investir ?

Si c’est le cas : te mets-tu en danger ?

Si ce n’est pas le cas : cet investissement vaut-il la peine que tu mobilises des acteurs externes pour t’aider à investir ? 

En t’écoutant : cet investissement va-t-il faire du bien à ton entreprise  ? Et est-il prioritaire ?

 

Facteur risque : cet investissement va-t-il être rentabilisé ?

Si tu es entrepreneur, tu t’es sûrement dit que ce serait le bon moment pour investir.

Mais tu es peut-être un peu frileux…

Parmi les investissements, l’accompagnement pour développer ton entreprise est une bonne option.

Seulement, les offres d’accompagnement ne manquent pas. Alors comment savoir si tu vas faire le bon choix ?

 

Pour répondre à cette question, je te propose de procéder de la manière suivante :

❇️Fixe-toi 3 objectifs clairs (maximum) à atteindre pour l’accompagnement que tu choisis.

❇️Définis une temporalité raisonnable pour atteindre tes objectifs (tu ne vas pas forcement les atteindre en 1 mois)

❇️En fin d’accompagnement, fais le bilan des bénéfices émotionnels et chiffrés de cet accompagnement : qu’en retires-tu ?

 

Prenons un exemple :

Cette année, j’ai investi dans un accompagnement pour développer mon entreprise sur le plan structurel :

Mes objectifs était :

1) Dépasser les 100K

2) Structurer mes offres.

Ces deux objectifs sont des objectifs mesurables.

 

En revanche, j’ai sous-estimé les bénéfices émotionnels que cet accompagnement allait m’apporter :

Me sentir entourée et soutenue au quotidien

Me sentir sereine avec mes chiffres

M’inspirer du modèle économique de la structure qui m’accompagne

Découvrir de nouvelles opportunités professionnelles grâce au réseau que m’offre cet accompagnement

 

En somme, voici les 3 mots clés qui ressortent de cet accompagnement :

✴️Scalabilité

✴️Méthode

✴️Réseau

 

Maintenant à ton tour :

?Quel est l’investissement prioritaire de la rentrée pour développer ton activité ?

?Quels sont les objectifs chiffrés et mesurables que tu t’es fixé ?

?Quels sont les bénéfices émotionnels que tu pourrais en tirer ?

 

Faire le point : quels sont tes investissements prioritaires ?

C’est le début de l’année, et c’est le moment de se pencher sur tes investissements prioritaires au développement de ton entreprise.

 

En 2020, j’ai profité d’un fort afflux de trésorerie pour investir sur les chantiers suivants :

? Accompagnement au développement de mon entreprise dans un incubateur

? Accompagnement en stratégie financière pour piloter ma société

? Formation juridique pour mettre ma société dans la légalité 

? Accompagnement en publicité Facebook 

? Accompagnement pour gérer mes finances personnelles.

 

A coté de ces accompagnements ponctuels, j’ai collaboré au quotidien avec :

? Une assistante administrative 

? Une assistante opérationnelle

? Une rédactrice web

? Un cabinet comptable en ligne

 

Et des logiciels techniques payants : 

? Un auto-répondeur (Active Campaign)

? Une plateforme d’hébergement de formation (Podia)

? Un logiciel de visio-conférence (Zoom)

Au début, quand j’ai réalisé toutes les investissements que j’avais fait, j’ai pris peur. Mais je me suis rappelée que j’avais fait le choix de développer mon entreprise en créant une société, pour ne plus me limiter. J’ai fait le pari de la réussite de mon entreprise !  

Tous ces investissements ne m’ont pas en danger financièrement mais avec le recul, une partie d’entre eux a été réalisé sous pression entrepreneuriale. Cette de mon écosystème qui me pousse à investir à en perdre parfois le sens.

 

En 2021, j’ai opté pour une autre stratégie : investir uniquement sur ce qui est prioritaire à un moment T.

? Quelques logiciels techniques et de marketing

? Un comptable

? Une assistante administrative

Le reste n’est que ponctuel.

Il faut aussi dire qu’avec ma capacité à redonner régulièrement de nouvelles orientations pour mon activité, faire de lourds investissements structurels n’est pas adapté pour ma situation !

Et toi, as-tu déterminé tes priorités en terme d’investissement ?

 

Conclusion 

Investir dans ton entreprise est essentiel pour développer sa croissance. L’argent est une énergie et c’est donc en le faisant circuler qu’il pourra ainsi prospérer. Cependant, attention à ne pas le dilapider n’importe où et n’importe comment. Si en 2020, j’ai testé l’investissement massif, en 2021, je me suis recentrée sur les investissements essentiels, en misant sur les piliers de mon activité, essentiels à mon fond de roulement. J’investie donc moins, mais mieux, tout en prenant en compte un facteur essentiel de mon activité : ma propension à pivoter régulièrement, qui limitera mes gros investissements structurels. Voici donc mon dernier conseil : avant d’investir massivement, demande-toi d’abord si tu sais quel avenir tu réserves à ton entreprise demain !

 

Comment débloquer un business qui stagne ?

Lorsqu’on est entrepreneur, on passe par des périodes de stagnation qui génèrent du stress et de la frustration. Heureusement tout problème a sa solution ! Et voici les pistes que te propose si tu retrouves bloqué dans une situation inconfortable pour ton entreprise.

Analyser : pourquoi tu n’arrives pas à vendre alors que tu es à fond

T’es t-il déjà arrivé de donner toute ton énergie dans la vente d’un produit et n’avoir aucun retour sur investissement ?

C’est une chose qui arrive à beaucoup d’entrepreneurs.

Ca m’est personnellement arrivée.

C’est très frustrant, et très décourageant.

Mais plusieurs facteurs peuvent expliquer cet “échec” (ou apprentissage) et te permettre de relativiser les choses.

Et les voici :

Tu n’es pas aligné avec le produit que tu vends. Tu te persuades que c’est ce qu’il faut pour tes clients mais ce n’est au fond ni ce qu’ils veulent ni ce que toi tu souhaites pour eux. Tu as lancé ce produit parce qu’on t’a dit que c’est ce qui marcherait le mieux, en te vendant une recette miracle, mais au final, tu ne t’y retrouves pas, et énergétiquement parlant, tes clients le ressentent.

Ton offre n’est pas adaptée au contexte actuel. En période de crise comme c’est le cas aujourd’hui, tes clients n’ont sûrement pas de visibilité sur leur finances et sont peut être plus frileux à investir beaucoup et longtemps. As-tu pensé à une offre de crise ? Ou bien de mieux comprendre ce dont tes clients ont vraiment besoin en ce moment ? De l’accompagnement plus individualisé peut-être ? Sonde tes clients favoris avec une réelle conversation individualisée avec eux.

– Ton offre se noie dans la masse : encore une formation en ligne ! Voici ce que peut se dire ton client. Difficile d’innover, certes, mais il faut pourtant essayer de proposer quelque chose qui sorte du lot pour te démarquer de la concurrence : ta transformation est-elle bien claire ? Le format correspond-t-il à ce que ta cible recherche ? Achèterais-tu ton propre produit ?

-Tu manifestes le manque. Tu as besoin de faire du chiffre d’affaires donc tu vends ton offre, en plein stress, et encore une fois, énergétiquement parlant, ça ne marche pas. Pour attirer l’argent, il faut être déjà bien et détaché de ce besoin. Facile à dire, je sais. Pourtant, ce qui marchera, c’est de lâcher la pression financière pour vendre et te dire que si tu fais 0, ce n’est pas grave, mais que la possibilité est envisageable.

– Tu es à bout de souffle : c’est la fin de l’année, tu n’as pas fait de break depuis un moment et tu déploies toute ton énergie à vendre ce produit, dont tu vas avoir des difficultés à assurer la livraison. Tu n’as pas atteint tes objectifs de fin d’année : est-ce si grave ? Ton égo pourra s’en remettre, crois-moi. Et si tu préparais plutôt 2021 ?

Voici donc quelques raisons qui peuvent expliquer pourquoi tu n’arrives pas à vendre alors que tu te donnes à fond en ce moment. Rien de dramatique, je te rassure, cela fait partie de la vie de l’entrepreneur.

Maintenant regarde en arrière, dans quel état d’esprit étais-tu quand tu as vendu par le passé ? Quels étaient tes tarifs ? Ton offre était-elle différente ? Le contexte a-t-il changé ? Eclaire ton futur à l’aune des résultats passés.

 

Agir : et si tu mettais en place ton propre plan de relance ?

Comme tu le sais, nous vivons un contexte difficile avec la crise sanitaire et économique que nous traversons.

Le gouvernement n’aidera pas les indépendants, et certains entrepreneurs ont du mal à voir l’avenir sereinement.

Alors si tu ne peux pas bénéficier du plan de relance, pourquoi ne créerais-tu pas le tien ?

Et pour ça, je te propose de mettre en place une stratégie :

– Quel est ton plan d’action pour septembre à décembre ?

– Sur combien de temps vas-tu tester cette stratégie ?

– Qu’as-tu prévu de faire si cette stratégie de marche pas à mi-parcours ?

Je te conseille d’opter pour plusieurs scénarios :

– Si la stratégie fonctionne : quelle est l’étape d’après ?

– Si elle ne fonctionne pas, quel est ton plan B ? et ton plan C ?

Mets en place un plan d’action mois par mois jusqu’à la fin de l’année et évalue-le en fin de chaque moi à l’aide d’indicateurs clés pertinents pour ton activité.

De manière générale, je te conseille d’avoir un suivi de ces indicateurs clés de manière hebdomadaire pour que cela ne soit pas un trop gros effort.

Maintenant, que vas-tu faire pour relancer ton activité aujourd’hui ?

Penses-tu y arriver seul ?

Si ce n’est pas le cas et que tu as peur de perdre du temps, je te propose de m’envoyer ta stratégie pour te faire un retour rapide par téléphone (tu peux réserver un appel avec moi dans le lien dans ma bio)

Si par la suite, tu souhaites qu’on mette en place cette stratégie ensemble, je te proposerai un accompagnement et un suivi adapté pour cela.

Alors, prêt à relancer ton activité ?

 

Mon exemple en 2020 :  comment suis-je passée d’environ 3/4K mensuels en 2019 à une moyenne de 10K en 2020 ?  

1/ J’ai fait depuis l’an dernier un gros travail d’alignement avec mon business, pour m’écouter et faire les choses quand je le sens. Je suis de plus en plus sensible aux énergies, et quand je me force à mettre en place des actions de marketing que je n’aime pas, ça ne marche pas.

2/J’ai développé depuis 3 ans une régularité au niveau de mes contenus qui sont de plus en plus qualitatifs (dont une NL par semaine). Ces contenus m’ont permis de consolider ma communauté et de la renforcer (notamment en 2019 ou j’ai mis les bouchées doubles)

3/ J’ai beaucoup travaillé ma stratégie de référencement naturel pour être positionnée sur des mots clés très concurrentiels grâce à des articles de blog, mais également être la numéro 1 sur les requêtes locales (Paris) en recherche de coaching pour entrepreneurs

4/ Je développe ma notoriété à fond avec des articles invités réguliers, mais également des interventions dans d’autres entreprises “influentes” (les webinaires pendant le confinement m’ont permis de renforcer cette notoriété)

5/ Je rends l’investissement plus facile pour mes clients : je suis organisme de formation et facilite les prises en charge (CPF, OPCO) pour mes clients. Par ailleurs, je mets en place des facilités de paiement pour mes clients

6/ J’ai restructuré mes offres, pour les simplifier et être alignée avec ma politique de prix

7/ J’ai délégué mes tâches quotidiennes ou je n’apportais pas de valeur ajoutée (marketing opérationnel, administratif)

8/ Je m’entoure des meilleurs, et baigne dans un environnement ultra stimulant, et n’hésite pas à payer pour bénéficier d’une dynamique de groupe collective

9/ Je garde un mindset entrepreneurial en permanence : je passe à l’action le plus rapidement possible pour tester, peut être raté mais être fixée et réessayer

10/ Je n’hésite pas à demander de l’aide et me faire accompagner pour passer à l’étape supérieure de mon activité

Voici donc comment j’explique le “décollage de mon activité” même en période de crise, mais je reste toujours prudente car aucun entrepreneur n’est à l’abris d’une « rechute ».

Conclusion

Pour débloquer un business qui stagne, 2 étapes sont essentielles : analyser, puis passer à l’action. C’est surtout sur ce deuxième point qu’une partie des entrepreneurs pêche. Voici donc mes pistes pour t’aider à passer à l’action. Si tu te sens désemparé face à la crise que connait ton entreprise, je te propose qu’on échange de vive voix.

Comment sortir des cases et créer ses propres normes

La société, comme le monde de l’infopreneuriat nous impose une pression et des normes auxquelles il est difficile d’échapper. Pourtant, remettre en questions ces normes nous permettrait de mieux nous épanouir au quotidien. C’est en en prenant conscience que j’ai réussi à devenir une entrepreneuse et une femme plus libre. Et voici les ingrédients pour arriver à trouver la recette !

 

S’enlever la pression du quotidien pour mieux vivre sa vie 

Au quotidien, on a tendance à se mettre la pression sur différents points : 

Le travail

La réussite sociale

La réussite en couple

La performance physique

L’attractivité 

Cette pression nous pousse à rentrer dans des cases dans lesquelles on ne match pas forcément.

Toute ma vie, je me suis mise la pression pour rentrer dans ces cases :

? Travail 

? Logement

? Relations intimes

? Loisirs et relations sociales.

Et puis les années ont passé et j’ai commencé à dire “merde”.

Pourquoi subir tant de pression pour être aussi malheureuse ? Et si peu alignée ?

Aujourd’hui, j’ai réussi à me libérer de beaucoup de pression : 

Je me suis enlevée la pression financière

Je me suis enlevée la pression de l’aikido

Je me suis enlevée la pression d’une relation de couple

Je me suis enlevée la pression de mon apparence physique.

Quelle est ma recette miracle ?

Voici mes tips du moment : 

Je lutte contre le stress avec la naturopathie (compléments alimentaires + travail sur la digestion + son binauraux + respiration)

J’écoute mon corps pour réussir à lâcher prise : quand je me sens épuisée, je n’ai pas d’autre choix. 

J’apprends à gérer mes émotions avec l’EFT. Bien sûr, tout n’est pas encore parfait : il reste des choses à améliorer, mais je vis beaucoup mieux ma vie à 30 ans qu’à 20 ans. Et je pense que je serai encore plus épanouie dans 10 ans que maintenant. 

Nous le voyons en ces temps difficiles, la vie est courte, nos moments les plus joyeux peuvent nous être retirés. Alors arrêtons de vouloir rentrer dans des cases qui ne nous correspondent pas. Et vivons bien tant que nous le pouvons ! 

Enlevons-nous toute cette pression pour être totalement nous même et ne pas avoir de regrets pour les 10 prochaines années.

Et toi, te mets-tu la pression au quotidien ? Quelle serait la première action que tu pourrais mettre en place pour t’enlever un poids ?

 

Réussir à sortir des sentiers battus quand on est entrepreneur

Si tu es entrepreneur dans un secteur ultra-concurrentiel, il peut te sembler difficile de te démarquer du lot et devenir visible. Tout le monde applique les mêmes stratégies de marketing et au final, tout le monde se retrouve à dire et à faire la même chose.

Alors comment sortir du lot ?

En suivant ton intuition et en étant toi-même !

Pour cela, écoute-toi, et fais ce qui te parle. Si tu sens que tu devrais communiquer de telle manière à tel moment, vas-y ! Ne pense pas toujours stratégie mais ressens les choses.

Ensuite, apprends à être toi-même au quotidien quand tu entreprends. Pour cela, refuse les stratégiques qui ne te parlent pas, qui te prennent de l’énergie et qui feront de toi un mouton dans la prairie du marketing.

Ose innover et faire ce que personne ne fait (si ça te fait envie).

Quel risque prends-tu ? Une perte de ventes ? Peut-être.

Mais tu auras raté en étant toi-même.

Et mieux vaut échouer en s’écoutant qu’en se disant avec regret qu’on n’aurait pas dû suivre l’avis d’un autre.

Et c’est la même chose si ça marche. Tu auras ainsi la confirmation que t’écouter te permettra de prendre du plaisir au quotidien dans tes actions de communication, mais que tu n’es pas obligé d’en baver pour réussir.

Apprendre à être toi-même, c’est très difficile. Mais c’est un pari qu’il faut oser prendre pour enfin sortir des sentiers battus et se faire un nom dans la place 🙂

Arrêter de chercher l’inspiration chez les autres et devenir sa propre source d’inspiration

Je ne sais pas où tu puises ta créativité, mais pour moi, elle ne vient clairement pas de l’inspiration des autres.

 

Et j’ai mis du temps à l’assumer.

? J’ai pendant longtemps lu des livres sur l’entrepreneuriat,

? Ecouté des longs podcasts

? Assisté à des meetups d’entrepreneurs inspirants

? Observé le feed des réseaux sociaux des entrepreneurs en vogue

Et bien, tu sais quoi ?

Rien de cela ne m’a inspiré pour créer (et tu sais à quel point, je produis des contenus régulièrement depuis presque 4 ans).

Pire que ça, a miné ma créativité : 

Car je plagiais sans le vouloir

Car j’adoptais une communication qui n’était pas “moi”

Car je déprimais à regarder la vie parfaite de ces entrepreneurs qui ne laissent paraître aucune faille

Car analyser le parcours d’un inconnu ne me parlait souvent pas.

J’ai donc décidé d’assumer et d’arrêter de faire semblant de m’inspirer en devenant inclassable.

 

Et je me suis posée une question essentielle : qu’est-ce qui explique ma créativité et ma régularité dans mes contenus depuis 4 ans ? 

L’observation de ma vie quotidienne : mes interactions sociales sur le plan personnel et professionnel 

Mon parcours de vie, ses moments de joie et de drame

Mes relations clients

Mes échecs et mes victoires d’entrepreneure

Mes voyages

Mon lâcher-prise (quand j’y arrive) 

 

C’est tout ça qui forme la recette “magique” de ma créativité aujourd’hui. 

Cette créativité est unique car elle vient de mon expérience personnelle et de mon ressenti. 

Et toi, pourquoi ne créerais-tu pas une belle histoire qui dure ? 

Fais-toi confiance 🙂 

 

Conclusion

Les normes sont dans tous les domaines de ta vie, mais c’est seulement une fois que tu les auras identifiées que tu pourras sortir des cases. Sortir des cases fera peut-être de toi un outsider mais te permettra de mieux vivre ta vie, sans pression ni influence négative. Alors, tu commences quand ?

Ce que mon combat pour la liberté m’a permis d’accomplir pour mon entreprise et ma vie personnelle

La liberté est une valeur essentielle à mes yeux que j’incarne au quotidien à travers mes décisions. C’est au nom de la liberté que je me suis lancée dans l’entrepreneuriat, mais également au nom de la liberté que je suis devenue digital nomade. Ces accomplissements personnels sont-ils égoïstes ? Peut-être, mais ils m’ont permis d’inspirer une grande partie de ma communauté, qui souhaite également passer à l’action. Cette vision ultra personnalisée que je porte n’est donc pas dépourvue d’impact. Si tu as de valeurs que tu portes au fond de toi, voici comment les exploiter pour mieux vivre de ta vie mais également aider toute une communauté !

La première étape vers ma liberté professionnelle a commencé il y a 3 ans, avec une grosse décision.

 

Il y a 3 ans, j’ai commencé le premier jour du reste de ma vie.

Il y a 3 ans, je quittais mon job salarié. Je me lançais non sans peur, dans le grand bain de l’entrepreneuriat.

Et pourtant, je suis allée au delà de ce que j’aurais pu imaginer :

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé vivre de son activité en quelques mois

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé pouvoir générer plus de 10 000 euros par mois

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé publier dans des médias de renom

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé investir autant pour me former

Le moi d’il y a 3 ans n’aurait jamais imaginé pouvoir louer un T2 dans le centre de Paris

Et pourtant, le moi d’aujourd’hui a réussi.

Par chance ?

Certainement pas.

Par travail et détermination oui.

Ai-je eu peur ?

Evidemment.

Mais la peur ne doit pas t’empêcher de passer à l’action. Elle doit être une excitation interne qui te pousse à aller vers ce que à quoi tu aspires réellement.

Alors, si tu t’écoutes vraiment, quelle décision vas-tu prendre ?

 

La deuxième étape a été une prise de conscience : la chance n’existe pas, elle se créé

Il y a quelques jours, j’étais dans la voiture avec ma mère et nous échangions sur mes futurs “voyages” en tant que digital nomade.

Je mets ici le mot voyage entre guillemets car il ne s’agit pas de vacances. Ce qui n’est pas forcément facile à faire comprendre à son entourage.

Mais là n’est pas la question.

Si je t’écris aujourd’hui, c’est parce qu’une de ses remarques m’a fait réagir.

Et cette remarque était la suivante : “tu es une privilégiée de pouvoir voyager comme cela, tout le monde n’a pas cette chance”.

Cette remarque aurait pu paraître anodine, mais j’ai réagi au quart de tour.

NON je ne suis pas plus privilégiée qu’une autre, j’ai fait des choix de vie :

– Celui de me mettre à mon compte, avec toute la prise de risque que cela implique (j’ai quitté un emploi mal payé ou mon chômage équivalait au SMIC) .

– Celui de ne pas avoir de vie de famille à 30 ans parce que ce n’est pas ma priorité actuellement

– Celui d’avoir investi pour me faire accompagner, et mettre en place des stratégies qui ont augmenté mon chiffre d’affaires, et par conséquent, ma trésorerie.

J’ai également des désavantages au quotidien que j’accepte :

La précarité économique

– La précarité sentimentale

– La précarité en termes de logement

Qu’est-ce qui empêche un salarié de quitter son job aujourd’hui ?

– Sa vie de famille

– Son prêt immobilier

Mais ce sont des choix de vie qu’il a fait dès le départ !

Maintenant, mes voyages coûtent-ils cher ?

– J’ai exposé dans un précédent article, et avec transparence, le coût mensuel d’un mois de digital nomadisme au Portugal et en Suède.

– Cela me coûte moins cher que de vivre à Paris

– J’ai aussi fait le choix de quitter mon appartement pour ne pas payer de double loyer (une décision difficile pour moi)

– Je peux aussi faire le choix de voyager dans des destinations plus économiques

– Et d’y rester plus longtemps pour amortir les prix des billets d’avion.

Pour contrebalancer cette remarque, et après avoir écouté ma réponse, ma mère m’a également dit que mes choix de vie étaient courageux, et qu’elle n’aurait pas réussi à faire la même chose.

Et c’est là qu’elle a pointé quelque chose de juste 

La plupart des gens n’auraient pas franchi le pas de l’entrepreneuriat ou du digital nomadisme, par peur.

Et quand j’affirme ça, je l’affirme sans jugement.

Il s’agit juste d’un constat.

Et c’était aussi mon cas il y a 4 ans, ou jamais je n’aurais envisagé l’entrepreneuriat comme une voie professionnelle car trop “risqué”, mais le salariat m’avait tellement fait souffrir que mes peurs ont disparu pour laisser place à l’action.

Et c’était le cas récemment où le traumatisme du premier confinement a ébranlé mon instinct de survie, qui m’a crié à gorge déployée : “FUIS ET RESTE LIBRE”.

La souffrance m’a fait faire des choix qui m’ont fait dépasser mes peurs.

Ce n’est pas de la chance.

C’est du courage.

Heureusement, cela paye.

Alors bien sûr, je suis plus privilégiée qu’une personne non éduquée, et sans aucune ressource. Mais pas plus que monsieur et madame tout le monde qui travaille 35 heures par semaine et qui profite de ses week-end, et de ses vacances.

On a souvent le choix, mais on n’en prend que peu souvent conscience. Et cette prise de conscience est le début d’un nouvel éveil dans ta vie personnelle ou professionnelle :

Tu peux dire non au conformisme d’une vie bien rangée

A la pression sociale du quotidien

A un patron tyrannique

Mais sortir des cases implique de prendre des risques.

Maintenant, tu te sens prêt ?

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La troisième étape a été l’évangélisation de ma communauté : en devenant une source d’inspiration pour les entrepreneurs (mais pas que)

Depuis que je me suis lancée dans l’aventure digital nomade, j’ai essuyé un certain nombre de critiques (minimes certes), qui m’ont donné envie d’écrire ce petit post.

En effet, on m’a reproché (à moi, comme à d’autres digital nomads) d’être irresponsables de partir en période de crise sanitaire.

Je peux comprendre l’argument, même si j’ai du mal avec le jugement. Mais rappelons que les digital nomads sont principalement des travailleurs vivant seuls et qu’en période de confinement, la solitude devient très difficile à supporter. Voyager, pour un entrepreneur digital nomad, c’est acheter sa santé mentale, mais également sauver son business en sauvant sa créativité.

Pour ma part, je ne me suis jamais sentie aussi bien que depuis que j’ai trouvé dans le voyage, le sens de ma vie : je n’ai plus de colère, je suis de plus en plus créative, et mieux encore : j’inspire autour de moi.

Cette faculté d’inspiration est ce que mon amie Céline Afonso Tirel appelle le “self care inspirant” : il s’agit de se chouchouter et de travailler sur son propre bien-être, son propre mode de vie idéal, pour inspirer sa communauté et l’inviter à passer à l’action.

Depuis que je suis digital nomad, j’ai ainsi reçu des messages d’abonnés inspirés par mon mode de vie, et souhaitant eux aussi changer de vie, en prenant conscience que leur vie actuelle ne leur convenait plus et manquait de sens.

Une ancienne cliente, Alexia a même réussi à franchir le pas, en partant un mois seule, et sans ses enfants…au Brésil, son rêve ultime !

C’est pour moi une grande fierté.

Et si on en finissait avec la vision culpabilisatrice ?

On vous parlera souvent de vision professionnelle, mais cela ne fait pas sens pour tout le monde. Pour ma part, impossible de me projeter sur le plan professionnel car je me lasse très vite : ce qui me porte, c’est mon cadre et mon mode de vie. Plus tôt on le sait, plus tôt on l’assume.

Sur le plan professionnel, je fais en sorte de me créer le cadre le moins contraignant possible (d’où l’entrepreneuriat), en accord avec mon mode de vie (le digital nomadisme) et de mes forces (le coaching, grâce à une forte empathie).

Maintenant, la nature du coaching, elle peut changer. C’est pour ça que je reste ouverte à différentes opportunités sur le plan professionnel : depuis que je suis entrepreneure, je me suis concentrée sur le coaching business, car j’ai évolué dans un écosystème qui me demandait de me spécialiser.

Mais aujourd’hui, je réalise que je peux apporter bien plus qu’un accompagnement professionnel : je me sens capable d’aider des individus à changer de vie, sur le plan professionnel mais également personnel, en les poussant à passer à l’action.

Mes nombreuses expériences personnelles m’ont permis de vivre des épreuves qui sont aujourd’hui des briques que je peux utiliser pour aider mes clients à aller de l’avant !

Vous savez maintenant comment mon activité va évoluer 

De votre côté, je vous invite en ce début d’année à vous saisir des questions qui vous trottent dans la tête depuis un petit moment et y trouver la réponse la plus alignée avec vos aspirations : sans culpabilité, en laissant votre cœur trouver la voie.

Vous serez ainsi au bon endroit, au bon moment.

Et pour moi, c’est aujourd’hui, le Costa Rica  

La pura vida ! 

 

Conclusion

 

Et si demain nous retrouvions nos vies d’avant ?

Et si demain nous pouvions nous déplacer librement ?

Et si demain nous pouvions nous enlacer sans nous restreindre ?

Et si demain 2020 n’était qu’un mauvais souvenir ?

Et si, et si…ces suppositions sont basées sur un espoir, qui nous fait tenir, mais qui peut aussi nous clouer dans un immobilisme déconcertant.

L’absence de réponse, le manque de vision, nous empêche souvent de prendre des décisions, et nous rend dépendant des conjectures externes.

Et si, au contraire, on sortait de cette dépendance et qu’on devenait acteur de nos vies ?

Acteur de notre vie professionnelle, en prenant la décision de faire ce qui nous plait vraiment, entreprendre, ou quitter un job qui ne fait plus sens.

Acteur de notre vie personnelle, en décidant de ne pas subir une situation qui ne nous convient plus, et changer de cadre de vie ou d’être entouré des bonnes personnes.

Ce n’est peut-être pas le bon moment me diriez-vous ?

Au contraire, j’en suis persuadée !

Choisissons de nous laisser guider par nos rêves et non par nos peurs.

J’ai décidé d’agir, même si ma peur de partir seule était très forte.

J’ai décidé de dire au revoir à une vie que je connaissais, même si je prends le risque de ne pas la retrouver.

L’urgence a été pour moi un déclic pour cette nouvelle vie que je ne connais pas encore et qui se vivra au jour le jour. Je l’accepte maintenant.

Dans cette situation exceptionnelle, arrêtons de rester prudent car le pire est déjà là.

Redonnons du sens à nos vies, et vivons les pleinement.

YOLO.

 

3 étapes pour réussir à lâcher prise dans ta vie personnelle et professionnelle

Le lâcher-prise, on en entend parler à longueur de journée, mais sans vraiment réussir à le mettre en place. Pour ma part, j’ai essayé moult méthodes pour arriver à lever le pied sur mon activité comme dans ma vie personnelle, mais peu se sont avérée vraiment efficaces. J’ai donc décidé d’expérimenter ma propre méthode : voici donc mes 3 clés pour lâcher prise au quotidien ! 

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Etape 1 : pour lâcher prise au quotidien, il faut se lâcher les baskets pour se laisser enfin vivre !

lâcher prise au quotidien

Il y a quelques mois, je me suis lancée un défi : me foutre la paix.

Oui, l’expression est vulgaire mais le besoin était réel.

On a pour habitude de foutre la paix aux autres mais jamais à soi-même.

Et pourtant c’est indispensable pour vivre sereinement son quotidien.

Alors qu’ai-je fait concrètement ?

J’ai lâché prise au quotidien sur le plan professionnel : n’ayant pas pris de vraies vacances, j’ai commencé l’année sur les rotules. Fatigue, énervement, et mauvaise énergie. Sur les conseils de ma naturopathe, j’ai donc décidé d’arrêter de mettre mon focus sur mon activité et prendre un peu de recul.

J’ai lâché prise au quotidien au niveau de mon corps : j’avais pris un kilo et demi du fait du stress et de quelques apéros estivals, avec quelques boutons en prime. Au lieu de me focaliser sur cela, j’ai écouté mon corps, au niveau de mon alimentation mais également au niveau de mon activité physique : moins de cardio, plus de renfo !

J’ai enlevé de mon emploi du temps tout ce qui me prenait de l’énergie : j’ai décidé d’enlever toute source de stress et d’anxiété. C’est pourquoi, j’ai pris la grosse décision de changer de dojo en aikido, et de me concentrer sur ma pratique, et mon nouveau blog, en faisant abstraction des critiques.

Quels résultats ?

– Sur le plan professionnel, je me sens beaucoup plus reposée et d’attaque pour la rentrée. Cette quiétude m’a également permis d’attirer de nouveaux clients. Je crois aux énergies et quand on dégage du stress, du manque ou de l’épuisement, rien de bon ne vient à nous. Inversement, lorsqu’on est plus posé et détendu, les bonnes choses viennent à nous : c’est la loi de l’attraction.

  • Au niveau de mon hygiène de vie, j’ai décidé d’écouter mon ressenti, manger moins, dormir plus et devine quoi ? J’ai reperdu le kilo et demi en trop que j’avais pris et ai retrouvé une peau plus saine. Je remercie particulièrement ma naturo pour m’avoir donné les clés pour déstresser car bouton et prise de poids viennent d’une seule cause : le stress.

– Au niveau de mes sources d’anxiété, je me suis sentie soulagée en prenant cette grande décision de changer de dojo. J’ai bien sûr culpabilisé au début, me trouvant lâche de ne pas continuer dans ce club qui m’a accueillie pendant presque 4 ans. Mais en m’écoutant, j’ai préféré faire ce qui allait soulager mon mental. Tout comme sur le plan professionnel il y a 4 ans, une page avait besoin d’être tournée pour avancer.

Voici donc le bilan d’une semaine où je décide de me laisser tranquille. Les résultats ne se sont pas fait attendre. Et toi, te laisses-tu respirer ?

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Etape 2 : pour lâcher prise au quotidien, il faut réussir à instaurer des temps pour se ressourcer

lâcher prise au quotidien

Et oui, cette fois c’est décidé et planifié !

Si vous me suivez depuis un petit moment, vous avez dû voir que je n’ai pas pris de vacances cet été et que j’ai commencé l’année sur les rotules.

En fait, je n’avais pas anticipé le break estival, ni écouté mon réel besoin intérieur de faire une pause. J’avais certes dit à mes clients que je ne serais pas disponible pour assurer les coachings, mais en dehors de ça, mon cerveau cogitait, et je répondais à mes mails pro. Une déconnexion partielle qui non seulement me prenait de l’énergie, mais surtout qui m’empêchait de prendre du recul sur mon activité.

Résultat des courses : je n’ai évacué aucun stress.

Plus généralement, je n’ai jamais fait de vrais breaks depuis les études et depuis que je suis entrepreneur, cet entre deux permanent travail/pause ne m’a pas réussi et a beaucoup pesé sur ma fatigue mentale.

Cet été a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase : j’ai connu une fatigue qui a précédé un gros désalignement professionnel. Heureusement pour moi, j’en ai rapidement tiré les leçons. C’est pourquoi, j’ai décidé de me ménager en cette fin d’année pour attaquer la rentrée avec un plein d’énergie.

Plus de vacances, c’est plus de temps pour laisser reposer mon corps (qui enchaîne les insomnies en ce moment), et surtout plus de place pour de la créativité, en prenant un certain recul sur mon activité.

Si les meilleures idées viennent dans la douche, ce n’est pas pour rien ! 😉

Alors comme j’ai toujours un peu de mal à ne rien faire, j’ai choisi de me mettre dans des conditions un peu extrêmes cette année en partant….en Laponie ! 

Et oui, je me fais vraiment plaisir. Au programme, chien de traineau, rennes, équitation, ski & raquette, et si la chance me sourie, observations des aurores boréales ! 

Je marque ainsi le coup en fêtant la nouvelle année dans ce cadre exceptionnel et en suivant ma nouvelle philosophie anti-covid : YOLO (you only live once).

J’avais prévu d’aller en Laponie dans un an, mais l’incertitude de l’état du monde en 2020 m’a donné envie de précipiter les choses et de profiter…dès que c’est possible ! C’est de cette manière que j’ai pu lâcher prise au quotidien pendant cette période hivernale !

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Etape 3 : pour lâcher prise au quotidien, il faut réussir à calmer son stress durablement 

lâcher prise au quotidien

Il t’arrive sûrement d’être stressé dans ton quotidien d’entrepreneur.

Depuis la crise sanitaire, j’ai eu quelques montées de stress extrêmes qui ont eu des répercussions physiques sur mon corps.

J’ai par exemple eu des dérèglements hormonaux qui m’on crée des plaques d’acnée au début du confinement.

Pour régler ce problème, j’ai d’abord consulté une dermatologue :

Traitement prescrit : des cachets qui m’ont rendue malade pendant 3 jours, et des crèmes qui brûlaient la peau (que je n’ai même pas essayées)

Puis j’ai contacté une gynécologue :

Traitement prescrit : un changement de pilule en augmentant la dose. Je n’ai pas voulu tenter l’expérience, et je me suis tournée vers une autre ressource : la naturopathie.

La naturopathie a été une révélation !

Je n’ai jamais vraiment été très convaincue de l’efficacité de la médecine alternative, même si je n’y ai jamais été fermée.

J’ai tout de même décidé de jouer le jeu en contactant une naturopathe bien notée sur Google (comme quoi les avis Google my business, ça sert, et je le dis et redis à mes clients ?)

J’ai donc été accueillie pendant 1h30, et ai reçu une prescription longue comme le bras que je vais te résumer.

Cette prescription est aujourd’hui la base de ma recette anti-stress :

Pour régler le fond du problème, nous avons travaillé sur la digestion : des compléments alimentaires m’ont permis de restructurer ma flore intestinale (car beaucoup de problèmes de peau viennent de la digestion, elle même perturbée par le stress)

Nous avons également travaillé sur l’apaisement de mon mental avec des sons binauraux, pour me détendre au quotidien, notamment lors des sessions de travail intense, et avant de dormir (les liens hypertextes renvoient vers les playlists que j’écoute)

Nous avons travaillé sur la respiration avec des exercices de cohérences cardiaques pour réguler le stress quotidien

Et nous avons convenu qu’il allait falloir me déconnecter de l’actualité en éteignant la radio (éteinte depuis maintenant avril) et en m’offrant des vacances (ce que je me suis forcée à faire, et ai réussi !)

Résultats : plus un bouton en deux semaines !

 

Aujourd’hui, je complète cette routine avec des éléments essentiels à mon quotidien :

Changer régulièrement d’environnement de travail (bosser dans un café) ou de cadre de vie (sortir de Paris)

Me faire plaisir : partir en vacances, m’offrir une part de gâteau, un massage, etc.

Laisser ma colère s’exprimer pour réussir à me calmer par la suite (j’ai besoin de laisser mes émotions s’exprimer, et non de les neutraliser)

Transcrire par écrit mes problèmes et trouver une solution pour chacun d’entre eux

 

 

Et toi, comment gères-tu ton stress pour lâcher prise au quotidien ?

.

Conclusion

Voici donc mes 3 étapes pour lâcher prise au quotidien, mais surtout se sentir plus serein au quotidien. Bien sûr, il ne s’agit que de mes recommandations personnelles, qui ne correspondent pas à tout le monde. Mais je suis une contrôle freak dure à cuire 😉 Si tu as ta propre méthode pour lâcher-prise dans ta vie personnelle ou professionnelle, sans bullshit et facile à appliquer, tu peux commenter cet article ! Hâte de te lire 🙂

 

lâcher prise au quotidien

Apprendre à se connaître pour se créer une vie sur mesure

L’entrepreneuriat et le développement personnel sont intimement liés. On ne peut entreprendre fluidement, sans s’épuiser si on ne prend pas en compte ses aspirations personnelles. Il est donc essentiel de penser à la vie à laquelle on aspire au quotidien. Certains parleraient de vision, je parlerais plutot de vie sur mesure. Mais pour cela, une petite introspection est nécessaire : connaitre ses atouts, ses points faibles, ses sources d’énergie, et d’épuisement…tous ces éléments vont te permettre de construire une vie sur mesure avec laquelle tu seras parfaitement alignée ! Cet article va donc te révéler… le secret du bonheur !

 

Capitalise sur tes forces pour arrêter de lutter au quotidien 

Pour bien commencer l’année sans t’épuiser, j’aimerais qu’on fasse un point sur ce qui va t’aider à aller de l’avant, fluidement : 

Et cette chose, c’est la connaissance de toi ! 

Original non ? 😉

Plus concrètement, je te propose de faire un point sur tes forces et tes faiblesses, pour en prendre conscience, mais surtout prendre les bonnes décisions à l’aune de cette connaissance de toi :  

Pour t’aider, j’ai fait le travail pour moi, et voici ce que ça donne.

 

Mes forces physiques et mentales et sociale :

 

– Des talents artistiques précis (écriture, chant, dessin)

La résilience à beaucoup d’épreuves de la vie

– Un bon système immunitaire qui me permet de rester en bonne santé

– Un bon cardio, qui me permet de ne pas m’épuiser physiquement

– Une bonne mémoire auditive pour retenir l’information utile

– Une grande persévérance/autodiscipline pour atteindre mes objectifs

– Du courage pour prendre des décisions difficiles mais nécessaires 

– Une grande capacité d’empathie pour me mettre à la place des autres

– Une capacité de sociabilisation pour interagir avec les autres

– Un sens de l’humour pour dédramatiser des situations ou faire de l’autodérision

 

Mais même étant née la Saint-Parfait, je ne suis pas dénuée de quelques défauts…dont j’ai conscience : 

 

Mes faiblesses intellectuelles et physiques et sociales : 

 

Des limites artistiques : mauvais sens du rythme, pas de capacité liée aux travaux manuels 

– Une incompréhension des chiffres et calculs qui sortent de ma logique 

– Une réticence pour tout ce qui révèle de la technique, qui me semble trop complexe

– Une faible acclimatation aux conditions climatiques extrêmes (la sélection naturelle aura raison de moi) 

– Une mauvaise capacité de concentration pendant une activité passive (lecture, films, musées…)

– Une mauvaise orientation dans l’espace

– Une mauvaise vue malgré une forte correction

– L’impossibilité de rester debout statique pendant longtemps 

– Une faible tolérance au bruit et à la foule (bon à savoir pour les activités sociales)

 

Transformer une faiblesse en force  : le cas de l’impatience.

 

On voit souvent l’impatience comme un vilain défaut. Mais être impatient peut également avoir du bon. Et principalement dans la sphère professionnelle.

Être impatient, ce n’est pas juste être une boule de nerfs au bord de l’explosion.

Non, être impatient, c’est aussi être proactif. Et voici comment l’impatience se transforme en qualité : 

 

– En relançant un client ou un partenaire jusqu’à obtenir une réponse #modewarrior. Relancer ne veut pas dire être impoli mais montre qu’on n’est pas dépendant du bon vouloir des autres pour obtenir une réponse. 

 

– En passant à l’action pour voir des résultats : plutôt qu’attendre que les résultats arrivent tout seul, être impatient permet de prendre les devants et initier de nouvelles actions, les tester et en tirer des conclusions ! 

 

– En acceptant de se prendre des murs, pour apprendre plus vite : en continuité du point précédent, être impatient, peut aussi dire, être moins réfléchi, mais cela permet de faire des erreurs rapidement, et se relever plus facilement. 

 

– En étant synthétique et en allant à l’essentiel : être impatient, c’est aller au plus vite pour atteindre son objectif. Ca peut également vouloir dire, avoir un esprit de synthèse, et éviter les blablas (les longues conversations et réunions stériles notamment)

 

Mais ce qui compte c’est de vivre une impatience heureuse. Et pour cela, deux règles : 

Bien connaître son fonctionnement interne pour savoir ce que nous savons et ne savons pas supporter

– Apprendre à mieux gérer ses émotions pour arrêter de contrôler ce qui ne vient pas de nous

 

Tout le monde ne peut pas se transformer en Yogi Zen. L’impatience est un tempérament, une part de notre personnalité. Le problème ne vient pas de l’impatience mais du degré de stress qu’elle peut générer. Et sur ce stress, on peut heureusement agir !

Outre le cas de l’impatience, cette prise de conscience de mes qualités et défauts me permet de savoir ce qui me correspond et ce qui ne me correspond pas dans la vie sur le plan personnel mais également entrepreneurial.

C’est ainsi en m’écoutant que je gagne du temps et de l’énergie, en déléguant ou refusant de faire ce qui ne me correspond pas. Du sommeil, en étant plus sereine au quotidien, mais également de l’argent car sur le plan énergétique, je deviens plus alignée 🙂 

C’est à ton tour ! 

? Quelles sont tes forces et tes faiblesses ?

? Maintenant liste les décisions personnelles et professionnelles que tu dois prendre cette semaine : si tu dois les prendre en connaissance de tes atouts et faiblesses, que vas-tu faire ? 

 

Construire ton business model idéal 

 

  • Quand on se lance dans l’entrepreneuriat, on a tendance à adopter les business models classiques que nous propose notre secteur d’activité.
  • Pour les freelances et entrepreneurs du digital, c’est la même chose. Peu de modèle “disruptif” comme on dit, et beaucoup de mimétisme.

 

Et pourtant, ces modèles ne nous correspondent pas forcément.

Et c’est en échangeant avec Laure Matsoukis que j’en ai vraiment pris conscience.

Dans l’écosystème des infopreneurs dont je fais partie, on utilise des modèles basés sur le marketing intensif. Et laisse-moi te dire que j’ai horreur de ça.


Faire des lancements.
Des tunnels et des pages de ventes.
Des séquences mails automatiques.
Des promotions à longueur de journée.
Des notions d’urgence qui n’en sont pas.
De la publicité en continue.

Bref, je ne m’y reconnais pas.

C’est pourquoi, j’ai décidé d’arrêter de faire semblant d’aimer ça, et de n’écouter que mon ressenti. Et pour cela, écoute les réactions de ton corps quand tu dois réaliser une action liée à ton business (marketing, communication, comptabilité, rendez-vous…)..

Te sens-tu vibrer pour cela ?
Au contraire, as-tu des réactions épidermiques ?

Alors comment créer ton business idéal ?

✅ Liste tout ce que tu aimes dans ton activité : quel temps souhaiterais-tu consacrer à ces tâches ? Quelle part de ton business model représenteraient-elles ?

✅ Liste tout ce que tu détestes dans ton activité : ces tâches sont-elles utiles ? Quelle solution te permettrait de ne plus avoir à les faire ?

✅ Liste les personnes dont tu aurais besoin pour t’entourer et te sentir serein au quotidien : de quels profils as-tu vraiment besoin : quel est le profil prioritaire en ce moment ?

✅ Maintenant, comment aimerais-tu te sentir au quotidien ? Qu’est-ce qui t’en empêche encore aujourd’hui ?

✅ Comment aimerais-tu développer ta clientèle ou vendre ton offre ? Qu’est-ce qui te valoriserait le plus et t’épuiserait le moins ?

? Maintenant, quelle est la première action – aussi petite soit-elle – à réaliser dès aujourd’hui et qui te permettra de sortir ce ton cercle vicieux et commencer à construire ton business model idéal ?


?Tu te sens déboussolé et tu as besoin d’une lumière extérieure, on peut en parler de vive voix ! Pour ça, tu peux réserver un créneau dans mon agenda, le lien est dans la bio 🙂

 

Garde en tête que si ton business n’a pas encore été créé par d’autres, tu en seras le précurseur ! ?

 

Construire ton cadre de vie idéal (avec un budget illimité) 

 

Que ferais-tu de tes journées si tu avais un budget illimité ?

La semaine dernière, je me suis demandée comment j’organiserais ma vie si j’avais un budget illimité.

 

Et voici, mes conclusions : 

Sur le plan professionnel, je coacherais des amis dans des lieux sympas /je ferais des immersions d’entrepreneurs à l’étranger/Je vendrais mes contenus dans un ebook.

Au niveau de ma qualité de vie au quotidien, je dormirais dans de la literie d’hôtel et j’aurais une baignoire.

Au niveau de mon bien être, j’irais dans un spa/jacuzzi/massage privé tous les soirs.

  • Sur le plan divertissement, je me payerais Canal on demand pour regarder tous les films qui me font envie et je prendrais des cours de chant Disney acapella avec Evynn Howens 
  • Au niveau de mes déplacements, je passerais mon permis à la pampa OU j’aurais un budget uber illimité.
  • Sur le plan “mode de vie”, je voyagerais (Suisse, Japon, Islande, Ecosse, Laponie, Birmanie, Bouthan, Nouvelle-Zélande, Tanzanie). Bref, je vivrais dans différents endroits en fonction de l’envie du moment.

 

Peut-être aurais-je même une maison en Suisse près d’un lac et un pied à terre au Japon (dans un ryokan). 

 

Au niveau accomplissement personnel, je ferais le pèlerinage de Shikoku et je l’offrirai à un ami ET je dormirai dans le nouveau camping Ghibli construit au Japon en 2021. 

J’ai donc repris tous ces points et me suis rendue compte que l’argent n’était quasiment pas une barrière pour réaliser mes rêves. Je peux en effet commencer petit (ce que je fais déjà avec mon mode de vie actuel) et planifier ces différents projets dans le temps.

 

? Conclusion : une  vraie libération et une foi en l’avenir ! 

Et toi qu’est-ce qui t’empêche encore de mener ta vie de rêve ?

 

Construire tes vacances idéales 

Il y a deux ans, je suis partie en vacances en Croatie avec une amie. 

Je vais te faire une confidence : malgré les photos postées sur les réseaux sociaux et les paysages de rêves, mes vacances n’étaient pas à l’image de ce qu’elles auraient pu être.

Pourquoi ?

Parce que je n’ai pas assez insisté sur le choix de la destination. 

 

Construire des vacances à mon image : ce que j’aurais dû faire

Nous sommes parties en Croatie, mais au fond de moi, j’aurais préféré le Monténégro ou la Slovénie. Moins de plages, moins de touristes, plus de paysages montagneux.

Je n’ai pas assez insisté sur le choix de destination et j’aurais dû.

J’ai eu du mal à supporter la chaleur et l’humidité croate et je ne parle pas du nombre délirant de touristes (oui je sais, c’était la pleine saison dans le pays qui a accueilli le tournage de Game of Thrones. What did you expect Yéza ? ?) Résultats : je n’étais pas du tout dans mon élément et comme j’avais ma part de responsabilité, je me suis un peu renfermée sur moi-même, ce qui n’est pas très agréable pour l’autre quand on voyage accompagné.

Mais la leçon de l’histoire est la suivante : ce voyage m’a permis de revoir ma définition personnelle du mot vacances, qui est sûrement différente de celles de beaucoup de personnes (si je gagne un voyage aux Caraïbes pour bronzer sur des plages de sable fin, tu peux être sûr que je revends mon billet).

 

Revenir à l’essentiel  : ce que m’ont permis ces vacances

 

Ces vacances m’ont tout de même permis de réfléchir et de penser à moi. Quelle est ma vérité ? Qu’est-ce qui me fait me sentir bien ? Qu’est-ce qui est facile pour moi ?

Et bien, voici le résultat de mes réflexions.

Ma voix intérieure m’a suggéré les choses suivantes : 

 

▪ Lâcher prise sur mon activité pour y porter un regard plus neuf 

▪ Choisir la voie la plus facile quand elle se présente 

▪ Faire plus de choses qui me font vraiment plaisir pour mieux ressentir le bonheur 

▪ Passer plus de temps avec ma famille 

▪ Ne pas dépendre des autres pour agir et faire les choses qui me semblent essentielles à mon bien être, même seule. 

 

Résultats : j’ai bloqué quelques jours pour moi à mon retour sur Paris pour : 

 

▪ Prendre le temps de me poser,

▪ Regarder de nouvelles séries sur Netflix,

▪ (Re) manger équilibré,

▪ Courir et faire de l’aikido,

▪ Profiter de l’air frais,

▪ Profiter de la ville désertée,

▪ Me balader sur mon beau vélo,

▪ Etre reconnaissante pour mon cadre de vie

 

Et planifier quelques petites escapades en dehors de Paris. 

Et si c’était aussi ça les vacances ?

? Et toi, que te suggère ta voix intérieure en ce moment ?

 

 

Conclusion :  comment avancer dans la vie 

 

Ces derniers temps, je me suis beaucoup plaint de la situation que nous connaissons tous actuellement.

J’avais besoin d’exprimer ma colère et mon sentiment d’injustice.

Cela m’a fait du bien d’extérioriser mes sentiments, mais je me suis malgré moi retrouvée dans une spirale négative, en dégageant les mauvaises énergies.

Il m’aurait été difficile de me contenir et de rester neutre. Cependant, j’ai ressenti le besoin d’aller de l’avant par la suite.

En effet, lorsqu’une situation qui ne nous convient pas se présente à nous, il existe 3 choix :

 

? La subir : mais ce n’est pas du tout dans ma nature de subir une situation que je trouve injuste.

? Se rebeller en agissant : mais n’ayant pas trouvé un rassemblement assez fort pour lutter, j’ai vite abandonné cette idée

? Fuir en prenant de la distance : dans ce contexte, la fuite n’est pas lâche, mais une façon de me préserver. J’ai donc choisi de prendre une distance physique avec mon lieu de vie : Paris.

 

Et c’est lors d’une insomnie, que j’ai construit mon plan de voyage 2021.

 

Mes objectifs avec ce plan de vie sont les suivants :

⭐ Changer d’environnement, pour aérer mon esprit qui manquait d’air frais

⭐ Découvrir d’autres cultures, de France, d’Europe et d’ailleurs

⭐Trouver un endroit où je me sens bien pendant la tempête et après.

 

Mes avantages :

✅ Ma trésorerie me permet de voyager modérément (et je peux sous-louer mon appartement)

✅ Mon métier est 100% digitalisé

✅ Je suis bien entourée sur le plan business grâce à de bons investissements réalisés en 2020.

 

Je vois une belle réussite dans tout ce processus de prises de décisions :

✅ J’arrive à voyager seule

✅ Je décide de m’écouter et de vivre en mode YOLO

 

Alors, si toi aussi, tu te demandes si tu peux avancer dans la vie, pose-toi les questions suivantes :

 

✔ Vis-tu dans un environnement apaisé ?

✔ Que peux-tu faire face à une situation qui te révolte ?

✔Qu’est-ce que tu rêves de faire et que tu t’empêches de faire sur le plan pro ? et personnel ?

✔ Quel serait le premier petit pas que tu puisses faire MAINTENANT?

 

Bonne réflexion !

 

 

 

 

 

Comment réussir à garder le cap pour votre entreprise pendant la crise en 2021

Personne n’est à l’abri d’une crise économique et la pandémie que nous avons subi en 2020 a touché tous les secteurs, tous pays confondus, en mettant toutes les activités à l’arrêt pendant plusieurs semaines. Dans ce contexte, comment entreprendre pendant la crise ? Je vous donne mes meilleurs conseils pour gérer au mieux cette situation particulière et savoir mettre tout ce temps au profit de votre business !

 

Repenser votre business model à l’heure de la crise 

 

Le Covid-19 a impacté beaucoup d’entreprises tributaires d’entreprises clientes. 

Que nous soyons à la tête d’un business en ligne ou non, nous ne sommes pas immunisés car l’économie ne fonctionne pas en vase clos.

 

Cela dit, il y a des secteurs plus affectés que d’autres par cette crise sanitaire et économique : 

✔ L’événementiel

✔ Le tourisme

✔ La restauration

 

Cet épisode dramatique peut être une belle occasion de repenser votre business model et de rebondir. 

 

➰ En numérisant une partie de son activité comme ça peut être le cas d’entreprises du secteur événementiel.

➰ En proposant des circuits locaux/court comme on pourrait le faire dans le secteur du tourisme et de la restauration 

➰ En développant une activité parallèle (side project) avec un modèle économique simple

➰ En créant un métier flexible et adaptable en cas de crise .

 

Ce qui ne tue pas rend plus fort, entend-on souvent. Alors n’oublions pas la crise une fois passée. Servons nous en pour construire des business plus solides, plus flexibles et plus résilients

Pour survivre en tant qu’individu, soyons résistant.

Pour survivre en tant qu’entrepreneur, soyons adaptable.

Pour repenser votre business model à l’heure de l’effondrement, soyons visionnaire.

 

Réussir à lâcher prise pendant la crise

Ca fait maintenant presque un an que nous connaissons des restrictions sanitaires liées à la crise du COVID et ce n’est pas fini.

Je ne vous cache pas que les premiers mois ont été difficiles :

  • Mentalement parce que je ne pensais pas vivre une situation comme cela un jour et que la transition était inexistante
  • Professionnellement parce que comme beaucoup, j’ai connu un ralentissement d’activité les premiers jours du confinement.

 

J’ai d’abord eu un sentiment de désespoir :

  • Plus de vie sociale
  • Plus de loisirs 

 

Puis de peur :

  • Peur d’une crise économique plombant mon activité
  • Peur des investissements déjà engagés pour développer mon activité .

 

Chaque matin, quand je me réveillais, je ne réalisais toujours pas la situation dans laquelle nous étions.

Puis, au bout de quelque temps, mon cerveau a accepté la situation.

 

Sur le plan personnel :

J’avais fait le deuil de ma vie sociale pour le temps jugé nécessaire.

J’ai réalisé que j’étais très bien entourée en observant les personnes qui prenaient de mes nouvelles.

J’ai accepté l’idée que toute idée de projet ou de planification était impossible.

 

Sur le plan professionnel 

 

J’ai échangé avec d’autres entrepreneurs pour connaître leur ressenti.

J’ai compris que j’avais fait les bons choix en terme d’investissement en voyant loin

Je n’ai pas arrêté de communiquer et j’ai voulu resserrer le lien avec ma communauté.

 

Alors comment passer de la déprime à l’action ?

 

  • En adaptant son organisation au confinement.

 

Pour moi ça ne change pas grand chose, mais j’ai introduit des moments pour des activités oisives à distance (aikido, chant, sport d’intérieur).

 

  • En voyant loin

 

La crise est un épisode temporaire, et je veux dès maintenant préparer l’après. j’agis aujourd’hui pour dans quelques mois. C’est de cette manière qu’il faut penser l’entrepreneuriat.

 

  • En étant reconnaissante

 

D’être bien avec moi-même, de savoir m’autodiscipliner, d’être créative, mais également d’avoir de la trésorerie, et une activité en ligne. 

 

  • En utilisant ma capacité de résilience

 

Pour m’adapter au changement, et le vivre du mieux possible, mais également pour puiser dans ma créativité pour adapter ma communication et mon activité. 

 

Et vous, comment vivez-vous cette période inédite ?

 

Pourquoi continuer à entreprendre en 2021, dans un contexte incertain ?

Pourquoi devenir entrepreneur en 2021 ?

J’ai récemment échangé avec des aspirants entrepreneurs qui se posaient la question de se lancer en cette période incertaine.

Ils étaient bloqués par un certain nombre de peurs qui les empêchaient de franchir le pas :

 

✅ Stabilité d’un job salarié

✅ Peur de ne pas joindre les deux bouts

✅ Absence de visibilité sur la durée de cette crise économique

 

Et c’est tout à fait compréhensible.

Seulement, le risque est dans l’ADN de l’entrepreneuriat.

Reste à définir si ce risque est modéré ou non.

 

? Vous mettez-vous en danger financièrement en vous mettant à ton compte ?

? Avez-vous un chômage d’au moins un an ou des ressources personnelles de côté ?

 

Ces questions sont essentielles à qui veut se lancer dans l’entrepreneuriat.

Par ailleurs, vous ne pouvez pas contrôler la conjoncture économique car elle est extérieure à vous.

Mais cette conjoncture n’est pas défavorable à tous !

 

Au contraire, certains entrepreneurs surfent sur la vague :

 

Les formateurs ayant digitalisé leur contenus

Les coachs

– Les entreprises qui font de la livraison

– L’industrie du papier toilette 😉

 

Vous aussi vous pouvez trouver un secteur qui cartonne !

Bien sûr, cela ne suffira pas à décoller d’un coup. Il vous faudra également définir un positionnement clair sur votre marché pour sortir du lot.

De même, il faudra construire une stratégie solide pour trouver des clients rapidement.

Tout ce travail demande de l’énergie mais en vaut la peine si vous rêvez de lancer votre projet entrepreneurial.

Et n’oubliez pas que vous n’êtes pas pas seul. D’autres entrepreneurs sont passés par là et pourront vous apporter soutien et conseils.

 

Lorsque je me suis lancée en 2017, j’ai énormément travaillé mon réseau pour obtenir le plus de recommandations de cet écosystème entrepreneurial.

 

Aujourd’hui, j’apporte également mon regard à des entrepreneurs débutants.

Et pour ceux qui sont vraiment déterminés, je les accompagne pour franchir le pas.

Si c’est votre cas, vous pouvez m’appeler pour échanger de vive voix.

 

L’entrepreneuriat est une opportunité qui s’offre à vous,  saisissez-là 🙂

 

Bilan : ce que m’a appris la crise économique que nous traversons 

Lorsque la crise est arrivée en 2020, j’étais paniquée.

Cette situation inédite m’avait mise dans tous mes états.

 

Deuxième confinement, j’ai décidé qu’on ne m’y reprendrai pas, et j’ai décidé d’adapter mon mode de vie à ces événements inédits, pour ne pas les subir.

C’est de cette manière que j’ai décidé soudainement d’être digital nomade pour trouver une flexibilité dans mon cadre de vie et de travail.

Sur ce point, j’ai compris qu’il fallait vivre au jour le jour, prendre des vols sans retour, et prendre une décision de dernière minute pour courir dans le pays le plus “safe”. De même, je réserve des Airbnb sur une courte durée au cas où la situation changerait.

C’est de cette même manière que j’ai décidé d’adapter mes contenus mais également mes offres au contexte actuel.

Il ne s’agit pas de changer mon positionnement ou ma ligne éditoriale mais d’être à l’écoute de mon audience.

Lorsqu’on entreprend il faut une grande capacité d’adaptation. Si tes clients ont peur de l’avenir et n’arrivent pas à se projeter, essaye de leur proposer des offres de courte durée, à moindre prix, mais qui bien sûr te demanderont moins de travail.

L’adaptation est une grande force qui vous permettra de devenir un entrepreneur résilient et ne pas subir une situation inconfortable.

 

Conclusion

 

Voici donc mes conseils pour mieux vivre 2021 :

– Prenez des décisions rapidement et rectifiez le tir si besoin.

– Trouvez ce qui vous donne de l’énergie en faites-en votre ressource

– Reconnectez-vous à ce qui vous est essentiel pour retrouver vos repères

 

2021 est là. Vous allez pouvoir entamer cette transition en douceur.

Retrouver son humanité et redonner du sens à nos actes à l’heure du Covid

Cette nouvelle année reprend que l’on le veuille ou non, sous le signe du Covid. C’est pour moi l’occasion de refaire un petit point sur nos valeurs et sur le sens de nos gestes en cette période déboussolante.
Je vous rassure, je ne vais pas faire un procès colérique à qui que ce soit, ce n’est pas le but de ce petit texte !
Je veux simplement rappeler quelques règles et principes de bon sens pour ne pas perdre ni sa tête ni son humanité.
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 Construire sa propre jauge entre responsabilité individuelle et collective :

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Il n’est pas facile (ni souhaitable) d’agir de façon”tout blanc tout noir” dans ce contexte particulier. Il est de notre propre ressort de jauger nos actes entre gestes barrières et relations sociales (et humaines).
Vivre dans un monde totalement aseptisé n’est pas bon pour la santé mentale car nous sommes des êtres sociaux et nous avons besoin d’interagir et de toucher d’autres humains.
Mais dans cette période incertaine, nous pouvons choisir qui nous voyons, qui nous embrassons, si les personnes concernées et nous même avons établi cela d’un commun accord.
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Regarder ses antécédents médicaux peut vous donner une idée de la qualité de votre système immunitaire.

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Je ne suis pas médecin, mais…?
mais vous pouvez regarder si vous avez souvent été impacté par des virus (grippe, gastro…) par le passé. Cela vous donnera une idée de si vous êtes plus ou moins sujet à une contamination par un autre virus.
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Booster son système immunitaire au quotidien

✅ Dormir
✅ Manger équilibré
✅ Faire du sport
✅ Donner de l’amour et en recevoir…
Des bases qui vous permettent de vous maintenir en bonne santé au quotidien !
Combien de Français font l’impasse sur ces règles de vie indispensables ?
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Relativiser l’impact de ce virus sur notre santé

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Le Covid-19 existe, c’est un fait.
Il est contagieux, nous le savons.
Il mute, c’est également prouvé.
En revanche, il n’est pas meurtrier comme une peste ou un ébola.
Il ne justifie pas qu’on empêche des malades du cancer, ou autres maladies graves de recevoir des soins.
Les chiffres sont par ailleurs flous et polémiques, ce qui n’aide pas à avoir une visibilité sur son impact réel. On ne sait pas non plus si les hôpitaux sont saturés ou non…
La mortalité liée au Covid est également à mettre en perspective avec d’autres causes de mortalités dans le monde :
❌ Les maladies graves
❌ Les virus meurtriers
❌ Les guerres
❌ La faim
❌ Les accidents de la route
❌ Les suicides
Six mois pour pondre un vaccin pour le Covid, et en 30 ans, toujours pas de traitement contre le Sida ?
Excusez-moi d’être sceptique…
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Désobéir quand notre système d’alerte interne se met en marche

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Je n’arrive pas à respecter des mesures qui ne font pas sens pour moi. Et pour que le sens s’opère, une pédagogie doit être faite.
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❌ Porter un masque lorsqu’on est seul en pleine rue
❌ Porter un masque lorsqu’on ferme la bouche, mais l’enlever pour fumer et manger (c’est là qu’on aurait besoin d’isoler sa bouche)…
❌ S’agglutiner dans des avions, des trains et des bus quand on nous parle de distanciation sociale
❌ Aller se déplacer aux urnes en plein pic de la pandémie, mais ne pas pouvoir s’aérer dans un parc
❌ Restreindre les déplacements à un km de son domicile
❌ Instaurer un couvre feu à 18h…
❌ Culpabiliser les joggeurs, et les amis qui se réunissent en petit comité…
❌ Ne pas mobiliser les cliniques privées pour une situation de crise sanitaire
❌ Demander aux Français d’applaudir les soignants, et de faire des dons à l’hôpital quand cela fait plus de 20 ans que l’Etat laisse mourir l’hôpital public, et n’est toujours pas dans l’optique de l’aider aujourd’hui
Et j’en passe..impossible pour moi de respecter des mesures aussi incohérentes sous fond de culpabilisation.
Vous avez un esprit critique, utilisez-le !
Sans parler de manipulation, de complot ou autre…vous n’êtes pas obligé d’être d’accord ou de respecter tout ce qu’on vous dit de faire si cela va à l’encontre de vos valeurs.
La désobéissance civile a souvent permis de retrouver des libertés nous montre l’histoire !
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Regarder l’histoire pour éclairer le présent

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La liberté est pour moi une valeur fondamentale qui est aujourd’hui grignotée.
La peur facilite cet abandon.Mais si vous regardez l’histoire, cela ne préjuge rien de bon.
Attention, je ne fais pas de parallèle direct entre le passé et le présent, mais le passé peut éclairer le présent.
Restons donc vigilants.
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Conclusion

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C’est donc sans agressivité que je souhaite remettre les pendules à l’heure en ce début d’année 2021 ou nous aurons encore un petit peu affaire à ce virus….soyons honnête.
Ne culpabilisons pas ceux qui ne pensent pas comme nous.Celui qui porte son masque dans sa voiture, celui qui va embrasser ses amis…
Le flou nous empêche de savoir comment nous comporter, alors nous interprétons et faisons notre propre jugement en fonction de notre ressenti personnel.
Toute peur est respectable. Toute acte individualiste peut être entendu.
Soyons bienveillants les uns envers les autres, c’est de cette manière que nous ressortiront plus fort, et surtout plus humains.
Je vous souhaite donc amour, résilience et santé pour cette année 2021 qui promet d’être…challengeante !

Comment construire des relations clients et prestataires durables

Pourquoi est-il aussi important de construire une relation client durable quand on est entrepreneur ? Etre entrepreneur, c’est avant tout savoir bien s’entourer. Partenaires, clients et prestataires sont plus que précieux pour avancer dans un écosystème où il ne fait pas bon d’être seul. Qu’il s’agisse de scaler ou tout simplement de limiter sa charge mentale au quotidien, construire des relations clients et prestataires durables est essentiel pour développer son entreprise sereinement. Mais comment s’y prendre pour instaurer une véritable confiance dans son entourage professionnel ? Pour ne pas commettre d’impairs ? Ou ne pas perdre du temps avec les mauvais collaborateurs ? Voici mes pistes.

 

I – Une relation client durable est avant tout une relation basée sur la confiance (fiabilité)

relation client durable

Comment bien choisir son prestataire dans le cadre d’une relation client durable

 

Dans ma vie personnelle comme professionnelle, je fais régulièrement appel à des personnes pour m’aider à aller de l’avant.

Seulement, il m’est arrivé à plusieurs reprises de perdre mon temps avec les mauvaises personnes :

  Des personnes peu sympathiques (rédhibitoire pour moi)

  • Des personnes peu encourageantes (en tant que coach, je suis très sensible à la bienveillance)
  • Des personnes peu pédagogues (explication vaseuses et non fondées comme si elles répétaient bêtement ce qu’elles avaient elles même appris sans comprendre)
  • Des personnes dont l’offre est floue (ce manque de clarté me refroidit et me donne l’impression qu’on veut m’arnaquer)
  • Des personnes qui manquent de légitimité (sans preuve sociale, j’ai du mal à voir un professionnel ou du moins envisager une collaboration de long terme)
  • Des personnes sûres d’elles aux résultats mitigés : certaines personnes n’ont aucun scrupule à brandir des résultats et une méthode qui ne marche pas pour tous..c’est pour moi un défaut d’humilité et de maturité professionnelle
  • Des personnes directives et non à l’écoute “fais ça” : là aussi, c’est le coach en moi qui parle : quand vous avez un client frileux en face de vous, rassurez le, ne le brusquez pas !

Ce que m’illustre ce constat : ce n’est pas parce qu’on est un sachant qu’on est un bon enseignant. La pédagogie tout comme l’empathie doivent être travaillées quand elles ne sont pas “naturelles”.

Je choisis les professionnels avec qui je travaille à l’aune des points vus plus haut.

Par conséquent, si vous sentez qu’un professionnel n’est pas fait pour vous, “n’attendez pas, changez !! »

 

Maintenant, comment trouver un prestataire fiable ?

 

Si vous commencez à développer votre entreprise, vous avez peut-être été confronté à la problématique du recrutement.

Pour passer à la vitesse supérieure de votre activité, il faut vous entourer d’une équipe, constituée de personnes de confiance.

Mais pour cela, il va falloir que vous soyez au clair sur vos besoins et vos attentes vis à vis d’un prestataire pour faire le bon recrutement.

Et surtout, trouver un prestataire fiable, ce qui n’est pas toujours tâche facile !

Certains vont par exemple vous faire faux bond du jour au lendemain en disparaissant dans la nature.

Mais c’est le revers de la médaille de travailler avec des freelances : flexibilité peut ainsi être synonyme d’absence d’engagement.

Au delà de ce manque de professionnalisme, il convient surtout d’identifier les bons indicateurs d’un prestataire fiable.

 

Et pour ça, voici mes 3 recommandations :

Vérifiez qu’il soit digne de confiance (avis clients, références, recommandations, présence en ligne)

Estimez si il a une vraie valeur ajoutée dans ses missions

Soyez sûr que la délégation ne soit pas chronophage : vous ne devez pas revérifier tout ce qu’il fait.

J’espère que ces recommandations pourront vous aider à gagner du temps dans votre recrutement !

 

Plus généralement, quelles sont les clés d’une bonne relation client durable ?

 

Il y a quelques jours, j’ai échangé avec une amie qui n’était pas contente de son assistante. Elle lui reprochait plusieurs choses dont des coûts cachés, et une relation déséquilibrée.

Si vous souhaitez commencer une relation saine avec un prestataire, il y a quelques étapes préliminaires à mettre en place :

– Vous demander ce que vous voulez déléguer et surtout pourquoi (parce qu’on vous a dit de le faire, parce que vous manquez de temps, parce que vous n’êtes pas compétent)

– Vous demander quelle relation prestataire vous souhaitez construire : affirmer une position hiérarchique ? De leadership ? Trouver un collaborateur ? Devenir un coaché/apprenant ?

– Quels sont les principes/valeurs sur lesquels vous êtes intransigeant et sur lesquels vous pouvez être flexible : ton utilisé borderline/réactivité des échanges ?

– Quel mode de communication utilisez-vous au quotidien pour échanger ? Avez-vous des points téléphoniques/physiques réguliers ?

– Avez-vous des process en place pour suivre les tâches du quotidien ?

Voilà comment construire des relations saines avec vos prestataires de service.

A vous de jouer !

 

II –  Une relation client durable est avant tout une relation équilibrée (plus de rapport hiérarchiques)

relation client durable

Comment vous faire respecter par vos prospects ?

 

Récemment, un prospect m’a contactée car intéressé par l’une de mes formations. Ayant un certain budget sur son compte CPF, il a souhaité compléter la formation en ligne avec quelques heures de coaching.

Je lui a annoncé un tarif, qui était légèrement supérieur à ce qu’il avait sur son compte CPF.

Il devrait donc compléter la différence (d’environ 200 euros).

Il m’a directement demandé de lui faire “un geste commercial” sans enlever d’heures de coaching, pour que la prestation rentre tout pile dans son budget CPF.

J’ai refusé.

Et surtout, je lui ai expliqué pourquoi :

Je prends du temps à éduquer mes clients et mon audience sur la notion d’investissement pour développer son activité sereinement, à travers des contenus réguliers.

Je ne fais pas de ristourne sur demande, et encore moins sur une formation financée à 90% par le CPF. C’est contraire à mes valeurs.

Les prises en charge sont un plus, une cerise sur le gâteau et non un moyen de “dilapider” son argent.

 

Définissez vos besoins réels en formation

Estimez combien vous pouvez investir

Voyez ensuite si vous pouvez bénéficier d’une prise en charge pour compléter

 

Pensez comme un entrepreneur, et donnez-vous les moyens de réussir ?

 

De manière générale, comment construire une relation client durable et saine ?

 

Il y a quelques jours, je me posais la question de qui étaient mes clients idéaux et…je les ai visualisés en 2 secondes ! 

– Ils sont responsables, et mettent en place les conseils que je leur donne

– Ils sont réfléchis et savent identifier leurs points de blocage

– Ils savent investir, et comprennent la valeur d’un accompagnement personnalisé

– Ils ne sont pas chronophages mais autonomes

– Ils sont flexibles au niveau des créneaux de nos rdv

– Ils ont le sens de l’humour et c’est agréable de les coacher

– Ils voient ce que je leur apporte, et je n’ai pas à prouver ma valeur auprès d’eux 

– Ils sont stimulants et m’inspirent dans leur parcours 

– Ils sont challengeants et me permettent de monter en compétence

– Ils pourraient être mes amis (et parfois le sont) et je peux être totalement moi-même avec eux

Ces clients ne courent pas les rues, me diriez-vous !

 

Peut-être, mais mieux vaut mettre votre énergie à rechercher vos clients idéaux plutôt que d’attirer “monsieur tout le monde” qui ne voit pas en vous la valeur ajoutée que vous pouvez lui apporter. 

Pas plus tard qu’hier, je discutais avec une amie consultante qui avait une grande peur : avoir ses clients insatisfaits. 

Le problème de cela, c’est qu’elle se pliait en quatre pour les satisfaire et travaillait plus que prévu. Elle n’osait pas non plus demander à ses clients de décaler un rdv qui ne l’arrangeait pas. Elle avait sans le vouloir une relation déséquilibrée avec ses clients, et par conséquent n’était pas libre.

Une relation client durable et saine est une relation entre collaborateurs, sur un même pied d’égalité, sans sacrifice.

Une relation client durable et saine n’implique pas d’être disponible H24, mais vous fixer vos propres règles en accord avec vos valeurs et les faire respecter.

Une relation client durable et saine implique que votre client reconnaisse votre expertise et vous considère à votre juste valeur. Cela implique qu’il ne discute pas vos tarifs et vous traite avec respect.

?Alors, avez-vous défini qui étaient vos clients idéaux ?

?Savez-vous construire une relation saine avec vos clients ? 

 

III – Une relation client durable est avant tout une relation basée sur l’écoute (compréhension des besoins de vos collaborateurs) 

relation client durable

Vos prospects ne savent pas ce dont ils ont vraiment besoin

 

Je me rends compte en échangeant avec des prospects plutôt “novices” qu’ils n’ont souvent aucun sens des priorités pour développer leur activité.

Par conséquent : ils vont investir au mauvais endroit au mauvais moment.

Quand on ne dégage pas de chiffre d’affaires, il serait urgent de commencer à se faire accompagner sur les bases du business avant d’investir dans une identité visuelle.

Quand on cherche à créer une communauté, il serait urgent de commencer par une stratégie de contenu et de communication avec de réfléchir à son site web.

Par ailleurs, beaucoup de prospects cherchent des solutions rapides à des problèmes structurels dont ils n’ont pas conscience.

Obtenir des likes sur un réseau social n’est pas la solution pour vivre de son activité, ni même la garantie d’un bon taux d’engagement.

Obtenir des certifications ne va pas non plus aider à trouver des clients.

En revanche, avoir une vision pour son business, et une stratégie de développement, oui.

Le prospect ne sait souvent pas ce dont il a besoin car il mobilise sa faible connaissance d’un sujet dont vous êtes l’expert. Ne vous laissez donc pas déstabiliser. Si vous voulez aider votre prospect :

✔️Proposez lui le meilleur pour lui (quitte à déléguer)

✔️Refusez sa demande si elle est inadéquate ou absurde

✔️Faites de la pédagogie : c’est votre rôle d’expert.

 

J’entends souvent ce vieil adage : “donnez leur ce dont ils ont besoin, vendez-leur ce qu’ils veulent”.

C’est un peu “tricky” : aller dans le sens du client peut certes aider à vendre, mais rompt totalement avec l’idée d’ “éducation” du client. 

Votre prospect peut faire les mauvais choix, mais s’en rendra compte…peut être trop tardivement.

Si vous voulez l’aider, proposez lui de tester par lui même pendant une période définie (3 mois par exemple), si ses finances lui permettent une phase de test, et d’ensuite évaluer sa stratégie. Si elle n’a pas marché, vous crédibilité en sortira renforcée.

Je m’adresse maintenant aux prospects en questions : laissez les experts vous guider, vous gagnerez en temps, en énergie et à terme, en argent. Acceptez d’avoir à remettre en cause votre mode de fonctionnement. Acceptez des conseils déstabilisants et faites preuve d’humilité pour avancer.

Je suis professionnelle, experte mais aussi prospect. Je sais me placer des deux côtés et reconnaître quand mes demandes sont inappropriées par rapport à mes besoins. Et c’est quand un professionnel m’en fait rendre compte, que je me rends compte que j’ai affaire à un véritable expert.

Prospects, pensez au bien de votre entreprise, et remettez-en vous aux experts, pour construire un business prospère.

 

Marre de courir après vos prospects : mais visez-vous les bons clients ?

 

Visez-vous les bons clients ?

L’une des plus grandes peurs des entrepreneurs est de perdre leurs clients. Et pour cela, ils n’hésitent pas à casser leurs tarifs. Le problème, c’est qu’on ne peut pas devenir une entreprise rentable avec un raisonnement basé sur la peur.

Mais la question de fond est : ces prospects après qui vous courrez sont-ils vraiment les bons ?

Et bien non !

Le bon client, c’est votre client idéal :

Celui qui achète parce qu’il croit en la transformation que vous pouvez lui apporter

Celui qui sait investir sur lui pour réussir

Celui que vous n’avez pas besoin de convaincre.

Alors comment trouver le client idéal ?

En définissant une politique tarifaire avec laquelle vous êtes aligné

En affirmant votre mode de fonctionnement

En filtrant les prospects “touristes”

Oui, c’est une stratégie plus risquée

Mais vous allez gagner du temps à ne plus vous entretenir avec des prospects non qualifiés.

Et c’est dans ce cadre que j’ai décidé d’afficher mes tarifs, même si c’est souvent déconseillé car, je suis alignée avec mes tarifs, j’ai des conversations plus fluides lors de mes appels découvertes et je filtre les prospects qui n’auraient de toute manière jamais été convaincus par ce que je leur propose.

Et vous, visez-vous les bons clients ?

Maintenant, faut-il relancer un prospect disparu  dans le cadre d’une relation client durable ?

 

A qui cela n’est-il pas déjà arrivé ? Rien n’est moins agréable que de se retrouver désemparé devant des prospects qui font les morts ? Comment réagir ? Harceler ou laisser tomber ?

Vous prenez le temps d’organiser un rendez-vous téléphonique avec votre prospect, de lui rédiger une belle proposition commerciale et POF ! Plus de prospect, disparu !

C’est très frustrant mais c’est courant. Et je vous rassure, vous n’êtes pas le seul à vous remettre en question.

Mais tu te demandes sûrement pourquoi tu t’es fait “ghoster” par ton prospects.

 

Alors voici les raisons de ce silence :

– Le prospect n’a pas trouvé votre proposition intéressante et il n’a pas pris la peine de vous répondre

– Le prospect n’a pas fait de votre offre une priorité et s’est laissé submergé par son quotidien.

 

C’est très simple mais c’est souvent ces deux raisons qui poussent votre prospect à faire le mort.

Maintenant, devez-vous relancer un client  ?

OUI, une première fois pour être fixé sur la réponse du prospect. Relancez entre une semaine et 10 jours après avoir envoyé votre proposition commerciale. Vous pouvez dire à votre prospect que vous avez besoin de vous organiser et qu’il vous faut une réponse, même négative.

Puis NON pour le harceler en permanence : mettez-vous à la place d’un prospect “lâche” ou qui n’ose pas vous dire non : répondriez-vous si vous vous faisiez harceler de messages ? Vous avez la réponse 🙂

Le silence est malheureusement une réponse. Et vous pouvez appliquer cette règle dans votre vie personnelle également !

Maintenant, comment éviter d’avoir un prospect qui disparaît ?

Finissez votre entretien en lui proposant un deuxième rendez-vous téléphonique pour faire le point sur sa décision.

Annoncez-lui une deadline pour réserver sa place dans un programme.

Jouez la carte de l’empathie : en lui disant que c’est très désagréable de ne pas avoir de réponse et que tu préférerais une réponse négative à un silence.

Et en amont : mettez en place un questionnaire de présélection pour éviter les “touristes”

Vous n’êtes pas responsable du comportement de votre prospect. Si malgré un appel découverte qualitatif et une relance, le prospect ne revient pas à vous, c’est que votre collaboration ne devait pas se faire

Et puis comme on dit, un de perdu, 10 de retrouvés  ! 

 

Pour conclure : êtes-vous bien entourés ?

 

A delà de la relation client et prestataire, c’est la question de l’entourage que cet article pose. Et c’est ultra important quand on est solo preneur de bien s’entourer.

Laissez moi vous donner un exemple de relation authentique et durable avec une amie et collaboratrice entrepreneure.

J’ai eu le plaisir de croiser le chemin de Céline Alfonso Tirel, lors de mon passage à Bordeaux. Cela fait presque deux ans que nous échangeons avec Céline via messages interposés, et nous savions que le feeling passerait de manière évidente de visu. Et tel fut le cas !

Et c’est d’ailleurs grâce à Danilo Duchesnes que cette mise en relation a été possible !

Nous avons abordé des sujets très divers et deux heures n’ont évidemment pas suffit à tout balayer. Parmi les sujets abordés :

La gestion de la vie pro/perso quand on est entrepreneur et les difficultés à “couper”

L’hygiène de vie au quotidien

La confiance en soi sur le plan pro et perso

La loi de l’attraction

Les relations clients et le besoin de cadrer

 

Céline fait partie de mes relations client durable qui m’enrichissent. Alors voici mon conseil : cultivez votre réseau et cultivez-le bien !

Vous n’avez pas besoin d’aller dans des rendez-vous mondains. Faites de l’individuel et créez des relations profondes avec vos relations

Si vous êtes éloignés géographiquement des grandes villes, regardez qui sont les entrepreneurs locaux, ou faites des visios en one to one le cas échéant.

Prenez régulièrement des nouvelles de votre réseau et donnez en en retour

Entourez-vous des meilleurs pour aller de l’avant et vous tirer vers le haut

Un bon réseau est une énorme valeur ajoutée car c’est une source de stimulation intellectuelle énorme mais également d’opportunités professionnelles. C’est pourquoi, accédez à un réseau peut être payant. Alors commencez par sortir de votre isolement, pensez qualité et non quantité, et ce, même si comme moi, vous êtes introverti (et oui! ).

Et vous, vous sentez-vous bien entouré sur le plan entrepreneurial ?

 

La trentaine : une révolution personnelle et entrepreneuriale en 5 points

Il y a quelques jours, je regardais des photos de moi d’il y a deux ans. J’en ai tiré le constat que j’avais bien changé…mais en mieux ! Mon apparence physique est aussi le reflet de ce qu’il se passe dans ma tête. Mon corps évolue ainsi avec moi. Mais plus généralement, de gros changements physiques et psychologiques s’opèrent quand on se rapproche de la trentaine. Et bien sûr, en tant qu’entrepreneur, notre activité suit le mouvement. Alors pour mieux vivre cette période transitoire, prendre conscience de ces changements permettra de les accompagner…en douceur.

 

1 – L’affirmation de soi, l’un des premiers changements remarquables de la trentaine

Depuis mes 28 ans, je commence à m’affirmer dans tous les domaines de ma vie. Ce travail d’affirmation de moi, est la résultante d’années de travail introspectif que le développement personnel m’a permis de réaliser. Depuis quelques années, j’arrive enfin à m’affirmer, et à me faire confiance. 

Cela me permet aussi d’assumer mes différentes aspirations et mon rythme, souvent en décalage avec mon entourage. Finies les vacances fêtardes et subies, maintenant je pars seule. Finis les événements mondains énergivores, maintenant je décline les invitations. 

Je me recentre sur ce qui me stimule et me donne de l’énergie. 

Je coupe ainsi toute source de fatigue, et opère un tri sélectif au niveau de ma vie sociale.

Par ailleurs, cette affirmation de soi, me permet également de refuser l’inacceptable et prendre conscience de ma propre valeur. 

Refuser l’inacceptable sur le plan professionnel avec des relations employeurs déséquilibrées et malsaines. J’ai d’ailleurs fait le choix de quitter le monde ultra hiérarchisé du salariat à 27 ans. 

Refuser l’inacceptable sur le plan personnel, en mettant fin à toute relation médiocre et irrespectueuse sur le plan amical, familial, ou intime. Ma personnalité, tu l’aimes ou tu la quittes ! 

 

2 – Les changements physiologiques : un cap à passer !

Depuis environ un an, je constate des changements physiologiques dans mon corps : quelques cheveux blancs apparaissent sur ma tête, mes cheveux changent également de nature en étant moins épais qu’avant.

Sur le plan émotionnel, ma peau réagit différemment à l’environnement externe et au stress (le confinement m’a fait connaître de grands dérèglements hormonaux), et mon corps devient plus sujet aux insomnies que je commence à apprivoiser. Pour gérer mon stress au quotidien, je mets en place des routines que mes rendez-vous réguliers chez ma naturopathe me permettent de conserver. 

Sur le plan nutritionnel, mon envie de mieux me nourrir a également eu des impacts positifs sur mon poids (j’ai perdu 5 kilos depuis 6 mois grâce à cette nouvelle façon de me nourrir), mais rend mon corps beaucoup plus intolérant aux écarts et excès. 

En étant à l’écoute de mon corps, j’arrive ainsi à vivre plus sereinement. 

 

3 – Un changement de vie plus aligné avec ses valeurs 

C’est à 30 ans que je décide de quitter ma vie parisienne pour parcourir le monde tout en entreprenant une crise ? Une révolution ?

Peut-être les deux ! Mais un choix parfaitement aligné avec mon évolution. 

Je suis donc devenue digitale nomade, sans chez moi fixe, et de plus en plus ouverte à de nouvelles rencontres.

L’envie de voyage qui m’avait quitté depuis mon échange universitaire aux Etats-Unis 10 ans plus tôt m’est soudainement revenue. La crise sanitaire que nous connaissons aujourd’hui n’est peut-être pas la meilleure période pour entreprendre ces changements de vie soudains, mais pour moi, c’est au contraire un véritable défi ! Mon mode de vie itinérant prend tout son sens aujourd’hui, d’autant plus que je n’aurais sûrement jamais entrepris ces changements sans cette “urgence”. 

 

4 – Une quête d’alignement professionnel qui passe par une reconnexion à ses aspirations profondes

Cette année, j’ai opéré un nouveau pivot sur le plan entrepreneurial. J’ai décidé d’écouter mon intuition et me reconnecter à ce qui me faisait vraiment vibrer.

Plus de stratégie ou de plan d’action dicté par d’autres. Plus de voie toute tracée ou de vision prédéfinie. Plus de pression de chiffre d’affaires et de passage à l’échelle.

Je construis un business à mon image, et me pose les vraies questions : qu’ai-je envie pour ma vie personnelle ? Comment mon activité peut-elle s’adapter à cette vie personnelle ? 

Au lieu de chercher à construire quelque chose de noble et plus grand que moi ayant pour finalité de servir la terre entière, j’assume que mon entreprise aura pour mission de servir ma vie personnelle, que je veux équilibrée, pleine d’aventures…et de plaisir. 

Ne dit-on pas qu’on ne peut aider les autres qu’une fois que l’on se sera aidé soi-même ? 

Cette année est donc celle de la quête de sens, de la remise en question des modèles préétablis et de l’affirmation de moi sur le plan professionnel ! 

C’est une véritable prise de risque, mais ne suis-je pas une entrepreneure après tout ? 

 

5 – Une connexion aux énergies spirituelles et une ouverture à l’ésotérisme

Depuis la fin de mes 28 ans, je m’ouvre au grand monde du développement personnel pour trouver des réponses à des questions personnelles : ma quête d’identité et d’origines, mes relations sentimentales, mais également des problèmes physiologiques. 

Bien qu’encore novice, ces pratiques alternatives m’ont ouverte à un nouveau monde, et m’ont guidée vers un chemin qui m’était encore inconnu.

L’hypnose m’a permis de me relancer dans la recherche de ma famille biologique en me reconnectant à mes questionnements les plus profonds. 

Les soins énergétiques ont soigné problèmes d’oreille interne et de maux de transports.

La naturopathie m’a permis de rééquilibrer mes dérèglements hormonaux. 

Je m’ouvre aujourd’hui (encore à petite dose) à l’astrologie et aux oracles pour comprendre mes insomnies. 

 Bien sûr, il faut être ouvert à ces pratiques pour en voir les fruits.

Mais c’est l’absence de résultat et le côté trop terre à terre de la médecine traditionnelle qui m’a ouverte vers ces nouvelles pratiques qui sont arrivées dans ma vie au moment où j’en avais le plus besoin. 

J’arrive aujourd’hui à faire des demandes à l’univers, et comprendre le fonctionnement de la loi de l’attraction. 

Je n’arrive pas encore à lâcher prise sur tout mais je sais que c’est en y arrivant un peu plus chaque jour que je pourrais plus facilement me laisser émerveiller et surprendre par la vie.

 

Conclusion 

La trentaine est une véritable révolution sur tous les plans de ma vie, en me permettant de me reconnecter à moi, mais également au monde grâce au travail énergétique que j’entreprends. A la veille de la grande conjonction, cet événement astral exceptionnel tombée le jour du solstice d’hiver, je sens tous mes sens se mettre en éveil. je sens également mon besoin de me reconnecter à mes aspirations les plus profondes pour moi aussi être totalement alignée.

 

Comment faire des choix difficiles m’a permis de développer ma capacité de résilience

Comme beaucoup d’entre nous, ma vie a été parsemée d’événements que je pourrais qualifier d’épreuves. Certaines d’entre elles m’ont incité à faire des choix, qui ont changé ma vie. Ces choix n’ont bien sûr pas toujours été faciles, mais m’ont permis de développer ma capacité de résilience et de devenir une personne plus forte, tant sur le plan professionnel que personnel. Dans cet article, je vais vous exposer quatre choix qui m’ont rendue plus forte et plus résiliente.

 

1 – Me lancer dans l’entrepreneuriat après l’électrochoc du salariat

 

En 2017, j’ai pris la décision de quitter mon premier vrai job salarié pour me jeter dans le grand bain de l’entrepreneuriat. Une des décisions les plus importantes de ma vie qui n’a pas été sans risque. A peine entrée sur le marché du travail après 9 mois de chômage, je “crache” sur la première opportunité que l’on m’offre : mais qu’étais-je en train de faire ? 

Pour certaines personnes de mon entourage, ma décision était de la pure folie. Mais pour moi, c’était un mal nécessaire pour une vie professionnelle épanouie. Impossible de garder un job qui ne me permettait pas d’exploiter mon potentiel, ne respectait pas mes valeurs ni ma personne. 

J’ai donc pris un gros risque en démissionnant : celui de perdre le peu de stabilité que j’avais réussi à acquérir dans ma vie professionnelle : je me suis lancée avec un chômage, certes, mais sans garantie de clients ni de réussite.

Alors, que penser de cette décision radicale, presque quatre ans plus tard ?

Qu’elle a été la meilleure décision de ma vie sur le plan professionnelle !

Grâce à cela, j’ai pu me créer un job sur mesure dans lequel je fais ce que j’aime (du coaching et des contenus), j’ai des clients qui me respectent et j’en vis mieux que lorsque j’étais salariée. Il aura fallu un électrochoc (le fait de ne pas me sentir respectée par ma cheffe) pour prendre une décision qui m’aura poussée, au nom de mes valeurs (principalement le besoin d’indépendance et de dignité) à fuir le salariat. J’ai donc développé une grande capacité de résilience pour arriver sur une voie avec laquelle je me sens aujourd’hui alignée.

 

2 – Changer de vie brutalement pour voyager 

Autre élément électrochoc dans ma vie : le confinement. 

Le premier confinement a été un véritable traumatisme pour moi, car brutal et soudain. 

Je n’ai jamais subi un état de choc aussi fort dans ma vie, et cette situation était pour moi surréaliste. 

Je me suis sentie terriblement seule, car ma vie sociale était réduite à néant, ma liberté de mouvement a également été impactée. Et le manque de contact physique s’est également fait cruellement ressentir.

Je me suis jurée que je ne revivrai jamais ça. 

A l’annonce du deuxième confinement, j’ai donc pris la décision soudaine et urgente de quitter Paris pour m’envoler pour Lisbonne. Je ne voulais plus “voir” de Covid. Je ne connaissais personne là-bas et ne parlais pas portugais. J’ai donc dépassé ma peur de voyager seule grâce à ce moteur en moi qu’était la fuite de cette prison dans laquelle j’avais passé six mois.

Une fois sur place, j’ai rencontré beaucoup de digital nomads, et une semaine plus tard, j’ai annoncé à mon propriétaire que je quittais mon appartement.

Non sans doute, car encore une fois, je crachais sur une belle opportunité : un appartement au centre de Paris, que j’avais eu du mal à obtenir en tant qu’indépendante. 

Mais ma vie parisienne n’avait plus aucun sens et je ne pouvais pas rester dans l’espoir qu’elle reprenne un jour. J’ai donc dit au revoir à mes amis, et à l’aïkido, le ciment de cette vie citadine, pour vivre de nouvelles aventures.

Après l’Europe, me voici donc en route vers le Costa Rica, une destination inespérée pour moi, qui n’étais pas attirée par l’Amérique Latine, et donc le niveau d’espagnol laisse encore à désirer. Mais c’est un véritable défi, que je me félicite de relever. 

Sans ce traumatisme qu’a été le confinement, je n’aurais jamais pris d’aussi bénéfiques décisions dans ma vie personnelle mais aussi professionnelle.

 

3 – Découvrir mes origines pour assouvir ma quête d’identité 

Étant adoptée, j’ai décidé il y a un an de partir à la recherche de mes origines personnelles. Les liens du sang ne sont peut-être pas ce qu’il y a de plus important, mais pour quelqu’un qui ne connaît pas la tête de ses géniteurs, ni sa propre histoire, cette question peut rapidement devenir fondamentale.

Je me suis donc inscrite sur un site pour réaliser un test ADN, pour connaître mes origines ethniques. Les résultats m’ont également permis de retrouver ma famille biologique.

L ’annonce de cette révélation a été un véritable choc : je ne pensais pas que ces tests me permettrait de retrouver des membres de ma famille. Aucun accompagnement psychologique n’est d’ailleurs prévu à l’annonce de ces révélations par le site. C’est pourquoi, il faut être prêt mentalement pour découvrir de sombres vérités. 

J’ai ainsi rencontré ma mère biologique qui m’a raconté mon histoire, et la violente cause de ma naissance : un viol. Ce viol, je ne l’avais même pas imaginé en 30 ans d’existence. 

J’ai passé deux semaines sous le choc en pleurant sans pouvoir m’arrêter. Mais après ces deux semaines, le choc avait été encaissé. Je savais d’où je venais, je pouvais donc aller de l’avant.  J’ai donc accepté mon histoire et cela m’a permis de devenir une personne plus forte, comme beaucoup d’enfants adoptés. 

 

4 –  Arrêter les relations toxiques pour apprendre à m’estimer

Depuis ma vingtaine, j’ai voulu ouvrir mon coeur et expérimenter des relations sentimentales. Ca ne s’est jamais passé comme dans les Disney qui ont bercé ma tendre enfance. Le parcours amoureux d’un millennial célibataire dans les années 2010 est balisé par une consommation des relations, comme on consommerait un fast-food : rapide, pas cher, et mauvais. 

Comme sur le plan professionnel, j’ai connu l’absence de respect, le manque d’estime de moi et d’amour propre qui m’ont fait accepter des choses que je n’aurais pas dû. 

J’ai ainsi essuyé beaucoup de déception, ressenti beaucoup de colères et versé beaucoup de larmes. Et c’est d’ailleurs une larme de trop qui a fait déborder le vase. 

Puis un jour, j’ai décidé de ne plus subir ces relations médiocres.

J’ai décidé que je voulais être aimée car je le méritais. 

Et que j’accepterais d’attendre tant que je ne trouvais pas quelqu’un qui me respecte pleinement. 

J’ai donc mis fin à une relation qui comptait pour moi peu après mes 30 ans, pour aller de l’avant. 

J’ai pesé le pour le contre, et j’ai pris conscience que cette relation n’évoluerait jamais. Que j’allais devoir faire des compromis qui ne me convenaient pas. Alors je me suis projetée vers un futur plus radieux en imaginant comment serait ma relation idéale, et clairement, ce n’était pas ce que je connaissais avec cette personne. 

Aujourd’hui, je n’ai pas encore trouvé la personne qui me correspondait mais je ne regrette pas cette décision difficile qui m’a permis d’affirmer mon amour propre et prendre conscience de ma valeur sur le plan personnel. Je refuse à présent de vivre des relations médiocres sous prétexte qu’elles me permettent de me sentir moins seule. 

Je mérite mieux que ça et j’en ai aujourd’hui conscience.

Je sais vivre seule, et je préfère cela à une relation non équilibrée.

Je n’ai pas besoin d’être en couple pour être heureuse. 

Je n’ai pas fait tout ce travail introspectif pour rien ! 😉

 

Conclusion 

 

Voici donc les quatre décisions difficiles qui m’ont fait devenir une personne plus résiliente sur le plan personnel et professionnel. Pour chacun de ces choix, j’ai connu une bonne dose de souffrance et de doute, mais à chaque fois, pour un changement plus joyeux dans ma vie. Chacun de ces choix m’a fait avancer vers une vie plus alignée dans des domaines bien différents. 

Voici donc la leçon que je tire de ces moments difficiles : un traumatisme externe, suivi d’une décision difficile est le signe qu’un élément cloche dans votre vie. C’est donc une véritable sonnette d’alarme qui vous permettra de faire évoluer votre vie…en mieux ! Si vous sentez que la goutte d’eau a fait déborder le vase, il est temps de le vider, et de planter de nouvelles graines pour une vie plus saine et plus accomplie.

Choisir le bon coaching business selon ton avancement

Depuis que je me suis lancée, je me suis formée de différentes façons : avec des formations en ligne, en accompagnement individuel et avec de l’accompagnement collectif. En fonction de l’étape de développement dans laquelle tu te trouves, certaines formules de coaching business te correspondront mieux que d’autres. C’est pourquoi, je te propose un éclairage sur les meilleurs types d’accompagnements pour toi à un moment T.

Si tu es un débutant curieux, opte pour les contenus en ligne

Tu n’es pas encore lancé, mais l’entrepreneuriat t’interpelle, consulte d’abord des contenus en ligne : vidéos, articles de blog, formations gratuites… On parle ici de phase d’éducation. Toutes ces ressources vont te permettre de t’immerger dans l’écosystème entrepreneurial et te familiariser avec le jargon, les méthodes et le mindset.

Si tu te lances, la formation en ligne est idéale avant le coaching business

Nous voilà à la phase d’apprentissage. Tu as consulté assez de contenus et tu veux passer à l’action ? Commence par des formations en ligne pour obtenir une stratégie dessinée pour toi. Tu vas pouvoir consulter des contenus avec encore plus de valeur ajoutée, obtenir des outils et modèles à t’approprier et surtout, apprendre l’un des points les plus important de l’entrepreneuriat : l’investissement.

Ce premier pied enfoncé dans la porte n’est que le début de ton apprentissage, mais le premier pas est toujours le plus dur ?

Quand tu commences à développer ton activité : le coaching individuel

Ton activité est en cours de lancement (au moins un an) et tu sens que tu veux passer à la vitesse supérieure ? Te voilà en pleine phase de développement. Le coaching individuel peut t’aider à obtenir un regard extérieur sur ton activité, et te faire prendre du recul.

Ce rôle de miroir, c’est celui du coach. Et il te permet de sortir de ta zone de confort, pour atteindre tes objectifs. Avec un (bon) coach, tu vas te surpasser, en débloquant tes croyances limitantes de manière durable.

Quand tu prends conscience que c’est ton écosystème qui va te faire décoller : le coaching collectif avancé

Cette phase d’accélération est idéale quand tu sens que tu deviens plus autonome. Tu t’es fait accompagner et ton activité s’est bien développée. Mais aujourd’hui, tu veux aller encore plus loin ! Et tu vas pouvoir y arriver, mais pas tout seul !

As-tu entendu parler de l’épigénétique ?

C’est le fait de se transformer au contact d’un nouvel environnement. Et c’est exactement ce que va te proposer un écosystème intégrant un accompagnement collectif (d’entrepreneurs de ton niveau ou plus avancées).

Baigner dans ce nouvel écosystème va te permettre de pousser tes limites et faire germer de nouvelles idées dans ta tête. Tu vas également être tiré vers le haut grâce aux objectifs de développement ambitieux des autres entrepreneurs.

C’est actuellement ce que je propose avec Slowpreneur Attraction, mon programme d’accompagnement collectif pour entrepreneurs lancés ! Pour rejoindre l’aventure et préparer la rentrée dès maintenant, tu peux rejoindre le programme  pour 3 mois d’accompagnement !

L’entrepreneuriat, ce sont des graines que l’on plante : les résultats arrivent quelques mois après avoir lancé des actions. Si tu veux voir des résultats rapidement, commence tôt ! ?

Tu as envie d’en savoir plus et de voir si le coaching est fait pour toi ? Je te propose qu’on s’appelle de vive voix, réserve ton appel découverte !

Tu te limites dans le développement de ton activité !

Beaucoup d’entrepreneurs se limitent dans leur développement car ils ont peur de la suite : que va-t-il se passer en dépassant le plafond des 33 000 euros ? Et celui des 70 000 euros ? Alors ils dépensent une énergie monstrueuse à ne pas augmenter leur chiffre d’affaires, à décaler des factures et s’assurer de rester micro-entrepreneur. Mais pourquoi freiner le développement de ton activité ?!

Changer de statut pour te rapprocher de tes objectifs

Qui dit croissance, dit activité qui répond à un vrai besoin et donc qui fonctionne ! Pour servir d’autant plus de clients et avoir plus d’impact, pourquoi se limiter ? Alors, certes, l’inconnu fait peur, mais tu n’es pas seul. Mais comment passer en société sans te sentir propulsé dans la jungle administrative ? Voici mon résumé.

Pour ma part, j’ai décidé de franchir le cap cette année en fermant ma micro-entreprise et en créant ma société sous forme d’EURL. J’ai choisi ce type de société car je souhaitais une structure avec peu de charges. Mais comme chaque situation est différente, le mieux est de contacter un cabinet d’expert-comptable pour savoir ce qui est le plus adapté à ta situation.

J’ai choisi un expert-comptable en ligne, Dougs, car moins cher, et travaillant avec un logiciel qui traite les recettes e-commerce (tous ne le font pas).

Savoir s’entourer pour le bon développement de ton activité

Je voulais freiner les investissements dès le départ, mais j’ai vite compris que tout allait commencer avec des investissements. A cette étape de mon résumé, on a déjà :

  • La création de société (avec l’ouverture d’un compte bancaire chez Shine)
  • L’apport de fond ou la cession de commerce (mais je vais t’épargner ces détails)
  • La comptabilité mensuelle

Ensuite, viennent les investissements pour me faire accompagner sur le volet financier et juridique :

  • Le comptable compte mais n’a pas de stratégie de développement financier pour mon entreprise. C’est pourquoi je me suis également faite accompagner par LMK Training sur 6 mois, que je ne regrette pas !
  • une formation chez Learny Lawyers qui va me permettre d’être en conformité juridique avec la loi en ce qui concerne mes mentions légales, mes factures, ma politique de confidentialité et autres documents juridiques obligatoires. Mon assistante se chargera de suivre la formation et de mettre en place les différents dispositifs.

Voici donc les investissements juridiques, financiers et comptables de la création d’une société.

J’ai décidé de travailler depuis le début d’année avec une assistante administrative (Christelle Fasquel) à qui je délègue toute ma relation client sur le volet administratif. Et c’est un véritable soulagement !

Puis les investissements en termes de marketing et de marketing opérationnel :

  • Je suis supervisée par un incubateur(L’incubateur 56) qui me permet d’avoir une vision et une stratégie globale sur mon business (pendant un an)
  • J’ai une assistante opérationnelle à qui je délègue les tâches techniques du marketing (et qui coordonne une agence pour des tâches de marketing spécifiques, car tarif très attractif)
  • Des investissements ponctuels en publicité Facebook, et en copywriting.

Ces investissements cumulés peuvent sembler onéreux, mais contribuent à la croissance et au développement de mon entreprise.

Ne pas avoir peur d’investir pour booster le développement de ton activité

Pourquoi ai-je fait ce choix d’investir ? Parce que je fais le pari de la réussite de mon entreprise. Parce que j’ai de la trésorerie pour pouvoir investir.

Alors, bien sûr, ça fait peur. Pour ne rien te cacher, j’étais paniquée au début. Puis j’ai eu un déclic (après une séance d’hypnose) et voici ce que je me suis dit : « J’ai créé ma société, alors autant se lancer à fond et ne pas faire les choses à moitié ! »

Je n’ai jamais regretté le moindre investissement depuis mon lancement (même quand je n’ai pas appris autant que je le voulais, j’apprenais à comprendre comment les formateurs structuraient leurs accompagnements). Je me fais confiance, et je sais que je vais y arriver.

Au final :

  • J’ai appris à investir
  • J’ai appris à déléguer
  • J’ai appris à me comporter en vrai chef d’entreprise

Et maintenant, je peux encore mieux coacher les entrepreneurs qui veulent aller encore plus loin dans le développement de leur activité !

Et toi, te limites-tu dans le développement de ton activité…ou souhaites-tu passer à l’étape supérieure ? Si tu souhaites passer à la vitesse supérieure le développement de ton activité, je te propose qu’on en parle de vive voix

La pression sociale, comment la gérer au mieux quand on est entrepreneur

Entre les préjugés, l’avis de l’entourage et la pression de la réussite, il n’est pas toujours simple de rester focus dans son quotidien d’entrepreneur. Je te partage quelques conseils pour réussir à gérer au mieux la pression sociale de l’entrepreneur et que tu sois beaucoup plus serein jour après jour.

Les perturbateurs émotionnels : les principales entraves à l’atteinte de ton objectif

Comme beaucoup de personnes, il doit t’arriver de te projeter sur différents plans comme ta vie familiale et sentimentale, ta réussite professionnelle, ton accomplissement personnel. Mais souvent, des entraves à ta réussite viennent barrer ton chemin. Elles sont souvent émotionnelles :

  • Des proches qui ne te soutiennent pas
  • Une attache affective qui t’empêche d’y voir clair
  • La peur de l’ambition face au regard des autres (être en décalage par rapport à son entourage)

Et pourtant lorsque tu as un objectif auquel tu tiens vraiment, il faut apprendre à faire abstraction de ces perturbateurs émotionnels. Et ça demande du courage. Pour retrouver la clarté d’esprit pour prendre des décisions et tendre vers ton objectif, je dirai qu’il y a trois indicateurs :

  • Suivre ta décision, quand elle te paraît évidente. L’évidence est propre à chacun, et peut parfois tarder à se manifester, sur le plan professionnel comme personnel. En finir avec une relation toxique (client ou relation intime) peut sonner juste en théorie, mais il faut parfois du temps avant que cela fasse vraiment sens pour toi, et que la décision devienne évidente à prendre.
  • Ne pas te faire violence dans l’atteinte de ses objectifs. Se faire violence, ça ne marche pas. Pourquoi ? Car tu stimules une mauvaise énergie, et mets en évidence ton propre manque d’alignement avec l’objectif que tu t’es fixé.  Si tu t’épuises à vouloir atteindre un objectif et que tu n’y prends pas de plaisir, tu peux remettre en question cet objectif : peut-être est-il trop ambitieux ? Peut-être ne te correspond-il pas ? Peut-être l’a-t-on implicitement choisi pour toi ?

Et c’est là qu’arrive notre troisième et dernier indicateur.

  • T’éloigner des personnes qui ne vont pas dans le sens de ta réussite. Et parmi ces personnes, certaines vont te vouloir du bien ! C’est bien ça le piège des perturbateurs émotionnels. Ces personnes qui te disent aujourd’hui que l’entrepreneuriat est risqué mais qui n’ont jamais entrepris de leur vie, que ta filière est bouchée alors qu’ils ne connaissent pas le secteur, que telle personne est mauvaise, en se basant sur des “on dit que”, que tu es trop ou pas assez ambitieux dans tes projets professionnels, que tu es trop exigeant dans tes relations personnelles. Ces remarques ne sont d’ailleurs pas toujours malveillantes mais ignorantes, car ces personnes ne se mettent pas à ta place. Elles pensent à ta sécurité, et non à tes ambitions qu’elles trouvent souvent trop risquées. Les gens qui t’aiment veulent ton bien mais leurs conseils ne vont pas toujours vers ce qui est bon pour toi.

En suivant ces trois principes, j’ai pu arrêter des relations toxiques sur le plan professionnel et personnel, y voir clair sur les personnes qui pourraient m’enrichir sur ces deux plans.

Pression sociale : fais les choses quand tu les sens et non quand on te dit de les faire

Lorsque j’étais chez mes parents pendant les vacances, des questions récurrentes sont revenues sur la table.

  • T’as pensé à repasser le permis ?
  • Tu songes à acheter ?
  • Et ta retraite, tu y penses ?
  • Comment ça, tu ne penses pas voter ?

Ces questions paraissent insignifiantes mais relèvent d’une grosse pression sociale exercée sur chacun d’entre nous, et particulièrement les jeunes trentenaires. Et j’en oublie sûrement d’autres. Alors sortir des cases est-il un gros risque ? Oui, si l’on se soucie du regard des autres. Non, si l’on veut vivre une vie épanouie. A toi de voir ?

Mais au-delà de la question du risque, se pose la question du sens. Chacun de ces marqueurs de pression sociale ne font pas sens chez chacun de nous. Si l’on prend mon exemple de jeune trentenaire :

  • Ai-je pensé à acheter ?  Pourquoi est-ce que je n’achète pas ? Parce que je me vois à Paris les 3 prochaines années, et qu’acheter seule sur Paris implique d’acheter une mini surface à tarif exubérant. Je n’ai donc pas envie d’investir dans une cage à poule. Je préfère laisser ces quelques années passer et voir si j’achète toujours seule, et toujours sur Paris.
  • Ai-je pensé à repasser le permis ? Ca m’a traversé l’esprit. Mais je ne me suis jamais réveillée le matin en me disant “ah si j’avais mon permis”. Et pour cause, j’habite Paris, je n’en ai absolument pas besoin, et je préfère économiser pour un voyage plutôt que donner 70 euros à une auto-école pour faire des tours de périph.. Peut-être un jour, en aurai-je vraiment l’utilité, et c’est à ce moment-là que je le repasserai.
  • Ai-je pensé à ma retraite ? Oui, mais c’est dans looooooogtemps. D’ici là, 1000 réformes seront passées.

Et je n’ai pas choisi un métier pour m’assurer la meilleure retraite du monde mais pour le plaisir de mes longues années de travail. Toutes ces phrases qu’on répète ne font pas sens pour tout le monde, et peuvent ne pas faire sens à un moment de notre vie. C’est mon cas aujourd’hui.

Ce qui fait sens pour moi aujourd’hui :

  • Faire un métier qui me plaise, car le travail fait partie intégrante de ma vie
  • Prendre du plaisir sans me restreindre au quotidien pour profiter de ma jeunesse, et de la vie parisienne (sinon aucun intérêt de vivre à Paris)
  • Commencer à développer des revenus passifs, en m’intéressant à mes finances personnelles (car je sais que c’est moi qui vais composer ma retraite d’entrepreneure)

Donc voici mon conseil : fais les choses qui font sens pour toi, au moment où elles font sens pour toi, sinon, tu risques de le regretter.

Ne te laisse pas guider par la pression sociale ou le concept de réussite car la réussite est ressentie et non écrite. Et elle est surtout personnelle, donc propre à chacun. Depuis quelques années, j’ai réussi à m’affranchir d’un grand nombre de conventions sociales et je m’en porte mieux !

Accepter de devenir inclassable et prendre de la distance par rapport à la pression sociale

Il est arrivé qu’une cliente me contacte parce qu’elle était face à une situation gênante. L’un des entrepreneurs qu’elle considérait comme l’une de ses références lui a reproché de s’être fortement inspirée de ses contenus pour écrire ses pages de vente. Et pourtant, elle avait attaché une attention particulière à ne pas plagier les contenus qu’elle consultait pour s’inspirer.

Surprise de son accusation, elle s’est tout de suite excusée et s’est engagée à refaire sa page de vente. Mais le problème, c’est qu’elle n’avait pas la moindre idée de comment refaire un contenu qui lui semblait satisfaisant.

Quand j’ai eu ma cliente au téléphone, j’ai mis en valeur deux points :

  • D’une part, de ne pas placer ses références sur un piédestal, sinon elles la considéreront toujours comme un petit concurrent et non comme un entrepreneur égal à elle. Et pour être considérée comme un égal, la première chose est d’oser affirmer son offre si elle se sent alignée avec.
  • D’autre part, cette mésaventure lui a permis de se rendre compte qu‘il est mieux de commencer à créer à partir de son ressenti et de sa propre inspiration. Et cela même avant de s’inspirer. Le problème de l’inspiration, c’est le plagiat involontaire car il est difficile de trouver le bon équilibre entre inspiration et copie.

Evidemment, il peut sembler effrayant de commencer à créer sans s’inspirer des autres, sans références. Et pourtant, c’est le chemin que j’ai choisi. On m’a toujours dit qu’il fallait avoir des références connues, des entrepreneurs à succès, des Tim Ferris et des Steve Jobs… Le problème, c’est que ces messieurs sont à des années-lumière de ce que je fais et ne m’inspirent pas.

Ce qui peut m’inspirer, c’est un entrepreneur qui est plus avancé que moi, mais dont les pieds touchent encore le sol. Mais aujourd’hui, j’ai choisi une autre voie : ne plus m’inspirer pour créer, et devenir ma propre référence. Oui ça semble terrifiant, et pourtant je pense que c’est la meilleure manière de rester créatif, en écoutant son ressenti, sans se préoccuper de “ce qui se fait” ou “ne se fait pas”.

C’est de cette manière que j’ai réfléchi à un lancement de formation il y a quelques jours alors que :

  • je n’avais pas du tout prévu de lancer une formation
  • je ne me suis pas inspirée de ce qui se fait déjà en terme de formations en ligne/lancement de produits (je sais ce qui se fait – ça ne m’intéresse pas – et le marché est saturé).

Comment suis-je passée de l’envie d’arrêter de faire des formations en ligne à la rédaction éclair d’un plan de formation ?

  • En partant des besoins de mes prospects en call découverte (écoute du marché)
  • En listant ce qui m’épuise dans la création de formations en ligne et en trouvant des solutions alternatives

Sans me mettre de pression…je teste.  Et derrière cette anecdote de ma cliente et la manière d’envisager les formations en ligne aujourd’hui, on peut voir qu’une tendance se créé : celle de vouloir rentrer dans les cases.

Il peut s’agir de la case des standards du marketing, la case des entrepreneurs qui méditent, la case des entrepreneurs qui lisent des livres de startuppers à succès. Et je ne te blâme pas si tu es dans ces cases, parce que moi aussi j’ai essayé d’y rentrer (sans succès). Et même sur le plan personnel, j’ai voulu rentrer dans des cases : la case des introvertis, la case des hypersensibles, la case des zèbres (parce que même “atypiques”, ces profils sont des cases dans lesquelles beaucoup se rangent)… Alors certes, les cases rassurent, mais nous classent par rapport à une norme. Et la norme, c’est un dictat ?

C’est pourquoi, j’ai accepté d’être inclassable. Je ne cherche plus à me positionner par rapport à des catégories.

Je suis entrepreneure mais pas start-uppeuse, coach mais sans approche théorique, zèbre au QI incalculable, j’écris mais je lis peu, je suis introvertie mais sociable, je suis arabe mais qu’en surface. Le monde n’est pas fait pour ceux qui ne rentrent pas dans les cases. Comme je te le disais, les cases briment les idées et la créativité. Je vais te donner un exemple : il y quelques années, en 2015, j’ai participé à un événement organisé par une association de développement durable à Lyon. A la fin de la journée, les participants devaient présenter un projet utile pour les citadins : j’ai présenté l’ébauche d’un projet de trottinette en libre-service.

Personne n’en voyait d’intérêt. Quatre ans plus tard, la trottinette en libre-service explose dans les grandes villes de France.

Si aujourd’hui, le secteur de la mobilité durable n’est plus ma voie, cet exemple montre qu’une approbation extérieure ne fera que ralentir, voire brimer ta créativité et tes ambitions entrepreneuriale (mais pas que).

Tous les entrepreneurs à succès que tu vois aujourd’hui ont suivi leur propre voie. Et sur le coup, ils se sont senti seuls. Alors accroche-toi, écoute-toi, et la reconnaissance viendra. Et si tu as besoin d’y voir plus clair, tu peux réserver un appel découverte pour découvrir mes méthodes de coaching !

 

Booste ton mindset pour le développement de ton business !

Qui n’a jamais connu ce moment où notre famille demande ce qu’on veut faire de notre vie alors qu’on en a tout juste une vague idée ? Et bien sûr l’entourage est là pour saboter le peu de confiance en nous soumettant son avis alors qu’il ne connait rien à ce secteur ! Alors comment faire sauter les barrières dressées par nous-mêmes ou l’entourage ? Je t’explique ici comment booster le développement de ton business. C’est aussi une histoire de mindset ?

Ne te limite aux avis peu fondés de ton entourage à propos de ton business

Il y a quelques années, lorsque je cherchais mon premier job après mes études, on m’avait tenu un drôle de discours. Toute jeune diplômée d’un Master en science politique, je cherchais du travail dans le secteur de l’éducation au développement durable. Mon entourage m’a bien sûr dit que c’était bouché.

Et lorsque je me présentais à des événements, en parlant de ma recherche d’emploi, on me disait toujours que c’était mon secteur était bouché. Et évidemment, ce sont encore ces mêmes personnes qui ne connaissent rien à ton secteur qui te diront comment trouver du boulot. Si je leur avais dit que j’avais voulu être coach, elles m’auraient dit que c’est trop concurrentiel.

Et pourtant, je ne m’en sors pas trop mal pour quelqu’un qui s’est formé sur le tas, en créant son job sur mesure. Si tu te laisses guider par ton entourage non expert pour faire des choix déterminants, tu risques de passer à côté de ton bonheur.

Plus généralement, si je prends du recul sur ma situation, voici ce que je retiens :

  • Toutes les décisions que j’ai prises ont marché (prendre des cours d’aïkido et de chant, quitter Bordeaux pour bouger à Lyon, puis déménager à Paris, me lancer dans l’entrepreneuriat, ne pas renoncer à trouver un appartement qui me plaise, même en étant indépendant)
  • Toutes celles que j’ai subies ont raté (suivre des cours de latin au collège, passer mon permis, intégrer une classe prépa, passer des concours de la fonction publique).

Concrètement, si j’avais un enfant aujourd’hui :

  • Je ne lui mettrais pas la pression vers une voie dite d’excellence qui ne lui conviendrait pas
  • Je l’accompagnerais et le soutiendrais dans ses démarches pour son projet, et ce, même si cette filière est a priori bouchée, et même si je ne sais pas si ce métier existe (il existera peut-être demain, ou bien, il le créera peut-être lui-même, s’il sent un besoin sur le marché)
  • Je veillerai à ce qu’il se donne le moyen de ses objectifs, en le responsabilisant dès le plus jeune âge sur les choix qu’il fait

J’ai eu la chance de pouvoir coacher des étudiants qui ont eu le courage d’affirmer une voie alternative : celle de l’entrepreneuriat et de l’intrapreneuriat. Et je suis admirative de leur volonté, car à leur âge je n’envisageais même pas l’entrepreneuriat comme une voie.

Quel est le secret de ces étudiants-entrepreneurs ?

  • Une auto-discipline de fer
  • Des parents entrepreneurs qui soutiennent leur enfant
  • Une humilité en acceptant l’aide extérieure

Alors doit-on en baver avant de faire ce que l’on aime ?

Non. Et on peut même gagner du temps en s’écoutant, ou en écoutant ses enfants. Car combien de collégiens, lycéens et étudiants ai-je vu abandonner une voie choisie par leurs parents car elle ne correspondait pas à leur propre choix ? Beaucoup trop.

Alors si tu as des enfants, encourage-les. Si toi-même tu n’es pas à ta place dans ton job ou ton activité, réagis ! Ce n’est pas simple de changer de vie, d’état d’esprit mais si ça bouillonne en toi alors fonce !

Comprends l’importance de se fixer des objectifs pour avancer

Il y a quelques semaines, je suis allée rendre visite à de la famille en Bretagne. En pleine période estivale, ma cousine de 17 ans souhaitait perdre un peu de poids pour être à l’aise en maillot de bain. Je lui ai alors demandé quelles étaient ses objectifs concrets en termes de perte de poids ? Mais avant tout, pourquoi voulait-elle en perdre : pour elle ? Pour les autres ?

Donner du sens à ses objectifs est essentiel à qui veut s’y tenir.

Une fois ses objectifs fixés, je me suis proposée de l’aider : je ne suis pas experte en nutrition mais j’ai perdu 15 kg lorsque j’avais 16 ans, et plus récemment, presque 4 kg pendant le confinement. Je connais donc les mécanismes de la perte de poids et surtout comment éviter de les reprendre !

Comme tu t’en doutes, la réussite sur ce plan tient dans un combo sport + alimentation. Je lui ai donc fait un petit programme. Pour le mettre à exécution, nous avons travaillé ensemble sur une séance de hiit (exercices fractionnés comprenant 30 secondes de cardio, et 30 secondes de renforcement musculaire/récupération active).

Après la séance, je l’ai vu totalement découragée. Et voici ce que je lui ai dit :

  • Ne te compare pas à un coach fitness ni à moi (car ça fait 15 ans que je fais du cardio)
  • Si tu veux y arriver, tu ne dois pas renoncer à la moindre difficulté
  • Le corps a une mémoire : il retient et s’améliore avec le temps
  • Regarde ce que tu ne savais pas faire il y a quelques mois ou années et que tu sais aujourd’hui faire à force de persévérance

Et je lui ai donné mon exemple :

  • Il y a 3 ans, je commençais l’aikido et je n’étais pas franchement douée. Aujourd’hui, j’ai encore un long chemin à faire, mais il m’arrive d’aider des aikidokas plus débutants que moi. J’ai donc pris conscience de ma progression.
  • Il y a 3 ans, je lançais mon activité entrepreneuriale. Je ne pensais pas me verser plus d’un smic. Aujourd’hui, je considère que j’ai des revenus confortables et que je suis une privilégiée (mais qui a travaillé dur pour en arriver là)
  • Il y a 3 ans, je ne pouvais pas envisager de manger du salé le matin. Aujourd’hui, j’ai changé cette habitude et suis capable de manger du saumon, des oeufs et autres protéines qui font du bien à mon corps. La pâte à tartiner ne sort plus du placard !

Et voici ce que l’on peut retenir des personnes qui arrivent à atteindre leurs objectifs :

  • Elles savent s’auto-discipliner (ne plus acheter de sucreries, c’est déjà la première base de l’auto-discipline)
  • Elles ne perdent jamais de vue leur objectif ( c’est pourquoi donner du sens à un objectif est essentiel )
  • Elles savent savourer les mini-victoires ( 500 grammes de perdu c’est une victoire et surtout un signe d’encouragement)
  • Elles savent que le succès n’est pas rectiligne (Dans tout succès, on passe par des phases de stagnation, qui sont normales)
  • Elles prennent du plaisir sur le chemin de leur succès (appliquer la règle des 80/20 de mon ami Brice Pellerin : 80% d’alimentation saine, 20% de plaisir coupable)

C’est d’ailleurs pour cette dernière raison que les régimes alimentaires restrictifs ne marchent pas, et qu’ils sont le meilleur moyen de reprendre tout le poids que l’on a perdu. Je t’ai volontairement donné un exemple qui n’a rien à voir avec le business mais je voulais te montrer à quel point forger ton mindset peut avoir un impact sur ta vie perso comme sur le développement de ton activité.

La vie est un marathon, il faut donc apprécier le chemin autant que la fin ! Tu as besoin d’être accompagnée ? Tu peux réserver un appel découverte pour qu’on en discute !

Les 9 étapes pour promouvoir une offre de formation en ligne

En tant qu’entrepreneur, il est important d’avoir des offres claires et définies pour que ton client idéal comprenne ce que tu peux lui apporter. Une des questions qui doit te préoccuper est : comment faire pour promouvoir une offre de formation en ligne ou une offre (ou ton offre actuelle) de façon efficace ?

Lancer une formation en ligne ou une offre n’est pas chose facile, la vendre encore moins ! Mais avant cela, revenons sur le concept même de l’offre : qu’est-ce qu’une offre concrètement ? Et bien, cela peut être une proposition de service, un produit, ou bien un programme par exemple !

Alors voici mes 9 conseils pour faire les choses de manière méthodique et réussir à vendre ta formation en ligne comme les plus grands ! A toi les ventes !

1 – Lance et promouvoir une offre de formation en ligne qui te botte vraiment

Lancer une offre de formation en ligne demande de l’énergie, alors mieux vaut construire quelque chose qui te stimule vraiment !

Qu’as-tu envie de proposer à tes clients ? Pourquoi te limites-tu à de la prestation de service si tu as envie de proposer un programme d’accompagnement de groupe ?

Je vais te donner deux exemples :

Actuellement, une de mes clientes naturopathe a choisi de lancer un nouveau programme d’accompagnement à la réduction de la fatigue chronique en parallèle de ses consultations en cabinet.

Ce nouveau programme agit comme un renouveau dans son activité et lui donne de l’énergie et du sens au quotidien.

Pour ma part, j’ai lancé Slowpreneur Attraction pour accompagner plus d’entrepreneurs à développer leur activité et mobiliser l’intelligence collective et la force du groupe pour leur permettre d’obtenir des résultats encore plus prometteurs.

Ce n’est pas parce que tu es freelance et que lancer des offres “ne se fait pas” dans ton domaine que tu ne peux pas créer la tienne. Fais-toi plaisir et ose !

2 – Construis une trame de base pour lancer et promouvoir ton offre de formation en ligne

Pour lancer ton offre de formation en ligne en bonne et due forme, il faut que tu te poses des questions simples mais essentielles :

  • A quel objectif répond ton offre ?
  • A qui s’adresse-t-elle ?
  • Quelle est la “douleur” principale de ta cible ?
  • Comment vas-tu l’aider à passer d’un point A à un point B (transformation) ?
  • Combien va coûter cette offre (ou du moins un ordre de tarif) ?

Une fois que cette étape est réalisée, tu vas pouvoir contacter les principaux intéressés. Pour être sûr de répondre à leurs attentes, tu peux leur proposer de répondre à un questionnaire en quelques minutes. Cela te permettra de récolter des informations précieuses pour lancer et vendre une formation en ligne qui répond) un réel besoin.

3 – Contacte des prospects qualifiés

A qui vends-tu cette offre de formation en ligne ?

Telle était l’une des questions soulevées dans le point précédent et c’est certainement l’une des premières à laquelle tu dois être capable de répondre. Une fois que tu as défini ta cible, tu vas pouvoir lui présenter ton offre de formation en ligne.

Mais d’abord : sais-tu où trouver ta cible sur le web ? Sur quels réseaux sociaux est-elle présente ? Est-elle déjà abonnée à ta newsletter ? Peux-tu la toucher grâce à la publicité Facebook ?

Il faut que tu définisses une stratégie pour entrer en interaction avec ta cible ?

Dans mon cas, j’utilise principalement ma newsletter pour sonder ma cible. Mais il est tout à fait possible d’utiliser un groupe Facebook ou une communauté Instagram pour le faire !

Ensuite, prépare un petit pitch pour présenter ton programme, ses avantages et ses résultats. Note les points de blocages de tes prospects et entretien après entretien, rode ton discours pour éclaircir ces points ou adapter ton programme à la demande !

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4 – Définis un mode de vente pour promouvoir une offre de formation en ligne

Ton offre de formation en ligne est-elle accessible à tout moment ? Est-elle uniquement ouverte à certaines dates ? Ces questions te permettent de définir une stratégie de promotion de ton offre.

Si tu veux ouvrir ton offre à des périodes spécifiques, je te conseille de faire des lancements.

Un lancement, c’est une communication réalisée à un moment T, pour vendre ton offre. Généralement, il se fait par mail avec plusieurs mails préparés en amont et une notion d’urgence ( tarif qui va augmenter, nombre de place limité, date de clôture du programme).

Le lancement demande beaucoup d’énergie mais peut te permettre d’avoir de beaux résultats rapidement.

Dans mon cas, je n’aime pas les lancements. C’est pour ça que je préfère vendre en continue, avec une stratégie dite “d’evergreen”.

Je redirige ainsi mes prospects réguliers vers l’offre que je souhaite leur vendre. Pour cela, je compte sur ma stratégie d’inbound marketing pour obtenir des appels prospects grâce à une stratégie de contenu régulière. Ponctuellement, je fais appel à un consultant pour faire venir plus de prospects qualifiée grâce à la publicité Facebook.

5 – Définis un mode de conversion des clients

Comment vends-tu ton offre à ton prospect ? L’achète-t-il directement ? Ou bien a-t-il besoin de s’entretenir avec toi en direct pour passer à l’acte d’achat.

Si ton offre de formation en ligne coûte moins de 500 euros, tu peux la vendre de manière automatisée, grâce à un webinaire  (avec un appel à l’action vers ton offre en fin de conférence) ou une séquence mail automatisée (avec notion d’urgence).

Si ton offre coûte plus de 500 euros, je te conseille de vendre par téléphone ou en visio. Pourquoi ? Parce que plus l’engagement financier est important, plus ton prospect va avoir besoin d’être rassuré. C’est un levier psychologique à connaître dans la vente 🙂

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6 – Définis un mode de gestion de ton offre de formation en ligne

Comment délivres-tu ton offre ? C’est une question essentielle qui te permettra de mieux t’organiser.

Vas-tu proposer de l’accompagnement individuel ? Du collectif ? Des lives en direct ? Des vidéos enregistrées ? Les deux ?

Cette question pose une réflexion sous-jacente : celle de la scalabilité. Si ton objectif est de travailler moins, pour servir plus de clients (et gagner plus), travailler sur une offre à la fois rentable et scalable peut être intéressant !

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7 – Crées une page de vente pour toucher ton prospect et le rassurer

Comment convaincre sur les bien-fondés de ton offre ? Grâce au pouvoir des mots, et du copywriting en particulier !

C’est le travail d’une page de vente. La page de vente, c’est un argumentaire pour vendre en faisant appel à l’émotionnel. C’est de cette manière que tu vas pouvoir toucher ton prospect, qui reste un humain doté d’une psychologie avant tout.

Soulever les points douloureux chez ton prospect, le projeter vers ce qui pourrait lui arriver de meilleur avec ton offre (transformation) et de pire en ne faisant rien (le coût de l’inaction), ce sont des points essentiels pour déclencher le mécanisme d’achat chez lui.

Quelques points pour réaliser ta page de vente : la méthode AIDA

  • Attention (susciter l’intérêt du prospect dès les premières phrases)
  • Intérêt (qu’est-ce que ton client a à gagner en achetant ton offre)
  • Désir (comment projeter le client dans un futur idéal grâce à la transformation apportée par ton offre)
  • Action (fais un appel à l’action clair et répété avec une notion d’urgence)

Un classique du marketing. Rajoutons à cela la preuve sociale pour rassurer ton prospect. Témoignages, références et avis ne seront jamais de trop sur une page de vente !

8 – Traque tes ventes et analyse les résultats

As-tu bien vendu ?

Si tu ne sais pas, ce que tu n’as pas traqué tes résultats. Avant toute chose, définir des résultats c’est bien, les évaluer par rapport à un objectif c’est mieux.

Ne pas se fixer d’objectifs de vente a été mon erreur pendant un bout de temps. Résultats : impossible de savoir si j’étais dans le rouge ou dans le vert.

Aujourd’hui, pour ne pas avancer à l’aveugle, je définis des objectifs de vente, même si je ne les atteins pas. Ils me servent de cap vers lequel avancer en priorité.

Je te conseille de tenir un tableau pour analyser le nombre de vente, mais également la provenance de ces ventes afin de savoir où concentrer tes efforts pour la prochaine fois ! Car même si tu n’obtiens pas les résultats que tu souhaites, pars du principe que la vente est un processus d’itération permanent. Sers-toi du raté d’aujourd’hui pour construire la réussite de demain ?

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9 – Rectifie le tir et adapte ta formation en ligne

Tire les leçons de tes ventes pour ajuster ta nouvelle stratégie. Pour cela, pose-toi les questions suivantes :

  • As-tu pris du plaisir à vendre ?
  • Que n’as-tu pas aimé ? Pourquoi ?
  • Quelles sont tes frustrations ?
  • Que ferais-tu la prochaine fois que tu n’as pas fait jusqu’à présent ?

Voici donc mes 9 conseils pour promouvoir une offre de formation en ligne de manière méthodique ! Et si tu as envie d’aller plus loin en passant par un accompagnement, appelle-moi !

Comment qualifier ton réseau intelligemment sans networker ?

La semaine dernière, j’ai eu une réflexion sur mon entourage et mon réseau professionnel, et je me suis posé la question : qui compose vraiment mon réseau ?Alors, j’ai réalisé un petit exercice que je vais te partager. Il m’a permis de tirer profit de mon réseau grâce à une méthode en 4 points. A ton tour de mieux qualifier ton réseau !

1 – Classer ton réseau

Dans ton écosystème entrepreneurial, tu vas avoir trois types de personnes : 

  • Les personnes dont le stade de développement est moins avancé que le tien
  • Les personnes qui sont au même stade de développement et de réflexion que toi
  • Les personnes inspirantes dont le projet est à un stade supérieur au tien

Je te propose de classer ton réseau et de faire le ratio entre ces trois catégories.

Si tu as plus de personnes dont le stade de développement est supérieur au tien, c’est une très bonne chose. Ces personnes vont te tirer vers le haut. Si tu as plus de personnes dont le niveau de développement est égal au tien, tu vas avoir besoin de plus de stimulation extérieure pour t’inspirer et développer ton activité.

Si tu as plus de personnes dont le niveau est moins avancé que le tien, ce n’est pas bon, parce que tu ne vas pas pouvoir t’élever.  Alors que faire si le ratio n’est pas bon ? Je te propose trois stratégies !

2 –  Les trois stratégies pour mieux qualifier ton réseau professionnel

L’objectif d’un réseau qualifié est qu’il puisse te nourrir intellectuellement mais également te proposer des mises en contact intéressantes pour toi. C’est pour ça qu’être entouré des bonnes personnes est un enjeu crucial dans l’entrepreneuriat.

Voici donc les trois stratégies que je te propose de mettre en place : 

Pour atteindre les personnes dont le niveau de développement est supérieur au tien

Il existe plusieurs façons de qualifier ton réseau et attirer de nouvelles personnes. Parmi ces solutions, tu peux :

  • proposer une interview ! Les gens aiment parler d’eux. En plus, l’interview est également un moyen d’échanger de manière informelle et être bien identifié par la personne en question.
  • apporter une réflexion personnelle et percutante sur leur activité (et propose leur un quick call pour en discuter).
  • demander à ton premier cercle une mise en relation avec la personne en question, ou une mise en relation avec une personne qui gravite autour de la personne en question.

Pour renforcer la qualité des relations avec les personnes dont le stade de développement est égale au tien

Tu peux leur proposer des Codev en binôme, pour développer une réflexion collective autour de vos projets respectifs. Cette réflexion vous permettra de vous enrichir mutuellement des apports de l’autre. L’échange donnant-donnant, rien de mieux !

Pour optimiser ton temps avec les personnes dont le niveau de développement est moins avancé que le tien

Tu peux leur proposer des rendez-vous collectifs, et leur proposer un accompagnement à tarif préférentiel. Cet accompagnement n’a pas pour simple objectif de gagner de l’argent, mais permettra à ces personnes de s’engager vis-à-vis d’elles-même et vis à vis de toi. Quand on paye, on s’engage. C’est ce que je constate avec mes clients en coaching. C’est également ce que j’ai constaté quand je me suis lancée dans l’entrepreneuriat et que j’ai investi une grosse somme d’argent en formation. Pour rentabiliser un investissement, on se bouge.

Et c’est comme ça que tu peux rendre service à ces personnes qui ne demandent qu’à développer leur activité ?

3 – Proposer des rencontres conviviales pour qualifier ton réseau et garder un lien

C’est une manière alternative de développer un réseau qualitatif de proximité. N’aimant pas le networking de masse, j’organise des rencontres avec ma communauté, les Slowpreneurs pour sortir de la communication virtuelle et nous rencontrer dans le monde réel. 

C’est rencontres te rendront plus accessibles et te permettront également de saisir des opportunités insoupçonnées.

Si tu n’aimes pas le networking, ces rencontres vont te permettre de prendre le temps d’approfondir la relations avec les entrepreneurs présents car peu nombreux et donc plus disposés à échanger. Ma dernière rencontre avec les membres de ma communauté était un vrai succès : une dizaine de participants dans un lieu convivial où l’on s’entend. 

Les inébranlables slowpreneurs, c’est une communauté d’entrepreneurs qui a fait le choix d’entreprendre en prenant le temps de construire un business solide mais également des relations durables.

Des liens se sont crées entre les membres et j’ai pu mettre un visage sur les membres de ma communauté que je n’avais pas encore rencontrés 🙂

Tu peux qualifier ou requalifier ton réseau intelligemment avec les stratégies que je t’ai donné. Quand on entreprend, le réseau est essentiel, donc ne le néglige pas ?

Et si tu sens que tu as besoin d’y voir plus clair sur ton projet entrepreneurial, je reste à ta disposition pour un entretien découverte !

Le personal branding, désormais un critère SEO pour grimper dans les résultats de recherche !

Le Personal Branding ouvre de nouvelles opportunités auxquelles on ne s’attendait pas … 

En effet, les dernières évolutions du moteur de recherche Google semblent indiquer que le Personal Branding devient un critère dans le calcul de l’algorithme des positions dans les résultats de recherche !

Nous allons donc voir dans cet article comment mettre en place une vraie stratégie efficace de référencement naturel à partir de son Personal Branding

 

Personal branding et SEO : au delà du jargon entrepreneurial, une utilité plus que prouvée

 

Le Personal Branding, ou littéralement “marque personnelle”, est l’art de transformer son identité en un atout pour la vente de vos prestations. 

Grâce au Personal Branding, vous êtes connu et surtout reconnu pour votre expertise, votre fiabilité, votre sérieux, etc. C’est un élément supplémentaire de confiance et de réassurance lorsque vous vous adressez à un prospect. 

Google, quant à lui, a pour mission d’apporter la meilleure réponse possible à la recherche d’un internaute. Cette démarche implique la prise en compte de multitudes de facteurs, qui ont fait naître un métier : l’optimisation du référencement naturel (SEO).

Le référencement naturel, c’est donc l’art d’être le premier sur Google sur une requête précise. Ce graal garantit à celui qui l’obtient un flux de trafic gratuit et très qualifié sur son site. En effet, contrairement à tous les autres canaux d’acquisition que vous connaissez (LinkedIn, Facebook, Instagram …), Google est encore aujourd’hui le seul à répondre à une intention. Lorsqu’un internaute visite votre site, c’est qu’il a recherché une information ou un service précis. Il a un objectif en tête. Au contraire, sur les réseaux sociaux, les informations (organiques ou publicitaires) sont affichées aux utilisateurs sur la base de connexion sociale, d’intérêts et de comportement, mais l’intention n’est pas aussi directe que sur un moteur de recherche. 

Cette différence structurelle fait de Google, encore aujourd’hui, un canal de choix pour acquérir un trafic régulier, qualifié … et gratuit !

En 2019, Google a introduit un concept en particulier qui a clairement un impact sur le SEO : E-A-T pour Expertise, Authoritativeness, Trustworthiness ou en français, l’expertise, l’autorité et la fiabilité. Il s’agit de critères qui viennent alimenter la notation de la qualité d’un site web. 

Il y a quelques mois seulement, Google a d’ailleurs publié les nouvelles consignes d’évaluation de la qualité de sites web qu’il donne aux “Search Quality Raters” (SQR). Ces SQR ont pour mission de tester manuellement et faire un retour détaillé à Google sur la qualité des résultats de recherche du moteur. Les SQR sont invités à regarder de près les 3 critères cités plus haut que sont l’expertise, l’autorité et la fiabilité d’un contenu et de son auteur. Ces 3 axes leur permettent d’évaluer la qualité d’une page sur une échelle allant de “Lowest” à “Highest”. 

Et c’est là que le sujet devient très intéressant pour toutes celles et ceux qui souhaitent utiliser le Personal Branding comme une nouvelle arme de leur SEO ! 

En effet, Google demande clairement aux SQR de vérifier les sources et les profils des auteurs et éditeurs de contenus dans le cadre de la notation

Ils sont ainsi plusieurs milliers à tester le moteur de recherche et en évaluer la pertinence des résultats chaque année.

Naturellement, ces consignes sont une mine d’or pour comprendre la philosophie actuelle du référencement naturel et la direction vers laquelle veut tendre Google pour s’améliorer. Historiquement confidentielles, elles sont désormais mises à disposition dans un sympathique document de 168 pages. 

 

 

Booster son SEO grâce au Bersonal branding en 6 étapes. 

 

Alors capitaliser sur sa marque personnelle pour améliorer son référencement naturel ? Il y a un certain nombre de bonnes pratiques que nous allons détailler ici, avec le nouveau prisme E-A-T de Google.

 

  1. Créer un site avec son nom

 

Lorsqu’on se lance en tant que freelance et que l’on souhaite travailler sur son Personal Branding, se pose généralement la question du nom de domaine. 

  • Dois-je utiliser une marque ? 
  • Dois-je utiliser mon nom propre ? 

Sur ce point, l’approche EAT de Google confirme ce que l’on pouvait supposer : il est indispensable d’utiliser son nom propre lorsque l’on parle de personal branding. Google doit pouvoir vous identifier, au même titre que vos prospects. Le moteur de recherche est aujourd’hui capable sans difficulté de comprendre ce que sont des “entités nommées”, autrement dit des noms propres. Il ne serait donc pas surprenant qu’il soit capable de catégoriser les individus selon leur savoir-faire. Pour que le message soit bien clair, il vous faut créer un site avec votre nom. 

 

     2. Respecter les fondamentaux du SEO “on page” 

 

Le SEO “on page”, c’est l’optimisation de votre site Internet pour le référencement naturel.

 

Une fois votre nom de domaine choisi, votre site Internet doit respecter naturellement les fondamentaux techniques que Google attend. C’est l’axe “Trustworthiness” du modèle E-A-T (ou fiabilité) qui est en jeu. Comment prouver à Google que vous êtes fiable ?

 

Parmi les grands principes : 

  • Le site Internet doit être rapide quelle que soit la connexion internet de l’internaute. 
  • Le site Internet doit être sécurisé : utiliser le protocole https.
  • Le site Internet doit être mobile : le site et son contenu doivent s’afficher de manière optimale, quel que soit l’appareil utilisé pour le consulter (smartphone, tablette, ordinateur..)

 

Il existe un certain nombre de critères à parfaitement respecter que vous pouvez d’ailleurs retrouver dans ces cours gratuits SEO.

 

    3. Identifier votre expertise et créer le bon contenu

 

Nous l’avons évoqué, le référencement naturel, c’est une question de mots-clés. Il faut lister les mots-clés sur lesquels on souhaite remonter. Pour les identifier, il est nécessaire de se poser les bonnes questions autour de son persona (votre cible)

  • Quel est mon coeur de métier ?
  • Qu’est-ce que j’apporte aux gens ? 
  • Quels problèmes est-ce que je résous pour eux ?
  • Quels sont mes points de différence de mes concurrents ?

 

A partir de ces réflexions sur votre audience, vous pouvez poser des hypothèses sur les mots-clés que les internautes peuvent utiliser pour vous trouver. L’enjeu n’est pas d’avoir un mot-clé recherché par des milliers de gens, bien au contraire. Il faut identifier les quelques requêtes, au démarrage, qui apporteront peut-être un trafic faible, mais extrêmement qualifié. 

Pour lister ces mots-clés, n’hésitez pas à interroger vos prospects ou vos anciens clients si vous en avez :

  • qu’aurais-tu recherché sur Google ? 
  • quels mots-clés me correspondent selon toi ? 

 

Une fois les premières hypothèses posées, vous pouvez :

  • analyser la concurrence : qui remontent sur ces requêtes ? Quelle est la qualité de leur contenu ? Comment puis-je apporter plus de valeur ajoutée aux internautes (et donc à Google !)
  • élargir votre recherche de mots-clés en utilisant des outils gratuits comme Ubbersuggest.

Cette liste de mots-clés vous permet ensuite de construire votre stratégie de contenus. Rappelez-vous : un mot-clé pour un contenu

La qualité de votre contenu sur votre activité viendra alimenter le E de E-A-T : votre Expertise. Google est aujourd’hui capable de donner une note très précise de votre savoir-faire. Ne le décevez pas !

    4. Le maillage interne

 

Le maillage interne est probablement le facteur d’optimisation d’un site Internet le plus efficace et moins utilisé par les webmasters. Le maillage interne, c’est la création de liens entre vos différents contenus. 

C’est une exercice difficile mais tellement indispensable ! Malheureusement, les plateformes comme WordPress, contrairement à ce qu’on pourrait penser, n’aident pas et génèrent parfois pleins de liens qui viennent disperser vos efforts. Vos liens doivent être intelligemment positionnés pour que cela ait du sens pour vos internautes et pour Google. Evitez les systèmes tags et autres nuages de mots par exemple, qui créent parfois des liens entre des articles qui n’ont rien à voir les uns avec les autres !

 

    5. Gérer sa visibilité sur les différentes plateformes

 

Cela peut paraître évident, mais votre visibilité en ligne va contribuer à votre Expertise et votre Autorité. Pour l’augmenter, pensez à identifier tous les réseaux sur lesquels il est pertinent pour vous d’être présents. 

 

           a) Google My Business

 

C’est un incontournable : il vous faut une page Google My Business ! Elle permet :

  • de récupérer des avis de vos clients
  • d’indiquer à Google où se situe votre activité et donc vous faire remonter par dessus votre site Internet dans des encarts dédiés.

 

A ce sujet, dans votre réflexion autour de vos mots-clés, n’oubliez pas la dimension locale !

 

Certes, votre activité peut peut-être se faire en ligne. Donc oui, vous pouvez en théorie vous adresser au monde entier. Mais peut-être que vos visiteurs n’ont pas cela en tête et chercherons un expert proche de chez eux !

La dimension locale, dans une logique de Personal Branding, est cohérente et plutôt attendue par Google. Elle ne sera pas bloquante si votre activité s’accélère à une échelle nationale voire internationale.

 

        b) Les réseaux sociaux

La relation entre Google et les réseaux sociaux a toujours été très ambivalente. D’un côté, Google aimerait beaucoup avoir accès aux informations qui y sont partagées. De l’autre, les réseaux sociaux les gardent jalousement car elles sont justement leur richesse.

Et en même temps … Google reste un canal d’acquisition pour les réseaux sociaux justement, donc il a accès parfois à certaines données. Par exemple :

  • la partie publique de votre page Facebook
  • vos articles Medium
  • vos articles LinkedIn

 

Ici, il faut être habile pour éviter de tomber dans le piège du duplicate content (le contenu dupliqué est pénalisé par Google). Plusieurs options s’offrent à vous : 

 

=> 1ère option. La meilleure selon moi est d’avoir un contenu adapté à un média : ce que vous publiez sur un réseau social est différent de ce que vous publiez sur un autre et sur votre site. Le format, le ton et l’approche doivent s’adapter aux règles de chaque canal pour en garantir le meilleur impact. Mais c’est du boulot ! 

 

=> 2ème option. Lorsque vous réutilisez sur votre site un contenu que vous publiez sur une partie publique d’un réseau social, utilisez la balise “Canonique” qui indique à Google que le contenu de votre site est une duplication volontaire d’un contenu présent ailleurs. Cela vous évitera des déconvenues.

 

Par ailleurs, Google considère aussi que l’expertise peut aussi être tout à fait informelle : il existe des experts dans tous les domaines, qui sont des amateurs passionnés et qui créent du contenu de grande qualité. Cela peut signifier que Google va également analyser dans tous les cas :

– Les contributions de qualité des auteurs sur des sites comme des forums ou des espaces de Q&A (Quora …)

– Les articles invités de qualité

– Les avis sur des sites comme Yelp, Amazon, Google Shopping …

 

       6. Optimisez votre autorité

 

La question de l’autorité a pour ancêtre celle des fameux “back-links”. Autrefois, Google suivait l’adage suivant : “Plus vous avez de liens retours, plus vous gagnerez de positions dans les résultats de recherche”.

Mais les temps ont bien changé ! 

 

Même si la présence de liens retours contribuent sans aucun doute aujourd’hui au référencement naturel, l’impact est bien plus nuancé. Google regarde de nombreux critères autour du lien, comme : 

  • l’autorité du domaine : est-ce que le lien est placé sur un site lui-même de confiance ?
  • le contexte du lien : le lien placé est-il dans un contexte de contenu qui fait sens pour l’internaute (dans un article ..)
  • l’ancre du lien : est-ce qu’elle n’est pas trompeuse ?
  • etc ..

 

Mais dans le cadre de l’autorité, Google va certainement analyser de nouvelles sources de données comme les citations en tant que source (sans nécessairement de back-links !) sur des sites à forte autorité (Comme Wikipedia par exemple ou des journaux). 

 

Pour résumer, Google cherchera à répondre à la question : parle-t-on de cet individu ? Est-il reconnu comme une référence sur son domaine ?

 

Conclusion et quelques astuces EAT !

 

D’autres bonnes pratiques peuvent être suivies pour booster votre E-A-T :

  • Les informations qui concernent l’auteur/l’éditeur de votre site web doivent être facilement accessibles. 
  • L’auteur du contenu d’une page (un article …) doit être clairement stipulé
  • La réputation (les avis) doivent être au global très positifs (Mais Google comprend très bien qu’on ne peut pas avoir 100% de satisfaction, donc pas d’inquiétude en cas de pépin!)
  • L’autorité de l’auteur est reconnue : prix remportés, etc …. Il ne faut donc pas hésiter à rappeler son parcours sur une page “Auteur” de votre site par exemple.

 

Par ailleurs, Google donne des exemples d’actions manuelles à réaliser par les fameux SQR pour vérifier la réputation d’un site ou d’un auteur. Vous pouvez d’ailleurs vous-même faire cet exercice avec votre propre identité. 

Par exemple, pour vérifier la réputation d’un site comme yezalucas.com :

 

  • [Yeza Lucas -site:yezalucas.com]: Une recherche qui concerne Yeza Lucas et qui exclut le site yezalucas.com

 

Ce type de recherche serait-il également automatiquement intégré dans l’algorithme de Google … ? Nul ne sait !

 

Mais il est vraisemblable de penser que Google tente d’automatiser les tâches qu’ils demandent de réaliser aux SQR, et de confronter les résultats avec l’analyse humaine. 

 

Historiquement, quand on parlait de référencement naturel, on parlait d’un triptyque contenus, performance et de back-links. Le sens de l’histoire, c’est un nouveau paradigme bien plus large où les contenus deviennent l’expertise, la performance devient la fiabilité et les back-links sont l’autorité. Le personal branding en ce sens pourrait donc devenir un critère majeur du SEO dans les prochaines années !

 

Cet article est proposé par Edouard Schlumberger, fondateur de Oudini et coach SEO.

Comment entreprendre pendant la crise ?

Personne n’est à l’abri d’une crise économique et la pandémie que nous avons subi en 2020 a touché tous les secteurs, tous pays confondus en mettant toutes les activités à l’arrêt pendant plusieurs semaines. Dans ce contexte, comment entreprendre pendant la crise ? Je vous donne mes meilleurs conseils pour gérer au mieux cette situation particulière et savoir mettre tout ce temps au profit de votre business !

Prenez soin de vous pour mieux prendre soin de votre business

Se retrouver à l’arrêt pendant plusieurs semaines peut avoir un impact sur votre moral et c’est normal. Si en plus vous devez rester confiné à la maison, la situation peut être encore plus difficile à gérer.

Je vous conseille de prendre soin de vous pour être totalement disponible et efficace pour votre business. Quelques conseils de base peuvent être appliqués :

  • Faites du sport ! Rester en mouvement permet de vous décharger du stress, de penser à autre chose et de vous donner un nouvel objectif. Si vous n’êtes pas un grand sportif, vous pouvez commencer par du yoga ou encore de la marche rapide. L’essentiel est de pratiquer une activité qui vous plait et que vous pourrez conserver sur la durée !
  • Faites attention à votre alimentation. En restant à la maison ou en ayant moins de travail, on peut être tenté de se lasser aller et de craquer plus facilement pour le grignotage. Préparez de bons petits plats, quitte à prendre de l’avance, et optez plutôt pour des encas sains et faciles à préparer par vous-même. Se faire plaisir oui, mais attention aux abus !
  • Gardez le contact avec les autres. Il n’y a rien de pire que l’isolement pour faire baisser votre moral. Prenez des nouvelles de votre entourage, appelez vos amis. Si vous devez rester à la maison, pensez aux visio pour ne pas vous couper du monde !
  • Gardez un rythme habituel. Lorsqu’on a moins de travail, il est bien sûr tentant de ralentir le rythme et de faire des pauses ou des siestes bien plus souvent. Vous avez tout à fait le droit de prendre plus de temps pour vous mais attention à ne pas perturber votre rythme, ce sera encore plus difficile de le retrouver lorsque votre activité reprendra à 100%
  • Prenez le temps d’encaisser la situation ! Vous saurez gérer au mieux la période que vous traversez en prenant du recul. Même si ce n’est pas toujours facile, prendre le temps d’accepter la situation vous apportera bien plus de sérénité plutôt que de l’ignorer et foncer à tout prix !

 Prendre soin de vous, c’est prendre soin de votre mindset pour mieux entreprendre pendant la crise ! Votre business vous dira merci !

Posez vous les bonnes questions pendant la crise

Entreprendre pendant la crise est certes difficile à vivre mais il peut être judicieux de s’en servir pour vous poser les bonnes questions.

  • Est-ce que votre situation pro/perso vous satisfait à 100% ?
  • Qu’aimeriez-vous changer ou améliorer ?
  • Quels sont vos objectifs ? Sont-ils vraiment atteignables ?
  • Est-ce que vous aimez vraiment ce que vous faites ?
  • Avez-vous vraiment besoin de tout ce que vous avez ou attendez dans votre vie ?

A partir de ces réponses, vous saurez si vous êtes dans la bonne direction ou si vous avez besoin de revoir votre objectif professionnel et/ou personnel.

Une remise en question liée à un tel événement peut avoir bien plus de conséquences positives qu’on ne l’imagine. D’ailleurs vous pouvez vous poser ce genre de questions à tout moment de votre vie !

Prenez du temps pour votre business

Une crise peut être l’élément déclencheur pour vous pousser à revoir votre business modèle. La pandémie et le confinement de 2020 ont poussé de nombreuses entreprises à revoir leur fonctionnement et leur positionnement.

  • En digitalisant une partie de votre activité : certaines entreprises du secteur évènementiel n’ont pas hésité à proposer des events en ligne. Si vous êtes coach, vous pouvez par exemple proposer des séances en ligne en groupe ou en session individuelle.
  • En créant de nouveaux produits : les formations en ligne sont idéales pour proposer de nouveaux services et compléter votre business ! Vous pouvez proposer un format qui ne nécessite pas de rdv avec vous ou proposer une offre à un autre tarif qui comprend un accompagnement individuel par exemple
  • En privilégiant les circuits courts : les restaurateurs ont dû s’adapter et proposer des formules à emporter et opter pour les producteurs locaux. Non seulement, cela a un impact écologique puisqu’il n’y a plus de transports pour importer des produits du bout du monde, et un effet économique. Les producteurs locaux sont valorisés et les plats peuvent bien souvent être de meilleure qualité !
  • En développant un side project (ou projet secondaire) : les professionnels du marketing ou les copywriters vous le diront. Il n’est pas nécessaire d’avoir des bureaux ou des rdv en présentiel toutes les semaines pour bien vivre de votre activité ! Si vous le pouvez, pourquoi ne pas songer à un business en ligne ?

Ces différentes possibilités vous permettent de vous adapter à différentes situations, de réagir rapidement et surtout, de solidifier votre activité !

Soignez votre communication

Quel que soit le contexte économique il est important de veiller à votre communication, et cela s’avère encore plus important en cas de crise. Pour cela, la création de contenus est indispensable ! Vous devrez prendre en compte :

  • La communication autour de vos nouvelles offres ou produits
  • Des habitudes de votre client idéal sur le web pour adapter la meilleure stratégie
  • La création d’un calendrier éditorial pour anticiper la création de contenus et prendre de l’avance

Ces points demanderont bien sûr une certaine rigueur et je vous recommande de soigner les liens avec votre communauté. Prenez le temps de répondre à vos messages, aux commentaires, à répondre à des demandes de rdv. Ces derniers éléments renforceront votre branding ! Dernier conseil, si vous êtes à l’aise avec ce format, proposez des lives pour interagir de façon directe avec votre communauté !

Comment lancer un business et entreprendre pendant la crise ?

Si vous envisagez de créer votre propre business, vous devez garder à l’esprit que le bon moment n’existe pas ! Il est évident qu’une crise comme celle de 2020 est particulière et peut vous faire hésiter mais je vous conseille justement de profiter de cette opportunité pour :

  • Affiner votre stratégie de communication
  • Prendre de l’avance sur la création de contenus
  • Créer vos supports de communication
  • Rejoindre des communautés en ligne (groupes Facebook, Meetup, Slack) pour élargir votre réseau professionnel
  • Proposer vos prestations à tarif plus abordables auprès d’associations qui ont moins de moyens : cette solution est idéale pour trouver vos premiers clients tout en construisant votre portfolio !
  • Vous former pour approfondir vos compétences
  • Trouver des services complémentaires pour générer des revenus passifs (comme la formation en ligne par exemple)

 

En résumé, une crise touche tout le monde, et tous les business. Le plus important est d’avoir le bon mindset et de savoir réagir. Tout le monde souhaite vendre mais il est important d’adapter votre business et votre communication à la situation. Montrez-vous à l’écoute de votre communauté, consolidez les liens, identifiez de nouveaux besoins et de nouvelles offres. Prenez également à prendre des nouvelles de vos clients pour savoir comment ils vivent la situation de leur côté. Cela contribuera à renforcer votre relation avec eux, et de manière indirecte votre collaboration ! Et si vous avez besoin d’aide pour y voir plus clair ou pour avoir un regard extérieur sur votre façon d’entreprendre pendant la crise, nous pouvons convenir d’un appel découverte pour voir comment je peux vous aider !

Insaf Aoudi : Travailler moins pour gagner plus grâce à une refonte de son business modèle

Nous achevons nos 3 mois d’accompagnement avec Insaf Aouadi.  Insaf est coach en amincissement depuis de nombreuses années et avait envie de passer à un rythme de travail plus allégé pour pouvoir profiter de plus de temps libre, notamment en revoyant son business modèle. Cet accompagnement et les mises en pratique ont été mises à rude épreuve avec le confinement mais nous avons su nous adapter pour permettre à Insaf de rebondir en dépit de cette période difficile. 

Identifier les tâches à déléguer pour ne plus être prisonnière de son entreprise

Au début de notre accompagnement, j’ai demandé à Insaf de se projeter à moyen et long terme pour pouvoir identifier les objectifs et des solutions pour les atteindre. J’ai vite compris que l’activité d’Insaf était très prenante, et que son planning surchargé la rendait esclave de ses clients.  Difficile donc pour elle de formuler des objectifs à moyen terme. Il y avait pourtant une certaine urgence à trouver un nouveau business modèle car son rythme de travail et les conditions physiques qu’impose son métier l’épuisaient.

Nous avons donc travaillé sur son positionnement, ses canaux de communication et trouvé quelles tâches pouvaient être déléguées facilement. Après avoir identifié le profil à recruter, nous avons établi une fiche de poste et défini un budget pour ces futurs recrutements.

Pour qu’Insaf puisse se consacrer à son cœur de métier, nous avons pensé à deux profils :  une assistante opérationnelle pour l’aider à gérer sa machine en cabine,  ainsi qu’une freelance pour la partie communication. A ce titre nous avons également mis en place une stratégie de contenus pour faire connaître l’activité d’Insaf sur le web et développer sa communauté en ligne. 

Identifier les postes de recrutement permet non seulement de gagner du temps au quotidien mais aussi de pouvoir se consacrer pleinement à son métier. Déléguer pour mieux atteindre ses objectifs fait partie des étapes indispensables pour passer à l’étape supérieure de son activité d’entrepreneur. Or, il n’y a pas de croissance sans investissement ! Pensez à intégrer cette étape dans votre business modèle !

Construire des offres rentables pour automatiser son activité

Après avoir identifié comment gagner du temps, il a fallu revoir l’offre d’Insaf. Nous avons établi un nouveau tarif pour les packages en traquant le temps passé pour chaque client. De cette façon, Insaf facture ses prestations à leur juste valeur !

 L’idée du package est excellente pour : 

  • Fidéliser vos clients sur plusieurs séances ou produits
  • Simplifier vos prestations de service 
  • Construire un business model prédictible pour avoir une visibilité sur votre chiffre d’affaires 

Alors pourquoi ne pas commencer dès maintenant à construire une offre à votre image ?

Garder une attractivité même en période de crise 

L’activité d’Insaf étant principalement en présentiel, le confinement qui a duré plusieurs l’a obligé à revoir son offre et rebondir rapidement. Pour cela, la solution était toute trouvée : la communication digitale. 

Nous avons adapté sa stratégie de contenu à la situation en mettant en place :

  • Des lives sur les réseaux sociaux, notamment Instagram qui ont contribué à son personal branding
  • Des partenariats avec des influenceurs pour bénéficier de leur communauté et être plus visible
  • Proposer des offres de consulting en nutrition à distance, à un tarif plus intéressant qu’en présentiel
  • Ecrire une  newsletter
  • Réfléchir à la création d’une formation en ligne

 Ces différents leviers ont permis à Insaf de : 

  • Maintenir une partie de  son activité malgré la période de confinement
  • Sortir de sa zone de confort et proposer de nouveaux formats de communication grâce aux lives sur les réseaux sociaux
  • Trouver de nouvelles solutions rapidement pour rester rentable en période de crise 

Conclusion : Une offre qui s’adapte à la période pour travailler moins mais mieux 

Insaf dispose désormais d’une feuille de route claire pour avancer sereinement. Nous avons pu trouver des solutions rapides et rentables et elle dispose désormais de tous les outils et leviers pour faire connaître son activité sur le web et créer de nouvelles offres pour toucher une clientèle et une audience plus large. Je reste bien sûr près d’Insaf en suivi mensuel pour lui apporter une aide dans ses premiers mois en solo !

Le mot de la coaché “: Il y a quelques mois j’ai décidé de suivre un accompagnement dédié aux entrepreneurs avec Yéza,  une décision qui aura marqué mon année 2020.

Grâce à ces trois mois d’accompagnement, j’ai pu comprendre et mettre en place certains changement dans mon business, comme alléger mon planning, ne plus travailler seule…etc, des choses qui me bloquaient et dont je n’avais pas conscience.

Résultats : 
– Mon chiffre a augmenté de 30 %.
– Je ne travaille plus ni le mercredi ni le samedi: le mercredi est réservé à mes projets professionnel et le samedi à mon fils.

Aujourd’hui, je prépare une nouvelle formation et je cherche
deux personnes en opérationnel.
On y va étape par étape.
 
Merci Yéza pour ce coaching ! “

Réserve ton appel découverte : https://calendly.com/yezalucas/appel-decouverte

Coach, de quoi as-tu vraiment besoin pour te lancer

Le coaching est une profession de plus en plus convoitée chez les entrepreneurs et futurs entrepreneurs. Pourtant, lorsqu’il s’agit de se lancer, le syndrome de l’imposteur refait surface. Suis-je légitime ? Suis-je compétent ? Ai-je besoin d’être coach certifié pour être crédible ? Ces questionnements freinent plus d’un entrepreneur, qui finiront par passer des mois à suivre une formation plutôt qu’à pratiquer et à développer leur légitimité. Alors, de quoi a-t-on vraiment besoin pour se lancer dans le coaching ? Je réponds à cette question en 6 points.

Définis ton domaine de prédilection

Le coaching est un métier qui regroupe beaucoup de domaines professionnels et personnels. On ne peut pas juste se dire “coach”, on est coach “en” quelque chose.

Si tu te lances dans le coaching, je te conseille de commencer par la facilité : choisis un domaine de compétence que tu maîtrises ou bien un domaine de prédilection, ce qui rendra les choses plus aisées pour toi. Ne cherche pas à suivre les tendances et la mode en matière de coaching, car les tendances sont éphémères. Ce qu’il faut c’est trouver un domaine dans lequel tu te sens à l’aise et qui ne te demande pas trop d’énergie pour te lancer.

Si tu es à l’aise pour donner des conseils à ton entourage pour améliorer sa vie de couple, le love coaching est une piste. Si tu te sens plus à l’aise pour aider ton entourage à trouver sa voie professionnelle, le coaching en reconversion peut être une piste intéressante…etc.

Ne va pas là où tu n’es pas bon, tu mettras beaucoup plus de temps à devenir opérationnel. En étant aligné avec un domaine, tu arriveras beaucoup plus facilement à te fixer des objectifs et ton business sera ton reflet !

Développe des capacités d’empathie et d’écoute

Être coach, c’est avant tout être une oreille attentive. Je dirais même que l’écoute et l’empathie sont deux qualités indispensables dans ce type de projet professionnel. Sont-elles innées ? En toute honnêteté, je le pense. En revanche, une oreille peut s’éduquer pour être encore plus affûtée et percevoir des “signes” de détresse, d’anxiété, ou de colère chez un client.

L’empathie est également indispensable pour un coach, qui ne pourra accompagner son client au mieux qu’en se mettant à sa place. Si le client rencontre des blocages psychologiques, il faudra d’abord les prendre en considération avant d’aller de l’avant. En te mettant à la place de ton client, tu vas pouvoir en toute humilité te demander ce que tu ferais à sa place, dans sa situation. Tu vas pouvoir également utiliser les bons mots “rassurants” pour l’aider à passer à l’action.

Par exemple, si un client me dit que produire des contenus est trop épuisant pour lui, je commence à lui dire que je comprends ce qu’il ressent. Je ne cherche pas à lui imposer un choix. Je lui demande ensuite comment il pense faire pour développer sa notoriété sans contenu, puis j’écoute ses propres pistes.

Garde en tête que ton rôle de coach, c’est d’être un miroir pour ton client, et c’est en étant ce reflet que ton client prendra conscience de ses propres blocages.

Définis une approche existante (ou tout simplement la tienne)

Avec l’expérience, on développe une approche de coaching avec ses clients. Je conseille bien sûr d’en choisir une qui nous correspond. On peut pour commencer, choisir une approche existante pour se rassurer, mais il faut évidemment qu’elle nous parle. Pour te donner un exemple : j’ai souvent entendu parler de posture dite “basse” en coaching. Cette approche consiste à laisser le client s’exprimer et ne pas donner son avis en tant que coach. Cette posture est très passive pour le coach, qui laisse le client accoucher de ses réponses.

Cette approche ne correspond pas à ma personnalité : d’une part, je suis quelqu’un de très énergique, et d’autre part, en tant que client, j’ai du mal à supporter qu’on me laisse seule face à mes réflexions.

Il existe aussi des approches très directives, qui imposent un programme et des choix au coaché. Ce n’est pas mon approche non plus car, elle va à l’encontre du regard empathique et de l’écoute du coach dont on parlait plus haut.

A terme, j’ai fini par développer ma propre approche, m’inspirant de plusieurs approches existantes, alignée avec ma personnalité :  je pose des questions à mes coachés mais leur donne également mon avis sans l’imposer. Je suis transparente sur le fait que mes conseils ne sont pas une vérité absolue et s’ils ne les sentent pas, je ne les forcerai pas à les appliquer.

Définis une promesse avec laquelle tu es à l’aise

La promesse, la proposition de valeur, ces mots génèrent beaucoup de pression chez les entrepreneurs et particulièrement chez les coachs. Une promesse doit être atteignable et pour cela, il faut que tu puisses garantir le résultat ! Si tu n’es pas à l’aise avec un résultat chiffré, ne le promets pas et laisse ça à d’autres coachs !

Pour ma part, ma promesse est la suivante : permettre aux entrepreneurs d’attirer un flux de clients réguliers grâce à leur personnalité. Je crois en cette promesse.

En revanche, en tant que coach, je me donne une obligation de moyen et non de résultats. Voici ma conviction : en tant que coach, je fais ma part du travail pour aider mon client à atteindre ses objectifs (50%), mon client, lui devra fournir les 50% du travail restant. S’il ne collabore pas…pas de miracle.

En tant que coach, tu n’es pas à 100% responsable de l’échec ou de la réussite de tes clients. C’est pourquoi il est essentiel de les responsabiliser ! Evidemment, il est toujours plus facile (et racoleur) de promettre des résultats chiffrés : X kilos en moins en X mois, X euros en plus par an…mais toutes les transformations ne font pas l’objet de résultats mesurables à l’œil nu.

Si tu es coach en bien-être, ou coach en développement personnel, tu peux apporter un apaisement, une baisse du stress, un alignement…qui sont des résultats très profonds mais de long terme. Tout l’enjeu est dans le marketing : comment arriveras-tu à rendre cela “sexy” pour emballer ton client ? ?

Développe ta visibilité avec des contenus réguliers

Je reviens encore une fois sur la question des contenus. Mais que veux-tu, je crois en cette stratégie et c’est celle que je t’enseignerai pour développer ta visibilité ?

Bien sûr, tu peux développer ta visibilité autrement avec du bouche à oreille, mais tu ne sortiras pas de ton cercle de contact (réseau). Tu seras rapidement limité.

Je te conseille pour cela de procéder de manière simple en te posant les questions suivantes :

  • Sur quels sujets as-tu envie de t’exprimer (brainstorming de tous les sujets qui te passent par la tête)
  • Trouve le ou les fils conducteurs entre ces sujets (thématique(s) récurrente(s) qui feront ta ligne éditoriale)
  • Définis tes supports de prédilection : écrit (articles de blog), audio (podcast..), vidéos (YouTube ..)?
  • Définis le ou les canaux de diffusion de tes contenus : newsletter, réseaux sociaux…Je te conseille de commencer par tester un ou deux canaux à fond
  • Définis une fréquence de publication régulière mais raisonnable pour tenir sur la durée (publie des contenus minimum une fois par mois sinon tu seras oublié…)

Teste cette stratégie de contenu sur un mois et évalue-la. Ce travail de publication régulier était-il plaisant ? Fatiguant ? Pourquoi ? Comment peux-tu l’adapter pour le prochain mois ?

Pars de l’existant pour construire ta notoriété (preuve sociale)

Une des grandes peurs chez les coachs débutants est la question de la légitimité. Comment vais-je être crédible si je n’ai pas de clients ? Au lieu d’être focalisé sur les clients que tu n’as pas, pourquoi ne pas partir de ce que tu as ? Et tu as des choses ! ?

Tu as sûrement coaché des amis, même gratuitement. Tu as donné des conseils, et peut être même vu quelques transformations/résultats. Demande à tes contacts/amis de te laisser un avis sur ton site web, ton profil Linkedin, ta page Facebook ou ton Google my business.

Tu as donné des conseils dans le cadre de ton ancien job/activité ? Même travail ! Demande des avis ! Comme je te le disais dans mon premier point, pars de l’existant, commence par ce qui est facile pour toi et construis ton métier et ta réputation pas à pas.

 

Voici mes 6 conseils pour te lancer dans le coaching peu importe le domaine. J’ai construis mon activité de coach sur le tas, certes en doutant, mais sans repousser mes passages à l’action. J’aurais clairement pu faire les choses plus rapidement et mieux, mais j’ai fait avec ce que j’avais. Aujourd’hui, je suis beaucoup plus structurée et si j’avais dû me relancer dans le coaching, je ferais comme je te l’ai indiqué dans ces 6 points. Si tu souhaites aller plus loin, je peux t’aider à devenir un coach aligné avec ton activité, et construire ta clientèle sans prospecter, ni dépendre de ton réseau.

 

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Coach et formateur : Comment gérer un client incoachable ?

Si tu es coach ou formateur, tu t’es peut-être retrouvé face à des clients dit “incoachables”. Désemparé, tu t’es sûrement remis en cause, et ton syndrome de l’imposteur en a profité pour refaire surface. Ne t’inquiète pas, ce type de profil client ne se présente pas qu’à toi, et il est toujours très délicat de devoir gérer un coaching si le client ne collabore pas.

Savoir identifier les clients incoachables

Ce sont des clients qui ne veulent pas être poussés dans leurs retranchements, mais également des clients qui ne sont pas encore prêts pour être coachés. Il faut en effet une maturité pour jouer le jeu et écouter les conseils d’une tierce personne, qui peut te mettre de temps à autre dans une situation d’inconfort.

Que font ces clients en coaching ? Ils te prennent toute ton énergie. Déjà parce qu’ils ne sont pas synthétiques, et se donnent beaucoup d’excuse pour ne pas avancer. Souvent, parce qu’ils ne sont pas prêts à changer, ce qui revient à dépenser beaucoup d’énergie pour rien. Parfois, parce qu’ils ne sont pas compétents, et ne s’en rendent pas compte, ce qui prend beaucoup de temps et d’énergie également.

Les solutions pour gérer un client incoachable

Dans un premier temps, il s’agit de pouvoir le détecter en amont. Pour cela, tu peux mettre un premier filtre avec un questionnaire de présélection avant la prise de rendez-vous avec toi. Cela te permettra de voir dans quelle disposition mentale se trouve le prospect.

Ensuite, tu peux prendre la température lors de l’échange de vive voix avec le client. Tu peux par exemple anticiper certaines questions lors de l’entretien :

  • Est-il prêt à faire sa part du travail pour arriver à ses objectifs ?
  • Qu’attend-t-il d’un accompagnement ?
  • Son projet professionnel est-il clair ?
  • Qu’a-t-il déjà essayé de faire par le passé pour résoudre ses problèmes ?
  • Est-il prêt à investir ?
  • Sait-il que les résultats n’arriveront potentiellement que dans 6 mois ?
  • Qu’est-ce qui le motive au-delà de ses objectifs financiers ? Quelle est sa vision ?
  • Prend-t-il du plaisir à ce qu’il fait ?

Ces éléments te permettront déjà de savoir si tu as envie de travailler avec un client ou non.

Rediriger le client vers un autre professionnel si besoin

Tu sens que les problématiques de ton client sont vraiment ancrées et tu penses qu’un thérapeute lui conviendrait mieux ? Fais usage de la diplomatie et redirige ton client vers un psychologue ou autre professionnel en lui présentant cela comme une approche complémentaire et bénéfique.

Donner une limite de temps pour réaliser les séances de coaching

Je ne le fais pas encore assez, mais donner un cadre aux séances te permet d’éviter qu’un client reporte de manière indéfinie les séances par procrastination. Et parmi les clients incoachables, il existe un certain nombre de procrastinateurs ?

Baisser ton niveau d’exigence vis-à-vis du client en question

Ce n’est pas évident, mais si tu sens que ton client tourne en rond, et qu’il bloque, tu ne pourras de toute évidence pas lui permettre d’atteindre les résultats souhaités, alors adapte-toi à ce qu’il te donne pour avancer. 

Tu n’es pas totalement responsable de l’échec de tes clients. Ni de leur victoire d’ailleurs. Le coaching, c’est du 50/50 : le coach fournit 50% du travail grâce à un cadre adapté pour le client, un rôle de booster pour permettre au client de passer à l’action, un miroir pour que le client ait conscience de sa situation, mais également une oreille attentive et bienveillante pour favoriser une relation de confiance. De l’autre côté, le client fournit 50% du travail en acceptant de jouer le jeu du coach et sortir de sa zone de confort en passant à l’action. Si l’un des deux protagoniste ne remplit pas son rôle, il est difficile pour le client et pour le coach de voir des résultats tangibles.

Arrêter à tout moment

Oui tu es lié à un contrat, mais si les choses ne se passent pas comme tu veux, tu peux en parler en toute transparence à ton client. Si tu veux rester en bon terme avec lui, je te conseille de le renvoyer vers un collègue dont le profil correspondra mieux à ton client. Rompre un contrat n’est pas un signe d’échec pour un coach, mais d’incompatibilité entre deux acteurs. Et cette compatibilité est essentielle pour que ton client atteigne ses objectifs, et que tu sois au meilleur de ce que tu peux donner.

Gérer un client incoachable n’est pas chose facile. C’est en plus de ça un sujet tabou car il fait ressortir le syndrome de l’imposteur du coach. L’objectif de cet article était de sortir ce tabou de l’ombre et proposer des pistes de solutions pour gérer une situation délicate avec un client incoachable.

Si tu veux réussir à développer ton activité de coach pour :

  • Bien en vivre
  • Trouver des clients réguliers sans démarcher
  • Réussir à convertir tes prospects en clients au téléphone
  • Construire tes offres et fixer tes tarifs
  • Organiser la structure de tes ses séances
  • Lancer et vendre une formation en ligne
  • Développer ta notoriété grâce à une forte communauté autour de ta marque personnelle
  • Et que tu es prêt à investir en toi et en ta réussite

Je te propose qu’on échange de vive voix : https://calendly.com/yezalucas/appel-decouverte

 

10 leçons d’entrepreneuriat que m’a appris l’aïkido (3e version)

Il y a quelques temps, j’ai écrit deux articles (le premier ici et le second ici)dressant les parallèles entre l’entrepreneuriat et la pratique de l’aïkido. Aujourd’hui en période post-covid, le monde économique est en pleine mutation et les entrepreneurs doivent se restructurer pour s’adapter à ce nouveau contexte. Tout comme les aikidokas qui ont du développer des capacités de résilience pour renforcer leur pratique malgré un fort niveau de contrainte. Dans cet article, je détaille donc les 10 nouvelles leçons d’entrepreneuriat que l’aïkido m’a appris plus récemment. 

 

Leçon n°1  : Rechercher la perfection est un frein à la progression 

Stage de Paques, Nimes – Kodokan Paris 15 (Mai 2018)

En aïkido, ce qu’on recherche, c’est le mouvement et la fluidité. Rester statique pour essayer de trouver le mouvement parfait ne fonctionne pas car il nous déconnecte de notre partenaire (Uke) et rompt ainsi la relation. Par exemple, dans le cadre d’un travail en miroir, ce qu’on recherche, c’est la coordination avec son partenaire, mais pour cela, il faut de nombreuses tentatives pour trouver l’harmonie avec entre Uke (celui qui attaque) et Tori (celui qui fait la technique). En restant mobile et en s’essayant à de nouveaux mouvements, on finit par ajuster sa distance, trouver le bon timing et renforcer la relation avec son partenaire.

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : ce n’est pas grave si nos initiatives ne fonctionnent pas. Ce qui compte, c’est le passage à l’action, tout en rectifiant le tir si jamais l’essai n’est pas concluant. Si je veux tester une nouvelle offre ou un lancement de formation, il faudra le lancer à un moment ou un autre. Le plus tôt sera le mieux pour comprendre ce qui n’a pas fonctionné (audience, tarif, positionnement, proposition de valeur…) et faire mieux la prochaine fois. Passer à l’action, arrêter de se poser trop de questions permet ainsi d’expérimenter, ressentir, et ajuster si besoin. 

Rechercher le geste parfait, c’est perdre en fluidité en se mettant ses propres freins. Pour tendre vers la progression, mieux vaut être dans le mouvement pour s’en rapprocher. 

 

Leçon n°2 :  Suivre son ressenti pour faire les choses facilement 

Cours d’armes en plein air – Kodokan Paris 15 (mai 2020)

Comme vu dans la première leçon, ce qui compte en aïkido, c’est le mouvement et la fluidité. Pour arriver à un bon niveau de fluidité, il faut faire les choses comme on les sent, en essayant de ne pas contrôler tout ce qui se passe. Des exercices yeux fermés sont parfois proposés pour permettre aux aikidokas de moins utiliser leur mental, et plus écouter et ressentir les sensations de leur corps. A terme, on finit capter des sensations. Ces nouvelles sensations permettent à l’aikidoka de prendre conscience de ce qui n’est pas bon (pas le bon placement par exemple), puis plus tard, de trouver la solution pour rester dans cette fluidité

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : ce qu’on recherche, c’est la fluidité, ou le “flow” comme on le dit souvent. Ce “flow” permet d’être dans le meilleur de son énergie pour faire les choses facilement, sans effort. C’est en somme, être dans la bonne énergie. Cette recherche de fluidité est très utile pour rester créatif : produire des contenus par exemple. Si je lutte à écrire 3 mots, mieux vaut reposer mon stylo et recommencer plus tard, quand je serai dans une meilleure énergie et que ma pensée sera plus claire. 

Lorsque les choses ne viennent pas, c’est que le corps, ou l’idée n’est tout simplement pas prêt.

 

Leçon n°3 : Le déclic vient avec le travail

Cours de jo enfant – Kodokan Paris 15

En aïkido, il nous arrive souvent de fournir beaucoup d’efforts sans voir les résultats de notre travail. Cela peut être très frustrant. Mais un beau jour survient le déclic ! Pourtant, ce déclic ne vient pas seul, il est l’aboutissement de mois de travail, pendant lequel le corps a fini par assimiler ce qu’on lui demandait. Pour réussir à faire une chute enlevée fluidement, il faut travailler pendant un certain temps son placement, mais également ses appréhensions face à une chute qui peut paraître impressionnante. C’est une fois la peur domptée que Uke peut chuter avec facilité et sans se blesser.  

Dans l’entrepreneuriat c’est la même chose : lorsqu’on se met à son compte, on travaille beaucoup au début. Ce travail nous demande beaucoup d’efforts et d’énergie pour nous faire connaître, nous rendre visible, fluidifier nos rendez-vous prospects, et écrire nos premiers contenus. Au début tout semble laborieux. Mais un beau jour, c’est le déclic : de nouveaux clients affluent d’un coup, un média accepte notre publication, et c’est le cercle vertueux qui se met en marche ! Mais jamais tous ces déclics n’auraient pu advenir sans travail fourni en amont. 

On a souvent tendance à se comparer à des personnes plus avancées que nous, pour qui tout semble fluide. Mais on oublie de regarder le chemin parcouru par ces aikidokas et entrepreneurs. Au lieu de comparer son intérieur à l’extérieur des autres, comparons nous à ce que nous étions hier, avant travail et déclic. 

 

Leçon n°4 : Accepter les contradictions de la discipline 

Cours d’armes à Montsouris – Olympiades Aikido Club (mai 2020)

L’aïkido est une discipline qui comprend ses propres contradictions : d’un côté, la spontanéité et la fluidité recherchées, de l’autre, le cadre et les règles propres à l’art martial. Lorsqu’on pratique les armes en aïkido, il faut une certaine réactivité, tout en se tenant à une pratique très codifiée (nombre de pas, rituel de salutation…). Lorsqu’on débute en aïkido, il est difficile de faire la part des choses, et savoir ce qui est attendu de nous. Il est ainsi très compliqué d’aller vers de la fluidité sans maîtriser l’outil (son propre corps ou ses armes). Le juste milieu peut se trouver pour un débutant quand il est en confiance, ce qui lui permet de se lâcher, tout en appliquant les quelques principes qu’il connaît (les déplacements de base par exemple). 

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : il faut à la fois garder la tête froide pour ne pas diriger une entreprise avec ses émotions, et à la fois utiliser ses émotions dans sa communication pour la rendre plus humaine. Là encore, même si les contenus ont une portée émotionnelle, il faudra une rigueur et une discipline de publication. Il s’agit donc de jongler entre objectivité pour renforcer son mindset entrepreneuriat (état d’esprit), émotions pour humaniser l’entreprise et discipline pour construire une entreprise pérenne. 

Tout est une question d’agilité et de connexion entre ces trois éléments complémentaires : rigueur (assiduité en aïkido /régularité dans l’entrepreneuriat), attitude (shisei/professionnalisme), lâcher-prise (spontanéité/ communication émotionnelle)

 

Leçon n°5  : On va là où on regarde 

En aïkido, le regard donne la direction : si je regarde le sol, je vais m’écraser au sol. Si je regarde mon adversaire, je peux le surveiller en cas d’attaque et anticiper ses coups. Tout est une question d’intention et de direction. A de nombreuses reprises, j’ai oublié de regarder mon partenaire pour me focaliser sur ses mains ou son arme ( qui m’a coûté quelques baffes). L’aïkido nous apprend aussi à regarder ce qui compte vraiment et ne pas être aveuglé par l’objet brillant (la main, ou l’arme). 

Dans l’entrepreneuriat c’est la même chose : la question du regard est primordiale pour développer son entreprise dans le sens qu’on souhaite lui faire prendre. Concrètement, il s’agit de la vision : où dois-je regarder ? Devant mes pieds ? Ou au contraire, voir loin pour maintenir le cap ? L’e syndrome de l’objet brillant va-t-il me détourner de mon objectif long terme ?  La réponse est dans la question ? J’ai personnellement commencé à développer ma vision entrepreneuriale et personnelle il y a un peu plus d’un an, et ça m’a grandement aidée dans ma volonté d’automatiser une partie de mon activité et lever le pied pour me consacrer à ma vie personnelle et à mes activités extra-professionnelles ! Pour tenir la route, il faut un cap, que seul le regard fixe. 

 

Leçon n°6 : Pivoter pour mieux rebondir (surtout dans un contexte de crise)

Aikido en période post-covid – Kodokan Paris 15 (juin 2020)

En aïkido, il existe un mouvement qu’on appelle pivot. Le pivot permet de se rééquilibrer tout en faisant volte face à son adversaire. Ce pivot implique un déséquilibre nécessaire pour retrouver un positionnement stable. Et c’est le principe même des déplacements en aïkido : les chutes permettent de rebondir, les enkas ert tenkans de se repositionner pour maintenir de solides appuis. Sans ces déplacements, dont le pivot fait partie, l’aikidoka perdrait l’équilibre et se ferait dominer par son adversaire. 

Mais pivoter, c’est également adapter sa stratégie à un contexte actuel comme celui de la crise post-covid : dans ce contexte, l’aïkido a dû adapter sa pratique. D’abord en visio, l’aïkido s’est ensuite pratiqué en plein air grâce à la pratique des armes et de l’aiki-taiso (mouvements de corps de l’aïkido) permettant ainsi aux aikidokas de travailler au mieux leurs postures, souvent délaissées au quotidien, au profit de la relation avec le partenaire. 

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : les pivots permettent de faire prendre une nouvelle direction à son entreprise pour la faire grandir, ou opérer des mutations pour l’adapter à une nouvelle stratégie de développement. Pivoter est inconfortable car c’est une action qui amène notre entreprise dans une direction que l’on ne connaît pas encore. Tout comme en aïkido, ce déséquilibre est nécessaire pour retrouver une stabilité et une sérénité. Dans le contexte actuel post-covid, certains entrepreneurs ont du digitaliser leur activité pour la faire perdurer : c’est donc un pivot important qui valorise la résilience de l’entrepreneur. 

En accusant un coup comme celui de la crise que nous connaissons aujourd’hui, nous exerçons notre faculté de résilience pour garder la tête hors de l’eau. Dans son malheur, et dans sa nouvelle pratique en plein air, l’aikido a su donner une plus grande visibilité à sa discipline, qui peut s’en servir pour la prochaine rentrée qui s’annonçait plutôt difficile ! L’entrepreneur lui, peut se former pour transformer et adapter son activité au contexte actuel.

 

Leçon n°7  : Lever les freins psychologiques à la réussite

En aïkido, le débutant expérimente beaucoup de moments d’appréhension : les chutes, qui peuvent donner l’impression de se vautrer contre le tatami, l’attaque d’un uke dont la forte corpulence peut générer un sentiment de peur, et les moments de déséquilibres, difficiles à accepter quand on a l’habitude d’être en permanence dans le contrôle. Une fois les blocages levés, la pratique est beaucoup plus fluide et dynamique. Mais pour lever ces blocages, il faut des années de pratiques, des partenaires bienveillants, et une bonne pédagogie. 

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : on est souvent victime de croyances limitantes qui entravent notre réussite :  “je ne suis pas légitime”, “je ne peux pas demander tant”, “je n’y arriverai jamais”, “ma vie n’intéresse pas les gens” sont des phrases qui reviennent souvent.  Une fois les croyances limitantes levées, l’entrepreneur peut développer son plein potentiel. Mais avant cela, un travail psychologique sur soi est essentiel pour arriver à atteindre ses objectifs : c’est pourquoi, en tant que coach, j’ai choisi d’adopter une approche liant business et développement personnel. 

Chaque activité, qu’elle soit professionnelle ou récréative a une dimension psychologique lié au désir de performance et à l’égo. Pour performer, il faut justement se mettre dans les bonnes disposition pour lever ces blocages : s’entourer de personnes stimulantes, mais également de “miroirs” de notre progression, tel un coach peut l’être pour son coaché, et tel un sensei peut l’être avec son élève. 

 

Leçon n°8 : Investir sur soi 

Pour progresser en aïkido, un double investissement est nécessaire : un investissement en temps (lié à la tenue d’un objectif de progression clair, avec les passages de grades) et un investissement financier (même moindre, pour acquérir la bonne tenue, le bon matériel ou accéder aux stages qualifiants). Sans la rigueur et la discipline qu’impliquent la tenue d’objectifs clairs, il est impossible de voir des résultats satisfaisants. On peut passer des années à pratiquer l’aïkido sans progresser si on ne se fixe pas d’objectifs clairs et si on ne se donne pas les moyens d’y arriver. La pratique seule ne suffit pas.

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : pour passer un palier, il faut investir sur soi : du temps, car on sait que les graines que l’on plante aujourd’hui ne seront récoltées que dans un bon moment. Et de l’argent car sans formation ni accompagnement, on peut passer des années à vivoter au lieu de faire décoller son entreprise. Investir permet de s’engager pleinement, obtenir un regard extérieur et prendre l’autoroute au lieu de passer par les détours d’une route de campagne. 

Investir dans son attitude, sa posture, ses outils et surtout, dans la réussite de ses objectifs est le meilleur moyen d’arriver à les atteindre. Un investissement, c’est un engagement vis à vis de soi, en faisant le pari de sa réussite.

 

Leçon n°9 : Croiser les pratiques pour trouver un style qui nous correspond 

En aïkido, chaque dojo a sa propre manière d’enseigner, selon la fédération à laquelle il appartient, mais également selon la pratique du sensei. En tant que coach, j’attache beaucoup d’importance à la pédagogie : je sais que j’ai besoin d’explications concrètes pour comprendre les choses. J’ai également besoin de croiser les pratiques pour assimiler ce que j’ai appris. C’est pourquoi au bout de ma troisième année, j’ai décidé de rejoindre un deuxième club en parallèle du premier. Ces deux approches me permettent ainsi de prendre du recul sur ce qui m’est enseigné et de mieux assimiler l’apprentissage. Avec les années, l’aikidoka développe son propre style, et c’est de cette manière qu’il se sera découvert pleinement. 

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : on baigne dans un univers de coachs et de sachants dont les méthodes diffèrent toutes les unes que les autres. Dans cette jungle de l’entrepreneuriat (et surtout, de l’infopreneuriat), on peut facilement s’y perdre. Je conseille à tout entrepreneur de ne pas copier ligne par ligne une stratégie vue chez un mentor, mais plutôt de ne prendre que ce qui lui parle vraiment, et de laisser de côté ce qui ne lui correspond pas. Appliquer une méthode qui n’est pas “soi” va générer un problème d’alignement et donc des résultats médiocres. En revanche, croiser les approches et prendre le meilleur d’entres elles, puis à terme, trouver son propre style est une bonne solution ! 

L’analogie favorise la synthèse. C’est un processus naturel qui permet de mieux assimiler la connaissance, mais également d’apprendre de manière plus éclairée grâce à la prise de recul.

Leçon n°10 : Trouver son lâcher-prise tout en étant dans l’action 

Cours d’armes – Olympiades Aikido Club (juin 2020)

En aïkido, il est conseillé de se relâcher ses muscles pour fluidifier ses mouvements. Mais rien n’est moins aisé, surtout quand on est débutant. Alors comment lâcher prise quand on est tout crispé du poids de la journée et du stress quotidien ? En étant dans l’action mais en prenant du plaisir ! La meilleure façon de se détendre est de prendre du plaisir. Tout simplement. Et cette notion de plaisir peut être oubliée quand on tient un objectif de performance trop élevé, mais également quand on se sent brimé dans son élan, par un des remarques ou un manque de valorisation.

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : des objectifs trop ambitieux peuvent nous amener à finir sur les rotules tout en oubliant de prendre du plaisir à entreprendre. C’est pourquoi j’attache une grande importance à la notion d’alignement pour entreprendre sans s’épuiser, conserver son énergie et donner du sens à son quotidien d’entrepreneur. Lorsque je me suis lancée dans l’entrepreneuriat, j’écrivais des contenus sans stratégie en tête. Je prenais du plaisir à écrire mes articles, et c’est ce qui m’a permis de trouver mes clients, car j’étais dans une bonne énergie, sans chercher à trouver des clients “tout de suite”.  

Dans l’aïkido tout comme dans l’entrepreneuriat, le lâcher prise est essentiel à l’atteindre de ses objectifs, mais pour y arriver, il faut arrêter d’être obnubilé par l’objectif, et apprécier le chemin. 

 

Conclusion

Voici donc les 10 leçons d’entrepreneuriat que m’a appris l’aïkido. Par analogie, l’aïkido me permet d’adopter un nouveau regard sur l’entrepreneuriat, et réciproquement. Aujourd’hui, mon entreprise grandit, et ma pratique de l’aïkido s’améliore, et ce, dans un contexte particulièrement difficile. C’est de cette manière que mon entreprise tout comme l’aïkido deviendront de plus en plus résilients ! Si vous êtes entrepreneur, et que vous souhaitez prendre du recul sur votre activité, l’aïkido est un bon moyen pour cela.

 

? Pour essayer l’aïkido dans un Club dont l’ambiance est bonne, Olympiades Aikido club (13e) et Kuroba Aikido (9e)  sont de bon choix, on s’y retrouvera peut-être 😉

? Pour découvrir mon blog aikido, c’est ici 

En espérant vous y croiser dès la rentrée sur les tatamis, et d’ici là, au parc Montsouris (Olympiades) ou Georges Brassens (Kodokan) 

 

Réserve ton appel découverte : https://calendly.com/yezalucas/appel-decouverte

5 principes pour atteindre ses objectifs professionnels et personnels

J’aimerais te parler aujourd’hui du lien qu’il existe entre la manière de réussir dans sa vie professionnelle et personnelle. Plus précisément, j’ai établi des principes de vie applicables à ma vie privée, ma pratique de l’aikido et du chant, mais également à l’entrepreneuriat. Ces principes permettent d’atteindre ses objectifs personnels et professionnels. 

 

Et les voici ! 

 

Principe n°1 : se détendre et lâcher prise pour atteindre ses objectifs

 

Et oui, le fameux ? Evidemment, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais relâcher te permettra d’être moins stressé et par conséquent être plus précis dans tes gestes (aikido), laisser l’énergie circuler (chant) mais également aborder les difficultés du quotidien avec plus de recul (vie privée). Sur le plan entrepreneurial, le lâcher-prise te permet d’obtenir les résultats pour lesquels tu as travaillé : une fois l’effort engagé, laisse la magie opérer (ce qui ne dépend pas de toi). 

 

Mes astuces pour lâcher prise : 

  • passer moins de temps avec mon téléphone (pas toujours facile) 
  • détendre mon corps (et mon esprit) avec un massage par mois

 

Principe n°2 : être régulier pour atteindre ses objectifs

 

La régularité dans toute pratique de toute discipline est un fondamental pour obtenir des résultats. Mieux vaut courir 30 minutes plusieurs fois par semaine qu’une fois 1h30 et ne plus rien faire pendant des mois. 

Dans des disciplines techniques comme le chant ou l’aikido, il est essentiel de pratiquer régulièrement pour que le corps intègre des postures qui deviendront des automatismes. C’est pourquoi je pratique l’aikido entre 3 et 5 fois par semaine. 

Dans l’entrepreneuriat, je ne le dis jamais assez, c’est la régularité de ta communication, et de ton travail qui donnera des résultats. C’est pourquoi il est essentiel d’instaurer des habitudes et un certain cadre (pas forcément très contraignant mais juste présent). Pour ma part, je produis des contenus réguliers depuis près de 3 ans, et ils sont à 80% responsables de l’acquisition de ma clientèle. 

Dans la vie personnelle, les habitudes permettent une bonne hygiène de vie mais également un rituel (une routine) matinale par exemple. Bien sûr, l’objectif est de développer un plus grand bien être dans ta vie personnelle. Il faut garder en tête le pourquoi de tes actions/habitudes/gestes sinon tu les dénatures de leur sens initial et tu perds la motivation. 

 

Principe n°3 : Trouver les mentors qui nous correspondent pour atteindre ses objectifs

 

Pour réussir à atteindre les objectifs que tu t’es fixés, des mentors bienveillants vont pouvoir te guider (et te permettre d’aller plus vite). Evidemment, il faut que le courant passe. Ce que j’attends d’un mentor : de l’écoute, de la pédagogie, de la bienveillance et de l’encouragement. 

Pour le chant, je n’ai pas encore trouvé : j’ai eu plusieurs profs qui ne me correspondaient pas et j’ai mis trop de temps à comprendre que chaque pédagogie n’était pas adaptée : trop de vocalises, trop de respiration, trop de blabla, trop de rythme, trop de contraintes au niveau du registre imposé…

Maintenant, je me suis imposée une règle : si le feeling ne passe pas après 3 séances, je passe à un autre mentor. 

Et j’ai connu la même chose sur le plan personnel en rencontrant des psys et en testants des médecines alternatives. Le problème quand on ne connait pas une discipline, c’est qu’il est difficile de juger par soi-même ce qui est bon ou pas pour soi. 

Pour l’aikido, j’ai choisi de combiner deux approches pour mieux intégrer les retours qui me sont faits. Je sentais que je n’étais plus réceptive à l’approche de mon premier club, et par conséquent, j’ai testé une autre pédagogie. “Aller voir ailleurs” m’a permis de prendre du recul sur ce qui m’était enseigné dans mon premier club.

Quand on entreprend, c’est la même chose : pour avancer plus vite vers son objectif, on a besoin de mentors, ou de guides. Bien entendu, tous ne nous correspondent pas. Si tu ressens un sentiment d’incompréhension, de frustration et de blocages, c’est que ce mentor n’est pas fait pour toi : alors change ! 

Garde en tête qu’un mentor doit te permettre d’avancer ! 

Principe n°4 : Savoir faire les bons investissements pour atteindre ses objectifs

Pour arriver à tes objectifs, il va falloir investir.  Du temps et de l’énergie, certes. Mais souvent aussi de l’argent. 

L’investissement en argent, c’est un véritable engagement. Et bonne nouvelle, il donne des résultats ! 

Le problème, c’est qu’on est souvent frileux à l’idée d’investir…par peur de dilapider ses économies sans obtenir de résultats. 

Alors qu’est-ce qu’un bon investissement et quand investir ? 

 

Un bon investissement :

  • Peut-être légèrement inconfortable : il nous fait sortir une somme que l’on a pas l’habitude de débourser…MAIS nous responsabilise ! 
  • Arrive au moment où l’on ressent le besoin d’un coup de pouce pour passer à la vitesse supérieure et atteindre le prochain palier. 

J’ai investi à plusieurs reprises dans l’entrepreneuriat pour me former et être coachée. Je savais en théorie ce que je devais faire, mais j’avais besoin qu’une personne me parle à moi personnellement et m’aide à développer ma propre entreprise. 

Plus j’avance dans l’entrepreneuriat, plus j’ai des besoins personnalisés (car sur le plan théorique, je sais ce qu’il faut faire) , et plus mes investissements sont couteux. 

C’est la même chose pour le chant, ou j’ai accepté de m’engager sur un trimestre dans une école quand j’étais au cours à la séance sans engagement par le passé. Cet engagement représente un gros investissement mais me permettra de me placer dans un autre état d’esprit : je décide de faire du chant une priorité.

Au niveau de l’aikido, j’ai également investi dans une double inscription dans un autre club pour croiser deux pédagogies mais également pratiquer plus et améliorer mon niveau.

Sur le plan personnel, je suis prête à mettre le budget pour débloquer des croyances limitantes et vivre mieux mon quotidien !

 

Quand tu hésites à investir poses-toi deux questions : 

  • Quel est le coût de l’inaction  ?
  • Cet investissement te met-il en danger financièrement ? 

Principe n°5 : être indulgent avec soi-même pour atteindre ses objectifs

 

Et je suis certainement la plus mal placée pour te donner ce conseil ?

Avoir des objectifs ambitieux est une très bonne chose. Seulement plus l’objectif est ambitieux, plus la difficulté est présente. Il faut donc te laisser une marge de progression et donc d’indulgence. 

Je suis mal placée pour te parler d’auto-indulgence parce que je suis trop dure avec moi-même. En revanche, lorsque j’arrive à relativiser mes périodes de “stagnation” et adopter une vision plus globale, comprenant ma progression passée et mon objectif futur lointain, j’arrive à me satisfaire de mon travail. 

Car plus l’objectif est ambitieux, moins le progrès est linéaire. Voir parfois dégressif ! 

atteindre ses objectifs

Le chemin vers le succès 

Pour arriver au prochain palier, on tombe parfois dans une période de régression. C’est ce que le schéma montre au sujet de l’entrepreneuriat.

Je l’ai également éprouvé dans ma pratique sportive avec l’aikido ou j’ai parfois l’impression de régresser et de ne plus savoir faire les choses : mais c’est tout simplement parce que je prends conscience de ce que je ne sais pas. C’est parfois très déboussolant. 

 

Pour éviter d’être frustré, il est important de comprendre deux choses : 

  • Accepter l’évaluation
  • Ne pas prendre les choses personnellement 

 

Accepter l’évaluation externe te permet de ne pas t’auto-évaluer (ou flageller) et laisser une période extérieur et professionnelle t’évaluer de manière bienveillante (d’ou l’intérêt d’un bon mentor).Ne pas prendre les choses personnellement te permet de prendre de la hauteur par rapport à une critique (constructive). Ce n’est pas parce qu’on t’apprend à redresser la barre du gouvernail de ton entreprise, de ta pratique sportive ou d’introduire plus de diplomatie dans ta parole que l’on te critique en tant que personne. Seuls tes actes sont évalués. Il ne tient qu’à toi de les changer. Tu deviendras ainsi la meilleure version de toi-même, tout en restant toi-même ?

Voici donc mes 5 principes pour mieux atteindre tes objectifs professionnels et personnels et mieux vivre ta vie au quotidien ! 

 

Pour réserver ton appel découverte, c’est par ici : https://calendly.com/yezalucas/appel-decouverte

atteindre ses objectifs

[Cas client] Axelle : Concrétiser son rêve d’international grâce à une stratégie de développement rodée

Je viens de finir trois mois de coaching avec Axelle, fundraiser pour organisations non profit. Axelle est freelance depuis 4 ans et a construit un business model qui lui permet d’avoir de la visibilité sur l’année. Cependant, deux choses lui manquaient dans son activité : le besoin de challenge, en développant son activité à l’international et trouver un équilibre de vie pro/perso pour entreprendre plus sereinement. 

Durant ces trois mois d’accompagnement, nous avons travaillé sur le déblocages des croyances limitantes d’Axelle pour lui permettre de voir grand, nous avons également remis à plat son organisation pour travailler moins et gagner plus (rien que ça !). Nous avons fait pivoter l’activité d’Axelle vers une dimension internationale et enfin développer son attractivité grâce à une communication renouvelée. 

 

Ouvrir le champ de possibles et combattre ses croyances limitantes grâce à une vision claire

 

Lorsque nous avons commencé notre coaching, Axelle avait une idée de ce qu’elle voulait pour son entreprise mais s’interdisait de voir grand. En travaillant sur la vision et les objectifs d’Axelle, nous avons débloqué une chose : les projets personnels d’Axelle (ses passions) pouvaient devenir des projets professionnels rémunérés à terme. 

Axelle est une grande passionnée de théâtre et de danse, mais ne l’avait jusqu’à présent jamais imaginé comme un projet d’envergure professionnelle. En travaillant sur la vision d’Axelle, nous avons visualisé le futur de la danse pour Axelle : un projet de direction d’une compagnie artistique d’ici 10 ans. De même, Axelle aspire à développer des responsabilités politiques citoyennes et locales sur un plan personnel. En creusant le sujet, nous avons fait de cette aspiration un projet d’engagement politique de long terme. Axelle avait également en tête depuis plusieurs années la reprise d’études par un doctorat, et a pu faire le lien à moyen terme entre ce souhait et les activités d’enseignement qu’elle mène actuellement. 

En débloquant ses croyances limitantes, Axelle a pu réaliser que ses passions, engagements et centres d’intérêt pouvaient être rémunérés. 

Une fois sa vision claire, nous avons défini des objectifs à un an et trois ans pour Axelle. Quand la vision permet de se projeter, les objectifs, eux, permettent de passer à l’action. C’est ce que nous avons fait en définissant des objectifs à court terme pour Axelle : ces objectifs mesurables sont actionnables dès maintenant. Ainsi, Axelle s’est fixée comme objectifs à un an de reprendre la danse, prendre part au conseil d’administration d’une association locale où elle était bénévole, à poursuivre ses activités d’enseignement mais également d’activer son réseau pour développer son projet professionnel à l’international. 

A trois mois (durée de notre coaching), Axelle s’est fixée comme objectif d’avoir un plan d’action clair et s’être formée (Mooc) sur le modèle économique des associations, et d’obtenir 30 000 euros de chiffre d’affaires annuel…ce qu’elle a obtenu ! Axelle a même décroché sa première mission à l’échelle européenne. 

Revoir son offre et son organisation pour changer d’échelle (travailler moins pour gagner plus) 

Une fois le cadre fixé, nous nous sommes intéressées au modèle économique (business model) d’Axelle, pour lui permettre de trouver le bon équilibre entre sa vie personnelle et professionnelle. L’objectif : travailler moins pour gagner plus. 

Dans son activité, le plus gros du travail d’Axelle est la prospection. Et ce n’est pas ce qui la passionnait le plus. Nous avons donc revu son modèle économique pour réduire la part de prospection de son emploi du temps et développer le consulting. Alléger son emploi du temps a également permis à Axelle de consacrer plus de temps au développement de son entreprise et donc à sa stratégie de marketing et communication (dont nous reparlerons un peu plus bas). 

Axelle était également victime du syndrome de l’imposteur qui l’amenait systématiquement à se comparer à son ancien mentor, plus expérimenté. Ce syndrome de l’imposteur l’empêchait de développer une offre de service plus stratégique (le conseil) et d’augmenter ses tarifs. 

J’ai donc conseillé à Axelle de rencontrer et d’échanger avec d’autres professionnels de son métier pour en savoir plus sur leur répartition temps/argent. Ce travail de veille concurrentielle/réseautage a permis à Axelle de comprendre qu’elle pouvait être plus productive sur les tâches qui lui semblaient jusqu’ici chronophages. 

Grâce au travail de recueil d’avis clients et de témoignages que je lui ai demandé, Axelle a également compris qu’elle avait suffisamment d’expérience et de légitimité pour s’affirmer comme professionnelle dans son activité et augmenter ses tarifs ! 

Faire pivoter son offre vers un projet à dimension internationale 

Nous nous sommes ensuite intéressées à la manière dont Axelle allait pouvoir faire pivoter son activité vers une clientèle internationale. Pour cela, nous sommes parties sur des bases simples : définir ce qu’Axelle entendait par “l’international” (Europe ? monde?), et réseauter de manière qualitative. Pour pouvoir trouver des clients internationaux, il faut être entouré d’un réseau international mais aussi se débarrasser d’une approche trop conceptuelle de “l’international”.  En échangeant avec des professionnels de son secteur, Axelle a posé le cadre géographique de son développement futur (Europe puis autres régions du monde) et elle s’est ouverte des opportunités. Elle a ainsi pu activer des contacts et obtenu sa première mission à dimension internationale ! 

Une fois le réseau lancé, il était plus facile pour Axelle de définir un positionnement spécifique : plutôt que de changer intégralement son offre pour s’adapter à une clientèle nouvelle, elle a simplement redéfini son persona et adapté son offre actuelle (accompagnement dans la recherche de financements privés et appui à la réflexion stratégique). 

La deuxième dimension à considérer pour développer son projet international était la production de contenus ciblés. Nous avons donc élaboré une stratégie de contenu intégrant des interviews et articles de blog s’adressant à cette cible internationale mais surtout mis en place une régularité dans la production et la communication autour de ces contenus ! 

Développer son attractivité en ligne et hors ligne grâce au pouvoir d’une communication ciblée

 

Axelle a toujours été convaincue de l’utilité de produire des contenus pour développer son activité et viser les bons clients…mais n’avait pas pris le temps de construire une stratégie de contenu structurée avec de la régularité. Nous nous sommes donc attelées à ce travail. L’objectif de cette stratégie de contenu était double : affirmer l’ancrage d’Axelle à l’international grâce à des contenus spécialisés, et attirer un flux de clients réguliers sans démarcher grâce à des contenus réguliers, à forte valeur ajoutée et surtout personnalisés ! 

La première chose sur laquelle nous avons travaillé était de lever une barrière mentale à la production de contenu pour Axelle : produire régulièrement ne veut pas dire y passer beaucoup de temps. 

Au début de notre coaching, Axelle avait une newsletter qu’elle publiait tous les deux mois et qui contenait deux articles de blog. Il semblait impossible à Axelle de réduire la fréquence. Quand nous avons décortiqué sa newsletter, j’ai compris que c’était le travail de veille informative qui prenait le plus de temps à Axelle, et pourtant c’était le moins plaisant à faire pour elle. Pourquoi le faisait-elle ? Encore une fois, pour se sentir plus légitime en apportant des informations documentées à son audience. Mais en échangeant, Axelle a compris que ce n’était pas sur ce point qu’elle pouvait apporter une plus-value et se démarquer : les newsletters de type “curation” existaient déjà dans son domaine. Axelle a donc revu l’intégralité du contenu de sa newsletter pour renforcer son style personnalisé avec une touche d’humour et proposer des contenus originaux. 

Axelle a ainsi construit une newsletter plus légère à fréquence plus rapprochée (une fois par mois). Celle-ci comprendrait un édito, un article de blog alternant deux types de sujets : des interviews de fundraisers dans d’autres pays du monde “Fundraiser d’ailleurs” (pour développer la dimension internationale de son activité) et un article de blog “Les Parenthèses d’Axelle” dans lequel elle donne son point de vue sur un sujet lié au fundraising. 

En faisant de sa stratégie de contenu une priorité, Axelle a pu sacraliser du temps pour écrire et a ainsi obtenu des retours positifs de son audience. Des encouragements qui vont la pousser à poursuivre ce travail rigoureux ! 

 

Conclusion

 

Ce fut un plaisir de travailler avec Axelle, qui a su rapidement prendre conscience de son besoin de regard extérieur pour prendre du recul sur son activité et qui a mis en place les moyens pour arriver à atteindre ses objectifs. Elle a réussi à s’affirmer dans le domaine du fundraising et se sent maintenant légitime pour faire face à la concurrence. Elle a pu trouver un rythme et une rigueur qui lui ont permis de faire d’elle sa propre cliente en se mettant en priorité (et pas faire des clients sa seule priorité). Aujourd’hui, Axelle a une feuille de route et sait où aller pour avancer. Elle sait également entendre la sonnette d’alarme de son corps pour ralentir et prendre du temps pour elle. Ce qui lui permet d’entreprendre plus efficacement mais surtout plus sereinement ! 

 

Le mot de la coachée :J’ai été accompagnée par Yéza Lucas pendant 3 mois. J’avais besoin de quelqu’un ayant le sens de l’écoute, de la franchise et qui m’aide à trouver l’énergie nécessaire pour changer d’échelle. Et Yéza a parfaitement rempli sa mission ! Elle m’a aidée à faire le point sur mes projets tant professionnels que personnels, à plus ou moins long terme. Grâce à son empathie, Yéza m’a permis d’aborder ma 4e année d’entrepreneuriat en toute sérénité”

Si toi aussi tu veux bénéficier de mon accompagnement, réserve ton appel découverte : https://calendly.com/yezalucas/appel-decouverte

14 leçons à retenir du Livre de Stan Leloup : Votre empire dans un sac à dos

Je viens de terminer le premier et nouveau livre de Stan Leloup le fondateur de Marketing Mania. J’ai acheté son livre après avoir assisté à sa conférence aux Editions Eyrolles, il y a quelques semaines. Je n’ai pas acheté ce livre pour “apprendre” sur le marketing, mais pour découvrir un angle d’approche singulier : celui de la psychologie humaine. Je propose ici un résumé de livre des 14 chapitres de Votre empire dans un sac à dos avec une reformulation personnelle. Bien sûr, ce résumé n’est pas exhaustif et ne vous empêchera pas d’acheter le livre de Stan qui est très bien structuré, et facile à lire. Ce résumé n’est pas une critique littéraire mais une synthèse pour aller à l’essentiel des enseignements de Stan Leloup.

Partie 1 : savoir vendre est un super pouvoir 

 

stan leloup

Chapitre 1 : comment convaincre des inconnus de vous envoyer de l’argent 

 

Pour vendre il faut se mettre à la place du client (la psychologie humaine) mais également comprendre le parcours client.

 

Il existe 3 critères pour vendre : 

  • La curiosité : si quelqu’un possède une information vous concernant ou concernant votre entreprise il aura déjà capté votre attention.
  • L’égo : on flatte votre égo grâce à un produit ou service 
  • L’appartenance  : l’appartenance à une tribu/un groupe social nous fait acheter un produit/service pour éviter l’exclusion du groupe

Pour apprendre à vendre, il faut trois étapes : 

  • Comprendre les bases de la psychologie humaine
  • Observer ce qui marche déjà ailleurs et le répliquer
  • Tester par soi-même des choses pour ses propres projets

Stan Leloup explique les prémices du copywriting il y a 50 ans en donnant quelques exemples de premières lettres de vente personnalisées. Aujourd’hui au 21e siècle, rien n’a changé. Les règles du jeu sont les mêmes : on  ne peut pas être libre si on ne sait pas vendre (on perd son indépendance si on n’est pas un bon vendeur car d’autres vendent en exploitant notre travail).

Pour survivre au 21e siècle, Stan invite également à regarder la réalité de son entreprise ou de sa situation en face : ce n’est pas parce qu’on est un bon petit soldat (ou une dinde) que le tapis rouge nous sera déployé. Il faut savoir s’affirmer et affirmer ses propres règles pour survivre et cela passe par le fait de sortir des cases que la société nous propose.

Stan prend deux exemples : 

  • la dinde qui est nourrie pendant 1000 jours par le fermier, puis meurt le 1001 jour à l’occasion du repas de ThanksGiving : pourtant le fermier avait l’air d’être son meilleur ami jusqu’à là ! 
  • Les étudiants en école de commerce suivent un parcours sans faute jusqu’à l’obtention de leur diplôme pour finir dans une tour à la Défense dans laquelle ils ne s’épanouissent plus.

Morale de l’histoire : ne soyez pas une dinde. Ce n’est pas parce que les choses se passent bien aujourd’hui que ce sera le cas demain. 

 

Chapitre 2 : la vérité sur l’art scandaleux du marketing 

Dans ce chapitre, Stan Leloup nous invite à comprendre la notion d’expérience : l’expérience permet de vendre, en ne répondant pas un besoin qu’on pourrait identifier mais à des besoins cachés : il donne l’exemple d’un restaurant de pancake convoité des thaïlandais, et dont le produit a été designé pour la fonction Boomerang d‘Instagram. Le besoin n’est donc pas de manger le meilleur pancake, mais de vivre l’expérience de manger un pancake dans un lieu populaire ! 

Stan invite également à comprendre la notion de besoin : les besoins ne sont pas forcément physiologiques mais psychologiques (crâner, combler un manque) et sociaux (créer du lien social, appartenir à un certain groupe social, affirmer son statut social ) ..

Par conséquent, il faut redéfinir le marketing qui ne se limite pas à la vente mais à  : 

  • L’écoute des besoins
  • La connaissance de son marché
  • La communication et la publicité 

Un bon marketing reconnecte un produit à un besoin, mais pas forcément le besoin le plus évident auquel pourrait répondre le produit. 

Stan Leloup donne l’exemple de l’IPhone, souvent controversé. L’IPhone ne sert pas seulement à téléphone, mais est “simplement une manière plus efficace de remplir des besoins qui existaient déjà avant son invention” (à savoir des besoins de reconnaissance sociale et de lien social)

Partie 2 : Analyser et manipuler les besoins humains 

stan leloup

Chapitre 3 :  Les besoins cachés de votre futur client 

 

“La solution à un problème de marketing n’est jamais la surenchère de promesses. Souvent notre produit ne se vend pas car nous n’avons pas identifié un vrai besoin”

 

Pour vendre, il faut comprendre les besoins cachés, inavoués et inavouables de ses clients.

Exemple : dans le domaine de la séduction, c’est la confiance en soi qui est le besoin caché du client, et pas seulement la recherche d’un partenaire sexuel.

Autre exemple : Dans le domaine des transports, Uber répond au besoin de certitude (prix, fiabilité et traçabilité de la voiture via une application mobile) “l’esprit humain n’aime pas l’incertitude  que les taxis n’apportent.

Pour synthétiser, la pyramide de Maslow fait un très bon état des lieux des besoins humains  : d’abord physiologiques, ces besoins se transforment en besoin de sécurité une fois comblés, puis en besoin d’appartenance (besoins sociaux) puis besoins d’estime et enfin d’accomplissement de soi.

 

 

Chapitre 4  : manipuler la peur : survie et sécurité 

On n’agit pas contre un danger si nous ne percevons pas les conséquences immédiates de ce danger, si nous ne l’avons pas placé dans notre top 100 des priorités.

Prenons l’exemple de Stan Leloup : il sait qu’il devrait  arrêter d’utiliser les poêles anti-adhésives Tefal pour éviter les risques de cancer dans 15 ans. Mais ce n’est pas un besoin urgent pour lui donc préfère mettre son énergie et ses priorités ailleurs. 

Pour aller plus loin, Stan Leloup donne un autre exemple qui nous concerne tous : la question des retraites et de l’épargne : on ne met pas assez d’argent de côté pour notre retraite parce que notre moi futur est une autre personne à nos yeux et donc on se mobilise pas pour elle (priorité au moi actuel) 

Question que pose Stan Leloup dans ce cas précis : comment aider les gens à considérer leurs besoins futurs aussi sérieusement que leur désirs de consommation au présent ?

Grâce au pouvoir de la visualisation. 

Pour acheter un produit ou un service, il faut que les conséquences de notre non-action soient immédiates, réelles et viscérales.

Pour qu’un besoin soit viscéral, il faut : 

  • Une conséquence claire et visuelle : Stan prend l’exemple des hommes vegan ou végétarien appelés les “soy boy”. Leur peur : devenir une femme s’ils continuent à manger du soja (à cause de la molécule phyto-oestrogène qu’il contient)

 

  • Un mécanisme d’action simple à expliquer : Stan Leloup met en valeur le lien de cause à effet : si on est déjà vigilant envers la technologie, il est facile de croire le lien entre wifi et cancer. Si, non, compliqué. Pareil pour les poêles Tefal ! 

 

  • Une dimension morale : Stan reprend l’exemple du Soy Boy, qui devient en soit une insulte mais également sociale et morale : celui qui mange trop de soja va perdre sa virilité : ce qui est non accepté dans notre société actuelle.

Stan Leloup donne d’autres exemples : celui des alarmistes du réchauffement climatique ou de l’effondrement : “vos interlocuteurs ne vous prendront au sérieux que si vous leur racontez une bonne histoire, qui colle avec leurs idées préexistantes.”

Chapitre 5 : vendre l’amour : besoin d’appartenance

Dans ce chapitre, Stan Leloup fait un focus sur le tribalisme, à savoir la communauté. 

Notre besoin d’appartenance à un groupe social est ancestral et aujourd’hui, la tribu prend les apparences d’une communauté d’individus.

Dès notre tendre enfance, nous manifestons notre besoin d’appartenance pour ne pas être rejeté.

Dès notre enfance, nous comparons notre tribu aux tribus concurrentes. 

Chaque tribu développe sa propre culture et ses propres codes. Ne pas les respecter, c’est risquer l’exclusion. 

 

Stan Leloup développe les 4 stades d’évolution d’une tribu : 

  • Une tribu est fondée pour servir une fonction : un objectif commun
  • Une tribu développe sa propre culture : elle a des codes et rituels partagés 
  • Une tribu devient une fin en soi : les rituels restent et sont signe d’appartenance
  • Une tribu devient une religion : elle s’organise autour de valeurs sacrées invisibles mais qui fédèrent (c’est le cas d’Apple, dont les fans sont souvent apparentés à des membres d’une secte, les “Apple Addict) 

Dans la vie, on peut décider de rejoindre une tribu ou créer la sienne.

Comment gagner de l’argent grâce au tribalisme ? 

  • En s’insérant dans une tribu existante (et en surfant sur cette audience) 
  • En créant sa propre tribu (Personal Branding) 

 

Chapitre 6 : l’économie du statut : besoin d’estime 

Pour se faire accepter dans une tribu, il faut acquérir du statut.

Il y a pour ça trois manières d’y arriver : 

  • 1 – Etre utile aux membres
  • 2-  Être publiquement associé à des individus qui réussissent ou qui ont un statut 
  • 3-  Attaquer les ennemis de la tribu 

Le statut demande un sacrifice (souvent financier) pour montrer la difficulté à l’obtenir : une Rolex par exemple. 

Le signalement du statut est partout mais le contre signalement aussi : c’est adopter une réaction inverse de la réaction que le statut devrait nous faire avoir.

Exemple : pour exprimer qu’on est riche, on pourrait penser qu’il faille devoir rouler en Jaguar, mais en réalité, le contre signalement montre que les gens très riches n’ont pas besoin de prouver leur richesse et roulent dans une voiture chic mais sobre 

 

Chapitre 7 : commercialiser le sens de la vie : besoin d’actualisation et de transcendance de soi 

Nous sommes les seuls mammifères à nous poser la question du sens de la vie, surtout en moment de crise existentielle (adolescence, crise de la cinquantaine).

Pour ne pas être en crise existentielle, il faut que nos désirs et notre réalité soient alignés. 

C’est quand ils ne le sont pas qu’on tombe dans des crises : boursière avec la spéculation, humaine avec le manque d’alignement personnel et professionnel.

Nous cherchons la gamification dans notre vie personnelle et professionnelle pour donner du sens à notre vie.

Nous avons un désir d’immortalité en créant des choses qui vont rester derrières nous (famille, business…).

Le sens de la vie se vend : dans les jeux vidéos qui donnent souvent une quête de Graal ou une mission divine par exemple. Ou bien dans le domaine de la séduction pour lequel les Love Coachs vendent l’amour comme but ultime de l’accomplissement de soi (cf. Pyramide de Maslow).

 

Partie 3 : trouver une idée de business

stan leloup

Chapitre 8 : comment trouver une bonne idée de business

 

Une bonne idée est rarement originale : Stan Leloup cite le cas d’Instagram qui s’est inspiré d’une idée en vogue : se géolocaliser sur un réseau social (Burbn).

La seule manière de voir si une idée est bonne, c’est de la tester et d’observer les résultats. 

Il faut utiliser les feedbacks pour faire évoluer son idée et l’adapter aux besoins du marché.

Pour Burbn : le check-in n’intéressait pas les utilisateurs. Ce qu’ils voulaient c’était partager des photos à leur communauté. L’app s’est donc transformée en Instagram et a développé des fonctionnalités autres : les filtres.

Objectif : permettre à n’importe qui de publier des photos “pro” sur Instagram.

Stan Leloup prend ensuite l’exemple de son entreprise qu’il connait encore mieux : 

Marketing Mania connaît son succès actuel grâce à l’acharnement de Stan dans l’écriture de pages de vente liées à son ancienne activité dans le domaine de la séduction. 

C’est d’ailleurs grâce à son argumentaire de vente qu’il s’est démarqué sur son marché et non juste en reproduisant ce que faisaient ses concurrents.

Les bonnes idées viennent : 

  • D’un problème qu’on a rencontré
  • D’un besoin identifié chez les autres

“une bonne idée de business est un problème que vous pouvez résoudre de manière unique”  Stan Leloup

Autre paramètre à prendre en compte pour repérer les besoins des clients : la douleur est plus motivante que le plaisir (on vend plus facilement de l’aspirine que des vitamines). 

Le problème doit donc être dur, urgent, reconnu.

Stan Leloup s’intéresse à une autre problématique souvent posée par les entrepreneurs débutants :

Faut-il choisir un business passion?

Oui, à condition de ne pas oublier le besoin du client ! Sinon, il s’agira d’un simple Hobby.

Stan fait la différence entre les passions de niveau 1 et passions de niveau 2.

  • La passion de niveau 1 serait la collection de timbre.
  • La passion de niveau 2 serait le fait de prendre du plaisir dans un business/activité rentable. 

Heureusement, on peut vivre d’une passion de niveau 2, à plusieurs conditions : 

  • Sentir que vous êtes utile
  • Etre bon dans ce que vous faites
  • Etre en contrôle de vos projets et de l’équipe qui vous entoure (savoir vous auto-gérer et manager une équipe)

 

Chapitre 9 : comment vous différencier si votre idée est déjà prise 

 

Chaque bonne idée à un concurrent : sans concurrent, pas de marché.

Il existe 7 stratégies pour se différencier dans un marché concurrentiel : 

1 – Se spécialiser 

C’est à dire, créer sa niche pour sortir du lot.

2 – Etre le meilleur pour répondre aux besoins d’un type de client, à un moment donné

Ce qui compte, c’est la satisfaction du client : il faut être à l’écoute de son besoin et cerner tous les leviers psychologiques, et étudier les solutions existantes pour proposer quelque chose de plus adapté à un moment T.

3 – Etre pionnier sur un nouveau canal marketing 

Être un précurseur du web pour devancer la concurrence

4 – Arriver avec un vrai avantage concurrentiel sur son marché

Développer une compétence profonde et rare et l’appliquer sur un marché qui ne la connaît pas.

5 – Développer des compétences profondes pour se démarquer et percer sur un marché

Les compétences profondes sont rares (demande des années de pratique), précieuses (elles aident un business), transférables (à plusieurs activités).

Exemple : le Copywriting (l’art d’écrire pour vendre) et le Personal Branding (développer sa marque personnelle). Ces deux compétences profondes répondent aux trois critères ci-dessus.

6 – Utiliser sa personnalité

Ressortir du lot grâce à son authenticité et à son style.

7 – Se construire un avantage inattaquable : construire une “douve économique” (devenir la référence sur son marché)

Objectif : construire pendant vos trois premières années un avantage qui facilitera les 15 prochaines années. 

Exemple : Google (LA référence pour accéder à l’information facilement), Tesla (une marque qui a la confiance des consommateurs), un système logistique mondial (Amazon).

 

Chapitre 10 : identifier votre client idéal en 4 questions indispensables 

L’erreur que font beaucoup d’entrepreneurs est de s’adresser à tout le monde sur un ton impersonnel. Au contraire, quand on est un indépendant, mieux vaut écrire comme si on s’adressait à un ami. C’est ce qui a valu le succès de Tim Ferriss dans l’écriture de la semaine de 4h. 

Stephen King, lui adresse tous ses livres à sa femme : c’est la seule à qui il pense quand il écrit et imagine ses réactions.

Pour toucher votre client idéal, il faut le sonder, et pour cela : 

  • Poser des questions ouvertes
  • Ecouter ses réponses.

 

Question n°1 : quel est votre principal problème ?

Poser la question permet de voir ce qui vient en priorité à l’esprit de votre prospect et donc la dimension sociale, psychologique ou d’égo, du problème qui vient en premier.

Exemple : quelqu’un qui veut perdre du poids peut le faire pour plusieurs raisons : 

  • Trouver un conjoint
  • Mieux s’aimer 
  • Se challenger

Question n°2 : A quoi ressemblerait votre vie si vous n’aviez pas ce problème ?

Cette question permet à votre client de se projeter et de rêver

Il faut viser les personnes qui ont envie de vivre leur rêve ou leur objectif maintenant et pas ceux qui y songent faiblement.

Question n°3 :  Avez-vous essayé de résoudre ce problème ?

La question permet d’adapter la solution au client mais surtout de comprendre dans quelle disposition mentale est le prospect par rapport à la résolution de ce problème (enthousiaste, défaitiste).

Question n°4 : quelles sont vos influences sur ce problème ? 

Quelles sont les idées reçues dans sa tribu et comment se positionne votre message par rapport à son entourage (contradiction ou affirmation)

Pour mieux cerner le besoin du client, un sondage ouvert et ciblé peut permettre de voir la manière dont le prospect s’exprime et le titiller par la suite pour aller plus loin.

Un appel avec le prospect peut également rendre le problème encore plus réaliste. L’appel permet à votre prospect de dire des choses qu’il n’écrirait pas dans un sondage écrit et donc de libérer sa parole à l’oral. 

Stan Leloup s’intéresse ensuite à la question de l’avatar (le persona, le client idéal). L’avatar est en réalité un guide pour vendre. C’est une vision du client qu’on aimerait avoir et qui existe. Par la suite, on peut développer plusieurs avatars mais mieux vaut commencer avec un au début. 

 

Chapitre 11 : testez votre idée avec un investissement de zéro euro

Le problème des entrepreneurs, c’est qu’ils sont souvent très lents à se lancer par peur du risque. Or, on ne peut savoir si un produit/service marche qu’en testant l’idée auprès de clients.

La créativité d’un entrepreneur n’est pas dans sa grande idée mais dans sa capacité à la mettre en place concrètement et rapidement.

Pour cela, il faut partir de suppositions plus ou moins évidente et passer à l’action. 

 

Exemples de suppositions : 

  • Les gens achètent des bijoux/chaussures
  • Je peux créer le produit rapidement
  • Je peux donner une meilleure expérience utilisateur/client que ce qui existe déjà 

A partir de là, on passe à l’action ! 

On commence par créer un prototype et le lancer pour voir si l’idée/projet fonctionne.

On peut aussi commencer manuellement quelque chose qui sera automatisé plus tard.

C’est le cas de Marketing Mania, qui veut lancer une plateforme de mise en relation entre copywriter et entreprise et qui commence avec en créant deux Google forms : pour connaître la demande des entreprises (missions) et pour lister les copywriters en recherche de missions.

Pour tester un produit ou service, on peut également tester le système de prévente (ou “lancement inversé”) pour vendre un produit avant même d’avoir perdu du temps ou de l’énergie à le créer. Un conseil pour une formation en ligne : être honnête sur le fait que vous vendez en prévente et proposer quelques modules déjà créés. 

C’est également ce que font les développeurs de jeux vidéos qui proposent des jeux en “early access”, des versions bêta pour les joueurs qui font remonter leurs feedbacks aux développeurs tout en bénéficiant d’une première version du jeu gratuite ou à tarif préférentiel. De plus, tenir le rôle de la personne qui fait des feedbacks est valorisant pour le joueur/utilisateur.

Maintenant comment surmonter la peur de l’échec ? 

Pour cela, projetez-vous dans des scénarios catastrophes réalistes : quelles sont les pires choses qui puissent arriver si vous échouez ? Sont-elles si dramatiques que ça ? Cet échec n’est-il pas avant tout un échec social (ou d’égo)? 

Maintenant, raisonnez dans le sens inverse : quel est le coût de votre inaction ? N’est-il pas pire ? 

Partie 4 : vendre votre produit

stan leloup

Chapitre 12 : écrire le pitch du siècle 

La vente ne se limite plus au travail du commercial extraverti. Et pour cause, un introverti peut vendre aujourd’hui grâce à l’écrit (le copywriting) sur internet (avec des pages de vente pour produits et services). 

Mais il y a une structure à adopter pour être efficace dans ses ventes. Cela s’appelle, l’arc narratif. Et voici comment il se structure : 

Pointer le problème : se mettre à la place du client et décrire sa situation (non satisfaisante) actuelle

Conceptualiser et montrer la solution : le miracle pour en finir avec une situation pénible

Visualiser le résultat : c’est une projection de la vie du client sans le problème. Une vision pour le faire rêver et le pousser à acheter votre produit ou service. 

Formuler l’appel à l’action : pour permettre au client d’acheter le produit après cet argumentaire de vente.

Bien sûr, ce descriptif est sommaire et il faudra rentrer dans un niveau de détail plus important pour écrire de belles pages de vente (rajouter de la preuve sociale par exemple).

Pour réussir à bien vendre, il ne faut pas tomber dans la malédiction du technicien (expression de Stan) et se cacher derrière des caractéristiques techniques. 

Pour vendre un stylo, on ne vend pas l’encre mais l’écriture. Pour vendre une location de voiture, on ne vend pas le moteur, mais la liberté de voyager sans contraintes. 

Pour toucher votre prospect, il faut viser son cerveau droit (ses émotions, son caractère irrationnel) car la vente est une histoire d’émotions ! 

 

Chapitre 13 : Trouver des clients grâce à la méthode du “camion de glaces”

 

Un marketeur a deux tâches essentielles :

  • Capter l’attention de prospects qualifiés 
  • Vendre à ces prospects

Pour vendre des glaces mieux vaut placer son camion de glace au bord de la mer qu’au sommet d’une montagne. Au sommet d’une montagne, il faut vendre des crêpes au Nutella, ça marche mieux car ça répond au besoin des skieurs.

Quelles sont les stratégies de développement possible sur le web et IRL?

 

1 – Le SEO :

Avantage : permet de ressortir dans les résultats de recherche grâce à des articles de blog bien référencés ou un travail sur les mots clés. Le trafic est très qualifié grâce au ciblage des bons mots clés

Inconvénient : stratégie de long terme dont les résultats tardent à venir

 

2 – Les contenus :

Avantage : démarrage sans budget, peut être ludique et plaisant grâce à un style de communication personnalisé

Inconvénient : stratégie de long terme, besoin de consacrer du temps régulier à la production de contenus (articles, vidéos, podcast…)

 

3- La publicité payante :

Avantage : résultats immédiats

Inconvénient : cher, et annulation des résultats dès qu’on arrête de payer

 

4- La stratégie d’influence

Avantage : surfer sur une audience plus grosse que la sienne, sans faire de gros efforts, grâce aux interviews de personnes connues, ou d’interviews de vous dans des médias, ou encore des articles invités (contribution gratuite dans un média influent) 

Inconvénient : irrégularité de cette stratégie qui dépend du bon vouloir des médias/influenceurs sur lesquels on souhaite être visible

 

5- Les partenariats :

Avantage : permet sans effort de faire venir des sources de trafic (détournement de trafic comme dirait Stan)

Inconvénient : gérer plusieurs partenariats et mesurer l’efficacité de ceux-ci n’est pas toujours simple : quel partenaire m’a ramené quel client ? C’est un problème de traçabilité (tracking)

 

6- Le réseau : 

Avantage : il faut aimer parler aux gens, mais ça permet de créer des relations humaines plus profondes en rencontrant les personnes dans la vraie vie 

Inconvénient : ne se suffit pas pour développer sa notoriété et sa visibilité sur le web 

 

Par quoi commencer pour développer sa visibilité en ligne ?

  • Commencer par tester ces différentes sources pour voir celle qui nous correspond le mieux
  • Mesurer les résultats
  • Ne garder que celle(s) qui fonctionnent vraiment
  • Laisser la magie opérer (l’effet boule de neige) 
  • Développer une autre source de trafic pour la laisser mûrir à son tour

C’est de cette manière que Stan a commencé par un podcast (après avoir testé le blogging sans grand succès) puis quelques années plus tard, s’est essayé à YouTube pour ensuite.

 

Chapitre 14 : travailler moins et gagner plus grâce à l’effet de levier 

C’est grâce à l’effet de levier qu’une entreprise peut augmenter son chiffre d’affaires sans faire plus d’effort : c’est ce qu’on appelle le scale.

Pour réussir à mettre en place cet effet de levier, il faut des process bien précis que n’importe quel exécutant qui arrive dans l’entreprise pourrait reproduire. 

C’est le cas de McDonald’s qui a pu s’étendre dans le monde entier grâce à son système de franchise, mis en place par Ray Kroc.

Le niveau 1 d’un business : échanger son temps contre de l’argent 

Lorsque vous vous lancez dans un business, votre équation est la suivante : temps passé = argent gagné. Puis vous allez comprendre que pour gagner plus en travaillant moins, il faudra activer d’autres leviers. Cela vous permettra de travailler SUR votre business et non DANS votre business.

Le niveau 2 d’un business:  augmenter ses compétences pour vendre plus cher

Plus vous êtes formé, plus vous apportez de la valeur, et cette valeur a un coût. Elle vous permet par exemple de passer de community manager à consultant en communication digitale. 

Avantage : vous prenez de la hauteur en apportant un regard stratégique et passez moins de temps à faire de l’opérationnel.

Le niveau 3 d’un business : automatisez ses tâches 

Quand une tâche devient répétitive, c’est le signal qu’elle doit être automatisée. Il y a des outils qui permettent cela : 

Pour éviter des ping-pongs de mails pour prendre un rendez-vous : utilisez des outils comme Calendly ou Youcanbookme

Pour publier des publications sur les réseaux sociaux : programmez les avec des outils comme Hootsuite ou Buffer.

Le niveau 4 d’un business : déléguer ses tâches 

Quand une charge de travail survient et que vous n’avez aucune valeur ajoutée pour ces tâches, vous pouvez les déléguer auprès d’un expert.

Ca peut être le cas de l’administratif par exemple.

Ou bien de l’ “automation” pour envoyer des emails de marketing grâce à des séquences mails automatisés ! 

On peut également déléguer une prise de décision auprès d’un expert qui rejoint votre équipe : un consultant en management ou RH par exemple.

Le niveau 5 d’un business : investir dans d’autres business

Stan ne rentre pas dans ce niveau de détail car très haut niveau de développement.

La question finale que pose Stan Leloup est la suivante : que faire de son temps libre ?

Option 1 : continuer l’effet boule de neige en scalant encore plus et en gagnant encore plus d’argent

Option 2 : profiter de ce succès pour se reposer.

Conclusion 

Il ne faut pas attendre le bon moment pour se lancer.

Tout business commence par les bases : faire les choses soit même pour comprendre les basiques avant de passer à la vitesse supérieure.

Pour en savoir plus sur le livre de Stan Leloup, je vous invite à commander son livre !

Jeremy : trois mois pour trouver sa voie !

Je viens de finir trois mois de coaching avec Jérémy, développeur web & chef de projet digital. Jérémy m’a contactée car il n’arrivait pas à trouver sa voie, bien qu’il soit lancé depuis quelques années. Ce manque de motivation et d’alignement avec son activité, et l’inadéquation ressentie entre ses valeurs et ses clients l’ont amené à réaliser des projets dénués de sens…tous ces éléments ont eu pour conséquence d’initier une réflexion profonde chez Jérémy : comment trouver sa voie professionnelle sans se lancer dans des démarches trop laborieuses ?

 

Définir une vision et des objectifs avant de trouver sa voie 

trouver sa voie

Lorsque j’ai commencé le coaching avec Jérémy, voici les attentes qu’il m’avait formulées : 

  • Obtenir un regard extérieur percutant sur son projet entrepreneurial
  • Réussir à lui permettre de mieux s’organiser au quotidien 
  • Définir un projet entrepreneurial clair et trouver sa voie
  • Débloquer ses croyances limitantes 

Une fois les intentions posées, nous nous sommes mis au travail. 

Je commence toujours mes coachings par un travail sur la vision personnelle et professionnelle. Pourquoi ? Parce que quand on est entrepreneur indépendant, projet professionnels et personnels vont de pair : on est maître de son entreprise comme de sa vie.

Ce premier travail sur la vision de Jérémy nous a permis de savoir ce qu’il voulait pour son activité et ce qu’il excluait totalement (type de client, rythme de travail, type de mission). Sur le plan personnel, Jérémy aime la photo et souhaite monter en compétence et envisage potentiellement d’utiliser la photographie à des fins professionnelles.

Nous sommes revenus à plusieurs reprises sur la vision de Jéremy qui avait besoin d’être clarifiée, grâce à un travail de réflexion en plusieurs étapes, nourri par les relations clients de Jérémy et ses nouvelles affirmations. 

Dans sa vision professionnelle, Jérémy a tout de même gardé une constance : le développement web, qui, mieux cadré, est un projet professionnel stimulant. 

Nous avons ensuite travaillé sur la définition d’objectifs pour Jérémy de manière à avancer concrètement sur son projet. Parmi les objectifs professionnels de Jérémy, voici les plus importants : passer à 70% de clients idéaux d’ici un an, augmenter son Chiffre d’affaires de X %, avoir mis en place une stratégie de développement structurée, mais avant tout : trouver sa voie professionnelle. 

Stratégie de développement : ne pas mettre la charrue avant les boeufs 

Une fois la vision et les objectifs définis de Jérémy, je lui ai proposé de travailler sur une stratégie de développement. Mais je suis allée un peu trop vite : le projet de Jérémy était encore fragile, et j’ai vite senti qu’il fallait reprendre les bases et consolider sa vision avant de passer à l’étape suivante.

J’ai essayé de faire travailler Jérémy sur sa proposition de valeur, et même avant ça sur sa page à propos…mais impossible de sortir quoique ce soit :  Jérémy est pétrifié à l’idée d’écrire quelque chose sur une feuille. Le moment était donc trop tôt.

Nous avons donc pris le temps de poser des bases solides pour l’activité de Jérémy en analysant ses missions actuels, ses sources d’ennui et de frustration, ses moments d’énergie et de satisfaction, mais également ses peurs et croyances limitantes. 

Parmi les blocages de Jérémy, le perfectionnisme était aux premières loges. Ce perfectionnisme l’empêchait de produire des contenus, de peur de ne pas écrire quelque chose d’intéressant, mais détériorait également sa relation client : si les clients de Jérémy étaient satisfaits par son travail, lui voulait la perfection pour ses clients (et pour lui).

Mais la perfection est frustrante et ruine notre capacité d’action. Et ça, Jérémy a fini par le comprendre.

Nous avons ensuite travaillé à définir le type de projets et de clients qui pourraient donner une plus grande satisfaction à Jérémy : des clients ayant le sens du détail, qui font appel à Jérémy au début d’un projet de refonte de site web, pour lui demander conseil, et pour l’intégrer dans une réflexion collective, et non en bout de chaîne pour réaliser le site en tant qu exécutant.

 

Décanter et assimiler pour y voir plus clair sur son projet professionnel  et trouver sa voie

trouver sa voie

Nous avons fait quelques petites pauses entre nos séances pour que Jérémy puisse prendre le temps de la réflexion sur son projet. Et c’est un mois après Noel que les résultats se sont faits sentir : nous avons fini par trouver le “pourquoi” de Jérémy,  le fameux “why” de Simon Sinek.

Ce “pourquoi”, c’est de permettre la visibilité en ligne des entreprises du tourisme grâce à un site web de qualité. Cette visibilité leur permettra d’augmenter leur chiffre d’affaires grâce à un flux de clients réguliers.

Nous avons ensuite transposé ce “pourquoi” en proposition de valeur, avec un positionnement clair, ainsi qu’une offre de service concrète : 

 

Pourquoi (proposition de valeur) : Développer votre présence en ligne pour faire décoller votre activité touristique  

Comment :  (positionnement/angle) : En renforçant votre visibilité et votre notoriété grâce à :

– Votre référencement naturel (Seo, référencement local)

– Un design mettant en valeur votre message (webdesign) 

– Un parcours utilisateur facilité renforçant ainsi vos conversions (hiérarchie visuelle, tunnels de vente) 

 

Quoi (services) :  

  • Développement : refonte de site web 
  • Consulting en gestion de projet web (audit, étude de la concurrence et de leurs présence en ligne )

Avec cet alignement professionnel, Jérémy va pouvoir passer à l’action. Et pour cela, voici le plan d’action que je lui ai donné : 

  • Mettre en page sa proposition de valeur sur son site web 
  • Mettre en page sa page à propos et toutes les rubriques du site (+ LinkedIn et Malt) 
  • Développer sa marque personnelle forte avec des contenus à forte valeur ajoutée (faire une stratégie de contenu) 
  • Développer son réseau entrepreneurial (en ligne et hors ligne) 
  • Mettre en place une stratégie de développement sur 2020 grâce à ce document : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1UfmeuACv8w8xmScU7g7IiWrM-jCo6Eegl1D5KfMtGyI/edit#gid=0 

 

Conclusion 

Ce travail de trois mois avec Jérémy a fini par porter ses fruits. 

Et voici les leçons d’entrepreneuriat que j’ai donné à Jérémy : 

  • Investir du temps pour son activité (et investir en toi)
  • Supprimer le perfectionnisme pour passer à l’action 
  • Sacraliser le temps nécessaire pour ses contenus
  • Ses clients ne sont pas ta seule priorité 
  • Rester fidèle ses valeurs

Ce fut un plaisir de travailler avec Jérémy qui a maintenant toutes les clés pour mener son projet où et comme bon lui semble ! 

 

Le mot du coaché :

“Le coaching avec Yéza m’a permis de faire un point sur mon activité de développeur freelance, de vérifier si j’en avais fait le tour et s’il était temps de passer à autre chose.
Son regard neuf, son pragmatisme et son empathie, m’ont permis d’avancer et d’explorer d’autres pistes.
J’ai finalement compris qu’en communiquant mieux, il m’était possible d’attirer les clients que je veux.
Je suis toujours développeur, mais avec une nouvelle vision”

Si toi aussi tu veux bénéficier de mon accompagnement, réserve ton appel découverte : https://calendly.com/yezalucas/appel-decouverte

trouver sa voie professionnelle

 

10 nouvelles leçons d’entrepreneuriat que m’a appris l’aïkido en 2020

Il y a quelques mois, j’écrivais un article sur les 5 leçons d’entrepreneuriat que m’avait appris mon sensei en une semaine. Aujourd’hui, en 2020, l’aïkido m’a encore appris de nouvelles leçons d’entrepreneuriat que je vais partager et qui aideront peut-être certains à entreprendre autrement, avec plus de recul et de sérénité.

 

Leçon n°1 : ne pas confondre vitesse et précipitation

                                  

C’est une leçon qui m’est souvent rappelée par mes différents senseis sur les tatamis : la vitesse et la précipitation sont des notions qui peuvent sembler similaire, mais qui sont pourtant bien différentes. 

La vitesse, c’est faire les choses avec dynamisme et fluidité. 

La précipitation, c’est se jeter la tête la première dans un mur ou sur un danger, et surtout sans réflexion. 

La vitesse n’est possible que lorsque les bases solides sont déjà posées. 

Sur le plan entrepreneurial, on peut être plus rapide et efficace dans sa capacité d’exécution lorsqu’on est à l’aise avec ce qu’on fait (son métier) et lorsqu’on sait comment le faire (cf. les outils utilisés). 

Se précipiter par pression interne ou externe n’amène jamais à de bons résultats. Et j’en ai déjà fait les frais. J’ai voulu construire un business sans vision entrepreneuriale lors de mon lancement il y a quelques années. J’ai voulu augmenter mon chiffres d’affaires sans vision financière, et j’ai payé le prix (au sens propre du terme).

Aujourd’hui, j’ai une vision entrepreneuriale et j’anticipe les obstacles financiers, administratifs mais aussi physiques, dans le cadre de l’aïkido par exemple. 

 

Leçon n°2 : éviter les hacks pour intégrer des bonnes pratiques

 

 

大田区立池雪小学校

Il y a quelques jours, mon sensei montrait une technique compliquée d’aïkido. Pour aider les débutants, certains élèves plus gradés leur proposaient une version simplifiée de la technique (en tout cas visuellement). Le problème c’est que ces élèves gradés ont mis des années à comprendre comment trouver ce raccourci. Un débutant sans expérience ne pourra pas réussir ni comprendre cette solution raccourcie sans être passé par une phase de recherche et l’expérimentation. 

De manière générale, en aikido, plus les techniques ont l’air simple, plus leur maîtrise est compliquée car le débutant ne voit pas les subtilités derrière la simplicité.

Sur le plan entrepreneurial, c’est la même chose : on ne peut pas se contenter de hacks pour construire un business solide. Les hacks servent à faire grossir des chiffres (des likes, des abonnés), mais ces chiffres ne permettent pas d’avoir des abonnés qualifiés. Car ce qui permet d’obtenir des abonnés qualifiés, c’est la relation de confiance qui se crée avec le temps grâce aux contenus apportés à sa communauté et grâce à la preuve sociale apportée par l’entrepreneur qui veut développer sa notoriété : ses témoignages clients, sa e-réputation, la qualité de ses contenus. 

La simplicité vient avec le temps, mais toute activité demande de passer par une phase d’apprentissage qui prendra le temps qu’il faut pour intégrer les différentes leçons et process.

 

Leçon n° 3 : accepter le lâcher-prise pour faire circuler les énergies 

Dans l’aïkido, le lâcher prise est un des principes fondamentaux de la discipline : dans un art martial où la connexion à l’autre est essentielle, il est impossible de réaliser des techniques sans être à l’écoute de la direction que donne l’adversaire (Uke). Et la seule manière d’être attentif à ces mouvements est le relâchement de ses muscles. Il faut être détendu pour être à l’écoute de l’autre. 

Une fois détendu, il est plus facile de se laisser aller, et tomber (au sens propre du terme). On dit souvent en aïkido, qu’il faut accepter d’abandonner la partie de son corps qui est saisie (souvent le bras). C’est d’ailleurs en acceptant le déséquilibre qu’on chute pour mieux remonter. 

Dans l’entrepreneuriat, abandonner un membre revient à déléguer : quand on délègue, on abandonne une partie de son bébé (son entreprise). Mais cette étape est essentielle pour aller de l’avant et se concentrer sur l’essentiel. 

Par ailleurs, dans l’entrepreneuriat, on prône souvent le lâcher-prise pour laisser circuler les énergies : quand on s’acharne sur une tâche ou qu’on se met une pression mentale énorme pour réaliser un objectif, on ne véhicule que des ondes négatives. Le mieux est de faire sa part du travail et se détendre en attendant le meilleur advenir (et il adviendra !) .

Lorsque je me dis que j’ai absolument besoin d’argent, je manifeste le manque (facile à dire je sais). Mais je sais dans ce cas précis, que ce sentiment de frustration est la dernière attitude à adopter pour obtenir satisfaction. Le mieux est de définir un objectif et de se donner les moyens d’y arriver tout en prenant du temps pour se vider l’esprit et laisser l’univers (ou la magie) opérer. 

 

Leçon n°4  : apprendre de l’autre (même des plus débutants)

大田区立池雪小学校

Quand j’ai commencé l’aïkido, je pensais qu’en tant que débutante, je faisais perdre du temps aux gradés (je le pense encore à certains moments). Je mettais du temps à comprendre ce qu’on me demandait, et j’étais étonnée de leur bienveillance et de leur patience. Plus tard, j’ai compris qu’ils apprenaient également avec moi : mes réflexes de débutante leur avaient permis d’adapter leur niveau au mien, de voir que ce qui marche avec un autre gradé ne fonctionne pas avec un débutant et ainsi de balayer leurs certitudes. Ils ont également pu développer une approche plus pédagogique de l’aïkido : faire c’est une chose, transmettre s’en est une autre. 

Dans l’entrepreneuriat, le process est le même : j’apprends de mes clients, peu importe leur niveau. Mes clients me permettent de redescendre sur terre quand j’ai l’impression d’avoir tout compris. Avec mes clients, je dois m’adapter à leur niveau d’expérience, mais également composer avec leurs peurs et leurs appréhensions. Ce n’est pas parce que les choses sont faciles pour moi, qu’elles le sont pour les autres (ni que je sais les expliquer). 

J’ai donc développé des outils pédagogiques, des méthodes et questionnements qui me permettent d’être une meilleure coach. C’est donc grâce à leurs questionnements que j’avance. 

Leçon n°5 : toujours rester vigilant (même quand la partie semble gagnée)

En aïkido, certains gradés peuvent avoir tendance à baisser leur garde face à un débutant (surtout de ma taille), ne sentant pas de menace venir. Mais la menace n’est pas forcément une question de taille, mais une question de réflexe. A tout moment, je peux en coller une à celui qui s’approche trop.

C’est pourquoi, l’un des principes de l’aïkido est de toujours rester attaquant. Ce n’est pas parce qu’on a porté une attaque qu’on peut baisser sa garde, car il peut revenir. 

On explique également qu’il faut garder un espace vital (de la taille de ses bras) autour de soi pour ne pas laisser de fenêtre d’ouverture à l’autre. C’est cet espace vital qui permet d’être en sécurité. 

Dans l’entrepreneuriat, on peut avoir tendance à se reposer sur ses lauriers assez facilement :  quand on connaît une période de forte demande de clients,  ou quand on dépend d’un gros client qui nous rémunère suffisamment pour ne plus avoir à nous soucier de rien. 

Or, c’est une erreur que j’ai moi même commise : pendant près d’un an, j’ai dépendu d’un client et cette dépendance m’a fait totalement oublier de travailler sur le développement de mes offres et de communiquer régulièrement. J’en ai payé le prix quand cette collaboration s’est achevée. 

De même, je vois souvent des freelances qui se noient sous un flux de demande clients pendant une période donnée puis qui oublient de développer leur stratégie de communication en parallèle, faisant passer la demande client en priorité. Et à chaque fois, la même chose se produit : quand la demande se tasse, ils se retrouvent à vivre une période d’accalmie et doivent prospecter des clients. Or, s’ils avaient mis en place une communication régulière, en sacralisant des plages horaire pour cela, ils auraient eu un flux de clients réguliers. 

Leçon n° 6 : développer une agilité physique et mentale 

L’aïkido fait travailler sa souplesse et son agilité physique (avoir de bons appuis, savoir détendre ses muscles). Cette agilité permet à l’attaquant (uke) ou à celui qui fait la technique (tori) de s’adapter au gabarit et au niveau de son adversaire et de mieux revenir quand le contact avec l’autre est perdu. C’est seulement dans ce contexte qu’on peut trouver le point d’équilibre dans sa relation à l’autre. N’oublions par que dans aikido, le “ai” signifie l’union, l’harmonie avec l’autre. 

Si les deux aikidokas ne s’écoutent pas, ils se retrouveront dans une position de force, de confrontation et d’opposition qui est à l’encontre de l’ADN de l’aïkido. Mais surtout, cette attitude empêche le développement de capacité d’adaptation et d’agilité. 

Quand je pratique avec un aikidoka du double de mon poids, s’il décide de ne pas jouer le jeu et m’écrase avec son bras ou bloque mes techniques, il m’aura certes mise K.O, mais n’aura rien appris à la maîtrise de sa force physique, et n’aura absolument pas tenu compte de notre interaction. En revanche, s’il  s’adapte à mon gabarit, il aura appris à être plus agile, et maîtriser sa puissance. 

Dans l’entrepreneuriat, il est capital de développer des capacités d’agilité mentale : c’est d’ailleurs une des raisons qui explique le succès des méthodes agiles/lean startups/design thinking. Le point commun entre ces méthodes et de s’adapter à la demande du client, de tester et d’itérer pour obtenir un résultat harmonieux, et adapté à la demande. Cette agilité s’applique également au cas du freelancing, où le freelance mobilise sa flexibilité mentale pour trouver un point d’équilibre avec ses collaborateurs : flexibilité au niveaux des horaires, des budgets et des méthodes appliquées au clients. Bien sûr, cette flexibilité n’est possible que si le freelance reste aligné avec ses valeurs. 

 

Leçon n°7 : arrêter de s’auto-évaluer sans référentiel fiable 

L’auto-évaluation, et surtout, l’auto-bashing est une pratique courante en aïkido. Or, il est difficile d’évaluer sa propre progression seul, par manque d’objectivité. En aïkido, ce sont les passages de grade qui nous permettent de savoir si on a évolué et progressé ou non. 

Quand j’ai commencé l’aïkido, je refusais de passer des grades par peur du jugement. Puis mon sensei m’a “forcée” à les passer et depuis mon niveau s’est vraiment amélioré. L’évaluation en aïkido consiste à réaliser des techniques de manière bien construite. Ce qui est attendu de l’aïkidoka : construction technique claire, contrôle de l’adversaire, attitude martiale et…maîtrise du japonais ! 

Sur le plan entrepreneurial, on utilise des KPI (des indicateurs clés) mesurables pour évaluer sa progression. Le chiffre d’affaires, le trafic d’un site web et l’évolution du nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux en sont quelques exemples.

Et pourtant, on a souvent tendance à dénigrer ou surestimer (en fonction du degré de confiance en soi) ses avancées. On oublie de regarder sa courbe de progression, et on regarde ce qu’il reste à parcourir. Prendre conscience de ses avancés permet d’aborder l’avenir plus sereinement. Mais pour cela, il est capital d’avoir un regard objectif avec soi même que seuls des indicateurs mesurables et fiables peut permettre.

 

Leçon n°8 : savoir dans quoi on s’engage 

Quand on commence l’aïkido, on a souvent aucune idée dans quoi on s’engage : le process d’apprentissage est plus long que dans beaucoup d’arts martiaux. Non seulement, il faut des années avant de pouvoir utiliser l’aïkido dans la vie de tous les jours (même si ce n’est pas l’art martial que je recommande si vous voulez vous défendre dans la rue), mais en plus, il faut un temps pour que le corps intègre des réflexes contre intuitifs. 

Dans mon club, on dit souvent qu’on est débutant jusqu’au premier Dan (donc au moins 4 ans après avoir commencé). 

Par conséquent, ce qu’on recherche au quotidien, ce n’est pas la performance, mais l’écoute de nouvelles sensations, le déblocages de tensions dans notre corps, et la réduction de nos appréhensions. 

Quand on décide d’entreprendre, le chemin est tout aussi long. Pour développer une activité rentable, avec laquelle on est aligné, le chemin est long. Mais tout comme dans l’aïkido, ce n’est pas tellement la fin que l’on cherche, mais surtout d’apprécier la route engagée. 

Entreprendre demande une certaine préparation mentale et financière : il faut avoir un bagage psychologique solide pour lutter contre la peur paralysante, accepter les risques qui font partie de l’ADN de l’entrepreneuriat, accepter l’incertitude de l’avenir, et avoir les ressources pour subvenir à ses besoins, investir et épargner au quotidien. 

 

Leçon n° 9 :  Prendre conscience de ses propres limites pour passer un cap 

En aïkido, il existe un moment très frustrant : ce moment où l’on prend conscience de ses propres limites, ou plutôt celles de son corps. Ce sentiment est très déroutant car il révèle une dissonance cognitive entre ce que l’esprit comprend, et ce que le corps peut faire. Je suis consciente que pour passer un nouveau palier, je vais devoir apprendre à relâcher mon corps, mais je n’arrive pas à contrôler mes tensions ni mes appréhensions. Toutefois, cette prise de conscience de ses propres limites n’intervient qu’après un certain niveau. Et permet de garder une certaine humilité. Au bout de trois ans, je me rends compte que je ne sais plus faire une technique qui me semblait basique : ikkyo. Or, je comprends que plus le niveau augmente, plus les acquis sont remis en question. Ce qui permet de comprendre que rien n’est jamais acquis et qu’il faudra toujours apprendre pour passer à l’étape supérieure.

Dans l’entrepreneuriat, c’est la même chose : on prend conscience que l’on ne sait rien pour passer un cap supérieur. Je sais que pour atteindre mes objectifs, je vais devoir me faire accompagner, déléguer ou mieux organiser mon temps. Je sais que la route est encore longue pour y arriver et que je ne dois garder un rythme de travail régulier malgré mes exploits quotidiens. Cette prise de conscience parfois douloureuse est une prise de rappel de notre vulnérabilité et permet ainsi de moins nous mettre en danger. Sans peur et sans douleur, nous serions voué à notre propre perte.  

 

Leçon n°10 :  prendre du plaisir pour trouver du sens à sa pratique 

leçons d'entreprenariat

Dans l’aïkido, ce qui fait tenir au quotidien, c’est à la fois, un club avec une bonne ambiance mais surtout trouver du plaisir dans sa pratique (clairement ça ne vient pas tout de suite, d’où l’intérêt de trouver un club avec une bonne ambiance). Si je viens trois fois par semaine, c’est d’une part pour progresser mais pas que. Je prends maintenant plus de plaisir dans ma pratique car mon corps est plus détendu, et peut accepter de nouvelles techniques, de nouvelles chutes et de nouveaux adversaires. 

Si on me demande si ce que je recherche dans l’aïkido, je dirai que j’aime voir que mes appréhensions diminuent, que j’arrive à me connecter à mon adversaire, et me laisser aller (pas encore complètement). Il y a bien sûr des hauts et des bas mais je pense que mon corps s’habitue à aux tatamis.

Tout comme la course à pied que je pratique régulièrement, l’aïkido est devenu une pratique dont je peux difficilement me passer. 

Dans l’entrepreneuriat,  je constate la même chose : j’aime me lever le matin et travailler à mon rythme sur des sujets que j’aime, avec des clients avec qui j’aime travailler. J’aime leur apporter de la valeur, et écrire pour leur communiquer mes messages (mon canal de communication privilégié). 

Il y a certes des contraintes dont la précarité fait partie, mais ces contraintes, je les ai choisi. Je sais pourquoi je me lève le matin, je me sens alignée avec ce que je fais et c’est encore une fois le chemin que je parcours plus que la destination qui m’apporte un épanouissement et un alignement au quotidien. 

.

Conclusion 

Ces 10 leçons d’entrepreneuriat que m’a appris l’aïkido reflète bien la convergence entre ces deux activités. Je vois d’ailleurs de plus en plus d’entrepreneurs sur les tatamis. Ces deux activités complémentaires me nourrissent et me permettent d’être plus épanouie, à l’écoute de mon corps, et des autres. En tant qu’entrepreneur, je pense qu’il est bien d’avoir une activité sportive ou récréative en parallèle de son activité pour apprendre à lâcher prise et se libérer des tensions du quotidien. Cette activité pratiquée à fréquence régulière contribue au bon équilibre entre vie professionnelle et personnelle, de contribuer à sa propre quête de sens, et plus concrètement, de diminuer les risques de saturation et burn-out.  Les meilleurs entrepreneurs que j’ai rencontrés sacralisent du temps pour eux. Ce temps n’est pas perdu, au contraire, il permet de gagner en productivité et surtout en bien-être pour continuer ce long marathon qu’est l’entrepreneuriat. 

 

? Pour essayer l’aïkido dans un Club dont l’ambiance est bonne, Olympiades Aikido club (13e) et Kuroba Aikido (9e)  sont de bon choix, on s’y retrouvera peut-être 😉

? Pour découvrir mon blog aikido, c’est ici 

 

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yéza lucas coaching

Camille : sortir de l’ombre de son ancien employeur pour se lancer en freelance !

Je viens de finir trois mois de coaching avec Camille, consultante spécialiste des nouveaux modes et espaces de travail, qui a  fondé son entreprise Comme on travaille en mars 2019. Lorsque nous avons commencé le coaching, Camille travaillait comme freelance pour son ancien employeur. Mais elle avait une réelle volonté de s’émanciper de ce client et de son réseau pour développer une clientèle en direct. Par ailleurs, Camille est également une entrepreneure créative avec une pensée en arborescence. Pour rendre sa communication régulière, percutante et cohérente, nous avons travaillé sur son organisation quotidienne. De cette manière Camille a réussi à se traiter comme son propre client et comprendre l’intérêt de faire passer son entreprise en priorité.

 

Combattre le syndrome de l’imposteur pour se lancer en freelance sereinement  

 

Lorsque nous avons commencé le coaching, Camille souffrait du syndrome de l’imposteur par rapport à son ancien employeur : le sentiment d’infidélité et la peur de s’affirmer étaient très présent dans son discours. Nous nous sommes donc fixé pour objectif que Camille puisse trouver des clients en direct sans passer par son ancien employeur. Mais pour cela, il lui fallait de la visibilité, en développant son réseau mais surtout sa présence en ligne.

Nous avons donc commencé par le plus important : orchestrer son lancement officiel dans l’entrepreneuriat. Et oui, Camille avait beau avoir crée sa structure juridique depuis quelques mois, elle n’avait annoncé à personne la création de son entreprise ni communiqué sur son site web et ses réseaux sociaux. 

Voici donc comment nous avons procédé pour que Camille puisse se lancer en freelance (officiellement).

Nous avons actualisé son profil Linkedin, et annoncé son lancement officiel en tant que freelance consultante. Le pas n’a pas été facile à franchir mais les résultats ne se sont pas faits attendre :

 

se lancer en freelance

 

Ce lancement officiel et ces retours positifs ont permis à Camille de prendre confiance en elle, et d’activer ses nouveaux canaux de communication : sa newsletter et son site web. 

Grâce à LinkedIn, Camille a aujourd’hui une première base de contacts à qui envoyer une newsletter mensuelle qui contiendra son article de blog. Mais si Camille aime produire des contenus, elle n’a pas toujours fait de sa propre communication une priorité.

 

Devenir son propre client en se faisant passer en priorité 

 

Comme beaucoup de freelances, Camille avait tendance à faire passer les commandes de ses clients en priorité sur son propre développement d’activité.

Nous avons revu son fonctionnement en lui faisant comprendre qu’elle était dirigeante d’entreprise, et non uniquement responsable du service “production”. Une entreprise a plusieurs services : administratif, marketing et communication, relations clients. Les trois doivent être administrés. Or Camille avait déserté le volet marketing et communication. 

Pour remédier à cela, nous avons fait du développement de Comme on travaille une priorité pour Camille et pour cela, je lui ai demandé de se traiter comme son propre client. 

Je lui ai posé la question : qu’as-tu fait cette semaine pour contribuer au développement de ton activité ? 

Nous avons donc repris l’emploi du temps de Camille pour y sacraliser des plages horaires pour :

Quand on est entrepreneur et maman, il est difficile de gérer deux activités de front, et on peut avoir tendance à s’oublier. J’ai donc insisté pour que Camille se dégage du temps pour elle. 

Concernant l’organisation des priorités de Camille, elle est aujourd’hui plus claire grâce au système de suivi que j’ai mis en place pour m’assurer de son passage à l’action :

Se lancer en freelance sereinement grâce à une feuille de route

 

Je n’aime pas lâcher mes clients “dans la nature” après une fin de coaching. C’est pourquoi j’ai proposé à Camille un suivi mensuel pour pouvoir bénéficier de mes retours sur ses articles de blog, newsletter et orientations à prendre pour son activité. 

J’ai donc fixé les priorités de Camille pour la suite : 

Rédiger une newsletter par mois 

Rédiger des articles réguliers selon son planning éditoriale

– Rédiger des posts LinkedIn engageants à fréquence régulière

Réaliser un listing d’articles ( pour stratégie de contenu et articles invités, invités des références dans ton domaine)

– Faire un plan de développement et plan d’investissement 2020 (décembre 2019)

– Réaliser un questionnaire de satisfaction de NL (début 2020)

 

Maintenant Camille sait où aller pour la suite ! 

 

Le mot de la coachée : « Le coaching de Yeza a été le coup de boost bienveillant qui m’a permis de me dépasser et d’avancer vers mes objectifs. Le combo entre son suivi exigeant et ses conseils pertinents et techniquement précis a vraiment fonctionné pour moi. »

 

Conclusion

 

Ce fut un plaisir de travailler avec Camille dont la motivation et la bonne humeur ont été très agréables. J’apprécie vraiment de travailler avec des clients qui portent une vraie vision pour leur activité et qui se donnent les moyens de se lancer en freelance, mais surtout de réussir comme Camille ! Pendant ces trois mois, elle a également réalisé de grandes avancées : se lancer officiellement, trouver une régularité dans sa communication et revoir le sens de ses priorités. Aujourd’hui Camille est plus confiante, a développé une vraie posture entrepreneuriale en changeant son état d’esprit et en chassant ses croyances limitantes…et a su trouver ses premiers clients en direct ! Une belle victoire. 

 

 

Si toi aussi tu veux bénéficier de mon accompagnement, réserve ton appel découverte : https://calendly.com/yezalucas/appel-decouverte

 

 

 

 

 

Alexis Minchella : créateur d’un podcast pour les freelances et les indépendants

J’ai eu le plaisir d’interviewer Alexis Minchella, créateur du podcast Tribu Indé, un podcast pour les freelances, consacré au développement concret d’une activité de freelance. Dans ce podcast, Alexis interview des freelances sur des angles précis, et décortique leur stratégie dans le cadre d’un échange convivial. A côté du podcast, Alexis est consultant en Content Marketing pour des startups B2B. Dans cette interview, je me suis intéressée au parcours d’Alexis en le questionnant sur quatre axes : son podcast, sa réflexion sur le freelancing, ses sources d’inspiration et sa vision entrepreneuriale. 

 

UN PODCAST POUR LES FREELANCES 

 

podcast freelance

Comment t’es venue l’idée d’un podcast pour les freelances ?  

J’ai créé le podcast Tribu Indé début mars 2019. Ce podcast est arrivé à un moment où je faisais déjà du freelancing à côté de mon job. Mais j’ai quitté ma boîte au bout de huit mois, en décembre 2018. Début janvier 2019, le freelance devenait ma source de revenu principale et il a donc fallu que je monte en compétences et que je crée mon réseau. Et j’ai fait ce que j’ai toujours fait quand j’ai voulu apprendre des choses, je suis allé sur internet. Le premier constat a été qu’il y a très peu de ressources concrètes et notamment assez peu de retours d’expériences hyper concrets sur le freelancing en France.

Quand on lit les médias, on entend souvent parler de temps libre, de liberté, de passion, de plages et de cocotiers. Et on entend beaucoup moins parler du quotidien de freelance : comment closer un client ? Comment faire un devis ? Comment organiser son quotidien de freelance ? Tous ces sujets-là n’étaient pas abordés en profondeur. C’était donc une grosse frustration pour moi. 

J’avais déjà l’idée de monter un podcast pour les freelances dès 2018. Je voulais en faire un, mais je n’avais pas encore de vision très précise de quel type de contenu je voulais traiter et quel angle je voulais prendre. Personnellement, j’écoute des podcasts depuis quatre ans maintenant et de manière quotidienne. Du coup, c’est un média que je connaissais bien en tant qu’auditeur. 

D’autre part, je voulais apprendre vite et le meilleur moyen d’apprendre vite c’est de côtoyer des gens qui sont beaucoup plus avancés que soi. Le podcast est apparu comme un super prétexte pour aller rencontrer ces gens-là et leur prendre une heure, voire deux heures de leur temps pour répondre à des questions très pointues. Et je ne pense pas que j’aurais pu le faire si on avait juste pris un café ensemble. 

Par ailleurs, ces rencontres m’ont permis d’élargir mon réseau et de prendre confiance en moi parce que le podcast est assez différent de l’écrit. Je pense que tu dois t’en douter, mais c’est beaucoup plus one-shot. C’est beaucoup plus naturel et du coup tu peux moins rééditer ce que tu dis, ton argument etc. C’était donc un bon exercice pour me forcer à clarifier mes pensées, à ordonner toutes les idées que j’avais pour pouvoir les délivrer de manière claire à l’oral – ce qui au début était beaucoup plus difficile pour moi que d’écrire un article ou un contenu. 

 

Et toi, qu’écoutes-tu comme podcast ? 

En podcasts français, j’ai beaucoup été influencé par Nouvelle École. Ensuite j’ai beaucoup écouté Génération Do It Yourself. J’écoute également le Gratin de Pauline Laigneau. Dans le genre un peu moins business, j’écoute : Studio 404, Vlan, Les Baladeurs ou Transfert.

Côté américain, j’écoute beaucoup le podcast d’Animalz, qui est une agence de content (contenu). J’ai beaucoup écouté aussi un podcast qui s’appelle Regrowth. J’ai écouté certains épisodes de Tim Ferriss, de James Altucher (pas tous, parce que je les trouve assez long et il y en a beaucoup). J’écoute aussi beaucoup le podcast de Paul Jarvis : Creative Class.

En fait j’ai toujours été un gros consommateur de podcasts, parce que j’aime bien les formats longs. Par rapport à mon podcast, je me suis dit  : « J’ai un peu de temps puisque je me lance en freelance. C’est aussi l’occasion de monter d’autres projets. ». De plus, il y a peu de ressources en français, je me suis donc dit : « Eh bien pourquoi, je ne démarrerais pas un podcast pour les freelances ? » Parce qu’il y avait une opportunité : il y a beaucoup de podcasts sur l’entrepreneuriat, les startups et les entrepreneurs, etc… mais, il y a peu de choses sur la niche que sont les indépendants. 

 

Comment prépares-tu tes interviews dans le cadre de ce podcast pour les freelances ? Je sais qu’un bon interviewer n’a pas pour rôle de poser les questions à la suite sans prendre en compte les réponses de la personne qu’il interview. Donc du coup, comment faire pour rendre un podcast pour les freelances fluide et intéressant ? 

Oui justement, ça, c’est le vrai sujet et c’est l’élément différenciateur. Si on veut se différencier en faisant du podcast, c’est justement de sortir de la logique du  question-réponse. C’est pourquoi il y a un vrai choix stratégique dans les invités que je prends. Je ne choisis pas du tout les invités en fonction de leur audience. Ce qui est parfois la règle quand on te dit : « Voilà si tu veux développer ton podcast, prends des gens qui ont des grosses audiences, interview les et comme ça tu vas faire grossir ton audience. » Et au final, si on regarde l’ensemble de mes podcasts, on constatera bien sûr quelques grosses têtes, mais pas que. Il y a notamment beaucoup de freelances, qui n’ont pas de communauté ni beaucoup d’audience. Voici ce que je me dis avant d’interviewer quelqu’un : « Ok, cette semaine, j’ai ces questions-là et j’ai envie de traiter ce sujet. Qui est la bonne personne dans les personnes que j’ai en tête qui peut potentiellement m’aider à répondre à mes questions ? »

Par ailleurs, la première chose que je fais une fois que l’invité est validé, c’est de me dire : « Ok, où est-ce que je veux mener cette interview ? C’est quoi l’objectif final de tout ça ? Avec quoi j’ai envie d’en sortir ? » Ensuite, je liste toutes mes questions, tout ce qui me vient en tête avant même de faire des recherches un peu plus poussées sur l’invité. Après, je vais regarder tout ce que l’invité fait. Si c’est quelqu’un qui est visible sur internet, je vais aller voir tous ses réseaux sociaux, je vais aller voir quelles sont les personnes qu’il suit sur Twitter, qu’est-ce qu’il a liké et commenté sur LinkedIn, les vidéos sur lesquelles il est apparu, les conférences qu’il a pu faire, les articles qu’il a pu écrire, etc… Je me nourris beaucoup et ça me prend pas mal de temps. 

Une fois cette phase de curation réalisée, je me repose des questions : quand l’invité parle d’un sujet sur d’autres médias que j’ai envie de creuser parce qu’il n’a pas eu le temps de le faire, je me le note puis je recatégorise toutes mes questions par thématiques pour qu’il y ait un fil conducteur. C’est ça qui me permet de ne pas avoir un question-réponse classique. 

Pour résumer,  j’ai une trame, mais que je regarde très peu et qui est juste là en bouée de secours si je sens qu’on s’éloigne un peu du sujet. Mais l’idée, c’est d’être sur une écoute hyper attentive. C’est à dire, que je me m’intéresse à chaque mot que l’invité va dire et je vais essayer de creuser au maximum et de ne pas m’arrêter sur ce qu’il dit. Par exemple, si on parle de création de contenu avec un invité, je n’ai pas envie de m’arrêter à :  « Ah ok, il faut faire du contenu. » Je vais chercher pourquoi. Comment il s’y prend lui, concrètement ? Je vais aller chercher au bout, au bout, au bout…jusqu’à ce que j’ai creusé le sujet à fond et donc qu’on puisse passer sur un autre sujet. 

Comme s’il dévoilait son propre plan d’action pour créer ses propres contenus.

Exactement.

Combien de temps prennent toutes ces recherches et préparations d’interview pour ton podcast  ?

Quand j’ai commencé, j’avais la vision idéaliste de me dire que le podcast allait me prendre beaucoup de temps au début et que ça irait plus vite avec l’habitude. Et c’est l’inverse qui s’est produit. Je prends beaucoup plus de temps maintenant qu’avant. Mais c’est bon signe, parce qu’il y a toute la partie que je n’avais pas anticipé avant qui est la communauté : répondre aux mails que je reçois, répondre aux commentaires, répondre aux messages que je reçois sur Twitter, LinkedIn, etc… Du coup, c’est trop cool. Mais je passe plus de temps qu’avant sur le podcast qui me prend deux jours par semaine. 

 

Aujourd’hui encore, avec l’essor que connaît ce podcast pour les freelances, tu n’es pas rentré dans une logique d’interview de personnes encore plus connues pour développer la notoriété du podcast. Tu  privilégies les sujets qui t’intéressent et peu importe si l’invité est connu ou non ?

Oui exactement. Tu vois, si on prend l’exemple d’Oussama Ammar, il est arrivé à une période où juste avant, j’avais interviewé Joseph Donyo (expert en Facebook ads) où on parlait de scaler etc… Et c’était une vision vachement différente d’Oussama. Ils ont vraiment deux visions différentes de comment on peut développer son activité et du coup, je trouvais hyper pertinent d’avoir ces deux visions du scale, car je commence à amorcer cette réflexion pour mon entreprise même s’il est encore un peu tôt pour moi à ce stade-là. 

Dans cette même logique, la semaine prochaine, je vais avoir un Youtubeur. J’aurais pu aller chercher un Youtubeur ultra connu etc… mais je suis allé chercher un Youtubeur que j’aime beaucoup qui fait des analyses de jeux vidéo, qui est un ancien game designer chez Ubisoft : il a réussi à créer une petite communauté et ça c’est des sujets qui m’intéressent. Je vais donc aller voir cette personne,  mais j’aurais pu aller voir des gros gros Youtubeurs à plusieurs centaines de milliers d’abonnés, voir des millions. Je suis sûr qu’ils auraient accepté potentiellement de passer dans le podcast, mais ce n’est pas l’objectif. C’est vraiment en fonction du sujet que j’ai envie de traiter que je choisis mes invités. 

 

Justement, tu parlais de Nouvelle École tout à l’heure. Chaque semaine Antonin Archer demandait à son audience qui elle aimerait avoir dans le podcast. Tiens-tu compte de l’avis de ton audience pour choisir tes invités ou doivent-ils répondre aux thématiques que tu souhaites traiter (comme vu plus haut) ?

Bien sûr. C’est toujours bien d’avoir des invités qui ont une grosse audience. Je ne suis pas en train de dire qu’il ne faut pas en avoir. Mais, dans la liste des critères que je prends en compte, le premier c’est : est-ce que cette personne va vraiment être pertinente pour parler du sujet ? La deuxième va être : est-ce que j’ai vraiment envie d’être avec cette personne-là, de passer du temps, d’échanger, préparer tout ça, l’interviewer et communiquer dessus ? Et le dernier critère est :  est-ce qu’il y a une communauté qui peut être intéressante d’aller chercher ? 

C’est vrai que je n’ai jamais vraiment demandé à mes auditeurs les invités qu’ils aimeraient voir passer sur le podcast. C’est vrai que c’est une question que je pose souvent en off. Pourquoi je ne la pose pas publiquement dans les épisodes ? Parce que je me suis aperçu que les rares fois où je l’ai fait, il y avait pas mal de copinages. Et c’est toujours compliqué quand on te recommande quelqu’un et qu’on te fait une mise en relation et que tu te dis : « Pour l’instant, cette personne est moins pertinente dans ce que je veux raconter, etc… ». Du coup, tu es toujours un peu mal à l’aise de devoir dire « pas pour l’instant ». 

 

As-tu une vision pour ce podcast pour les freelances ? As-tu des objectifs de monétisation ou c’est juste un petit plaisir à côté de ton activité ?

C’est intéressant que tu poses la question. Là, j’ai commencé à faire du sponsoring. Depuis l’été, j’ai commencé à avoir quelques propositions de sponsoring, mais sur les boîtes auxquelles je ne croyais pas vraiment ou des produits que je n’utilisais pas forcément. Du coup, je ne trouvais pas super logique de faire du sponsoring pour faire du sponsoring d’autant plus que je n’en avais pas forcément besoin avec mon activité de freelance à côté.  Et je me suis dit « Attends, si les boîtes te contactent, c’est qu’il y a potentiellement une opportunité. » Du coup, j’ai franchi le cap avec N26, une banque allemande (la mienne) a qui j’ai envoyé un mail pour leur dire que je suis client chez eux depuis 2017, que j’adore la boîte, que j’adore la vision et que je pense qu’on a tout intérêt à bosser ensemble sur un partenariat. Ça s’est fait comme ça et du coup maintenant le podcast est sponsorisé, il est « monétisé ». Là, on part sur un test avec 20’000 écoutes et on voit ce que ça donne. Donc ça ne va pas me rendre riche, mais ça me permet de gagner un peu d’argent avec ce podcast-là.

 

D’accord. Et dernière question pour faire la transition avec le freelancing, est-ce que ce podcast pour les freelances sert à ton activité de freelance ?  

Pas directement car la cible de ce podcast pour les freelances, et bien, ce sont des freelances !  Là où mes services sont vendus à des entreprises (start-ups plutôt B2B). Donc rien à voir avec le podcast. En revanche, le podcast contribue à développer ma petite notoriété, ma visibilité et potentiellement à ma crédibilité sur du contenu. Même s’il s’agit de contenu audio, les auditeurs voient qu’il y a une régularité, une audience et donc que potentiellement, le contenu est de qualité. C’est pourquoi ils se disent que ce que je dois faire à côté en freelance doit potentiellement être de qualité. Pour résumer, le podcast me sert indirectement car il me rapporte d’autres opportunités professionnelles. Par exemple, je fais beaucoup plus de conférences en ce moment.

 

S’ORGANISER EN TANT QUE FREELANCE (ET CREATEUR DE CONTENU)

podcast pour les freelances

Comment est-ce que tu t’es lancé ? Est-ce que tu t’es formé ? En combien de temps est-ce que tu as réussi à en vivre ?  

Avant d’être à plein temps, j’étais freelance à temps partiel pour gagner un peu d’argent à côté de mon job. Je  faisais ça sur mes soirées et les weekends. Mais j’ai toujours produit des contenus : j’écrivais beaucoup, notamment sur Medium, pratiquement un article par semaine. Cette régularité m’a permis de développer ma visibilité du côté des startups et des marketers dans ce milieu-là. Je recevais de temps en temps quelques demandes de cafés et de rendez-vous pour discuter et parfois ça se transformait en petites missions sur de la stratégie éditoriale ou de la production de contenu.

En 2018, j’avais trois ou quatre clients grand max. Mais j’ai beaucoup déjeuné avec des content managers qui sont devenus mes clients en 2019 pour discuter, pour comprendre les challenges et les problématiques du moment. Je le faisais quand j’étais encore dans mon précédent job. J’ai rapidement senti que j’allais partir de cette boîte, c’est pourquoi je voulais vraiment tester un job de freelancing en parallèle. J’ai donc anticipé mon lancement à côté de mon job pour déjà avoir quelques références, savoir comment est-ce qu’on deal avec un client. Comment est-ce qu’on négocie une proposition commerciale ? Comment est-ce qu’on gère sa relation client ? L’objectif était de ne pas partir de zéro en janvier avec le stress de se dire : « Maintenant, il faut que je gagne ma vie. » En conséquence, dès la première semaine à temps plein en freelance, j’avais pu signé une première mission de stratégie pour une jeune startup dans la Fintech. Donc, j’ai tout de suite gagné ma vie rapidement. 

 

Dans une interview, tu disais que tu avais un peu délaissé ton blog. Est-ce qu’aujourd’hui tu penses le reprendre  ?

J’aimerais bien le reprendre. Franchement, ça me manque de ne pas écrire pour des choses un peu plus personnelles. Effectivement, aujourd’hui la vraie problématique c’est que le podcast prend beaucoup de temps. Mais j’ai quand même envie de continuer à avoir un pied dans le freelancing parce que sinon il n’y a plus forcément d’intérêt de faire ce podcast et de continuer à parler de freelance. Mais, c’est dans les plans 2020 de recommencer à écrire. D’ailleurs, je prépare en ce moment un article sur comment j’ai créé mon podcast, puisqu’on me pose pas mal de questions dessus. Je me suis dit : « Plutôt que de répéter à chaque fois la même chose, je vais écrire ». J’espère pouvoir écrire le meilleur contenu possible à l’écrit sur ce sujet-là, toujours en gardant les mêmes codes que le podcast, c’est-à-dire : profondeur des contenus. Je veux y mettre de mon expérience personnelle et surtout, mon objectif est de créer des contenus de référence sur les thématiques que j’aurais choisi d’aborder.  

 

Tu as un site assez minimaliste sans page service. Pourquoi ?

C’est une bonne question. Pour être honnête, tout est allé assez vite depuis janvier. Comme je te disais :  dès mon lancement à plein temps, j’ai signé avec mes premiers gros clients et n’ai jamais vraiment eu besoin de démarcher sur cette première année. En revanche, j’ai tout de suite pensé récurrence avec mes clients. J’ai toujours anticipé les potentielles variations de chiffre d’affaires etc… Ce qui fait que je n’avais pas forcément besoin de revendre mes services par-dessus en passant du temps sur un site internet à écrire du contenu. Aujourd’hui, je continue de refuser des clients. Mais c’est dans les projets d’au moins formaliser publiquement un document sur mon approche et ma vision que j’ai du contenu marketing. Il n’empêche que j’envoie quand même mes références clients à mes prospects, dans un document  privé. 

Et pour le côté minimaliste, c’est un vrai parti pris. C’était aussi un moyen de me démarquer de ce qui existait déjà. Par exemple, dans le blog, il n’y a pas quarante mille couleurs. Il y en a trois. Il y a deux typos. Il n’y a pas plein de menus différents. L’idée, c’est que je voulais avoir une interface hyper simple pour me concentrer vraiment sur le contenu en tant que tel.

 

Y a-t-il d’autres canaux d’acquisitions pour toi ?

Oui ! Aujourd’hui, le podcast est un  de mes piliers en termes de réseau. Avant, j’allais beaucoup à des événements. Maintenant, je n’ai plus vraiment le temps de le faire. De plus, j’en ressens un peu moins le besoin notamment qu’au début, en 2018. Ce qui est cool, c’est qu’on me propose de plus en plus d’intervenir et de passer de l’autre côté. Donc ça, c’est super chouette pour moi de partager l’expérience et c’est comme ça aussi du coup que je rencontre de nouvelles personnes. Mais, je continue de faire des déjeuners, des calls avec des potentiels clients ou des calls avec des CMO ou des content managers de startups B2B qui ne sont pas forcément des clients mais juste parce qu’aime bien savoir les problématiques qu’ils ont, les outils qu’ils peuvent utiliser, les choses qu’ils peuvent tester et qui ont moins bien marché. 

 

Développer ce réseau en provoquant des rencontres, des déjeuners ou des calls one-to-one  fait donc partie de tes activités récurrentes  ? 

Si je devais résumer méthodiquement ma démarche, elle serait comme ceci : 

  • Le podcast qui m’attire du réseau et donc à moi de choisir avec qui je veux discuter et poursuivre les conversations. 
  • Le développement de ma visibilité : J’ai de plus en plus d’opportunités pour partager ce que je sais (meetups, conférences) Ça, ça me permet de me recréer un nouveau cercle de réseau. 
  • La création de contenu permet de créer son réseau. Et ça, on l’oublie assez souvent. On se dit que le networking, c’est forcément aller à des événements, récupérer des cartes de visites, parler à un maximum de personnes. Mais le fait de créer du contenu aujourd’hui permet de développer une audience. Et au final, cette audience-là, je la considère comme mon réseau. Donc j’attire à moi des personnes qui potentiellement ont le même état d’esprit que moi et ont envie de discuter sur des sujets. 

 

Que conseillerais-tu à un freelance débutant pour développer son réseau de manière intelligente ? Doit-il aller à ces évènements de networking ?

Quand on est freelance, qu’on démarre, qu’on part de rien et qu’on n’a pas de réseau existant, je dirais : les évènements. Mais attention à ne pas se rendre à tous les événements. Je pense qu’il faut être hyper sélectif parce qu’ il y a énormément d’évènements surtout à Paris, et on peut très vite en faire un par jour. 

Donc ce que je conseille vraiment, c’est de sélectionner les événements auxquels on se rend à l’aune de plusieurs critères : 

  • Est-ce que j’ai envie de développer mon réseau freelance ? 
  • Avec quel type de freelance ai-je envie de discuter ? 
  • Des freelances dans les mêmes thématiques que moi ? 
  • Des freelances partenaires avec qui je peux m’associer ? Etc… 

Si j’ai envie d’aller chercher plutôt des cibles et des clients potentiels, je regarde aussi les meetups dans des boîtes SaaS, plutôt avec du contenu, etc… Donc je vais cibler ce public de clients potentiels et aller de temps en temps à des événements. Ça, c’est le premier sujet. 

La deuxième chose c’est de faire la liste des clients qui pourraient potentiellement matcher avec moi et de me dire : « Il y a toutes ces boîtes-là et toutes ces personnes-là. Je vais récupérer les coordonnées et je vais leurs envoyer un mail pour qu’on se fasse un call pour discuter de nos activités respectives » Tout ça sans arrière-pensées, sans penser à vouloir faire du business à tout prix. Mais plutôt en mode « Voilà parle-moi un peu de l’équipe. Comment vous êtes structuré ? » 

Et ça, ça te permet déjà de te créer un petit réseau de potentiels clients ou en tout cas si ce n’est pas des clients que tu vas transformer, tu vas avoir une meilleure compréhension de ta cible, de comment elle est organisée au niveau de sa communication, mais aussi de ses équipes, les outils qu’elle utilise et ses problématiques récurrentes. Et du coup, tu vas pouvoir mieux t’adresser à ta cible au fur et à mesure des entretiens et des calls que tu auras avec elle. 

 

Donc créer des conversations pour ensuite créer des opportunités sur du moyen-terme ?

Exactement. Et des conversations plutôt avec tes clients cibles. Donc on revient vers les clients avec qui tu as envie de bosser. Pourquoi tu as envie de bosser avec ces personnes-là ? Qu’est-ce qui t’inspire chez eux ? Pourquoi eux et pas d’autres ? 

 

D’après toi, est-ce qu’on peut entreprendre sans réseau ? 

Je serais quand même tenté de te dire non. En tout cas, c’est beaucoup plus compliqué et plus long. Tu n’as pas de visibilité, tu n’as personne qui peut te recommander. Et si je parle de l’expérience freelance – qui est une expérience d’entreprenariat assez particulière –  je me rends compte que beaucoup de choses se passent via des recommandations. 

 

Comment arrives-tu à convenir d’un rendez-vous avec un prospect pour aller boire un café  ?

Je me renseigne toujours en amont sur la personne que je vais rencontrer. Qui est-elle ? Où travaille-t-elle ? Quel est son rôle dans l’entreprise ? As-t’elle communiqué récemment ? Quel contenu ? 

Voici comment je tournerais mon premier message d’accroche: « Très cool, bravo pour la nouvelle dans ta boîte ! Je viens de voir ce que tu as publié et c’est vraiment très intéressant. » Et ensuite de partir sur des pistes d’amélioration et une proposition de rendez-vous. Si tu demandes directement à quelqu’un qui ne te connaît pas de prendre un café, il te rétorquera d’office qu’il n’a pas le temps parce qu’elle ne va rien tirer d’intéressant d’un échange avec toi. 

Tout à l’heure, j’ai un call avec une startup en B2B qui cherche des content manager en CDI. Je n’ai pas forcément besoin de clients aujourd’hui, mais je continue de réfléchir, de discuter avec ces personnes-là. Donc elle, comment je l’ai contactée ? Avec cette approche : « J’ai vu que tu recherchais potentiellement un content manager. Ça m’intéresse un peu de connaître vos challenges, vos problématiques. Surtout que dans votre boîte, j’ai vu que vous étiez x personnes. Moi, je peux peut-être te donner mon retour d’expérience par rapport aux autres boîtes. Donc voilà, moi ça m’intéresse de se faire un call d’une demi- heure comme ça on partage un peu nos tips et juste discuter. » Et ça, ça marche toujours parce que la personne voit toujours le potentiel que tu peux lui apporter et elle se dit : « Ok on va parler d’un sujet précis, on ne va pas parler de tout et de rien et ça va être hyper intéressant. » 

Moi, je reçois plein de messages LinkedIn en mode : « C’est cool ce que tu fais, est-ce qu’on peut discuter ? »

Je réponds à chaque fois la même chose : « Pas de problème pour discuter, mais quelle est ta question ? Est-ce que tu as un sujet sur lequel tu veux discuter ? » 

Je rajouterai que sur LinkedIn ou autre réseau, il faut toujours faire du follow-up !  Le réseau, ce n’est pas un one-shot où tu te dis tu as ajouté cette personne, donc elle est dans ton réseau et elle va te recommander. Ça, c’est un mythe auquel il faut vraiment mettre fin. Ce n’est pas parce que tu es ami ou que t’es en relation avec quelqu’un sur LinkedIn que hop, tu fais partie de son réseau ! Et c’est la même chose une fois que tu as vu la personne ! Il m’arrive souvent de recontacter des anciens clients avec qui je ne travaille plus en leur écrivant « Voilà j’ai pensé à vous, j’ai vu cet article. D’ailleurs comment ça va ? Etc. » Ça suffit juste pour garder le contact.  Le jour où tu auras besoin de quelque chose, ce sera beaucoup plus simple que si tu n’as jamais donné de nouvelles pendant un an et que tu reviens tout d’un coup après un an. 

 

J’avais une dernière question sur le freelancing : je sais que tu es un peu digital-nomad et c’est pourquoi je m’interrogeais : où travailles-tu ?

 Aujourd’hui je travaille principalement chez moi. J’ai un petit café en bas de chez moi où j’ai mes petites habitudes, donc le matin j’aime bien travailler dans ce café-là. L’après-midi, je bosse souvent de chez moi sauf quand j’ai des rendez-vous. Après, dans mes objectifs de l’année sur la partie espace de travail, j’avais l’envie de changer régulièrement de cadre. Au moins une fois par mois en dehors de Paris. Du coup c’est ce que je fais, je l’ai quasiment fait tous les mois et donc je sors de Paris une fois par mois. Ça peut aller de trois jours à une semaine et du coup ça peut être en Europe. J’ai profité de faire un long voyage cet été pour aller bosser à l’autre bout du monde.  

En février, je suis parti à Séville avec Valentin Decker de Livementor. En mars, je suis parti quatre jours avant pour bosser tout seul à Budapest. Ensuite, je suis parti bosser à Singapour pour rejoindre un ami, et j’ai ensuite bossé un peu à Sydney. Et là, je reviens de Madrid. Généralement, je ne pars pas juste tout seul tout seul sur une période de temps donné. J’aime bien être avec d’autres personnes c’est plus cool. 

La question du digital nomadisme pose une question de business model : le freelance peut-il scaler ? Peut-il développer son activité sans être au four et au moulin ?  

C’est à dire que tu peux faire scaler certaines parties de ton activité. Par exemple, tu peux faire scaler ton avant-vente, ta problématique client, faire un peu travailler ton client sur les propositions commerciales. Tout ça, tu peux l’automatiser. Donc ce qu’on appelle le scale. Pour ma part, je ne peux pas automatiser une stratégie de content marketing. Et d’ailleurs, je n’ai pas forcément l’envie d’automatiser ça parce que c’est moi, c’est mon cœur d’activité. Donc je dirais que l’activité de freelance en tant que telle n’est pas scalable. 

En revanche, tu peux scaler avec d’autres produits à côté, diversifier tes revenus et là effectivement, dans ce sens c’est beaucoup plus scalable. Tu vois, demain, je peux avoir du revenu en freelance, du revenu avec le podcast, lancer une formation en ligne, un produit physique, peu importe. Donc, j’ai plein de sources de revenus qui font que mon business est scalable.

En fait, c’est très compliqué de scaler quand on est freelance. Le seul moyen que tu peux avoir de scaler ton activité de freelance, c’est d’avoir un produit. Donc par exemple, moi ça pourrait être de créer un abonnement où tous les mois, je livre au client un article par semaine avec un livre blanc, une newsletter, je ne sais pas… Et donc derrière, d’avoir automatisé le process, d’avoir d’autres personnes qui travaillent avec moi, etc… Mais là, tu rentres plus dans un business d’entrepreneurs au sens propre du terme plus qu’au sens de freelance. 

 

Quelle est la différence entre un freelance et un entrepreneur selon toi ?  

Pour moi, il y a une vraie différence entre le freelance et l’entrepreneur, Pour ma part, je ne me considère vraiment pas comme un entrepreneur aujourd’hui 

Le but du jeu de l’entrepreneur, c’est de potentiellement monter une équipe. Tu vois, si on prend Stan Leloup, il a maintenant une équipe et potentiellement de faire du revenu et de gérer de l’activité et du business sans avoir une action directe. Ça veut dire que demain, un entrepreneur peut sortir de la société et ça ne veut pas dire que la société va complètement couler et qu’il n’y aura plus jamais de business. 

Là où le freelance est très dépendant de lui-même et de son activité. quand tu es freelance, tu ne gagnes pas d’argent quand tu ne travailles pas.  L’entrepreneur, lui, cherche à maximiser au maximum, de passer à l’échelle et d’avoir une qualité constante de services tout en multipliant le nombre de clients, de services et de produits vendus et peut gagner de l’argent en dormant, pour être clair. 

D’ailleurs, je ne sais pas si c’est un gros mot d’être freelance, mais j’ai l’impression qu’on est peu à assumer le fait qu’on est en freelance. Enfin moi, je ne me vois vraiment pas comme un entrepreneur et j’ai beaucoup de respect pour les entrepreneurs, ce n’est pas du tout cette question. Mais je pense que je n’en suis pas un, en tout cas pas aujourd’hui. 

Moi, je n’ai aucun problème à dire que je suis indépendant, que je suis seul et justement je trouve que c’est une force. Je ne me cache pas derrière de gros noms d’agences ou d’entreprises parce que les gens viennent me chercher parce qu’ils pensent que seul, je peux répondre à leurs questions et leurs problématiques et c’est ok avec ça. Demain, je serais peut-être un entrepreneur parce que j’aurais d’autres business. Mais aujourd’hui je suis un freelance, un consultant. 

 

DES SOURCES D’INSPIRATION CHEZ LES INDÉPENDANTS

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Doit-on absolument s’inspirer de grands entrepreneurs américains (Des Tim Ferriss, Gary Vaynerchuk ou Tony Robbins ?) pour se développer ?  

Tu vois ces grands noms de l’entrepreneuriat – peut-être Gary V sur certains sujets –, ne sont pas forcément des sources d’inspiration pour moi aujourd’hui. Mes sources d’inspiration ce sont des indépendants. Alors oui, américains parce qu’ils sont plus visibles et plus matures, mais pas forcément les gourous qu’on peut voir partout. Parce que le risque c’est le copier-coller : Tu te dis : « Tiens, ça a bien marché aux États-Unis. On n’a pas encore ça en France, je vais importer ça et je vais faire du copier-coller. Je vais juste mettre mon nom dessus et ça va marcher. » . Au début, bien sûr c’est normal d’un peu copier, de prendre, de te nourrir de ceux qui t’inspirent. Mais avoir des sources d’inspiration ne veut pas dire, répliquer tout ce qui a été fait. Et on le voit dans le copywriting et le contenu. Il faut comprendre que les États-Unis et la France fonctionnent très différemment, que ce soit dans la culture ou la psychologie, on n’a pas du tout les mêmes décisions d’achats. Alors oui, ça prend plus de temps de créer son univers, développer sa marque personnelle mais sur le long-terme, ça payera beaucoup plus et tu pourras beaucoup plus te différencier de la masse de gens qui font juste qu’appliquer les techniques américaines. 

Le plus important, c’est de mettre en avant ton expérience, tes convictions à toi et pas juste être un mini Gary V ou un mini Tony Robins. 

 

Pourrais-tu citer quelques noms de freelances américains qui t’inspirent ?  

Récemment, j’ai découvert quelqu’un qui s’appelle David Perrel, qui est très cool. Je parle souvent de Paul Jarvis qui est une belle source d’inspiration dans sa façon de communiquer, dans ce qu’il a développé sur les dix dernières années. Tu as aussi un type qui s’appelle Correy Haines, qui est plutôt dans le marketing. Donc là, c’est plutôt des sujets marketings que freelances. Je suis également Jimmy Daily, créateur du podcast Animalz. 

Et de freelances français ?

 En français, il y a eu beaucoup de freelances que j’aimais beaucoup sur le podcast. Je pense à Danilo Duchesnes, je pense à Rémi Rivas que j’aime beaucoup. Des gens comme Gabriel Gourovitch, ou Joseph Donyo, qui sont vraiment rassurants pour moi parce que j’aime bien leur parcours, leurs façons de penser, comment ils ont construit leur identité, leur univers à eux. Ce sont des gens qui sont hyper clairs et qui bossent comme des fous, qui n’en parlent pas et qui n’en font pas des caisses. Ça, c’est des gens qui m’inspirent plus que des gens qui sont trop show-off. 

 

Comment découvres-tu ces nouvelles personnes ?

Je lis beaucoup beaucoup. Parfois dans beaucoup des bouquins, on cite d’autres personnes. Ma grosse source d’inspiration c’est Twitter. Je suis énormément de gens sur Twitter. Et je regarde parmi les gens que je suis, qui ils suivent. C’est comme ça que je suis un peu tentaculaire et que je sélectionne les bonnes personnes. Et je passe beaucoup de temps à décortiquer des newsletters que je reçois, à aller voir des sites d’indépendants, de freelances pour voir comment ils ont marqueté leurs offres, comment ils communiquent… J’ai récemment suivi deux freelances américains : Tom Critchlow, qui est plutôt un consultant en marketing high level. Ce sont des marketers aussi donc ça me parle pas mal oui. 

 

UNE VISION ENTREPRENEURIALE CLAIRE ET METHODIQUE 

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Tu disais dans un épisode de podcast que tu arrêtais de regarder tes statistiques. Comment mesures-tu ton évolution sans outils de mesure ? 

Ce que je veux dire, ce n’est pas de ne pas regarder ces stats, mais qu’il ne fallait pas baser la seule réussite d’un projet sur des statistiques.  

Pourquoi ? Parce que si l’on ne regarde que des stats et qu’on est drivé par la stat’ tous les jours, on va se créer de la frustration si un, les chiffres ne décollent  pas, si deux ils stagnent ou si trois, ils baissent de temps en temps. Et ce n’est pas bon d’être drivé par l’adrénaline de la statistique, du like, des vues, des commentaires. A mes débuts, quand j’écrivais des articles et que j’ai lancé le podcast, je n’avais pas des milliers d’abonnés. Si j’étais resté focalisé sur mes statistiques, j’aurais continué jusqu’à cinq épisodes et je me serais dit : « Ok, ça n’a pas plus décollé que ça donc le potentiel n’est pas énorme, j’arrête. » 

Pour revenir sur mon article, l’idée qui en ressort c’est : ne base pas la seule réussite d’un projet sur des statistiques, mais lance-toi sur un projet parce que tu as vraiment l’envie de le faire, parce que c’est un projet qui t’anime vraiment, sur lequel tu es prêt à passer beaucoup de temps et à y investir de l’énergie sans y trouver un retour sur investissement rapide. Il n’y a que comme ça qu’à long-terme, tu peux réussir des projets .

Moi, tu vois avec le podcast pour les freelances, j’avais vraiment la profonde envie d’aller discuter avec des gens et de vraiment comprendre pourquoi eux ont réussi ? Qu’est-ce qu’ils ont mis en place ? Quels sont les échecs qu’ils ont eus ? J’avais cette volonté juste d’être hyper intéressé par ces gens-là et de discuter vraiment avec ces gens-là. Quand j’écrivais mes articles sur Medium, j’étais juste drivé par le fait que chaque semaine, j’avais ce challenge de me dire : « Ok, j’ai lu un bouquin, il faut que je puisse le résumer sur Médium ou que je puisse parler sur tel sujet. » Et j’avais juste cette envie-là de me dire : « Ok, là je vais parler de ça, ça va pouvoir me servir plus tard. Ça va être cool, peu importe s’il y a cinq personnes qui le lisent aujourd’hui. Ce n’est pas grave, ce n’est pas pour ça que j’écris. »

Inversement, il ne faut surtout pas faire un projet pour espérer gagner de la notoriété. Je pense que la notoriété et le succès, ce sont les impacts d’un projet, et non l’objectif du projet. Si le projet est de qualité, si c’est constant : je dis toujours que le succès d’un projet, c’est la patience et la persistance. À partir du moment où tu as ces deux choses-là, un jour ou l’autre tu auras un pic où tu auras plus de visibilité, une notoriété, et ton projet décollera potentiellement. La question, qu’on se pose tous c’est : à quel moment ce succès va-t-il arriver ?  Et celle qu’on devrait tous se poser : quel est le temps qu’on est prêt à passer sur ce projet avant que ce moment-là arrive ? 

 

Mais du coup, comment fais-tu la différence entre persévérance et acharnement ? 

 Il ne faut surtout pas être acharné sur un projet. Et en plus, ça se sent quand tu fais un projet parce que tu n’y crois pas vraiment, mais que tu sais qu’il faut le faire. C’est comme le podcast : beaucoup de personnes me contactent en me disant qu’ils veulent lancer un podcast. Pour la plupart d’entre eux, je sens que c’est juste une opportunité car il y a un hype autour du podcast en ce moment. C’est hyper à la mode, tout le monde en lance et donc il faut que je me lance aussi sinon je vais louper la vague. Et bien, il y a 95% de chance que ces gens-là, arrêtent leur podcast après quelques épisodes. Et du coup, on se retrouve avec des projets qui ne fonctionnent pas. Et c’est là que persistance et patience deviennent les qualités à développer. Quand on se lance dans un projet, il faut se fixer un rendez-vous régulier, être organisé et se dire : « Ok, je me lance sur ce projet-là. Je crois vraiment au projet. J’ai envie de le nourrir. J’ai envie de le développer, je sais que ça va m’apporter. Mais du coup, j’ai conscience que ça va peut-être prendre du temps et plus de temps que d’autres qui sont déjà passés par là pour faire connaître le podcast, pour faire connaître mon contenu, mes produits, mes services, mes vidéos sur YouTube, etc… »

 

Il faut donc avoir cette énergie en soi pour développer un projet, au risque de s’épuiser ? 

Exactement. Et voici ce qu’il faudrait se dire : « Ça ne peut pas être autrement et il n’y a que moi qui puisse faire ce projet-là et j’ai envie de le porter loin. » Plus que de regarder les autres et avoir ce besoin de notoriété, en se disant : « Ah bah tiens, un tel, il a réussi en faisant un podcast. Bah tiens, je vais aussi faire ça pour réussir. » Ça, ça ne marche pas vraiment. 

Les questions à se poser pour développer un projet solide sont les suivantes

  • Qu’est-ce que toi, tu as envie de montrer au monde ? 
  • Qu’est-ce que tu as vraiment envie de faire ? 
  • Où est-ce que tu vois qu’il y a des opportunités de marchés ? 

Et c’est grâce à ces questionnement qu’on peut construire un projet sur le long-terme. 

Si on rapporte ce raisonnement à mon podcast, voici ce que ça donnerait  : j’avais la profonde envie d’apprendre, de rencontrer des gens et de développer mon réseau, j’avais un besoin et je savais que j’étais le seul parce que c’était un besoin personnel.  Et il fallait que je rencontre des gens, il fallait que j’en apprenne plus sur le freelancing. Et il y avait une opportunité de business parce que personne en parlait vraiment et les seuls qui en parlaient vraiment, c’est devenu des formateurs à temps plein qui ne font plus du tout de freelance. Donc je me suis dit : « Ok la réunion des trois, je lance ce premier projet et il y en aura sûrement d’autres demain. Mais au moins, cette première pierre-là, il y a potentiellement un truc à faire. »

 

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